Sommeil enchaîné, souvenirs déchaînés.
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Sommeil enchaîné, souvenirs déchaînés.
Seule dans sa cellule dans les prisons de Hurlevent, menottée, elle n'arrive pas à fermer l'oeil. Trop de souvenirs, d'odeurs et de bruits qui la ramènent des mois en arrière.
Et alors qu'elle ferme les yeux pour tenter d'une fois de plus trouver le sommeil, recroquevillée dans un coin, elle entend leurs bruits de pas, leurs rires. Elle se retrouve au milieu de sa cellule à Theramore. Dans le donjon qui la retient alors depuis plus de six mois. Et depuis son arrivée ici. Depuis qu'ils l'ont vue. Elle est devenue leur suppliciée.
Presque chaque nuit, elle entend leurs pas, leurs rires jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la porte de sa cellule. Ils y entrent d'habitude à deux, le troisième restant à l'entrée pour faire le guet. Lorsque que le premier à finit, il prend la place du guet. Ainsi, à chacun de ces soirs, à chacun de leur rire, la porte de sa cellule grince et ils pillent cette dernière de tout ce qu'elle contient : elle.
Attachée, enchaînée, sa fierté et sa force l'ont poussée à d'abord tenter de se défendre, de ne pas les laisser faire mais ces lâchent manient le fouet et le tisonnier avec un plaisir tel que finalement, elle a préféré ne plus y penser. Lorsqu'ils viennent et la malmènent, alors qu'ils souillent son corps. Son esprit, lui, reste au large. Elle imagine ce qu'elle peut, ce qui l'éloigne de ces trois porcs que l'uniforme rend respectables le jour mais peine à cacher les animaux qu'il contient, une fois la nuit tombée.
Ils abandonnent ensuite le corps meurtri qui ne semble plus rien ressentir. La grille se referme, du moins jusqu'au lendemain ou surlendemain dans le meilleur des cas.
Voila six mois qu'elle subit cela et ce fameux soir, elle entend à nouveau leurs pas. Elle les entend encore rire sans doute des supplices qu'ils vont lui faire subir. Mais ce soir, elle a décidé de ne pas partir au large. C'est aujourd'hui qu'elle s'arrangera pour qu'ils la détache, ne craignant pas que le corps inerte ne s'agite soudainement d'une rage sans limite.
Dans la nuit et le froid, une ombre, dans un uniforme tâché de sang et trop grand pour elle , s'extirpe des prisons de Theramore. Le sol de sa cellule s'abreuve de sang. La borgne se glissera dans un navire en douce, pour à jamais quitter sa patrie. La terre qui l'aura vue grandir, la servir et qui aura finit par la détruire.
Elle ouvre les yeux et regarde autour d'elle. Allegria est dans une cellule mais à Hurlevent. Elle prie le destin pour n'entendre ni pas, ni rire. Pour qu'enfin dans un soupire, elle puisse s'endormir.
Et alors qu'elle ferme les yeux pour tenter d'une fois de plus trouver le sommeil, recroquevillée dans un coin, elle entend leurs bruits de pas, leurs rires. Elle se retrouve au milieu de sa cellule à Theramore. Dans le donjon qui la retient alors depuis plus de six mois. Et depuis son arrivée ici. Depuis qu'ils l'ont vue. Elle est devenue leur suppliciée.
Presque chaque nuit, elle entend leurs pas, leurs rires jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la porte de sa cellule. Ils y entrent d'habitude à deux, le troisième restant à l'entrée pour faire le guet. Lorsque que le premier à finit, il prend la place du guet. Ainsi, à chacun de ces soirs, à chacun de leur rire, la porte de sa cellule grince et ils pillent cette dernière de tout ce qu'elle contient : elle.
Attachée, enchaînée, sa fierté et sa force l'ont poussée à d'abord tenter de se défendre, de ne pas les laisser faire mais ces lâchent manient le fouet et le tisonnier avec un plaisir tel que finalement, elle a préféré ne plus y penser. Lorsqu'ils viennent et la malmènent, alors qu'ils souillent son corps. Son esprit, lui, reste au large. Elle imagine ce qu'elle peut, ce qui l'éloigne de ces trois porcs que l'uniforme rend respectables le jour mais peine à cacher les animaux qu'il contient, une fois la nuit tombée.
Ils abandonnent ensuite le corps meurtri qui ne semble plus rien ressentir. La grille se referme, du moins jusqu'au lendemain ou surlendemain dans le meilleur des cas.
Voila six mois qu'elle subit cela et ce fameux soir, elle entend à nouveau leurs pas. Elle les entend encore rire sans doute des supplices qu'ils vont lui faire subir. Mais ce soir, elle a décidé de ne pas partir au large. C'est aujourd'hui qu'elle s'arrangera pour qu'ils la détache, ne craignant pas que le corps inerte ne s'agite soudainement d'une rage sans limite.
Dans la nuit et le froid, une ombre, dans un uniforme tâché de sang et trop grand pour elle , s'extirpe des prisons de Theramore. Le sol de sa cellule s'abreuve de sang. La borgne se glissera dans un navire en douce, pour à jamais quitter sa patrie. La terre qui l'aura vue grandir, la servir et qui aura finit par la détruire.
Elle ouvre les yeux et regarde autour d'elle. Allegria est dans une cellule mais à Hurlevent. Elle prie le destin pour n'entendre ni pas, ni rire. Pour qu'enfin dans un soupire, elle puisse s'endormir.
Oracio Caldéri- Personnages Joués : Sanguine
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