[A faire vivre] Sauvetage, et destruction d'un bastion M.O.
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Prozelia
Ériane
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[A faire vivre] Sauvetage, et destruction d'un bastion M.O.
(Je copie ici le texte posté sur le forum Kirin ainsi que le lien pour les différentes réactions)
Le village Ours Noir est en liesse, les combattants viennent de rentrer.
Apparemment les pertes furent minimes, et l'opération un franc succès. Interrogée sur le déroulement de la soirée, Prozelia, toujours flanquée de son petit compagnon à cornes, répondit volontiers.
-Bah on leur a porté un joli coup ! On s'était rendu au bastion de la Purification, en Arathi, car on a eu vent d'histoires de prisonniers détenus la bas. Bingo ! On a pu en liberer.
-Ben on a essayé de faire ca proprement quand même, on a fait le plus de prisonniers possibles. On a fait tomber les têtes pensantes parce que bon, fallait voir l'état des types qu'on a libéré aussi hein.
-La mortelle Onction? Des fous je vous dit ! Vous savez quoi? Quand on s'est approché de leur forge, plutôt que de se battre, ils se sont fait exploser avec, ces malades. Si si, pfuiiit !
-Nan on était pas tout seuls. On avait des alliés, heureusement. Qui? Ca vous regarde pas. Des mercenaires on va dire.
-Non, il n'y avait aucune trace de Morgiane, notre sorcière disparue. Un gamin agonisant nous a balancé qu'elle était à la prison d'Hurlevent, mais bon...Il aurait dit un bordel de Baie-de-Butin c'était pareil. On ira voir quand même.
-Oui, pas mal de paperasses interessantes, qui sont en train d'etre etudiées, ainsi que quelques objets notables. jpeux vous dire que c'est pas joli-joli ce qu'ils prévoyaient de faire. Mais je ne suis pas habilitée à le divulguer.
-Les prisonniers? Des pauvres gens pris au hasard. Notre chef Ragdar a lui même délivré deux marchands réprouvés qui se demandaient encore ce qu'ils faisaient la. On effectue des livraisons pour l'Aube d'argent et on se retrouve torturé dans une cave. Voila ce que cet ordre de fanatique appelle un crime : faire des livraisons pour l'Aube d'Argent. Ca se passe de commentaires...
-Les notres? Je sais pas encore ce qu'on va en faire, c'est pas à moi de décider ca. En tout cas ils seront 5 fois mieux traités en prisonniers chez nous qu'en hommes libres chez la Mortelle-Onction, je vous l'assure.
Clan Ours noir et Fils de Quel'Talas en formation avant de donner l'assaut :
https://2img.net/r/ihimizer/img238/8148/wowscrnshot022608213157wo5.jpg
(merci a nos alliés et ennemis pour continuer de développer ces rp de guilde complémentaires)
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Une petite escouade fut formée le surlendemain pour aller discretement visiter la prison de Hurlevent.
Enfin discretement... Autant que peuvent l'être une réprouvée, une trolle, et une elfe de sang infiltrant une capitale ennemie en discutant de leur garde-robe.
Arrivées aux portes du donjon, elles remarquèrent que les gardes semblaient plus surveiller la prison elle-même que ses alentours. Il ne fut que plus facile de les maitriser.
https://2img.net/r/ihimizer/img247/7708/wowscrnshot022808235650pf6.jpg
De toutes manières elles tomberent sur une prison sens-dessus-dessous, apparemment elle était sous le coup d'une rebellion. Une fouille approfondie et une rebellion matée plus loin, la thèse de la fausse-piste fut officialisée.
https://2img.net/r/ihimizer/img247/7691/wowscrnshot022808223233xb1.jpg
Alors qu'elles se préparaient à sortir de la prison, elles virent que de plus en plus d'ombres se bousculaient aux portes. il était plus sage d'utiliser leurs pierres de rappel, ce qu'elles firent sans trop se poser de questions.
Il ne restait plus qu'a se remettre à chercher d'autres pistes.
(encore bravo à Skâdï pour avoir traversé SW au niv 21)
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(Donc les premieres réactions -que j'ai adorées- sont ici
http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=3111741225&sid=2
J'actualiserai le post sur le forum officiel si il y a des réactions ici.
N'hésitez pas à poster même si vous n'avez rien a voir avec l'affaire, l'avis (rp) de gens extérieurs nous interesse
J'ai délibérément fait formel en evitant le plus de descriptions pour que les infos passent mieux.
Si vous avez des questions précises (même en HRP) sur certains détails (tabards? combien? Qui? etc...) je vous répond volontiers
Enfin vous pouvez suivre l'histoire d'un point de vue plus terre à terre et sans propagande, sur notre forum, ici:
http://www.clan-ours-noir.com/index.php?file=Forum&page=viewtopic&forum_id=3&thread_id=677&p=2#8995
(pour l'attaque du bastion)
http://www.clan-ours-noir.com/index.php?file=Forum&page=viewtopic&forum_id=3&thread_id=691#8986
(pour la "visite" de la Prison, avec notamment le point de vue des 3 actrices)
Le village Ours Noir est en liesse, les combattants viennent de rentrer.
Apparemment les pertes furent minimes, et l'opération un franc succès. Interrogée sur le déroulement de la soirée, Prozelia, toujours flanquée de son petit compagnon à cornes, répondit volontiers.
-Bah on leur a porté un joli coup ! On s'était rendu au bastion de la Purification, en Arathi, car on a eu vent d'histoires de prisonniers détenus la bas. Bingo ! On a pu en liberer.
-Ben on a essayé de faire ca proprement quand même, on a fait le plus de prisonniers possibles. On a fait tomber les têtes pensantes parce que bon, fallait voir l'état des types qu'on a libéré aussi hein.
-La mortelle Onction? Des fous je vous dit ! Vous savez quoi? Quand on s'est approché de leur forge, plutôt que de se battre, ils se sont fait exploser avec, ces malades. Si si, pfuiiit !
-Nan on était pas tout seuls. On avait des alliés, heureusement. Qui? Ca vous regarde pas. Des mercenaires on va dire.
-Non, il n'y avait aucune trace de Morgiane, notre sorcière disparue. Un gamin agonisant nous a balancé qu'elle était à la prison d'Hurlevent, mais bon...Il aurait dit un bordel de Baie-de-Butin c'était pareil. On ira voir quand même.
-Oui, pas mal de paperasses interessantes, qui sont en train d'etre etudiées, ainsi que quelques objets notables. jpeux vous dire que c'est pas joli-joli ce qu'ils prévoyaient de faire. Mais je ne suis pas habilitée à le divulguer.
