Les troisièmes Cadeaux
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Les troisièmes Cadeaux
(vos commentaires ici )
La réunion
En arrivant à la tour de vol des pitons du tonnerre, Filbrehim fut abordée par son frère.
-Fil, mais qu'est-ce-tu fais, t'est en retard !! Tout le monde t'attend: Hamuul, les chefs des clans et Magatha !
-Les impondérables du voyage..
-Et pis comment t'es fringuée !! C’est incroyable !! On va vraiment passer pour une famille de plouc !
-Mais enfin c'est un manteau que tu m'as offert, tu l'as fait toi-même.
-Je vois bien, mais il est usé, et surtout, il n'est plus à la mode !
-Puisque tu semble être au courant des tendances, refait m'en donc un ! Prévois des petites poches pour ce genre de gadget.
Filbrehim tendit à son frère quelques couteaux de lancer, puis considérant les plumes fatiguées qui pendaient à ses nattes.
-Et tant que tu y es, ramène-moi aussi six plumes d'azur et six plumes de bronze, tu devrais trouver sans mal des furies-du-vent qui n'en ont plus besoin !
Laissant son frère à quelques regrets d'avoir "tendance" à parler un peu vite, elle se dirigea vers la tente de Cairn. En entrant dans le tipi, elle reconnut tous les taurens présents. Le protocole tauren exigeait que l'on salut en commençant par la personne la plus haut placée dans l'assistance, Filbrehim le savait bien sure.
-Bonsoir Hamuul Runetotem, c'est un honneur de vous rencontrer. Elle s'inclina profondément devant le chef des druides.
Elle salua ensuite les chefs des clans présents.
Enfin, alors qu'il ne restait plus que Cairn, Magatha et le chef Vent-de-faucon, elle se tourna vers Cairn et avec une esquisse d'inclinaison:
-Cairn.
Voyant qu'il avait pour l'instant les faveurs de la taurenne, Hamuul entra dans le vif du sujet.
-Filbrehim, nous t'avons demandé de venir car nous pensons que des jeunes shu-alo sont enlevés et nous avons besoin de ton aide.
Filbrehim sourit.
-Vous avez devant vous les deux spécialistes taurennes des enlèvements: l'élève et la maîtresse !
-Et qui est l'élève ? Demanda Magatha.
-Magatha, vous avez fait enlever mon cousin par les Kolkars et moi par Meneos, alors que je n'ai fait qu'empêcher une shu-alo naïve de se faire tuer, je suppose que c'est vous la maîtresse !
Magatha allait répondre, mais Hamuul la pris de vitesse.
-Ce ne sont pas les suspects habituels Filbrehim, les jeunes qui ont disparus ont donné de leur nouvelle jusqu'à Cabestan, parfois même une lettre est arrivée de Baie-du-Butin, puis plus rien.
-Ah...
-Cabestan, Baie-du-Butin repris Hamuul, ça ne te dit rien ?
-C'est des villes côtières ? demanda Filbrehim avec un sourire, avant d'enchaîner:
-Des gobelins, vous pensez à un trafic d'esclave ?
-Faut voir, c'est pour ça que tu es là.
La taurenne hocha la tête plusieurs fois.
-J'va y voir finit-elle par dire avec l'accent du plateau du nuage rouge.
Cairn pris alors la parole.
-Si c'est eux, "demande" leur d'arrêter bien sure !
-"demander" ?
-Nous sommes persuadés que tu seras trouver des arguments !!
Après un temps de réflexion la chasseresse quitta le tipi silencieusement.
Quand elle fût partie, Cairn demanda:
-Va-t-elle réussir ?
Magatha sourit.
-Si l'envie lui en prend...
Puis après un temps de réflexion
-Elle a un art consommé de se mêler de ce qui ne la regarde pas et de créer toute sorte d'ennuis. Même a ses amis gobelins.
La réunion
En arrivant à la tour de vol des pitons du tonnerre, Filbrehim fut abordée par son frère.
-Fil, mais qu'est-ce-tu fais, t'est en retard !! Tout le monde t'attend: Hamuul, les chefs des clans et Magatha !
-Les impondérables du voyage..
-Et pis comment t'es fringuée !! C’est incroyable !! On va vraiment passer pour une famille de plouc !
-Mais enfin c'est un manteau que tu m'as offert, tu l'as fait toi-même.
-Je vois bien, mais il est usé, et surtout, il n'est plus à la mode !
-Puisque tu semble être au courant des tendances, refait m'en donc un ! Prévois des petites poches pour ce genre de gadget.
Filbrehim tendit à son frère quelques couteaux de lancer, puis considérant les plumes fatiguées qui pendaient à ses nattes.
-Et tant que tu y es, ramène-moi aussi six plumes d'azur et six plumes de bronze, tu devrais trouver sans mal des furies-du-vent qui n'en ont plus besoin !
Laissant son frère à quelques regrets d'avoir "tendance" à parler un peu vite, elle se dirigea vers la tente de Cairn. En entrant dans le tipi, elle reconnut tous les taurens présents. Le protocole tauren exigeait que l'on salut en commençant par la personne la plus haut placée dans l'assistance, Filbrehim le savait bien sure.
-Bonsoir Hamuul Runetotem, c'est un honneur de vous rencontrer. Elle s'inclina profondément devant le chef des druides.
Elle salua ensuite les chefs des clans présents.
Enfin, alors qu'il ne restait plus que Cairn, Magatha et le chef Vent-de-faucon, elle se tourna vers Cairn et avec une esquisse d'inclinaison:
-Cairn.
Voyant qu'il avait pour l'instant les faveurs de la taurenne, Hamuul entra dans le vif du sujet.
-Filbrehim, nous t'avons demandé de venir car nous pensons que des jeunes shu-alo sont enlevés et nous avons besoin de ton aide.
Filbrehim sourit.
-Vous avez devant vous les deux spécialistes taurennes des enlèvements: l'élève et la maîtresse !
-Et qui est l'élève ? Demanda Magatha.
-Magatha, vous avez fait enlever mon cousin par les Kolkars et moi par Meneos, alors que je n'ai fait qu'empêcher une shu-alo naïve de se faire tuer, je suppose que c'est vous la maîtresse !
Magatha allait répondre, mais Hamuul la pris de vitesse.
-Ce ne sont pas les suspects habituels Filbrehim, les jeunes qui ont disparus ont donné de leur nouvelle jusqu'à Cabestan, parfois même une lettre est arrivée de Baie-du-Butin, puis plus rien.
-Ah...
-Cabestan, Baie-du-Butin repris Hamuul, ça ne te dit rien ?
-C'est des villes côtières ? demanda Filbrehim avec un sourire, avant d'enchaîner:
-Des gobelins, vous pensez à un trafic d'esclave ?
-Faut voir, c'est pour ça que tu es là.
La taurenne hocha la tête plusieurs fois.
-J'va y voir finit-elle par dire avec l'accent du plateau du nuage rouge.
Cairn pris alors la parole.
-Si c'est eux, "demande" leur d'arrêter bien sure !
-"demander" ?
-Nous sommes persuadés que tu seras trouver des arguments !!
Après un temps de réflexion la chasseresse quitta le tipi silencieusement.
Quand elle fût partie, Cairn demanda:
-Va-t-elle réussir ?
Magatha sourit.
-Si l'envie lui en prend...
Puis après un temps de réflexion
-Elle a un art consommé de se mêler de ce qui ne la regarde pas et de créer toute sorte d'ennuis. Même a ses amis gobelins.
Dernière édition par Filbrehim le Mer 01 Oct 2008, 08:39, édité 1 fois
Filbrehim
la présence
Depuis plusieurs jours, Joomeleg sentait une présence. Ce n'était ni les trolls de Zeb'Sora, ni les minions du fléau, mais une autre présence qui la suivait, un adversaire autrement plus rusé.
Elle ne pouvait ni le saisir ni le voir. Parfois quand Joomeleg combattait, la présence semblait plus forte, mais dés le combat fini elle s'estompait.
Joomeleg était une orpheline, chez les Elfes de sang, ce statut précédait juste celui de paria. Elle gagnait sa vie en remplissant différentes tâches ingrates qui eurent salit les mains et l'esprit des nobles Sin'doreï, voire celles des réprouvés de Sylvannas.
C'est en rentrant d'une de ces missions qu'elle tombât sur le campement. Un simple feu brûlait sur le bord du lac Elrandar, mais c'est surtout l'animal qui retint son attention : un kodo !! Joomeleg n'en avait jamais vu, mais on ne pouvait s'y tromper c'était bien un kodo, la monture des Taurens. Bien que l'animal dût être apprivoisé, Joomeleg s'en approchât avec circonspection.
-Il est végétarien, vous n'avez rien à craindre !
Une taurenne était apparu, elle était vêtue d'un simple manteau de cuir qui était neuf et paraissait élégant sur la taurenne. Des plumes étaient attachées au bout de ses nattes, toutefois l'elfe ne put deviner quelle espèce d'oiseau les avait fournis. La taurenne avait contourné le kodo, elle poursuivi:
-Je m'appelle Malignia Loursabot du clan de Karah-Bas, je suis l'envoyée du marquis de Karah-Bas.
-Enchantée, je suis Joomeleg, j'ai cent trente huit printemps et --
Joomeleg s'était tue, la suite de la phrase aurait du être "et je suis orpheline", mais outre qu'elle ne souhaitait pas le dire, il était manifeste que la taurenne était à la fois beaucoup plus jeune et beaucoup plus expérimentée qu'elle.
- ... c'est un honneur pour moi de vous rencontrer. Conclue Joomeleg en s'inclinant devant la taurenne.
Celle-ci s'inclinât à son tour.
-L'honneur est réciproque.
Voulant effacer sa maladresse des cent trente huit ans, l'elfe tenta une diversion.
-Je suis confuse, j'ignore où se trouvent les terres du clan Karah-Bas et ce qu'est un marquis.
-Un marquis a le bonheur d'avoir eu un ancêtre brillant et illustre et la prudence de ne pas l'avoir éclipsé par son incompétence.
Joomeleg sourit à cette définition.
-Cette noble tradition existe donc aussi chez les Taurens ?
Malignia sourit à son tour.
-Comme vous le voyez, nous aspirons à être civilisés, quant aux terres de Karah-Bas elle se trouve dans une vallée perdue des Milles Pointes.
-Et sans indiscrétion, qu'est-ce qui amène le clan de Karah-Bas dans les Terres Fantômes ?
-Un des nôtres a été enlevé, nous pensons qu'il a été vendu à des gobelins de Baie-du-Butin, le marquis m'a chargé de mener l'enquête.
-Pardonnez ma naïveté Malignia Loursabot, mais les Terres Fantômes ne sont pas situées entre les Milles Pointes et Baie-du-Butin.
-Ah ? A vrai dire je suis trop connue à Baie-du-Butin, je cherche donc à recruter un enquêteur pour aller poser des questions à ma place.
-Ne serait-il pas en position très dangereuse s’il est découvert ?
-D'autres amis à moi seront là pour lui porter secours.
-Vous connaissez donc des personnes qui pourraient poser des questions à votre place ?
-J'en connais, mais je préférais que ce soit un -ou une- elfe de sang qui pose les questions à propos de tauren, les soupçons ne viendraient pas immédiatement sur notre clan.
Le "ou une" sonnait très désagréablement aux oreilles de l'elfe. Cette taurenne cherchait un appât vivant pour attirer des gobelins dans un piège et elle était assez stupide pour l'annoncer !! C'est sans doute pour cette raison qu'elle se nommait Loursabot !
-Je ne vois personne qui pourrait correspondre.
La taurenne sourit.
-Vraiment ? C’est dommage...
-Ce fut un honneur et un plaisir de discuter avec vous Malignia Loursabot du clan de Karah-Bas, mais j'ai déjà moult missions qui sont en retard, nos chemins vont se séparer ici.
-Ce fut un honneur pour moi aussi, j'espère que la séparation ne sera que provisoire...
Joomeleg n'osait pas répondre qu'elle l'espérait définitive.
-Je vous souhaite bonne chance dans vos recherches !
Après une esquisse d'inclinaison envers la taurenne, l'elfe parti à toute allure vers l'enclave des Pérégrins.
Quand l'elfe eût disparu à l'horizon, la taurenne sourit.
-De la chance ? Je n'en ai plus besoin, j'ai trouvé ce que je cherchais, toi par contre...
Elle ne pouvait ni le saisir ni le voir. Parfois quand Joomeleg combattait, la présence semblait plus forte, mais dés le combat fini elle s'estompait.
Joomeleg était une orpheline, chez les Elfes de sang, ce statut précédait juste celui de paria. Elle gagnait sa vie en remplissant différentes tâches ingrates qui eurent salit les mains et l'esprit des nobles Sin'doreï, voire celles des réprouvés de Sylvannas.
C'est en rentrant d'une de ces missions qu'elle tombât sur le campement. Un simple feu brûlait sur le bord du lac Elrandar, mais c'est surtout l'animal qui retint son attention : un kodo !! Joomeleg n'en avait jamais vu, mais on ne pouvait s'y tromper c'était bien un kodo, la monture des Taurens. Bien que l'animal dût être apprivoisé, Joomeleg s'en approchât avec circonspection.
-Il est végétarien, vous n'avez rien à craindre !
Une taurenne était apparu, elle était vêtue d'un simple manteau de cuir qui était neuf et paraissait élégant sur la taurenne. Des plumes étaient attachées au bout de ses nattes, toutefois l'elfe ne put deviner quelle espèce d'oiseau les avait fournis. La taurenne avait contourné le kodo, elle poursuivi:
-Je m'appelle Malignia Loursabot du clan de Karah-Bas, je suis l'envoyée du marquis de Karah-Bas.
-Enchantée, je suis Joomeleg, j'ai cent trente huit printemps et --
Joomeleg s'était tue, la suite de la phrase aurait du être "et je suis orpheline", mais outre qu'elle ne souhaitait pas le dire, il était manifeste que la taurenne était à la fois beaucoup plus jeune et beaucoup plus expérimentée qu'elle.
- ... c'est un honneur pour moi de vous rencontrer. Conclue Joomeleg en s'inclinant devant la taurenne.
Celle-ci s'inclinât à son tour.
-L'honneur est réciproque.
Voulant effacer sa maladresse des cent trente huit ans, l'elfe tenta une diversion.
-Je suis confuse, j'ignore où se trouvent les terres du clan Karah-Bas et ce qu'est un marquis.
-Un marquis a le bonheur d'avoir eu un ancêtre brillant et illustre et la prudence de ne pas l'avoir éclipsé par son incompétence.
Joomeleg sourit à cette définition.
-Cette noble tradition existe donc aussi chez les Taurens ?
Malignia sourit à son tour.
-Comme vous le voyez, nous aspirons à être civilisés, quant aux terres de Karah-Bas elle se trouve dans une vallée perdue des Milles Pointes.
-Et sans indiscrétion, qu'est-ce qui amène le clan de Karah-Bas dans les Terres Fantômes ?
-Un des nôtres a été enlevé, nous pensons qu'il a été vendu à des gobelins de Baie-du-Butin, le marquis m'a chargé de mener l'enquête.
-Pardonnez ma naïveté Malignia Loursabot, mais les Terres Fantômes ne sont pas situées entre les Milles Pointes et Baie-du-Butin.
-Ah ? A vrai dire je suis trop connue à Baie-du-Butin, je cherche donc à recruter un enquêteur pour aller poser des questions à ma place.
-Ne serait-il pas en position très dangereuse s’il est découvert ?
-D'autres amis à moi seront là pour lui porter secours.
-Vous connaissez donc des personnes qui pourraient poser des questions à votre place ?
-J'en connais, mais je préférais que ce soit un -ou une- elfe de sang qui pose les questions à propos de tauren, les soupçons ne viendraient pas immédiatement sur notre clan.
Le "ou une" sonnait très désagréablement aux oreilles de l'elfe. Cette taurenne cherchait un appât vivant pour attirer des gobelins dans un piège et elle était assez stupide pour l'annoncer !! C'est sans doute pour cette raison qu'elle se nommait Loursabot !
-Je ne vois personne qui pourrait correspondre.
La taurenne sourit.
-Vraiment ? C’est dommage...
-Ce fut un honneur et un plaisir de discuter avec vous Malignia Loursabot du clan de Karah-Bas, mais j'ai déjà moult missions qui sont en retard, nos chemins vont se séparer ici.
-Ce fut un honneur pour moi aussi, j'espère que la séparation ne sera que provisoire...
Joomeleg n'osait pas répondre qu'elle l'espérait définitive.
-Je vous souhaite bonne chance dans vos recherches !
Après une esquisse d'inclinaison envers la taurenne, l'elfe parti à toute allure vers l'enclave des Pérégrins.
Quand l'elfe eût disparu à l'horizon, la taurenne sourit.
-De la chance ? Je n'en ai plus besoin, j'ai trouvé ce que je cherchais, toi par contre...
Filbrehim
La Mission
Joomeleg avait pour mission de récupérer une lettre compromettante dans le village de Zeb'Sora.
Elle avait choisi d'attaquer avant l'aube, la plupart des trolls seraient en train de dormir.
La lettre était dans un coffre fermé, Joomeleg décida de briser le cadenas avec son épée. Elle la glissa dans l'anneau du cadenas. Alors qu'elle forçait pour le casser, son épée se brisa net dans un grand bruit, Joomeleg tomba à la renverse, elle ne put que lâcher ce qui restait de son épée pour se retenir sur ses mains. Pour comble de malheur le tronçon lancé en l'air en vint à percuter un bouclier suspendu au plafond.
Ignorant son épée, l'elfe bondit hors de la maison, dehors déjà les sentinelles s'étaient précipitées en entendant le bruit, elle esquiva une première lance et décida de partir vers la plaine, son familier vifaille faisait diversion en arrosant de flamme le premier des poursuivants.
Elle avait fait la moitié du chemin quand une lance la toucha, le fer lui traversant le bras de part en part. Hurlant de douleur elle arracha le fer et, laissant tomber la lance au sol, reparti vers la plaine. Un des trolls l'avait hélas rattrapée, et allait l'achever.
En désespoir de cause, Joomeleg se retourna pour affronter à main nues son adversaire, elle put constater que vifaille avait lui aussi ses adversaires, d'autres trolls sortant de leur hutte, même si elle parvenait à se débarrasser de celui ci la situation n'allait pas s'améliorer. Une vielle croyance prétendait que dans les cas désespérés, un sortilège permettait d'avoir la vie sauve en échange de l'allégeance à son sauveur. La lance du troll était maintenant pointée vers l'elfe, d'un simple mouvement de bras, il mettrai fin au jour de l'elfe.
L'elfe prononça l'incantation en thalassien:
-Je donne mon sang à qui le sauve!
Celui-ci fut pris au dépourvu par cette incantation surprise, immobilisa son bras un court instant alors qu'il allait frapper l'elfe.
La détonation d'un coup de fusil les surpris tous. La balle atteint le troll au niveau de l’œil il tomba à terre. Pensant immédiatement au fusil qu'elle avait entre aperçue accroché au kodo, Joomeleg sut que la taurenne l'avait suivit.
La stupeur provoquée par le coup de feu fut suivie par les tremblements du sol quand la taurenne chargea. Les quelques trolls qui se trouvaient sur son chemin furent balayés comme s'ils étaient insignifiants. Toutefois, les trolls s'étaient ressaisis, malgré l'assaut soudain de la taurenne, ils ne désiraient pas lâcher leur proie.
L'elfe repartie vers la plaine en direction de sa nouvelle alliée mais fut rattrapée par une hache qui la frappa dans le dos. La taurenne continua sa course, et arrivant à la hauteur de l'elfe, mis un genou à terre et pris l'elfe trébuchante sur son bras droit comme elle l'aurait fait d'un enfant. Se sentant défaillir l'elfe s'agrippa à elle pendant que la taurenne se relevait.
Regardant le faucon de feu qui, bien que blessé, bataillait ferme, la taurenne leva la main gauche dans sa direction:
-Galinchi Koranka! Kolin, Kolin ho!
Une vigueur nouvelle afflua sur le volatile qui, ignorant ses assaillants parti vers les huttes des trolls.
Le premier troll était à la hauteur de la taurenne, d'une distance respectueuse il brandit une lance du bout des bras en direction de celle-ci. Un couteau de lancer était apparu dans les mains de la taurenne, allongeant le bras elle para la timide tentative du troll.
-Soyez sérieux !
Derrière un lanceur de hache armait son tir. Un mouvement rapide de la main gauche de la taurenne suffit à la tuer. Un autre couteau était apparu dans la main de la taurenne, celle-ci frappa le sol de son sabot.
-Soyez sérieux, répéta-elle, je n'ai pas encore commencé à me battre et vous avez déjà trois morts !! Oublions ce malentendu, cette gamine ne vaut pas ce carnage !
Tandis que son sang se vidait l'elfe eut la force de murmurer:
- ... pas une gamine!
Les trolls avaient maintenant encerclé la taurenne, celle-ci ne semblait aucunement paniquée.
-Et Koranka va brûler vos huttes !
L'oiseau tournait au-dessus des maisons, hors de porté des arcs et des flèches. Les trolls étaient beaucoup moins surs de vouloir tuer la taurenne, surtout quand un ours gigantesque apparu, se dirigeant nonchalamment vers eux. Les ours n'étaient pas natifs de la région, celui-ci ne pouvait être qu'une créature apprivoisée de la taurenne. Alors que l'elfe s'était évanouie, la taurenne put repartir sans nouveau malentendu.
Elle avait choisi d'attaquer avant l'aube, la plupart des trolls seraient en train de dormir.
La lettre était dans un coffre fermé, Joomeleg décida de briser le cadenas avec son épée. Elle la glissa dans l'anneau du cadenas. Alors qu'elle forçait pour le casser, son épée se brisa net dans un grand bruit, Joomeleg tomba à la renverse, elle ne put que lâcher ce qui restait de son épée pour se retenir sur ses mains. Pour comble de malheur le tronçon lancé en l'air en vint à percuter un bouclier suspendu au plafond.
Ignorant son épée, l'elfe bondit hors de la maison, dehors déjà les sentinelles s'étaient précipitées en entendant le bruit, elle esquiva une première lance et décida de partir vers la plaine, son familier vifaille faisait diversion en arrosant de flamme le premier des poursuivants.
Elle avait fait la moitié du chemin quand une lance la toucha, le fer lui traversant le bras de part en part. Hurlant de douleur elle arracha le fer et, laissant tomber la lance au sol, reparti vers la plaine. Un des trolls l'avait hélas rattrapée, et allait l'achever.
En désespoir de cause, Joomeleg se retourna pour affronter à main nues son adversaire, elle put constater que vifaille avait lui aussi ses adversaires, d'autres trolls sortant de leur hutte, même si elle parvenait à se débarrasser de celui ci la situation n'allait pas s'améliorer. Une vielle croyance prétendait que dans les cas désespérés, un sortilège permettait d'avoir la vie sauve en échange de l'allégeance à son sauveur. La lance du troll était maintenant pointée vers l'elfe, d'un simple mouvement de bras, il mettrai fin au jour de l'elfe.
L'elfe prononça l'incantation en thalassien:
-Je donne mon sang à qui le sauve!
Celui-ci fut pris au dépourvu par cette incantation surprise, immobilisa son bras un court instant alors qu'il allait frapper l'elfe.
La détonation d'un coup de fusil les surpris tous. La balle atteint le troll au niveau de l’œil il tomba à terre. Pensant immédiatement au fusil qu'elle avait entre aperçue accroché au kodo, Joomeleg sut que la taurenne l'avait suivit.
La stupeur provoquée par le coup de feu fut suivie par les tremblements du sol quand la taurenne chargea. Les quelques trolls qui se trouvaient sur son chemin furent balayés comme s'ils étaient insignifiants. Toutefois, les trolls s'étaient ressaisis, malgré l'assaut soudain de la taurenne, ils ne désiraient pas lâcher leur proie.
L'elfe repartie vers la plaine en direction de sa nouvelle alliée mais fut rattrapée par une hache qui la frappa dans le dos. La taurenne continua sa course, et arrivant à la hauteur de l'elfe, mis un genou à terre et pris l'elfe trébuchante sur son bras droit comme elle l'aurait fait d'un enfant. Se sentant défaillir l'elfe s'agrippa à elle pendant que la taurenne se relevait.
Regardant le faucon de feu qui, bien que blessé, bataillait ferme, la taurenne leva la main gauche dans sa direction:
-Galinchi Koranka! Kolin, Kolin ho!
Une vigueur nouvelle afflua sur le volatile qui, ignorant ses assaillants parti vers les huttes des trolls.
Le premier troll était à la hauteur de la taurenne, d'une distance respectueuse il brandit une lance du bout des bras en direction de celle-ci. Un couteau de lancer était apparu dans les mains de la taurenne, allongeant le bras elle para la timide tentative du troll.
-Soyez sérieux !
Derrière un lanceur de hache armait son tir. Un mouvement rapide de la main gauche de la taurenne suffit à la tuer. Un autre couteau était apparu dans la main de la taurenne, celle-ci frappa le sol de son sabot.
-Soyez sérieux, répéta-elle, je n'ai pas encore commencé à me battre et vous avez déjà trois morts !! Oublions ce malentendu, cette gamine ne vaut pas ce carnage !
Tandis que son sang se vidait l'elfe eut la force de murmurer:
- ... pas une gamine!
Les trolls avaient maintenant encerclé la taurenne, celle-ci ne semblait aucunement paniquée.
-Et Koranka va brûler vos huttes !
L'oiseau tournait au-dessus des maisons, hors de porté des arcs et des flèches. Les trolls étaient beaucoup moins surs de vouloir tuer la taurenne, surtout quand un ours gigantesque apparu, se dirigeant nonchalamment vers eux. Les ours n'étaient pas natifs de la région, celui-ci ne pouvait être qu'une créature apprivoisée de la taurenne. Alors que l'elfe s'était évanouie, la taurenne put repartir sans nouveau malentendu.
Dernière édition par Filbrehim le Ven 04 Juil 2008, 08:07, édité 1 fois (Raison : changé titre)
Filbrehim
La dette de sang
Quand elle revint à elle, Joomeleg vit qu'elle avait été soignée, des bandages et des pansements recouvraient ses blessures. Il faisait nuit, l'elfe estima que le jour ne se lèverait que dans deux heures. Elle avait donc dormis toute la journée et une partie de la nuit. La taurenne semblait dormir allongée par terre, Joomeleg lui devait la vie. Elle avait une dette de sang envers elle. Si celle-ci la réclamait, elle serait son esclave jusqu'à ce que la dette soit payée. La taurenne la suivait depuis des jours, elle avait certainement connaissance de ce détail. Elle la relancerait sur cette mission ridicule. Joomeleg aurait bien aimé partir de ces terres désolées, mais dans d'autres circonstances. Elle soupira.
-Vous êtes réveillée ?
-Je le suis et je ne sais comment vous remercier de m'avoir sauvé la vie.
-Ce n'est rien, vous avez joué de malchance.
"De la malchance, oui mais quand ?" Pensa l'elfe.
Elle décida de passer à l'attaque tout de suite.
-Heureusement que vous étiez là, quel chemin vous amenait dans ces lieux ?
-Je suivais mon enquêtrice, je voulais m'assurer que rien de fâcheux ne lui arriverait.
-J'ignorais que j'avais accepté votre offre...
-Vous ne l'ignorez plus. Voici une épée pour compenser celle que vous avez perdue et quelques morceaux de cuir pour renforcer votre équipement.
La taurenne avait sorti des pièces de cuir de la sacoche du kodo, l'elfe s'était levée pour les examiner.
Joomeleg examina les présents de la taurenne, il y avait un motif particulier dans la couture du bord des renforts de cuir.
-Merci, je suppose que je dois les mettre afin que vos amis puissent me repérer ?
-Bien vu, fit la taurenne en souriant.
-Voici également de quoi couvrir vos menus frais jusqu'à Baie-du-Butin.
-Merci, fallait pas...
-Résumons-nous, vous partez pour Baie-du-Butin, vous essayer de savoir si une organisation gobeline capture les nôtres, en toute logique elle ne devrait pas s'intéresser qu'aux taurens.
-Et donc, si je me fais prendre, je dis que je suis envoyée par Maligna Loursabot ?
-Pas "si" mais "quand", de plus je vous déconsei--
-Il ne vous est pas venu à l'idée que je puisse obtenir vos renseignements sans me faire prendre ?
-Vous avez déjà enquêté chez les gobelins ?
-Si ce point vous gène, je ne vous en veux pas trop de choisir une (ou un) autre candidat...
-Soyons sérieux, la candidate c'est vous ! Écoutez mes conseils, ils pourraient vous sauver la vie.
-C'est aussi un peu vos conseils qui m'envoient là bas...
-Hors donc, quand vous serez capturée, il y aura trois étapes. La première : le méchant gobelin: vous serez gentiment torturée--
-Ces gobelins sont charmants !
-C'est surtout qu'ils auront l'intention de vous vendre ensuite, ils ne doivent pas trop abîmer la marchandise !
-Vous êtes aussi drôle qu'encourageante !
-Après il y aura le gentil goblin, il vous proposera une tasse de thé ou un verre, il vous droguera afin de vous faire parler. C'est le moment critique, si vous parlez vous êtes perdue, il faut dire que vous êtes envoyé par Koubak !
-Koubak ? Le marchand ultime ?
-Celui là même. Il connaît de nombreuse personne, il sera impossible aux gobelins de vérifier si ce que vous dites est vrai, tout autre nom vous condamnerais.
-Laisser-moi deviner, vous n'avez pas eu le temps de prévenir Koubak du rôle que vous lui faites jouer ?
-Il est vrai que nous sommes tous deux très occupé.
-J'imagine, suivre des elfes dans les Terres Fantômes...
-La troisième étape, c'est l'évasion: vous serez enfermée dans un endroit d'où vous pourrez facilement vous évader. Ils vous suivront et vous les mènerez--
-Je n'amènerais rien, ni personne nul part ! Votre mission est vouée à l'échec Malignia, je refuse de me faire tuer pour un plan stupide d'une taurenne en délire !
La taurenne ne releva pas l'insulte, mais continua le combat.
-Je vais aller rassurer Zandine à votre propos, elle doit s'inquiéter.
A la mention du maître des chasseurs de Lune-Argent, l'elfe sourit.
-Non.
-Non ?
-Taurenne, vous savez bien qu'elle n'est pas inquiète, elle ignore sans doute mon existence, la seule raison qui vous pousserait à faire ça, c'est pour clamer votre dette de sang sur moi, mais vous n'allez pas le faire, il y a un défaut dans votre plan.
-Diantre ! Et lequel ?
-Si Zandine me connaît à peine, elle doit sûrement connaître une chasseresse comme vous, elle connaît donc votre nom !
-Mon nom ? Fit la taurenne avec un feint étonnement, mais je vous l'ai dit, je me nomme Malignia Loursabot...
-Envoyée par le marquis de Karah-Bas ? Voyons taurenne, un enfant ne croirait pas cette fable ! Vous ne pouvez faire de moi votre esclave sans me donner votre vrai nom !
-Cette mission délicate est de la première importance ! Je n'ai pas besoin d'une esclave, j'ai besoin de quelqu'un en qui je puisse avoir confiance.
-Vous iriez jusqu'à lui donner votre précieux nom ?
-Précieux ? Il faut croire qu'il l'est puisqu'il peut transformer un plan stupide issu de mon délire en mission que vous allez accomplir.
Le sol semblait se dérober sous les pieds de l'elfe.
-J'ai jamais dis ça!
-Ne pas connaître mon nom vous empêche de faire cette mission, donc si vous le connaissez, plus rien ne s'y opposera ajouta la taurenne avec un sourire.
-Disons...
-Mon nom ? Vous allez l'apprendre, vous le méritez après tout !
La taurenne avait commencé à tourner autour de l'elfe silencieusement.
Joomeleg cherchait désespérément des arguments pour repousser l'échéance.
Quand la taurenne eût fait un tour complet elle s'arrêta devant l'elfe.
Elle déclama d'une voie forte:
Par le cercle du Destin,
Quand la gobline mon nom te dira.
Tu partiras pour Baie-du-Butin.
Mes ennemis me ramènera
Par le cercle du Destin!
Un Geis ! La taurenne lui avait lancé un Geis ? Il fallait gagner du temps.
-Seul les rois et les bardes peuvent lancer des geis taurenne !
-Les bardes ? Il suffira d'un signe... Un matin...
La taurenne rassemblait ses affaires.
-Il n'y a pas de gobline ici, jamais je ne saurais votre nom !
La taurenne était monté sur le kodo, elle se retourna vers l'elfe.
-Je me suis peut-être trompée à votre sujet...
Sur un mot de sa cavalière le kodo parti vers le nord.
-Vous oubliez votre cuir et votre or Malignia ou qui que vous soyez !
-jetez les dans le lac, ça brisera le geis !
-Vous êtes réveillée ?
-Je le suis et je ne sais comment vous remercier de m'avoir sauvé la vie.
-Ce n'est rien, vous avez joué de malchance.
"De la malchance, oui mais quand ?" Pensa l'elfe.
Elle décida de passer à l'attaque tout de suite.
-Heureusement que vous étiez là, quel chemin vous amenait dans ces lieux ?
-Je suivais mon enquêtrice, je voulais m'assurer que rien de fâcheux ne lui arriverait.
-J'ignorais que j'avais accepté votre offre...
-Vous ne l'ignorez plus. Voici une épée pour compenser celle que vous avez perdue et quelques morceaux de cuir pour renforcer votre équipement.
La taurenne avait sorti des pièces de cuir de la sacoche du kodo, l'elfe s'était levée pour les examiner.
Joomeleg examina les présents de la taurenne, il y avait un motif particulier dans la couture du bord des renforts de cuir.
-Merci, je suppose que je dois les mettre afin que vos amis puissent me repérer ?
-Bien vu, fit la taurenne en souriant.
-Voici également de quoi couvrir vos menus frais jusqu'à Baie-du-Butin.
-Merci, fallait pas...
-Résumons-nous, vous partez pour Baie-du-Butin, vous essayer de savoir si une organisation gobeline capture les nôtres, en toute logique elle ne devrait pas s'intéresser qu'aux taurens.
-Et donc, si je me fais prendre, je dis que je suis envoyée par Maligna Loursabot ?
-Pas "si" mais "quand", de plus je vous déconsei--
-Il ne vous est pas venu à l'idée que je puisse obtenir vos renseignements sans me faire prendre ?
-Vous avez déjà enquêté chez les gobelins ?
-Si ce point vous gène, je ne vous en veux pas trop de choisir une (ou un) autre candidat...
-Soyons sérieux, la candidate c'est vous ! Écoutez mes conseils, ils pourraient vous sauver la vie.
-C'est aussi un peu vos conseils qui m'envoient là bas...
-Hors donc, quand vous serez capturée, il y aura trois étapes. La première : le méchant gobelin: vous serez gentiment torturée--
-Ces gobelins sont charmants !
-C'est surtout qu'ils auront l'intention de vous vendre ensuite, ils ne doivent pas trop abîmer la marchandise !
-Vous êtes aussi drôle qu'encourageante !
-Après il y aura le gentil goblin, il vous proposera une tasse de thé ou un verre, il vous droguera afin de vous faire parler. C'est le moment critique, si vous parlez vous êtes perdue, il faut dire que vous êtes envoyé par Koubak !
-Koubak ? Le marchand ultime ?
-Celui là même. Il connaît de nombreuse personne, il sera impossible aux gobelins de vérifier si ce que vous dites est vrai, tout autre nom vous condamnerais.
-Laisser-moi deviner, vous n'avez pas eu le temps de prévenir Koubak du rôle que vous lui faites jouer ?
-Il est vrai que nous sommes tous deux très occupé.
-J'imagine, suivre des elfes dans les Terres Fantômes...
-La troisième étape, c'est l'évasion: vous serez enfermée dans un endroit d'où vous pourrez facilement vous évader. Ils vous suivront et vous les mènerez--
-Je n'amènerais rien, ni personne nul part ! Votre mission est vouée à l'échec Malignia, je refuse de me faire tuer pour un plan stupide d'une taurenne en délire !
La taurenne ne releva pas l'insulte, mais continua le combat.
-Je vais aller rassurer Zandine à votre propos, elle doit s'inquiéter.
A la mention du maître des chasseurs de Lune-Argent, l'elfe sourit.
-Non.
-Non ?
-Taurenne, vous savez bien qu'elle n'est pas inquiète, elle ignore sans doute mon existence, la seule raison qui vous pousserait à faire ça, c'est pour clamer votre dette de sang sur moi, mais vous n'allez pas le faire, il y a un défaut dans votre plan.
-Diantre ! Et lequel ?
-Si Zandine me connaît à peine, elle doit sûrement connaître une chasseresse comme vous, elle connaît donc votre nom !
-Mon nom ? Fit la taurenne avec un feint étonnement, mais je vous l'ai dit, je me nomme Malignia Loursabot...
-Envoyée par le marquis de Karah-Bas ? Voyons taurenne, un enfant ne croirait pas cette fable ! Vous ne pouvez faire de moi votre esclave sans me donner votre vrai nom !
-Cette mission délicate est de la première importance ! Je n'ai pas besoin d'une esclave, j'ai besoin de quelqu'un en qui je puisse avoir confiance.
-Vous iriez jusqu'à lui donner votre précieux nom ?
-Précieux ? Il faut croire qu'il l'est puisqu'il peut transformer un plan stupide issu de mon délire en mission que vous allez accomplir.
Le sol semblait se dérober sous les pieds de l'elfe.
-J'ai jamais dis ça!
-Ne pas connaître mon nom vous empêche de faire cette mission, donc si vous le connaissez, plus rien ne s'y opposera ajouta la taurenne avec un sourire.
-Disons...
-Mon nom ? Vous allez l'apprendre, vous le méritez après tout !
La taurenne avait commencé à tourner autour de l'elfe silencieusement.
Joomeleg cherchait désespérément des arguments pour repousser l'échéance.
Quand la taurenne eût fait un tour complet elle s'arrêta devant l'elfe.
Elle déclama d'une voie forte:
Par le cercle du Destin,
Quand la gobline mon nom te dira.
Tu partiras pour Baie-du-Butin.
Mes ennemis me ramènera
Par le cercle du Destin!
Un Geis ! La taurenne lui avait lancé un Geis ? Il fallait gagner du temps.
-Seul les rois et les bardes peuvent lancer des geis taurenne !
-Les bardes ? Il suffira d'un signe... Un matin...
La taurenne rassemblait ses affaires.
-Il n'y a pas de gobline ici, jamais je ne saurais votre nom !
La taurenne était monté sur le kodo, elle se retourna vers l'elfe.
-Je me suis peut-être trompée à votre sujet...
Sur un mot de sa cavalière le kodo parti vers le nord.
-Vous oubliez votre cuir et votre or Malignia ou qui que vous soyez !
-jetez les dans le lac, ça brisera le geis !
Dernière édition par Filbrehim le Jeu 03 Juil 2008, 08:56, édité 2 fois (Raison : épisode interverti)
Filbrehim
La Croisée
((Je me suis un peu planté dans la publication, j'avais déjà posté cet épisode, mais pas celui qui le précéde ... ))
Le jour se levait sur les tarides, le troll s'apprêtait à manger quand il entendit un kodo. L'animal et sa cavalière se dirigeaient vers lui. Il sourit en reconnaissant la taurenne.
-Dame Da Faril, quel honneur ! Vous avez changé de manteau pour tromper l'ennemi ?
-Mon honorable frère a insisté pour me l'offrir.
-"Insisté" ? Avez-vous trouvé un enquêteur qui "insiste" pour participer à votre mission ?
-J'ai trouvé une candidate presque parfaite, une chasseresse à l'esprit vif et alerte.
-Et qu'est-ce qui justifie le "presque" ?
-Elle se croit plus intelligente que moi sous le fallacieux prétexte qu'elle a cent trente huit ans!
-Une sin'doreï donc, savait-elle au moins à qui elle avait affaire ?
-Elle le sera bien assez tôt. Elle sera à la Croisée dans deux jours, laisse la tranquille le premier soir, puis dans l'après-midi du deuxième jour, envoie là à Cabestan.
Le dirigeable arrivait en vue de Durotar, L'elfe en débarquait au milieu d'une foule d'orc et de réprouvés. Des loueurs de monture se trouvaient au pied de la tour, les voyageurs les plus riches partaient rapidement dans un tournoiement de raptor, loup et autre kodo.
Elle n'avait pas jeté l'or de la taurenne dans le lac, ce pactole lui permettrait de vivre longtemps sans avoir à trop travailler. Elle s'accordait quelques vacances méritées. Il fallait bien sur faire attention à ne pas parler au gobline. Par bonheur, l'équipage du zeppelin ne parlait jamais aux voyageurs.
Joomeleg faisait des efforts désespérés pour ne pas dévisager trop de monde, elle avait cousu les renforts de la taurenne sur ses armures. Elle n'en avait pas l'intention au début, mais l'occasion était trop belle. Quand elle avait voulu jeter les pièces d'or de la taurenne, celles-ci semblaient avoir pris vie, sur les pièces les murs de Durotar et de Hurlevent dansait devant ses yeux. Les passerelles aériennes des Pitons-du-Tonere se balançaient dans le vent. Le même vent semblait souffler des bourrasques de neige sur les statues des nains géants de Forgefer. Avec appréhension elle avait ramassé l'or et était partie pour Fossoyeuse, puis Durotar. La capitale des Orcs lui donnait le vertige, dés le lendemain elle était partie pour la Croisée (évitant soigneusement un goblin sur le trajet).
Le jour de son arrivé elle visita les oasis des alentours. Il y eut des "malentendus" avec des centaures. (C'était donc ça les terribles ennemis des taurens ?).
Alors qu'elle mangeait le lendemain midi, elle n'était pas loin de la table de deux démonistes, les marcheurs éthérés flottaient au milieu de l'auberge (et dans l'indifférence générale).
Il semblait être question de livraison à effectuer à Cabestan, après un débat un peu vif, l'une des démonistes, une sin'doreï accepta de mauvais gré le commandement de l'autre (une orc). L'orc partir sur-le-champ. La sin'doreï interpella Joomeleg en thalassien:
-Bonjour, je suis très pressée, pouvez vous me rendre un service ? Vous serez payée !
-C'est que...
-Portez ce paquet à l'aubergiste de Cabestan, de la part de Caloma, Il vous donnera un peu d'argent. Gardez-le ! Pour ma part, je suis attendu à la fête du Seigneur Saltheril.
-Ce serais dommage en effet de faire attendre le Seigneur Saltheril...
-Ses fêtes sont absolument magiques !! Et les invitations très difficiles à obtenir !
La démoniste avait posé un colis sur la table devant Joomeleg, elle échangea quelques mots avec Joomeleg, puis sortie de l'auberge.
Joomeleg hésitait, elle savait que Cabestan était une ville de gobelin, mais elle ne pouvait pas éternellement les fuir, de plus la taurenne ne pouvait pas avoir dit son nom à toutes les gobelines des royaumes de l'Est et de Kalimdor.
-La peur n’évite pas le danger ! Dit-elle un peu au hasard (et en thalassien).
Une voie en elle lui disait que cette taurenne n’était qu’un mauvais rêve.
Une autre voie répondait que son or était un bon présage.
Elle prit le paquet et la direction de Cabestan.
La démoniste n'était pas partie pour la fête du seigneur Saltheril, elle avait rejoint sa collègue en haut de la plus haute tour de la Croisée, un troll y arriva quelques instant plus tard, il tendit une pièce d'or à chaque démoniste.
L'elfe demanda au troll:
-C'est vrai cette histoire de salle de bain à Cabestan ?
-Oui et Non, Il y a bien une pièce baptisée salle de bain...
Le jour se levait sur les tarides, le troll s'apprêtait à manger quand il entendit un kodo. L'animal et sa cavalière se dirigeaient vers lui. Il sourit en reconnaissant la taurenne.
-Dame Da Faril, quel honneur ! Vous avez changé de manteau pour tromper l'ennemi ?
-Mon honorable frère a insisté pour me l'offrir.
-"Insisté" ? Avez-vous trouvé un enquêteur qui "insiste" pour participer à votre mission ?
-J'ai trouvé une candidate presque parfaite, une chasseresse à l'esprit vif et alerte.
-Et qu'est-ce qui justifie le "presque" ?
-Elle se croit plus intelligente que moi sous le fallacieux prétexte qu'elle a cent trente huit ans!
-Une sin'doreï donc, savait-elle au moins à qui elle avait affaire ?
-Elle le sera bien assez tôt. Elle sera à la Croisée dans deux jours, laisse la tranquille le premier soir, puis dans l'après-midi du deuxième jour, envoie là à Cabestan.
Le dirigeable arrivait en vue de Durotar, L'elfe en débarquait au milieu d'une foule d'orc et de réprouvés. Des loueurs de monture se trouvaient au pied de la tour, les voyageurs les plus riches partaient rapidement dans un tournoiement de raptor, loup et autre kodo.
Elle n'avait pas jeté l'or de la taurenne dans le lac, ce pactole lui permettrait de vivre longtemps sans avoir à trop travailler. Elle s'accordait quelques vacances méritées. Il fallait bien sur faire attention à ne pas parler au gobline. Par bonheur, l'équipage du zeppelin ne parlait jamais aux voyageurs.
Joomeleg faisait des efforts désespérés pour ne pas dévisager trop de monde, elle avait cousu les renforts de la taurenne sur ses armures. Elle n'en avait pas l'intention au début, mais l'occasion était trop belle. Quand elle avait voulu jeter les pièces d'or de la taurenne, celles-ci semblaient avoir pris vie, sur les pièces les murs de Durotar et de Hurlevent dansait devant ses yeux. Les passerelles aériennes des Pitons-du-Tonere se balançaient dans le vent. Le même vent semblait souffler des bourrasques de neige sur les statues des nains géants de Forgefer. Avec appréhension elle avait ramassé l'or et était partie pour Fossoyeuse, puis Durotar. La capitale des Orcs lui donnait le vertige, dés le lendemain elle était partie pour la Croisée (évitant soigneusement un goblin sur le trajet).
Le jour de son arrivé elle visita les oasis des alentours. Il y eut des "malentendus" avec des centaures. (C'était donc ça les terribles ennemis des taurens ?).
Alors qu'elle mangeait le lendemain midi, elle n'était pas loin de la table de deux démonistes, les marcheurs éthérés flottaient au milieu de l'auberge (et dans l'indifférence générale).
Il semblait être question de livraison à effectuer à Cabestan, après un débat un peu vif, l'une des démonistes, une sin'doreï accepta de mauvais gré le commandement de l'autre (une orc). L'orc partir sur-le-champ. La sin'doreï interpella Joomeleg en thalassien:
-Bonjour, je suis très pressée, pouvez vous me rendre un service ? Vous serez payée !
-C'est que...
-Portez ce paquet à l'aubergiste de Cabestan, de la part de Caloma, Il vous donnera un peu d'argent. Gardez-le ! Pour ma part, je suis attendu à la fête du Seigneur Saltheril.
-Ce serais dommage en effet de faire attendre le Seigneur Saltheril...
-Ses fêtes sont absolument magiques !! Et les invitations très difficiles à obtenir !
La démoniste avait posé un colis sur la table devant Joomeleg, elle échangea quelques mots avec Joomeleg, puis sortie de l'auberge.
Joomeleg hésitait, elle savait que Cabestan était une ville de gobelin, mais elle ne pouvait pas éternellement les fuir, de plus la taurenne ne pouvait pas avoir dit son nom à toutes les gobelines des royaumes de l'Est et de Kalimdor.
-La peur n’évite pas le danger ! Dit-elle un peu au hasard (et en thalassien).
Une voie en elle lui disait que cette taurenne n’était qu’un mauvais rêve.
Une autre voie répondait que son or était un bon présage.
Elle prit le paquet et la direction de Cabestan.
La démoniste n'était pas partie pour la fête du seigneur Saltheril, elle avait rejoint sa collègue en haut de la plus haute tour de la Croisée, un troll y arriva quelques instant plus tard, il tendit une pièce d'or à chaque démoniste.
L'elfe demanda au troll:
-C'est vrai cette histoire de salle de bain à Cabestan ?
-Oui et Non, Il y a bien une pièce baptisée salle de bain...
Dernière édition par Filbrehim le Mar 22 Juil 2008, 14:41, édité 1 fois
Filbrehim
La gobeline
Peu avant la tombée de la nuit, l'elfe arriva à Cabestan. Avec un peu d'angoisse elle constata que l'aubergiste était une gobeline.
-Bonsoir, j'ai un colis pour vous de la part de Caloma.
-Je ne connais aucune Caloma!
Joomeleg sentit immédiatement le piège de la taurenne, mais il serait facilement esquivable.
-Ah ? On m'a joué quelque vilain tour, je ne vais pas vous déranger plus longtemps, le temps c'est de l'argent !
La gobline sourit en entendant ce dicton plein de sagesse.
-Plaisir d'avoir pu vous aider!
Elle avait anticipé quelque tour de la part de la taurenne, mais une tentative aussi faible la laissait sur sa faim.
Malignia, c'est tous ce que tu as à me proposer ? Pensa-t-elle.
Au moment où elle allait sortir, elle entendit le bruit d'un tambour qui battait au loin.
-Quel est ce signal ? Demanda l'elfe à un orc attablé.
-L'ennemi attaque la Croisée! Noob !
L'elfe préférait passer la nuit ici, elle revint vers la gobeline.
-Je me suis laisser dire qu'il y a ici une salle de bain ?
-Certainement ! Certainement ! Nous avons l'honneur d'être la seule auberge des Tarides avec une salle de bain. Voulez-vous que je vous en prépare un ?
-Volontiers !
Elle suivit la gobeline dans une pièce fort salle et poussiéreuse, dés que la porte fut ouverte quelques chauve-souris s'enfuirent en voletant, tandis que les rats partaient en courant. Quelque cafards effrayés par la soudaine lumière se glissèrent dans les coins d'ombre. Il y avait là quatre grands baquets, dont deux avec des douves disjointes. La couche de poussière fort respectueuse aurait permis de pister n'importe qui.
Bien que chasseresse, l'elfe fut effrayée par ce déploiement de vie.
-Mais ce lieu est infect ! Même les écuries du titan Oh-zias étaient plus propres ! En vérité on doit ressortir d'ici plus salle qu'on y est entré !
L'elfe sut immédiatement qu'elle avait parlé trop vite.
La gobline s'était figée en entendant ces propos forts peu amène sur la propreté de son auberge, l'affront devait être lavé immédiatement.
-Apprenez elfe que la noble taurenne Filbrehim utilise cette salle de bain, et ne c'est jamais plain de sa propreté. Elle est fort polie et fort aimable, Elle !
Filbrehim ! Elle avait vaguement entendu parler de Filbrehim, on racontait qu'elle avait défié un titan pour lui prendre sa peau ! Ensuite une organisation lui avait dérobé et elle était devenue folle. Ainsi donc c'est cette Filbrehim l'avait piégée !
-Je m'en voudrais de souiller le bain de cette noble taurenne.
-En vérité je me demande s'il elle n'est pas un peu gobeline, ses raisonnements sont parfois subtils, méfiez-vous d'elle si un jour vous la croisez.
-Je saurais me souvenir de ce conseil. Pourriez-vous m'en dire plus à propos de cette taurenne ?
La gobline lui jeta un regard glacial.
-C'est ici bonne maison, point ne clabaudons à propos des aimables clientes aux clientes non aimables !
Peu habitué au jargon des gobelins Joomeleg pensait que cette réponse voulait dire qu'elle n'obtiendrait rien de la gobline.
-Je vois dit-elle.
Elle sortit de la salle de bain, puis de l'auberge.
Contemplant la baie de Cabestan, et ne parlant à personne en particulier
-D'accord Filbrehim, j'accepte ton défi !
-Bonsoir, j'ai un colis pour vous de la part de Caloma.
-Je ne connais aucune Caloma!
Joomeleg sentit immédiatement le piège de la taurenne, mais il serait facilement esquivable.
-Ah ? On m'a joué quelque vilain tour, je ne vais pas vous déranger plus longtemps, le temps c'est de l'argent !
La gobline sourit en entendant ce dicton plein de sagesse.
-Plaisir d'avoir pu vous aider!
Elle avait anticipé quelque tour de la part de la taurenne, mais une tentative aussi faible la laissait sur sa faim.
Malignia, c'est tous ce que tu as à me proposer ? Pensa-t-elle.
Au moment où elle allait sortir, elle entendit le bruit d'un tambour qui battait au loin.
-Quel est ce signal ? Demanda l'elfe à un orc attablé.
-L'ennemi attaque la Croisée! Noob !
L'elfe préférait passer la nuit ici, elle revint vers la gobeline.
-Je me suis laisser dire qu'il y a ici une salle de bain ?
-Certainement ! Certainement ! Nous avons l'honneur d'être la seule auberge des Tarides avec une salle de bain. Voulez-vous que je vous en prépare un ?
-Volontiers !
Elle suivit la gobeline dans une pièce fort salle et poussiéreuse, dés que la porte fut ouverte quelques chauve-souris s'enfuirent en voletant, tandis que les rats partaient en courant. Quelque cafards effrayés par la soudaine lumière se glissèrent dans les coins d'ombre. Il y avait là quatre grands baquets, dont deux avec des douves disjointes. La couche de poussière fort respectueuse aurait permis de pister n'importe qui.
Bien que chasseresse, l'elfe fut effrayée par ce déploiement de vie.
-Mais ce lieu est infect ! Même les écuries du titan Oh-zias étaient plus propres ! En vérité on doit ressortir d'ici plus salle qu'on y est entré !
L'elfe sut immédiatement qu'elle avait parlé trop vite.
La gobline s'était figée en entendant ces propos forts peu amène sur la propreté de son auberge, l'affront devait être lavé immédiatement.
-Apprenez elfe que la noble taurenne Filbrehim utilise cette salle de bain, et ne c'est jamais plain de sa propreté. Elle est fort polie et fort aimable, Elle !
Filbrehim ! Elle avait vaguement entendu parler de Filbrehim, on racontait qu'elle avait défié un titan pour lui prendre sa peau ! Ensuite une organisation lui avait dérobé et elle était devenue folle. Ainsi donc c'est cette Filbrehim l'avait piégée !
-Je m'en voudrais de souiller le bain de cette noble taurenne.
-En vérité je me demande s'il elle n'est pas un peu gobeline, ses raisonnements sont parfois subtils, méfiez-vous d'elle si un jour vous la croisez.
-Je saurais me souvenir de ce conseil. Pourriez-vous m'en dire plus à propos de cette taurenne ?
La gobline lui jeta un regard glacial.
-C'est ici bonne maison, point ne clabaudons à propos des aimables clientes aux clientes non aimables !
Peu habitué au jargon des gobelins Joomeleg pensait que cette réponse voulait dire qu'elle n'obtiendrait rien de la gobline.
-Je vois dit-elle.
Elle sortit de la salle de bain, puis de l'auberge.
Contemplant la baie de Cabestan, et ne parlant à personne en particulier
-D'accord Filbrehim, j'accepte ton défi !
Filbrehim
La question
La nuit était tombée sur la grande statue du gobelin.
Une forme jailli des eaux et se matérialisa en tauren. Le tauren se glissa immédiatement dans l'ombre.
Quelques instants plus tard, le même manège recommença. La taurenne s'avança sur la plage.
-Mulgoure ?
-Je vous écoute Milles pointes.
-Il y a une elfe qui pose des questions, beaucoup de questions, sur tout et n'importe quoi, même sur terre-mère aussi.
Le tauren sortie de ses poches un petit morceau de cuir.
-Et elle a des renforts d'armures qui ressemble à ceci, avec ce motif à l'extérieur ?
Razkan examina le morceau de cuir.
-Précisément. J'en conclue qu'une certaine taurenne est au courant ?
-C'est Filbrehim la certaine taurenne ?
Les membres de la famille de Filbrehim évitaient de prononcer son nom, toute sorte de choses désagréables arrivait quand il l'était. Le fait que Bilador le prononce si librement ne pouvait indiquer qu'une chose.
-Elle est au courant donc ?
-Oui.
-C'est un plan de Filbrehim ?
-Oui.
-Terre-mère nous protège !
-Assez!
La douleur s'arrêta un peu.
Depuis combien de temps était-elle torturée ? Elle ne savait le dire, heure, jour ou semaine ?
-Maitre Larzivikk, ces méthodes sont indignes de nobles gobelins !
-Naturellement Maitre Tomazikk !
Comment en était-elle arrivée là ? N'avait-elle rien vu venir ? Ou avait-elle choisi de ne rien voir venir ?
Les nuits dans les tripots, l'argent facile au poker. Comment pouvait-elle être douée à un jeu qu'elle connaissait à peine ? Personne ne lui avait jamais dis qu'elle posait trop de question, était-elle si habile ? Sept nuits de poker et de discussion, levée dés la tombée de la nuit, et couché vers 11h tous les jours, elle avait fréquenté toutes les tables de Baie-du-Butin. Il y a deux jours elle avait enfin trouvé un indice: un partenaire de jeu était venu avec un esclave gnome. Elle n'avait rien dit. Au cours de la partie l'esclave fut mis en jeu pour deux cent pièces d'or. Malheureusement elle perdit. Il y avait d'autre esclave à trouver semblait-il, des humains, des elfes, des taurens. Des taurens !! En acheter un et l'amener aux Pitons !! Arriver devant Cairn et dire "j'ai libéré un de vos enfants" et sous-entendre qu'elle avait réussi là où Filbrehim n'avait pas osé poser ses sabots !
-Je suis désolé de ces manières un peu... frustes, vous devez avoir une piètre opinion de nous ? S'enquit le nouveau gobelin d'un ton suave.
Celui-là était aimable, presque gentil. Le gentil gobelin, ça lui rappelait quelque chose. Le méchant gobelin, le gentil gobelin... Les terres fantômes, dans un autre âge, une taurenne. Quelle était son nom ? Malignia ou Filbrehim ?
"mes conseils pourraient vous sauver la vie" avait dit la taurenne, mais quels conseils ?
Libérée de ses chaines, elle fut conduite dans un salon où le gobelin apporta du thé.
-Mon ami est parfois impulsif, croyez-bien que j'en suis désolé.
-Ce n'est rien dit l'elfe. Elle souffrait de multiples contusions, brûlures et éraflures, la pointe d'une de ses oreilles était cassée.
-Vous avez été courageuse avec vos employeurs, héroïque même !
Elle ne pouvait faire autrement que boire le thé, le poison n'était pas trop fort, elle espérait que sa résistance ne serait pas trop affectée.
-Vous n'êtes pas obligé de me dire qui c'est...
La tentation de balancer les Terre-Mère était très grande, les paroles de la taurenne lui revinrent en tête : "Ce sera le moment le plus critique, un seul nom vous sauvera".
Elle ne savait plus lequel. Filbrehim lui avait-elle dit au moins ? Sans doute pas. La solution la plus simple était maintenant de dénoncer la taurenne même si elle devait ensuite être vendue. Vendre... Marchant... un nom de commerçant lui revint à l'esprit.
-Koubak ! C'est Koubak qui me paye ! Il a dit qu'il représentait des intérêts, des gens qui veulent être discrets, je devais juste trouver la source et...
-Notre ami Koubak ?
Tomazikk semblait pensif, l'elfe avait résisté tant et plus, était-ce Koubak ou mentait-elle encore ?
-Notre ami Koubak, repris le gobelin, que ne l'avez-vous dit plutôt !! Nous l’allons contacter et lui demander.
-Mais faites ! Répondit l'elfe.
-En attendant, vous êtes notre invitée.
L'elfe fut conduite dans une sous-pente sous les toits, la pluie tropicale dansait sur les tuiles, une vague fenêtre donnait quelque lumière.
La serrure fut fermée à grand bruit et force cadenas furent mis sur la porte.
Les effets de la drogue se dissipaient.
L'esprit de Joomeleg était dans une grande agitation, Filbrehim la narguait une fois de plus, Le méchant gobelin, le gentil gobelin et l'évasion !! Elle regarda la fenêtre, l'évasion ne serait qu'une formalité, mais où devrait-elle livrer les gobelins ? La taurenne ne serait pas en ville, pas sur le bateau. L'elfe ne pouvait prendre une monture volante, il ne restait donc que la jungle.
Filbrehim serait certainement là, un de ses sbires était à la croisée, elle avait entendu dire que Bilador, le propre frère de Filbrehim était à Baie-du-Butin récemment. La taurenne la suivait depuis des semaines, elle ne lâcherait pas, mais elle devait la trouver à travers la vaste jungle de Strangleronce.
Elle ouvrit la petite lucarne qui donnait sur les toits, se hissa au travers, la pluie s'arrêtait, quelques gouttes lui caresseraient le visage.
-J'ai confiance en toi, ne me trahis pas !!
Certaine que les gobelins la suivrait, elle s'élançât sur les toits glissants.
Une forme jailli des eaux et se matérialisa en tauren. Le tauren se glissa immédiatement dans l'ombre.
Quelques instants plus tard, le même manège recommença. La taurenne s'avança sur la plage.
-Mulgoure ?
-Je vous écoute Milles pointes.
-Il y a une elfe qui pose des questions, beaucoup de questions, sur tout et n'importe quoi, même sur terre-mère aussi.
Le tauren sortie de ses poches un petit morceau de cuir.
-Et elle a des renforts d'armures qui ressemble à ceci, avec ce motif à l'extérieur ?
Razkan examina le morceau de cuir.
-Précisément. J'en conclue qu'une certaine taurenne est au courant ?
-C'est Filbrehim la certaine taurenne ?
Les membres de la famille de Filbrehim évitaient de prononcer son nom, toute sorte de choses désagréables arrivait quand il l'était. Le fait que Bilador le prononce si librement ne pouvait indiquer qu'une chose.
-Elle est au courant donc ?
-Oui.
-C'est un plan de Filbrehim ?
-Oui.
-Terre-mère nous protège !
-Assez!
La douleur s'arrêta un peu.
Depuis combien de temps était-elle torturée ? Elle ne savait le dire, heure, jour ou semaine ?
-Maitre Larzivikk, ces méthodes sont indignes de nobles gobelins !
-Naturellement Maitre Tomazikk !
Comment en était-elle arrivée là ? N'avait-elle rien vu venir ? Ou avait-elle choisi de ne rien voir venir ?
Les nuits dans les tripots, l'argent facile au poker. Comment pouvait-elle être douée à un jeu qu'elle connaissait à peine ? Personne ne lui avait jamais dis qu'elle posait trop de question, était-elle si habile ? Sept nuits de poker et de discussion, levée dés la tombée de la nuit, et couché vers 11h tous les jours, elle avait fréquenté toutes les tables de Baie-du-Butin. Il y a deux jours elle avait enfin trouvé un indice: un partenaire de jeu était venu avec un esclave gnome. Elle n'avait rien dit. Au cours de la partie l'esclave fut mis en jeu pour deux cent pièces d'or. Malheureusement elle perdit. Il y avait d'autre esclave à trouver semblait-il, des humains, des elfes, des taurens. Des taurens !! En acheter un et l'amener aux Pitons !! Arriver devant Cairn et dire "j'ai libéré un de vos enfants" et sous-entendre qu'elle avait réussi là où Filbrehim n'avait pas osé poser ses sabots !
-Je suis désolé de ces manières un peu... frustes, vous devez avoir une piètre opinion de nous ? S'enquit le nouveau gobelin d'un ton suave.
Celui-là était aimable, presque gentil. Le gentil gobelin, ça lui rappelait quelque chose. Le méchant gobelin, le gentil gobelin... Les terres fantômes, dans un autre âge, une taurenne. Quelle était son nom ? Malignia ou Filbrehim ?
"mes conseils pourraient vous sauver la vie" avait dit la taurenne, mais quels conseils ?
Libérée de ses chaines, elle fut conduite dans un salon où le gobelin apporta du thé.
-Mon ami est parfois impulsif, croyez-bien que j'en suis désolé.
-Ce n'est rien dit l'elfe. Elle souffrait de multiples contusions, brûlures et éraflures, la pointe d'une de ses oreilles était cassée.
-Vous avez été courageuse avec vos employeurs, héroïque même !
Elle ne pouvait faire autrement que boire le thé, le poison n'était pas trop fort, elle espérait que sa résistance ne serait pas trop affectée.
-Vous n'êtes pas obligé de me dire qui c'est...
La tentation de balancer les Terre-Mère était très grande, les paroles de la taurenne lui revinrent en tête : "Ce sera le moment le plus critique, un seul nom vous sauvera".
Elle ne savait plus lequel. Filbrehim lui avait-elle dit au moins ? Sans doute pas. La solution la plus simple était maintenant de dénoncer la taurenne même si elle devait ensuite être vendue. Vendre... Marchant... un nom de commerçant lui revint à l'esprit.
-Koubak ! C'est Koubak qui me paye ! Il a dit qu'il représentait des intérêts, des gens qui veulent être discrets, je devais juste trouver la source et...
-Notre ami Koubak ?
Tomazikk semblait pensif, l'elfe avait résisté tant et plus, était-ce Koubak ou mentait-elle encore ?
-Notre ami Koubak, repris le gobelin, que ne l'avez-vous dit plutôt !! Nous l’allons contacter et lui demander.
-Mais faites ! Répondit l'elfe.
-En attendant, vous êtes notre invitée.
L'elfe fut conduite dans une sous-pente sous les toits, la pluie tropicale dansait sur les tuiles, une vague fenêtre donnait quelque lumière.
La serrure fut fermée à grand bruit et force cadenas furent mis sur la porte.
Les effets de la drogue se dissipaient.
L'esprit de Joomeleg était dans une grande agitation, Filbrehim la narguait une fois de plus, Le méchant gobelin, le gentil gobelin et l'évasion !! Elle regarda la fenêtre, l'évasion ne serait qu'une formalité, mais où devrait-elle livrer les gobelins ? La taurenne ne serait pas en ville, pas sur le bateau. L'elfe ne pouvait prendre une monture volante, il ne restait donc que la jungle.
Filbrehim serait certainement là, un de ses sbires était à la croisée, elle avait entendu dire que Bilador, le propre frère de Filbrehim était à Baie-du-Butin récemment. La taurenne la suivait depuis des semaines, elle ne lâcherait pas, mais elle devait la trouver à travers la vaste jungle de Strangleronce.
Elle ouvrit la petite lucarne qui donnait sur les toits, se hissa au travers, la pluie s'arrêtait, quelques gouttes lui caresseraient le visage.
-J'ai confiance en toi, ne me trahis pas !!
Certaine que les gobelins la suivrait, elle s'élançât sur les toits glissants.
Dernière édition par Filbrehim le Mar 22 Juil 2008, 14:41, édité 1 fois
Filbrehim
La fuite
Silencieusement la taurenne commençait à s'équiper, la nuit était encore noire, mais les autres membres du clan s'équipèrent aussi. Les ercenaires qui n'étaient pas de garde regardèrent sans faire de bruit. Tous devaient être en place une heure avant l'aube. Filbrehim n'avait pas communiqué le schéma d'ensemble de son plan et personne ne lui avait demandé. Tous juste savait ils qu'ils devaient protéger une elfe de sang dont même le nom était inconnu.
Quand la taurenne fut prête elle se dirigeât vers le lieu de l'embuscade, les postes avaient déjà été distribués, chacun connaissait son rôle.
Seule sur le chemin la taurenne regardait vers le sud en direction de Baie-du-Butin, elle sortit d'un sac un objet. Le sac avait été fait sur mesure, bien que l'objet fut insignifiant en soi, mais il devait constituer quelque sorte de message. Elle posa l'objet sur le sol avec les moults précautions. Puis, sondant une dernière fois la jungle
-J'ai confiance en toi, ne me déçois pas.
Namelian s'était approché, il connaissait Filbrehim de longue date.
"Dans l'heure noire qui fait même peur aux étoiles,
Quand les stratèges brillants tissent leurs toiles,
les esprits les plus affutés j'ai attaqué,
sans que m'importe de gagner"
-Ai-je l'air de douter ? Répondit la taurenne sans se retourner.
-Tu veux la vraie réponse ou la réponse diplomatique ?
Après un temps, la taurenne répondit:
-Aucun plan de guerre si bien conçu soit-il ne résiste plus de cinq minutes au contact de l'ennemi.
Le jour se levait quand Joomeleg franchit la porte nord de Baie-du-Butin, les gardes furent un peu surpris de voir une elfe dans son état s'élancer vers la jungle, mais ils ne dirent rien, leur jobs était d'empêcher les fâcheux de causer des troubles. L'elfe suivi le sentier qui montait vers le nord, elle savait qu'il fallait éviter les brutes de la voile sanglante de part et d'autre du chemin. Naturellement, les gobelins l'avait suivit, sans doute s'attendaient-ils à ce qu'elle retrouve un contact dans quelques tavernes, mais maintenant ils devait la suivre, elle en connaissait trop. Elle était étonnée d'être encore en vie, elle soupçonnait Larvizikk de vouloir la tuer et Tomazikk de vouloir la vendre comme esclave après un test de la marchandise.
Une autre forme de test se présentât devant l'elfe, c'était une forme humanoïde, puissante, ses bras touchait le sol, sa fourrure blanche étincelait dans le soleil levant : un marteleur !! Quand bien même eût-elle été reposée, armée et en position d'embuscade, le marteleur de Strangleronce aurait été un adversaire redoutable. Mais là, blessée et fatiguée elle n'avait aucune chance, pour comble de malheur le trio de ses poursuivants s'était rapproché et discutait visiblement de la conduite à tenir. La première frappe du marteleur lui démonta l'épaule, puis une sorte de fleur rouge était apparue sur l'épaule du singe. Celui-ci abandonna sa proie pour se précipiter sur les gobelins.
Tenant son épaule avec l'autre main, l'elfe se précipitât le long du chemin vers le nord. Les gobelins survivraient-ils ? Peut lui importait. Après uelques temps elle ralentit sa course, les clameurs de la bataille s'étaient tu, les gobelins allaient reprendre leur poursuite.
L'elfe s'arrêta brusquement, un raptor venait d'arriver un peu plus loin sur le chemin, il se dirigeait vers l'elfe. La chance ne lui sourirait pas deux fois, Filbrehim n'était pas là, ou elle ne l'avait pas trouvée, ce qui revenait au même. L'espoir abandonnait l'elfe, elle s'était retournée pour voir les gobelins, puis le raptor. Elle remarqua alors un objet au sol qui brillait dans le lumière du matin. L'objet n'était qu'a quelques pas, elle s'en approcha.
Là où les amis de Filbrehim avaient vu un tronçon d'épée, elle reconnu le tronçon de son épée cassé il y a une éternité à milles lieux au nord lors d'un matin funèbre comme celui-ci quand les trolls de Zeb'Sora avaient failli la tuer. Une seule personne connaissait cet incident et pouvait avoir récupéré ce morceau d'épée pour l'amener ici.
Machinalement, elle chercha l'empreinte des sabots de la taurenne au sol, il n'y avait pas d'empreintes, mais la signature de Filbrehim était visible.
L'elfe ramassa l'épée.
Quand la taurenne fut prête elle se dirigeât vers le lieu de l'embuscade, les postes avaient déjà été distribués, chacun connaissait son rôle.
Seule sur le chemin la taurenne regardait vers le sud en direction de Baie-du-Butin, elle sortit d'un sac un objet. Le sac avait été fait sur mesure, bien que l'objet fut insignifiant en soi, mais il devait constituer quelque sorte de message. Elle posa l'objet sur le sol avec les moults précautions. Puis, sondant une dernière fois la jungle
-J'ai confiance en toi, ne me déçois pas.
Namelian s'était approché, il connaissait Filbrehim de longue date.
"Dans l'heure noire qui fait même peur aux étoiles,
Quand les stratèges brillants tissent leurs toiles,
les esprits les plus affutés j'ai attaqué,
sans que m'importe de gagner"
-Ai-je l'air de douter ? Répondit la taurenne sans se retourner.
-Tu veux la vraie réponse ou la réponse diplomatique ?
Après un temps, la taurenne répondit:
-Aucun plan de guerre si bien conçu soit-il ne résiste plus de cinq minutes au contact de l'ennemi.
Le jour se levait quand Joomeleg franchit la porte nord de Baie-du-Butin, les gardes furent un peu surpris de voir une elfe dans son état s'élancer vers la jungle, mais ils ne dirent rien, leur jobs était d'empêcher les fâcheux de causer des troubles. L'elfe suivi le sentier qui montait vers le nord, elle savait qu'il fallait éviter les brutes de la voile sanglante de part et d'autre du chemin. Naturellement, les gobelins l'avait suivit, sans doute s'attendaient-ils à ce qu'elle retrouve un contact dans quelques tavernes, mais maintenant ils devait la suivre, elle en connaissait trop. Elle était étonnée d'être encore en vie, elle soupçonnait Larvizikk de vouloir la tuer et Tomazikk de vouloir la vendre comme esclave après un test de la marchandise.
Une autre forme de test se présentât devant l'elfe, c'était une forme humanoïde, puissante, ses bras touchait le sol, sa fourrure blanche étincelait dans le soleil levant : un marteleur !! Quand bien même eût-elle été reposée, armée et en position d'embuscade, le marteleur de Strangleronce aurait été un adversaire redoutable. Mais là, blessée et fatiguée elle n'avait aucune chance, pour comble de malheur le trio de ses poursuivants s'était rapproché et discutait visiblement de la conduite à tenir. La première frappe du marteleur lui démonta l'épaule, puis une sorte de fleur rouge était apparue sur l'épaule du singe. Celui-ci abandonna sa proie pour se précipiter sur les gobelins.
Tenant son épaule avec l'autre main, l'elfe se précipitât le long du chemin vers le nord. Les gobelins survivraient-ils ? Peut lui importait. Après uelques temps elle ralentit sa course, les clameurs de la bataille s'étaient tu, les gobelins allaient reprendre leur poursuite.
L'elfe s'arrêta brusquement, un raptor venait d'arriver un peu plus loin sur le chemin, il se dirigeait vers l'elfe. La chance ne lui sourirait pas deux fois, Filbrehim n'était pas là, ou elle ne l'avait pas trouvée, ce qui revenait au même. L'espoir abandonnait l'elfe, elle s'était retournée pour voir les gobelins, puis le raptor. Elle remarqua alors un objet au sol qui brillait dans le lumière du matin. L'objet n'était qu'a quelques pas, elle s'en approcha.
Là où les amis de Filbrehim avaient vu un tronçon d'épée, elle reconnu le tronçon de son épée cassé il y a une éternité à milles lieux au nord lors d'un matin funèbre comme celui-ci quand les trolls de Zeb'Sora avaient failli la tuer. Une seule personne connaissait cet incident et pouvait avoir récupéré ce morceau d'épée pour l'amener ici.
Machinalement, elle chercha l'empreinte des sabots de la taurenne au sol, il n'y avait pas d'empreintes, mais la signature de Filbrehim était visible.
L'elfe ramassa l'épée.
Filbrehim
Le cercle du Destin
Ses craintes s'évanouirent, elle n'était plus une petite elfe blessée et traquée, elle était maintenant la porte-parole de Filbrehim. Elle regardât une dernière fois les marques au sol.
-Ton arrogance est sans limite, j'essaierais d'en être digne !! Dit-elle (la taurenne ne pourrait pas répondre).
Elle remarqua un détail qui lui avait échappé sur le raptor, puis se retourna pour faire face aux gobelins. Elle leur fit face en reculant vers le raptor.
-Nous sommes las de vous escorter dans cette jungle, ne pourrions-nous discuter ? Demanda maître Tomazikk.
Le gobelin poursuivi:
-Ce raptor n'est pas apprivoisé.
-Véritamement ? Vous voulez dire qu'il n'a pas les plumes réglementaires qui permettent aux gobelins de voir les animaux apprivoisés ?
-Voyons mon amie, il y a de nombreux raptors dans icelieu, un accident est si vite arrivé, soyez raisonnable !
L'elfe avait continué à reculer, dos au raptor.
-Il ne vous a pas échappé que ce raptor a la peau claire et que ceux de Strangleronce ont la peau sombre pour mieux se dissimuler dans la
foret. Celui-la vient des Tarides, il n'a pas pu traverser la grande mer à la nage !
Les gobelins s'étaient approchés.
-Oui, bon, le faune locale ne m'intéresse pas, parlons plutôt affaire...
-Il ne vous a pas échappé non plus...
L'un des gobelins perdait son calme.
-Maître Tomazikk, la drôlesse nous amuse en parole alors que ses complices nous préparent une embuscade ! Rentrons pendant qu'il est temps, nous aurions du la tuer avant !
-Maître Larvizikk, la situation est sous contrôle !
Les gobelins s'étaient approchés de l'endroit où l'elfe avait trouvé l'épée.
- ... que les pierres autour de vous forme une sorte de cercle.
-Tu vas invoquer un démon du fléau ? Demanda maître Larvizikk.
-C'est celui (ou celle) qui trace le cercle qui invoque, et il faut croire qu'elle a réussi !
-Qui !! Qui a tracé ce cercle ? Qui t'emploie ville Succube !! Demanda le méchant gobelin.
-Calmez-vous mon ami, repris le gentil gobelin sur un ton détaché.
-Voyons elfette, l'heure n'est plus à la plaisanterie, parlons sérieusement, Il nous faut information sérieuse et vérifiable ! Par qui a ce cercle tracé a été ?
L'elfe sourit, elle n'avait pas complètement compris la dernière phrase, mais cela n'avait plus d'importance.
-Filbrehim Da Faril, Corne grise des Terre-Mère, fille des Shu-Alo, j'ai réussi, tes ennemis sont dans le Cercle du Destin !!
Beaucoup de chose se passèrent rapidement. Chaque gobelin avait sa propre stratégie pour faire face à la situation.
Le premier un peu timide, pris ses jambes à son coup en direction de Baie-du-Butin, il croisa quelques mètres plus loin la charge de Blackpelt Tresses-Noires. Le choc ne fut pas à l'avantage du gobelin. Des instructions avaient été données, alors que le gobelin était encore
étourdi, Blackpelt saisi chacune des mains du gobelin et les éloigna, ce qui eut pour effet de soulever le gobelin du sol et de l'immobiliser
complètement.
Les deux autres gobelins n'avaient pas bougé.
-Filbrehim !! Quelle ironie pensait Larvizikk.
-C'est cette fameuse taurenne qui se pique de parler notre noble langue et de connaître nos si subtiles coutumes ? Demanda l'autre gobelin.
-Celle la même, c'est étrange, elle ne nous avait jamais attaqué jusqu'à présent.
-Ne vous inquiétez pas mon ami, elle ne peut pas surpasser mon art de la négociation !
Larvizikk s'était tourné vers le troisième gobelin, immobilisé par Blackpelt.
-Je n'en doute pas...
Il saisit un objet dissimulé sur sa manche, le sorti promptement et l'enfonça dans le dos de Maître Tomazikk, ce dernier poussa un cri en tombant à terre.
- ... Imbécile !
-NON !!
Le coup de fusil parti, la balle était tirée pour assommer, ce qu'elle fit. Filbrehim jaillit de la jungle, puis se penchant sur les gobelins mort et assommé. Un amas de cristaux vert et bleu se trouvait là où l'arme de Larvizikk avait frappé.
-Il sera moins utile maintenant...
Blackpelt qui s'était approchée.
-... mais utile quand même.
-C'est quoi cette arme ? Demanda la guerrière.
-Hum ? Un [trocart à cristallisation], une fine lame creuse, deux ampoules dans le manche, quand la lame rencontre une résistance, les ampoules se brisent, le contenu coule le long de deux tuyaux dans la lame et se cristallise là où il se rencontre. La douleur est apportée par l'expansion du cristal en formation.
-Apportons-les à la clairière, ne les fouillez pas, ils ont sans doute d'autres surprises poursuivi Filbrehim.
-Tu ne nous présente pas ton amie ? Demanda Blackpelt.
-Plus tard, il faut battre le gobelin tant qu'il est vivant !!
Le prisonnier de Blackpelt ouvrit de grands yeux.
-C'est une expression mon ami lui dit Filbrehim sur un ton qui se voulait rassurant.
La taurenne saisit le gobelin mort, la troupe rejoignit son campement en dispersant les pierres qui avaient été arrangé en cercle.
Il n'y avait plus de trace de l'embuscade sur le chemin.
-Ton arrogance est sans limite, j'essaierais d'en être digne !! Dit-elle (la taurenne ne pourrait pas répondre).
Elle remarqua un détail qui lui avait échappé sur le raptor, puis se retourna pour faire face aux gobelins. Elle leur fit face en reculant vers le raptor.
-Nous sommes las de vous escorter dans cette jungle, ne pourrions-nous discuter ? Demanda maître Tomazikk.
Le gobelin poursuivi:
-Ce raptor n'est pas apprivoisé.
-Véritamement ? Vous voulez dire qu'il n'a pas les plumes réglementaires qui permettent aux gobelins de voir les animaux apprivoisés ?
-Voyons mon amie, il y a de nombreux raptors dans icelieu, un accident est si vite arrivé, soyez raisonnable !
L'elfe avait continué à reculer, dos au raptor.
-Il ne vous a pas échappé que ce raptor a la peau claire et que ceux de Strangleronce ont la peau sombre pour mieux se dissimuler dans la
foret. Celui-la vient des Tarides, il n'a pas pu traverser la grande mer à la nage !
Les gobelins s'étaient approchés.
-Oui, bon, le faune locale ne m'intéresse pas, parlons plutôt affaire...
-Il ne vous a pas échappé non plus...
L'un des gobelins perdait son calme.
-Maître Tomazikk, la drôlesse nous amuse en parole alors que ses complices nous préparent une embuscade ! Rentrons pendant qu'il est temps, nous aurions du la tuer avant !
-Maître Larvizikk, la situation est sous contrôle !
Les gobelins s'étaient approchés de l'endroit où l'elfe avait trouvé l'épée.
- ... que les pierres autour de vous forme une sorte de cercle.
-Tu vas invoquer un démon du fléau ? Demanda maître Larvizikk.
-C'est celui (ou celle) qui trace le cercle qui invoque, et il faut croire qu'elle a réussi !
-Qui !! Qui a tracé ce cercle ? Qui t'emploie ville Succube !! Demanda le méchant gobelin.
-Calmez-vous mon ami, repris le gentil gobelin sur un ton détaché.
-Voyons elfette, l'heure n'est plus à la plaisanterie, parlons sérieusement, Il nous faut information sérieuse et vérifiable ! Par qui a ce cercle tracé a été ?
L'elfe sourit, elle n'avait pas complètement compris la dernière phrase, mais cela n'avait plus d'importance.
-Filbrehim Da Faril, Corne grise des Terre-Mère, fille des Shu-Alo, j'ai réussi, tes ennemis sont dans le Cercle du Destin !!
Beaucoup de chose se passèrent rapidement. Chaque gobelin avait sa propre stratégie pour faire face à la situation.
Le premier un peu timide, pris ses jambes à son coup en direction de Baie-du-Butin, il croisa quelques mètres plus loin la charge de Blackpelt Tresses-Noires. Le choc ne fut pas à l'avantage du gobelin. Des instructions avaient été données, alors que le gobelin était encore
étourdi, Blackpelt saisi chacune des mains du gobelin et les éloigna, ce qui eut pour effet de soulever le gobelin du sol et de l'immobiliser
complètement.
Les deux autres gobelins n'avaient pas bougé.
-Filbrehim !! Quelle ironie pensait Larvizikk.
-C'est cette fameuse taurenne qui se pique de parler notre noble langue et de connaître nos si subtiles coutumes ? Demanda l'autre gobelin.
-Celle la même, c'est étrange, elle ne nous avait jamais attaqué jusqu'à présent.
-Ne vous inquiétez pas mon ami, elle ne peut pas surpasser mon art de la négociation !
Larvizikk s'était tourné vers le troisième gobelin, immobilisé par Blackpelt.
-Je n'en doute pas...
Il saisit un objet dissimulé sur sa manche, le sorti promptement et l'enfonça dans le dos de Maître Tomazikk, ce dernier poussa un cri en tombant à terre.
- ... Imbécile !
-NON !!
Le coup de fusil parti, la balle était tirée pour assommer, ce qu'elle fit. Filbrehim jaillit de la jungle, puis se penchant sur les gobelins mort et assommé. Un amas de cristaux vert et bleu se trouvait là où l'arme de Larvizikk avait frappé.
-Il sera moins utile maintenant...
Blackpelt qui s'était approchée.
-... mais utile quand même.
-C'est quoi cette arme ? Demanda la guerrière.
-Hum ? Un [trocart à cristallisation], une fine lame creuse, deux ampoules dans le manche, quand la lame rencontre une résistance, les ampoules se brisent, le contenu coule le long de deux tuyaux dans la lame et se cristallise là où il se rencontre. La douleur est apportée par l'expansion du cristal en formation.
-Apportons-les à la clairière, ne les fouillez pas, ils ont sans doute d'autres surprises poursuivi Filbrehim.
-Tu ne nous présente pas ton amie ? Demanda Blackpelt.
-Plus tard, il faut battre le gobelin tant qu'il est vivant !!
Le prisonnier de Blackpelt ouvrit de grands yeux.
-C'est une expression mon ami lui dit Filbrehim sur un ton qui se voulait rassurant.
La taurenne saisit le gobelin mort, la troupe rejoignit son campement en dispersant les pierres qui avaient été arrangé en cercle.
Il n'y avait plus de trace de l'embuscade sur le chemin.
Filbrehim
Le cogneur
Arrivé à la clairière, le gobelin assommé fut promptement ficelé et jeté sur le sol.
Blackpelt tenait encore le gobelin qui avait tenté de s'enfuir. Filbrehim s'approcha de lui.
-Filbrehim Da Faril à votre service, dit-elle avec une esquisse d'inclinaison, Maître...
Devant le mutisme du Gobelin la taurenne poursuivie:
-Votre temps est précieux, le mien aussi, j'aurais juste quelques
questions à vous poser, puis vous aurez un message à transmettre à vos
employeurs.
-Faudra payer cornue !
-Vous ne repartirez pas les poches vides...
-Dans ce cas, Cogneur Lirem à votre service !
-Dites-moi Cogneur Lirem, qui vous emploie ?
-C'est un grand honneur pour moi Dame Da Faril de faire affaire avec
vous, mais imaginons, juste un instant, que je refuse de répondre à vos
questions...
Sur un signe de tête de la taurenne, on amena quatre piquets en bois à la taurenne.
Celle-ci les enfonçât en terre, elle y attache ensuite solidement le gobelin jambes et bras écartés.
-Je ne vous en voudrais pas, connaissez-vous la rampante des mousses profondes ?
-Euh...
-C'est une sorte d'araignée qui vit dans les Serres-Rocheuses, son œuf ressemble...
-A ça ? Demanda Namelian en apportant un œuf d'une taille respectable.
La taurenne se saisit de l'œuf qu'elle posa sur le ventre du gobelin.
Elle arrima ensuite l’œuf au ventre du gobelin avec des morceaux de
tissu.
-Merci. Voyez-vous Cogneur Lirem, cet œuf peut survivre longtemps avant
d'éclore en présence de chaleur. La chaleur est l'indication qu'il aura
à manger. Soyez sans crainte, à partir du moment où il va bouger, il
commencera à se nourrir deux heures plus tard et pas pendant plus d'une
semaine...
-Tu bluff cornue !
-Si vous le dire Cogneur...
La taurenne entrepris ensuite de fouiller le gobelin mort, le
contenu de ses poches fut passé au crible, ainsi qu'un curieux
médaillon qu'il avait autour du coup. Celui-ci fut détaché
précautionneusement puis Namelian en fit un moulage dans la cire.
Filbrehim était en train d'examiner les affaires de Tomazikk, lorsque le cogneur poussa un cri:
-IL A BOUGE !!
Filbrehim s'approcha du cogneur.
-Dans deux heures il va commencer à manger...
La forme sur le ventre du gobelin avait commencé à bouger, bien que
restant ovoïde ses déformations étaient lentes mais permanentes.
-Débarrasser-moi en Dame Da Faril, par pitié !
-"Dame Da Faril" ? On est entre nous, appelle-moi cornue...
-Les eaux noires, c'est le nom de notre compagnie, on exploite ce
liquide que les humains nomme pétrole, dans les Tarides, dans la jungle
de Strangleronce et à Baie-du-Butin pour le baron bien sur!
-Que le pétrole ?
-On a aussi des TVAFS ...
-C'est à dire ?
-Travailleurs Volontaires A Faible Salaire.
-Des esclaves donc ?
-Si vous voulez, mais c'est les deux autres qui géraient cette partie,
y'en a même un qui venait d'Undermine en tournée d'inspection !
Filbrehim s'était tourné vers le cadavre.
-Oui, mais il ne parlera plus...
-Vos TVAFS, vous les trouviez comment ?
L'œuf sur le ventre du gobelin bougeait de plus bel.
-Des rabatteurs, on avait des rabatteurs, débarrassez-moi de ce truc !
-Bien sur, qui se nommaient ?
-Zig et Zagzil deux trolls et un gnome Falimaneuk ou un truc comme ça, enlevez-moi ce machin !
La taurenne se tourna vers Namelian:
-Libère-les!
Dans un premier temps le gobelin n'en cru pas sa bonne fortune, mais
hélas la libération était tout autre, le troll saisit l’œuf, enleva la
coquille souple, révélant ainsi une enveloppe de tisse-néant. En
défaisant la couture, il saisit dans celle ci un serpent roulé sur
lui-même. Visiblement habitué à la manipulation des reptiles, il le
porta jusqu'à la jungle dans laquelle il remis l'animal en liberté.
Le troll revient ensuite libérer le cogneur des ses liens, puis avec d'infinies précautions, il le remit sur ses pieds.
Filbrehim avait saisi le gobelin par le devant de sa veste, avec sa
main libre elle avait pris une petite épée accrochée le long de ses
jambes.
-Cogneur Lirem, je sais maintenant tout ce que je voulais savoir, je
vais devoir écourter cette conversation, croyez bien que je le regrette.
-pas tant que moi cor--
L'épée de la taurenne avait coupé le gobelin dans sa phrase, il fut lui aussi fouillé avec beaucoup de soin.
Blackpelt tenait encore le gobelin qui avait tenté de s'enfuir. Filbrehim s'approcha de lui.
-Filbrehim Da Faril à votre service, dit-elle avec une esquisse d'inclinaison, Maître...
Devant le mutisme du Gobelin la taurenne poursuivie:
-Votre temps est précieux, le mien aussi, j'aurais juste quelques
questions à vous poser, puis vous aurez un message à transmettre à vos
employeurs.
-Faudra payer cornue !
-Vous ne repartirez pas les poches vides...
-Dans ce cas, Cogneur Lirem à votre service !
-Dites-moi Cogneur Lirem, qui vous emploie ?
-C'est un grand honneur pour moi Dame Da Faril de faire affaire avec
vous, mais imaginons, juste un instant, que je refuse de répondre à vos
questions...
Sur un signe de tête de la taurenne, on amena quatre piquets en bois à la taurenne.
Celle-ci les enfonçât en terre, elle y attache ensuite solidement le gobelin jambes et bras écartés.
-Je ne vous en voudrais pas, connaissez-vous la rampante des mousses profondes ?
-Euh...
-C'est une sorte d'araignée qui vit dans les Serres-Rocheuses, son œuf ressemble...
-A ça ? Demanda Namelian en apportant un œuf d'une taille respectable.
La taurenne se saisit de l'œuf qu'elle posa sur le ventre du gobelin.
Elle arrima ensuite l’œuf au ventre du gobelin avec des morceaux de
tissu.
-Merci. Voyez-vous Cogneur Lirem, cet œuf peut survivre longtemps avant
d'éclore en présence de chaleur. La chaleur est l'indication qu'il aura
à manger. Soyez sans crainte, à partir du moment où il va bouger, il
commencera à se nourrir deux heures plus tard et pas pendant plus d'une
semaine...
-Tu bluff cornue !
-Si vous le dire Cogneur...
La taurenne entrepris ensuite de fouiller le gobelin mort, le
contenu de ses poches fut passé au crible, ainsi qu'un curieux
médaillon qu'il avait autour du coup. Celui-ci fut détaché
précautionneusement puis Namelian en fit un moulage dans la cire.
Filbrehim était en train d'examiner les affaires de Tomazikk, lorsque le cogneur poussa un cri:
-IL A BOUGE !!
Filbrehim s'approcha du cogneur.
-Dans deux heures il va commencer à manger...
La forme sur le ventre du gobelin avait commencé à bouger, bien que
restant ovoïde ses déformations étaient lentes mais permanentes.
-Débarrasser-moi en Dame Da Faril, par pitié !
-"Dame Da Faril" ? On est entre nous, appelle-moi cornue...
-Les eaux noires, c'est le nom de notre compagnie, on exploite ce
liquide que les humains nomme pétrole, dans les Tarides, dans la jungle
de Strangleronce et à Baie-du-Butin pour le baron bien sur!
-Que le pétrole ?
-On a aussi des TVAFS ...
-C'est à dire ?
-Travailleurs Volontaires A Faible Salaire.
-Des esclaves donc ?
-Si vous voulez, mais c'est les deux autres qui géraient cette partie,
y'en a même un qui venait d'Undermine en tournée d'inspection !
Filbrehim s'était tourné vers le cadavre.
-Oui, mais il ne parlera plus...
-Vos TVAFS, vous les trouviez comment ?
L'œuf sur le ventre du gobelin bougeait de plus bel.
-Des rabatteurs, on avait des rabatteurs, débarrassez-moi de ce truc !
-Bien sur, qui se nommaient ?
-Zig et Zagzil deux trolls et un gnome Falimaneuk ou un truc comme ça, enlevez-moi ce machin !
La taurenne se tourna vers Namelian:
-Libère-les!
Dans un premier temps le gobelin n'en cru pas sa bonne fortune, mais
hélas la libération était tout autre, le troll saisit l’œuf, enleva la
coquille souple, révélant ainsi une enveloppe de tisse-néant. En
défaisant la couture, il saisit dans celle ci un serpent roulé sur
lui-même. Visiblement habitué à la manipulation des reptiles, il le
porta jusqu'à la jungle dans laquelle il remis l'animal en liberté.
Le troll revient ensuite libérer le cogneur des ses liens, puis avec d'infinies précautions, il le remit sur ses pieds.
Filbrehim avait saisi le gobelin par le devant de sa veste, avec sa
main libre elle avait pris une petite épée accrochée le long de ses
jambes.
-Cogneur Lirem, je sais maintenant tout ce que je voulais savoir, je
vais devoir écourter cette conversation, croyez bien que je le regrette.
-pas tant que moi cor--
L'épée de la taurenne avait coupé le gobelin dans sa phrase, il fut lui aussi fouillé avec beaucoup de soin.
Filbrehim
le père
Il aurait fallu la tuer tout de suite, mais il ne l'avait pas fait.
Une elfette en promenade, probablement une fille de bonne famille, venu pour le "frisson" au contact des canailles de Baie-du-Butin. Il lui avait pris la quasi-totalité de son argent au poker le premier soir. Puis elle avait prononcé la phrase fatidique:
-J'espère ne pas être revendue comme esclave !!
Larvizikk l'avait alors laissé gagner, il fallait en savoir plus, était-elle une enquêteuse ? Et si oui, pour qui ?Le second soir, un collègue avait pris la relève, il était persuadé qu'elle enquêtait. Ils avaient décidé de tuer l'elfe, mais la catastrophe était arrivée. Tomazikk d'Undermine en tournée d'inspection. En tant que chef, il avait ses idées (des idées de chef), il voulait effectivement vendre l'elfe (et tester la marchandise), et donc elle n'avait pas été tuée.
Quand il devint évident même pour l'esprit obtus du gobelin du siège qu'il fallait prendre des mesures, il l'avait fait capturer pour la questionner "mais avec force retenue" !!
On n'obtient pas des aveux en chatouillant les gens sous la plante des pieds avec une plume !! Puis cette idée ridicule d'évasion !! Les choses empirèrent naturellement, son contact n'était pas en ville, il fallut la suivre dans la jungle, puis la protéger du marteleur (alors que celui-ci l'aurait sans doute tué, ce qui aurait épargné la responsabilité de la compagnie).
Enfin, ce sinistre crétin de Tomazikk qui prétendait négocier avec Filbrehim !!
Le trocart fit son œuvre, cette arme coûtait chère, mais de toute façon s'il survivait à la taurenne, c'était un prix minime et dans le cas contraire...
Quand il revint à lui il était attaché, face contre terre. Lirem était en train de cracher le morceau. Par quelle astuce Filbrehim avait-elle fait parler le cogneur ? Ils étaient notoirement très résistants... Peu lui importait, Larvizikk avait un argument qui lui permettrait peut-être de survivre.
Peu après la fin de Lirem, le troll vint le saisir et le porta à hauteur de la taurenne. Si voulait survivre, il devait passer à l'action immédiatement.
-Maître Larvizikk à votre service Dame Da Faril, j'espère que vous ne prenez pas ombrage du fait que je ne m'incline pas ?
-Il n'y a pas offense répondit la taurenne avec une esquisse d'inclinaison.
Filbrehim avait pris ce qui servait d'épée au gobelin.
-Un couteau à dépecer !? Je ne savais pas que la faune de Baie-du-Butin fut à ce point coriace ! Qui plus est, ce couteau semble fait pour un tauren, c'est très amusant !
Elle laissa tomber le couteau par terre.
Larvizikk respirait de nouveau, la taurenne fouillait ses poches.
-Hors donc maître Larvizikk, pour qui travaillez-vous ?
-Lirem vous l'a dit je pense : les eaux-noires, le videfange dans le tarides, ici à Strangleronce, et ailleurs. On exploite aussi les esclaves à l'occasion, il faut savoir se diversifier, le marché est par essence volatile...
-Vos Rabatteurs ?
-Deux trolls : Zig et Zagzil, un humain : Kamilcar et un gnome : Falimanok.
-Pas de tauren ?
-Non.
Pourquoi avait-il menti ? Et pourquoi si mal ? Filbrehim n'avait certainement pas avalé de mensonge.
Un jeune tauren ne l'avait pas cru non plus :
-Il ment !! Dame da Faril, il ment, un shu-alo vends les siens !!
-Goronn taisez-vous ! Lui ordonna Blackpelt.
-Mais, Mère, le gobelin ment et--
-Maintenant !
Filbrehim avait vaguement sourit, elle ne l'avait pas cru bien sur, sans doute avait-elle deviné l'identité du tauren, tant pis pour lui.
La taurenne saisit ensuite le collier du gobelin, mais ne fit aucun commentaire.
Elle repris l'interrogatoire :
-Comment se nommait votre collègue que vous avez tué ?
-Tomazikk, un pistonné venu d'Undermine, c'est à cause de cet imbécile que nous nous sommes fait prendre !
-Les choses fâcheuses ont tendances à arriver par la faute des autres, aucune créature intelligente de se met dans le pétrin toute seule.
-Qu'est-il arrivé à Tiri, c'est bien vous qui l'avez capturée ? repris Filbrehim.
-Exact, nos collègues de la combe des cisailles, quand votre vigilance fut réduite. Elle est ... repartie pour Undermine. C'est une très bonne mécanicienne !!
-Je vois.
La taurenne avait ramassé son épée, elle saisit le gobelin le libérant ainsi des mains de Namelian.
-Je crois que je sais ce que je voulais savoir...
La taurenne avait armé son bras pour la décapitation.
C'était le moment, la taurenne le tenait au bout de son bras, il pourrait sentir si elle tremblait, en contrepartie la main de la taurenne était sur le cœur du gobelin, elle aurait aussi des indications.
La négociation allait commencer.
-Disons, que j'ai répondu à vos questions...
-Et quelles questions la sotte taurenne que je suis aurais oublié de vous poser ?
-Vous n'êtes point sotte, et vous ne pouviez pas savoir, j'ai des nouvelles de votre père.
-Mon père n'est pas revenu de la troisième guerre...
-Ca ne veut pas dire qu'il est mort.
Filbrehim éclata de rire.
-Soyons sérieux maître Larvizikk, vous ne connaissez même pas son nom !
-Balangar Ishla Da Faril.
Le bras de la taurenne avait tremblé.
-C'est exact, où est-il s'il est vivant ?
Le gobelin éclata de rire à son tour.
-Soyons sérieux Dame Da Faril! J'ai une information qui vous intéresse (où se trouve votre père), vous avez un bien qui m'est cher (ma vie), il est temps de conclure un accord: promettez-moi la vie sauve et je vous dis où est votre père.
-Qu'est-ce qui m'empêche de promettre et de vous tuer ensuite ?
-Je ne sais pas, votre sens de l'honneur peut-être ?
Un tauren fit une réflexion en taurache.
-Fil, si tu veux promettre, on peut le tuer, c'est pas un problème.
-Voyez, votre ami a le sens des affaires lui, répondit le gobelin.
-Vous comprenez le taurache ? S'enquit la taurenne.
-Toutes les créatures intelligentes comprennent le taurache !
Filbrehim sourit de nouveau, mais poursuivi :
-Je ne perdrais pas le sens de l'honneur pour avoir le sens des affaires, je ne ferais pas de promesses de gobelins, si je donne ma parole vous partirez d'ici vivant, sinon je vous tuerais moi-même.
-J'en serais très honoré...
-D'ailleurs pourquoi promettrais-je ? Avez-vous quelques preuves ?
-J'en ai une irréfutable !
-Que vous avez confié à quelques cousin contre engagement surrogatoire et qui me ferra courir de Gadgetzan au Berceau-de-l'Hiver et de Cabestan à la zone 52 ?
-Qu'allez-vous chercher là ? La preuve est ici.
Le bras de la taurenne avait de nouveau tremblé. Trouve le donc si t'es si forte taurenne pensait le gobelin. Le gobelin n'avait pas quitté la taurenne des yeux bien sur, mais le troll qui avait cessé de le soutenir au moment de la mise à mort l'inquiétait, avait-il compris ? Namelian était forgeron, certains des taurens ici présent aussi, mais personne ne ferait la liaison. Le troll lui était l'élève de la taurenne, s'il venait à remarquer certains détails...
Au bout d'un temps qui lui paru infiniment long la taurenne poursuivie:
-Bien --
Elle ne put finir sa phrase, le troll avait pris la parole, le gobelin sut qu'il était condamné.
-Dites-moi, Dame Tresse-Noires, n'est-ce point là la rune taurache pour "Da Faril" ?
-Si fait! Répondait Blackpelt, avant d'enchainer : Fil, tu veux que je lise les autres runes ?
-S'il te plait.
-Balangar Ishla Da Faril, année six.
-Année six ? C’était l'année dernière, six ans après la guerre.
Le gobelin tentait encore de rattraper le coup:
-Il y a les circonstances, le lieu ou je l'ai trouvé et --
Le troll lui coupât la parole une fois de plus.
-Vous vous demandez certainement, Dame Tresses-Noires pourquoi Filbrehim n'a pas remarqué ces runes ?
-En effet, pourquoi Fil n'a elle pas remarqué ces runes ?
Le troll répondit sur un ton très didactique :
-C'est que les taurens gravent leur rune sur la lame des leurs armes (comme les elfes et les humains), alors que celles-ci sont gravées sur la garde de la poignée, comme le font les Nains. Le père de Fil n'était pas forgeron, il a appris son art auprès des Nains. Et sans doute est-il doué pour qu'il ait été autorisé à faire un couteau à dépecer en thorium !!
Etait-ce de la tristesse sur le visage de la taurenne ?
-Maître Larvizikk, Nains et thorium, je crois que je sais tous ce que je voulais savoir (et même plus), avez-vous encore quelque tour dans votre sac ?
-Qu'allez vous faire de moi ?
-Je vais vous couper la tête, n'y voyez rien de personnel, vous m'êtes même plutôt sympathique...
-De votre coté, comment dire, vous me faire perdre la tête !
-Je vais vous couper la tête repris la taurenne, puis elle poursuivi :
-Je couperai ensuite en deux votre médaillon des eaux-noires, à votre collier je rajouterai de part et d'autre du morceau restant des quintuplons en or des Pitons-du-Tonnerre. Dans vos poches je placerai des pièces de cuivre de Baie-Du-Butin coupées en deux. Je vous couperai la main droite et votre corps cousu dans un sac sera déposé prés de la Videfange, Tomazikk et Lirem subiront le même traitement. De vos mains droites je couperai le doigt que vous avez coupé à Tiri. Vos mains seront livrées à votre siège à Baie-du-Butin.
-Nous comprendrons que nous sommes attaqués par des taurens, que nous devons cesser d'en capturer et que nous risquons de perdre beaucoup d'argent. Nous avons le sens des affaires, Dame Da Faril, nous sommes habitués aux messages subtils...
-Parfait répondit la taurenne.
Puis elle ajouta en gobelin:
-Dois-je lui transmettre un message ?
-Comment avez-vous su ?
-Quand j'ai vu le premier médaillon, elle en a un similaire. Le dessin du votre est très semblable au sien.
-Je vous fais confiance, dites-lui que son père est mort en gobelin, et a négocié jusqu'au bout...
L'épée siffla en fendant l'air, quand la tête du gobelin fut séparée du reste du corps, Filbrehim rattrapa la tête et la posa précautionneusement sur le sol.
-Moi aussi je sais lire les messages subtiles.
Une elfette en promenade, probablement une fille de bonne famille, venu pour le "frisson" au contact des canailles de Baie-du-Butin. Il lui avait pris la quasi-totalité de son argent au poker le premier soir. Puis elle avait prononcé la phrase fatidique:
-J'espère ne pas être revendue comme esclave !!
Larvizikk l'avait alors laissé gagner, il fallait en savoir plus, était-elle une enquêteuse ? Et si oui, pour qui ?Le second soir, un collègue avait pris la relève, il était persuadé qu'elle enquêtait. Ils avaient décidé de tuer l'elfe, mais la catastrophe était arrivée. Tomazikk d'Undermine en tournée d'inspection. En tant que chef, il avait ses idées (des idées de chef), il voulait effectivement vendre l'elfe (et tester la marchandise), et donc elle n'avait pas été tuée.
Quand il devint évident même pour l'esprit obtus du gobelin du siège qu'il fallait prendre des mesures, il l'avait fait capturer pour la questionner "mais avec force retenue" !!
On n'obtient pas des aveux en chatouillant les gens sous la plante des pieds avec une plume !! Puis cette idée ridicule d'évasion !! Les choses empirèrent naturellement, son contact n'était pas en ville, il fallut la suivre dans la jungle, puis la protéger du marteleur (alors que celui-ci l'aurait sans doute tué, ce qui aurait épargné la responsabilité de la compagnie).
Enfin, ce sinistre crétin de Tomazikk qui prétendait négocier avec Filbrehim !!
Le trocart fit son œuvre, cette arme coûtait chère, mais de toute façon s'il survivait à la taurenne, c'était un prix minime et dans le cas contraire...
Quand il revint à lui il était attaché, face contre terre. Lirem était en train de cracher le morceau. Par quelle astuce Filbrehim avait-elle fait parler le cogneur ? Ils étaient notoirement très résistants... Peu lui importait, Larvizikk avait un argument qui lui permettrait peut-être de survivre.
Peu après la fin de Lirem, le troll vint le saisir et le porta à hauteur de la taurenne. Si voulait survivre, il devait passer à l'action immédiatement.
-Maître Larvizikk à votre service Dame Da Faril, j'espère que vous ne prenez pas ombrage du fait que je ne m'incline pas ?
-Il n'y a pas offense répondit la taurenne avec une esquisse d'inclinaison.
Filbrehim avait pris ce qui servait d'épée au gobelin.
-Un couteau à dépecer !? Je ne savais pas que la faune de Baie-du-Butin fut à ce point coriace ! Qui plus est, ce couteau semble fait pour un tauren, c'est très amusant !
Elle laissa tomber le couteau par terre.
Larvizikk respirait de nouveau, la taurenne fouillait ses poches.
-Hors donc maître Larvizikk, pour qui travaillez-vous ?
-Lirem vous l'a dit je pense : les eaux-noires, le videfange dans le tarides, ici à Strangleronce, et ailleurs. On exploite aussi les esclaves à l'occasion, il faut savoir se diversifier, le marché est par essence volatile...
-Vos Rabatteurs ?
-Deux trolls : Zig et Zagzil, un humain : Kamilcar et un gnome : Falimanok.
-Pas de tauren ?
-Non.
Pourquoi avait-il menti ? Et pourquoi si mal ? Filbrehim n'avait certainement pas avalé de mensonge.
Un jeune tauren ne l'avait pas cru non plus :
-Il ment !! Dame da Faril, il ment, un shu-alo vends les siens !!
-Goronn taisez-vous ! Lui ordonna Blackpelt.
-Mais, Mère, le gobelin ment et--
-Maintenant !
Filbrehim avait vaguement sourit, elle ne l'avait pas cru bien sur, sans doute avait-elle deviné l'identité du tauren, tant pis pour lui.
La taurenne saisit ensuite le collier du gobelin, mais ne fit aucun commentaire.
Elle repris l'interrogatoire :
-Comment se nommait votre collègue que vous avez tué ?
-Tomazikk, un pistonné venu d'Undermine, c'est à cause de cet imbécile que nous nous sommes fait prendre !
-Les choses fâcheuses ont tendances à arriver par la faute des autres, aucune créature intelligente de se met dans le pétrin toute seule.
-Qu'est-il arrivé à Tiri, c'est bien vous qui l'avez capturée ? repris Filbrehim.
-Exact, nos collègues de la combe des cisailles, quand votre vigilance fut réduite. Elle est ... repartie pour Undermine. C'est une très bonne mécanicienne !!
-Je vois.
La taurenne avait ramassé son épée, elle saisit le gobelin le libérant ainsi des mains de Namelian.
-Je crois que je sais ce que je voulais savoir...
La taurenne avait armé son bras pour la décapitation.
C'était le moment, la taurenne le tenait au bout de son bras, il pourrait sentir si elle tremblait, en contrepartie la main de la taurenne était sur le cœur du gobelin, elle aurait aussi des indications.
La négociation allait commencer.
-Disons, que j'ai répondu à vos questions...
-Et quelles questions la sotte taurenne que je suis aurais oublié de vous poser ?
-Vous n'êtes point sotte, et vous ne pouviez pas savoir, j'ai des nouvelles de votre père.
-Mon père n'est pas revenu de la troisième guerre...
-Ca ne veut pas dire qu'il est mort.
Filbrehim éclata de rire.
-Soyons sérieux maître Larvizikk, vous ne connaissez même pas son nom !
-Balangar Ishla Da Faril.
Le bras de la taurenne avait tremblé.
-C'est exact, où est-il s'il est vivant ?
Le gobelin éclata de rire à son tour.
-Soyons sérieux Dame Da Faril! J'ai une information qui vous intéresse (où se trouve votre père), vous avez un bien qui m'est cher (ma vie), il est temps de conclure un accord: promettez-moi la vie sauve et je vous dis où est votre père.
-Qu'est-ce qui m'empêche de promettre et de vous tuer ensuite ?
-Je ne sais pas, votre sens de l'honneur peut-être ?
Un tauren fit une réflexion en taurache.
-Fil, si tu veux promettre, on peut le tuer, c'est pas un problème.
-Voyez, votre ami a le sens des affaires lui, répondit le gobelin.
-Vous comprenez le taurache ? S'enquit la taurenne.
-Toutes les créatures intelligentes comprennent le taurache !
Filbrehim sourit de nouveau, mais poursuivi :
-Je ne perdrais pas le sens de l'honneur pour avoir le sens des affaires, je ne ferais pas de promesses de gobelins, si je donne ma parole vous partirez d'ici vivant, sinon je vous tuerais moi-même.
-J'en serais très honoré...
-D'ailleurs pourquoi promettrais-je ? Avez-vous quelques preuves ?
-J'en ai une irréfutable !
-Que vous avez confié à quelques cousin contre engagement surrogatoire et qui me ferra courir de Gadgetzan au Berceau-de-l'Hiver et de Cabestan à la zone 52 ?
-Qu'allez-vous chercher là ? La preuve est ici.
Le bras de la taurenne avait de nouveau tremblé. Trouve le donc si t'es si forte taurenne pensait le gobelin. Le gobelin n'avait pas quitté la taurenne des yeux bien sur, mais le troll qui avait cessé de le soutenir au moment de la mise à mort l'inquiétait, avait-il compris ? Namelian était forgeron, certains des taurens ici présent aussi, mais personne ne ferait la liaison. Le troll lui était l'élève de la taurenne, s'il venait à remarquer certains détails...
Au bout d'un temps qui lui paru infiniment long la taurenne poursuivie:
-Bien --
Elle ne put finir sa phrase, le troll avait pris la parole, le gobelin sut qu'il était condamné.
-Dites-moi, Dame Tresse-Noires, n'est-ce point là la rune taurache pour "Da Faril" ?
-Si fait! Répondait Blackpelt, avant d'enchainer : Fil, tu veux que je lise les autres runes ?
-S'il te plait.
-Balangar Ishla Da Faril, année six.
-Année six ? C’était l'année dernière, six ans après la guerre.
Le gobelin tentait encore de rattraper le coup:
-Il y a les circonstances, le lieu ou je l'ai trouvé et --
Le troll lui coupât la parole une fois de plus.
-Vous vous demandez certainement, Dame Tresses-Noires pourquoi Filbrehim n'a pas remarqué ces runes ?
-En effet, pourquoi Fil n'a elle pas remarqué ces runes ?
Le troll répondit sur un ton très didactique :
-C'est que les taurens gravent leur rune sur la lame des leurs armes (comme les elfes et les humains), alors que celles-ci sont gravées sur la garde de la poignée, comme le font les Nains. Le père de Fil n'était pas forgeron, il a appris son art auprès des Nains. Et sans doute est-il doué pour qu'il ait été autorisé à faire un couteau à dépecer en thorium !!
Etait-ce de la tristesse sur le visage de la taurenne ?
-Maître Larvizikk, Nains et thorium, je crois que je sais tous ce que je voulais savoir (et même plus), avez-vous encore quelque tour dans votre sac ?
-Qu'allez vous faire de moi ?
-Je vais vous couper la tête, n'y voyez rien de personnel, vous m'êtes même plutôt sympathique...
-De votre coté, comment dire, vous me faire perdre la tête !
-Je vais vous couper la tête repris la taurenne, puis elle poursuivi :
-Je couperai ensuite en deux votre médaillon des eaux-noires, à votre collier je rajouterai de part et d'autre du morceau restant des quintuplons en or des Pitons-du-Tonnerre. Dans vos poches je placerai des pièces de cuivre de Baie-Du-Butin coupées en deux. Je vous couperai la main droite et votre corps cousu dans un sac sera déposé prés de la Videfange, Tomazikk et Lirem subiront le même traitement. De vos mains droites je couperai le doigt que vous avez coupé à Tiri. Vos mains seront livrées à votre siège à Baie-du-Butin.
-Nous comprendrons que nous sommes attaqués par des taurens, que nous devons cesser d'en capturer et que nous risquons de perdre beaucoup d'argent. Nous avons le sens des affaires, Dame Da Faril, nous sommes habitués aux messages subtils...
-Parfait répondit la taurenne.
Puis elle ajouta en gobelin:
-Dois-je lui transmettre un message ?
-Comment avez-vous su ?
-Quand j'ai vu le premier médaillon, elle en a un similaire. Le dessin du votre est très semblable au sien.
-Je vous fais confiance, dites-lui que son père est mort en gobelin, et a négocié jusqu'au bout...
L'épée siffla en fendant l'air, quand la tête du gobelin fut séparée du reste du corps, Filbrehim rattrapa la tête et la posa précautionneusement sur le sol.
-Moi aussi je sais lire les messages subtiles.
Filbrehim
La fille
L'interrogatoire de la taurenne avait été remarquablement court et très efficace. Il est vrai que l'elfe lui avait 'préparé' les gobelins. C'est un peu grâce à elle qu'elle avait pu le faire. En Voyant la taurenne fermer les yeux du gobelin qui l'avait torturé toute la nuit,Joomeleg sentit la olère monter en elle. Malgré son apparence pitoyable elle fit un révérence en direction de la taurenne:
-Marquise de Karah-Bas, je suis honorée de votre visite.
La taurenne sourit.
-Je ne me suis pas présentée comme la marquise de Karah-bas, ce sarcasme est inutile, car là, quelqu'un m'a dit, qu'on vous a dit mon nom!
-On me l'a dit en effet, mais vous ne devriez pas être une gobeline comme l'a dit cette maudite aubergiste, mais plutôt une sin'doreï, vous en avez tous le cynisme!
-Il me semble percevoir quelque ire dans votre propos et je ne vois pas Korancha!
-Korancha !! Il s'appelait vifaille! Ces gobelins l'ont tué ! Et vous le savez ! En fait, ils tenaient l'épée, mais c'est vous qui l'avez tué! Parvenant à trouver un semblant de calme, l'elfe poursuivi.
-Quand à ma ire, vous vous meprenez Filbrehim, je n'ai été torturée qu'une seule nuit! Afin que votre si subtile interrogatoire puisse réussir !
A la plus grande surprise de l'elfe Filbrehim s'inclinât profondément devant elle.
-Je vous suis infiniment reconnaissante d'avoir accepté cette mission des plus délicates.
"accepté" ? Avait-elle accepté cette mission ou bien la taurenne l'avait elle forcée ? la réponse ne semblait plus si évidente.
La taurenne poursuivi.
-Pour vous le prouver, je vais vous faire trois cadeaux, vous pourrez les accepter ou les refuser. Si vous en refusez un seul, je serais votre esclave.
L'elfe sourit, Filbrehim ne serait naturellement jamais son esclave, elle était curieuse de savoir quels cadeaux allait lui faire la taurenne qu'elle ne pourrait pas refuser. Elle concédât sa défaite par un phrase codée.
-Comme j'vais m'la péter grave avec la grande Filbrehim comme esclave !
-Vous me reprochez d'avoir tué Korancha, mais ce n'est pas possible. Korancha n'est pas un animal, c'est une partie de vous. Souvenez-vous de ce moment unique où vous l'avez dompté dans les bois des chants éternels, souvenez-vous de votre joie, vous ne connaissiez pas la
méchante taurenne alors!
Joomeleg s'était concentré sur ce moment, elle avait fermé les yeux quand un cri retenti dans la forêt, ouvrant les yeux elle vit le faucon de eu qui se dirigeait vers elle, il arrivait dans le dos de la taurenne, et a la plus grande satisfaction de l'elfe le souffle de feu de l'oiseau enveloppa la taurenne.
La taurenne ne bougea pas dans le tourbillon de flammes, l'armure venue d'Outreterre en absorba la chaleur. L'elfe était ravie de
retrouver son familier.
-J'accepte votre premier cadeau chasseresse.
Filbrehim sourit, puis voyant que l'elfe continuait à caresser son familier elle enchaina:
-Dites-lui de nous attendre sur la branche de cette arbre.
-Dites-lui vous même taurenne, si vous parlez thalassien !
Filbrehim s'adressa alors à l'oiseau en taurache:
-Korancha attends nous là-bas s'il te plait.
Quand l'oiseau parti vers la branche désignée, la joie quitta le visage de l'elfe.
-Ne me dites rien : toutes les créatures intelligentes comprennent le taurache ?
-Je n'aurais pas dis mieux moi-même concéda la taurenne.
Filbrehim poursuivi:
-Quand je me suis renseignée sur vous dans les terres fantômes, les vôtres vous désignaient sous ce prénom qui vous rappelle que vos parents sont morts avant que vous ne sachiez parler. Depuis de nombreuses années, votre prénom vous rappel ce sens si particulier de la solidarité que les races primitives comme nous envions.
L'elfe ne put s'empêcher de penser que la taurenne avait raison une fois de plus, mais pourquoi le dire devant tous le monde ? Que cherchait-elle au juste ?
-Voici mon deuxième cadeau : je vous offre un prénom, vous vous prénommez maintenant Jawinia.
L'elfe sourit à son tour.
-Vous avez fait de moi votre esclave et vous me prénommez l'esprit libre ?
-Vous comprennez le taurache sin'dorei ?
-Voyons Filbrehim, toutes les créatures intelligentes comprennent le taurache !! s'exclama l'elfe avant de conclure :
-J'accepte votre deuxième cadeau Filbrehim.
Filbrehim s'était rapproché de l'elfe, elle poursuivi:
-Un prénom n'est rien sans un nom qui vous relie à la société, et un nom est un cadeau difficile à donner. Pour vous remercier de vos
efforts pour les taurens, je vais vous en proposer deux.
Filbrehim avait contourné l'elfe et se trouvait désormais dans son dos.
Désignant d'un geste de la main les réprouvés et les elfes de sang présent parmi les mercenaires de terre-mère Filbrehim poursuivi:
-Pour les races immortelles vous direz que vous êtes la marquise de Karah-bas, personne n'ira vérifier.
-Pour les races mortelles vous direz que vous êtes : Jawinia Da Faril.
Filbrehim avait posé ses deux mains sur les épaules de l'elfe. En d'autres circonstances l'elfe n'aurait pas supporté le contact, mais ce
que proposait la taurenne était à peine croyable.
Filbrehim continua:
-Et si on vous pose des questions, vous direz que vous êtes la fille (adoptive) de Filbrehim Da Faril !
La taurenne l'adoptait ? Devant tous son clan ? L'émotion lui noua la gorge et pendant quelques instant elle ne put parler.
Filbrehim profita du silence:
-Avant d'accepter, faites attention, il se trouve, pour des raisons qui me dépassent, que j'ai quelques ennemis, si par malheur ceux-ci
s'emparaient de moi vous seriez dans l'obligation de me porter secours.
Elle avait bien compris, la taurenne lui offrait sa protection, bien sure les elfes de lune-argent ne manquerait pas de gausser, mais en contrepartie la taurenne lui avait plus fait confiance et plus apporté en quelques jours que tous les siens en cent ans !!
Jawinia posa sa main sur celle de la taurenne:
-J'accepte vos troisième cadeaux ... mère!
Les mains de la taurenne se retirèrent des épaules de Jawinia. La taurenne saisit l'elfe par la taille et la souleva du sol en direction de l'assemblée.
-Pour répondre à ta question, Hàsapa, je vous présente Jawinia Da Faril, ma fille.
Puis après un temps:
-Faites-lui bon accueil.
-Marquise de Karah-Bas, je suis honorée de votre visite.
La taurenne sourit.
-Je ne me suis pas présentée comme la marquise de Karah-bas, ce sarcasme est inutile, car là, quelqu'un m'a dit, qu'on vous a dit mon nom!
-On me l'a dit en effet, mais vous ne devriez pas être une gobeline comme l'a dit cette maudite aubergiste, mais plutôt une sin'doreï, vous en avez tous le cynisme!
-Il me semble percevoir quelque ire dans votre propos et je ne vois pas Korancha!
-Korancha !! Il s'appelait vifaille! Ces gobelins l'ont tué ! Et vous le savez ! En fait, ils tenaient l'épée, mais c'est vous qui l'avez tué! Parvenant à trouver un semblant de calme, l'elfe poursuivi.
-Quand à ma ire, vous vous meprenez Filbrehim, je n'ai été torturée qu'une seule nuit! Afin que votre si subtile interrogatoire puisse réussir !
A la plus grande surprise de l'elfe Filbrehim s'inclinât profondément devant elle.
-Je vous suis infiniment reconnaissante d'avoir accepté cette mission des plus délicates.
"accepté" ? Avait-elle accepté cette mission ou bien la taurenne l'avait elle forcée ? la réponse ne semblait plus si évidente.
La taurenne poursuivi.
-Pour vous le prouver, je vais vous faire trois cadeaux, vous pourrez les accepter ou les refuser. Si vous en refusez un seul, je serais votre esclave.
L'elfe sourit, Filbrehim ne serait naturellement jamais son esclave, elle était curieuse de savoir quels cadeaux allait lui faire la taurenne qu'elle ne pourrait pas refuser. Elle concédât sa défaite par un phrase codée.
-Comme j'vais m'la péter grave avec la grande Filbrehim comme esclave !
-Vous me reprochez d'avoir tué Korancha, mais ce n'est pas possible. Korancha n'est pas un animal, c'est une partie de vous. Souvenez-vous de ce moment unique où vous l'avez dompté dans les bois des chants éternels, souvenez-vous de votre joie, vous ne connaissiez pas la
méchante taurenne alors!
Joomeleg s'était concentré sur ce moment, elle avait fermé les yeux quand un cri retenti dans la forêt, ouvrant les yeux elle vit le faucon de eu qui se dirigeait vers elle, il arrivait dans le dos de la taurenne, et a la plus grande satisfaction de l'elfe le souffle de feu de l'oiseau enveloppa la taurenne.
La taurenne ne bougea pas dans le tourbillon de flammes, l'armure venue d'Outreterre en absorba la chaleur. L'elfe était ravie de
retrouver son familier.
-J'accepte votre premier cadeau chasseresse.
Filbrehim sourit, puis voyant que l'elfe continuait à caresser son familier elle enchaina:
-Dites-lui de nous attendre sur la branche de cette arbre.
-Dites-lui vous même taurenne, si vous parlez thalassien !
Filbrehim s'adressa alors à l'oiseau en taurache:
-Korancha attends nous là-bas s'il te plait.
Quand l'oiseau parti vers la branche désignée, la joie quitta le visage de l'elfe.
-Ne me dites rien : toutes les créatures intelligentes comprennent le taurache ?
-Je n'aurais pas dis mieux moi-même concéda la taurenne.
Filbrehim poursuivi:
-Quand je me suis renseignée sur vous dans les terres fantômes, les vôtres vous désignaient sous ce prénom qui vous rappelle que vos parents sont morts avant que vous ne sachiez parler. Depuis de nombreuses années, votre prénom vous rappel ce sens si particulier de la solidarité que les races primitives comme nous envions.
L'elfe ne put s'empêcher de penser que la taurenne avait raison une fois de plus, mais pourquoi le dire devant tous le monde ? Que cherchait-elle au juste ?
-Voici mon deuxième cadeau : je vous offre un prénom, vous vous prénommez maintenant Jawinia.
L'elfe sourit à son tour.
-Vous avez fait de moi votre esclave et vous me prénommez l'esprit libre ?
-Vous comprennez le taurache sin'dorei ?
-Voyons Filbrehim, toutes les créatures intelligentes comprennent le taurache !! s'exclama l'elfe avant de conclure :
-J'accepte votre deuxième cadeau Filbrehim.
Filbrehim s'était rapproché de l'elfe, elle poursuivi:
-Un prénom n'est rien sans un nom qui vous relie à la société, et un nom est un cadeau difficile à donner. Pour vous remercier de vos
efforts pour les taurens, je vais vous en proposer deux.
Filbrehim avait contourné l'elfe et se trouvait désormais dans son dos.
Désignant d'un geste de la main les réprouvés et les elfes de sang présent parmi les mercenaires de terre-mère Filbrehim poursuivi:
-Pour les races immortelles vous direz que vous êtes la marquise de Karah-bas, personne n'ira vérifier.
-Pour les races mortelles vous direz que vous êtes : Jawinia Da Faril.
Filbrehim avait posé ses deux mains sur les épaules de l'elfe. En d'autres circonstances l'elfe n'aurait pas supporté le contact, mais ce
que proposait la taurenne était à peine croyable.
Filbrehim continua:
-Et si on vous pose des questions, vous direz que vous êtes la fille (adoptive) de Filbrehim Da Faril !
La taurenne l'adoptait ? Devant tous son clan ? L'émotion lui noua la gorge et pendant quelques instant elle ne put parler.
Filbrehim profita du silence:
-Avant d'accepter, faites attention, il se trouve, pour des raisons qui me dépassent, que j'ai quelques ennemis, si par malheur ceux-ci
s'emparaient de moi vous seriez dans l'obligation de me porter secours.
Elle avait bien compris, la taurenne lui offrait sa protection, bien sure les elfes de lune-argent ne manquerait pas de gausser, mais en contrepartie la taurenne lui avait plus fait confiance et plus apporté en quelques jours que tous les siens en cent ans !!
Jawinia posa sa main sur celle de la taurenne:
-J'accepte vos troisième cadeaux ... mère!
Les mains de la taurenne se retirèrent des épaules de Jawinia. La taurenne saisit l'elfe par la taille et la souleva du sol en direction de l'assemblée.
-Pour répondre à ta question, Hàsapa, je vous présente Jawinia Da Faril, ma fille.
Puis après un temps:
-Faites-lui bon accueil.
Dernière édition par Filbrehim le Mer 10 Sep 2008, 16:22, édité 1 fois (Raison : fin de ligne)
Filbrehim
Le traitre
C'était une maison de troll. Elle était construite sur pilotis, le balcon dans le vide. Qui l'avait construite ? Personne ne le savait. Son occupant actuel l'avait trouvée là dans sa fuite.
Cette maison dominait la plaine du Nord-Ouest des Tarides, dans le lointain les montagnes de Mulgoure étaient visibles (mais coté Est). Dans la plaine patrouillaient les Centaures et les Furries-du-vent maîtrisaient les hauteurs. Le tauren qui habitait la maison avait négocié son passage, il savait qu'on le laisserait tranquille.
Le tauren était dehors quand il perçut les vibrations lointaines d'un kodo en marche. Il rejoignit la maison, mis de l'eau à chauffer. Après une courte toilette, il mit son smoking de videur, ultime vestige d'années passées à Baie-du-butin. Puis, il se tint sur le balcon, le regard tourné vers la lointaine Mulgoure.
Le kodo et sa cavalière arrivèrent prés de la maison. La taurenne portait une tenue plus habituelle pour les taurens. Elle entra dans la maison sans s'annoncer, ce qui était une marque de familiarité ou de supériorité.
Le tauren ne se retourna pas, puis s'adressant à la nouvelle arrivante en gobelin:
-J'ai fait chauffer de l'eau, tu pourras te faire du thé aprés ma mort.
La taurenne contempla la casserole où l'eau frémissait, elle choisit de répondre en taurache.
-Tu m'as l'air en bonne santé, le feu sera éteint quand tu seras mort.
-En avance ou en retard, la mort prétend toujours arriver à l'heure, elle prend l'apparence qui lui sied, par exemple une ancienne amie...
-Je ne suis pas venue pour te tuer Harold, mais pour t'apporter deux nouvelles.
Le tauren s'était tourner pour regarder son 'invitée'.
-Une bonne et une mauvaise ?
-La mauvaise c'est que ton nom est dans le livre aux pages blanches.
-Seuls les gobelins peuvent lire le livre aux pages blanches, Filbrehim, tu le sais fort bien.
-La bonne c'est que celle (ou celui) qui a placé le contrat n'a mis que 2 pièces d'argent pour ta tête, alors que celles de Zig, Zagzil, Kamilcar et Falimanok valent 2 pièces d'or chacune.
-Celle qui a placé le contrat n'avait plus de sous ?
Filbrehim sourit.
-Elle en a encore, mais elle a pensé que personne n'irait te chercher sur le plateau du nuage rouge pour 2 misérables pièces d'argent.
-Et une fois que je serais sur le plateau tu diras à Marindrir mon passé 'glorieux' ?
-Je ne dirais rien à personne.
-Pourquoi as-tu lancé cette guerre Fil ?
-Pour ramener les nôtres, certains tout au moins, je vais voir ce point avec Wizmilla.
-Que les Shu-Alo ? Pas les autres ? Pas les chasseurs nains arrachés aux neiges de Dun Morogh pour être enchaînés à une forge à Undermine ? Ni les trolls, ni les humaines ?
-Que les nôtres, j'ai pas--
-Laisse moi deviner: Tu n'as pas vocation à faire la guerre aux gobelins ?
-Je ramènerais ceux que je peux ramener. Si j'en sauve un seul, je m'estimerais satisfaite.
Après un temps, la taurenne repris:
-Je vais négocier avec les Eaux-Noires afin qu'au moins on en capture plus. Si je réussis ce point là, je serais grandement satisfaite.
Filbrehim sortie de la maison et rappela son kodo. Harold était sorti pendant que la taurenne montait sur sa monture.
-Harold, si je te revois sur le plateau, j'aurais tout oubliée, si je te revois ailleurs, je n'aurais rien oubliée, est-ce clair ?
-Tout à fait, Filbrehim Da Faril, répondit le tauren en s'inclinant.
Filbrehim regardait la montagne d'un air soupçonneux, puis enchaîna:
-Tu devrais partir maintenant, ce lieu n'est pas sûre.
-J'ai été videur je sais me battre...
-Bousculer des gens dans des tripots enfumés c'est une chose...
Après un dernier regard vers la montagne, Filbrehim conclue:
-Part vite !
Puis s'appliquant son propre conseil, elle lança son kodo vers la plaine.
Le troll s'était bien gardé d'observer la taurenne, arrivée deux jours avant elle, il avait jeté quelque coup d’œil furtif à Harold, et s'était caché dans un coin à l'approche du kodo. Il n'était armé que d'un arc et de deux flèches, ainsi que d'une épée courte. Il ne portait ni armure ni vêtement.
Namelian avait demandé à Filbrehim la permission d'accomplir une tâche personnelle dés qu'ils avaient rejoint Durotar. Il avait deviné de la conversation avec Larvizikk que le traite tauren ne pouvait être qu'Harold qui était du même village que Filbrehim. Le fait qui Filbrehim n'ait pas relevé le mensonge de Larvizikk indiquait qu'elle connaissait le traître, comme elle n'allait plus très souvent à Baie-du-Butin, elle devait le connaître de longue date et avait deviné son nom en entendant le mensonge du gobelin. Il ne connaissait que deux taurens à parler le gobelin.
Avant de tuer Harold, Namelian voulait s'assurer que c'était bien le traître, la visite de Filbrehim l'avait rassuré sur ce point.
Les vibrations induites par le kodo n'étaient plus perceptibles, Namelian encocha une flèche, sorti de sa cachette, et s'approcha silencieusement du tauren.
Harold regardait encore vers la plaine, quand il se retourna pour rejoindre sa maison, Namelain était face à lui, l'arc bandé, la flèche pointant sur lui.
-Si vous venez pour la prime, je peux vous proposer mieux! tenta le tauren.
-Quelle prime ?
Harold compris que la vengeance motivait le troll, il ne lui restait qu'un seul espoir:
-Filbrehim m'a pardonné!
Namelian sourit, la flèche partie et se planta dans l’œil gauche de Harold, celui-ci tomba à la renverse.
Après un temps, le troll ajouta:
-J'espère qu'elle me pardonnera aussi.
**
Quand le gryphon contourna la dernière colline en arrivant sur Cabestan, Filbrehim remarqua le dirigeable accostée à l'auberge du loup de mer. "Ainsi c'est une plate forme d'amarrage" pensa-t-elle. Un autre détail attira son attention, il y avait de nombreux ogres en smoking dans les rues.
Les ogres n'étaient inhabituels à Cabestan, mais le smoking si !
Les ogres en smoking ne pouvaient être que les cogneurs personnels du Baron ! Ils étaient incapables de mener une enquête, même supervisé par des gobelins, leur présence signifiait donc la présence du Baron !
Filbrehim allait devoir affronter le Baron avec un smoking comme armure, et comme armes deux couteaux de lancer, quelques argent et les fragments de médaillon pris à ses ennemis.
Alors que le gryphon amorçais la descente finale, Filbrehim sourit:
-La mauvaise, c'est que mon plan a foiré, la bonne c'est que personne ne le sait (pour l'instant).
Cette maison dominait la plaine du Nord-Ouest des Tarides, dans le lointain les montagnes de Mulgoure étaient visibles (mais coté Est). Dans la plaine patrouillaient les Centaures et les Furries-du-vent maîtrisaient les hauteurs. Le tauren qui habitait la maison avait négocié son passage, il savait qu'on le laisserait tranquille.
Le tauren était dehors quand il perçut les vibrations lointaines d'un kodo en marche. Il rejoignit la maison, mis de l'eau à chauffer. Après une courte toilette, il mit son smoking de videur, ultime vestige d'années passées à Baie-du-butin. Puis, il se tint sur le balcon, le regard tourné vers la lointaine Mulgoure.
Le kodo et sa cavalière arrivèrent prés de la maison. La taurenne portait une tenue plus habituelle pour les taurens. Elle entra dans la maison sans s'annoncer, ce qui était une marque de familiarité ou de supériorité.
Le tauren ne se retourna pas, puis s'adressant à la nouvelle arrivante en gobelin:
-J'ai fait chauffer de l'eau, tu pourras te faire du thé aprés ma mort.
La taurenne contempla la casserole où l'eau frémissait, elle choisit de répondre en taurache.
-Tu m'as l'air en bonne santé, le feu sera éteint quand tu seras mort.
-En avance ou en retard, la mort prétend toujours arriver à l'heure, elle prend l'apparence qui lui sied, par exemple une ancienne amie...
-Je ne suis pas venue pour te tuer Harold, mais pour t'apporter deux nouvelles.
Le tauren s'était tourner pour regarder son 'invitée'.
-Une bonne et une mauvaise ?
-La mauvaise c'est que ton nom est dans le livre aux pages blanches.
-Seuls les gobelins peuvent lire le livre aux pages blanches, Filbrehim, tu le sais fort bien.
-La bonne c'est que celle (ou celui) qui a placé le contrat n'a mis que 2 pièces d'argent pour ta tête, alors que celles de Zig, Zagzil, Kamilcar et Falimanok valent 2 pièces d'or chacune.
-Celle qui a placé le contrat n'avait plus de sous ?
Filbrehim sourit.
-Elle en a encore, mais elle a pensé que personne n'irait te chercher sur le plateau du nuage rouge pour 2 misérables pièces d'argent.
-Et une fois que je serais sur le plateau tu diras à Marindrir mon passé 'glorieux' ?
-Je ne dirais rien à personne.
-Pourquoi as-tu lancé cette guerre Fil ?
-Pour ramener les nôtres, certains tout au moins, je vais voir ce point avec Wizmilla.
-Que les Shu-Alo ? Pas les autres ? Pas les chasseurs nains arrachés aux neiges de Dun Morogh pour être enchaînés à une forge à Undermine ? Ni les trolls, ni les humaines ?
-Que les nôtres, j'ai pas--
-Laisse moi deviner: Tu n'as pas vocation à faire la guerre aux gobelins ?
-Je ramènerais ceux que je peux ramener. Si j'en sauve un seul, je m'estimerais satisfaite.
Après un temps, la taurenne repris:
-Je vais négocier avec les Eaux-Noires afin qu'au moins on en capture plus. Si je réussis ce point là, je serais grandement satisfaite.
Filbrehim sortie de la maison et rappela son kodo. Harold était sorti pendant que la taurenne montait sur sa monture.
-Harold, si je te revois sur le plateau, j'aurais tout oubliée, si je te revois ailleurs, je n'aurais rien oubliée, est-ce clair ?
-Tout à fait, Filbrehim Da Faril, répondit le tauren en s'inclinant.
Filbrehim regardait la montagne d'un air soupçonneux, puis enchaîna:
-Tu devrais partir maintenant, ce lieu n'est pas sûre.
-J'ai été videur je sais me battre...
-Bousculer des gens dans des tripots enfumés c'est une chose...
Après un dernier regard vers la montagne, Filbrehim conclue:
-Part vite !
Puis s'appliquant son propre conseil, elle lança son kodo vers la plaine.
Le troll s'était bien gardé d'observer la taurenne, arrivée deux jours avant elle, il avait jeté quelque coup d’œil furtif à Harold, et s'était caché dans un coin à l'approche du kodo. Il n'était armé que d'un arc et de deux flèches, ainsi que d'une épée courte. Il ne portait ni armure ni vêtement.
Namelian avait demandé à Filbrehim la permission d'accomplir une tâche personnelle dés qu'ils avaient rejoint Durotar. Il avait deviné de la conversation avec Larvizikk que le traite tauren ne pouvait être qu'Harold qui était du même village que Filbrehim. Le fait qui Filbrehim n'ait pas relevé le mensonge de Larvizikk indiquait qu'elle connaissait le traître, comme elle n'allait plus très souvent à Baie-du-Butin, elle devait le connaître de longue date et avait deviné son nom en entendant le mensonge du gobelin. Il ne connaissait que deux taurens à parler le gobelin.
Avant de tuer Harold, Namelian voulait s'assurer que c'était bien le traître, la visite de Filbrehim l'avait rassuré sur ce point.
Les vibrations induites par le kodo n'étaient plus perceptibles, Namelian encocha une flèche, sorti de sa cachette, et s'approcha silencieusement du tauren.
Harold regardait encore vers la plaine, quand il se retourna pour rejoindre sa maison, Namelain était face à lui, l'arc bandé, la flèche pointant sur lui.
-Si vous venez pour la prime, je peux vous proposer mieux! tenta le tauren.
-Quelle prime ?
Harold compris que la vengeance motivait le troll, il ne lui restait qu'un seul espoir:
-Filbrehim m'a pardonné!
Namelian sourit, la flèche partie et se planta dans l’œil gauche de Harold, celui-ci tomba à la renverse.
Après un temps, le troll ajouta:
-J'espère qu'elle me pardonnera aussi.
**
Quand le gryphon contourna la dernière colline en arrivant sur Cabestan, Filbrehim remarqua le dirigeable accostée à l'auberge du loup de mer. "Ainsi c'est une plate forme d'amarrage" pensa-t-elle. Un autre détail attira son attention, il y avait de nombreux ogres en smoking dans les rues.
Les ogres n'étaient inhabituels à Cabestan, mais le smoking si !
Les ogres en smoking ne pouvaient être que les cogneurs personnels du Baron ! Ils étaient incapables de mener une enquête, même supervisé par des gobelins, leur présence signifiait donc la présence du Baron !
Filbrehim allait devoir affronter le Baron avec un smoking comme armure, et comme armes deux couteaux de lancer, quelques argent et les fragments de médaillon pris à ses ennemis.
Alors que le gryphon amorçais la descente finale, Filbrehim sourit:
-La mauvaise, c'est que mon plan a foiré, la bonne c'est que personne ne le sait (pour l'instant).
Filbrehim
Le baron
Depuis trois jours Jawinia regardait les wyvernes qui arrivaient à la tour des cieux.
-Neuf ! Neuf en une heure ! Il se pase quelque chose mon oncle !
-En vérité ma nièce ? Répondit Bilador.
-Nous devons aller à Cabestan, il c'est passé quelque chose.
-Les instructions de ma soeur sont claires: nous ne devons pas bouger des Pitons.
Jawinia n'avait que peu envie de rester aux Pitons alors qu'elle avait implicitement promis à Filbrehim d'aller à son secours en cas de problème. Son malaise augmenta encord quand une rumeur insistante fit son apparition : Filbrehim aurait été faite prisonnière par le Baron.
-Je me moque des instructions, je part pour Cabestan ! lançat-elle à Bilador.
-Voilà un respect des ordres et de la hiérarchie digne de notre famille. répondit celui-ci placidement.
Jawinia fut un peu perturbée par cette réponse, elle allait répliquer lorsque:
-Marquise de Karah-Bah ? Maitre Bilador ? s'enquit une nouvelle voie.
-Vicomtesse Kahlyn Dague-Noire ? Je ne vous avait pas vu venir! répondit Jawinia.
-C'est un peu mon "métier" répondit la réprouvée, avant d'ajouter:
-J'ai deux messages de Filbrehim, le premier "qu'il est plaisant d'avoir des enfants discrets et qui obéissent".
Jawinia s'était tournée vers Bilador
-Vous aviez convenu d'un code !! parfait ça veux dire quoi ?
-Un code ? euh ... non. Ca veux dire que tu dois rester ici et obéir aux instructions sans faire de vagues.
-Pour ce qui est d'obéir, on verra, répondit l'elfe.
-Quel est le deuxième message ?
-Filbrehim essaira d'être de retour avant l'envol de l'hirrondelle dans sept jours, précisa la réprouvée.
Jawinia n'y tennait plus:
-Mais comment tu as eu ces messages ? elle n'a rien dit de plus ?
-Elle a dit beucoup plus, mais en gobelin et au baron, je pense qu'il ne m'avait pas remarquée, j'ai donc essayé de rester discrète...
-En tous cas, intervint Bilador, le deuxième message est clair, je dois assurrer l'interim si elle n'est pas de retour dans sept jours.
-Ben voyons ! Irronisa l'elfe.
Il y avait un ogre en costume à coté du maitre de vol de Cabestan. Filbrehim le reconnut et l'apostropha:
-Oh, Harlun !! Quel plaisir de te voir! Ne pourrais-tu m'escorter jusqu'à l'auberge ? On dit cette ville fort dangereuse ....
Bien que particulièrement intelligent (pour un ogre), Harlun ne perçu naturellement pas l'ironie des propos de Filbrehim. Il avait une mission.
-Petite taurenne suivre Harlun.
-Je n'osait en espérer autant ...
Jamais le chemin du maitre de Vol à l'auberge ne parut aussi court à Filbrehim. Quand elle arriva à l'auberge elle était entouré de trois ogres et deux gobelins. L'auberge était pleine de monde, tous les aventuriers de la région voulait en être! Un Zeppelin à Cabestan! Les conversations de l'auberge cessèrent immédiatement à la vue Filbrehim et de son escorte. Sans qu'un mot ne soit prononcer, la foule s'écarta devant la taurenne (et son escorte) afin de lui permettre de traverser sans encombre la salle en direction de l'escalier qui montait à l'étage.
Seuls Filbrehim et Harlun montèrent à l'étage.
Il y avait deux autres cogneurs du Baron, celui-ci était assis à une table en compagnie de Wizzmila. Les deux tenaient une moitié de médaillon, Wizzmila celui de Larvizikk et le baron celui de Tomazikk. La survie de Filbrehim se trouvait là quelque part sous ses yeux.
-Harlun fouiller petite taurenne.
L'ogre commençât la palpation de la taurenne sans gentillesse excessive.
les mêmes gestes ... la même attitude ... J'ai tué son père et le baron croit que j'ai tué l'autre parvenu ... pensait la taurenne.
Harun n'avait rien trouvé sur la taurenne et aurait commencé une deuxième fouille si Filbrehim n'avait pas ajusté un coup de sabot précisément sur son gros orteil, l'ogre fut déséquilibré l'espace d'un instant, d'un coup de coude vers l'arrière Filbrehim le fit tomber à la renverse dans un grand fracas de chaises et de tables brisées. En se retournant pour vois l'ogre elle cru discerner une ombre particulière.
-Suffit Harlun ! Barron attendre ! dit-elle dans une imitation de l'intonation ogresque.
Sans en demander la permission elle s'assit à la table du Baron.
Elle fit glisser le demi médaillon de Larvizikk en sa possession en direction de Wizzmila, puis avec un retard le demi médaillon de Tomazikk en direction du baron.
Filbrehim n'eut jamais cru que les gobelins soient capable de sentiment, peut-être le montrait-il car elle était condamnée ...
Encore une fois les deux gobelins avaient fait les mêmes gestes. Qui était donc ce Tomazikk se demandait la taurenne.
Le baron prit la parole en gobelin:
-Je n'ai pas à vous demander si vous les avez tués ...
-Je les ai décapité tous les trois, mais Tomazikk était déjà mort.
-Ben voyons !!
-Il ne vous a pas échappé, baron, qu'un trocart à cristallisation n'est pas une arme de tauren.
-Vous l'avez utilisé pour brouiller les pistes.
-Et ensuite, j'ai mis des quintuplons en or frappés aux Pitons à son collier ? L'empreinte de mes sabots est trop grande pour être masquer par cette arme.
-Alors, Filbrehim Da Faril, quelle est votre explication ?
-J'avais envoyé un agent à Baie-du-Buttin-
-L'elfe ?
-Celle là même, mais elle fut fort maladroite, en deux jours vos gobelins l'ont repérée, l'un d'eux (Filbrehim fit un signe de la tête en direction de Wizzmila) avait envie de la neutraliser définitivement, mais quelque chose est arrivé.
-Et quoi donc ? demanda le Baron.
-Un gobelin d'Undermine, investit de beaucoup de pouvoir mais de peu d'expérience. Au lieu de traiter mon agent avec célérité et fermeté, il entreprit de la capturer et de la vendre.
-C'était son droit ...
-Naturellement baron, mais saisi d'on ne sait quelle idée romantique, il pensa qu'en la laissant s'échapper elle le mènerait à ses complices.
-C'est bien ce qu'elle à fait ...
-Oui, mais le gobelin d'Undermine pensait que les complices étaient en ville, alors que étions dans la jungle, il a raté une opportunité de la laisser tuer par les marteleurs, ce qui aurait ruiné mon plan. Il a décidé de la suivre au risque de se faire capturer, ce qui est arrivé.
Le baron ne répondit rien.
Filbrehim reprit:
-Baron, il est impossible que ce gobelin venu d'undermine soit votre fils !
-Qui l'a tué alors ? Lirem ?
-Lirem ? Voyons baron, les cogneurs n'ont pas les moyens d'acheter des trocarts. Larvizikk a empêché qu'il ne parle, il vous a rendu un service.
-Pourquoi cette guerre taurenne ? demanda le baron.
-C'est pas une guerre, c'est un message : n'enlevez plus de shu-alo ! J'ai des moyens de délivrer d'autre messages qui pourrait gêner vos affaires, mais si vous avez compris celui-là ce sera le dernier.
-Souhaitez-vous venir en discuter avec moi à Undermine ?
Personne ne pourrait venir la secourir à Undermine, probablement sous l'influence de Magatha, le conseil tauren nierais avoir eu connaissance de ses agissements. Filbrehim venait juste de découvrir qui était Tomazikk, elle n'avait donc pas pu laisser de directives claires qui lui eussent procurées quelques garanties.
-Certainement baron répondit-elle.
Le baron s'était levé et avait fait un pas en direction du zeppelin. Filbrehim s'était levée à son tour, elle contourna Wizzmila, puis en se retournant:
-Il s'est comporté en gobelin, il a négocié jusqu'au bout.
-Il a laissé un message ? s'enquit la gobeline.
Filbrehim n'avait plus le temps de composer un plan, ses pensées s'envolèrent vers Jawinia, elle devait assurer la sécurité de l'elfe, celle-ci était capable de n'importe quoi, il fallait donner des directives. Filbrehim répondit en orc:
-Il a dit qu'il est plaisant d'avoir des enfants discrets et qui obéissent.
-Dois-je transmettre un message à Bilador ?
-J'espere le rejoindre pour voir les hirondelles prendre leur envol lorsque l'hiver approche, Baron serais-je de retour avant sept jour ?
Le baron n'eut pas à répondre, Harlun s'en chargea:
-Petite taurenne monter dans ballon !
(vos commentaires ici )
-Neuf ! Neuf en une heure ! Il se pase quelque chose mon oncle !
-En vérité ma nièce ? Répondit Bilador.
-Nous devons aller à Cabestan, il c'est passé quelque chose.
-Les instructions de ma soeur sont claires: nous ne devons pas bouger des Pitons.
Jawinia n'avait que peu envie de rester aux Pitons alors qu'elle avait implicitement promis à Filbrehim d'aller à son secours en cas de problème. Son malaise augmenta encord quand une rumeur insistante fit son apparition : Filbrehim aurait été faite prisonnière par le Baron.
-Je me moque des instructions, je part pour Cabestan ! lançat-elle à Bilador.
-Voilà un respect des ordres et de la hiérarchie digne de notre famille. répondit celui-ci placidement.
Jawinia fut un peu perturbée par cette réponse, elle allait répliquer lorsque:
-Marquise de Karah-Bah ? Maitre Bilador ? s'enquit une nouvelle voie.
-Vicomtesse Kahlyn Dague-Noire ? Je ne vous avait pas vu venir! répondit Jawinia.
-C'est un peu mon "métier" répondit la réprouvée, avant d'ajouter:
-J'ai deux messages de Filbrehim, le premier "qu'il est plaisant d'avoir des enfants discrets et qui obéissent".
Jawinia s'était tournée vers Bilador
-Vous aviez convenu d'un code !! parfait ça veux dire quoi ?
-Un code ? euh ... non. Ca veux dire que tu dois rester ici et obéir aux instructions sans faire de vagues.
-Pour ce qui est d'obéir, on verra, répondit l'elfe.
-Quel est le deuxième message ?
-Filbrehim essaira d'être de retour avant l'envol de l'hirrondelle dans sept jours, précisa la réprouvée.
Jawinia n'y tennait plus:
-Mais comment tu as eu ces messages ? elle n'a rien dit de plus ?
-Elle a dit beucoup plus, mais en gobelin et au baron, je pense qu'il ne m'avait pas remarquée, j'ai donc essayé de rester discrète...
-En tous cas, intervint Bilador, le deuxième message est clair, je dois assurrer l'interim si elle n'est pas de retour dans sept jours.
-Ben voyons ! Irronisa l'elfe.
Il y avait un ogre en costume à coté du maitre de vol de Cabestan. Filbrehim le reconnut et l'apostropha:
-Oh, Harlun !! Quel plaisir de te voir! Ne pourrais-tu m'escorter jusqu'à l'auberge ? On dit cette ville fort dangereuse ....
Bien que particulièrement intelligent (pour un ogre), Harlun ne perçu naturellement pas l'ironie des propos de Filbrehim. Il avait une mission.
-Petite taurenne suivre Harlun.
-Je n'osait en espérer autant ...
Jamais le chemin du maitre de Vol à l'auberge ne parut aussi court à Filbrehim. Quand elle arriva à l'auberge elle était entouré de trois ogres et deux gobelins. L'auberge était pleine de monde, tous les aventuriers de la région voulait en être! Un Zeppelin à Cabestan! Les conversations de l'auberge cessèrent immédiatement à la vue Filbrehim et de son escorte. Sans qu'un mot ne soit prononcer, la foule s'écarta devant la taurenne (et son escorte) afin de lui permettre de traverser sans encombre la salle en direction de l'escalier qui montait à l'étage.
Seuls Filbrehim et Harlun montèrent à l'étage.
Il y avait deux autres cogneurs du Baron, celui-ci était assis à une table en compagnie de Wizzmila. Les deux tenaient une moitié de médaillon, Wizzmila celui de Larvizikk et le baron celui de Tomazikk. La survie de Filbrehim se trouvait là quelque part sous ses yeux.
-Harlun fouiller petite taurenne.
L'ogre commençât la palpation de la taurenne sans gentillesse excessive.
les mêmes gestes ... la même attitude ... J'ai tué son père et le baron croit que j'ai tué l'autre parvenu ... pensait la taurenne.
Harun n'avait rien trouvé sur la taurenne et aurait commencé une deuxième fouille si Filbrehim n'avait pas ajusté un coup de sabot précisément sur son gros orteil, l'ogre fut déséquilibré l'espace d'un instant, d'un coup de coude vers l'arrière Filbrehim le fit tomber à la renverse dans un grand fracas de chaises et de tables brisées. En se retournant pour vois l'ogre elle cru discerner une ombre particulière.
-Suffit Harlun ! Barron attendre ! dit-elle dans une imitation de l'intonation ogresque.
Sans en demander la permission elle s'assit à la table du Baron.
Elle fit glisser le demi médaillon de Larvizikk en sa possession en direction de Wizzmila, puis avec un retard le demi médaillon de Tomazikk en direction du baron.
Filbrehim n'eut jamais cru que les gobelins soient capable de sentiment, peut-être le montrait-il car elle était condamnée ...
Encore une fois les deux gobelins avaient fait les mêmes gestes. Qui était donc ce Tomazikk se demandait la taurenne.
Le baron prit la parole en gobelin:
-Je n'ai pas à vous demander si vous les avez tués ...
-Je les ai décapité tous les trois, mais Tomazikk était déjà mort.
-Ben voyons !!
-Il ne vous a pas échappé, baron, qu'un trocart à cristallisation n'est pas une arme de tauren.
-Vous l'avez utilisé pour brouiller les pistes.
-Et ensuite, j'ai mis des quintuplons en or frappés aux Pitons à son collier ? L'empreinte de mes sabots est trop grande pour être masquer par cette arme.
-Alors, Filbrehim Da Faril, quelle est votre explication ?
-J'avais envoyé un agent à Baie-du-Buttin-
-L'elfe ?
-Celle là même, mais elle fut fort maladroite, en deux jours vos gobelins l'ont repérée, l'un d'eux (Filbrehim fit un signe de la tête en direction de Wizzmila) avait envie de la neutraliser définitivement, mais quelque chose est arrivé.
-Et quoi donc ? demanda le Baron.
-Un gobelin d'Undermine, investit de beaucoup de pouvoir mais de peu d'expérience. Au lieu de traiter mon agent avec célérité et fermeté, il entreprit de la capturer et de la vendre.
-C'était son droit ...
-Naturellement baron, mais saisi d'on ne sait quelle idée romantique, il pensa qu'en la laissant s'échapper elle le mènerait à ses complices.
-C'est bien ce qu'elle à fait ...
-Oui, mais le gobelin d'Undermine pensait que les complices étaient en ville, alors que étions dans la jungle, il a raté une opportunité de la laisser tuer par les marteleurs, ce qui aurait ruiné mon plan. Il a décidé de la suivre au risque de se faire capturer, ce qui est arrivé.
Le baron ne répondit rien.
Filbrehim reprit:
-Baron, il est impossible que ce gobelin venu d'undermine soit votre fils !
-Qui l'a tué alors ? Lirem ?
-Lirem ? Voyons baron, les cogneurs n'ont pas les moyens d'acheter des trocarts. Larvizikk a empêché qu'il ne parle, il vous a rendu un service.
-Pourquoi cette guerre taurenne ? demanda le baron.
-C'est pas une guerre, c'est un message : n'enlevez plus de shu-alo ! J'ai des moyens de délivrer d'autre messages qui pourrait gêner vos affaires, mais si vous avez compris celui-là ce sera le dernier.
-Souhaitez-vous venir en discuter avec moi à Undermine ?
Personne ne pourrait venir la secourir à Undermine, probablement sous l'influence de Magatha, le conseil tauren nierais avoir eu connaissance de ses agissements. Filbrehim venait juste de découvrir qui était Tomazikk, elle n'avait donc pas pu laisser de directives claires qui lui eussent procurées quelques garanties.
-Certainement baron répondit-elle.
Le baron s'était levé et avait fait un pas en direction du zeppelin. Filbrehim s'était levée à son tour, elle contourna Wizzmila, puis en se retournant:
-Il s'est comporté en gobelin, il a négocié jusqu'au bout.
-Il a laissé un message ? s'enquit la gobeline.
Filbrehim n'avait plus le temps de composer un plan, ses pensées s'envolèrent vers Jawinia, elle devait assurer la sécurité de l'elfe, celle-ci était capable de n'importe quoi, il fallait donner des directives. Filbrehim répondit en orc:
-Il a dit qu'il est plaisant d'avoir des enfants discrets et qui obéissent.
-Dois-je transmettre un message à Bilador ?
-J'espere le rejoindre pour voir les hirondelles prendre leur envol lorsque l'hiver approche, Baron serais-je de retour avant sept jour ?
Le baron n'eut pas à répondre, Harlun s'en chargea:
-Petite taurenne monter dans ballon !
(vos commentaires ici )
Dernière édition par Filbrehim le Mer 01 Oct 2008, 08:39, édité 1 fois (Raison : lien vers commentaires)
Filbrehim
Le retour
Une petite troupe de tauren était rassemblée à la pointe sud de la cime des chasseurs.
Jawinia attendait depuis l'aube l'hypothétique zeppelin du baron Revilgaz. Elle était venue avec armes et bagages, prête à partir à Cabestan dés la nuit tombée. Elle avait obéis à ce qui semblait être un ordre de Filbrehim : se faire discrète (ce qui était facile pour une sin'doreï dans cette ville de shu-alo). Il lui en avait coûté, mais elle avait fait sa part, elle partirait à la recherche de la taurenne dés que le délai imparti lui permettrait.
Bilador était là aussi.
Il n'avait amené en tout et pour tout que six torches (éteintes).
Quelques autres taurens était la, des Terre-mêres, des Brasseurs, des Disc'haut, un ou deux Ours Noirs et même des Nécrogardes de la lointaine fossoyeuse.
Il y a quelques semaines Jawinia considérait les taurens comme à peine plus intelligents que des animaux, le contact avec Filbrehim lui avait appris que certains (surtout certaines) pouvaient être subtils à l'occasion, elle avait donc préparé cette discussion avec Bilador. Il ne lui faisait pas de doute qu'il partageait certaines qualité avec sa sœur. Elle lança prudemment les hostilités.
-Je partirais dés ce soir mon oncle, souhaitez-vous m'accompagner ?
-Vous accompagner ? Mais où ? Répondit le tauren avec une feinte surprise.
-Bilador, je compte partir à la recherche de Filbrehim Da Faril, n'en feriez-vous point de même si vous aviez la certitude que votre sœur a été enlevée ?
Bilador sourit.
-La dernière fois que Fil a été enlevé, ce fut par Meneos, j'ai cherché de l'aide auprès de Magatha avec comme argument quelques mouches des Tarrides dans un bocal...
Jawinia avait entendu parler de cette histoire, son argument n'avait pas porté.
-Et... s'enquit-elle.
-Malgré la trahison de Magatha, nous avons délivré Fil, puis nous avons quitté les Totems-Sinistres.
-Mais enfin, s'il vous arrivait malheur Filbrehim se porterait à votre secours ! Lança l'elfe dans une dernière tentative de faire changer d'avis Bilador.
-En Vérité, Fil me fut d'un grand secours quand les gobelins ont mis un contrat sur ma tête.
-Vous voyez-
-C'était aussi un peu grâce (ou à cause) d'elle que le contrat a été lancé.
Jawinia n'avait plus d'argument.
-Bien, je partirai seule et parlerais au monde de la solidarité des taurens lança l'elfe sur un ton théâtral.
Bilador poussa un soupir qui eu suffit à alimenter une forge pendant une journée.
-Tu me fatigue Jawinia !! Dis nous plutôt ce que signifiait ce nom que tu portais avant...
Filbrehim lui avait-elle dit ou avait-il deviné ? Deux fois orpheline pensait l'elfe, elle fut toutefois dispensée de répondre.
Depuis quelques temps, les membres de la famille Corne-Tonnerre regardaient vers le sud, après une rapide discussion à voie basse Holt annonça:
-Un dirigeable survol le lac Taureau-de-pierre et se dirige par ici !!
-Filbrehim ?
Quand Filbrehim ouvrit les yeux, elle vit qu'elle survolait les prairies de Mulgoure à bord d'un zeppelin. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait là.
-Filbrehim ? Répéta la voie.
C'était une jeune taurenne, elle lui souriait timidement et portait un plateau avec quelque nourriture. Le regard de la taurenne balaya le pont et s'arrêta sur le baron. Le baron de Revilgaz. La mémoire lui revint, elle avait tué (ou du moins le baron le considérait) son fils, le baron l'avait punie. Le baron était trop subtil pour la tuer ou la fouetter, la punition avait été tout autre. Pourrait-elle jamais oublier leur nom, et surtout leur regard quand elle avait du faire son choix ?
Filbrehim n'avait presque plus envie de combattre.
Presque.
Filbrehim se retourna vers la jeune shu-alo:
-Je n'ai pas faim, Kalida Totem-Sinistre.
-Nous ne dirons rien, précisa un autre shu-alo qui était sur le pont.
Oui se dit Filbrehim, j'ai libéré ces deux là, mais à quel prix ?
Les visages dansaient devant ses yeux : Radlazin des milles pointes, le propre neveu de Razkan, Manelor de Feralas, Forkalir de Sabot-de-sang.
-Là n'est pas la question, Malen'kin des Serres-Rocheuses, je parlerais avant vous, vous n'aurez pas à porter ce poids, en attendant rendez-moi un service.
-Tous ce que vous voudrez !
-Aller dans la cambuse -la cuisine-, il y a des sacs de riz et de lentilles. Dans les sacs de riz, vous trouverez des charançons, dans les lentilles des scolopendres dorées, mettez-m’en un bon groupe de chaque de coté dans un bol remplie d'eau.
-Bien sure Filbrehim répondirent les deux shu-alo en se demandant la raison de cet ordre surprenant.
La taurenne parti se changer et revint sur le pont quelques instant plus tard avec son smoking de cérémonie.
Elle prix place à bâbord, vers l'endroit ou la rambarde est ouverte pour permettre le débarquement des passagers.
Le baron n'avait pas bougé.
-Vous regrettez-votre décision ? Lui demanda-t-il.
-Quand l'ange de la mort vous accueille, il vous demande (parait-il) si vous avez des regrets ou des remords. Si vous avez des remords c'est que vous avez réussi votre vie.
-vous avez des remords alors ?
-pour répondre à votre question : non, rien de rien, non, je ne regrette rien!
Les deux shu-alo libérés revinrent avec le bol contenant les insectes demandés.
Deux chevaucheurs de wyverne se dirigeait vers le zeppelin.
-Kalida, votre cousin Granok va nous souhaiter la bienvenue, l'autre doit être Alamarak Totem Runique.
Quand Il fut à porté de voie, et après un bref regard à Kalida, Granok interpella Filbrehim:
-Filbrehim, dis-leur d'accoster derrière la tente de Cairn !
-Je m'en voudrais de faire attendre Cairn, répondit celle-ci.
-Il est en conseil avec Thrall et-
Granok se tut soudainement, Filbrehim pouvait tirer beaucoup de cette information, en outre Magatha lui avait précisé qu'il ne devait rien dire.
-Magatha sera ravi de revoir sa parentèle j'imagine ? Précisa Filbrehim en désignant Kalida.
-Certainement...
-Je souhaiterais dissiper mes malentendus avec Magatha, peux-tu lui porter un cadeau Granok ?
Granok était un bon guerrier, il aurait pu maîtriser la taurenne, mais ses joutes oratoires n'était pas son fort.
-Euh... oui...
Filbrehim s'était baissée pour saisir le bol qui contenait le riz et les charançons, elle rassembla le tout en une boule compacte dont elle vida l'eau. Puis d'un geste rapide elle lança le riz et les insectes sur Granok. Celui-ci surpris par le choc déséquilibra un peu la wyverne. Filbrehim choisi ce moment pour pousser un cri aigu, par réflexe l'animal mis ses quatre pattes en avant, ce qui déséquilibra son cavalier qui tomba dans le vide. Granok s'écrasa dans les plaines dorées cent coudées sous le dirigeable, la monture repartie vers les pitons.
-Alamarak, n'aviez-vous point quelques sorts qui eussent pu amortir la chute de notre ami ?
-Si fait, mais la soudaineté de votre attaque m'a surpris, avez-vous d'autres insectes en réserve contre moi ?
-Des insectes contre un adepte de Cénarius ? Non, contre vous j'utiliserais des mots de pouvoir...
-Etes-vous donc quelque sorte de magicienne taurenne ?
Filbrehim sourit, puis lui désignant les pitons du tonnerre au loin:
-Disparait !
-Sont-ce là les mots de pouvoir ?
-Ils arrivent : S'il te plait !
Il faut croire qu'ils furent efficaces, Alamarak fit tourner sa monture et s'en retourna vers les pitons.
Jawinia attendait depuis l'aube l'hypothétique zeppelin du baron Revilgaz. Elle était venue avec armes et bagages, prête à partir à Cabestan dés la nuit tombée. Elle avait obéis à ce qui semblait être un ordre de Filbrehim : se faire discrète (ce qui était facile pour une sin'doreï dans cette ville de shu-alo). Il lui en avait coûté, mais elle avait fait sa part, elle partirait à la recherche de la taurenne dés que le délai imparti lui permettrait.
Bilador était là aussi.
Il n'avait amené en tout et pour tout que six torches (éteintes).
Quelques autres taurens était la, des Terre-mêres, des Brasseurs, des Disc'haut, un ou deux Ours Noirs et même des Nécrogardes de la lointaine fossoyeuse.
Il y a quelques semaines Jawinia considérait les taurens comme à peine plus intelligents que des animaux, le contact avec Filbrehim lui avait appris que certains (surtout certaines) pouvaient être subtils à l'occasion, elle avait donc préparé cette discussion avec Bilador. Il ne lui faisait pas de doute qu'il partageait certaines qualité avec sa sœur. Elle lança prudemment les hostilités.
-Je partirais dés ce soir mon oncle, souhaitez-vous m'accompagner ?
-Vous accompagner ? Mais où ? Répondit le tauren avec une feinte surprise.
-Bilador, je compte partir à la recherche de Filbrehim Da Faril, n'en feriez-vous point de même si vous aviez la certitude que votre sœur a été enlevée ?
Bilador sourit.
-La dernière fois que Fil a été enlevé, ce fut par Meneos, j'ai cherché de l'aide auprès de Magatha avec comme argument quelques mouches des Tarrides dans un bocal...
Jawinia avait entendu parler de cette histoire, son argument n'avait pas porté.
-Et... s'enquit-elle.
-Malgré la trahison de Magatha, nous avons délivré Fil, puis nous avons quitté les Totems-Sinistres.
-Mais enfin, s'il vous arrivait malheur Filbrehim se porterait à votre secours ! Lança l'elfe dans une dernière tentative de faire changer d'avis Bilador.
-En Vérité, Fil me fut d'un grand secours quand les gobelins ont mis un contrat sur ma tête.
-Vous voyez-
-C'était aussi un peu grâce (ou à cause) d'elle que le contrat a été lancé.
Jawinia n'avait plus d'argument.
-Bien, je partirai seule et parlerais au monde de la solidarité des taurens lança l'elfe sur un ton théâtral.
Bilador poussa un soupir qui eu suffit à alimenter une forge pendant une journée.
-Tu me fatigue Jawinia !! Dis nous plutôt ce que signifiait ce nom que tu portais avant...
Filbrehim lui avait-elle dit ou avait-il deviné ? Deux fois orpheline pensait l'elfe, elle fut toutefois dispensée de répondre.
Depuis quelques temps, les membres de la famille Corne-Tonnerre regardaient vers le sud, après une rapide discussion à voie basse Holt annonça:
-Un dirigeable survol le lac Taureau-de-pierre et se dirige par ici !!
-Filbrehim ?
Quand Filbrehim ouvrit les yeux, elle vit qu'elle survolait les prairies de Mulgoure à bord d'un zeppelin. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait là.
-Filbrehim ? Répéta la voie.
C'était une jeune taurenne, elle lui souriait timidement et portait un plateau avec quelque nourriture. Le regard de la taurenne balaya le pont et s'arrêta sur le baron. Le baron de Revilgaz. La mémoire lui revint, elle avait tué (ou du moins le baron le considérait) son fils, le baron l'avait punie. Le baron était trop subtil pour la tuer ou la fouetter, la punition avait été tout autre. Pourrait-elle jamais oublier leur nom, et surtout leur regard quand elle avait du faire son choix ?
Filbrehim n'avait presque plus envie de combattre.
Presque.
Filbrehim se retourna vers la jeune shu-alo:
-Je n'ai pas faim, Kalida Totem-Sinistre.
-Nous ne dirons rien, précisa un autre shu-alo qui était sur le pont.
Oui se dit Filbrehim, j'ai libéré ces deux là, mais à quel prix ?
Les visages dansaient devant ses yeux : Radlazin des milles pointes, le propre neveu de Razkan, Manelor de Feralas, Forkalir de Sabot-de-sang.
-Là n'est pas la question, Malen'kin des Serres-Rocheuses, je parlerais avant vous, vous n'aurez pas à porter ce poids, en attendant rendez-moi un service.
-Tous ce que vous voudrez !
-Aller dans la cambuse -la cuisine-, il y a des sacs de riz et de lentilles. Dans les sacs de riz, vous trouverez des charançons, dans les lentilles des scolopendres dorées, mettez-m’en un bon groupe de chaque de coté dans un bol remplie d'eau.
-Bien sure Filbrehim répondirent les deux shu-alo en se demandant la raison de cet ordre surprenant.
La taurenne parti se changer et revint sur le pont quelques instant plus tard avec son smoking de cérémonie.
Elle prix place à bâbord, vers l'endroit ou la rambarde est ouverte pour permettre le débarquement des passagers.
Le baron n'avait pas bougé.
-Vous regrettez-votre décision ? Lui demanda-t-il.
-Quand l'ange de la mort vous accueille, il vous demande (parait-il) si vous avez des regrets ou des remords. Si vous avez des remords c'est que vous avez réussi votre vie.
-vous avez des remords alors ?
-pour répondre à votre question : non, rien de rien, non, je ne regrette rien!
Les deux shu-alo libérés revinrent avec le bol contenant les insectes demandés.
Deux chevaucheurs de wyverne se dirigeait vers le zeppelin.
-Kalida, votre cousin Granok va nous souhaiter la bienvenue, l'autre doit être Alamarak Totem Runique.
Quand Il fut à porté de voie, et après un bref regard à Kalida, Granok interpella Filbrehim:
-Filbrehim, dis-leur d'accoster derrière la tente de Cairn !
-Je m'en voudrais de faire attendre Cairn, répondit celle-ci.
-Il est en conseil avec Thrall et-
Granok se tut soudainement, Filbrehim pouvait tirer beaucoup de cette information, en outre Magatha lui avait précisé qu'il ne devait rien dire.
-Magatha sera ravi de revoir sa parentèle j'imagine ? Précisa Filbrehim en désignant Kalida.
-Certainement...
-Je souhaiterais dissiper mes malentendus avec Magatha, peux-tu lui porter un cadeau Granok ?
Granok était un bon guerrier, il aurait pu maîtriser la taurenne, mais ses joutes oratoires n'était pas son fort.
-Euh... oui...
Filbrehim s'était baissée pour saisir le bol qui contenait le riz et les charançons, elle rassembla le tout en une boule compacte dont elle vida l'eau. Puis d'un geste rapide elle lança le riz et les insectes sur Granok. Celui-ci surpris par le choc déséquilibra un peu la wyverne. Filbrehim choisi ce moment pour pousser un cri aigu, par réflexe l'animal mis ses quatre pattes en avant, ce qui déséquilibra son cavalier qui tomba dans le vide. Granok s'écrasa dans les plaines dorées cent coudées sous le dirigeable, la monture repartie vers les pitons.
-Alamarak, n'aviez-vous point quelques sorts qui eussent pu amortir la chute de notre ami ?
-Si fait, mais la soudaineté de votre attaque m'a surpris, avez-vous d'autres insectes en réserve contre moi ?
-Des insectes contre un adepte de Cénarius ? Non, contre vous j'utiliserais des mots de pouvoir...
-Etes-vous donc quelque sorte de magicienne taurenne ?
Filbrehim sourit, puis lui désignant les pitons du tonnerre au loin:
-Disparait !
-Sont-ce là les mots de pouvoir ?
-Ils arrivent : S'il te plait !
Il faut croire qu'ils furent efficaces, Alamarak fit tourner sa monture et s'en retourna vers les pitons.
Filbrehim
L''arrivée
En arrivant au bord du piton des chasseurs Alamarak dit à Bilador:
-Elle en a ramené deux !
Puis il reparti vers le piton central.
Bilador s'était retourné vers Jawinia
-Et bien, qu'en pensez vous ma nièce ?
-Vous me demandez mon avis ? Balbutia l'elfe.
-Naturellement, les Sin'Doreï sont généralement plus intelligent que les taurens, vous ne faites pas exception à la règle.
Même si Bilador était dix fois plus humble que sa soeur, il y avait de la marge, cette modestie soudaine ne valait rien de bon.
-Je sais repérer un piège quand j'en vois un ! répondit l'elfe.
-Un Faucon-de-Feu !! Je n'en ai jamais vu, puis-je ? demanda une taurenne.
Bilador fit les présentations:
-Kary Corne-Tonnerre puis-je vous présenter l'honorable Jawinia Da-Faril, la fille de ma soeur ? Jawinia puis-je vous présenter l'honorable chasseresse Kary Corne-Tonnerre ?
Les présentations étaient parfaitement inutiles, Jawinia avait déjà repéré les chasseurs parmi les taurens, et il était rare que des taurens adoptent des elfes de sang, de sorte que tout le monde la connaissait sur le plateau.
-Naturellement fit la sin'doreï à la taurenne.
Pendant que la taurenne prenait dans ses bras l'oiseau, l'elfe se retournait vers Bilador:
-Vous cherchiez mon conseil Bilador ?
-Où comptiez-vous vous cacher ? répondit Bilador.
-Me cacher ? Pourquoi-
À ce moment le contact entre la chasseresse et son oiseau fut rompu, l'elfe se tourna vivement vers Kary et allait protester quand elle fut frappée derrière la nuque.
Consciente mais étourdie, Jawinia chuta en arrière. Elle fut retenue par la comtesse Kahlyn "Dague-Noire". Jawinia aurait voulu hurler à la trahison, mais la reprouvée avait bien fait son travail, de plus pendant qu'un autre réprouvé lui attachait les bras dans le dos, Bilador l'avait bâillonnée.
-Le Baron finira par savoir qui vous êtes tôt où tard, mais tard c'est mieux ... Lui expliqua Bilador en guise de consolation. Jawinia et son compagnon aillé furent transportés dans un coin sombre.
Bilador avait saisi les torches qu'il avait amenées. Ils les sépara en deux groupes, en planta deux espacées de plusieurs mètres.
La nuit tombait sur le piton, des taurens avaient apporté d’autres torches, Bilador interpella son cousin:
-Alminaï ! Saisissez une torche et aider moi a allumer ces deux là ! Attention, c'est ... spécial !
Ce fut spécial en effet, la torche de gauche projeta une immense flamme verte, tandis que celle de droite projeta une flamme rouge.
Bien que l'assistance fut nombreuse, personne n'avait prononcé un seul mot pendant les préparatifs de Bilador, Alminaï prit enfin la parole:
-Mon cousin, avez-vous des instructions à me donner ?
Les instructions données à Alminaï ne variaient jamais : se taire et obéir aux ordres, toutefois Bilador saisi l'occasion afin de donner ses instructions à tous le monde.
-Mon honorable soeur mènera les négociations avec Magatha, ceux qui s'estiment ses amis devraient ne pas intervenir.
-Mais si Magatha nous insulte ? Ne put s'empêcher de demander Alminaï.
-"Si" mon cousin ?
Bilador souris à ce "si", puis pointant un doit accusateur vers Hàsapa Tresses-Noires et imitant la voie de Magatha:
-Filbrehim Da-Faril, je t'accuse de Haute Trahison envers les Shu-Alo !
-Mais elle n'a pas trahi ! S'exclama Alminaï.
-Ce détail ne devrait pas déranger Magatha, personne ne doit bouger, Filbrehim réglera le problème. Ne faite aucun geste agressif envers les Totems Sinistre, ne tirez aucune arme, ne lancez aucun sort, pas de totem de shaman, à la limite, les boucliers en avant pour ceux qui en ont.
Après un temps, Bilador ajouta:
-Y'a quand même une bonne nouvelle: Filbrehim n'avait pas préparé de plan !
Le soulagement fut palpable dans les rangs taurens, mais aucun plan précis ne put être établi, les premiers totems sinistres arrivaient sur la cime des chasseurs.
-Dame Da-Faril, où se trouve la tente de Cairn ? demanda le pilote du dirigeable.
Filbrehim sourit intérieurement à cette question, le goût du combat lui était revenu après sa facile victoire contre Granok.
-Qu'est-ce qui vous fait croire qu'on va vers la tente de Cairn pilote ?
-Mais vous l'avez dit au tauren ... répondit ce dernier.
-Vous comprenez le taurache donc ?
Le gobelin se mordit les lèvres, mais le mal était fait. Filbrehim savait qu'un enchantement permettait aux gobelins de comprendre le taurache.
Filbrehim se tourna vers le pilote:
-Accostez entre les flammes rouge et verte !
-Mais il n'y a pas de flammes rouge-
A ce moment Bilador et Alminaï allumaient les torches, le pilote se reprit:
-Entre les flammes rouge et verte, à vos ordres !
-Merci de nous avoir libéré, Dame Da-Faril lança Kalida.
Filbrehim sourit, puis précisa :
-En ce qui vous concerne, ce n’est pas tout à fait fini, Vous serez trahie trois fois pendant les douze coups de minuit, puis l’étrange voie de l’épée brisée vous accordera protection.
-Etes-vous prophétesse Filbrehim ?
-Nullement, celles-ci ce contentent de regarder l’avenir, moi je tisse mon destin, le mien … et quelques autres.
-Personne ne tisse son destin et ne touchez pas au mien !
Ces paroles étaient contradictoires, mais Filbrehim choisi de ne pas les relever.
La nuit était avancée lorsque le zeppelin arriva aux Pitons.
La grande foule des taurens était rassemblée là. Les taurens portaient de nombreuses torches tandis que le dirigeable n’avait que quelques lanternes allumées. Filbrehim et les gobelins voyait donc mieux la foule des pitons qu’ils n’étaient vus. Si la silhouette de Filbrehim était reconnaissable, personne n’avait encore reconnu les deux jeunes Shu-Alo.
-Vous comptez sauter ? demanda le pilote.
La distance entre le bord du zeppelin et le bord des pitons était considérable, au moins 4 mètres, il paraissait peu probable qu’un ou une taurenne puisse les sauter.
-Déployer la passerelle ! répondit la taurenne.
-Sauf votre respect, taurenne, Vous pensez qu’elle supportera votre poids ?
Filbrehim se tourna vers Harlun, mais répondit au pilote :
-Vous utilisez ces passerelles pour faire charger les dirigeables par des ogres, donc –sauf le respect du à Harlun- elle supportent le poids des taurens.
La passerelle fut déployée, longue et affilée, sans rambarde d’aucune sort, le dirigeable était relié aux Pitons.
-Hàsapa, monte à bord !
La guerrière était moins confiante que Filbrehim quand à la solidité de la passerelle, mais elle décida de lui faire confiance. Quand elle fut à bord du zeppelin, elle considéra les deux jeunes shu-alo, en s’attardant d’un air soupçonneux sur Kalida.
-Hàsapa, accompagne vers la liberté Malen'kin des Serres Rocheuses, il a longtemps été l’invité des gobelins, il se peu qu’il ait le vertige.
Blackpelt s’abstint de préciser ce qu’elle pensait de « l’invitation » (sans nul doute acceptée par erreur).
Quand les deux taurens furent arrivé, Malenk’in fut accueilli par ceux des siens qui se trouvaient sur le plateau. L’émotion l’empêcha longtemps de parler, mais Filbrehim avait gagné des partisans parmi les clans des Serres Rocheuses.
Filbrehim appela une seconde fois.
-Vhaal, monte à bord !
Quand Vhaal fut à bord, le silence se rétabli, tout le monde voulait savoir quelle était l’autre Shu-Alo que Filbrehim avait arrachée aux mains des gobelins.
-Vhaal, accompagne vers la liberté Kalida Totem-Sinistre, fille de Gorn Totem-Sinistre, du clan des Totem-Sinistre.
Il y eu beaucoup de murmure dans la foule, tous le monde se demandait pourquoi Filbrehim avait choisi de libérer une Totem-Sinistre alors qu’il restait sans doute des Shu-Alo prisonnier.
Gorn avait quitté les rangs des Totems-Sinistre autour de Magatha, pour aller accueillir sa fille.
Quand Kalida fut arrivé sur les Pitons, Filbrehim allait la suivre, mais Harlun tendis son bras en travers, empêchant Filbrehim d’accéder à la passerelle.
-Little tauren wait : Nau to pipe. Précisa l’ogre en gobelin.
Filbrehim sourit, cette cérémonie n’avait pour objet que de la compromettre auprès des siens.
-Mind the Old Crown, think’o me’gift! Répondit la taurenne en regardant le deuxième bol préparé par les jeunes Shu-Alo.
Si l’orge avait compris, il ne le montra pas.
Sur le plateau, chacun murmurait, d’abord sur le choix étrange de Filbrehim, puis sur le fait que les gobelins l’empêchaient de descendre.
-Devons-nous attaquer ? S’enquis Vhaal.
Bilador observait l’agitation à bord du zeppelin Il n’avait aucune idée de ce que cela présageait. Malen’kin vint a son secours :
-Ils vont juste se mettre au garde-à-vous et siffler en modulant l’intonation, ils l’ont fait quand elle est montée à bord.
Blackpelt s’était penchée sur Bilador :
-Les honneurs du sifflet ? C’est particulièrement cruel pour votre si timide grande sœur …
Quand les gobelins se furent alignés le long de la rambarde, le pilote pris un sifflet et en modula le son, la taurenne descendit la passerelle (Harlun ayant relevé son bras).
Le protocole supposait que le shu-alo le plus important aurait du l’accueillir, mais c’était Cairn, et il était parti en conseil de guerre à Orgrimmar, l’autre shu-alo était soit Magatha, soit Hamuul.
Bilador attendit un peu qu’Hamuul prenne la parole, il se doutait trop de ce qu’allait dire Magatha.
Hammul l’encouragea d’un hochement de cornes.
Alors que tout le monde attendait qu’il prenne la parole, Bilador se consola en se disant que ça n’allait pas durer trop longtemps.
-Ma chère sœur, c’est un grand honneur de vous accueillir aux Pitons avec ceux des nôtres que avez ramenés.
-DEUX !! Seulement deux ? Et après des mois d’attente ! Est-ce là toute l’étendue de l’infinie subtilité de la légendaire Filbrehim, que même l’Alliance nous envie ? Le ton de Magatha était à l’avenant.
Il y eu quelques murmures parmi l’assistance, personne n’était jamais revenu d’Undermine, les critiques de Magatha paraissaient donc injustifiées.
Filbrehim leva la main pour faire taire les murmures, puis ajouta :
-En vérité, Magatha a raison, j’ai échoué dans ma mission, il m’a manqué sa sagacité au moment de l’ultime choix.
Tous savaient que l’acte de contrition de Filbrehim était parfaitement hypocrite, et qu’il n’avait que pour unique but de préparer sa contre attaque.
-Le baron m’a proposé de rester à Undermine et que cinq des nôtres reviennent, ou de revenir mais avec seulement deux, qu’auriez-vous fait à ma place Magatha ?
-Mais il fallait rester incapable ! Cinq des nôtres sont plus important que ta misérable personne !!
D’un geste théâtrale, Filbrehim désigna la passerelle et le zeppelin, lui suggérant de monter à bord.
Le moins surpris ne fut pas le baron, il avait compris le dialogue grâce à son sortilège, il comptait que Filbrehim soit désavouée par les siens, pas qu’elle s’en sorte aussi bien.
Il tenta de renverser la situation :
-Are you kidding? You’r an asset, she’s an hindrance!
Malheureusement, le sortilège ne fonctionnait que dans un sens, seule Filbrehim compris ce que disait le baron, sa traduction fut très personnelle :
-Magatha, le Baron tiendrais en grand honneur que vous acceptiez son invitation !
Magatha n’était pas vaincue, elle contre attaqua :
-Je vais te monter ce que tu aurait du faire si tu n’avais pas eu l’intelligence d’une furie-du-vent !
-Enseignez-moi ô Magatha !
Magatha s’était dirigé vers la passerelle. Filbrehim avait deviné ses intentions, le sortilège du Baron allait lui être utile.
-Il faudrait peut-être consulter Thrall, la Horde a besoin de ces zeppelins … lança Filbrehim innocemment.
-Mais averti-le espèce de gnominette !
-Voyons Magatha, les petits hommes verts ne parlent pas notre noble langage …
Le dernier propos de Filbrehim n’était au mieux qu’une demi vérité. Magatha avait préparé un plan de secours, avec un peu de chance, ce serait Filbrehim qui se ferrait piéger, elle décida donc de continuer. Elle s’approcha encore un peu du zeppelin et se prépara à lancer un sort.
Quand Magatha commença l’incantation, Filbrehim prit sa décision, Il serait trop compliqué de demander aux Terre-Mere de protéger des gobelins, la solution s’imposa d’elle-même.
-Harlun ! The gift !
Harlun avait compris le message, et un mélange de lentilles et de scolopendres heurta Magatha.
L’incantation fut interrompue, la chamane se replia vers les siens, alors que quelques gardes étaient venus la secourir.
-Qu’est-ce c’est que CA ! Hurla Magatha.
-Pour les scolopendres, faut juste les faites revenir dans une p’tite friture …
-Tu as trahis les tiens, espèce de Paladine, tu seras jugée par le conseil ! Repris Magatha.
Satisfait de la voir en mauvaise posture, le Baron fit partir son appareil, des espions lui diraient plus tard le sort de Filbrehim.
Alors que le zeppelin s’éloignait, Filbrehim fit face aux Totem-Sinistre, ceux-ci étaient rassemblés en une ligne compacte, derrière laquelle Magatha s’était réfugié. Gorn les commandait, il allait devoir donner l’ordre de capturer celle qui avait sauvé sa fille.
Pour une fois, la chasseresse était tombée dans un piège, elle serait définitivement neutralisée, et ceci servirait d’exemple aux impertinentes de Terre-Mere.
-Filbrehim Da-Faril, ancienne des Terre-Mere, je t’accuse de haute trahison ! Tu seras enchaînée en attendant le jugement du conseil.
Il y eu quelque murmures, mais personne n’osait braver Magatha et les amis de Terre-Mere s’en tinrent aux indications de Bilador.
-Seul Cairn (ou Thrall) peut prononcer cette accusation contre moi, à moins qu’il ne soit mort et que vous n’ayez pris sa suite …
-Il suffit ! Gorn, empare toi d’elle ! Lança Magatha.
Toutefois, avant que Gorn ait put faire un pas, il se produisit le premier événement extraordinaire de la soirée. Bilador s’était interposé entre Filbrehim et les Totem-Sinistre, il frappa le sol avec son sabot en lançant catenaccio tandis que ses mains faisaient le symbole du mur.
-Et bien quoi mon frère, vous savez ce qu’est le catenaccio ?
-Elle en a ramené deux !
Puis il reparti vers le piton central.
Bilador s'était retourné vers Jawinia
-Et bien, qu'en pensez vous ma nièce ?
-Vous me demandez mon avis ? Balbutia l'elfe.
-Naturellement, les Sin'Doreï sont généralement plus intelligent que les taurens, vous ne faites pas exception à la règle.
Même si Bilador était dix fois plus humble que sa soeur, il y avait de la marge, cette modestie soudaine ne valait rien de bon.
-Je sais repérer un piège quand j'en vois un ! répondit l'elfe.
-Un Faucon-de-Feu !! Je n'en ai jamais vu, puis-je ? demanda une taurenne.
Bilador fit les présentations:
-Kary Corne-Tonnerre puis-je vous présenter l'honorable Jawinia Da-Faril, la fille de ma soeur ? Jawinia puis-je vous présenter l'honorable chasseresse Kary Corne-Tonnerre ?
Les présentations étaient parfaitement inutiles, Jawinia avait déjà repéré les chasseurs parmi les taurens, et il était rare que des taurens adoptent des elfes de sang, de sorte que tout le monde la connaissait sur le plateau.
-Naturellement fit la sin'doreï à la taurenne.
Pendant que la taurenne prenait dans ses bras l'oiseau, l'elfe se retournait vers Bilador:
-Vous cherchiez mon conseil Bilador ?
-Où comptiez-vous vous cacher ? répondit Bilador.
-Me cacher ? Pourquoi-
À ce moment le contact entre la chasseresse et son oiseau fut rompu, l'elfe se tourna vivement vers Kary et allait protester quand elle fut frappée derrière la nuque.
Consciente mais étourdie, Jawinia chuta en arrière. Elle fut retenue par la comtesse Kahlyn "Dague-Noire". Jawinia aurait voulu hurler à la trahison, mais la reprouvée avait bien fait son travail, de plus pendant qu'un autre réprouvé lui attachait les bras dans le dos, Bilador l'avait bâillonnée.
-Le Baron finira par savoir qui vous êtes tôt où tard, mais tard c'est mieux ... Lui expliqua Bilador en guise de consolation. Jawinia et son compagnon aillé furent transportés dans un coin sombre.
Bilador avait saisi les torches qu'il avait amenées. Ils les sépara en deux groupes, en planta deux espacées de plusieurs mètres.
La nuit tombait sur le piton, des taurens avaient apporté d’autres torches, Bilador interpella son cousin:
-Alminaï ! Saisissez une torche et aider moi a allumer ces deux là ! Attention, c'est ... spécial !
Ce fut spécial en effet, la torche de gauche projeta une immense flamme verte, tandis que celle de droite projeta une flamme rouge.
Bien que l'assistance fut nombreuse, personne n'avait prononcé un seul mot pendant les préparatifs de Bilador, Alminaï prit enfin la parole:
-Mon cousin, avez-vous des instructions à me donner ?
Les instructions données à Alminaï ne variaient jamais : se taire et obéir aux ordres, toutefois Bilador saisi l'occasion afin de donner ses instructions à tous le monde.
-Mon honorable soeur mènera les négociations avec Magatha, ceux qui s'estiment ses amis devraient ne pas intervenir.
-Mais si Magatha nous insulte ? Ne put s'empêcher de demander Alminaï.
-"Si" mon cousin ?
Bilador souris à ce "si", puis pointant un doit accusateur vers Hàsapa Tresses-Noires et imitant la voie de Magatha:
-Filbrehim Da-Faril, je t'accuse de Haute Trahison envers les Shu-Alo !
-Mais elle n'a pas trahi ! S'exclama Alminaï.
-Ce détail ne devrait pas déranger Magatha, personne ne doit bouger, Filbrehim réglera le problème. Ne faite aucun geste agressif envers les Totems Sinistre, ne tirez aucune arme, ne lancez aucun sort, pas de totem de shaman, à la limite, les boucliers en avant pour ceux qui en ont.
Après un temps, Bilador ajouta:
-Y'a quand même une bonne nouvelle: Filbrehim n'avait pas préparé de plan !
Le soulagement fut palpable dans les rangs taurens, mais aucun plan précis ne put être établi, les premiers totems sinistres arrivaient sur la cime des chasseurs.
-Dame Da-Faril, où se trouve la tente de Cairn ? demanda le pilote du dirigeable.
Filbrehim sourit intérieurement à cette question, le goût du combat lui était revenu après sa facile victoire contre Granok.
-Qu'est-ce qui vous fait croire qu'on va vers la tente de Cairn pilote ?
-Mais vous l'avez dit au tauren ... répondit ce dernier.
-Vous comprenez le taurache donc ?
Le gobelin se mordit les lèvres, mais le mal était fait. Filbrehim savait qu'un enchantement permettait aux gobelins de comprendre le taurache.
Filbrehim se tourna vers le pilote:
-Accostez entre les flammes rouge et verte !
-Mais il n'y a pas de flammes rouge-
A ce moment Bilador et Alminaï allumaient les torches, le pilote se reprit:
-Entre les flammes rouge et verte, à vos ordres !
-Merci de nous avoir libéré, Dame Da-Faril lança Kalida.
Filbrehim sourit, puis précisa :
-En ce qui vous concerne, ce n’est pas tout à fait fini, Vous serez trahie trois fois pendant les douze coups de minuit, puis l’étrange voie de l’épée brisée vous accordera protection.
-Etes-vous prophétesse Filbrehim ?
-Nullement, celles-ci ce contentent de regarder l’avenir, moi je tisse mon destin, le mien … et quelques autres.
-Personne ne tisse son destin et ne touchez pas au mien !
Ces paroles étaient contradictoires, mais Filbrehim choisi de ne pas les relever.
La nuit était avancée lorsque le zeppelin arriva aux Pitons.
La grande foule des taurens était rassemblée là. Les taurens portaient de nombreuses torches tandis que le dirigeable n’avait que quelques lanternes allumées. Filbrehim et les gobelins voyait donc mieux la foule des pitons qu’ils n’étaient vus. Si la silhouette de Filbrehim était reconnaissable, personne n’avait encore reconnu les deux jeunes Shu-Alo.
-Vous comptez sauter ? demanda le pilote.
La distance entre le bord du zeppelin et le bord des pitons était considérable, au moins 4 mètres, il paraissait peu probable qu’un ou une taurenne puisse les sauter.
-Déployer la passerelle ! répondit la taurenne.
-Sauf votre respect, taurenne, Vous pensez qu’elle supportera votre poids ?
Filbrehim se tourna vers Harlun, mais répondit au pilote :
-Vous utilisez ces passerelles pour faire charger les dirigeables par des ogres, donc –sauf le respect du à Harlun- elle supportent le poids des taurens.
La passerelle fut déployée, longue et affilée, sans rambarde d’aucune sort, le dirigeable était relié aux Pitons.
-Hàsapa, monte à bord !
La guerrière était moins confiante que Filbrehim quand à la solidité de la passerelle, mais elle décida de lui faire confiance. Quand elle fut à bord du zeppelin, elle considéra les deux jeunes shu-alo, en s’attardant d’un air soupçonneux sur Kalida.
-Hàsapa, accompagne vers la liberté Malen'kin des Serres Rocheuses, il a longtemps été l’invité des gobelins, il se peu qu’il ait le vertige.
Blackpelt s’abstint de préciser ce qu’elle pensait de « l’invitation » (sans nul doute acceptée par erreur).
Quand les deux taurens furent arrivé, Malenk’in fut accueilli par ceux des siens qui se trouvaient sur le plateau. L’émotion l’empêcha longtemps de parler, mais Filbrehim avait gagné des partisans parmi les clans des Serres Rocheuses.
Filbrehim appela une seconde fois.
-Vhaal, monte à bord !
Quand Vhaal fut à bord, le silence se rétabli, tout le monde voulait savoir quelle était l’autre Shu-Alo que Filbrehim avait arrachée aux mains des gobelins.
-Vhaal, accompagne vers la liberté Kalida Totem-Sinistre, fille de Gorn Totem-Sinistre, du clan des Totem-Sinistre.
Il y eu beaucoup de murmure dans la foule, tous le monde se demandait pourquoi Filbrehim avait choisi de libérer une Totem-Sinistre alors qu’il restait sans doute des Shu-Alo prisonnier.
Gorn avait quitté les rangs des Totems-Sinistre autour de Magatha, pour aller accueillir sa fille.
Quand Kalida fut arrivé sur les Pitons, Filbrehim allait la suivre, mais Harlun tendis son bras en travers, empêchant Filbrehim d’accéder à la passerelle.
-Little tauren wait : Nau to pipe. Précisa l’ogre en gobelin.
Filbrehim sourit, cette cérémonie n’avait pour objet que de la compromettre auprès des siens.
-Mind the Old Crown, think’o me’gift! Répondit la taurenne en regardant le deuxième bol préparé par les jeunes Shu-Alo.
Si l’orge avait compris, il ne le montra pas.
Sur le plateau, chacun murmurait, d’abord sur le choix étrange de Filbrehim, puis sur le fait que les gobelins l’empêchaient de descendre.
-Devons-nous attaquer ? S’enquis Vhaal.
Bilador observait l’agitation à bord du zeppelin Il n’avait aucune idée de ce que cela présageait. Malen’kin vint a son secours :
-Ils vont juste se mettre au garde-à-vous et siffler en modulant l’intonation, ils l’ont fait quand elle est montée à bord.
Blackpelt s’était penchée sur Bilador :
-Les honneurs du sifflet ? C’est particulièrement cruel pour votre si timide grande sœur …
Quand les gobelins se furent alignés le long de la rambarde, le pilote pris un sifflet et en modula le son, la taurenne descendit la passerelle (Harlun ayant relevé son bras).
Le protocole supposait que le shu-alo le plus important aurait du l’accueillir, mais c’était Cairn, et il était parti en conseil de guerre à Orgrimmar, l’autre shu-alo était soit Magatha, soit Hamuul.
Bilador attendit un peu qu’Hamuul prenne la parole, il se doutait trop de ce qu’allait dire Magatha.
Hammul l’encouragea d’un hochement de cornes.
Alors que tout le monde attendait qu’il prenne la parole, Bilador se consola en se disant que ça n’allait pas durer trop longtemps.
-Ma chère sœur, c’est un grand honneur de vous accueillir aux Pitons avec ceux des nôtres que avez ramenés.
-DEUX !! Seulement deux ? Et après des mois d’attente ! Est-ce là toute l’étendue de l’infinie subtilité de la légendaire Filbrehim, que même l’Alliance nous envie ? Le ton de Magatha était à l’avenant.
Il y eu quelques murmures parmi l’assistance, personne n’était jamais revenu d’Undermine, les critiques de Magatha paraissaient donc injustifiées.
Filbrehim leva la main pour faire taire les murmures, puis ajouta :
-En vérité, Magatha a raison, j’ai échoué dans ma mission, il m’a manqué sa sagacité au moment de l’ultime choix.
Tous savaient que l’acte de contrition de Filbrehim était parfaitement hypocrite, et qu’il n’avait que pour unique but de préparer sa contre attaque.
-Le baron m’a proposé de rester à Undermine et que cinq des nôtres reviennent, ou de revenir mais avec seulement deux, qu’auriez-vous fait à ma place Magatha ?
-Mais il fallait rester incapable ! Cinq des nôtres sont plus important que ta misérable personne !!
D’un geste théâtrale, Filbrehim désigna la passerelle et le zeppelin, lui suggérant de monter à bord.
Le moins surpris ne fut pas le baron, il avait compris le dialogue grâce à son sortilège, il comptait que Filbrehim soit désavouée par les siens, pas qu’elle s’en sorte aussi bien.
Il tenta de renverser la situation :
-Are you kidding? You’r an asset, she’s an hindrance!
Malheureusement, le sortilège ne fonctionnait que dans un sens, seule Filbrehim compris ce que disait le baron, sa traduction fut très personnelle :
-Magatha, le Baron tiendrais en grand honneur que vous acceptiez son invitation !
Magatha n’était pas vaincue, elle contre attaqua :
-Je vais te monter ce que tu aurait du faire si tu n’avais pas eu l’intelligence d’une furie-du-vent !
-Enseignez-moi ô Magatha !
Magatha s’était dirigé vers la passerelle. Filbrehim avait deviné ses intentions, le sortilège du Baron allait lui être utile.
-Il faudrait peut-être consulter Thrall, la Horde a besoin de ces zeppelins … lança Filbrehim innocemment.
-Mais averti-le espèce de gnominette !
-Voyons Magatha, les petits hommes verts ne parlent pas notre noble langage …
Le dernier propos de Filbrehim n’était au mieux qu’une demi vérité. Magatha avait préparé un plan de secours, avec un peu de chance, ce serait Filbrehim qui se ferrait piéger, elle décida donc de continuer. Elle s’approcha encore un peu du zeppelin et se prépara à lancer un sort.
Quand Magatha commença l’incantation, Filbrehim prit sa décision, Il serait trop compliqué de demander aux Terre-Mere de protéger des gobelins, la solution s’imposa d’elle-même.
-Harlun ! The gift !
Harlun avait compris le message, et un mélange de lentilles et de scolopendres heurta Magatha.
L’incantation fut interrompue, la chamane se replia vers les siens, alors que quelques gardes étaient venus la secourir.
-Qu’est-ce c’est que CA ! Hurla Magatha.
-Pour les scolopendres, faut juste les faites revenir dans une p’tite friture …
-Tu as trahis les tiens, espèce de Paladine, tu seras jugée par le conseil ! Repris Magatha.
Satisfait de la voir en mauvaise posture, le Baron fit partir son appareil, des espions lui diraient plus tard le sort de Filbrehim.
Alors que le zeppelin s’éloignait, Filbrehim fit face aux Totem-Sinistre, ceux-ci étaient rassemblés en une ligne compacte, derrière laquelle Magatha s’était réfugié. Gorn les commandait, il allait devoir donner l’ordre de capturer celle qui avait sauvé sa fille.
Pour une fois, la chasseresse était tombée dans un piège, elle serait définitivement neutralisée, et ceci servirait d’exemple aux impertinentes de Terre-Mere.
-Filbrehim Da-Faril, ancienne des Terre-Mere, je t’accuse de haute trahison ! Tu seras enchaînée en attendant le jugement du conseil.
Il y eu quelque murmures, mais personne n’osait braver Magatha et les amis de Terre-Mere s’en tinrent aux indications de Bilador.
-Seul Cairn (ou Thrall) peut prononcer cette accusation contre moi, à moins qu’il ne soit mort et que vous n’ayez pris sa suite …
-Il suffit ! Gorn, empare toi d’elle ! Lança Magatha.
Toutefois, avant que Gorn ait put faire un pas, il se produisit le premier événement extraordinaire de la soirée. Bilador s’était interposé entre Filbrehim et les Totem-Sinistre, il frappa le sol avec son sabot en lançant catenaccio tandis que ses mains faisaient le symbole du mur.
-Et bien quoi mon frère, vous savez ce qu’est le catenaccio ?
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