[Inactive][Alliance - Hostile] Obscurcis
3 participants
Page 1 sur 1
[Inactive][Alliance - Hostile] Obscurcis
*le son d'une voix de femme, persifflante envahit le monde des ombres, se répandant en lui comme une trainée de poudre*
"Âme noire, cœur las de battre d'émotions dérisoires! Entends mon appel divin, rejoins les forces du Chaos Originel, rejoins les rangs de notre armée de l'ombre, notre royaume ouvre ses portes aux élus, leur promettant pouvoir, puissance et éternité. Que le chaos soit, que la corruption et la dévastation de toute vie s'étendent."
( http://obscurcis.xooit.fr pour plus de détails sur la guilde et recrutement)
Dernière édition par Azryen le Jeu 01 Oct 2009, 11:33, édité 3 fois
Azryen
Re: [Inactive][Alliance - Hostile] Obscurcis
Période faste pour les méchants ! Bon courage pour le recrutement !
Khassim Al-Rakim
Re: [Inactive][Alliance - Hostile] Obscurcis
Article en première page de la gazette de Théramore, ce matin.
"Un incroyable combat aurait eu lieux cette nuit dans une de nos ruelles sombres! Certains témoins affirment y avoir vu une bête immense de plus de deux mètres, une sorte de Worgen énorme d'ombre, accompagné d'une femme louve, se battre violemment contre un nain et son animal et une simple jeune fille en armure. Hélas la jeune fille semblerait avoir été finalement emporté par l'énorme bestiole et sa complice tandis que le nain, retrouvé inconscient, a été soigné et est encore en observation à l'hôpital de la ville. On attend un traducteur nain pour essayer de comprendre ce qu'il dit et donc savoir ce qu'il s'est passé exactement! La gazette de Hurlevent confirme de son coté que de tels témoignages avaient déjà été apportés sur la ville, de la même sorte, évoquant une chauve souris d'ombre, arrêtée par la garde, évidement dans un premier temps, les journalistes n'avaient pas voulu répandre l'information qui semblait plus que douteuse! Mais aujourd'hui cela ne fait aucun doute: une nouvelle race de monstres s'étend dans nos villes! Restez vigilant et évitez de sortir seul tard le soir!"
***********************************************************************************************
El zéara se réveilla avec des douleurs partout, son ventre soigné durant la nuit, elle reprenait doucement connaissance, ouvrant de grands yeux sur l'endroit où elle se trouvait. Une tente assez grossière mais propre, une sorte d'infirmerie militaire?
Une prêtresse entra, l'observa, calmement, de son regard félin, étonnamment Elzéara pensa à une panthère malgré elle et elle du se forcer à reconnaître la personne qui était devant elle tant elle avait changé, ses traits tenant plus d’un félin que d’une humaine: Gabrielle!
El zéara essaya de lui parler mais Gabie se mit à rire, d'un petit rire malsain qui ne lui ressemblait pas. "Bienvenue à Zul Wassa chère élue, votre mère vous attend"
Elzéara grogna entre ses dents "Ma mère s'appelait Yzène Fragson et elle est morte en essayant de défaire le fléau là où d'autres avaient déjà baissé les bras"
Gabrielle ne se donna même pas la peine de répondre, elle fit un signe discret au dehors de la tente et deux croisés du chaos entrèrent à leur tour. Ils l'escortèrent au dehors sans aucun ménagement. "En route"
Le petit groupe quitta ce qui semblait être le quartier de l'infirmerie du temple, longea le temple central qui semblait animé de chants et de prières, résonnant dans toute la cité, et se glissa dans une grande bâtisse étonnamment gardée.
El Zéara ne put réprimer un frisson en comprenant que l'endroit où elle se trouvait devait être la tanière d'Azryen, les appartements personnels d'un immense serpent, un cobras d’ombre qui visiblement n'hésitait pas à se nourrir... De nombreux corps, le visage grimaçant encore d'horreur, semblant avoir été vidé de leur substance vitale, secs comme des bouts de bois, étaient grossièrement entassés à l'entrée du bâtiment. Des adeptes veillaient à leur recyclage: direction les douves, pour nourrir les cobras d'eau.
El Zéara sentait son courage vaciller, au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de celle qui autrefois avait été la seule à vouloir l'aider à Zéramas, celle qu’elle considérait comme une mère, qu’elle savait être devenue un monstre sans nom...
La grande porte s'ouvrit dans un claquement sec, les croisés poussèrent El zéara à l'intérieur de la dernière pièce. Elle tomba sur la dalle, dans un couinement puis releva enfin doucement la tête, un persifflement fort venait de l'ombre l'entourant...
« Je sssuis ravie de t’accueillir dans ta nouvelle demeure ma fille, Sssscorie »
El Zéara n’était pas très fière, les jambes tremblantes elle essaya cependant de se relever pour faire face à l’ombre qui s’amassait à présent sur le trône devant elle, sous la forme d’une silhouette diffuse reptilienne, émanant d’une ombre pure incroyablement forte. El zéara se mit àluire de sa lumière naturelle, comme en défense, préventive à tant d’ombre.
« Tu es à moi Ssscorie, désormais tu es toute à moi et je ferai de toi la princesse du royaume du chaos, que tu le veuilles ou non, tu sssserviras pour moi, comme tous les autres qui osent encore douter de ma grandeur et de ma vérité. »
Sur ces mots, avant même qu’El Zéara puisse répondre, la déesse cobras s’élança de son trône et vint s’emparer de sa longue queue étouffante, de la pauvre petite, lui plantant ensuite rapidement, dans le même mouvement, ses crocs empoisonnés d’ombre, dans le cou.
El Zéara n’eut que le temps de pousser un hurlement strident avant de se figer d’effroi, de fatigue et de douleur…
L’ombre l’embrasait rapidement de l’intérieur, la dévorant, venant extirper tout son désespoir et sa colère, les amplifiant, s’acharnant à démolir les barrières de sa foi en l’humanité et en l’équilibre, aux bienfaits de la liberté, son amour pour les siens…
Elzy se réfugia dans un coin de son esprit, où un amour précieux siégeait, un amour tellement fort et tellement pur, comme derrière la seule barricade qu’elle savait qu’Azryen ne ferait jamais tomber : Strap.
Son esprit inconscient vagabonda du côté d’un certain rêve qu’ils avaient fait ensemble autrefois, ensemble, une illusion exaltante qu’elle avait créé spécialement pour lui, elle dépliait ses grandes ailes blanches et s’envolait avec lui par dessus les terres, serrant sa main dans la sienne.
Quelques mots s’envolèrent vers lui, sur le lien télépathique des Marchombres, avant de se perdre dans un silence lourd de sens, que seuls les marchombres pouvaient comprendre « Je tiendrai Strap, je tiendrai , je te le promets, je t’aime ! »
"Un incroyable combat aurait eu lieux cette nuit dans une de nos ruelles sombres! Certains témoins affirment y avoir vu une bête immense de plus de deux mètres, une sorte de Worgen énorme d'ombre, accompagné d'une femme louve, se battre violemment contre un nain et son animal et une simple jeune fille en armure. Hélas la jeune fille semblerait avoir été finalement emporté par l'énorme bestiole et sa complice tandis que le nain, retrouvé inconscient, a été soigné et est encore en observation à l'hôpital de la ville. On attend un traducteur nain pour essayer de comprendre ce qu'il dit et donc savoir ce qu'il s'est passé exactement! La gazette de Hurlevent confirme de son coté que de tels témoignages avaient déjà été apportés sur la ville, de la même sorte, évoquant une chauve souris d'ombre, arrêtée par la garde, évidement dans un premier temps, les journalistes n'avaient pas voulu répandre l'information qui semblait plus que douteuse! Mais aujourd'hui cela ne fait aucun doute: une nouvelle race de monstres s'étend dans nos villes! Restez vigilant et évitez de sortir seul tard le soir!"
***********************************************************************************************
El zéara se réveilla avec des douleurs partout, son ventre soigné durant la nuit, elle reprenait doucement connaissance, ouvrant de grands yeux sur l'endroit où elle se trouvait. Une tente assez grossière mais propre, une sorte d'infirmerie militaire?
Une prêtresse entra, l'observa, calmement, de son regard félin, étonnamment Elzéara pensa à une panthère malgré elle et elle du se forcer à reconnaître la personne qui était devant elle tant elle avait changé, ses traits tenant plus d’un félin que d’une humaine: Gabrielle!
El zéara essaya de lui parler mais Gabie se mit à rire, d'un petit rire malsain qui ne lui ressemblait pas. "Bienvenue à Zul Wassa chère élue, votre mère vous attend"
Elzéara grogna entre ses dents "Ma mère s'appelait Yzène Fragson et elle est morte en essayant de défaire le fléau là où d'autres avaient déjà baissé les bras"
Gabrielle ne se donna même pas la peine de répondre, elle fit un signe discret au dehors de la tente et deux croisés du chaos entrèrent à leur tour. Ils l'escortèrent au dehors sans aucun ménagement. "En route"
Le petit groupe quitta ce qui semblait être le quartier de l'infirmerie du temple, longea le temple central qui semblait animé de chants et de prières, résonnant dans toute la cité, et se glissa dans une grande bâtisse étonnamment gardée.
