[Inactive][Alliance] Le Cri du Peuple

Aujourd'hui, en titre du journal révolutionnaire, le Cri du peuple :

LES MASSACRES CONTINUENT !

Aujourd'hui même, alors que les arrestations de nobles citoyens libres se multiplient dans la cité portuaire depuis ce matin, un nouveau mouvement de foule s'est finalement terminé en nouveau massacre d'une centaine de pauvre paysans sans défenses, affamés et assoiffés.

Pauvre de nous, que dirons les livres d'histoire ? Que nous avons toléré ceci ? Que nous avons accepté la barbarie de EmeraldHeart ? Que nenni ! Nous résisterons ! Car l'union du peuple sera la clé de notre victoire ! Joignez vous au Cri du Peuple, devenez un citoyens LIBRE. Ce soir, mettez une chandelle en mémoire de nos morts au rebord de votre fenêtre.
Que la Lumiére guide leur pas dans la mort.

Vive la Liberté ! Vive Theramore !

[RP]

Moi Learon Erothain dit la Lumière-sombre je rejoins votre révolution étant un ancien garde de theramore j'ai pu voir , j'étais dans les conflits et j'ai vu un massacre.
Tant dis que certains gardes restent encore avec ce criminel de Commandant , moi même j'ai décider de me révolter.Je ne peux guère rester sans réagir , alors que beaucoup d'hommes de valeur ont sacrifiés leur vie pour le peuple d'Azeroth , moi même j'étais avec les Fils de Lothar et je ne peux accepter ce genre de crime.
Alors au nom du peuple de Theramore je rejoindrai la Révolution contre La garde.
Et avis a mes anciens compagnons de la garde, ouvrez les yeux et battez vous.La garde est là pour protégé le peuple et non pour la massacrer.Rejoignez nous , pensez aux orphelins ou aux mères qui ont perdus leurs enfants.

Révoltons nous mes frères et sœurs !!

A l'abri du rempart, les prétoriens de la Lumière Aveugle avaient assisté, impuissants, aux événements. Les forcenés en colère, brandissant outils et quelques rares armes dignes de ce nom, s'étaient réfugiés dans l'auberge et s'y étaient même barricadés pour se soustraire à la piétaille à la solde du Commandant Coeur-d'Emeraude. C'était un homme d'aspect dur et brutal dont le regard semblait se poser indifféremment sur les êtres et les choses. On disait de lui qu'il n'accordait de valeur qu'à la hauteur du service qu'on pouvait lui rendre. Il se moquait bien des femmes et des enfants, de la détresse de ces gens dont il avait organisé la déchéance pour soulever la rebellion. Au contraire, il nourrissait dans ce conflit dont il ne pouvait sortir qu'au prix d'un affrontement radicalisé, une soif inextinguible de pouvoir.

Comment la Dame pouvait-elle tolérer ceci ? Sans doute parce que, fort de ses quelques partisans fanatisés ou terrorisés, il avait bâti entre elle et sa cité un soigneux écran de fumée, lequel garantissait que ses exactions restent dans l'ombre ou se trouvent soigneusement travesties. Comble de l'ironie, ses propres supérieurs étaient susceptibles de lui être reconnaissants de tant de dévouement pour maintenir l'ordre dans un quartier décidémment rongé par la délinquance. En réalité il n'avait fait qu'amplifier un mouvement de grogne latente qui trouvait ses racines dans d'autres conflits.

- "On veut du pain !" cria une voix de femme à l'intérieur.

Le silence pesant ne fut troublé que par le rire sardonique du commandant.

- "Envoyez moi Georges Grabuge !" rétorqua-t-il quand il eut fini de disposer sa troupe et de savourer sa victoire prochaine.

Des cris de colère fusèrent en réponse de l'intérieur de l'auberge avant de se calmer à nouveau. Un mouvement se fit, auquel répondit une nervosité croissante des soldats qui cernaient l'établissement. Lentement un homme s'avança à découvert.

- "C'est moi."
- "Au moindre coup de feu contre la Garde, vous serez écrasés comme de la vermine. Tout le monde a-t-il bien compris ?"

- "Va mourir !" hurla une voix de derrière une fenêtre aux volets mi-clos. Une détonation : une balle ricocha contre l'épaulière blanche de Coeur-d'Emeraude, lequel n'eut pas un regard, sûr de sa force. Il se contenta de lever son sabre lentement... et de pointer ceux qu'ils considéraient comme moins que des Totems-Sinistres.

