Sbire 3 : L'imposture
3 participants
Page 1 sur 1
Sbire 3 : L'imposture
Tout s'était déroulé exactement comme prévu.
Le style du "Sbire" qui terrorisait toute la région n'était pas dificile à imiter, et c'était là, le meilleur moyen que Cymbelîne avait trouvé pour faire diversion.
-Merika, tu es la première qu'il vont soupçonner. Crois moi, il faut profiter et rebondir sur cette histoire de Sbire, c'est la diversion idéale.
-Je ne sais pas trop, il vont s'en appercevoir.
-Y a pas de raison voyons, Qad a déjà vu quelques unes des machines de ce Sbire, et il pourra facilement en fabriquer une assez ressemblante.
-Aurons nous assez de temps? Je dois en parler à nos supérieurs.
-Fais comme tu l'entends, je vais tout de même rédiger une lettre en attendant, et dès que tu auras l'aval, car tu l'auras, préviens Qad, il devra se mettre tout de suite sur la construction de cette machine.
-Et...si le vrai Sbire apprenait qu'on se sert de lui et de son nom?
-Sbire est une légende urbaine, Merika...IL fait peur, c'est là sa force, mais c'est qu'un humain, pas un surhomme.
Ainsi, Cymbelîne avait rédigé une lettre en imitant le style de Sbire et l'avait envoyé à Merika. Il ne lui restait plus qu'à récupérer la lettre et à faire part de la "disparition" de Merika.
Les gardes ce soir là avaient fort à faire...mais au nom de "Sbire" Cymbelîne rencontra la réaction qu'elle attendait...
"Quoi?! Merika a été enlevé? Vous êtes sure? Faites moi voir cette lettre?
...
C'est son style en effet...je vais envoyer deux hommes chez Merika regarder ça de plus près et donner l'alerte"
Le lendemain était prévu le transfert d'Anakor, démoniste condamné à une peine lourde et frère de Merika. Viktor avait réussit à récolter toutes les informations nécessaires à la taverne où les gardes ont habitude de venir une fois leur service terminé.
Eriane et quelques hommes se préparaient à se mettre en route pour aller chercher le prisonnier.
Cymbelîne les intercepta.
-Major! A t on des nouvelles de Merika?
-Dame Cymbelîne, je m'apprete à transéférer un prisonnier, je suis au courant de la disparition de Merika, mais nous verrons cela après le tranfert.
-Mais ce sera peut etre trop tard! J'ai vu cette femme l'autre soir, une damoiselle Corzéame, j'ai vu ce qu'il lui a fait! Merika est loin d'être une sainte, mais elle mérite pas ça!
-Dame Cymbelîne, je vous le répète, nous verrons cela après. Je vous promets que nous allons nous en occuper.Mais...mais cet énigme, celle de la lettre...j'y comprends rien! Si j'arrive trop tard il...elle va mourir!
-Comment ça? Quelle lettre?
Cymbelîne montre la fausse lettre à Eriane.
-Oh non...c'est Merika cette fois....ça ressemble bien à du Sbire....bon, venez avec nous, on va voir si le prisonnier...
-Mais on s'en fiche du prisonnier! Merika va mourir!
-Mais bon sang savez vous au moins qui c'est le prisonnier?
-Mais on s'en fiche!
-C'est Anakor...son frère...
-Oh non....ça ne peut pas être une coincidence major...il sait que vous serez occupé ce soir...c'est pour ça que...elle va mourir.
-Allez, venez, nous avons assez perdu de temps!
Ainsi, Cymbeline les suivit. Elle était là lorsqu'ils transfèrerent le prisonnier.
Prétextant que les choses n'allaient pas assez vite, Cymbelîne se détacha du groupe de gardes entourant Anakor pour aller rejoindre Ryban.
Laena était là où elle devait être. Cymbelîne était persuadée qu'ils lui avaient menti et raconté que Merika était bel et bien prisonnière du Sbire, car Laena était incapable de mentir....même si c'était au "Nom de la Lumière"...mais c'était sans doute mieux ainsi.
Laena finit de convaincre la major de l'urgence d'aller délivrer Merika. Alors, Eriane n'écoutant que sa bravoure et gardant son sang froid, ordonna que le groupe de soldats de scinde en deux...elle même et une partie des soldats suivraient Laena qui avait trouvé Merika prisonnière d'une machine diabolique...l'autre continuerait d'escorter le prisonnier à destination.
Le plan fonctionnait trop bien, c'était presque trop facile...tous les badauds, les aventuriers, confirmés ou novices, tous en entendant le nom de "Sbire" rejoignirent le groupe d'Eriane et l'accompagnèrent délivrer la frêle Merika, damoiselle en détresse...
Ryban et Cymbelîne n'eurent aucun mal à assomer les gardes qui accompagnaient le prisonnier. Viktor, Eloohya faisaient le guet...Mystiruis avança un cheval prévu pour Anakor. La fuite ensuite pour Strangleronce...où une embarcation attendait...Cymbelîne en voyant l'état de l'embarcation faillit trucider le passeur sur place...mais le temps pressait...elle tuerait ce capitaine trop dandy une autre fois, là, ils avaient besoin de lui.
Les retrouvailles de Merika et d'Anakor étaient presque...émouvants.....
(hrp: ce texte est a caractere narratif, merci de ne pas en tenir compte in game des infos qui s'y trouvent. La MO et moi même espérons que le divertissment aura été pour vous à la hauteur du vrai Sbire )
Le style du "Sbire" qui terrorisait toute la région n'était pas dificile à imiter, et c'était là, le meilleur moyen que Cymbelîne avait trouvé pour faire diversion.
-Merika, tu es la première qu'il vont soupçonner. Crois moi, il faut profiter et rebondir sur cette histoire de Sbire, c'est la diversion idéale.
-Je ne sais pas trop, il vont s'en appercevoir.
-Y a pas de raison voyons, Qad a déjà vu quelques unes des machines de ce Sbire, et il pourra facilement en fabriquer une assez ressemblante.
-Aurons nous assez de temps? Je dois en parler à nos supérieurs.
-Fais comme tu l'entends, je vais tout de même rédiger une lettre en attendant, et dès que tu auras l'aval, car tu l'auras, préviens Qad, il devra se mettre tout de suite sur la construction de cette machine.
-Et...si le vrai Sbire apprenait qu'on se sert de lui et de son nom?
-Sbire est une légende urbaine, Merika...IL fait peur, c'est là sa force, mais c'est qu'un humain, pas un surhomme.
Ainsi, Cymbelîne avait rédigé une lettre en imitant le style de Sbire et l'avait envoyé à Merika. Il ne lui restait plus qu'à récupérer la lettre et à faire part de la "disparition" de Merika.
Les gardes ce soir là avaient fort à faire...mais au nom de "Sbire" Cymbelîne rencontra la réaction qu'elle attendait...
"Quoi?! Merika a été enlevé? Vous êtes sure? Faites moi voir cette lettre?
...
C'est son style en effet...je vais envoyer deux hommes chez Merika regarder ça de plus près et donner l'alerte"
Le lendemain était prévu le transfert d'Anakor, démoniste condamné à une peine lourde et frère de Merika. Viktor avait réussit à récolter toutes les informations nécessaires à la taverne où les gardes ont habitude de venir une fois leur service terminé.
Eriane et quelques hommes se préparaient à se mettre en route pour aller chercher le prisonnier.
Cymbelîne les intercepta.
-Major! A t on des nouvelles de Merika?
-Dame Cymbelîne, je m'apprete à transéférer un prisonnier, je suis au courant de la disparition de Merika, mais nous verrons cela après le tranfert.
-Mais ce sera peut etre trop tard! J'ai vu cette femme l'autre soir, une damoiselle Corzéame, j'ai vu ce qu'il lui a fait! Merika est loin d'être une sainte, mais elle mérite pas ça!
-Dame Cymbelîne, je vous le répète, nous verrons cela après. Je vous promets que nous allons nous en occuper.Mais...mais cet énigme, celle de la lettre...j'y comprends rien! Si j'arrive trop tard il...elle va mourir!
-Comment ça? Quelle lettre?
Cymbelîne montre la fausse lettre à Eriane.