-Les prisonniers? Des pauvres gens pris au hasard. Notre chef Ragdar a lui même délivré deux marchands réprouvés qui se demandaient encore ce qu'ils faisaient la. On effectue des livraisons pour l'Aube d'argent et on se retrouve torturé dans une cave. Voila ce que cet ordre de fanatique appelle un crime : faire des livraisons pour l'Aube d'Argent. Ca se passe de commentaires...
-Les notres? Je sais pas encore ce qu'on va en faire, c'est pas à moi de décider ca. En tout cas ils seront 5 fois mieux traités en prisonniers chez nous qu'en hommes libres chez la Mortelle-Onction, je vous l'assure.
Clan Ours noir et Fils de Quel'Talas en formation avant de donner l'assaut :
https://2img.net/r/ihimizer/img238/8148/wowscrnshot022608213157wo5.jpg
(merci a nos alliés et ennemis pour continuer de développer ces rp de guilde complémentaires)
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Une petite escouade fut formée le surlendemain pour aller discretement visiter la prison de Hurlevent.
Enfin discretement... Autant que peuvent l'être une réprouvée, une trolle, et une elfe de sang infiltrant une capitale ennemie en discutant de leur garde-robe.
Arrivées aux portes du donjon, elles remarquèrent que les gardes semblaient plus surveiller la prison elle-même que ses alentours. Il ne fut que plus facile de les maitriser.
https://2img.net/r/ihimizer/img247/7708/wowscrnshot022808235650pf6.jpg
De toutes manières elles tomberent sur une prison sens-dessus-dessous, apparemment elle était sous le coup d'une rebellion. Une fouille approfondie et une rebellion matée plus loin, la thèse de la fausse-piste fut officialisée.
https://2img.net/r/ihimizer/img247/7691/wowscrnshot022808223233xb1.jpg
Alors qu'elles se préparaient à sortir de la prison, elles virent que de plus en plus d'ombres se bousculaient aux portes. il était plus sage d'utiliser leurs pierres de rappel, ce qu'elles firent sans trop se poser de questions.
Il ne restait plus qu'a se remettre à chercher d'autres pistes.
(encore bravo à Skâdï pour avoir traversé SW au niv 21)
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(Donc les premieres réactions -que j'ai adorées- sont ici
http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=3111741225&sid=2
J'actualiserai le post sur le forum officiel si il y a des réactions ici.
N'hésitez pas à poster même si vous n'avez rien a voir avec l'affaire, l'avis (rp) de gens extérieurs nous interesse
J'ai délibérément fait formel en evitant le plus de descriptions pour que les infos passent mieux.
Si vous avez des questions précises (même en HRP) sur certains détails (tabards? combien? Qui? etc...) je vous répond volontiers
Enfin vous pouvez suivre l'histoire d'un point de vue plus terre à terre et sans propagande, sur notre forum, ici:
http://www.clan-ours-noir.com/index.php?file=Forum&page=viewtopic&forum_id=3&thread_id=677&p=2#8995
(pour l'attaque du bastion)
http://www.clan-ours-noir.com/index.php?file=Forum&page=viewtopic&forum_id=3&thread_id=691#8986
(pour la "visite" de la Prison, avec notamment le point de vue des 3 actrices)
Prozelia- Personnages Joués : changeante
Re: [A faire vivre] Sauvetage, et destruction d'un bastion M.O.
-Par la gangrelèpre!
-Septante-quatre témoins! Septante-quatre!
-Mais c'est du délire! on va y passer la nuit!! qu'est ce qu'ils foutent à l'armée!? Trois malheureuse bonnes femmes de la horde qui arrivent à mettre la ville sens dessus-dessous!?
-Et évidemment , comme par hasard c'est sur nous qu'ça tombe!
- Merde! Et je suis certain qu'ça cache quelque chose... Vous avez vu la tête que faisait d'Okaris?
-Croyez-moi Commandant, ça va pas en rester là, on a pas finit d'en entendre et de compter les cadavres!
Dans la salle commune de la Garde, tous les gardes rentrèrent leur têtes dans les épaules.
Quand le commandant et le major sont en réunion et que de tels cris jaillissent du bureau, tous les gardes savent bien qu'il vaut mieux entamer rapidement une patrouille dans, disons, le quartier des mages ou un autre endroit éloigné.
-Septante-quatre témoins! Septante-quatre!
-Mais c'est du délire! on va y passer la nuit!! qu'est ce qu'ils foutent à l'armée!? Trois malheureuse bonnes femmes de la horde qui arrivent à mettre la ville sens dessus-dessous!?
-Et évidemment , comme par hasard c'est sur nous qu'ça tombe!
- Merde! Et je suis certain qu'ça cache quelque chose... Vous avez vu la tête que faisait d'Okaris?
-Croyez-moi Commandant, ça va pas en rester là, on a pas finit d'en entendre et de compter les cadavres!
Dans la salle commune de la Garde, tous les gardes rentrèrent leur têtes dans les épaules.
Quand le commandant et le major sont en réunion et que de tels cris jaillissent du bureau, tous les gardes savent bien qu'il vaut mieux entamer rapidement une patrouille dans, disons, le quartier des mages ou un autre endroit éloigné.
Ériane
Re: [A faire vivre] Sauvetage, et destruction d'un bastion M.O.
Resenti de ma consoeur Khardïs :
Khardïs avait fermé les yeux, espérant trouver rapidement le sommeil. Prozelia et Skâdï venaient tout juste de la laisser seule dans l'auberge du Degré des Clairvoyants.
Elle sentit qu'on l'approchait. Son corps remua légèrement lorsque l'aubergiste Haelthol s'allongea près d'elle. Il passa délicatement sa main dans les cheveux de la Démoniste et lui susurra quelques morts à l'oreille :
"Tu as l'air soucieuse...je t'ai connu plus gaie. Quelque chose ne va pas ?"
Khardïs soupira. Haelthol poursuivit :
"Tu sais que tu peux te confier à moi"
Sa main quitta la chevelure de Khardïs pour se glisser sous sa robe, et remonter lentement le long de sa jambe.
"Pas ce soir Haelthol."
L'aubergiste cessa tout mouvement. Il comprit qu'il ne fallait pas insister. Il déposa une tendre bise sur la joue de la Démoniste et s'en alla.
"Une fausse piste...c'était bien une fausse piste...tous ces risques pour rien...maudit soit ce prisonnier"
Deux jours à peine avaient passé depuis que Khardïs avait prit part au raid contre le Bastion de la Mortelle Onction. L'information donnée par l'un des prisonniers fait ce soir là, selon laquelle Morgiane aurait été transférée dans la prison d'Hurlevent, n'avait pas convaincu grand monde, et peu de braves avaient répondu à l'appel. Seules Prozelia, une Répouvée perdant la tête par intermittence, et Skâdï, une jeune guerrière inexpérimentée, s'étaient portées volontaires pour explorer les cellules de la Prison d'Hurlevent, à la recherche de Morgiane.
Khardïs revenait tout juste de cette expédition. Elle savait que leur visite n'était pas passée inaperçue. Pour autant, aucun indice ne pouvait faire remonter leurs ennemis jusqu'à elles. Elles n'avaient pas trainé dans les rues de la Capitale, et les quelques témoins qui avaient croisé leur route l'avaient payé de leur vie. Les morts étaient minimes, elles n'avaient pas cherché à créer un bain de sang, et les civiles avaient été épargnés.
En revanche, les pertes étaient nombreuses du côté des prisonniers trouvés hors de leur cellule.
"Et dire qu'on est tombé en pleine rébellion...je suis sûre qu'on va nous accuser d'en être les auteurs !"
Le ventre de Khardïs se noua. Et si leurs ennemis utilisaient cette rébellion comme prétexte à une attaque future ? insensé...les cadavres des prisonniers attestaient du service qu'elles avaient rendu à la Capitale en matant cette rébellion. Pour autant une riposte était prévisible, voire inévitable. Le coup porté contre leur Bastion avait certainement mit la Mortelle Onction en émoi, et cette virée au sein même d'Hurlevent à deux jours d'intervalles avait probablement rajoutée de l'eau dans le gaz. Eux avaient toujours prit grand soin de ne pas causer de morts inutiles, et d'épargner les plus faibles et les civiles. Leurs ennemis en feraient-ils autant ? Des enfants allaient-ils périr ?
Aucunes traces, elles n'avaient laissé aucune traces...
"Je ne veux pas y penser..."
Khardïs avait fermé les yeux, espérant trouver rapidement le sommeil. Prozelia et Skâdï venaient tout juste de la laisser seule dans l'auberge du Degré des Clairvoyants.
Elle sentit qu'on l'approchait. Son corps remua légèrement lorsque l'aubergiste Haelthol s'allongea près d'elle. Il passa délicatement sa main dans les cheveux de la Démoniste et lui susurra quelques morts à l'oreille :
"Tu as l'air soucieuse...je t'ai connu plus gaie. Quelque chose ne va pas ?"
Khardïs soupira. Haelthol poursuivit :
"Tu sais que tu peux te confier à moi"
Sa main quitta la chevelure de Khardïs pour se glisser sous sa robe, et remonter lentement le long de sa jambe.
"Pas ce soir Haelthol."
L'aubergiste cessa tout mouvement. Il comprit qu'il ne fallait pas insister. Il déposa une tendre bise sur la joue de la Démoniste et s'en alla.
"Une fausse piste...c'était bien une fausse piste...tous ces risques pour rien...maudit soit ce prisonnier"
Deux jours à peine avaient passé depuis que Khardïs avait prit part au raid contre le Bastion de la Mortelle Onction. L'information donnée par l'un des prisonniers fait ce soir là, selon laquelle Morgiane aurait été transférée dans la prison d'Hurlevent, n'avait pas convaincu grand monde, et peu de braves avaient répondu à l'appel. Seules Prozelia, une Répouvée perdant la tête par intermittence, et Skâdï, une jeune guerrière inexpérimentée, s'étaient portées volontaires pour explorer les cellules de la Prison d'Hurlevent, à la recherche de Morgiane.
Khardïs revenait tout juste de cette expédition. Elle savait que leur visite n'était pas passée inaperçue. Pour autant, aucun indice ne pouvait faire remonter leurs ennemis jusqu'à elles. Elles n'avaient pas trainé dans les rues de la Capitale, et les quelques témoins qui avaient croisé leur route l'avaient payé de leur vie. Les morts étaient minimes, elles n'avaient pas cherché à créer un bain de sang, et les civiles avaient été épargnés.
En revanche, les pertes étaient nombreuses du côté des prisonniers trouvés hors de leur cellule.
"Et dire qu'on est tombé en pleine rébellion...je suis sûre qu'on va nous accuser d'en être les auteurs !"
Le ventre de Khardïs se noua. Et si leurs ennemis utilisaient cette rébellion comme prétexte à une attaque future ? insensé...les cadavres des prisonniers attestaient du service qu'elles avaient rendu à la Capitale en matant cette rébellion. Pour autant une riposte était prévisible, voire inévitable. Le coup porté contre leur Bastion avait certainement mit la Mortelle Onction en émoi, et cette virée au sein même d'Hurlevent à deux jours d'intervalles avait probablement rajoutée de l'eau dans le gaz. Eux avaient toujours prit grand soin de ne pas causer de morts inutiles, et d'épargner les plus faibles et les civiles. Leurs ennemis en feraient-ils autant ? Des enfants allaient-ils périr ?
Aucunes traces, elles n'avaient laissé aucune traces...
"Je ne veux pas y penser..."
Prozelia- Personnages Joués : changeante
Re: [A faire vivre] Sauvetage, et destruction d'un bastion M.O.
La nouvelle lui était parvenue.. La rage, la colère et la haine avaient pris le dessus.
La paix? Quelle hérésie.. Dire qu'elle avait failli y croire.. un court instant.
Elle était restée longtemps sur une hauteur non loin du bastion, entourée de son escorte personnelle.
Ils étaient à son service depuis si longtemps.. bien avant qu'elle ne rejoigne l'ordre mais ce spectacle les rendait tout aussi haineux . Leur armure, leur chevaux blancs seraient tachés du sang de leurs ennemis très bientot. Nul n'en doutais. Ces hommes donneraient leur vie pour elle , pour ce primat , pour cet ordre qu'elle aimait. Ils savaient que son coeur etait lourd en cet instant .
La prêtresse avait reconnu les deux elfes et un sourire crispé avait éclairé son visage une fraction de seconde.
Mais l'heure n'etait plus aux palabres.. ce massacre, elle le ferai payer au centuple.
Et ce proces qui approchait n'y changerai rien.
La paix? Quelle hérésie.. Dire qu'elle avait failli y croire.. un court instant.
Elle était restée longtemps sur une hauteur non loin du bastion, entourée de son escorte personnelle.
Ils étaient à son service depuis si longtemps.. bien avant qu'elle ne rejoigne l'ordre mais ce spectacle les rendait tout aussi haineux . Leur armure, leur chevaux blancs seraient tachés du sang de leurs ennemis très bientot. Nul n'en doutais. Ces hommes donneraient leur vie pour elle , pour ce primat , pour cet ordre qu'elle aimait. Ils savaient que son coeur etait lourd en cet instant .
La prêtresse avait reconnu les deux elfes et un sourire crispé avait éclairé son visage une fraction de seconde.
Mais l'heure n'etait plus aux palabres.. ce massacre, elle le ferai payer au centuple.
Et ce proces qui approchait n'y changerai rien.
Mystiruis Hedson
Re: [A faire vivre] Sauvetage, et destruction d'un bastion M.O.
A peine sortie de l'orphelinat, elle avait amassé quelques affaires à la va vite dans le bureau qu'elle partageait avec les autres médecins, avait embrassé avec un geste doux la petite draeneï qui s'accrochait à sa robe et s'était engouffrée dans la ville grouillante de monde. C'était l'heure de pointe des départs au combat contre la Légion. Les guerriers formaient des colonnes impressionnantes, en ordre plus ou moins dispersé et les pas des monture solidement harnachées résonnaient en cadence sur les pavés de la cité. Elle se fraya non sans mal un chemin jusqu'au centre de la ville, évitant par miracle le drake noir et puissant qui se posa à une coudée d'elle et s'empressa de s'engouffrer dans le portail qui la mènerait à Forgefer.
Elle cligna des yeux en arrivant. Elune que ces portails étaient désagréables depuis quelques jours. Elle avait l'impression que ses os se broyaient à chaque mouvement. La reprise de ses activités s'effectuaient non sans mal… Son agilité avait fortement diminué avec sa maternité et elle se rendait compte que le temps serait long avant qu'elle ne puisse recouvrer toutes ses facultés. Prenant une grande respiration pour masquer au mieux son état, elle accéléra le pas jusqu'au maître des griffons et demanda un vol pour les Maleterres. Cril l'attendait là bas. La veille déjà, il avait poussé jusqu'au bastion des Mortelle Onction pour aller constater de ses yeux l'attaque dont les paysans parlaient, mais la cohue qui régnait l'avait obligé à rebrousser chemin pour ne pas se faire prendre. Il savait les Mortelle Onction sur les dents à la veille de leur procès.. et la présence d'un Tisseur sur leurs terres ne serait sans doute pas vue du meilleur œil. Il l'attendait au pied des griffons, le visage grave et la mine des mauvais jours. Il avait besoin de son aide pour approcher les cadavres et identifier les blessures, même si la faire venir pour cette basse besogne le rebutait.
Elle esquissa un sourire qui ne le trompa pas vraiment et déposa un baiser sur sa joue barbue de quatre jours. D'un geste lent, il lui saisit la main, la serrant doucement et la porta à ses lèvres pour y déposer un doux baiser emprunt de fatigue et de lassitude. Son cœur de louve se serra et elle pressa plus fort sa main dans la sienne. Leurs regards se cherchèrent, se croisèrent… Durant de longues secondes,
"Tu devrais revêtir ton armure ma Lune. On ne sait pas ce qu'on va trouver là bas" dit il d'une voix basse brisant le silence de leurs retrouvailles.
Le vent soufflait fort dans les branches sans vie des arbres du hameau perdu des montagnes. Les rafales brisaient deci delà quelques brindilles que la sève avait quittées depuis longtemps. Les rares feuilles encore accrochées s'envolaient pour former des tas de couleur sombre aux pieds des arbustes mourants, dans lesquels les rares enfants encore dehors venaient sauter à pieds joints. A l'abri d'un tronc éventré, elle revêtit sur sa chemise blanche et son pantalon sa lourde robe d'étoffe précieuse et il l'aida à lacer le corset épais et à chausser ses lourdes épaulières. Le temps n'était pas au badinage et c'est à peine s'il laissa sa main frôler la peau nue de son épaule nacrée. Elle sentit son regard accrocher le bleu de sa peau, frôler l'hématome violacé puis le recouvrir d'un geste très doux avec le tissu. Sans le regarder, elle décrocha son bâton de sa monture, fixa sa baguette à sa ceinture et vérifia une dernière fois son équipement. Leurs tigres se tenaient déjà prêts, ils montèrent en selle et traversèrent le hameau, dans un silence pesant.
L'air était glacial et les habitants avaient tous la mine sinistre, un regard tout aussi froid et des murmures incessants. Une chape de plomb semblait recouvrir les quelques fermettes isolées qui les entouraient.
"Q'c'est-y qu'à fait ça à ton avis ?"
"Pour sûr, z'était des centaines"
"bien fait pour eux ! Barbares ! Des barbares j'vous dis ! Ils ont c'qu'ils méritent !"
"Parle pas comme ça la Mathilde ! Sans eux ici, ca f'rait longtemps qu'ces chiens de hordeux nous auraient massacrés !"
"F'raient mieux d'canarder les goules qui mangent nos chèvres. Au lieu d'ça, on n'a quoi ? Hein ?! Ca va encore nous attirer des probl'mes."
"Des morts… v'la c'qu'on va être.. des morts !"
"Pôves soldats… viens gamin, on va avoir des linceuls à coudre"
Les voix chuchotaient, regardant en coin les deux elfes qui cheminaient vers les hautes tours du bastion.
Elle fronça le nez. L'odeur lui remontait par vagues, portée par le vent. De plus en plus forte. De plus en plus âcre.. de plus en plus pestidentielle. Une odeur infecte les assaillirent. Une odeur de poubelles, une odeur de décharge, une odeur de charogne. L’odeur de la mort. L’odeur de la décomposition. Une odeur comme enfermée depuis longtemps, condensée, puissante, indestructible qu'on aurait laissée s'échapper d'un seul coup. Se couvrant le nez et la bouche, ils avancèrent peu à peu jusqu'à apercevoir deux formes humaines parmi un champ de cadavres. Merika en compagnie d'un soldat qui semblait faire la sale besogne… Enterrer les morts.
Autour de la forteresse, des mottes de terre un peu partout… des tombes creusées et remplies de corps, une dizaine, une douzaine… et des corps sans vie, ensanglantés.
Quelques fumeroles s'échappaient encore par endroit. Le bastion avait était mis à sac, certains murs étaient éventrés par des explosions…
Le soldat se faisait questionner vertement sur la disparition de dizaines de soldats, sur les corps éventrés, sur les causes de tout cela. Les corps qui jonchaient le sol portaient tous les tabards des citrouillards. La chapelaine se pencha sur l'un d'eux, arrachant le morceau de tissu souillé et le posa à côté du sien. Le même… à quelques détails près. Même un œil non expert comme celui d'Aénor fit vite la différence. Des contrefaçons. Elune.. qui dont s'étaient amusé à faire cela ? La Mortelle Onction ? pour avoir une raison de plus de massacrer encore et encore. Ils n'étaient pas à quelques sacrifices des membres de l'Alliance… Le horde ? Mais pourquoi alors cette mise en scène, cette mascarade ? Pourquoi massacrer des innocents… Aénor et son élu se regardèrent, cherchant à comprendre le fin mot de l'histoire.
Un geste trop brusque et elle sentit son estomac se retourner de douleur. Par manque de chance… ou pas, Merika se tenait juste devant elle et en fit les frais. Les restes de son frugal déjeuner virent couvrir les bottes maculées de terre de l'humaine.
Avec une voix hautaine, l'humaine la toisa, lui expliquant que si la simple vue d'un cadavre la faisait vomir, elle n'avait pas sa place sur les batailles.. et s'en retourna rageusement à ses pelletés de terre.
La prêtresse ne prit même pas la peine de lui répondre, s'essuyant la bouche avec un ligne propre.
Derrière eux, apparut la Consul. Vêtue de son tabard orange et de sa robe richement confectionnée elle avança vers sa chapelaine pour lui demander des explications. Elle avait son air froid et hautain qu'elle revêtait lorsque les circonstances le permettaient, bien loin du visage souriant et détendu que lui connaissaient les deux elfes..
L'accusation fut facile : la horde sanguinaire avait donné l'assaut, tuant des dizaines de soldats. Pas l'ombre d'une preuve. Pas l'ombre d'un début de minuscule preuve. Merika et le soldat montrèrent les traces de pas, de sabots.. la Horde bien sûr. Les blessures des soldats, les armes des orcs, des Taurens, des elfes de sang bien sûr…
Aénor et son aimé tentèrent de leur faire comprendre qu'une mascarade était facile à monter mais même Mystiruis penchait du coté de ses soldats. Et les esprits s'échauffaient vite malgré le froid ambiant. Le soldat s'avançait vers le barde, arme au poing, la chapelaine la main sur la garde de son épée.. les regards se croisaient, les paroles fusaient, et la tension montait d'un cran à chaque mot. Sur ordre de la Consule, les soldats durent rebrousser chemin, mettant leur officier aux arrêts, bien malgré eux, et renoncèrent à faire du barde et de son aimée deux cadavres de plus.
Cril avait le regard et la voix froide en s'adressant à la Consule. Ils n'arrivaient pas à croire qu'elle puisse accepter les explications de sa chapelaine ainsi.
A peine avaient ils commencé à demandé des comptes à Mystiruis sur ses intentions que le fil retentit de la voix de Jaylini.
"Une attaque sur Hurlevent ! La Prison ! " Ils se crispèrent un instant, à l'écoute en quête de nouvelles.
Sans se rendre compte, Cril laissa échapper l'information à voix haute, avec tout le calme légendaire dont il était capable.
Cril !! répliqua t elle rapidement en lui lançant un regard sombre.
Trop tard, le mal était fait et il n'en fallu pas plus pour que les membres de la Mortelle Onction n'y voit là une première raison de se venger. Le chemin leur parut une éternité. Sur le griffon, sans un mot, il la serra fort contre lui, glissant son visage dans son cou, respirant son odeur si familière. Il puisa un instant dans cette étreinte silencieuse une force pour aller affronter cette nouvelle épreuve… La soirée n'était pas encore finie…
Elle cligna des yeux en arrivant. Elune que ces portails étaient désagréables depuis quelques jours. Elle avait l'impression que ses os se broyaient à chaque mouvement. La reprise de ses activités s'effectuaient non sans mal… Son agilité avait fortement diminué avec sa maternité et elle se rendait compte que le temps serait long avant qu'elle ne puisse recouvrer toutes ses facultés. Prenant une grande respiration pour masquer au mieux son état, elle accéléra le pas jusqu'au maître des griffons et demanda un vol pour les Maleterres. Cril l'attendait là bas. La veille déjà, il avait poussé jusqu'au bastion des Mortelle Onction pour aller constater de ses yeux l'attaque dont les paysans parlaient, mais la cohue qui régnait l'avait obligé à rebrousser chemin pour ne pas se faire prendre. Il savait les Mortelle Onction sur les dents à la veille de leur procès.. et la présence d'un Tisseur sur leurs terres ne serait sans doute pas vue du meilleur œil. Il l'attendait au pied des griffons, le visage grave et la mine des mauvais jours. Il avait besoin de son aide pour approcher les cadavres et identifier les blessures, même si la faire venir pour cette basse besogne le rebutait.
Elle esquissa un sourire qui ne le trompa pas vraiment et déposa un baiser sur sa joue barbue de quatre jours. D'un geste lent, il lui saisit la main, la serrant doucement et la porta à ses lèvres pour y déposer un doux baiser emprunt de fatigue et de lassitude. Son cœur de louve se serra et elle pressa plus fort sa main dans la sienne. Leurs regards se cherchèrent, se croisèrent… Durant de longues secondes,
"Tu devrais revêtir ton armure ma Lune. On ne sait pas ce qu'on va trouver là bas" dit il d'une voix basse brisant le silence de leurs retrouvailles.
Le vent soufflait fort dans les branches sans vie des arbres du hameau perdu des montagnes. Les rafales brisaient deci delà quelques brindilles que la sève avait quittées depuis longtemps. Les rares feuilles encore accrochées s'envolaient pour former des tas de couleur sombre aux pieds des arbustes mourants, dans lesquels les rares enfants encore dehors venaient sauter à pieds joints. A l'abri d'un tronc éventré, elle revêtit sur sa chemise blanche et son pantalon sa lourde robe d'étoffe précieuse et il l'aida à lacer le corset épais et à chausser ses lourdes épaulières. Le temps n'était pas au badinage et c'est à peine s'il laissa sa main frôler la peau nue de son épaule nacrée. Elle sentit son regard accrocher le bleu de sa peau, frôler l'hématome violacé puis le recouvrir d'un geste très doux avec le tissu. Sans le regarder, elle décrocha son bâton de sa monture, fixa sa baguette à sa ceinture et vérifia une dernière fois son équipement. Leurs tigres se tenaient déjà prêts, ils montèrent en selle et traversèrent le hameau, dans un silence pesant.
L'air était glacial et les habitants avaient tous la mine sinistre, un regard tout aussi froid et des murmures incessants. Une chape de plomb semblait recouvrir les quelques fermettes isolées qui les entouraient.
"Q'c'est-y qu'à fait ça à ton avis ?"
"Pour sûr, z'était des centaines"
"bien fait pour eux ! Barbares ! Des barbares j'vous dis ! Ils ont c'qu'ils méritent !"
"Parle pas comme ça la Mathilde ! Sans eux ici, ca f'rait longtemps qu'ces chiens de hordeux nous auraient massacrés !"
"F'raient mieux d'canarder les goules qui mangent nos chèvres. Au lieu d'ça, on n'a quoi ? Hein ?! Ca va encore nous attirer des probl'mes."
"Des morts… v'la c'qu'on va être.. des morts !"
"Pôves soldats… viens gamin, on va avoir des linceuls à coudre"
Les voix chuchotaient, regardant en coin les deux elfes qui cheminaient vers les hautes tours du bastion.
Elle fronça le nez. L'odeur lui remontait par vagues, portée par le vent. De plus en plus forte. De plus en plus âcre.. de plus en plus pestidentielle. Une odeur infecte les assaillirent. Une odeur de poubelles, une odeur de décharge, une odeur de charogne. L’odeur de la mort. L’odeur de la décomposition. Une odeur comme enfermée depuis longtemps, condensée, puissante, indestructible qu'on aurait laissée s'échapper d'un seul coup. Se couvrant le nez et la bouche, ils avancèrent peu à peu jusqu'à apercevoir deux formes humaines parmi un champ de cadavres. Merika en compagnie d'un soldat qui semblait faire la sale besogne… Enterrer les morts.
Autour de la forteresse, des mottes de terre un peu partout… des tombes creusées et remplies de corps, une dizaine, une douzaine… et des corps sans vie, ensanglantés.
Quelques fumeroles s'échappaient encore par endroit. Le bastion avait était mis à sac, certains murs étaient éventrés par des explosions…
Le soldat se faisait questionner vertement sur la disparition de dizaines de soldats, sur les corps éventrés, sur les causes de tout cela. Les corps qui jonchaient le sol portaient tous les tabards des citrouillards. La chapelaine se pencha sur l'un d'eux, arrachant le morceau de tissu souillé et le posa à côté du sien. Le même… à quelques détails près. Même un œil non expert comme celui d'Aénor fit vite la différence. Des contrefaçons. Elune.. qui dont s'étaient amusé à faire cela ? La Mortelle Onction ? pour avoir une raison de plus de massacrer encore et encore. Ils n'étaient pas à quelques sacrifices des membres de l'Alliance… Le horde ? Mais pourquoi alors cette mise en scène, cette mascarade ? Pourquoi massacrer des innocents… Aénor et son élu se regardèrent, cherchant à comprendre le fin mot de l'histoire.
Un geste trop brusque et elle sentit son estomac se retourner de douleur. Par manque de chance… ou pas, Merika se tenait juste devant elle et en fit les frais. Les restes de son frugal déjeuner virent couvrir les bottes maculées de terre de l'humaine.
Avec une voix hautaine, l'humaine la toisa, lui expliquant que si la simple vue d'un cadavre la faisait vomir, elle n'avait pas sa place sur les batailles.. et s'en retourna rageusement à ses pelletés de terre.
La prêtresse ne prit même pas la peine de lui répondre, s'essuyant la bouche avec un ligne propre.
Derrière eux, apparut la Consul. Vêtue de son tabard orange et de sa robe richement confectionnée elle avança vers sa chapelaine pour lui demander des explications. Elle avait son air froid et hautain qu'elle revêtait lorsque les circonstances le permettaient, bien loin du visage souriant et détendu que lui connaissaient les deux elfes..
L'accusation fut facile : la horde sanguinaire avait donné l'assaut, tuant des dizaines de soldats. Pas l'ombre d'une preuve. Pas l'ombre d'un début de minuscule preuve. Merika et le soldat montrèrent les traces de pas, de sabots.. la Horde bien sûr. Les blessures des soldats, les armes des orcs, des Taurens, des elfes de sang bien sûr…
Aénor et son aimé tentèrent de leur faire comprendre qu'une mascarade était facile à monter mais même Mystiruis penchait du coté de ses soldats. Et les esprits s'échauffaient vite malgré le froid ambiant. Le soldat s'avançait vers le barde, arme au poing, la chapelaine la main sur la garde de son épée.. les regards se croisaient, les paroles fusaient, et la tension montait d'un cran à chaque mot. Sur ordre de la Consule, les soldats durent rebrousser chemin, mettant leur officier aux arrêts, bien malgré eux, et renoncèrent à faire du barde et de son aimée deux cadavres de plus.
Cril avait le regard et la voix froide en s'adressant à la Consule. Ils n'arrivaient pas à croire qu'elle puisse accepter les explications de sa chapelaine ainsi.
A peine avaient ils commencé à demandé des comptes à Mystiruis sur ses intentions que le fil retentit de la voix de Jaylini.
"Une attaque sur Hurlevent ! La Prison ! " Ils se crispèrent un instant, à l'écoute en quête de nouvelles.
Sans se rendre compte, Cril laissa échapper l'information à voix haute, avec tout le calme légendaire dont il était capable.
Cril !! répliqua t elle rapidement en lui lançant un regard sombre.
Trop tard, le mal était fait et il n'en fallu pas plus pour que les membres de la Mortelle Onction n'y voit là une première raison de se venger. Le chemin leur parut une éternité. Sur le griffon, sans un mot, il la serra fort contre lui, glissant son visage dans son cou, respirant son odeur si familière. Il puisa un instant dans cette étreinte silencieuse une force pour aller affronter cette nouvelle épreuve… La soirée n'était pas encore finie…
Aénor
Re: [A faire vivre] Sauvetage, et destruction d'un bastion M.O.
La soirée avait été beaucoup plus mouvementée que prévu.
Après avoir laissé Arlequin se reposer à l'atelier, Jaylini relevait son courrier tout en prêtant attention à Crileloup et Aénor, qui enquêtaient sur un bastion saccagé, dans les Hautes Terres d'Arathi.
Sentant que leur patience avec Merika, la chapelaine de Mortelle Onction, atteignait ses limites, elle s'apprêtait à les rejoindre lorsque le branle-bas sonna à Hurlevent.
"Des Hordeux ! A l'aide ! Tuez-les ! La Gaaaaaarde !!"
Elune... Que venaient-ils faire dans la gueule du loup, sans montrer patte blanche ? Jaylini enfourcha son talbuk et, tout en se disant qu'elle n'était pas vraiment en tenue - elle portait une jupe bleue assortie à un chapeau à large bord, et une chemise "boucanière" couvrait sa poitrine - elle partit à la recherche des membres de la Horde. Il fallait qu'elle les trouve avant la Garde.
Elle croisa ainsi le Capitaine Frédérick, et galopa à sa suite afin de glaner quelqu'indice. Mais non, il était aussi désemparé qu'elle, avec en plus le poids de sa fonction sur les épaules. Elle lui souhaita bonne chance et fila à bride abbatue vers le quartier de la Cathédrale.
Cette fois-ci, c'est le Major Eriane et l'Hospitalier Syrkar qu'elle questionna. Ils en étaient cependant au même point qu'elle...
Puis, après avoir tourné dans tous les recoins sombres, elle surprit un mouvement de troupe vers la Prison. Elle leur emboîta le pas.
Bien lui en pris, elle retrouva là Crileloup et Aénor, ainsi que Merika, qui exaltait les Gardes à tuer à vue, peu importait que les membres de la Horde fussent ici en paix ou en guerre.
Un paladin, qui ne semblait pas étranger à la trève de Theramore, observait la scène et tentait, comme les Tisseurs de Paix, de calmer le jeu.
Toutes les attentions étaient désormais fixées sur la bouche sombre formée par le tunnel qui menait aux cachots.
Soudain, un bruit de cavalcade ! Des cris qui montent, et se rapprochent ! Des humanoïdes sortent à la lumière, montant à l'assaut des gardes, et des Tisseurs qui se trouvent devant ! L'un d'eux brandit une planche cloutée vers Jaylini... Et ne trouve que le vide, avant de se sentir saisi, eet irrésistiblement emporté par son propre élan... Jusques aux pieds des gardes.
Des prisonniers mutins... Humains dans leur grande majorité, quelques nains, un gnome qui profite de l'aubaine... Ils ont mal choisi leur jour ! Leur vague d'assaut est stoppée nette par le comité d'accueil, qui, prêt à recevoir uje gharge de tauren, ne fait qu'une bouchée des prisonniers.
Merika exulte : "Non seulement ils tuent nos gardes, mais en plus ils libèrent nos prisonniers, mettant en péril la ville entière ! Capitaine, j'espère que vous savez ce qu'il vous reste à faire."
Du coin de l'oeil, Jaylini observe le Capitaine Frédérick. La détermination que l'on peut lire dans ses yeux en dit long : même s'il écoutait d'une oreille les paroles des Tisseurs, son esprit est d'accord avec Merika. Il n'a pas l'intention de parlementer.
Tout le monde se tourne à nouveau vers le bas de l'escalier, quand les sens aiguisés de Crileloup l'interpellent. Il descend les marches, intrigué : "Venez voir !"
Aénor se rapproche rapidement de son élu, et Jaylini les rejoint bien vite. Ils s'enfoncent dans les ténèbres, juste à temps pour voir s'évaporer les dernières traces arcaniques d'une téléportation.
Les membres de la Horde, quels qu'ils fussent, n'étaient plus là. Fatiguée mais satisfaite - pas de bain de sang - Jaylini remonte les escaliers tout en ôtant son tabard au papillon d'or, et sort de la prison, non sans avoir adressé à la Chapelaine, qui blêmit de rage, un sourire plein de sous-entendus.
Sous le ciel étoilé, la couturière fait part sur le Fil de partir sur-le-champ pour Lune d'Argent. Les Fils du Quel'Thalas auront peut-être une idée de ce que signifie cette intrusion suicidaire ?
Elle se remet en selle, quand le Major Finduiläs l'interpelle, assez gênée. La jeune humaine éprouve un grand respect pour la Kaldorei, aussi prend-elle des gants pour lui expliquer que son supérieur aimerait connaitre la part de responsabilité de Jaylini dans toute cette affaire.
Sans se départir de son calme, Jaylini explique poséement et clairement qu'elle n'en sait pas plus qu'eux. Elle termine en leur promettant de partager les informations qu'elle trouvera peut-être chez les Sin'dorei.
Enfin, elle s'envole vers le Nord. La nuit est loin d'être finie.
Après avoir laissé Arlequin se reposer à l'atelier, Jaylini relevait son courrier tout en prêtant attention à Crileloup et Aénor, qui enquêtaient sur un bastion saccagé, dans les Hautes Terres d'Arathi.
Sentant que leur patience avec Merika, la chapelaine de Mortelle Onction, atteignait ses limites, elle s'apprêtait à les rejoindre lorsque le branle-bas sonna à Hurlevent.
"Des Hordeux ! A l'aide ! Tuez-les ! La Gaaaaaarde !!"
Elune... Que venaient-ils faire dans la gueule du loup, sans montrer patte blanche ? Jaylini enfourcha son talbuk et, tout en se disant qu'elle n'était pas vraiment en tenue - elle portait une jupe bleue assortie à un chapeau à large bord, et une chemise "boucanière" couvrait sa poitrine - elle partit à la recherche des membres de la Horde. Il fallait qu'elle les trouve avant la Garde.
Elle croisa ainsi le Capitaine Frédérick, et galopa à sa suite afin de glaner quelqu'indice. Mais non, il était aussi désemparé qu'elle, avec en plus le poids de sa fonction sur les épaules. Elle lui souhaita bonne chance et fila à bride abbatue vers le quartier de la Cathédrale.
Cette fois-ci, c'est le Major Eriane et l'Hospitalier Syrkar qu'elle questionna. Ils en étaient cependant au même point qu'elle...
Puis, après avoir tourné dans tous les recoins sombres, elle surprit un mouvement de troupe vers la Prison. Elle leur emboîta le pas.
Bien lui en pris, elle retrouva là Crileloup et Aénor, ainsi que Merika, qui exaltait les Gardes à tuer à vue, peu importait que les membres de la Horde fussent ici en paix ou en guerre.
Un paladin, qui ne semblait pas étranger à la trève de Theramore, observait la scène et tentait, comme les Tisseurs de Paix, de calmer le jeu.
Toutes les attentions étaient désormais fixées sur la bouche sombre formée par le tunnel qui menait aux cachots.
Soudain, un bruit de cavalcade ! Des cris qui montent, et se rapprochent ! Des humanoïdes sortent à la lumière, montant à l'assaut des gardes, et des Tisseurs qui se trouvent devant ! L'un d'eux brandit une planche cloutée vers Jaylini... Et ne trouve que le vide, avant de se sentir saisi, eet irrésistiblement emporté par son propre élan... Jusques aux pieds des gardes.
Des prisonniers mutins... Humains dans leur grande majorité, quelques nains, un gnome qui profite de l'aubaine... Ils ont mal choisi leur jour ! Leur vague d'assaut est stoppée nette par le comité d'accueil, qui, prêt à recevoir uje gharge de tauren, ne fait qu'une bouchée des prisonniers.
Merika exulte : "Non seulement ils tuent nos gardes, mais en plus ils libèrent nos prisonniers, mettant en péril la ville entière ! Capitaine, j'espère que vous savez ce qu'il vous reste à faire."
Du coin de l'oeil, Jaylini observe le Capitaine Frédérick. La détermination que l'on peut lire dans ses yeux en dit long : même s'il écoutait d'une oreille les paroles des Tisseurs, son esprit est d'accord avec Merika. Il n'a pas l'intention de parlementer.
Tout le monde se tourne à nouveau vers le bas de l'escalier, quand les sens aiguisés de Crileloup l'interpellent. Il descend les marches, intrigué : "Venez voir !"
Aénor se rapproche rapidement de son élu, et Jaylini les rejoint bien vite. Ils s'enfoncent dans les ténèbres, juste à temps pour voir s'évaporer les dernières traces arcaniques d'une téléportation.
Les membres de la Horde, quels qu'ils fussent, n'étaient plus là. Fatiguée mais satisfaite - pas de bain de sang - Jaylini remonte les escaliers tout en ôtant son tabard au papillon d'or, et sort de la prison, non sans avoir adressé à la Chapelaine, qui blêmit de rage, un sourire plein de sous-entendus.
Sous le ciel étoilé, la couturière fait part sur le Fil de partir sur-le-champ pour Lune d'Argent. Les Fils du Quel'Thalas auront peut-être une idée de ce que signifie cette intrusion suicidaire ?
Elle se remet en selle, quand le Major Finduiläs l'interpelle, assez gênée. La jeune humaine éprouve un grand respect pour la Kaldorei, aussi prend-elle des gants pour lui expliquer que son supérieur aimerait connaitre la part de responsabilité de Jaylini dans toute cette affaire.
Sans se départir de son calme, Jaylini explique poséement et clairement qu'elle n'en sait pas plus qu'eux. Elle termine en leur promettant de partager les informations qu'elle trouvera peut-être chez les Sin'dorei.
Enfin, elle s'envole vers le Nord. La nuit est loin d'être finie.
Jaylini
Re: [A faire vivre] Sauvetage, et destruction d'un bastion M.O.
HRP :
Voici les actes et pensées de Merika au sujet de l'attaque, poste ayant paru sur le forum MO
RP :
Le jour même de l'arrivée du messager :
Son poing s'écrasa sur la table ou elle travaillait lorsqu'elle appris la nouvelle.
Les défences n'avaient pas tenu, cette paix avant le procès leur coûtait très chère, bien trop chère.
Merika regarda son carnet, où son plan se dessinait. Elle rangea la carte de Lune-Argent et sortit celle des terres Taurens.
Un sourire naquit sur ces lèvres, voyant un plan se dessiner devant son regard. Elle ressortit celle de Lune-Argent et les mis côte à côte.
Plus tard dans la journée :
Merika était partie avec les hommes qu'avait envoyé Mystiruis. Femme de terrain, elle voulait voir le plus rapidement possible les dégats, et si possible réornaginser une possible défence.
Vêtue de sa lourde armure, ses différentes lames accrochées au flans de sa jument, on aurait presque pu croire qu'elle partait plutôt à la guerre.
Son casque enfoncé cachait à ses compagnons d'armes les sentiments qui passaient sur son visage.
Elle posa la main sur le dernier dessin de son fils, il était heureusement en sécurité auprès de sa voisine, bien loin de la ligne de front.
Quelques jours plus tard :
Merika était assise par terre sur sa maigre couche vérifiant le tranchant de sa lame, enlevant chaque petite encoche pouvant altérer le tranchant de sa lame. Le vent passait en sifflant à travers les vitres cassées. Non loin d'elle, ces hommes passaient le temps, jouant aux dés ou parlant.
Une nouvelle journée s'était écoulée, les dernières tombent avaient faites, le corps du commandant en second envoyé à Hurlevent avec une légère escorte.
Aujourd'hui, une patrouille avait retrouver la commandante en chef, Vertna Brisepoignet. A son souvenir, un rictus de mépris déforma son visage. Cette femme avait fuit, laissant ces hommes se faire massacrer, elle avait fuit comme la pire des lâches. En plus, à cause de sa stupide idée de donner des faux tabards à ces paysans, elle avait entrainer leur mort.
Elle reposa sa lame faites de gangrefer et tira son carnet relié de cuir noir. Il faudra voir avec le primat pour une punition exemplaire. Pareils actes ne peuvent pas rester impunis.
Plus tôt dans la journée, elle avait fait la liste des différentes preuves recueillis sur le lieu. Toutes ont été mise dans un petit coffret de métal, caché dans ses affaires.
Elle enleva le reste de son armure et se coucha vêtue de son habit matelassé.
Voici les actes et pensées de Merika au sujet de l'attaque, poste ayant paru sur le forum MO
RP :
Le jour même de l'arrivée du messager :
Son poing s'écrasa sur la table ou elle travaillait lorsqu'elle appris la nouvelle.
Les défences n'avaient pas tenu, cette paix avant le procès leur coûtait très chère, bien trop chère.
Merika regarda son carnet, où son plan se dessinait. Elle rangea la carte de Lune-Argent et sortit celle des terres Taurens.
Un sourire naquit sur ces lèvres, voyant un plan se dessiner devant son regard. Elle ressortit celle de Lune-Argent et les mis côte à côte.
Plus tard dans la journée :
Merika était partie avec les hommes qu'avait envoyé Mystiruis. Femme de terrain, elle voulait voir le plus rapidement possible les dégats, et si possible réornaginser une possible défence.
Vêtue de sa lourde armure, ses différentes lames accrochées au flans de sa jument, on aurait presque pu croire qu'elle partait plutôt à la guerre.
Son casque enfoncé cachait à ses compagnons d'armes les sentiments qui passaient sur son visage.
Elle posa la main sur le dernier dessin de son fils, il était heureusement en sécurité auprès de sa voisine, bien loin de la ligne de front.
Quelques jours plus tard :
Merika était assise par terre sur sa maigre couche vérifiant le tranchant de sa lame, enlevant chaque petite encoche pouvant altérer le tranchant de sa lame. Le vent passait en sifflant à travers les vitres cassées. Non loin d'elle, ces hommes passaient le temps, jouant aux dés ou parlant.
Une nouvelle journée s'était écoulée, les dernières tombent avaient faites, le corps du commandant en second envoyé à Hurlevent avec une légère escorte.
Aujourd'hui, une patrouille avait retrouver la commandante en chef, Vertna Brisepoignet. A son souvenir, un rictus de mépris déforma son visage. Cette femme avait fuit, laissant ces hommes se faire massacrer, elle avait fuit comme la pire des lâches. En plus, à cause de sa stupide idée de donner des faux tabards à ces paysans, elle avait entrainer leur mort.
Elle reposa sa lame faites de gangrefer et tira son carnet relié de cuir noir. Il faudra voir avec le primat pour une punition exemplaire. Pareils actes ne peuvent pas rester impunis.
Plus tôt dans la journée, elle avait fait la liste des différentes preuves recueillis sur le lieu. Toutes ont été mise dans un petit coffret de métal, caché dans ses affaires.
Elle enleva le reste de son armure et se coucha vêtue de son habit matelassé.
Merika d'Orakis
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