- "A la chaaaarge !!!!"

La lutte fut brutale autant qu'inégale. Refluant rapidement, le dénommé Grabuge s'engouffra au milieu de ses partisans mais n'eut pas le temps de fermer les portes avant que les premières piques ne viennent s'enfoncer dans leurs maigres frippes. On tenta bien de résister à coups de couteaux, de hachoirs, de gourdins, mais la lutte était par trop inégale et quelques minutes plus tard une fumée épaisse jaillissaient par les fenêtres de l'arrière, rapidement suivies de hautes flammes qui envahirent rapidement la cuisine puis l'étage. Partout ce n'était que cris et pleurs, fuites éperdues et, rarement, quelques passes d'armes rageuses. Il n'y a guère que dans les contes que la casserole et les jupes l'emportent contre la cuirasse et le glaive. La réalité, toute autre, emportait les espoirs de ces misérables qui s'effondraient inexorablement sous les coups de taille et d'estoc.

- "Commandant ! Là !"

Profitant de l'épaisse fumée qui tardait à s'élever dans l'atmosphère chaude et humide de la baie de Théramore, un petit groupe s'était faufilé à travers les arrières-cours et tâchait de fuir à l'ombre des remparts. Rapidement repéré, il ne put que se réfugier dans une chaumière qui jouxtait la muraille. Les soldats prirent à nouveau position et on ne s'apprêtait à rien de moins qu'une répétition des scènes d'épouvante qui venaient de ternir l'image de ce quartier modeste. Cependant, Coeur-d'Emeraude fit preuve de la pire des sournoiseries : sous couvert de négociations, il fit ouvrir la porte et pénétra à l'intérieur avec quelques fidèles. Il ne fallut guère de temps pour que la situation dégénère. Lorsque les prétoriens de la Lumière Aveugle arrivèrent après avoir traversé la ville endormie, ils ne purent qu'assister, impuissants, à l'exécution sommaire du chef des émeutiers, étranglé des mains même de ce capitaine ignoble. Quand une bulle de Lumière repoussa Coeur-d'Emeraude en arrière, elle n'éclaira qu'un regard vide que la vie venait de fuir.

Endherion et Aldanne jaugèrent les regards. Cet homme n'avait pas que des amis, y compris dans ses propres troupes. Mais nul, à cette heure, n'avait encore le courage d'affronter son égo, et encore moins sa lame.

- "On va s'occuper du corps." lança le prétorien, impatient de soustraire cette pièce à conviction essentielle à la fourberie de l'individu. Coeur-d'Emeraude les toisa un instant avant de s'en retourner à ses propres manigances. Il avait trop à faire pour s'attirer des conflits avec un ordre influent dans la cité et ne pouvait non plus refuser sans déshonneur qu'une tombe, même anonyme, soit accordée au malheureux qui venait de périr ici encore. Il se tourna vers ses hommes :

- "L'ordre est revenu. Annoncez à l'Etat-Major que nous en avons fini avec ces bandits et que nous avons mis fin à leurs activités subversives."

Sans plus attendre, le corps, dont le cou s'ornait des marques claires de strangulation à la mesure des gants de fer de Coeur-d'Emeraude, fut transferé dans le manoir de la Lumière Aveugle. De là, on le transféra de nuit sur la Sémillanque, laquelle prit la mer dès la marée suivante. Elle ravitaillerait plus tard, dans un autre port, mais ne pouvait prendre le risque que sa précieuse cargaison, à l'abri de la décomposition au coeur des glaces arcaniques, ne soit escamotée.





[Ce texte n'est pas produit par un organisateur mais par un témoin forcément partial. Ce qui est dit n'est pas la "vérité" scénaristique. Les personnages décrits ne reflètent évidemment pas la complexité d'une personnalité aussi riche que son joueur l'interprète et le fait vivre au quotidien.]

Dans une taverne des bas quartiers de Theramore, un groupe de révolutionnaire du Cri du Peuple entourait une table. La piéce était plongée dans le noir, seul une chandelle éclairait la table, recouverte d'arme, de fusils et de poudre.
...
- Nous avons besoin de vivre, nos Hommes ne meurent plus sous les balles de la garde, mais sous les coups de la faim. Pauvre miséreux que nous sommes, nous sommes seuls mes amis ! Dit l'un, qui portait un bandage à l'oeil.
- Que nenni ! Dit Frédérick à ses lieutenants, nous sommes loin d'être seul mes amis. Car j'ai reçu des nouvelles, écoutez ça, rien qu'à la capitale d'Hurlevent, les gens soutiennent notre révolution, j'ai ouï dire que bientôt, ils viendront par centaine en bateau se battre pour notre cause.
- Les arrestations se multiplient camarade ! Jamais nous ne tiendrons jusqu'à que tes alliés nous portent secours ! Il faut parlementer et négocier une trêve ! Contesta le borgne.
- Une trêve ? Mais tu es aveugle ? Ils t'ont pris ton oeil hier soir même alors qu'une trêve était signée ! La garde ne tient pas parole. Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l'action. Annonça t'il sévèrement en frappant la table du poing.
- Comment comptes tu t'y prendre camarade ? Nous ne pourrons pas piéger les chaumières et kidnapper des fonctionnaires indéfiniment ! Dit un des lieutenants, resté silencieux jusque là.
- Cette semaine, nous nous ferons discret, mes amis. Nous recruterons dans l'ombre et rassemblerons les armes dans nos caches. Cherchez des alliés de tout horizon, faites courir la rumeur que notre démarche vers la Liberté est en péril, il nous faut des renforts, car cette fin de semaine, nous prendrons les armes et nous apporterons le vrai secours aux misérables : l'abolition de la Misère. Vive la liberté mes amis ! Il leva son poing et les autres l'imitèrent avant de disparaitre dans l'ombre des rues, allant porter les nouvelles dans toute l'Alliance.

Un artiste de Theramore favorable aux idées de la révolution se fit un devoir de dénoncer les crimes du Commandant EmeraldHeart. Il travailla jour et nuit depuis le massacre du 3 juin pour peindre "Theramore la Rouge". Il fut executé peu après sous motif de trahison, mais le Cr du Peple parvint à conserver l'oeuvre :

"Theramore la Rouge"

Les nouvelles vont vite en Azeroth. Celle là ne tarda pas à arriver aux oreilles de la QuelDoreï.
Voulant juger de la situation par elle même, elle décida d'écourter son séjour dans le Sud de Kalimdor, pour se rendre à Théramore, et rassasier sa curiosité.

Elle rencontra le chef de cette rébellion, qui lui expliqua la situation, les réclamations des rebelles, les crimes qui se déroulaient là... Odëssa promis d'aider dans la mesure de ses moyens, en apportant ses bras, ses yeux, ses oreilles, et quelques armes. Ainsi que de l'or.

Mais malgré tout, elle voulait en savoir plus.
Un grand rassemblement devait avoir lieu l'après midi même sur la grand Place. Les citoyens y étaient conviés, mais ordre avait été donné de venir désarmé. Ce que tous ne firent pas, mais dans la foule amassée, impossible de distinguer les lames.
Une femme prit alors la parole. De toute évidence, à ses dires, elle cherchait à calmer les esprits. Mais aussi douces que furent ses paroles, les citoyens n'entendirent rien. Et les barricades dressées en cachette derrière eux pendant le discours, ne firent qu'envenimer la situation. Les gens se jetèrent sur les barricades, et ce fut le début du massacre. La Garde ne tarda pas à répliquer par des coups de feu, sans somation. Les citoyens désarmés tombèrent par dizaines.

L'Elfe parvint à se mettre à l'abri. Ce qu'elle venait de voir était choquant. Comment une telle chose pouvait elle arriver sous ses yeux ? Elle s'adressa aux autres derrière elle, qui avait trouvé refuge au même endroit.

- "C'est un véritable massacre qui se déroule ici, maintenant que nous savons, que nous avons vu, rentrer chez nous sans rien faire pour arrêter ça reviendrait à cautionner ce crime, pire, nous en deviendrions les complices ! Il faut aider la rébellion à écraser cette tyrannie !"

Mais alors qu'elle encourageait les autres à prendre les armes pour une cause qu'elle estimait juste, les Gardes se rabattaient sur eux. Tous fuirent, mais vite rattrapés, ce furent contre eux que les fusils se tournèrent...

Il est murmuré dans les tavernes de la ville q'un objet volant, apparement mécanique, venait d'atterir près de la Tour de Jaina Portvaillant. Il s'avère que c'est une gnomette équipé d'un uniforme de sapeur gobelin qui en est sorti. A présent, on dit en ville que Cleyam Olette, une légende dans le monde des psychopates à la dynamite, connue en Azeroth depuis qu'elle a creusé des trous de la taille d'un kodo dans les murs d'Âtreval à l'aide d'un mortier, serait arrivé en ville !

On dit aussi qu'elle n'est ni pour les révolutionnaires, ni pour le sgardes, mais qu'elle a décidé de netoyer la ville en la débarassant des officiers militaires corrompus et des mutins ayant déclenché la révolution.

Autant dire que les prochains jours risquent d'être... explosifs pour les habitants de Theramore !

Jaylini Courvent hésitait entre l'agacement et la satisfaction.

D'un côté, la brusque guéguerre civile que se livraient les habitants lui avait permis de faire considérablement réviser le prix du bail de sa future boutique.

D'autre part, ce n'était pas du tout un contexte favorable à une ouverture commercialement réussie.

Si les choses traînaient, peut-être devrait-elle mettre la main à la patte. Mais de quel bord ?

Il allait falloir étudier un peu la situation. Aussi se rendit-elle à l'auberge, histoire de laisser traîner ses longues oreilles.

- "Excellence, la situation est réellement tendue. Vous n'avez pas pu ne pas entendre les coups de feu et les cris..."
- "De fait, mon ami, de fait, mais... le commandant Coeur-d'Emeraude est formel : la situation est parfaitement maîtrisée."

Le prétorien de la Lumière Aveugle tourna son regard au-delà de la fine fenêtre entrouverte, ne s'arrêtant pas un instant sur les vitraux magnifiques dont les couleurs inondaient le riche bureau du magistrat. Plus loin en contrebas les toits inégaux de la cité semblaient danser sous la chaleur accablante du lourd soleil de ce milieu d'après-midi. Il lissa un instant sa lourde barbe poivre et sel.

- "Ce commandant est-il un homme fiable ?"
- "Il est parfaitement noté, que signifient ces allusions ?"
- "Nous avons tout lieu de croire qu'il ne serait pas aussi fiable qu'il en a l'air."
- "Vos accusations sont grotesques prétorien ! Ses supérieurs sont formels ! C'est un homme très capable et doté d'une certaine expérience en maintien de l'ordre. De plus j'ose espérer que pour proférer de telles allégations, vous détenez quelques... preuves ?"

Le prétorien se tourna à nouveau et planta son regard azur dans celui du magistrat.

- "Si fait, Excellence."
- "Et bien... montrez les donc !"
- "Si vous le permettez, elle ne consiste pas en un document ou un objet qu'il serait aisé de transporter sur soi. Aussi je vous suggère de réunir votre État-Major dans un délai raisonnable pour que nous puissions faire apporter cette pièce à conviction à l'occasion d'une réunion où tous pourrons prendre connaissance des faits sous une lumière aveugle de toute partialité."
- "Mais... que..."

Le prétorien arrêta l'homme d'un geste courtois.

- "Vous n'aurez qu'à vous réjouir de disposer d'un autre point de vue, Excellence. Ce qui ne vous engagera à rien bien entendu. Nous n'avons nullement vocation à régir quoi que ce soit dans la cité de la Dame, sinon la servir en remerciement de ses bienfaits et dans la plus stricte observance de notre Foi."

Il s'inclina modestement en retenant sa cape d'un revers de bras.

- "Bien... Vous aurez rapidement de mes nouvelles. J'espère ne pas être déçu car alors..."
- "Vous n'avez pas à préciser, Excellence. Nous savons ce que nous vous devons et vous en sommes reconnaissants. Lumière sur vous."

Le magistrat renvoya définitivement le prétorien d'un revers de main agacé, et attendit qu'il eut quitté son bureau avant de se redresser et d'ouvrir la porte d'un petit cabinet dérobé. Un homme, tout de sombre vêtu, sortit de la cachette et avança jusqu'à la fenêtre qu'il referma. Le magistrat lui adressa un regard mal-aimable avant de lancer quelques mots agacés :

- "Trouve moi cette fameuse preuve. Pas envie de mauvaises surprises."

" Ashengar avait rendez-vous avec le baron Revilgaz à la Baie du Butin, pour acheter des armes, des vivres, et du matériel médical, en vue de préparer avec " Le cri du Peuple " une insurrection ".

- Bonjour Baron, on a déja bossé ensemble n'est ce pas ?
- Pour sur mon gars ! C'est un peu grâce à toi que je suis quasiment ruiné . La pierre que tu m'a vendu ne vaut rien !
- Le passé c'est le passé . J'ai un autre truc à te proposer .
- Et pourquoi j'accepterais ? Hein ? Dis moi, à chaque fois que j'ai fais des affaires avec toi, je me suis retrouvé avec plus de merde que dans toute ma vie .
Le capitaine partit dans un grand éclat de rire , qui fut suivis par ses gardes du corps .
- Oh ! Si tu veux pas , je trouverais sûrement quelqu'un qui a les tripes de financer la révolution de Theramore !
Lui répondis Ashengar, avec un sourire en coin .
- Attends une minute ... Tu veux financer une révolte ? Toi ? Un noble ? Je me demande ce que tu as y gagner ...
- Tu sais aussi bien que moi vieille branche que j'ai ni terre ni palais, je suis dans les épices et la soie, j'ai tout à y gagner et toi aussi .
Lança l'homme seul, en toisant de haut le petit gobelin .
- Ouais , c'est çà ! dans les épices ! Mon oeil ! T'es recherché par la garde et pas mal de mercenaires veulent ta peau . Je me demande ce que je fais à te parler je devrais t'arrêter et te livrer aux gens qui veulent ta peau .
Rétorqua sèchement le baron sèchement, en avançant un pas , une main sur son sabre .
- Oh ! mais tu sais aussi bien que moi, que tu ne le feras pas , mon ami. Tu es plus malin que tu en as l'air, tu vois très bien, que si Theramore est aux mains du peuple tu pourrais sans doute y exporter tes marchandises douteuses ! Ce serait ... Un nouveau marché , une ville ou tu pourrais t'établir devenir riche .
Lui susurra Ashengar à l'oreille d'une voix suave .
- Tu as sans doute raison . Répondit le gobelin . " On va sans doute pouvoir s'arranger ... Tu veux quoi alors ?
- Bah, il me faudrait des armes , des munitions, des fusils , des arcs , ainsi que du matériel médical pour les blessés , et aussi des vivres pour pouvoir nourrir les combattants ... Et des explosifs et du liquide inflammable ...
- Eh ben ! Tu veux faire péter toute la cité ou quoi ? " le gobelin marqua une pause " Je pense que je vais pouvoir te trouver ce que tu cherches, mais ça va te coûter cher, très cher ... Les fusils ça pousse pas dans les arbres .
- Tu sais que de l'or en quantité dans mes coffres de Forgefer, et que mes capitaux dans la soie et les épices rapportent pas mal ...
- Ouais, d'accord . Mais t'en faudrait pour combien tes armes ?
- Je dirais pas plus de cinq cent personnes, mais faut que je vois çà avec les responsables .
- Aller , çà doit être dans mes cordes topons là !
" les deux hommes se tapèrent dans la paume de la main mutuellement "
- Je reviens ce soir pour te dire les chiffres exacts .
- Ça marche à ce soir .

"Ashengar quitta le repaire de brigand , et se préparait pour la réunion du soir "

( Hrp : Voilà ce que je propose pour financer la révolte des émeutiers )

La nuit semblait presque destinée à être calme, aussi bien pour les gardes que les révoluionnaires ! Et en effet, rien n'était prévu au sein du Cri du Peuple pour renverser la garde ce soir-là. Pourtant, Bédivère EmeraldHeart avait demandé à voir les responsables des mutins, alors qu'il tenait déjà Frederick Poquelin. Sarah Weller, sombre inconnue qui semblait pourtant mener le groupe, accepta de le rencontrer, voyant là une aubaine pour démontrer son efficacité. Bedivère et l'un de ses hommes, Radoss Eleth, furent désarmés, fouillés et furent emmenés les yeux bandés à travers les ruelles des Quartiers Pauvres, leurs guides leur faisant faire de nombreux détours. Ils se retrouvèrent dans une auberge où Sarah, ainsi que quelques alliés dont Daesmon, Odessa, Ritter, Lutharon et Shuyri, les attendaient le pied ferme. Après une brève discussion sur le point d'en mener les personnes présentes aux poings, EmeraldHeart étonna tout le monde en acceptant d'être jugé. Lui et Eleth furent attachés et emmenés par un passage souterrain dans les marais, tandis que les gardes restant à Theramore et leurs alliés, c'est-à-dire Mekura, Lunja, Jaylini et une hospitalière ( le nom m'échappe ) prenaient d'assaut les lieux.

Dans le smarais, il fut décidé d'emmener Bédivère en lieu sur, au Nord, pour s'assurer qu'il ne se défile pas quand viendrait l'heure de son jugement, tandis que radoss fut conservé dans une cabane à l'abandon, à un ou deux kilomètres de la ville. Ce furent Daesmon, Odessa et Ritter quis e chargèrent d'escorter le Commandant dans des ruines taurens, sur les plages à l'extrême Nord du pays, tandis que Sarah, Luthoran et Shuyri prenaient en charge une toute nouvelle mission : liberer les prisonniers du Cri du Peuple ! En effet, la magicienne se rendit à la rencontre des gardes commençant à chercher dans les marais, et leur lança un ultimatum : la liberté de Frederick Poquelin et ses hommes contre la vie de Radoss Eleth. Les négociations semblaient mal engagées mais Mekura se jetta dans la gueule du loup en essayant de liberer son ami elle-même, ce qui la mena à se faire capturer également. Grâce aux bons conseils de Daesmon, revenu l'aider, Sarah parvint à forcer les gardes à remplir leur part du marché, puis leur rendit les deux gardes, n'ayant que quelques bleus en souvenir de leur captivité. Les mutins fuirent dans les marais, tandis que les gardes rentraient en ville préparer des patrouilles pour retrouver leur chef.

Toutefois, tandis que les gardes perdaient leur temps dans les marais, les mutins commençaient déjà à fuir la ville par bateau pour rejoindre la plage en question, où Bedivère était détenu. Frederick Poquelin avaita ccepté d'accelerer le mouvement : Bedivère serait emmener au plsu vite à Cabestan, puis à Baie-du-Butin, où il serait jugé loin de l'emprise des gardes, alors que ceux-ci chercheraient en vain dans le marécage...

( HRP : Donc ! Bédivère est entre les mains des révolutionnaires et semble impossible à retrouver. Cependant, Bedivère et frederick s'arrangeront peut-être pour qu'il y ait une chance de le récuperer, je n'en sais rien ! Ce que je sais, c'est que les mutins sont encouragés à fuir la ville pour le point de rendez-vous au Nord ! Je vais emmener ma démoniste HL sur place et je pourrais y TP les bas lvl ! Donc Theramore va redevenir calme car il n'y aura plus personne pour soulever le peuple. Toutefois la garde n'a plus de chef ! )

[HRP]

Fin de l'évent mes amis, pour connaitre en détails toute l'histoire : http://gardedetheramore.forumsactifs.com/forum.htm

Sinon, nous vous attendons à Theramore pour encore plus de surprise !

Bon jeu

[HRP]

Dans sa sombre cache des quais de Theramore, Frédérick observait nostalgique des vielles gnomographies de son enfance. Enfance innocente, au calme, dans une ferme de Autebrande. La vie était si facile. Il se perdit un moment dans ses confortables souvenirs lorsque un mutin entra en trombe
- " Frédérick ! Sarah a envoyé un message, elle doit nous téléporter immédiatement au camp rebelle au nord ! "
Il grommela, en se levant. Il trouvait que Sarah n'hésitait pas à prendre les commandes dés ce que ça lui chantait, et il ne le supportait pas. Mais malgré cette gène, il laissait faire. Elle lui avait sauvé la vie tout en capturant Bédivère. Elle avait bien réussi là un coup de maitre incroyable.
Il ne remarqua même pas qu'un mage n'avait pas ce genre de capacité de téléportation.

Une fois téléporté au camp, ils prirent le navire en direction de Cabestan avec le prisonnier, direction : Baie du Butin ! Frédérick prenait soin de ne pas révéler son plan exact à ses Hommes, bien que la fin arrivait, il restait toujours paranoïaque sur les bords.

Arrivée à Baie du Butin, ils prirent possession d'une misérable maison. Cachette idéale, se disait il. A baie du Butin, personne viendra nous chercher. Il se sentait fort intérieurement, il se sentait intouchable, maitre du monde. Il avait mené avec succès sa rébellion et maintenant, le tribunal révolutionnaire allait pouvoir mettre un terme à la Tyrannie d'EmeraldHeart.

Tendis qu'il mettait tout en place, il fit connaissance de deux elfes. L'un était hospitalier, l'autre un puissant guerrier, à en juger de sa taille et de ses armures rares, provenant sûrement du Norfendre. Il les engagea tout les deux, il sentis qu'ils étaient bon et sincères dans leur volonté de l'aider.
C'était parfait, tout était parfait, il contrôlait la situation. Mais il ne fallait pas perdre de temps, il savait qu'avec quelques pièces d'or, les gobelins de Cabestan aurait la langue bien pendue pour quiconque chercherait à les retrouver.

C'est alors qu'il rassembla tout le monde dans une des pièces pour commencer la première séance du tribunal révolutionnaire du Cri du Peuple. Dans le tribunal, il y avait tout les membres du Cri du Peuple, le puissant guerrier Elfe du Norfendre, un étrange Draenei masqué et bien entendu, le commandant Bédivère EmeraldHeart.

Déjà, il sentait la peur en Bédivère, il était seul et faible devant la prise de conscience toute puissante de la révolution ! Mais il ne criait pas victoire tout de suite, il ouvrit la séance. Il laissa alors Bédivère se défendre, en lui exposant un à un ses crimes, les situations, faisant intervenir des témoignages écrits de familles en deuil. Il s'enfonçait lentement dans les ombres, pris d'un mal étrange, comme si le remord avait pris possession de son corps et le torturait sous nos yeux.
Il bafouillait, tentait de s'expliquer " Je.. Je l'ai fait pour le bien de la citée ! Le chaos ne devait pas passer nos portes ! " criait il, impuissant face à ses juges. De temps à autre, il soufflait, désespéré " C'était une ... Une erreur ! "
Frédérick le harcelait de témoignages, lui rappelant le nombre de mort, de victime, d'orphelin ... C'était une torture psychologique. Cependant, de temps à autre, comme repris par ses convictions, le commandant se redressait, fort et puissant comme un lion, et nous surprenait tous en criant " J'ai protégé dignement les armoiries de Theramore ! Aucun tribunal ne pourra m'accuser du contraire ! " a ce moment là, l'on pouvait lire dans ses yeux la même détermination qui brillait dans ses yeux lorsqu'il a ordonné à ses grenadier de prendre d'assaut la taverne, le 3 juin dernier, Frédérick aurait même reculé d'un pas si il ne savait pas le commandant enchainé.
Une fois la plaidoirie du commandant terminée. Frédérick fit appel au puissant guerrier elfe, faisant intervenir un personne tiers et non impliquée dans les événements derniers.
- " Que voyez vous en cet Homme mon ami ? "
- " Nous ne voyons que ce qu'il veut nous montrer " Dit il, de sa voix grave et charmeuse, comme l'aurait été celle d'un chanteur de jazz du fin fond d'un quartier qui se nome le Bronx et d'une ville se trouvant dans un monde parallèle, s'appelant New York.
- " Certes, voila de sages paroles mon ami. Il s'adressa alors à l'assemblée, il est temps de décider de sa sentence ! "

Dans la précipitation, tout le monde parla en même temps. Frédérick trancha, " Qu'on lui coupe la tête ! " dit il, en montrant le commandant qui commença soudainement à vainement se débattre.

Rapidement, le commandant fut finalement maitrisé et peu après, sa tête roulait sur le sol. Frédérick conserva la tête et la confit à son meilleurs Homme de main George, un nain robuste qui l'avait beaucoup aidé ses derniers jours.
Il regardait alors le corps du Commandant. Il se dit alors qu'il mériterait bien un dernier hommage, et une tombe pour que ses fidèles fou puissent contempler le travail du Cri du Peuple.
Cet enterrement, il ne l'avait pas prévu, comme d'habitude, l'instinct le guidait dans ce choix. L'on prit le cadavre et on l'emmena à l'extérieur de la ville, au cimetière. La bas, on le jeta dans une fosse vide.

Alors que Frédérick contemplait la tombe, il sentit enfin le triomphe lui parcourir le corps, lui remonter l'échine et se mêler à son sang. Il se sentait libre, comme si dans l'instant il pourrait s'envoler et partir à la rencontrer des plus belles terres, encore inconnues d'Azeroth. Voler, il en aurait bien eu besoin là. Car des gardes déguisés en civil furent irruption devant le cimetière. Frédérick les invita à partager son deuil pour le commandant, mais ces derniers semblaient plus prêt à en découdre que autre chose.
Alors qu'il appelait au calme, les combats commencèrent. Peu importe, ces Hommes étaient largement plus nombreux et armés. Il était même convaincu que l'elfe à la voix de Jazzman pourrait régler la situation à lui seul. Dans le bruit des combats, il pria pour l'âme de son adversaire défunt, il lui rendit l'hommage le plus précieux que l'on puisse faire, celui venant de son pire ennemi. Car c'était la reconnaissance éternel de la bravoure et de la force du mort. Le Lion, comme se faisait plaisir à l'appeler Frédérick, est mort ce soir.

Quand il se leva, les combats continuaient toujours, il vint une dernière fois demander une trêve symbolique. Mais on ne l'écouta pas.
Il vu alors Ombrefroide le fixer, il s'approchait lentement, arme en main. Mais Frédérick l'attendait sans peur car son plus fidèle Lieutenant Sarah Weller se tenait à coté de lui. Il dit alors : " Sarah, gelez le sur place, nous devons partir au plus vite. " Mais Sarah ne bougea pas, elle se contentait de sourire, c'était presque inquiétant, mais Frédérick n'en pris pas compte. " Sarah, gelez le ! " Se répéta il. Mais toujours rien et Ombrefroide s'avançait. " Sarah ! Qu'est ce que... " soudain, il fut brisé en deux par un sortilége, une migraine atroce le paralysait sur place, il voyait trouble et n'entendait plus que des sons étranges, il sentit son sang se glacer et le triomphe qui l'habitait autre fois venait de se volatiliser, brisé en mille morceaux.
Ombrefroide, il portait bien son nom celui là, continuait à marcher. Pour Frédérick tout allait à une vitesse folle. Il fut pris en otage par le voleur qui tenait une lame sous sa gorge. Soudainement, il se sentait dans le corps de son défunt adversaire, feu le commandant EmeraldHeart.
Tout allait très vite, les gens tournaient autours lui lorsque soudain, il sentit un liquide chaud couler sur son torse et s'imbiber dans son veston miteux. On venait de lui couper la gorge, il cria, dans un dernier effort sur humain " Vive la révolution ! " avant de s'effondrer sur le sol, lentement, la vie le quitta, les bruits de combat s'estompaient pour laisser place au calme ... Au loin, il voyait Bédivère, il souriait, content de le voir à ses coté. Puis il ferma les yeux, rejoignant ses ancêtres.

Odessa s'empara plus tard de son journal, qui avait glissé de son barda.

Le Cri du Peuple fut mis en déroute et les gardes reprirent le corps sans tête. Terrible retournement de situation pour la rébellion. Mais peu importe, le Tyran est mort, elle pouvait mourir en paix.

A Theramore, Edward Bidouille, ancien bras droit de Poquelin pris les commandes du Cri du Peuple. Il ne jura pas de venger la mort de son chef, mais il fit se serment de continuer à faire vivre le Cri du Peuple tant qu'il y aura des injustices en Theramore.

( http://gardedetheramore.forumsactifs.com/la-place-f2/c-est-la-fin-de-la-fin-du-monde-t261.htm )

- T'y crois ça ? Demandait un homme à son ami, tout deux accoudés au comptoir de la taverne du pouble-sans-bras, à Theramore. La nuit était déjà bien entamée et la taverne était à moitié remplie, mais calme.
- Pas vraiment ... j'crois que c'est des conneries, dit il avant de souffler sur la mousse de sa pinte de bière, un peu comme cette histoire de rabais sur les caleçons des déserteurs. Je pense pas que le Cri du Peuple puisse se diriger dans ce genre de voix. J'sais pas, réfléchis, pourquoi est ce qu'ils voudraient organiser un attentat contre Lannes ? Il est plutôt démocrate, comme ils aiment. Il prit une gorgée de bière et observa son ami.
- J'ai bien entendu pourtant, y'avait trois mecs du Cri qui discutaient devant la taverne, ils en ont bien parlé, j'ai pas rêvé ! Il appuyait son doigt sur le comptoir, comme pour soutenir ses propos.
- T'as bu combien de bière depuis ? Rétorqua t'il en arquant un sourcil, souriant.
- Mais c'est vraaaiiiiiii ! Il se morfondait sur la table, comme détruit qu'on ne le croie pas. Mais il en était bien à sa dixième pinte.
- Bah, on verra bien. Il haussa les épaules, et changèrent de sujet.

Mais derrière eux, un autre homme avait tout entendu. Il sortit de la taverne et se précipita à la garnison prévenir la garde, il faisait partie de ces hommes en civil, engagés pour aller écouter les conversations dans les tavernes et peut être que ce dernier allait permettre à la garde de se protéger de cette nouvelle menace .. Si elle existe ?