-Oh non...c'est Merika cette fois....ça ressemble bien à du Sbire....bon, venez avec nous, on va voir si le prisonnier...
-Mais on s'en fiche du prisonnier! Merika va mourir!
-Mais bon sang savez vous au moins qui c'est le prisonnier?
-Mais on s'en fiche!
-C'est Anakor...son frère...
-Oh non....ça ne peut pas être une coincidence major...il sait que vous serez occupé ce soir...c'est pour ça que...elle va mourir.
-Allez, venez, nous avons assez perdu de temps!
Ainsi, Cymbeline les suivit. Elle était là lorsqu'ils transfèrerent le prisonnier.
Prétextant que les choses n'allaient pas assez vite, Cymbelîne se détacha du groupe de gardes entourant Anakor pour aller rejoindre Ryban.
Laena était là où elle devait être. Cymbelîne était persuadée qu'ils lui avaient menti et raconté que Merika était bel et bien prisonnière du Sbire, car Laena était incapable de mentir....même si c'était au "Nom de la Lumière"...mais c'était sans doute mieux ainsi.
Laena finit de convaincre la major de l'urgence d'aller délivrer Merika. Alors, Eriane n'écoutant que sa bravoure et gardant son sang froid, ordonna que le groupe de soldats de scinde en deux...elle même et une partie des soldats suivraient Laena qui avait trouvé Merika prisonnière d'une machine diabolique...l'autre continuerait d'escorter le prisonnier à destination.
Le plan fonctionnait trop bien, c'était presque trop facile...tous les badauds, les aventuriers, confirmés ou novices, tous en entendant le nom de "Sbire" rejoignirent le groupe d'Eriane et l'accompagnèrent délivrer la frêle Merika, damoiselle en détresse...
Ryban et Cymbelîne n'eurent aucun mal à assomer les gardes qui accompagnaient le prisonnier. Viktor, Eloohya faisaient le guet...Mystiruis avança un cheval prévu pour Anakor. La fuite ensuite pour Strangleronce...où une embarcation attendait...Cymbelîne en voyant l'état de l'embarcation faillit trucider le passeur sur place...mais le temps pressait...elle tuerait ce capitaine trop dandy une autre fois, là, ils avaient besoin de lui.
Les retrouvailles de Merika et d'Anakor étaient presque...émouvants.....
(hrp: ce texte est a caractere narratif, merci de ne pas en tenir compte in game des infos qui s'y trouvent. La MO et moi même espérons que le divertissment aura été pour vous à la hauteur du vrai Sbire )
Cymbelîne
Re: Sbire 3 : L'imposture
Manipulée comme une gamine !
Dans son bureau, elle avait récupéré les dessins de ces fanatiques réalisés pendant leur procès.
Elle avait prélevé un de ses bons profils et l’avait installé sur le revers de la porte.
Des kyrielles de petits points y marquaient déjà sa mauvaise humeur.
De son bureau, à chaque pensée noire sur le truchement qu’ils avaient osé, elle lançait de toutes ses forces une fléchette, visant les yeux.
Non seulement, le prisonnier avait été libéré et avait bien évidemment disparu, mais ils s’étaient permis de jouer avec la rumeur, et avec la peur des gens.
C’était sans doute cela qu’Ériane leur pardonnait le moins.
Pour sa part, c’était une question d’amour-propre, elle y survivrait, même si l’envie de gifler à mort la consule l’y aiderait bien.
Non, ce qui la mettait en fureur, c’était que ces fanatiques avaient contribué dangereusement à la peur générale en ville.
Personne n’avait besoin de cela pour le moment…
Ériane ne pu s’empêcher un instant de souhaiter que Sbire prenne ça pour
une .. provocation... personnelle, même si elle se repris la seconde d’après, rougissant de honte à une telle idée.
C’était une fois que Merika d’Orakis, libérée s’en fut éloignée, qu’Ériane inspecta tous les éléments des lieux.
Une seule lettre, le style approchait.
La machine était ressemblante, mais il n’avait pas été trouvé d’enregistrement.
Les énigmes posées n’avaient pas eu le caractère cruel de Sbire.
Shinta en avait été persuadé aussi.
Ils l’avaient libérée, bien sur, mais quelque chose clochait.
Ce n’est que lorsqu’elle reçu le message du garde qui l’informait que le démoniste avait été liberé, qu’elle réalisa qu’ils avaient été joués.
Une chose était sûre, elle tenait en mémoire cette offense à son honneur.
Un jour ou l’autre, ils allaient payer cela.
Dans son bureau, elle avait récupéré les dessins de ces fanatiques réalisés pendant leur procès.
Elle avait prélevé un de ses bons profils et l’avait installé sur le revers de la porte.
Des kyrielles de petits points y marquaient déjà sa mauvaise humeur.
De son bureau, à chaque pensée noire sur le truchement qu’ils avaient osé, elle lançait de toutes ses forces une fléchette, visant les yeux.
Non seulement, le prisonnier avait été libéré et avait bien évidemment disparu, mais ils s’étaient permis de jouer avec la rumeur, et avec la peur des gens.
C’était sans doute cela qu’Ériane leur pardonnait le moins.
Pour sa part, c’était une question d’amour-propre, elle y survivrait, même si l’envie de gifler à mort la consule l’y aiderait bien.
Non, ce qui la mettait en fureur, c’était que ces fanatiques avaient contribué dangereusement à la peur générale en ville.
Personne n’avait besoin de cela pour le moment…
Ériane ne pu s’empêcher un instant de souhaiter que Sbire prenne ça pour
une .. provocation... personnelle, même si elle se repris la seconde d’après, rougissant de honte à une telle idée.
C’était une fois que Merika d’Orakis, libérée s’en fut éloignée, qu’Ériane inspecta tous les éléments des lieux.
Une seule lettre, le style approchait.
La machine était ressemblante, mais il n’avait pas été trouvé d’enregistrement.
Les énigmes posées n’avaient pas eu le caractère cruel de Sbire.
Shinta en avait été persuadé aussi.
Ils l’avaient libérée, bien sur, mais quelque chose clochait.
Ce n’est que lorsqu’elle reçu le message du garde qui l’informait que le démoniste avait été liberé, qu’elle réalisa qu’ils avaient été joués.
Une chose était sûre, elle tenait en mémoire cette offense à son honneur.
Un jour ou l’autre, ils allaient payer cela.
Ériane
Reflexions....
Cela faisait des jours qu'ils étaient partis....
Elle en avait assez de toute cette eau, de ces pirates aux manières déplorables, de ces odeurs qui lui donnaient la nausée. Le mouvement du bateau aussi...c'était un miracle qu'elle ne soit encore déshydratée.
Ses idées étaient loin d'être clairs, et le fait qu'elle dormait peu n'arrangeaient rien à la chose. La tête lui tournait presqu'en permanence.
Elle avait tenté de chanter, de conter des récits, de réciter poèmes, même de jouer aux dés pour passer le temps, mais le temps ici semblait immobile, pesant, lourd...Le coeur n'y était pas...et toute cette eau: trouble, noire, menaçante...ajoutait à son malaise.
Elle était exténuée de ces nuits passées sans dormir...des nuits passées à passer toute sa vie en revue.
Elle en était persuadée à présent: Sbire, se nourrisait de passions humaines...oh mais pas n'importe lesquels....les plus noires, les plus sombres, les plus douleureux...c'était assez amusant si on y réfléchissait bien...il vampirisait les sentiments les plus noirs ce qui le rendait à chaque fois plus fort, et laissait sa victime, du moins ceux qui survivaient, vide de toute colère, peur, haine, soif de vengeance, de trouble, pathétisme...c'était assez amusant oui...
Elle savait qu'il avait dû s' apercevoir du subterfuge concernant Cheena.
Elle savait qu'il la voulait pour se repaître de sa colère, de sa haine, de sa souffrance.
Elle savait qu'il voulait se délecter de sa violence, de cette passion destructrice et incohérente, de son tourment, de ses doute, de son obsession, de sa mélancolie … en un mot il voulait lui voler le monstre en elle depuis des années et qui la faisait vivre, celui là même qui portait le nom de passion.
Elle ne laisserait lui voler son essence, elle se refusait à ce qu'il la dérobe de ce qui faisait qu'elle était celle qu'elle était et qui elle était...alors elle se décida à se préparer à l'affrontement qu'elle savait inévitable tôt ou tard....
Le monstre en elle devait sommeiller...
Le pardon serait son bouclier...
La mort peut être un allié...
Elle en avait assez de toute cette eau, de ces pirates aux manières déplorables, de ces odeurs qui lui donnaient la nausée. Le mouvement du bateau aussi...c'était un miracle qu'elle ne soit encore déshydratée.
Ses idées étaient loin d'être clairs, et le fait qu'elle dormait peu n'arrangeaient rien à la chose. La tête lui tournait presqu'en permanence.
Elle avait tenté de chanter, de conter des récits, de réciter poèmes, même de jouer aux dés pour passer le temps, mais le temps ici semblait immobile, pesant, lourd...Le coeur n'y était pas...et toute cette eau: trouble, noire, menaçante...ajoutait à son malaise.
Elle était exténuée de ces nuits passées sans dormir...des nuits passées à passer toute sa vie en revue.
Elle en était persuadée à présent: Sbire, se nourrisait de passions humaines...oh mais pas n'importe lesquels....les plus noires, les plus sombres, les plus douleureux...c'était assez amusant si on y réfléchissait bien...il vampirisait les sentiments les plus noirs ce qui le rendait à chaque fois plus fort, et laissait sa victime, du moins ceux qui survivaient, vide de toute colère, peur, haine, soif de vengeance, de trouble, pathétisme...c'était assez amusant oui...
Elle savait qu'il avait dû s' apercevoir du subterfuge concernant Cheena.
Elle savait qu'il la voulait pour se repaître de sa colère, de sa haine, de sa souffrance.
Elle savait qu'il voulait se délecter de sa violence, de cette passion destructrice et incohérente, de son tourment, de ses doute, de son obsession, de sa mélancolie … en un mot il voulait lui voler le monstre en elle depuis des années et qui la faisait vivre, celui là même qui portait le nom de passion.
Elle ne laisserait lui voler son essence, elle se refusait à ce qu'il la dérobe de ce qui faisait qu'elle était celle qu'elle était et qui elle était...alors elle se décida à se préparer à l'affrontement qu'elle savait inévitable tôt ou tard....
Le monstre en elle devait sommeiller...
Le pardon serait son bouclier...
La mort peut être un allié...
Cymbelîne
Re: Sbire 3 : L'imposture
Sous-sols de la vallée de Strangleronce, lieux indeterminé, 01:35.
Le cave était plutot sombre. Au plafond, une lampe à essence trop sophistiquée pour son utilisation "basique" fournissait à l'unique occuppant de la pièce assez de lumière pour y voir quelque chose. La table de travail, etait dans un état assez peu enviable pour un meuble (si l'on suppose qu'un meuble puisse envier quoi que ce soit), et elle croulait sous les pièces de prototypes devant voir le jour depuis quelques années déjà. Autour de tout cela, des notes eparses, à moitié codées, à moitié illisibles, jonchaient le bureau, le sol, et les murs. En un mot comme en cent : une vision d'horreur pour une ménagère maniaque du rangement et de la propreté.
Qadjaar relisait pour la trente deuxième fois les notes de l'Agent mobilisé. Les notes codées (mélange de commun bourré de fautes, de dessins malhabiles et de taches de gras savamment dispersées sur le papier) n'etaient plus depuis des années quelque chose qui lui était difficile à déchiffrer. Le Muet faisait son travail d'une manière assez inhabituelle, mais au final tout à fait efficace. Ceci dit, le compte rendu le laissait pensif.
L'expression sur le visage de l'ex-Flot Noir evoluait curieusement du sourire acéré à la froide résolution. La trente-troisième lecture fut la bonne : Cela ne pouvait être que la vérité, et il s'y attendait et s'y préparait déjà depuis quelques temps.
Le "sbire" etait passé de dangereux criminel à pretexte ? Qadjaar n'appréciait que moyennement cette nouvelle utilisation de la "Menace". Dans sa tête résonnait le couinement strident et désagréable de La Roue.
Neutraliser le meurtrier de Miniska (quel qu'il soit, homme, chose, bête, fantôme ou démon) etait devenu une affaire personnelle. Le vilain avait déjoué avec une facilité déconcertante le plan visant à mettre à l'abris la Draenei, et venait ensuite le narguer ? Pas question.
Ceci dit, pouvait-on faire d'une pierre deux coups ?
Au grand banquet de la Sanction, de la Vengeance, qui allait être invité ?
Le repas promettait de se manger froid. Très froid.
Le cave était plutot sombre. Au plafond, une lampe à essence trop sophistiquée pour son utilisation "basique" fournissait à l'unique occuppant de la pièce assez de lumière pour y voir quelque chose. La table de travail, etait dans un état assez peu enviable pour un meuble (si l'on suppose qu'un meuble puisse envier quoi que ce soit), et elle croulait sous les pièces de prototypes devant voir le jour depuis quelques années déjà. Autour de tout cela, des notes eparses, à moitié codées, à moitié illisibles, jonchaient le bureau, le sol, et les murs. En un mot comme en cent : une vision d'horreur pour une ménagère maniaque du rangement et de la propreté.
Qadjaar relisait pour la trente deuxième fois les notes de l'Agent mobilisé. Les notes codées (mélange de commun bourré de fautes, de dessins malhabiles et de taches de gras savamment dispersées sur le papier) n'etaient plus depuis des années quelque chose qui lui était difficile à déchiffrer. Le Muet faisait son travail d'une manière assez inhabituelle, mais au final tout à fait efficace. Ceci dit, le compte rendu le laissait pensif.
L'expression sur le visage de l'ex-Flot Noir evoluait curieusement du sourire acéré à la froide résolution. La trente-troisième lecture fut la bonne : Cela ne pouvait être que la vérité, et il s'y attendait et s'y préparait déjà depuis quelques temps.
Le "sbire" etait passé de dangereux criminel à pretexte ? Qadjaar n'appréciait que moyennement cette nouvelle utilisation de la "Menace". Dans sa tête résonnait le couinement strident et désagréable de La Roue.
Neutraliser le meurtrier de Miniska (quel qu'il soit, homme, chose, bête, fantôme ou démon) etait devenu une affaire personnelle. Le vilain avait déjoué avec une facilité déconcertante le plan visant à mettre à l'abris la Draenei, et venait ensuite le narguer ? Pas question.
Ceci dit, pouvait-on faire d'une pierre deux coups ?
Au grand banquet de la Sanction, de la Vengeance, qui allait être invité ?
Le repas promettait de se manger froid. Très froid.
Qadjaar
Re: Sbire 3 : L'imposture
Elle s'était enfermée dans sa cabine. Elle ne voulait plus les voir, ne les supportait plus...alors elle se mit à écrire...non point des poèmes ou des contes, mais des lettres...Elle ne savait si les destinataires lieraient un jour ces lettres. Aurait elle seulement le temps de les poster?
Chère Mystiruis,
Le temps a fini par oeuvrer. La haine et la rancoeur qui m'habitaient à ton égard n'ont plus lieu d'être depuis déjà longtemps.
Ils sont morts, ceux qui furent à l'origine de nos querelles passées. Tu as refait ta vie et moi la mienne. C'est mieux ainsi.
De là à dire que nous pourrions être les amies que nous aurions du être, il y a de la marge. Sache seulement que je n'ai plus envers toi de colère. Ma soif de vengeance s'est assoupie et je ne disire le réveiller de son coma désormais profond.
Je ne sais si je serais encore de ce monde très longtemps et ce n'est point le remord qui dicte ma main à ce qui semblerait être le crépuscule de ma vie...disons que ce sursis me hâte d'exprimer ce que je n'ai jamais pu exprimer de vive voix.
Cymb
Chère Cheena,
Que dire? J'avoue que la colère qui doit être tienne à mon égard apaise la soif de vengeance que j'avais à ton encontre depuis des lustres. Je ne te demande pas de me pardonner, je sais plus que quiconque à quel point il est difficile de pardonner. Sache néanmoins que je n'ai plus envers toi ni colère, ni amertume car j'ai comprit ta souffrance...
J'eusse aimé que nous soyions comme des soeurs. L'amitié prend du temps à s'installer et il n'en était qu'à ses balbutiements quand tout ça est arrivé. C'est sans doute pour cela que je t'en voulu autant.
Si notre amitié avait été plus avancé, sans doute n'aurais je été jalouse de l'affection que mon père te témoignait.
Si je n'avais été de mauvaise foi, peut etre que lorsque la possibilité de me faire souffrir s'était présenté, te serais tu détournée?
Il me faut me rendre à l'évidence.
J'ai eu bien des torts te concernant...mon amour propre est pour moi un fardeau...quelque part je pense que j'aurais aimé être un peu plus comme toi et moins comme moi...
Le temps a fait son oeuvre...il atténue certaines douleurs, efface certains souvenirs...mais lorsque l'on ne peut plus revenir en arrière et qu'il est trop tard, il n'y a plus rien à faire.
Je sais pertinamment que tu n'en aura rien à faire mais sache que ces temps obscures m'ont permise d'ouvrir les yeux...sache que je t'ai pardonné...je ne te demanderais pas d'en faire autant. Le pardon se fait avec le coeur...le mien commence enfin à connaitre la paix...
Cymb
Cher Qadjaar,
Je te connais assez pour savoir ce qui doit se passer dans ta tête. Peut être qu'à l'heure qu'il est, es tu déjà passé à autre chose...si tel était le cas, je pense que j'en aurais le coeur brisé. Peut être que le nombre de battements qu'il lui restent sont ils comptés de toute façon....
L'éloignement s'avère en mon cas une bonne chose...je me suis rendue compte à quel point j'étais têtue et bornée et tu es le seul à me tenir tête. J'ai parfois du mal à comprendre tes colères, mais j'ai enfin comprit quels en étaient les raisons. J'étais si désarmée face à toi...j'ai enfin compris pourquoi.
J'ai sincèrement l'impression d'être maudite...je n'arrive pas à parler aux gens, je ne m'exprime que par la colère et l'entêtement. Et à force de mentir , plus personne ne me crois lorsque je suis sincère. Sache seulement que je ne te mens plus depuis cette fois où tu t'es emporté et je continuerais dans cette voie quelque soit le regard que tu porteras sur moi. Tu me fais peur car je sais que je ne pourrais te mentir, j'ai peur de ce regard que tu porte sur moi. J'ai peur de te perdre à cause de mes conneries et j'en viens à souhaiter à ce que Sbire ne me râte pas car j'ai peur de tes pensées.
Je ne m'étais rendue compte à quel point je tenais à toi...où alors j'essayais de me protéger...alors que toi, tu étais là pour ça...
Cymb
Cher Jackham,
Deux rats d'une même portée...je pense que c'est ainsi qu'on pourrait nous décrire. On se comprend si bien, victimes d'une même malédiction.
Peut être m'emmene tu me livrer à je ne sais qui et sincèrement, cela m'est bien égal désormais. C'est le métier qui veut ça, j'aurais fait des choses pires et le plus drôle dans tout ça, c'est que je ne t'en voudrais même pas....ni à moi même d'ailleurs de m'être laissée embarquer là dedans.
Peut être étais tu sincère et que tout ça c'était vraiment pour me venir en aide...j'ai voulu te croire, car j'ai vu dans ton regard ce qui habite le mien quand on dit la vérité et qu'on y met toutes ses forces.
L'avenir me le dira...
Si on s'en sort, j'espère que le coeur de ceux qui nous sont chers entendront...
Le destin est tel qu'il est...nul regrets...
Cymbelîne Valkham
Chère Mystiruis,
Le temps a fini par oeuvrer. La haine et la rancoeur qui m'habitaient à ton égard n'ont plus lieu d'être depuis déjà longtemps.
Ils sont morts, ceux qui furent à l'origine de nos querelles passées. Tu as refait ta vie et moi la mienne. C'est mieux ainsi.
De là à dire que nous pourrions être les amies que nous aurions du être, il y a de la marge. Sache seulement que je n'ai plus envers toi de colère. Ma soif de vengeance s'est assoupie et je ne disire le réveiller de son coma désormais profond.
Je ne sais si je serais encore de ce monde très longtemps et ce n'est point le remord qui dicte ma main à ce qui semblerait être le crépuscule de ma vie...disons que ce sursis me hâte d'exprimer ce que je n'ai jamais pu exprimer de vive voix.
Cymb
Chère Cheena,
Que dire? J'avoue que la colère qui doit être tienne à mon égard apaise la soif de vengeance que j'avais à ton encontre depuis des lustres. Je ne te demande pas de me pardonner, je sais plus que quiconque à quel point il est difficile de pardonner. Sache néanmoins que je n'ai plus envers toi ni colère, ni amertume car j'ai comprit ta souffrance...
J'eusse aimé que nous soyions comme des soeurs. L'amitié prend du temps à s'installer et il n'en était qu'à ses balbutiements quand tout ça est arrivé. C'est sans doute pour cela que je t'en voulu autant.
Si notre amitié avait été plus avancé, sans doute n'aurais je été jalouse de l'affection que mon père te témoignait.
Si je n'avais été de mauvaise foi, peut etre que lorsque la possibilité de me faire souffrir s'était présenté, te serais tu détournée?
Il me faut me rendre à l'évidence.
J'ai eu bien des torts te concernant...mon amour propre est pour moi un fardeau...quelque part je pense que j'aurais aimé être un peu plus comme toi et moins comme moi...
Le temps a fait son oeuvre...il atténue certaines douleurs, efface certains souvenirs...mais lorsque l'on ne peut plus revenir en arrière et qu'il est trop tard, il n'y a plus rien à faire.
Je sais pertinamment que tu n'en aura rien à faire mais sache que ces temps obscures m'ont permise d'ouvrir les yeux...sache que je t'ai pardonné...je ne te demanderais pas d'en faire autant. Le pardon se fait avec le coeur...le mien commence enfin à connaitre la paix...
Cymb
Cher Qadjaar,
Je te connais assez pour savoir ce qui doit se passer dans ta tête. Peut être qu'à l'heure qu'il est, es tu déjà passé à autre chose...si tel était le cas, je pense que j'en aurais le coeur brisé. Peut être que le nombre de battements qu'il lui restent sont ils comptés de toute façon....
L'éloignement s'avère en mon cas une bonne chose...je me suis rendue compte à quel point j'étais têtue et bornée et tu es le seul à me tenir tête. J'ai parfois du mal à comprendre tes colères, mais j'ai enfin comprit quels en étaient les raisons. J'étais si désarmée face à toi...j'ai enfin compris pourquoi.
J'ai sincèrement l'impression d'être maudite...je n'arrive pas à parler aux gens, je ne m'exprime que par la colère et l'entêtement. Et à force de mentir , plus personne ne me crois lorsque je suis sincère. Sache seulement que je ne te mens plus depuis cette fois où tu t'es emporté et je continuerais dans cette voie quelque soit le regard que tu porteras sur moi. Tu me fais peur car je sais que je ne pourrais te mentir, j'ai peur de ce regard que tu porte sur moi. J'ai peur de te perdre à cause de mes conneries et j'en viens à souhaiter à ce que Sbire ne me râte pas car j'ai peur de tes pensées.
Je ne m'étais rendue compte à quel point je tenais à toi...où alors j'essayais de me protéger...alors que toi, tu étais là pour ça...
Cymb
Cher Jackham,
Deux rats d'une même portée...je pense que c'est ainsi qu'on pourrait nous décrire. On se comprend si bien, victimes d'une même malédiction.
Peut être m'emmene tu me livrer à je ne sais qui et sincèrement, cela m'est bien égal désormais. C'est le métier qui veut ça, j'aurais fait des choses pires et le plus drôle dans tout ça, c'est que je ne t'en voudrais même pas....ni à moi même d'ailleurs de m'être laissée embarquer là dedans.
Peut être étais tu sincère et que tout ça c'était vraiment pour me venir en aide...j'ai voulu te croire, car j'ai vu dans ton regard ce qui habite le mien quand on dit la vérité et qu'on y met toutes ses forces.
L'avenir me le dira...
Si on s'en sort, j'espère que le coeur de ceux qui nous sont chers entendront...
Le destin est tel qu'il est...nul regrets...
Cymbelîne Valkham
Cymbelîne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum