[Rumeur] La mort de Faldin
4 participants
Page 1 sur 1
Re: [Rumeur] La mort de Faldin
Hiltar Taelis avait été mis au courant de la mort et il eut une seule et unique réaction : se tourner vers sa femme d'un air sévère.
" - Mmh, Suniva ? Fàldin est mort ? Ce qui veut dire que notre espion est coulé... Mais cela veut dire surtout.. Que tu as usé de l'argent pour rien.. Que l'on aurait pu avoir des centaines "pots".. Je suis embêté du coup.. Fière de toi ?"
Suniva ne réponda pas. Elle se contenta d'afficher un sourire en coin et de poser devant le Commandeur un de ces fameux "pots".
" - Mmh, Suniva ? Fàldin est mort ? Ce qui veut dire que notre espion est coulé... Mais cela veut dire surtout.. Que tu as usé de l'argent pour rien.. Que l'on aurait pu avoir des centaines "pots".. Je suis embêté du coup.. Fière de toi ?"
Suniva ne réponda pas. Elle se contenta d'afficher un sourire en coin et de poser devant le Commandeur un de ces fameux "pots".
Ilyas Aubren
Re: [Rumeur] La mort de Faldin
Comme chaque matin depuis le début de la fabrication de la nouvelle toxine, assis sur une chaise devant l'une des fenêtres de la maison montrant la plage d'Austrivage... Jervis Waylon alias l'épouvantable Epouvantail contemplait le lever du soleil sur la mer en gardant l'effrayant masque dans une main. C'était, de la première à la dernière minute, un spectacle réellement imposant. Les vagues noires viraient au gris au fur et à mesure que s'éclaircissait le ciel.
Jervis referma la fenêtre, aplatit ses cheveux décoiffés par le vent, et descendit l'escalier en ferraille. Le claquement de ses bottes sur les marches métalliques créait un effrayant écho dans la maison... Parvenu au pied de l'escalier, Jervis s'autorisa un bref moment de fierté. Lui seul avait compris ce qu'était réellement la Peur : quelque chose d'effroyable, une sensation atroce, comme une décomposition de l'âme, un moment affreux de la pensée et du coeur, dont le souvenir seul donne des frissons d'angoisse... Souriant, il sortit du petit laboratoire et traversa le couloir d'ombres en direction du dortoir des sbires. Il pénétra dans la salle et alluma la lanterne. Les paysans de la maison étaient exactement là où ils les avaient laissés, assis sous la table luttant contre leurs peurs, il leur avait injecté une double dose de sa toxine. Ils étaient donc la meilleur illustration de ce que Austrivage serait dans quelques jours.
Jervis entendit la porte d'entré s'ouvrir et se refermer, des voix résonner dans le couloir.
- Parfait... mes larbins sont... de retour...
L'un des larbins s'interrompit lorsque Jervis pénétra dans le couloir avec à nouveau... le masque d'épouvantail sur la tête. Tous les yeux se posèrent sur lui. Karen avait apporté une chaise et s'était assise près d'une table dans un coin du couloir. A gauche, deux hommes étaient installés.
- Il... ne nous reste... que quelques heures... si nous voulons...
Ils firent tous signe que oui.
- Parfait...
David jeta un oeil au masque du chef et prit la parole.
- Epouvantail... Une rumeur traine dans les villes...
Le regard de l'Epouvantail tomba sur le visage de David suivis d'une voix effrayante.
- Ah ... oui ...?
Karen se tourna vers les deux hommes.
- D'après la rumeur... l'un de vos ennemis... le nain... Fàldin... l'ancien rédempteur... est mort. Peut être... dans une explosion... ou dans une ambuscade... Aucune idée... Nous n'avons pas assez d'informations.
Sous le masque de l'Epouvantail, un éclair de pitié le traversa, vite remplacé par le dégoût et pour finir, un sourire en coin.
- Fàldin... n'était... qu'un pauvre... idiot... Maintenant... il est mort... parfait ! Dommage... fini les toxines.. pour lui... cherchons... un autre cobaye... pour plus-tard... Mais... brûlons un épouvantail... pour lui ! Ce soir !
- Bien, Epouvantail.
- Sinon... est-ce que vous avez... terminé les préparatifs.. pour nos... amis les rédempteurs ...?
- Oui, presque. Karen veut vérifier une dernière fois les pièges et les explosifs.
Karen ne se sentait pas tranquille - il aurait fallu être fou. Mais la peur n'était pas l'état dans lequel elle se trouvait à l'aise.
- Emporte la dynamite, je me chargerai des feux d'artifices et du reste dit-elle finalement.
Elle pouvait au moins lui donner quelque chose à faire.
- Allez-y... ordonna l'Epouvantail d'une voix effrayante avant de repartir dans les dortoires avec les paysans... cobayes.
Jervis referma la fenêtre, aplatit ses cheveux décoiffés par le vent, et descendit l'escalier en ferraille. Le claquement de ses bottes sur les marches métalliques créait un effrayant écho dans la maison... Parvenu au pied de l'escalier, Jervis s'autorisa un bref moment de fierté. Lui seul avait compris ce qu'était réellement la Peur : quelque chose d'effroyable, une sensation atroce, comme une décomposition de l'âme, un moment affreux de la pensée et du coeur, dont le souvenir seul donne des frissons d'angoisse... Souriant, il sortit du petit laboratoire et traversa le couloir d'ombres en direction du dortoir des sbires. Il pénétra dans la salle et alluma la lanterne. Les paysans de la maison étaient exactement là où ils les avaient laissés, assis sous la table luttant contre leurs peurs, il leur avait injecté une double dose de sa toxine. Ils étaient donc la meilleur illustration de ce que Austrivage serait dans quelques jours.
Jervis entendit la porte d'entré s'ouvrir et se refermer, des voix résonner dans le couloir.
- Parfait... mes larbins sont... de retour...
L'un des larbins s'interrompit lorsque Jervis pénétra dans le couloir avec à nouveau... le masque d'épouvantail sur la tête. Tous les yeux se posèrent sur lui. Karen avait apporté une chaise et s'était assise près d'une table dans un coin du couloir. A gauche, deux hommes étaient installés.
- Il... ne nous reste... que quelques heures... si nous voulons...
Ils firent tous signe que oui.
- Parfait...
David jeta un oeil au masque du chef et prit la parole.
- Epouvantail... Une rumeur traine dans les villes...
Le regard de l'Epouvantail tomba sur le visage de David suivis d'une voix effrayante.
- Ah ... oui ...?
Karen se tourna vers les deux hommes.
- D'après la rumeur... l'un de vos ennemis... le nain... Fàldin... l'ancien rédempteur... est mort. Peut être... dans une explosion... ou dans une ambuscade... Aucune idée... Nous n'avons pas assez d'informations.
Sous le masque de l'Epouvantail, un éclair de pitié le traversa, vite remplacé par le dégoût et pour finir, un sourire en coin.
- Fàldin... n'était... qu'un pauvre... idiot... Maintenant... il est mort... parfait ! Dommage... fini les toxines.. pour lui... cherchons... un autre cobaye... pour plus-tard... Mais... brûlons un épouvantail... pour lui ! Ce soir !
- Bien, Epouvantail.
- Sinon... est-ce que vous avez... terminé les préparatifs.. pour nos... amis les rédempteurs ...?
- Oui, presque. Karen veut vérifier une dernière fois les pièges et les explosifs.
Karen ne se sentait pas tranquille - il aurait fallu être fou. Mais la peur n'était pas l'état dans lequel elle se trouvait à l'aise.
- Emporte la dynamite, je me chargerai des feux d'artifices et du reste dit-elle finalement.
Elle pouvait au moins lui donner quelque chose à faire.
- Allez-y... ordonna l'Epouvantail d'une voix effrayante avant de repartir dans les dortoires avec les paysans... cobayes.
Baron Mordris
Sujets similaires
» [Rumeur] La mort de Siegfriedall
» [Rumeur]: La mort de Takeo Dalanor
» [Rumeur] La mort d'un pauvre homme.
» [Rumeur] La mort du Père Aeredril Mantelumière
» [Rumeur] La vie éternelle
» [Rumeur]: La mort de Takeo Dalanor
» [Rumeur] La mort d'un pauvre homme.
» [Rumeur] La mort du Père Aeredril Mantelumière
» [Rumeur] La vie éternelle
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum