[Rumeur] Pestillence et fumée noire.
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[Rumeur] Pestillence et fumée noire.
Une odeur atroce a flotté un instant sur la partie ouest du quartier des nains, ce matin. Dans le brouillard, cette effluve a imprégné les murs, les tissus, les vêtements, provoquant certaines nausées.
Une terrifiante odeur de cadavre et de sang séché.
[HRP] Lenea part en voyage, et a laissé quelques petits souvenirs. Pour ceux qui décident de mener l'enquête, voir la suite de ce poste ![/hrp]
Une terrifiante odeur de cadavre et de sang séché.
[HRP] Lenea part en voyage, et a laissé quelques petits souvenirs. Pour ceux qui décident de mener l'enquête, voir la suite de ce poste ![/hrp]
Therod Aoun'dore
Re: [Rumeur] Pestillence et fumée noire.
L'odeur s'est un peu calmée en ce début d'après-midi.
Cependant, vous savez maintenant d'où elle vient : une mince fumée noire se dégage de la cheminée de la bâtisse abandonnée, qui porte encore l'empreinte de l'incendie qui l'a ravagée 3 mois plus tôt.
Le scellé de la garde, maintes fois piétinée par des pilleurs, est brisé à vos pieds. Vous êtes devant le n°1, rue des mines. Derrière la porte à moitié défoncée, vous décelez des décombres hétéroclites, dans une pénombre moite.
L'odeur est terrible, mêlée à celle des cendres froides et du charbon de bois. Une charogne repose en ces lieux... Vous entrez donc. Au fond de la pièce dévastée, vous distinguez l'ombre d'un escalier. Les carreaux sales dessinent sur le sol des ombres abstraites, mais les minces rais de lumière ne suffisent pas à vous éclairer.
Pourtant, à l'égage, une lueur vacille. Vous en voyez le reflet contre le mur. La senteur de mort vous prend au coeur, elle devient insoutenable. Les marches grincent sous vos pieds, certaines sont brisées.
Soudain, vous en distinguez enfin la couleur. Là, sur la huitième marche, s'étale une large flaque de sang séché. Vous aimeriez bien faire demi-tour, mais peut-être la curiosité sera la plus forte. Sur le pallier, vous n'entendez que le propre halètement de votre souffle.
Devant vous, cloué sous une torche, un mot :
"Après des mois, traitres, je vous ai trouvés.
Cachés, terrés, des rats dans les caves,
Un à un, je vous ai démasqués, et punis.
Ci-git le coupable, et son chatiment mérité.
Et ceux qui me connaissent le savent
Je laisse rarement les pêcheurs en vie..."
A droite, la porte, fermée. Elle n'est pas verrouillée. Du sang tache vos habits : elle en est recouverte. Derrière, vous êtes face à un tableau d'horreur. Un homme, partiellement brulé, est enchainé aux poutres apparentes. Sa tête a basculé en arrière, et ses yeux mutilés regardent dans le vide. Il est dans un état de putréfaction légère, mais le feu qui l'a partiellement dévoré a accentué l'odeur aux limites du supportable. Aux pieds du torturé, une médaille de la croisade d'argent, brisée, est jetée dans les cendres.
Cependant, vous savez maintenant d'où elle vient : une mince fumée noire se dégage de la cheminée de la bâtisse abandonnée, qui porte encore l'empreinte de l'incendie qui l'a ravagée 3 mois plus tôt.
Le scellé de la garde, maintes fois piétinée par des pilleurs, est brisé à vos pieds. Vous êtes devant le n°1, rue des mines. Derrière la porte à moitié défoncée, vous décelez des décombres hétéroclites, dans une pénombre moite.
L'odeur est terrible, mêlée à celle des cendres froides et du charbon de bois. Une charogne repose en ces lieux... Vous entrez donc. Au fond de la pièce dévastée, vous distinguez l'ombre d'un escalier. Les carreaux sales dessinent sur le sol des ombres abstraites, mais les minces rais de lumière ne suffisent pas à vous éclairer.
Pourtant, à l'égage, une lueur vacille. Vous en voyez le reflet contre le mur. La senteur de mort vous prend au coeur, elle devient insoutenable. Les marches grincent sous vos pieds, certaines sont brisées.
Soudain, vous en distinguez enfin la couleur. Là, sur la huitième marche, s'étale une large flaque de sang séché. Vous aimeriez bien faire demi-tour, mais peut-être la curiosité sera la plus forte. Sur le pallier, vous n'entendez que le propre halètement de votre souffle.
Devant vous, cloué sous une torche, un mot :
"Après des mois, traitres, je vous ai trouvés.
Cachés, terrés, des rats dans les caves,
Un à un, je vous ai démasqués, et punis.
Ci-git le coupable, et son chatiment mérité.
Et ceux qui me connaissent le savent
Je laisse rarement les pêcheurs en vie..."
A droite, la porte, fermée. Elle n'est pas verrouillée. Du sang tache vos habits : elle en est recouverte. Derrière, vous êtes face à un tableau d'horreur. Un homme, partiellement brulé, est enchainé aux poutres apparentes. Sa tête a basculé en arrière, et ses yeux mutilés regardent dans le vide. Il est dans un état de putréfaction légère, mais le feu qui l'a partiellement dévoré a accentué l'odeur aux limites du supportable. Aux pieds du torturé, une médaille de la croisade d'argent, brisée, est jetée dans les cendres.
Therod Aoun'dore
Re: [Rumeur] Pestillence et fumée noire.
Le capitaine Arthus Hasarg, identifié comme victime, est un ancien capitaine ayant servi à Zul'drak, il y a 6 mois. Il menait une compagnie vers la brêche de la lumière. Il y séjourna un instant avec le caporal Filtz et le second Narlin. C'est également là qu'une seule elfe y a séjourné : Lenea Nel'Mara. Sa disparition subite, qui n'entraina pas d'enquête, fut qualifié de "désertion digne de son comportement de sentinelle aguicheuse, de catin irresponsable, et d'un pitoyable élément".
Therod Aoun'dore
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