Lotus Pourpre [ A faire vivre ]

Une elfe de sang envellopée dans du cuir de couleur Pourpre entra dans l'auberge cette nuit là.
Sans un bruit, elle s'installa à une table et commanda une eau simple.
Elle regarda autours d'elle, elle cherchait apparement une personne bien précise.

(hrp; petit message pour lancer la discution, ce personnage est un reroll mais sera joué assez souvent, je cherche une guilde pour ma voleuse mais aussi quelqu'un acceptant de prendre ma voleuse à son service..qui n'a pas revé d'avoir une tueuse à son service?
J'attend vos réactions ici, bonne lecture:) )
(ps: non je ne dirai pas de qui je suis reroll^^)

(Petit indice pour les connaisseurs, queue de cheval blanche sur quasi tous mes persos, surtout une)

Petite video pour montrer le style de personnage, ce qui peut vous aider pour rp avec elle.

(personne?)

(La video donne envie, mais ni ma guilde, ni mes persos n'auraient usage de tes services ...)
(PS : Ca donne aussi envie de jouer Garde...)

(il s'agit de quelle auberge?)

(Je ne peux que me joindre à la question d'Arlequïn car il est tentant d'interagir mais je crois que nous manquons un peu trop de contexte pour définir si tout simplement il est possible d'être présent sur place. Exemple : je lis "elfe de sang", dois-je comprendre qu'il s'agit d'une auberge dans Lune Argent ? Est-ce que la sindorei parle le commun ? )

(Il s'agit d'une auberge à Cabestan et non elle parle po le commun )

Accompagné d'une femme de belle prestance aux longs cheveux platine et au regard d'acier, le démoniste fait son entrée dans l'établissement et jette, plus par habitude que par réelle méfiance, un regard circulaire sur les clients qui s'attardent à l'abri de la chaleur dans l'ombre de recoins obscurs. Le jour s'étire lentement ; il s'attarde encore un peu sur les toits brûlants, faisant miroiter un peu plus l'océan qui vient mourir en vagues paisibles sur la plage de la large baie de Cabestan.

Le tenancier gobelin semble reconnaître l'homme et la femme. Il les traite en clients habitués auxquels il indique une table avec un large sourire commerçant. Il leur parle en commun, y mêlant parfois quelques mots de sa langue qui ne déstabilisent pas ses clients, lesquels acquiescent, l'air préoccupé. Ils parlent à voix basse, finalement peu ; leurs mains enlacées sur la table signent qu'il s'agit d'un couple même s'ils n'arborent aucune alliance. La Lumière est pourtant leur religion, ça ne fait aucun doute ni au regard des bijoux discrets que porte la prêtresse, rehaussant sa beauté naturelle, ni aux vêtements à la coupe ecclésiastique que revêt l'homme aux cheveux sombres et à la peau mate. On l'aurait sans doute pris pour un prêtre lui aussi, n'était-ce ce diablotin qui rampait et sautillait sous les tables alentour en quête d'on ne sait quoi.

On dirait qu'ils cherchent à se détendre, et pourtant la tension est palpable, surtout chez la femme qui ne cesse de scruter l'expression de son compagnon.

- "Nous n'avons pas d'autre solution si nous voulons comprendre ce qui s'est produit avec Olympia."
- "Je sais mon ange."
- "Je vais y aller en douceur, très progressivement. J'ai confiance en toi. Tu veilleras sur mon enveloppe de chair."
- "Tu sais bien que je ne sais pas de quoi tu parles. Le monde du Néant échappe même à une servante des Ombres. Sois prudent, je t'en prie."
- "Et puis... qui sait... Shivalah connaît peut-être quelque chose de cette rose noire ?"

Elle s'efforce de sourire, absolument pas convaincue, puis finit en sirotant la boisson versée dont la fraîcheur a déjà couvert de condensation le verre translucide.

"Il faut y aller, l'heure sera bientôt propice."

Une fois encore elle acquiesce, dépose quelques piécettes sur la table, et, ensemble, ils s'éloignent lentement vers les hauteurs de la ville écrasée d'une chaleur à peine plus légère en ces dernières heures du jour. On jurerait qu'ils savourent chaque pas comme s'il s'agissait du dernier.