El Zéara ne put réprimer un frisson en comprenant que l'endroit où elle se trouvait devait être la tanière d'Azryen, les appartements personnels d'un immense serpent, un cobras d’ombre qui visiblement n'hésitait pas à se nourrir... De nombreux corps, le visage grimaçant encore d'horreur, semblant avoir été vidé de leur substance vitale, secs comme des bouts de bois, étaient grossièrement entassés à l'entrée du bâtiment. Des adeptes veillaient à leur recyclage: direction les douves, pour nourrir les cobras d'eau.
El Zéara sentait son courage vaciller, au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de celle qui autrefois avait été la seule à vouloir l'aider à Zéramas, celle qu’elle considérait comme une mère, qu’elle savait être devenue un monstre sans nom...
La grande porte s'ouvrit dans un claquement sec, les croisés poussèrent El zéara à l'intérieur de la dernière pièce. Elle tomba sur la dalle, dans un couinement puis releva enfin doucement la tête, un persifflement fort venait de l'ombre l'entourant...
« Je sssuis ravie de t’accueillir dans ta nouvelle demeure ma fille, Sssscorie »
El Zéara n’était pas très fière, les jambes tremblantes elle essaya cependant de se relever pour faire face à l’ombre qui s’amassait à présent sur le trône devant elle, sous la forme d’une silhouette diffuse reptilienne, émanant d’une ombre pure incroyablement forte. El zéara se mit àluire de sa lumière naturelle, comme en défense, préventive à tant d’ombre.
« Tu es à moi Ssscorie, désormais tu es toute à moi et je ferai de toi la princesse du royaume du chaos, que tu le veuilles ou non, tu sssserviras pour moi, comme tous les autres qui osent encore douter de ma grandeur et de ma vérité. »
Sur ces mots, avant même qu’El Zéara puisse répondre, la déesse cobras s’élança de son trône et vint s’emparer de sa longue queue étouffante, de la pauvre petite, lui plantant ensuite rapidement, dans le même mouvement, ses crocs empoisonnés d’ombre, dans le cou.
El Zéara n’eut que le temps de pousser un hurlement strident avant de se figer d’effroi, de fatigue et de douleur…
L’ombre l’embrasait rapidement de l’intérieur, la dévorant, venant extirper tout son désespoir et sa colère, les amplifiant, s’acharnant à démolir les barrières de sa foi en l’humanité et en l’équilibre, aux bienfaits de la liberté, son amour pour les siens…
Elzy se réfugia dans un coin de son esprit, où un amour précieux siégeait, un amour tellement fort et tellement pur, comme derrière la seule barricade qu’elle savait qu’Azryen ne ferait jamais tomber : Strap.
Son esprit inconscient vagabonda du côté d’un certain rêve qu’ils avaient fait ensemble autrefois, ensemble, une illusion exaltante qu’elle avait créé spécialement pour lui, elle dépliait ses grandes ailes blanches et s’envolait avec lui par dessus les terres, serrant sa main dans la sienne.
Quelques mots s’envolèrent vers lui, sur le lien télépathique des Marchombres, avant de se perdre dans un silence lourd de sens, que seuls les marchombres pouvaient comprendre « Je tiendrai Strap, je tiendrai , je te le promets, je t’aime ! »
**********************************************************************************************
Obscurcis recrute toujours! N'hésitez pas à vous faire connaitre si d'aventure vous vouliez passer du coté obscur!
Azryen
Re: [Inactive][Alliance - Hostile] Obscurcis
[Musiques à écouter pendant la lecture du texte, immersion garantie dans les rituels obscurs, du temple !
http://www.deezer.com/fr/music/result/all/the%20sabbat%20%20comes%20softly#music/result/all/the%20sabbat%20%20comes%20softly ]
Les adeptes se rassemblent et affluent, il est l’heure de la prière et du sacrifice qui marquent le début de chaque nuit, entre les murs de la cité temple de Zul wassa.
La déesse, vêtue d’une longue robe noire, échancrée, sur les hanches et sur la poitrine, sa peau reptilienne aux multiples nuances d’ombre, luisante sous la pleine lune, accueille ses fidèles du haut des marches du temple principal, bras levés vers le ciel, le visage impassible, en chantant de sa voix claire.
Des cobras d’eau semblent danser autour du temple, dans les douves, irradiant également d’ombre, pareils à des vagues sinueuses, implacables, ils viennent parfois s’échouer quelques instants sur la rive, ouvrant leur larges gueule, avec agressivité, crachées d'on ne sait quel horizon marin oublié et tourmenté.
Les adeptes se mettent à chanter à leur tour en longues processions se croisant, se mêlant , répondant avec ferveur à leur déesse, affluant sur le pont, remplissant l’île principale, en une foule compacte, les tambours résonnent, leur langue est incompréhensible à qui ne sait écouter et comprendre l’obscur.
La déesse commence à entonner les préceptes de la foi, les dix commandements du chaos, en obscur, d’une voix persifflante et sans détour, ses fidèles répètent après elle, semblant pendus à ses lèvres, leur regard brillant de lueurs malsaines, fanatiques, ne voyant plus qu’elle, silhouettes grises et blanches, fantomatiques, aux lueurs des torches.
Deux grands inquisiteurs font leur entrée sur l’île, se frayant un passage sans peine entre les fidèles qui s ‘s'agenouillent. Entre eux se tient la future sacrifiée, le visage peint en rouge sang, longue robe blanche, la jeune femme ne doit pas avoir beaucoup plus qu’un quinzaine d’années, pourtant c’est de sa propre volonté qu’elle s’avance, vers sa sombre maîtresse, le cœur battant, non pas de peur, mais d’exaltation. Ses pieds nus commencent l’ascension des marches, ses longs cheveux blonds volettent dans la brise nocturne.
Les voix se font plus oppressantes autour d’elles, dans les chants, les adeptes attendant avec une impatience non dissimulée le spectacle auquel ils sont venus spécialement assister. La petite pose enfin genou a terre, devant sa déesse, qui invite au silence, d’un geste lent balayant la foule, toisant l’enfant avec un intérêt vague.
La déesse lève ensuite de nouveau les bras vers le ciel, de gros nuages noirs s’amoncellent, se rassemblent au dessus de la cité, des éclairs déchirent le ciel, sous les regards fervents, la déesse se change doucement en immense cobra d’ombre, s’emparant, de sa longue queue, de sa proie.
La petite se contente d’incliner la tête avec obéissance, les crocs de sa déesse, d’un geste sec viennent transpercer la chair de son cou, consommer sa vie, sa force juvénile, son âme, l’asséchant de tout ce qu’elle avait bien pu être, un corps sans plus aucune essence de vie.
La déesse la laisse rouler délicatement ensuite sur le coté et persiffle calmement, reprenant sa forme humaine, du sang encore sur le menton, elle commence a descendre le grand escalier, sous les chants féminins des oracles, la longue traîne de sa robe glissant sur chaque marche derrière elle, ses pieds nus se posant lentement, l’un devant l’autre, d’une démarche hypnotique.
Elle rejoint enfin les abords des douves, ses adeptes, ne la quittant pas des yeux, ses cobras d’eau, semblant toujours danser alentours d’elle, de plus belle.
Son corps s’immerge doucement dans l’eau, elle finit par s’y laisser engloutir froidement, ses longues cheveux noirs flottant encore quelques secondes, au dessus des remous semblant vivants, dans lesquels elle disparaît.
Quelques minutes plus tard, l’eau se fonce soudain, semblant ne devenir plus qu’ombre, des douves entières d’ombre, les cobras semblent savourer leur nouvelle eau, profondément agités. La déesse ressort enfin lentement, comme elle était entrée dans les eaux, et remontent les marches menant a son trône. A peine finit-elle d’atteindre la dernière marche que les adeptes se ruent a leur tour dans les douves, s’immergeant avec délectation, quelques cobras d’eau finissent de se nourrir dans le tas, les autres s’enivreront d’ombre et de prières au chaos, le reste de la nuit.
La déesse se retire dans son antre, d’une simple dissipation, dans les ombres.
[i]http://www.deezer.com/fr/music/result/all/the%20sabbat%20%20comes%20softly#music/result/all/the%20sabbat%20%20comes%20softly ]
Les adeptes se rassemblent et affluent, il est l’heure de la prière et du sacrifice qui marquent le début de chaque nuit, entre les murs de la cité temple de Zul wassa.
La déesse, vêtue d’une longue robe noire, échancrée, sur les hanches et sur la poitrine, sa peau reptilienne aux multiples nuances d’ombre, luisante sous la pleine lune, accueille ses fidèles du haut des marches du temple principal, bras levés vers le ciel, le visage impassible, en chantant de sa voix claire.
Des cobras d’eau semblent danser autour du temple, dans les douves, irradiant également d’ombre, pareils à des vagues sinueuses, implacables, ils viennent parfois s’échouer quelques instants sur la rive, ouvrant leur larges gueule, avec agressivité, crachées d'on ne sait quel horizon marin oublié et tourmenté.
Les adeptes se mettent à chanter à leur tour en longues processions se croisant, se mêlant , répondant avec ferveur à leur déesse, affluant sur le pont, remplissant l’île principale, en une foule compacte, les tambours résonnent, leur langue est incompréhensible à qui ne sait écouter et comprendre l’obscur.
La déesse commence à entonner les préceptes de la foi, les dix commandements du chaos, en obscur, d’une voix persifflante et sans détour, ses fidèles répètent après elle, semblant pendus à ses lèvres, leur regard brillant de lueurs malsaines, fanatiques, ne voyant plus qu’elle, silhouettes grises et blanches, fantomatiques, aux lueurs des torches.
Deux grands inquisiteurs font leur entrée sur l’île, se frayant un passage sans peine entre les fidèles qui s ‘s'agenouillent. Entre eux se tient la future sacrifiée, le visage peint en rouge sang, longue robe blanche, la jeune femme ne doit pas avoir beaucoup plus qu’un quinzaine d’années, pourtant c’est de sa propre volonté qu’elle s’avance, vers sa sombre maîtresse, le cœur battant, non pas de peur, mais d’exaltation. Ses pieds nus commencent l’ascension des marches, ses longs cheveux blonds volettent dans la brise nocturne.
Les voix se font plus oppressantes autour d’elles, dans les chants, les adeptes attendant avec une impatience non dissimulée le spectacle auquel ils sont venus spécialement assister. La petite pose enfin genou a terre, devant sa déesse, qui invite au silence, d’un geste lent balayant la foule, toisant l’enfant avec un intérêt vague.
La déesse lève ensuite de nouveau les bras vers le ciel, de gros nuages noirs s’amoncellent, se rassemblent au dessus de la cité, des éclairs déchirent le ciel, sous les regards fervents, la déesse se change doucement en immense cobra d’ombre, s’emparant, de sa longue queue, de sa proie.
La petite se contente d’incliner la tête avec obéissance, les crocs de sa déesse, d’un geste sec viennent transpercer la chair de son cou, consommer sa vie, sa force juvénile, son âme, l’asséchant de tout ce qu’elle avait bien pu être, un corps sans plus aucune essence de vie.
La déesse la laisse rouler délicatement ensuite sur le coté et persiffle calmement, reprenant sa forme humaine, du sang encore sur le menton, elle commence a descendre le grand escalier, sous les chants féminins des oracles, la longue traîne de sa robe glissant sur chaque marche derrière elle, ses pieds nus se posant lentement, l’un devant l’autre, d’une démarche hypnotique.
Elle rejoint enfin les abords des douves, ses adeptes, ne la quittant pas des yeux, ses cobras d’eau, semblant toujours danser alentours d’elle, de plus belle.
Son corps s’immerge doucement dans l’eau, elle finit par s’y laisser engloutir froidement, ses longues cheveux noirs flottant encore quelques secondes, au dessus des remous semblant vivants, dans lesquels elle disparaît.
Quelques minutes plus tard, l’eau se fonce soudain, semblant ne devenir plus qu’ombre, des douves entières d’ombre, les cobras semblent savourer leur nouvelle eau, profondément agités. La déesse ressort enfin lentement, comme elle était entrée dans les eaux, et remontent les marches menant a son trône. A peine finit-elle d’atteindre la dernière marche que les adeptes se ruent a leur tour dans les douves, s’immergeant avec délectation, quelques cobras d’eau finissent de se nourrir dans le tas, les autres s’enivreront d’ombre et de prières au chaos, le reste de la nuit.
La déesse se retire dans son antre, d’une simple dissipation, dans les ombres.
Azryen
Re: [Inactive][Alliance - Hostile] Obscurcis
Obscurcis recrute encore et toujours, de nombreux events sont prévus, nous avons juste besoin de quelques adeptes de plus prêts a s'investir!
Un rôle de grand prêtre (décisionnaires de la guilde) est encore disponible et de nombreux autres postes sont également à pourvoir: que ce soit pour un personnage purement religieux fanatique au chaos ou tourné plutôt vers l'action et les combats, de façon implacable, n'hésitez pas à vous faire connaitre!
Un rôle de grand prêtre (décisionnaires de la guilde) est encore disponible et de nombreux autres postes sont également à pourvoir: que ce soit pour un personnage purement religieux fanatique au chaos ou tourné plutôt vers l'action et les combats, de façon implacable, n'hésitez pas à vous faire connaitre!
Azryen
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum