[A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
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Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Décidément, cela devenait presque une manie de finir adossé contre une barricade grossière. Cet état de fait l'amusa l'espace d'instant, la gravité de la situation ne tardant néanmoins pas à réapparaitre derechef.
Voilà deux nuits qu'Idrid dormait à même cette route pavée, contre cette charette remplie d'armes et vivres.
Autour de lui, il pouvait entendre les souffles rauques des soldats et chevaliers endormis à deux pas, ou encore les bruits de pas de ceux patrouillant non loin.
Les journées avaient été harassantes, entre l'abattage des arbres et leur coupe, de quoi malmener cette sale impression que les heures ne passaient pas.
Les feux de camp éparpillés dans le campement de fortune éclairaient les cartes et parchemins d'Idrid d'une lueur orangée.
Le paladin griffonnait dessus depuis le soir même de la bataille. Bataille à laquelle il ne souhaitait plus penser, tant les choses étaient claires et limpides : il fallait immobiliser les Ogres coute que coute.
Mettant à jour ses cartes, élaborant divers croquis de pièges, qu'il agrémentait de ci-de là de quelques annotations suite à différentes discussions avec ses hommes, Idrid se préparait à la prochaine bataille. Elle viendrait rapidement, il le savait, aussi il fallait être prêts à recevoir l'ennemi.
Voilà deux nuits qu'Idrid dormait à même cette route pavée, contre cette charette remplie d'armes et vivres.
Autour de lui, il pouvait entendre les souffles rauques des soldats et chevaliers endormis à deux pas, ou encore les bruits de pas de ceux patrouillant non loin.
Les journées avaient été harassantes, entre l'abattage des arbres et leur coupe, de quoi malmener cette sale impression que les heures ne passaient pas.
Les feux de camp éparpillés dans le campement de fortune éclairaient les cartes et parchemins d'Idrid d'une lueur orangée.
Le paladin griffonnait dessus depuis le soir même de la bataille. Bataille à laquelle il ne souhaitait plus penser, tant les choses étaient claires et limpides : il fallait immobiliser les Ogres coute que coute.
Mettant à jour ses cartes, élaborant divers croquis de pièges, qu'il agrémentait de ci-de là de quelques annotations suite à différentes discussions avec ses hommes, Idrid se préparait à la prochaine bataille. Elle viendrait rapidement, il le savait, aussi il fallait être prêts à recevoir l'ennemi.
Idrid
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Les jours commençaient à être longs, très longs.
Des heurts faisaient leurs apparitions, au fil des jours toujours plus nombreux passés dans le coeur de ce marais.
Les nerfs commençaient à craquer, et c'était tout à fait normal.
Se trouver à l'écart du camp quelques instants avait ça d'apaisant qu'on ne pouvait entendre les plaintes des uns, les disputes des autres, leurs ronflements, leurs ventres poussant leurs lots de borborygmes, etc.
Prenant le temps de faire le vide dans ses pensées, Idrid s'adossa à un arbre.
Un craquement retentit non loin, et au moment même où le paladin tourna la tête en direction de ce bruit, une lame acérée, enduite d'un sombre poison vint lui trancher la gorge.
Tombant aussitôt au sol, Idrid percuta ce dernier dans un bruit sourd, la tête et ainsi ses yeux tournés avec "chance" en direction du campement tout proche, permettant au paladin d'apercevoir deux formes ailées fondre sur ses hommes avec rapidité, étirant leurs ailes au dernier moment afin de ne point s'écraser sur le sol, et ouvrant grand la gueule pour cracher un panache de flammes sur les soldats et chevaliers, les brûlant vifs.
Le paladin voulait crier, mais sa gorge tranchée l'en empêchait. Le flot de sang en échappant ne tarda pas à le noyer littéralement, et son front toucha la boue, le paladin poussant son dernier râle, à défaut de souffle.
Ce cauchemar l'avait secoué. Il était encore retourné, et la nausée le guettait.
Ne souhaitant paraitre faible devant la troupe, il bomba le torse et s'enquit d'enfiler son armure.
Cet exercice méthodique plaisait au paladin, cet agencement de lannières de cuir, de plates lui permettait de faire le vide, ne plus penser à rien si ce n'est serrer correctement telle sangle, disposer de bonne manière telle jambière.
Une fois sa sérénité toute relative retrouvée -il restait le chef d'une troupe à moitié encerclée au milieu d'un marais nauséabond-, il partit rejoindre les autres, cherchant néanmoins des yeux, et ce en premier lieu, Fanélia.
Il y avait du mouvement du côté de la Horde.
Des heurts faisaient leurs apparitions, au fil des jours toujours plus nombreux passés dans le coeur de ce marais.
Les nerfs commençaient à craquer, et c'était tout à fait normal.
Se trouver à l'écart du camp quelques instants avait ça d'apaisant qu'on ne pouvait entendre les plaintes des uns, les disputes des autres, leurs ronflements, leurs ventres poussant leurs lots de borborygmes, etc.
Prenant le temps de faire le vide dans ses pensées, Idrid s'adossa à un arbre.
Un craquement retentit non loin, et au moment même où le paladin tourna la tête en direction de ce bruit, une lame acérée, enduite d'un sombre poison vint lui trancher la gorge.
Tombant aussitôt au sol, Idrid percuta ce dernier dans un bruit sourd, la tête et ainsi ses yeux tournés avec "chance" en direction du campement tout proche, permettant au paladin d'apercevoir deux formes ailées fondre sur ses hommes avec rapidité, étirant leurs ailes au dernier moment afin de ne point s'écraser sur le sol, et ouvrant grand la gueule pour cracher un panache de flammes sur les soldats et chevaliers, les brûlant vifs.
Le paladin voulait crier, mais sa gorge tranchée l'en empêchait. Le flot de sang en échappant ne tarda pas à le noyer littéralement, et son front toucha la boue, le paladin poussant son dernier râle, à défaut de souffle.
***
Il trempa ses mains dans une vasque d'eau -dont la propreté pouvait sans nul doute laisser à désirer-, avant de se frotter énergiquement le visage; retrouvant l'esprit à peu près clair.Ce cauchemar l'avait secoué. Il était encore retourné, et la nausée le guettait.
Ne souhaitant paraitre faible devant la troupe, il bomba le torse et s'enquit d'enfiler son armure.
Cet exercice méthodique plaisait au paladin, cet agencement de lannières de cuir, de plates lui permettait de faire le vide, ne plus penser à rien si ce n'est serrer correctement telle sangle, disposer de bonne manière telle jambière.
Une fois sa sérénité toute relative retrouvée -il restait le chef d'une troupe à moitié encerclée au milieu d'un marais nauséabond-, il partit rejoindre les autres, cherchant néanmoins des yeux, et ce en premier lieu, Fanélia.
Il y avait du mouvement du côté de la Horde.
Idrid
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Le petit campement avait été aménagé plus à l’ouest, entre les rives du marais d’Aprefange, marais qui portait bien son nom tellement la puanteur portait aux narines et remontait au cerveau. Le Chevalier Armand Polminhac, Lieutenant-Colonel des Armées du Roy, venu par bateau depuis la terre de l’Est, avait mis sa tenue officielle, éclatante, afin de passer sans encombres les différents barrages et barricades qui ne manqueraient pas, il le savait, de lui être opposés dans cette région en guerre.
Pourtant sa mission n’avait rien d‘officiel, tout juste professionnelle, même si la raison véritable en était bien personnelle. Armand Polminhac, et son ami le Capitaine Matthew Copeland entraîné à sa suite, venaient pour préparer un entretien entre les Seigneurs Cathules, le Sénéchal Idrid et sa Dame Fanélia, seigneurs de Theramore, et Laurelinn Hellenlich, récemment nommée Capitaine de la Garde d’Hurlevent, qui lui en avait fait la demande.
En marchant au pas sur la terre humide et lourde du marais, louvoyant entre les cadavres d’orcs et de taurens qui jonchaient la route, Armand repensait à toutes ces années sans elle, Laurelinn, son épouse, sa femme, sa moitié. Que de temps passé loin d’elle, que de combats, de réunions, de guerres pour l’oublier. Il se pensait immunisé contre les piques douloureuses de l’amour et l’avait recontactée dans un but qu’il voulait croire uniquement professionnel. Mais la revoir, toujours aussi belle, et flamboyante, l’avait ramené plus de dix ans en arrière, comme si le temps avait été suspendu, et il se sentait prêt à l’aimer de nouveau, pour peu qu’elle en montre le désir.
Le Lieutenant Colonel Polminhac secoua la tête en entendant des cris plus loin sur la route. Il s’égarait, il devait se reprendre, voilà justement ce qu’il craignait avant de la revoir, perdre son sang froid et oublier les devoirs de sa charge. Il se redressa sur son cheval, jeta un regard sur Matthew qui l’observait en silence, sans doute conscient de ce qui l’animait, et talonna son cheval pour atteindre le campement.
Sur place, des femmes et des hommes épuisés, à cran, s’activant pour tromper l’ennui et peut-être la peur. Il était question de soins, d’hygiène et le Sénéchal Cathules semblait devoir calmer ses hommes qui s’échauffaient pour des broutilles. Armand l’observait tandis qu’il s’arrangeait du rendez-vous avec sa Dame, une splendide rousse dont la vue le troubla, des images d’un autre temps l’assaillant de nouveau. Voir le Sénéchal si présent, attentif et presque paternel avec ses hommes le toucha, lui rappelant ses propres combats sur le front du Nord, lorsqu’il fallait, de quelques mots, redonner courage et force à ceux qui risquaient de mourir dans l’heure. Il en éprouva quelques regrets, et une admiration toute professionnelle. Voilà un homme digne de son rang qu’il fallait peut-être aider, si cela était possible.
En rentrant le lendemain sur Hurlevent, le Lieutenant-Colonel avait deux messages à faire passer. L’un personnel, à son épouse, afin qu’elle prenne ses dispositions pour aller à la rencontre des Sénéchaux, en Theramore, si telle était toujours sa volonté, et l’autre, bien plus officiel, au Roy, afin de lui faire part des difficultés des troupes de Kalimdor et peut-être réussir à le convaincre de leur porter aides diverses, vivres, armes, hommes de troupes. Le Roy Varian Vrynn devait savoir que, de l’autre côté de la mer, des braves se battaient sans relâche contre la Horde.
Pourtant sa mission n’avait rien d‘officiel, tout juste professionnelle, même si la raison véritable en était bien personnelle. Armand Polminhac, et son ami le Capitaine Matthew Copeland entraîné à sa suite, venaient pour préparer un entretien entre les Seigneurs Cathules, le Sénéchal Idrid et sa Dame Fanélia, seigneurs de Theramore, et Laurelinn Hellenlich, récemment nommée Capitaine de la Garde d’Hurlevent, qui lui en avait fait la demande.
En marchant au pas sur la terre humide et lourde du marais, louvoyant entre les cadavres d’orcs et de taurens qui jonchaient la route, Armand repensait à toutes ces années sans elle, Laurelinn, son épouse, sa femme, sa moitié. Que de temps passé loin d’elle, que de combats, de réunions, de guerres pour l’oublier. Il se pensait immunisé contre les piques douloureuses de l’amour et l’avait recontactée dans un but qu’il voulait croire uniquement professionnel. Mais la revoir, toujours aussi belle, et flamboyante, l’avait ramené plus de dix ans en arrière, comme si le temps avait été suspendu, et il se sentait prêt à l’aimer de nouveau, pour peu qu’elle en montre le désir.
Le Lieutenant Colonel Polminhac secoua la tête en entendant des cris plus loin sur la route. Il s’égarait, il devait se reprendre, voilà justement ce qu’il craignait avant de la revoir, perdre son sang froid et oublier les devoirs de sa charge. Il se redressa sur son cheval, jeta un regard sur Matthew qui l’observait en silence, sans doute conscient de ce qui l’animait, et talonna son cheval pour atteindre le campement.
Sur place, des femmes et des hommes épuisés, à cran, s’activant pour tromper l’ennui et peut-être la peur. Il était question de soins, d’hygiène et le Sénéchal Cathules semblait devoir calmer ses hommes qui s’échauffaient pour des broutilles. Armand l’observait tandis qu’il s’arrangeait du rendez-vous avec sa Dame, une splendide rousse dont la vue le troubla, des images d’un autre temps l’assaillant de nouveau. Voir le Sénéchal si présent, attentif et presque paternel avec ses hommes le toucha, lui rappelant ses propres combats sur le front du Nord, lorsqu’il fallait, de quelques mots, redonner courage et force à ceux qui risquaient de mourir dans l’heure. Il en éprouva quelques regrets, et une admiration toute professionnelle. Voilà un homme digne de son rang qu’il fallait peut-être aider, si cela était possible.
En rentrant le lendemain sur Hurlevent, le Lieutenant-Colonel avait deux messages à faire passer. L’un personnel, à son épouse, afin qu’elle prenne ses dispositions pour aller à la rencontre des Sénéchaux, en Theramore, si telle était toujours sa volonté, et l’autre, bien plus officiel, au Roy, afin de lui faire part des difficultés des troupes de Kalimdor et peut-être réussir à le convaincre de leur porter aides diverses, vivres, armes, hommes de troupes. Le Roy Varian Vrynn devait savoir que, de l’autre côté de la mer, des braves se battaient sans relâche contre la Horde.
Armand Polminhac
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Cette fois-ci, ils en avaient fait une affaire personnelle.
Savoir que même leur retraite de Tranchecolline n'était pas à l'abri des attaques avec quelque chose de profondément dérangeant. Que les humains puissent s'aventurer aussi loin - sous le nez des Maestria. Chez eux. - la perturbait au plus haut point. Pas qu'elle se soit jamais permis un réel relâchement, même au village. Mais tout de même... ils n'auraient pas dû pouvoir attaquer ici. Pas si loin, pas chez elle.
Il y avait une différence, réalisait Marà, entre participer à une guerre et être en guerre. Elle était en train de franchir ce pas.
Mais plus encore que le lieu de l'attaque, c'était leur manière d'agir qui la mettait dans une rage noire. La forge de Tranchecolline n'était plus que ruines fumantes, et la nouvelle était tombée un peu plus tôt dans la soirée : Vanak, l'un des forgerons, avait succombé à ses brûlures. Presque un soulagement : La bombe avait explosé pratiquement sur lui, et vu son état, il aurait été plus généreux de l'achever immédiatement.
Après tout ce temps passé à les combattre, elle n'en revenait toujours pas qu'ils aient pu s'en prendre à un bâtiment civil. Cathules avait beau avoir lancé des assassins à ses trousses, le reste de ses actions avait toujours eu un coté chevaleresque. Paladin. Au point de lui faire douter du jugement qu'elle avait porté sur son ennemi.
Une erreur de sa part. Faiblesse.
Elle se revit devant le Grand Seigneur de Guerre Kharn, expliquer stoïquement qu'elle et ses hommes quitteraient immédiatement le front si des civils de l'Alliance étaient délibérément attaqués, et eut un sourire sans joie. De toute évidence, les Assermentés ne s'embarrassaient pas de tels scrupules. Sans doute ne considéraient-ils leurs ennemis que comme des animaux, sans faire la moindre différence entre les soldat et les habitants. Elle se demanda s'ils se rendaient compte à quel point ils étaient proche des réprouvés sur ce point.
Il y avait eu pas moins de quatre orcs à la forge ce soir-là. Une chance qu'un seul d'entre eut ait été tué. Les autres n'avaient que des brulures légères, pour la plupart occasionnées alors qu'ils essayaient d'éteindre l'incendie et de sauver une partie de leur matériel.
Plusieurs grunts en patrouille étaient tombés sous les coups des humains, mais c'était la mort du forgeron, du civil, qui la touchait plus que le reste. Elle ressentait, réalisa-t-elle, la même indignation que celle qu'elle avait éprouvé en voyant le Fléau marcher sur Quel'Thalas. L'ennemi était aux portes. Il forçait l'entrée.
Shindu fallah na, Sin'dorei
Exactement la différence entre participer à une guerre, et être en guerre.
Savoir que même leur retraite de Tranchecolline n'était pas à l'abri des attaques avec quelque chose de profondément dérangeant. Que les humains puissent s'aventurer aussi loin - sous le nez des Maestria. Chez eux. - la perturbait au plus haut point. Pas qu'elle se soit jamais permis un réel relâchement, même au village. Mais tout de même... ils n'auraient pas dû pouvoir attaquer ici. Pas si loin, pas chez elle.
Il y avait une différence, réalisait Marà, entre participer à une guerre et être en guerre. Elle était en train de franchir ce pas.
Mais plus encore que le lieu de l'attaque, c'était leur manière d'agir qui la mettait dans une rage noire. La forge de Tranchecolline n'était plus que ruines fumantes, et la nouvelle était tombée un peu plus tôt dans la soirée : Vanak, l'un des forgerons, avait succombé à ses brûlures. Presque un soulagement : La bombe avait explosé pratiquement sur lui, et vu son état, il aurait été plus généreux de l'achever immédiatement.
Après tout ce temps passé à les combattre, elle n'en revenait toujours pas qu'ils aient pu s'en prendre à un bâtiment civil. Cathules avait beau avoir lancé des assassins à ses trousses, le reste de ses actions avait toujours eu un coté chevaleresque. Paladin. Au point de lui faire douter du jugement qu'elle avait porté sur son ennemi.
Une erreur de sa part. Faiblesse.
Elle se revit devant le Grand Seigneur de Guerre Kharn, expliquer stoïquement qu'elle et ses hommes quitteraient immédiatement le front si des civils de l'Alliance étaient délibérément attaqués, et eut un sourire sans joie. De toute évidence, les Assermentés ne s'embarrassaient pas de tels scrupules. Sans doute ne considéraient-ils leurs ennemis que comme des animaux, sans faire la moindre différence entre les soldat et les habitants. Elle se demanda s'ils se rendaient compte à quel point ils étaient proche des réprouvés sur ce point.
Il y avait eu pas moins de quatre orcs à la forge ce soir-là. Une chance qu'un seul d'entre eut ait été tué. Les autres n'avaient que des brulures légères, pour la plupart occasionnées alors qu'ils essayaient d'éteindre l'incendie et de sauver une partie de leur matériel.
Plusieurs grunts en patrouille étaient tombés sous les coups des humains, mais c'était la mort du forgeron, du civil, qui la touchait plus que le reste. Elle ressentait, réalisa-t-elle, la même indignation que celle qu'elle avait éprouvé en voyant le Fléau marcher sur Quel'Thalas. L'ennemi était aux portes. Il forçait l'entrée.
Shindu fallah na, Sin'dorei
Exactement la différence entre participer à une guerre, et être en guerre.
Marà
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Ils ont QUOI ?!, s'écria le Seigneur de Guerre quadragénaire.
Varkh fulminait, hurlant des jurons à répétition. Sans attendre, il prit une des rares plumes présente au Mur-de-Fougères et un vieux parchemin à moitié froissé, et commença à rédiger.
Par les kilts rayés de Grom Hurlenfer lui-même, ILS NOUS PAYERONT CETTE BASSESSE !
Varkh fulminait, hurlant des jurons à répétition. Sans attendre, il prit une des rares plumes présente au Mur-de-Fougères et un vieux parchemin à moitié froissé, et commença à rédiger.
Marà,
J'ai été informé des évènements qui se sont déroulés à Tranchecolline. Je suis en partie responsable de tout ça, j'aurais dû le sentir venir. Je suppose que vous n'avez pas vraiment eu le temps d'activer notre système d'appel. La prochaine fois, les Noirsangs répondront à l'appel.
Qu'ils viennent si loin dans nos terres pour attaquer nos civils ne fera qu'attiser le feu qu'ils ont eux-même allumé. Nous les consumerons, tous. Leurs crimes ne resteront pas impunis.
Varkh, le Cherche-Guerre,
Chef du Clan Noirsang.
Par les kilts rayés de Grom Hurlenfer lui-même, ILS NOUS PAYERONT CETTE BASSESSE !
Varkh le Cherche-Guerre- Personnages Joués : Mmh ? Grr.
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
C'est avec beaucoup de soin que Zal'Nash écrivit en cette journée morose, une lettre adressée a son frère Stalek, situé a Tranchecolline, dans les rangs de l'académie. Sur le morceau de parchemin usé, on pourra lire le texte suivant, marqué d'un style insoupçonné chez un troll.
Zal'Nash à Stalek
A Tranchecolline
Stalek,
J'espère que ta récente intégration au sein de l'académie se passe au mieux - ces elfes ont beau être des elfes, ils n'en sont pas moins de réels combattants - et que tu as réussi a te trouver une place parmi ces mercenaires ô combien nécessaire dans notre grande guerre. J'ai appris récemment que Tranchecolline avait subit un assaut de la part des assermentés, et bien que je ne doute pas un instant en tes talents de magi, je doit t'avouer que c'est le coeur serré que je me suis informé a ton sujet. Apparemment tu va bien. De notre côté, la guerre suit son cour...Je ne compte plus les jours dans ce marais putrides, ni ne sent ses odieuses exhalaisons et autre miasme fétide. Cependant, je pense avoir considérablement progressé quand a ce qui est du combat en terrain difficile; nous autre troll avons beau être parmi les plus féroces de cet univers, notre nature n'en est pas moins perfectible. Aussi puis-je me vanter de quelque récentes évolution dans ma technique de combat; j'ai déjà hâte de te montrer certain de ces mouvements, mon cher frère.
Pour ce qui est de cette attaque du serment...Il semblerait - et de nombreux le chuchote a tout bout de champs - que Cathules s'en soit pris, non seulement a des soldats de la horde, mais aussi a des bâtiments civils et quelques citoyens...Varkh remet en question la cause des assermentés...Sont ils là pour la guerre, ou pour leur Roy ? J'avoue ne savoir me décider, faute de preuves ni de faits concrets. Je t'ai toujours connu esprit exacerbé et oreille avisé - vu que tu es sans doute le seul de la famille a savoir garder la tête froide dans de telle situation - et aussi aurais-je besoin de ton jugement, en ces heures où la guerre semble prendre un tournant inattendu. Doit on nous rabaisser a la barbarie de leur système et leur faire payer chaque perte ? Ou doit on persévérer avec un honneur infaillible ? Je suis dans le doute mon frère, et ton aide, plus que jamais, ne saurait être de trop pour me rediriger sur le droit chemin, alors que déjà l'on entend résonner au loin, le lourd tintement du glas, qui pour chacun de nous sonne sinistrement.
Ton frère, Zal'Nash
Dernière édition par Zal'Nash/Jinzüa le Ven 16 Déc 2011, 16:01, édité 3 fois
Zal'Nash/Jinzüa
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Il se tenait là, droit et fier, face à des dizaines de régiments. Il contemplait une dernière fois les portes d’Orgrimmar, celles qu’en cinq ans lui et ses troupes n’auront eu l’occasion de voir que de très rares fois, qu’on aurait pu compter sur les doigts d’une main. Il n’avait jamais vraiment été familier à cette capitale, et nous non plus : aussi loin qu’on puisse s’en souvenir, nous n’avions fait que guerroyer, défendre des peuples que l’on ne côtoyait jamais en dehors des batailles.
Pourtant, ce soir, je ressens une immense fierté dans nos cœurs, mais plus important encore, nous, ses soldats, pouvons sentir la sienne.
Pour la plupart des gens qui avaient entendu parler de lui, il n’était qu’un orc promu trop tôt à son rang. Qu’un bambin à qui on a donné un hochet bien trop gros. Mais nous, nous pouvions voir au-delà des apparences. Nous savions qui il était. Ce qui l’avait amené là où il est aujourd’hui.
Pour certains, c’était un guerrier. Pour d’autres, un héros. Il incarnait tout ce qu’on recherche auprès de ceux de son rang : honneur, fierté, force et bravoure. Stratège accompli, il ne pliait jamais, ne montrait aucune faiblesse. Contrairement à la plupart des orcs d'aujourd'hui, il se moquait de la race ou du rang d'un individu. Seuls ses actes comptent. D’un mot, il pouvait rallier des soldats à sa cause. D’un geste, les lancer à l’assaut. D’un hurlement, nous donner la force de nous battre, de ne jamais fléchir.
D’aussi loin que je m’en souvienne, je l’ai toujours suivi. A la création d’Orgrimmar, il était déjà là. Un grunt comme les autres, mais avec ce petit quelquechose qui fait de vous plus qu’une recrue lambda. Moi, j’étais son supérieur. En grade comme en âge, d’ailleurs. Il n’était qu’un gamin de dix-huit, à l’époque. Ceux qu’on nomme bêtement les « Sans-expériences », pour les dissocier des vétérans.
Aujourd’hui, c’est un vétéran. Son ascension fulgurante, il ne la doit à personne d’autre qu’à lui-même, à ses victoires miraculeuses, bâties sur des stratégies qui échappent encore aux cerveaux de notre époque, au charisme qu’il dégage ou au respect qu'il inspire.
Il n’est pas qu’un simple orc, il est un symbole, un rempart. Il envoie un message permanent aux ennemis de la Horde : « La Horde ne pliera jamais. »
Je me nomme Ghrak, sous-officier du cinquième régiment, sous les ordres du Grand Seigneur de Guerre Kharn, et je le suivrais jusque dans la mort. Pour la Horde.
- Extrait de « Mes mémoires », griffonné sur un parchemin froissé par Ghrak Brise-les-Os.
[HRP]
Introduction au nouveau PNJ majeur de la campagne des « Tarides s'embrasent », le Grand Seigneur de Guerre Kharn, Naz'Kharn de son nom complet.
Pourtant, ce soir, je ressens une immense fierté dans nos cœurs, mais plus important encore, nous, ses soldats, pouvons sentir la sienne.
Pour la plupart des gens qui avaient entendu parler de lui, il n’était qu’un orc promu trop tôt à son rang. Qu’un bambin à qui on a donné un hochet bien trop gros. Mais nous, nous pouvions voir au-delà des apparences. Nous savions qui il était. Ce qui l’avait amené là où il est aujourd’hui.
Pour certains, c’était un guerrier. Pour d’autres, un héros. Il incarnait tout ce qu’on recherche auprès de ceux de son rang : honneur, fierté, force et bravoure. Stratège accompli, il ne pliait jamais, ne montrait aucune faiblesse. Contrairement à la plupart des orcs d'aujourd'hui, il se moquait de la race ou du rang d'un individu. Seuls ses actes comptent. D’un mot, il pouvait rallier des soldats à sa cause. D’un geste, les lancer à l’assaut. D’un hurlement, nous donner la force de nous battre, de ne jamais fléchir.
D’aussi loin que je m’en souvienne, je l’ai toujours suivi. A la création d’Orgrimmar, il était déjà là. Un grunt comme les autres, mais avec ce petit quelquechose qui fait de vous plus qu’une recrue lambda. Moi, j’étais son supérieur. En grade comme en âge, d’ailleurs. Il n’était qu’un gamin de dix-huit, à l’époque. Ceux qu’on nomme bêtement les « Sans-expériences », pour les dissocier des vétérans.
Aujourd’hui, c’est un vétéran. Son ascension fulgurante, il ne la doit à personne d’autre qu’à lui-même, à ses victoires miraculeuses, bâties sur des stratégies qui échappent encore aux cerveaux de notre époque, au charisme qu’il dégage ou au respect qu'il inspire.
Il n’est pas qu’un simple orc, il est un symbole, un rempart. Il envoie un message permanent aux ennemis de la Horde : « La Horde ne pliera jamais. »
Je me nomme Ghrak, sous-officier du cinquième régiment, sous les ordres du Grand Seigneur de Guerre Kharn, et je le suivrais jusque dans la mort. Pour la Horde.
- Extrait de « Mes mémoires », griffonné sur un parchemin froissé par Ghrak Brise-les-Os.
[HRP]
Introduction au nouveau PNJ majeur de la campagne des « Tarides s'embrasent », le Grand Seigneur de Guerre Kharn, Naz'Kharn de son nom complet.
Varkh le Cherche-Guerre- Personnages Joués : Mmh ? Grr.
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
L'irruption du lieutenant Miller avait réuni les officiers assermentés à Theramore, mais aussi les Kaldoreis du Croissant d'Elune. Il remettait de sombres nouvelles des fronts engagés aux alentours.
-"Le Grand Seigneur de Guerre Kharn est potentiellement celui qui dirige les troupes désormais. Il a été reconnu pour son génie militaire pendant la bataille au Norfendre."
Bleryn regardait le lieutenant la mâchoire serrée, tandis que Fanélia s'exclamait en abattant ses poings sur la table. Miller déployait la carte, et annonçait les échos de ces deux derniers jours. La capitaine Kaldorei Ceinwyn Lunargent, en visite avec les siens à Theramore suite à la proposition d'Eyaell de former les troupes aux premiers soins, avait été dépêchée en urgence, même à une heure tardive de la nuit. Ils se révélaient être à présent leurs alliés et ils se devaient d'être avisés des positions de la Horde. Idrid apparut quelques instants plus tard dans la tour des Assermentés où se constituait l'assemblée, réunie à la hâte.
-" On rapporte sur le front nord ouest du marécage, que les chars ont été sabotés, et pire encore...Fort Guet-du-Nord est perdu. Nous n'avons que très peu de nouvelles d'eux, et elles ne sont pas réjouissantes."
-"Mais il faudrait une armée de plusieurs centaines d'orcs pour ça!" s'exclama Fanélia, à bout de nerfs.
-" Un millier, ou peut être deux. Ils emploient la désinformation, en attaquant un point puis un autre à la fois, voulant nous diviser."
L'heure n'était plus aux petites escarmouches, un bataillon entier de la Horde était en train de se constituer, se diluant dans les marécages ou les Tarides du sud. Les Kaldoreis proposèrent leur aide immédiatement, et Ceinwyn s'en alla prévenir la nuit durant, les officiers à Pennelune en empruntant les voies aériennes. Les autres alliés seraient surement à prévenir d'ici les prochains jours...Même si l'Alliance avait encore du temps devant elle, il ne fallait pas sous estimer l'ennemi.
Theramore devait être la cible, ou du moins ses routes et ses ressources.
Pensés...
"Couper Theramore du reste de Kalimdor doit constituer un enjeu de taille, isoler la cité et l'affaiblir, nous forcer à vivre en autarcie. Peut-être n'oseraient-ils pas attaquer de front les murailles de la ville après tout? Peut-être veulent ils maintenir un siège et nous encercler? Peut-être sont ils suicidaires et envoient leurs troupes à l'abattoir...ou alors n'est-ce là que pour nous intimider et nous forcer à nous cloitrer, afin d'attaquer une position opposée?
Il nous reste les mers et les airs pour nous mouvoir et quérir toute aide possible. Mais...même les vents seront difficile à surveiller et à sécuriser...Elle rôde encore, et semble en proie à la lypémanie.
Que faire...? Inquiéter la population et s'évertuer à gérer la possible panique? Jaina Portvaillant et son grand Conseil régentent la ville: sont-ils devenus fous au point de se dresser devant eux? Ou est-ce là que les prémices d'une guerre plus sanglante à venir?"
Austrivage....Austrivage....
Fanélia secoua la tête, alors que le lieutenant Miller répétait que ceci devait rester sous confidence et que les sénéchaux devaient quérir l'Etat Major des armées pour les influencer à révéler à la population l'arrivée d'une armée orque. Idrid en était persuadé, les habitants étaient déjà conscients des menaces, mais peut-être ne voulait-il pas revivre l'horreur d'Austrivage. Quitte à ce que le peuple soit prévenu et cède à l'affolement, les assermentés devaient les protéger et les servir, tel en était leur Serment.
Idrid et Fanélia parlementèrent toute la nuit avec l'Etat Major des armées de Theramore. A l'aube naissante ils rentrèrent chez eux, le regard cerné. Mais il était impossible pour Fanélia de trouver le repos, elle s'y refusait presque. La rousse chavirait sans cesse d'un côté puis de l'autre dans ses draps, se demandant si Idrid était lui aussi sujet aux réflexions.
Ce n'est que lorsque l'astre du jour était déjà hissé, que la sénéchale s'habilla à la hâte d'une simple robe blanche et de son châle (châle si précieux à ses yeux) et qu'elle se dirigea vers le laboratoire. Elle poussa doucement la porte et fixa d'un oeil livide, les potions et fioles disséminées sur les établis. L'humaine se laissa choir sur une chaise grinçante, en plein désarroi. Déjà depuis quelques jours elle avait le moral au plus bas, lié à une suite d'événements tragiques et douloureux, notamment la mort de Lossea, les attaques incessantes et rapprochées d'Agham et les nouvelles qu'apportaient Eriane à son retour. Même si Idrid la soutenait à chaque instant, elle s'enlisait au fin fond de ses peurs et de ses souvenirs. L'angoisse de ces derniers jours avait atteint son paroxysme. Elle éclata en sanglot, se prenant le visage entre les mains encore très légèrement rosies par les brûlures. Elle se leva, avec une étrange difficulté, et balaya les fioles d'un revers de main, d'une rage ou d'une folie passagère.
Les éclats du cristal au sol la sortirent subitement de sa hargne, elle écarquilla ses yeux rougis par les larmes, et comme prise de terreur sur son propre état, elle s'appuya contre un mur, et se laissa glisser à terre. Elle caressa son châle de sa joue, puis le serra d'une poigne sans retenue, ramenant ses genoux à elle.
"Quelle lâcheté de me laisser aller à la torpeur, alors qu'il se force à se tenir droit et fier...Je ne suis qu'une lâche d'être aussi fragile que ce cristal."
Puis elle s'endormit ainsi, parmi des miroitements d'éclats de fiole. Mais quelques heures tournèrent. Elle se réveilla endolorie et resta cloitrée dans le laboratoire pour la journée, ne voulant ouvrir ou se confier à personne.
-"Le Grand Seigneur de Guerre Kharn est potentiellement celui qui dirige les troupes désormais. Il a été reconnu pour son génie militaire pendant la bataille au Norfendre."
Bleryn regardait le lieutenant la mâchoire serrée, tandis que Fanélia s'exclamait en abattant ses poings sur la table. Miller déployait la carte, et annonçait les échos de ces deux derniers jours. La capitaine Kaldorei Ceinwyn Lunargent, en visite avec les siens à Theramore suite à la proposition d'Eyaell de former les troupes aux premiers soins, avait été dépêchée en urgence, même à une heure tardive de la nuit. Ils se révélaient être à présent leurs alliés et ils se devaient d'être avisés des positions de la Horde. Idrid apparut quelques instants plus tard dans la tour des Assermentés où se constituait l'assemblée, réunie à la hâte.
-" On rapporte sur le front nord ouest du marécage, que les chars ont été sabotés, et pire encore...Fort Guet-du-Nord est perdu. Nous n'avons que très peu de nouvelles d'eux, et elles ne sont pas réjouissantes."
-"Mais il faudrait une armée de plusieurs centaines d'orcs pour ça!" s'exclama Fanélia, à bout de nerfs.
-" Un millier, ou peut être deux. Ils emploient la désinformation, en attaquant un point puis un autre à la fois, voulant nous diviser."
L'heure n'était plus aux petites escarmouches, un bataillon entier de la Horde était en train de se constituer, se diluant dans les marécages ou les Tarides du sud. Les Kaldoreis proposèrent leur aide immédiatement, et Ceinwyn s'en alla prévenir la nuit durant, les officiers à Pennelune en empruntant les voies aériennes. Les autres alliés seraient surement à prévenir d'ici les prochains jours...Même si l'Alliance avait encore du temps devant elle, il ne fallait pas sous estimer l'ennemi.
Theramore devait être la cible, ou du moins ses routes et ses ressources.
Pensés...
"Couper Theramore du reste de Kalimdor doit constituer un enjeu de taille, isoler la cité et l'affaiblir, nous forcer à vivre en autarcie. Peut-être n'oseraient-ils pas attaquer de front les murailles de la ville après tout? Peut-être veulent ils maintenir un siège et nous encercler? Peut-être sont ils suicidaires et envoient leurs troupes à l'abattoir...ou alors n'est-ce là que pour nous intimider et nous forcer à nous cloitrer, afin d'attaquer une position opposée?
Il nous reste les mers et les airs pour nous mouvoir et quérir toute aide possible. Mais...même les vents seront difficile à surveiller et à sécuriser...Elle rôde encore, et semble en proie à la lypémanie.
Que faire...? Inquiéter la population et s'évertuer à gérer la possible panique? Jaina Portvaillant et son grand Conseil régentent la ville: sont-ils devenus fous au point de se dresser devant eux? Ou est-ce là que les prémices d'une guerre plus sanglante à venir?"
Austrivage....Austrivage....
Fanélia secoua la tête, alors que le lieutenant Miller répétait que ceci devait rester sous confidence et que les sénéchaux devaient quérir l'Etat Major des armées pour les influencer à révéler à la population l'arrivée d'une armée orque. Idrid en était persuadé, les habitants étaient déjà conscients des menaces, mais peut-être ne voulait-il pas revivre l'horreur d'Austrivage. Quitte à ce que le peuple soit prévenu et cède à l'affolement, les assermentés devaient les protéger et les servir, tel en était leur Serment.
Idrid et Fanélia parlementèrent toute la nuit avec l'Etat Major des armées de Theramore. A l'aube naissante ils rentrèrent chez eux, le regard cerné. Mais il était impossible pour Fanélia de trouver le repos, elle s'y refusait presque. La rousse chavirait sans cesse d'un côté puis de l'autre dans ses draps, se demandant si Idrid était lui aussi sujet aux réflexions.
Ce n'est que lorsque l'astre du jour était déjà hissé, que la sénéchale s'habilla à la hâte d'une simple robe blanche et de son châle (châle si précieux à ses yeux) et qu'elle se dirigea vers le laboratoire. Elle poussa doucement la porte et fixa d'un oeil livide, les potions et fioles disséminées sur les établis. L'humaine se laissa choir sur une chaise grinçante, en plein désarroi. Déjà depuis quelques jours elle avait le moral au plus bas, lié à une suite d'événements tragiques et douloureux, notamment la mort de Lossea, les attaques incessantes et rapprochées d'Agham et les nouvelles qu'apportaient Eriane à son retour. Même si Idrid la soutenait à chaque instant, elle s'enlisait au fin fond de ses peurs et de ses souvenirs. L'angoisse de ces derniers jours avait atteint son paroxysme. Elle éclata en sanglot, se prenant le visage entre les mains encore très légèrement rosies par les brûlures. Elle se leva, avec une étrange difficulté, et balaya les fioles d'un revers de main, d'une rage ou d'une folie passagère.
Les éclats du cristal au sol la sortirent subitement de sa hargne, elle écarquilla ses yeux rougis par les larmes, et comme prise de terreur sur son propre état, elle s'appuya contre un mur, et se laissa glisser à terre. Elle caressa son châle de sa joue, puis le serra d'une poigne sans retenue, ramenant ses genoux à elle.
"Quelle lâcheté de me laisser aller à la torpeur, alors qu'il se force à se tenir droit et fier...Je ne suis qu'une lâche d'être aussi fragile que ce cristal."
Puis elle s'endormit ainsi, parmi des miroitements d'éclats de fiole. Mais quelques heures tournèrent. Elle se réveilla endolorie et resta cloitrée dans le laboratoire pour la journée, ne voulant ouvrir ou se confier à personne.
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
La nuit avait été longue, très longue même.
La sombre nouvelle d'une poussée de la Horde vers l'Est avait été accueillie avec stupeur, et même un brin de fébrilité vite chassé, tandis que les officiers humains et elfes étaient réunis dans la tour de garde Sud.
Des ordres avaient été donnés, et ce rapidement.
La seule et unique chose qui comptait pour le moment, était l'information. Sans cette dernière, inutile de prévoir quoi que ce soit. Du moins était-ce là l'opinion d'Idrid, et chacun s'y était rangé sans rechigner.
Les membres du Bouclier Veilleur avait reçu l'ordre de partir en quête de nouvelles, aux quatre coins des régions environnantes, afin de localiser l'ennemi, et les possibles alliés pris en tenaille.
Les Cathules partis vers le Donjon à la minuit passée, c'était sans doute aucun pour une affaire d'importance, officiers grisonnants et autres pauvres bougres réveillés au coeur même de la nuit convergeant tous vers l'imposante citadelle de pierre.
La réunion d'Etat Major avait trainé jusqu'au petit matin, Idrid et Fanélia rentrant chez eux dans un état de grande fatigue, physique comme psychique.
Idrid parvint néanmoins à trouver le sommeil, la tension accumulée durant toute la durée de la réunion avec les grands pontes était retombée comme un soufflé trop vite sorti du four.
Le sommeil -nul doute qu'il ne fut pas calme et serein- vint entourer Idrid, et le berça amèrement ainsi jusqu'à la midi.
A son réveil, le paladin s'enquit de Fanélia, la cherchant un peu partout en ville, glissant des ordres brefs et précis à ceux qu'il avait pu croiser sur son chemin, ne manquant pas de leur demander si Dame Cathules était passée par là tantôt.
Idrid prit certains moments pour observer les civils affairés à leurs occupations innocentes, ou encore les gardes en patrouille assurant la sécurité de la majestueuse cité.
Pour le moment, l'heure n'était pas aux discours grandiloquents sur une future bataille d'envergure à venir. Non, il valait mieux préparer le terrain, afin d'avoir toutes les cartes en main le moment venu.
La précipitation est ce qui peut arriver de pire, tant cette dernière peut être la sinistre cause de nombreux trépas parmi les rangs des Alliés.
Il fallait agir avec calme, sagesse, et prudence, tout en parant à toute extrémité.
C'est ainsi qu'Idrid comptait mener les préparatifs des combats à venir, nul doute qu'ils seraient âpres, rudes, sanglants, et à mort.
Mais après tout, Idrid, son épouse, et les siens étaient là pour ça.
En attendant, le paladin était à la recherche d'une rouquine qui, à son grand regret, semblait se cacher dans la cité.
La sombre nouvelle d'une poussée de la Horde vers l'Est avait été accueillie avec stupeur, et même un brin de fébrilité vite chassé, tandis que les officiers humains et elfes étaient réunis dans la tour de garde Sud.
Des ordres avaient été donnés, et ce rapidement.
La seule et unique chose qui comptait pour le moment, était l'information. Sans cette dernière, inutile de prévoir quoi que ce soit. Du moins était-ce là l'opinion d'Idrid, et chacun s'y était rangé sans rechigner.
Les membres du Bouclier Veilleur avait reçu l'ordre de partir en quête de nouvelles, aux quatre coins des régions environnantes, afin de localiser l'ennemi, et les possibles alliés pris en tenaille.
Les Cathules partis vers le Donjon à la minuit passée, c'était sans doute aucun pour une affaire d'importance, officiers grisonnants et autres pauvres bougres réveillés au coeur même de la nuit convergeant tous vers l'imposante citadelle de pierre.
La réunion d'Etat Major avait trainé jusqu'au petit matin, Idrid et Fanélia rentrant chez eux dans un état de grande fatigue, physique comme psychique.
Idrid parvint néanmoins à trouver le sommeil, la tension accumulée durant toute la durée de la réunion avec les grands pontes était retombée comme un soufflé trop vite sorti du four.
Le sommeil -nul doute qu'il ne fut pas calme et serein- vint entourer Idrid, et le berça amèrement ainsi jusqu'à la midi.
A son réveil, le paladin s'enquit de Fanélia, la cherchant un peu partout en ville, glissant des ordres brefs et précis à ceux qu'il avait pu croiser sur son chemin, ne manquant pas de leur demander si Dame Cathules était passée par là tantôt.
Idrid prit certains moments pour observer les civils affairés à leurs occupations innocentes, ou encore les gardes en patrouille assurant la sécurité de la majestueuse cité.
Pour le moment, l'heure n'était pas aux discours grandiloquents sur une future bataille d'envergure à venir. Non, il valait mieux préparer le terrain, afin d'avoir toutes les cartes en main le moment venu.
La précipitation est ce qui peut arriver de pire, tant cette dernière peut être la sinistre cause de nombreux trépas parmi les rangs des Alliés.
Il fallait agir avec calme, sagesse, et prudence, tout en parant à toute extrémité.
C'est ainsi qu'Idrid comptait mener les préparatifs des combats à venir, nul doute qu'ils seraient âpres, rudes, sanglants, et à mort.
Mais après tout, Idrid, son épouse, et les siens étaient là pour ça.
En attendant, le paladin était à la recherche d'une rouquine qui, à son grand regret, semblait se cacher dans la cité.
Idrid
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Il lui avait fallu du temps pour gagner Féralas afin de rejoindre le Général Shandris Pennelune. La nuit était déjà bien avancée lorsqu'un cavalier parut à Theramore pour annoncer des très mauvaises nouvelles. Les sénéchaux avaient demandés l'aide des Kal'doreis et ils avaient répondus présents. L'idée d'évacuer la cité à Darnassus et Reflet-de-Lune avait été suggéré par le Shando Vivelune. Même si les Chevaliers du Serment ne voulaient pas voir la population s'affoler, et préféraient voir la moitié des hommes qui tiennent encore debout être armés, il ne fallait néanmoins pas négliger cette éventualité.
Arrivée à la frontière des Tarides, elle tira sur les rênes de son Hypogriffe Sud tenant fermement Isuriant qui s'agitait sur la selle, et observa le Shando Vivelune qui avait pris sa forme de corvidée.
" Crôa crôa crôa" Le Shando se tourna vers le Nord et Ceinwyn ne mis pas plus longtemps à comprendre malgré la barrière de la langue.
"Très bien, va à Reflet-de-Lune, je rejoins le Général. Je compte sur toi pour faire ton possible, le Cercle Cénarien ne vois pas toujours les interêts des autres avant le leur."
Elle s'empara de son pendentif d'Elune, celui-ci pouvait permettre aux Kal'doreis de communiquer sur de longues distances grâce au pouvoir d'Elune et au feu-follet qui régnait en son sein.
"Kal'doreis, l'heure est grave les officiers sont enclins à me rejoindre au Bastion de Pennelune de toute urgence. Et je prie les Gardiens et les Mystiques de constituer des patrouilles dans la région l'on m'a annoncé de forts mouvements de troupes dans les terres. Soyez sur vos gardes."
Talonnant de nouveau sa monture vers la terre boisée, elle arriva en fin de nuit à Féralas, les sentinelles réveillèrent le Général Pennelune et Ceinwyn et elle conversèrent jusque tard dans la journée, en attendant le reste des officiers.
Arrivée à la frontière des Tarides, elle tira sur les rênes de son Hypogriffe Sud tenant fermement Isuriant qui s'agitait sur la selle, et observa le Shando Vivelune qui avait pris sa forme de corvidée.
" Crôa crôa crôa" Le Shando se tourna vers le Nord et Ceinwyn ne mis pas plus longtemps à comprendre malgré la barrière de la langue.
"Très bien, va à Reflet-de-Lune, je rejoins le Général. Je compte sur toi pour faire ton possible, le Cercle Cénarien ne vois pas toujours les interêts des autres avant le leur."
Elle s'empara de son pendentif d'Elune, celui-ci pouvait permettre aux Kal'doreis de communiquer sur de longues distances grâce au pouvoir d'Elune et au feu-follet qui régnait en son sein.
"Kal'doreis, l'heure est grave les officiers sont enclins à me rejoindre au Bastion de Pennelune de toute urgence. Et je prie les Gardiens et les Mystiques de constituer des patrouilles dans la région l'on m'a annoncé de forts mouvements de troupes dans les terres. Soyez sur vos gardes."
Talonnant de nouveau sa monture vers la terre boisée, elle arriva en fin de nuit à Féralas, les sentinelles réveillèrent le Général Pennelune et Ceinwyn et elle conversèrent jusque tard dans la journée, en attendant le reste des officiers.
Cëinwÿn Lunargent
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
De Stalek à Jinzüa
À Lune d'Argent
La guerre est étonnante, et c'est bien au cours des dernières semaine que j'ai put en témoigner. Vois-tu, Jinzüa, un être aussi enclin a la détermination sans faille comme toi, ne verrait dans la guerre qu'un moyen d'arriver aux fins auxquelles il aspire. Pour des gens comme toi, la fin détermine les moyens. Toutefois, Dame Nature ne nous a pas doté du même caractère, et jusqu'à présent, je ne voyais dans la guerre que la haine, l'anéantissement et la désolation, et encore aujourd'hui je puis retrouver ces macabres aspects plongés dans l'essence même de la guerre. Cependant, j'ai découvert récemment, qu'il y avait plus de choses a tirer de la guerre. La guerre peut changer de manière radicale les idées; la guerre peut bouleverser un peuple entier. Mais elle peut aussi l'appeler a se soulever, a se révolter; a travailler main dans la main, a chérir la paix. La guerre peut être bénéfique. La violence peut être utilisé pour le bien.
Je sais que tu n'attache pas tant d'importance a la paix, l'équilibre et la guerre; tu es un théoricien du chaos absolu et de fait tu prône indiscutablement l'insignifiance de la vie. Mais, moi même, être pieux et adorateur de la vie, j'ai vu en la guerre une porte de sortie, une chance de salut. Car si la guerre prend des vies, elle en sauve d'autre, tant elle est parfois la seule et unique clé pour protéger le bien qui règne en ce monde; un bien qui mérite que l'on se batte pour lui.
Ton frère, Stalek
Zal'Nash/Jinzüa
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Extrait du carnet d'Eyaell Valorians, Serment de Theramore.
2ème jour, 1er mois, an 32
Voici le début d’une nouvelle année.
On m’a demandée si j’étais heureuse de la voir venir.
J’avoue que je l’ignore.
Oui, ces derniers 10 jours on été malgré tout synonyme de joies. Chacun à fait de son mieux pour oublier un temps le rude avenir qui s’annonce. Le “grand-père hiver “ est venu et a instauré l’esprit des fêtes... chacun a pu recevoir des présents, quelques embrassades sous le gui de l’auberge, des confiseries... en passant devant le sapin que Joy à décoré.
Mais aussi surement que le temps passent, la réalité est revenue.
Les orcs s’entassent non loin d’ici, lorgnant sur Theramore comme sur un morceau de viande. Bientôt, ils seront sur nous, avec leurs alliés Sin’dorei.
Je ne dirai pas que la terreur plane ici... non. La plupart des Assermentés comme des troupes régulières, sont des soldats de métier. Ils savent. Ils connaissent. Ils comprennent. Et si la peur tient au ventre, ils la gardent cependant éloignés de leurs faits et gestes, tâchant d’occuper au mieux les esprits et les mains.
Les entraînements sont de plus en plus présents. Les préparatifs aussi.
J’espère que nous auront suffisamment à l’infirmerie pour tenir pour les nombreux blessés qu’il y aura bientôt. Je ne cesse de compter et recompter les fioles de potions et d’elixirs divers, d’enrouler soigneusement les étoffes qui serviront de pansements et de bandages. J’aurai aimé... savoir faire plus. Mais le temps manque.
Il y a une sorte de fatalisme qui enveloppe certains d’entre nous. D’autres maintiennent l’optimisme malgré tout, et certains se terrent dans le pessimisme narquois. Et moi... je ne sais pas encore comment je veux voir l’avenir. Avec espoirs sans doute.
Chaque moment qui nous est accordé avant la prochaine bataille, est précieux. J’ai une pensée reconnaissante pour chaque nouveau jour qui se lève, et qui se termine sans horreurs, sans sang, sans pleurs.
Au milieu de tout cela, j’ai une pensée pour toi, comme à chaque fois que nos destins sont amenés à se croiser. Une pensée de sang et de larme. Le sang de la vie et les larmes de joie devant la beauté de nos espoirs.
Llyah
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Dal'Mik Crocs-Sanglants à Zal'Nash Flèche-Sinistre
Au Mur des fougères
Des milliers d'années qui se sont écoulées depuis que ce monde a vu le jour, chacune a vu grandir au ceint du manteau de notre monde, une puissance formidable, un être exceptionnel, une menace inimaginable...Nombre de ces puissances, jadis connues de tous, ont été oubliées, enfouies sous les sables du temps. Elles ont patienté dans les ombres, patientes...A l'aube de notre grande entreprise, où nous comptons faire tomber un des lieux sacro-saint de l'Alliance, nous ne pouvons pas oublier le pouvoir de ces êtres mystiques, puissance naturelles de ce monde, qui jadis régnaient d'une poigne d'acier sur la très jeune Azeroth.
Peu révèrent les éléments comme ils furent révérés autrefois...Peu continuent de pratiquer les rites ancestraux, qui ont été passés d'oreille en oreille, de père en fils...Vous, comme moi savons que lentement, les éléments tombent dans l'oubli, alors qu'ils sont nécessaires a la balance de la vie, alors que sans leur aide, le monde ne pourrait subsister.
Bien que de nombreux seigneurs élémentaires ai été bannis de ce monde, il reste de nombreuses entités assez puissantes pour faire tourner le courant d'une guerre, renverser une situation difficile, marquer le cours de l'histoire. Il y a plusieurs millénaires, une de ces puissantes entités s'est isolé dans les terres sauvages de Kalimdor. Il est la fureur des flammes, le noyau de l'apocalypse...Les chamans l'appellent "Krast ra Fiilrok"; d'autre l'appellent "Coeur de Cendres"...Il est un des puissants de ce monde, un de ceux qu'on a oublié...Un qui pourrait changer le cours de notre campagne.
Celui ci s'est exilé dans les actuelles Tarides, il y a des millénaires de cela. J'ai entendu, lors de mes nombreux voyages, qu'il serait doté d'une puissance inimaginable, et que sa bénédiction et son essence étaient capables de décupler les forces d'un magicien, que en sa présence, les vents de magie hurlaientt comme mille cloches dans le vent. Son pouvoir a nos côtés, le siège de Fort-Triomphe ne serait pas une bataille désespéré; ce serait une bataille pleine d'espoir. Celui de retrouver les terres de la Horde, celle que nous chérissons et protégeons.
Je monterais une opération très bientôt pour que l'on s'occupe du cas de "Coeur de Cendres"...Il me faudra votre aide ainsi que celles d'autant de chamans que vous pourrais m'en fournir. Une fois affaiblit, il y a fort a parier que conserver son essence en ce monde demandera énormément de puissance.
On se reverra très bientôt.
Dal'Mik Crocs-Sanglants.
Zal'Nash/Jinzüa
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
En ville, l'effervescence et l'excitation étaient palpables. L'inquiétude et l'énervement aussi. Des patrouilles circulaient en ville, bien plus qu'à l'accoutumée. L'on avait également pu croiser quelques hauts gradés en pleine dispute; jurant, criant, d'autres la tête plongée dans divers parchemins ou cartes. Il est question de stratégie, et il semblerait bien qu'elle fasse défaut actuellement, ou que l'ennemi en dispose, lui, d'une finement huilée.
Progressivement, des rumeurs et des on-dit racontant que le marais est complètement aux mains de la Horde ont fait le tour de la population locale, cette dernière craignant une attaque de la part de la Horde sur la ville. La panique n'est pas encore installée, mais hélas, tous connaissent les effets négatifs des rumeurs.
Aussi, les plus avisés auront pu entendre des nouvelles des marais. Dans ces derniers, les troupes de Theramore semblent en bien mauvaise posture, l'ennemi attaquant successivement chacun des campement de l'Alliance au milieu de ces terres nauséabondes.
L'ennemi se lance à l'offensive, de façon vive, cause quelques dégats, puis se replie aussitôt pour se diriger vers une autre cible. Il en va ainsi depuis de longs jours. La position des alliés n'est clairement pas enviable, mais pour l'heure, aucune troupe ennemie massive ne s'était massée devant Theramore.
Néanmoins, la situation n'est pas des plus encourageante, pour ceux disposant du plus infime esprit critique. Quand l'orage allait-il finir par éclater ? C'est la question que se posent nombre de gens.
Progressivement, des rumeurs et des on-dit racontant que le marais est complètement aux mains de la Horde ont fait le tour de la population locale, cette dernière craignant une attaque de la part de la Horde sur la ville. La panique n'est pas encore installée, mais hélas, tous connaissent les effets négatifs des rumeurs.
Aussi, les plus avisés auront pu entendre des nouvelles des marais. Dans ces derniers, les troupes de Theramore semblent en bien mauvaise posture, l'ennemi attaquant successivement chacun des campement de l'Alliance au milieu de ces terres nauséabondes.
L'ennemi se lance à l'offensive, de façon vive, cause quelques dégats, puis se replie aussitôt pour se diriger vers une autre cible. Il en va ainsi depuis de longs jours. La position des alliés n'est clairement pas enviable, mais pour l'heure, aucune troupe ennemie massive ne s'était massée devant Theramore.
Néanmoins, la situation n'est pas des plus encourageante, pour ceux disposant du plus infime esprit critique. Quand l'orage allait-il finir par éclater ? C'est la question que se posent nombre de gens.
Idrid
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
S’avançant lentement devant ses troupes sur une estrade improvisée, le Grand Seigneur de Guerre Naz’Kharn prit une profonde inspiration. Se faire entendre de centaines de soldats demandait de la voix, et du silence. Pourtant, dans les rangs, tous étaient attentifs. Tous se doutaient inconsciemment que quelle qu’était la nature de ce rassemblement, les évènements à suivre allaient être primordiaux. Depuis plusieurs heures déjà, les petits campements de fortune qu’avaient fondé les orcs se vidaient. Tous ou presque avaient reçu l’ordre de se regrouper dans les Tarides.
« Soldats, membres de la Horde, protecteur de vos peuples,
Aux yeux des humains, vous êtes des animaux. Vous êtes de la mauvaise herbe se répandant en Kalimdor, qu’il faut arracher à sa terre. Vous ne valez rien, n’êtes qu’un obstacle parmi tant d’autres. Theramore était autrefois tolérée par notre ancien Chef de guerre. Il existait comme une trêve, entre eux et la Horde. Nous n’étions pas réellement amis, mais nous n’étions pas non plus totalement ennemis. Pourtant, c’est cette même communauté qui vous attaque. Ce soir, nous allons lui rendre la monnaie de sa pièce.
Je le vois dans vos yeux : veufs, orphelins, vétérans, … Vous êtes tous des rescapés de cette guerre contre l’Alliance. Vous avez tous une histoire avec elle. Une haine trop longtemps renfermée dans vos cœurs. Consciemment ou non, vous vous êtes engagé par vengeance, par haine ou par obligation. Si vous recherchiez la gloire, l’honneur, vous vous êtes trompé de porte, mes frères : tuer n’a jamais rien eu de glorieux. Enfoncer une hache dans le corps de son ennemi n’a jamais apporté le bonheur. Non … Ce soir, vous ne combattrez pas pour vous-même. Ce soir, vous vous battez pour la Horde, pour toutes les injustices commises par l’Alliance. Pour tous vos frères d’arme déjà tombés au combat. Pour votre peuple, acculé, appeuré, par une menace bleue et or présente jusque devant les portes de nos villes.
Ce soir, mes soldats, mes frères, vous dînerez au nez et à la barbe des soldats des portes de Theramore !
LOK’TAR OGAR ! »
« Soldats, membres de la Horde, protecteur de vos peuples,
Aux yeux des humains, vous êtes des animaux. Vous êtes de la mauvaise herbe se répandant en Kalimdor, qu’il faut arracher à sa terre. Vous ne valez rien, n’êtes qu’un obstacle parmi tant d’autres. Theramore était autrefois tolérée par notre ancien Chef de guerre. Il existait comme une trêve, entre eux et la Horde. Nous n’étions pas réellement amis, mais nous n’étions pas non plus totalement ennemis. Pourtant, c’est cette même communauté qui vous attaque. Ce soir, nous allons lui rendre la monnaie de sa pièce.
Je le vois dans vos yeux : veufs, orphelins, vétérans, … Vous êtes tous des rescapés de cette guerre contre l’Alliance. Vous avez tous une histoire avec elle. Une haine trop longtemps renfermée dans vos cœurs. Consciemment ou non, vous vous êtes engagé par vengeance, par haine ou par obligation. Si vous recherchiez la gloire, l’honneur, vous vous êtes trompé de porte, mes frères : tuer n’a jamais rien eu de glorieux. Enfoncer une hache dans le corps de son ennemi n’a jamais apporté le bonheur. Non … Ce soir, vous ne combattrez pas pour vous-même. Ce soir, vous vous battez pour la Horde, pour toutes les injustices commises par l’Alliance. Pour tous vos frères d’arme déjà tombés au combat. Pour votre peuple, acculé, appeuré, par une menace bleue et or présente jusque devant les portes de nos villes.
Ce soir, mes soldats, mes frères, vous dînerez au nez et à la barbe des soldats des portes de Theramore !
LOK’TAR OGAR ! »
Varkh le Cherche-Guerre- Personnages Joués : Mmh ? Grr.
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Tranchecolline, 5eme jour de l'annéeCher Aethyan,
Je ne pourrais t'envoyer cette lettre avant quelques jours pour ne pas compromettre la sécurité de nos opérations, mais je ne peux résister a l'envie d'écrire dès maintenant pour te faire part de la nouvelle que je viens d'apprendre. L'ordre de marche est arrivé hier, et Kharn a décidé de prendre les choses en main de manière directe : nous avancerons sur Theramore.
Et pourtant, toi qui redoutait tant les massacres que cela engendrerait, tu serais très heureux, je crois, de connaître la manière dont nous allons procéder. Il n'est pas question d'attaquer directement Theramore. Il n'y aura pas d'attaque frontale : Les forces de la Horde comptent encercler la ville, sur terre comme sur mer, afin de l'isoler totalement du reste d'Azeroth. Puis nous leur poseront un ultimatum : Soit ils restent dans leur ville assiégée, au risque de mourir de faim, soit ils quittent Kalimdor.
Vois-tu ? Pas de boucheries, pas de ville mise a sac, pas de camps de prisonniers. Si les humains font preuve de bon sens et acceptent la proposition de Kharn, cette guerre se terminera avec bien moins d'effusions de sang que ce a quoi nous nous préparions.
Accepteront-ils, néanmoins ? Sans doute pas d'emblée, et pas sans éprouver notre force. Les premiers jours du siège seront cruciaux, pour savoir si oui ou non nous avons la force de les enfermer. A long terme, si nous tenons, j'espère qu'ils se rendront à la raison. Mais pour être honnête, je l'ignore. Ces humains sont si difficiles a cerner ! Chaque fois que je pense avoir compris leur mode de pensée, ils font quelque chose qui me déconcerte. Ils relâchent des prisonniers, puis envoient des assassins. Montent des pièges vicieux, mais nous laissent filer quand nous sommes a leur merci. Vraiment, la manière dont ils raisonnent m'est parfois totalement incompréhensible. Il me vient a l'esprit que nous avons peut-être omis de nous renseigner suffisamment sur nos ennemis. Il faudrait y remédier, bien qu'avec un peu de chance, nous n'en aurons plus besoin avant longtemps. Les orcs sont bien plus facile a comprendre, fort heureusement, une fois que l'on a appréhendé leurs concepts d'honneur et de devoir, et la manière dont les deux s'opposent parfois.
Bien sur, je pourrais difficilement quitter Âprefange avant la fin de cette opération. Je le regrette, j'espérais venir te voir plus tôt. Nous ne pouvons que souhaiter que les humains ne tardent pas trop a prendre la bonne décision.
Tu me manques.
Marà
Marà
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Cette hache, cette armure, ce regard empli de rage et de soif de Guerre. Pelinor connaissait déjà son ennemi qui l'avait humilié à deux reprises lors des batailles à la Balafre et Tarides; le-dit Krunga l'Exécuteur. Tsah, à l'esprit de l'Arathi il était temps de laver les affronts passés et rejeter la Honte. Et dans la mêlée générale le Guerrier fendait armes et boucliers pour arriver à son ennemi, l'on peut dire "personnel". Plusieurs fois ils ont croisé le fer, plusieurs blessures ils s'étaient distribué, l'Orc massif avait toujours un avantage face au jeune Chevalier de Stromgarde, mais têtu il ne lâchait prise, venant à bouts de ses ennemis pour retourner au rapport de force avec ce Champion Noirsang, le frappant sans relâche. Malgré la puissance de son adversaire et son expérience sûrement supérieure à celle du Sire Kern, celui-ci l'avait atteint quelques fois de son pavois fidèle frappant contre cette musolière maudite. La compétition entre ces deux représentants était à leur comble, malgré le repli des troupes de l'Alliance. Le jeune homme en rien déçu ni de lui, ni de ses camarades, il apparaîssait cette fois sûr de lui pour les prochains jours, comme son Dirigeant et autres Vengeurs, prêt à honorer son Seigneur; Idrid Cathules et défendre la Cité de Theramore.
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Le gros barbu fixait la troupe de la Horde du haut de la muraille de Theramore; Canons, ballistes, toute l'artillerie et force de frappe de Theramore avait été dispersée sur les murailles sous ses directives, ce qui lui fallut des bonnes répresailles auprès de l'Etat Major de Theramore. Malgré tout il en était satisfait et ses prises de décision lui paraîssaient des plus efficaces. Cela dit, c'était comme d'habitude, l'Ours d'Austrivage avait une bien grande confiance en lui malgré ses échecs passés. Mettant les échecs de Norfendre, d'Austrivage et autres batailles perdues de côté il criait sans arrêt sur ces remparts blancs et or, tous canons et balistes tournés vers les ponts, le restant étant disposés au Port même. Les chars d'assaut nains faisaient un vacarme énorme derrière les portes refermées de telle façon que même la grosse voix de Prod avait du mal à aller à l'oreille des artificiers de Theramore. La Cité grouillait de blessés, de patrouilleurs, de miliciens civils qui avaient choisi de rejoindre les troupes armées sous les cris avisés de Bleryn... Peut-être un brin forcés pour certains. En bref, la Citadelle était prête à subir le siège et si certains n'en étaient pas enthousiastes, Bleryn Prod et ses Vengeurs étaient prêts à défendre ce rempart de l'Alliance et l'Honneur de leur Seigneur; Idrid Cathules.
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Le gros barbu fixait la troupe de la Horde du haut de la muraille de Theramore; Canons, ballistes, toute l'artillerie et force de frappe de Theramore avait été dispersée sur les murailles sous ses directives, ce qui lui fallut des bonnes répresailles auprès de l'Etat Major de Theramore. Malgré tout il en était satisfait et ses prises de décision lui paraîssaient des plus efficaces. Cela dit, c'était comme d'habitude, l'Ours d'Austrivage avait une bien grande confiance en lui malgré ses échecs passés. Mettant les échecs de Norfendre, d'Austrivage et autres batailles perdues de côté il criait sans arrêt sur ces remparts blancs et or, tous canons et balistes tournés vers les ponts, le restant étant disposés au Port même. Les chars d'assaut nains faisaient un vacarme énorme derrière les portes refermées de telle façon que même la grosse voix de Prod avait du mal à aller à l'oreille des artificiers de Theramore. La Cité grouillait de blessés, de patrouilleurs, de miliciens civils qui avaient choisi de rejoindre les troupes armées sous les cris avisés de Bleryn... Peut-être un brin forcés pour certains. En bref, la Citadelle était prête à subir le siège et si certains n'en étaient pas enthousiastes, Bleryn Prod et ses Vengeurs étaient prêts à défendre ce rempart de l'Alliance et l'Honneur de leur Seigneur; Idrid Cathules.
Blé²- Personnages Joués : Bête et méchant
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Du sang et de la boue. Senkar ne voyait plus que cela. Essouflé, les yeux écarquillés, il tâchait de reprendre son souffle derrière une pierre qui gisait là, comme un îlot d'une pureté incomparable au milieu de la mare verdâtre d'eau croupie et nauséabonde où le Chevalier pataugeait. Il essuya son arme sur une plaque de mousse, retirant le gros de la souillure dont elle était victime : sang d'orc, d'elfe, de tauren... Son tabard n'avait plus fière allure, comme quelques heures auparavant, fièrement exhibé au milieu des rangs du Serment de Theramore, des dizaines et des dizaines de symboles d'or, immaculés, qui se hâtaient d'aller au combat dans les immondes marais bordant la cité.
Mais là-dehors, l'heure n'était plus aux symboles, les étendards ne battaient plus fièrement au vent. Sous la pénombre des arbres tordus et déformés par la lumière lunaire, des grognements inhumains émanaient de toutes parts. Le fer s'entrechoquait, on criait des ordres et des contre-ordres sans aucun soucis de cohérence aux yeux du jeune homme. On sonnait la retraite. Désorganisés, désemparés, les siens se rassemblaient en un carré relativement compacte pour se diriger, à reculons, vers la cité. Senkar les rejoint, et leva à nouveau son bouclier, qui semblait peser une vingtaine de livres supplémentaires qu'avant la bataille, devant son torse. Il se trouvait à nouveau aux côtés de ses habituels compagnons d'armes, Stonfeal, Kharold, Kern... A quelques mètres devant eux, masqués par la pénombre, on devinait la Horde aux grognements et aux ordres criés dans cette langue rauque qu'est l'orc. Étrangement, ils se contentaient de suivre la troupe de l'Alliance tandis que celle-ci reculait jusqu'aux portes, sans réellement la pourfendre. Le dernier groupe de rescapés passa les portes sous les jurons du Sénéchal, anxieux pour ses hommes. Les lourds battants de métal gémirent et la fermeture de la herse, puis des portes souleva un nuage de poussière.
Dans la cité, la rumeur n'était pas la même. Des plaintes, des gémissements, des vrombissements ponctuels de chars provenant de l'armée de Forgefer. Des tabliers couverts de sang s'affairaient de part en part, tâchant de remettre sur pied les blessés pour la suite des évènements. Senkar rengaina son arme et retira son gorgerin qu'il attacha à sa ceinture, geste qu'il faisait cent fois par semaine, au sortir de l'entraînement. Mais plus il enfonçait dans les faubourgs de Theramore, plus l'entraînement semblait réel, et pour cause. Il croisait des visages connus, déformés par la souffrance et la crasse. Les rares soldats indemnes, moroses, aidaient les troupes de soins à porter les blessés ou bien se contentaient de s'adosser à un mur quelconque pour broyer du noir. Tous savaient que le répit ne durerait pas, tous s'efforçaient donc de profiter de ce repos inopiné. Seul, épuisé et couvert d'hématomes, Senkar prit la liberté de s'endormir un moment, au pied d'un rempart, baignant dans la boue et le sang.
Mais là-dehors, l'heure n'était plus aux symboles, les étendards ne battaient plus fièrement au vent. Sous la pénombre des arbres tordus et déformés par la lumière lunaire, des grognements inhumains émanaient de toutes parts. Le fer s'entrechoquait, on criait des ordres et des contre-ordres sans aucun soucis de cohérence aux yeux du jeune homme. On sonnait la retraite. Désorganisés, désemparés, les siens se rassemblaient en un carré relativement compacte pour se diriger, à reculons, vers la cité. Senkar les rejoint, et leva à nouveau son bouclier, qui semblait peser une vingtaine de livres supplémentaires qu'avant la bataille, devant son torse. Il se trouvait à nouveau aux côtés de ses habituels compagnons d'armes, Stonfeal, Kharold, Kern... A quelques mètres devant eux, masqués par la pénombre, on devinait la Horde aux grognements et aux ordres criés dans cette langue rauque qu'est l'orc. Étrangement, ils se contentaient de suivre la troupe de l'Alliance tandis que celle-ci reculait jusqu'aux portes, sans réellement la pourfendre. Le dernier groupe de rescapés passa les portes sous les jurons du Sénéchal, anxieux pour ses hommes. Les lourds battants de métal gémirent et la fermeture de la herse, puis des portes souleva un nuage de poussière.
Dans la cité, la rumeur n'était pas la même. Des plaintes, des gémissements, des vrombissements ponctuels de chars provenant de l'armée de Forgefer. Des tabliers couverts de sang s'affairaient de part en part, tâchant de remettre sur pied les blessés pour la suite des évènements. Senkar rengaina son arme et retira son gorgerin qu'il attacha à sa ceinture, geste qu'il faisait cent fois par semaine, au sortir de l'entraînement. Mais plus il enfonçait dans les faubourgs de Theramore, plus l'entraînement semblait réel, et pour cause. Il croisait des visages connus, déformés par la souffrance et la crasse. Les rares soldats indemnes, moroses, aidaient les troupes de soins à porter les blessés ou bien se contentaient de s'adosser à un mur quelconque pour broyer du noir. Tous savaient que le répit ne durerait pas, tous s'efforçaient donc de profiter de ce repos inopiné. Seul, épuisé et couvert d'hématomes, Senkar prit la liberté de s'endormir un moment, au pied d'un rempart, baignant dans la boue et le sang.
CoedusV2
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Début de l'année 32, siège de Theramore...
La Horde et ses soldats, mercenaires et pirates avaient réussis à repousser les forces de l'Alliance jusqu'à leur cité portuaire de Theramore, dernier bastion de la nation insulaire de Jaina. Malgré l'aide, chez ses derniers, de soldats venus de Hurlevent en plus de celle de sentinelles et de druides kaldoreis venus du nord de Kalimdor, l'Alliance n'avait donc plus que Theramore dans le centre de Kalimdor comme véritable bastion.
De son côté, Bragh avait put s'essayer à soigner grâce à ses nouveaux sorts les soldats, mercenaires et pirates de la Horde mais encore avant la victoire du premier jour du siège de la cité portuaire des humains, il avait donc réussit, avec l'aide du tauren à l'âme d'ingénieur Tortoka, à vaincre une grosse créature pour rapporter ses dents afin d'achever sa première imploration.
C'est ainsi que, après la bataille qui fit se retrancher l'Alliance dans leur bastion, Bragh partit, le soir même, vers une colline proche afin de rentrer en communion avec Rag'nog, l'esprit ancestrale qu'il vénérait.
"Tu as utilisé tes pouvoirs à bon escient, Bragh Griffefoudre. Ses chiens de l'Alliance doivent répondre de leur arrogance .. mais passons. A présent à disposition de tes dents de crocilisque, je vais t'octroyer ta toute première imploration. Fais un vœux raisonnable et je te l'exaucerai."
Et Bragh, réfléchissant, se demanda si ce qu'il voulait serait les faveurs d'une femme, après tout le temps qu'il attend ça où, si il préférerait plutôt de nouveaux pouvoirs de chaman.
C'est ainsi qu'il demanda le pouvoir de transformer les ennemis en batraciens inoffensifs et ainsi, ce pouvoir lui fut octroyé.
Grâce à se sort, il pourrait ridiculiser des héros de l'Alliance lors des batailles à venir. Bragh rêvassa donc un moment...
"A présent, Bragh, je vais te donner le rituel à accomplir pour ta seconde imploration. Soigner tes alliés, c'est bien mais ta force est encore à prouver. Avec tes pouvoirs à disposition, tu sais déjà que t'as le don de devenir plus puissant .. avec ce don, tu casseras de tes poings une construction dans Theramor et tu ramènera des échantillons de constructions, bois, pierre où autre, pour que je t'accorde ta seconde imploration."
Bragh avait donc désormais sa seconde imploration à faire. De plus, il avait un nouveau sort pour maudire ses ennemis. Il pourra donc mettre la puissance de Rag'nog au service de la Horde à la suite du siège de Theramore...
La Horde et ses soldats, mercenaires et pirates avaient réussis à repousser les forces de l'Alliance jusqu'à leur cité portuaire de Theramore, dernier bastion de la nation insulaire de Jaina. Malgré l'aide, chez ses derniers, de soldats venus de Hurlevent en plus de celle de sentinelles et de druides kaldoreis venus du nord de Kalimdor, l'Alliance n'avait donc plus que Theramore dans le centre de Kalimdor comme véritable bastion.
De son côté, Bragh avait put s'essayer à soigner grâce à ses nouveaux sorts les soldats, mercenaires et pirates de la Horde mais encore avant la victoire du premier jour du siège de la cité portuaire des humains, il avait donc réussit, avec l'aide du tauren à l'âme d'ingénieur Tortoka, à vaincre une grosse créature pour rapporter ses dents afin d'achever sa première imploration.
C'est ainsi que, après la bataille qui fit se retrancher l'Alliance dans leur bastion, Bragh partit, le soir même, vers une colline proche afin de rentrer en communion avec Rag'nog, l'esprit ancestrale qu'il vénérait.
"Tu as utilisé tes pouvoirs à bon escient, Bragh Griffefoudre. Ses chiens de l'Alliance doivent répondre de leur arrogance .. mais passons. A présent à disposition de tes dents de crocilisque, je vais t'octroyer ta toute première imploration. Fais un vœux raisonnable et je te l'exaucerai."
Et Bragh, réfléchissant, se demanda si ce qu'il voulait serait les faveurs d'une femme, après tout le temps qu'il attend ça où, si il préférerait plutôt de nouveaux pouvoirs de chaman.
C'est ainsi qu'il demanda le pouvoir de transformer les ennemis en batraciens inoffensifs et ainsi, ce pouvoir lui fut octroyé.
Grâce à se sort, il pourrait ridiculiser des héros de l'Alliance lors des batailles à venir. Bragh rêvassa donc un moment...
"A présent, Bragh, je vais te donner le rituel à accomplir pour ta seconde imploration. Soigner tes alliés, c'est bien mais ta force est encore à prouver. Avec tes pouvoirs à disposition, tu sais déjà que t'as le don de devenir plus puissant .. avec ce don, tu casseras de tes poings une construction dans Theramor et tu ramènera des échantillons de constructions, bois, pierre où autre, pour que je t'accorde ta seconde imploration."
Bragh avait donc désormais sa seconde imploration à faire. De plus, il avait un nouveau sort pour maudire ses ennemis. Il pourra donc mettre la puissance de Rag'nog au service de la Horde à la suite du siège de Theramore...
Bragh
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
De sa chambre prise à l'auberge de Théramore, Heythe, rentrée tard et pourtant fatiguée, se leva très tôt le lendemain matin afin de livrer à ses lecteurs le reportage gnomos qu'elle avait promis de faire.
Toute la matinée, elle et Derek s'activèrent dans le petit laboratoire de fortune qu'ils avaient installés dans leur chambre afin de sortir les meilleures gnomographies permettant de rendre compte au mieux du choc de la rencontre des forces en présence.
Enfin, tout pût être envoyé à l'imprimeur pour qu'une édition spéciale sorte rapidement, et soit mise à disposition de tous rapidement, ceci afin de participer autant que faire se pouvait à l'élan des forces de l'Alliance et motiver les troupes pour les batailles à venir.
Toute la matinée, elle et Derek s'activèrent dans le petit laboratoire de fortune qu'ils avaient installés dans leur chambre afin de sortir les meilleures gnomographies permettant de rendre compte au mieux du choc de la rencontre des forces en présence.
Enfin, tout pût être envoyé à l'imprimeur pour qu'une édition spéciale sorte rapidement, et soit mise à disposition de tous rapidement, ceci afin de participer autant que faire se pouvait à l'élan des forces de l'Alliance et motiver les troupes pour les batailles à venir.
Heythe Nografe
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
La peur mène à la colère, la colère mène la haine et la haine mène... à la rage. Branholt craignait cette Horde sauvage qui l'avait jadis privé d'une part de son existence et cette crainte muait en une fureur sans nom qu'il relâchait contre les rangs de peaux vertes et de mercenaires sin'doreïs. Il sentait le sang pulser à ses tempes, son souffle rauque s'écraser contre la surface lisse du gorgerin de plate, le cuir de ses gants serrer le manche de ses armes. Il entendait les râles de ses adversaires sous les coups blanc et or, les cris de ses compagnons face à la douleur infligée, le tumulte de l'acier. Il voyait l'éclat des armures se faire souiller par la boue et le sang, gueules et visages s'étirer par la hargne ou la peur, les éléments se déchainer entre les mains des lanceurs de sorts. Étouffés par cette cohue, lointains, les ordres du seigneur Cathules peinaient à venir jusqu'à ses oreilles et pourtant ils étaient tout ce qui permettait au guerrier de ne pas se perdre dans la bestialité.
Les blessures s'accumulaient mais il n'y prêtait pas attention. La rage se nourrissait de la douleur, elle était son moteur. Le berserker délivrait une pluie de coups sur ses adversaires. Il frappait, grognait, tranchait sans relâche. Pour chaque assaut subit il en rendait le double. C'était un cercle vicieux. Habituellement, les soldats avaient peur de lui. Ils n'osaient pas rester à ses côtés en pleine bataille par crainte qu'il ne les confonde avec un orc ou un troll. Mais cette fois...
Cette fois, il était avec les siens, tous engoncé dans la même armure massive comme autant de loups arborant fièrement le même pelage. Ils ne le réprimandaient pas, ils l'encourageaient. Il savait que pour chaque faille qu'il laissait dans sa garde, un membre de la meute serait là pour la combler. Ils ne parlaient pas, ils agissaient de concert. Pas une seule fois la Horde n'avait réussit à les séparer. Au milieu de la clameur des combats, chacun avait trouvé son adversaire. Pour certains il s'agissait d'un orc massif, pour d'autres d'un fourbe sin'doreï. L'imposant guerrier se contentait de frapper sans distinction de race pourvu qu'il ne s'agisse pas d'alliés.
Deux heures de combats acharnés et la Halte de la Vigie battait désormais pavillon rouge, symbole d'une Horde victorieuse. Elfes, nains et humains reculaient en direction de Theramore, repoussés par la marée d'assaillants.
Branholt balaya du regard les rangs de l'Alliance où il reconnu certains visages familiers. Une seconde perdue pour lui mais profitable à un autre lorsque tout à coup, il sentit un mouvement dans son dos. Il tourna la tête, juste à temps pour sentir les volutes d'ombre lécher son visage et apercevoir deux yeux d'un vert luminescent. Un sifflement fendit l'air. Il avait mal.
Les blessures s'accumulaient mais il n'y prêtait pas attention. La rage se nourrissait de la douleur, elle était son moteur. Le berserker délivrait une pluie de coups sur ses adversaires. Il frappait, grognait, tranchait sans relâche. Pour chaque assaut subit il en rendait le double. C'était un cercle vicieux. Habituellement, les soldats avaient peur de lui. Ils n'osaient pas rester à ses côtés en pleine bataille par crainte qu'il ne les confonde avec un orc ou un troll. Mais cette fois...
Cette fois, il était avec les siens, tous engoncé dans la même armure massive comme autant de loups arborant fièrement le même pelage. Ils ne le réprimandaient pas, ils l'encourageaient. Il savait que pour chaque faille qu'il laissait dans sa garde, un membre de la meute serait là pour la combler. Ils ne parlaient pas, ils agissaient de concert. Pas une seule fois la Horde n'avait réussit à les séparer. Au milieu de la clameur des combats, chacun avait trouvé son adversaire. Pour certains il s'agissait d'un orc massif, pour d'autres d'un fourbe sin'doreï. L'imposant guerrier se contentait de frapper sans distinction de race pourvu qu'il ne s'agisse pas d'alliés.
Deux heures de combats acharnés et la Halte de la Vigie battait désormais pavillon rouge, symbole d'une Horde victorieuse. Elfes, nains et humains reculaient en direction de Theramore, repoussés par la marée d'assaillants.
Branholt balaya du regard les rangs de l'Alliance où il reconnu certains visages familiers. Une seconde perdue pour lui mais profitable à un autre lorsque tout à coup, il sentit un mouvement dans son dos. Il tourna la tête, juste à temps pour sentir les volutes d'ombre lécher son visage et apercevoir deux yeux d'un vert luminescent. Un sifflement fendit l'air. Il avait mal.
Invité- Invité
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Face à sa hache, la relique familiale, le messager de Stromgarde restait impassible. Le tranchant dans une main, le manche dans l'autre, il soupirait de lassitude en maudissant sa propre existence.
Maintes fois son père le lui avait répéter, l'arme mérite dévotion soin et empathie, pas témérité, impétuosité et fureur.
Il avait finalement un sens à donner à ces propos. Il avait seulement fallu qu'il se rende compte de sa propre fragilité et de ses limites.
Il ne faisait que payer ses emportements de jeunesse et sa fougue, mais il devait le payer maintenant et au prix le plus cher.
La bataille qui venait de se terminer avait un goût amer, de défaite bien sûr mais surtout de tristesse et de fatigue, la chaleur moite du marais n'aidant pas. Gallard repassait le fil des évènements dans ses pensées, cherchant ce qu'il aurait dû ou n'aurait pas dû faire pendant ces derniers affrontements.
Avant son arrivée à Theramore, il avait sans cesse chercher à comprendre pourquoi la noblesse et les gradés de Strom l'avait reléguer au porte de Thandol plutôt que sur le front. il avait désormais sa réponse. Ses nombreuses blessures et son âge avançant, voilà ce qui était considéré comme une peine.
Désormais, il restait pensif et nostalgique sur ce banc au pied des murailles de la cité humaine.
Les quelques mots qu'il avait échangé avec son jeune compatriote avait pu lui remonter le moral mais il savait pertinemment qu'il avait encore très peu de temps avant d'expirer.
Pour l'heure il lui fallait une autre arme, et bien plus d'entrainement.
Il n'était pas question qu'un vétéran de Stromgarde, du Norfendre, des terres du nord, ne se laisse dépérir sans avoir massacrer suffisamment de ses ennemis. Son quota de têtes de trolls n'était pas encore atteint.
Maintes fois son père le lui avait répéter, l'arme mérite dévotion soin et empathie, pas témérité, impétuosité et fureur.
Il avait finalement un sens à donner à ces propos. Il avait seulement fallu qu'il se rende compte de sa propre fragilité et de ses limites.
Il ne faisait que payer ses emportements de jeunesse et sa fougue, mais il devait le payer maintenant et au prix le plus cher.
La bataille qui venait de se terminer avait un goût amer, de défaite bien sûr mais surtout de tristesse et de fatigue, la chaleur moite du marais n'aidant pas. Gallard repassait le fil des évènements dans ses pensées, cherchant ce qu'il aurait dû ou n'aurait pas dû faire pendant ces derniers affrontements.
Avant son arrivée à Theramore, il avait sans cesse chercher à comprendre pourquoi la noblesse et les gradés de Strom l'avait reléguer au porte de Thandol plutôt que sur le front. il avait désormais sa réponse. Ses nombreuses blessures et son âge avançant, voilà ce qui était considéré comme une peine.
Désormais, il restait pensif et nostalgique sur ce banc au pied des murailles de la cité humaine.
Les quelques mots qu'il avait échangé avec son jeune compatriote avait pu lui remonter le moral mais il savait pertinemment qu'il avait encore très peu de temps avant d'expirer.
Pour l'heure il lui fallait une autre arme, et bien plus d'entrainement.
Il n'était pas question qu'un vétéran de Stromgarde, du Norfendre, des terres du nord, ne se laisse dépérir sans avoir massacrer suffisamment de ses ennemis. Son quota de têtes de trolls n'était pas encore atteint.
Ralek Olmessa
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
La bataille venait de se terminer, les troupes aux couleurs de l'Alliance ayant du se replier au coeur de la cité.
"Vous êtes les seuls encore debout ?"
Le désappointement et la fatigue se lisait sur le visage du paladin, tandis qu'il observait les quatre pauvres soldats portant son tabard se trouvant face à lui, alors qu'il venait d'ordonner un rassemblement des "personnes encore valides".
Heureusement, d'autres les avaient rejoints quelques instants plus tard, leur image de soldats vivants -sans pour autant être dépourvus de blessures conséquentes- ragaillardissant le Sénéchal.
S'adonnant à un bref discours sur la défaite de ce soir -défaite que le paladin jugeait inévitable, il s'accorda quelques instants pour préciser certains points afférents à l'obéissance, au respect des ordres, et à l'exécution de ces derniers aussi rapidement que possible.
Vint ensuite le temps des soins, et du repos. Nombreux étaient les blessés, plus ou moins gravement touché. Il y avait également eu de nombreux morts, c'était hélas le lot de la guerre, et Idrid chassa ces pensées morbides de son esprit. Il n'était pas encore temps de pleurer les disparus.
L'heure était aux soins, et à la survie des siens. Il aida ceux qu'il put, se fit soigner par les mains habiles de Fanélia.
Néanmoins, ces moments furent de courte durée, Idrid accompagné de Fanélia allant de suite trouver les différents officiers de l'Etat Major, suivis de près par les Commandants des autres unités. L'heure du bilan avait sonné, et il était peu reluisant.
Là, chacun y alla de son appréciation des combats, des manoeuvres de l'ennemi, et des choses à mettre en place.
Après quelques oppositions sur différentes idées, chacun était reparti de son côté afin de glaner un peu de repos, qu'il soit du corps ou de l'esprit.
Tous devaient être prêts à la suite des combats du lendemain, combats qui promettaient d'être aussi furieux et rudes que précédemment.
C'est avec cette certitude en tête qu'Idrid parvint à s'endormir pour une heure ou deux, laissant son corps meurtri et fatigué se ressourcer un tant soit peu.
"Vous êtes les seuls encore debout ?"
Le désappointement et la fatigue se lisait sur le visage du paladin, tandis qu'il observait les quatre pauvres soldats portant son tabard se trouvant face à lui, alors qu'il venait d'ordonner un rassemblement des "personnes encore valides".
Heureusement, d'autres les avaient rejoints quelques instants plus tard, leur image de soldats vivants -sans pour autant être dépourvus de blessures conséquentes- ragaillardissant le Sénéchal.
S'adonnant à un bref discours sur la défaite de ce soir -défaite que le paladin jugeait inévitable, il s'accorda quelques instants pour préciser certains points afférents à l'obéissance, au respect des ordres, et à l'exécution de ces derniers aussi rapidement que possible.
Vint ensuite le temps des soins, et du repos. Nombreux étaient les blessés, plus ou moins gravement touché. Il y avait également eu de nombreux morts, c'était hélas le lot de la guerre, et Idrid chassa ces pensées morbides de son esprit. Il n'était pas encore temps de pleurer les disparus.
L'heure était aux soins, et à la survie des siens. Il aida ceux qu'il put, se fit soigner par les mains habiles de Fanélia.
Néanmoins, ces moments furent de courte durée, Idrid accompagné de Fanélia allant de suite trouver les différents officiers de l'Etat Major, suivis de près par les Commandants des autres unités. L'heure du bilan avait sonné, et il était peu reluisant.
Là, chacun y alla de son appréciation des combats, des manoeuvres de l'ennemi, et des choses à mettre en place.
Après quelques oppositions sur différentes idées, chacun était reparti de son côté afin de glaner un peu de repos, qu'il soit du corps ou de l'esprit.
Tous devaient être prêts à la suite des combats du lendemain, combats qui promettaient d'être aussi furieux et rudes que précédemment.
C'est avec cette certitude en tête qu'Idrid parvint à s'endormir pour une heure ou deux, laissant son corps meurtri et fatigué se ressourcer un tant soit peu.
Idrid
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
...Plic...Ploc...Plic...
Inlassablement, les gouttes de pluie tombaient lourdement sur l'armure de Zal'Nash...Elles s'écrasaient sur son front meurtri, continuelles, incessantes...Seul dans la pénombre du marécage, a l'ombre d'un arbre décrépit, le troll s'isolait dans la lourde mélodie de l'onde, interminable, irritante...
"Centurion ? Pourquoi ne pas simplement vous mettre ailleurs que sous cette arbre ?"
"Chaque goutte, mystique, chacune d'entre elles, me rappelle le trépas d'un être au lendemain d'une bataille...Celui de ceux qui se sont sacrifiés, de ceux qui se sont dressés devant l'épée guerrière, et la lance meurtrière. Chaque goutte qui vient s'écraser sur mon crâne, a le poids d'une âme martyre d'une guerre atroce...Et je ne puis fermer les yeux sur celui ci..."
Elles se déversaient sur son corps ensanglanté...Chacune, les unes après l'autre, venaient rappeler au chaman le sacrifice d'un brave, d'un preux, d'un naïf...Certain mourraient des étoiles dans les yeux, atteignant l'apothéose de leur honneur alors que mille couteaux venaient lacérer leur chair; d'autre la peur au ventre, gémissants pathétiquement, agonisaient dans la boue du marécage...Il se disait qu'un jour, il serait à son tour l'une de ses goutte qui s'écraserait sur le cimier d'un soldat trop occupé a compter les victoire plutôt que les pertes; qu'il resterait sourd a ce millier de gouttes, ce millier de larmes s'écoulant sans cesse d'un ciel malheureux...
Il se remémorait ce deuxième jour de bataille; le début d'un siège qui semblait avoir déjà tout emporté...La vie, le silence, les sourires...Déjà, la spirale infernale de la guerre avait effacé les derniers instants de paix et de bonheur qui subsistaient. Il grimaça en se remémorant le grincement ignoble des échelles qui s'abattaient sur les mur de la cité, tel des griffes infâmes qui resserraient leur étreinte sur une cible de choix...Puis les soldats qui se jetaient sur celles ci, hurlants, beuglants, se hâtant jusqu'au sommet, tel une nuée bourdonnante. Il se remémora son arrivé sur le chemin de ronde, sillonné de cadavre et de pugilat déchaînés...Il se remémora le fracas des armes, les hurlements de douleurs d'un soldat transpercé, le visage ravagé par l'horreur, les yeux séchés qui ne demandent que pleurer...Il se souvint du chemin qu'il avait ouvert tant bien que mal a travers la marée humaine qui transperçait ses rangs, griffes et crocs. Il se souvint de cette tour qu'il avait escaladé pour affronter toute la haine et le mépris d'un homme enragé...Le combat avait été rude et sanglant. Il avait semé la douleur et l'angoisse avec ses sortilèges incandescents, faisant fondre l'armure qui a la chair se mêlait dans un grésillement affreux.
Il se remémora son adversaire meurtri, immolé, qui dans un élan de rage le fit tomber des remparts de pierre usés...Il se souvint du silence de la chute, du fracas des os et des armes alors qu'il s'écrasait au sol. De nouveau, il ressentit cet odieux mélange de douleur et de haine qui avait déchiré son coeur et son corps brisé...Il se souvint de son retour pitoyable parmi les soldats, menaçant a tout moment de s'effondrer. Il revit chaque moment de l'ultime assaut, qui saisit a la volée la vie d'autre soldats apeurés et le dur retour a la réalité, l'euphorie de la bataille éclipsée, la douleur d'un corps martelé le frappant de plein fouet.
Il regardait sur les visages de ses hommes, ses soldats; il ne voyait plus l'honneur, si superficiel, ni l'enthousiasme...Il ne voyait que des visages ravagés par la misère, la peur et la souffrance...Ils étaient tous écrasés par cette tyrannie impitoyable...celle de la terreur qui refermait autour des gorges de chacun, sa poigne d'acier.
Désormais, il écoutait la mélodie des gouttes de pluie qui depuis trois heures déjà, martelaient son front...Il écoutait cette complainte lancinante, qui, tel un millier de lame, venait déchirer son coeur.
Le deuxième jour venait de s'achever...Le siège ne faisait que commencer, et déjà, les pertes accablaient les deux côtés. Alors que le fracas des armes, et la clameur de la bataille s'étaient éteinte dans le courant de la soirée, la symphonie de la pluie venait survoler le champs d'honneur démasqué, déversant sur les cadavres abandonnés, les pleurs d'un ciel désolé.
...Plic...Ploc...Plic...
Inlassablement, les gouttes de pluie tombaient lourdement sur l'armure de Zal'Nash...Elles s'écrasaient sur son front meurtri, continuelles, incessantes...Seul dans la pénombre du marécage, a l'ombre d'un arbre décrépit, le troll s'isolait dans la lourde mélodie de l'onde, interminable, irritante...
"Centurion ? Pourquoi ne pas simplement vous mettre ailleurs que sous cette arbre ?"
"Chaque goutte, mystique, chacune d'entre elles, me rappelle le trépas d'un être au lendemain d'une bataille...Celui de ceux qui se sont sacrifiés, de ceux qui se sont dressés devant l'épée guerrière, et la lance meurtrière. Chaque goutte qui vient s'écraser sur mon crâne, a le poids d'une âme martyre d'une guerre atroce...Et je ne puis fermer les yeux sur celui ci..."
Elles se déversaient sur son corps ensanglanté...Chacune, les unes après l'autre, venaient rappeler au chaman le sacrifice d'un brave, d'un preux, d'un naïf...Certain mourraient des étoiles dans les yeux, atteignant l'apothéose de leur honneur alors que mille couteaux venaient lacérer leur chair; d'autre la peur au ventre, gémissants pathétiquement, agonisaient dans la boue du marécage...Il se disait qu'un jour, il serait à son tour l'une de ses goutte qui s'écraserait sur le cimier d'un soldat trop occupé a compter les victoire plutôt que les pertes; qu'il resterait sourd a ce millier de gouttes, ce millier de larmes s'écoulant sans cesse d'un ciel malheureux...
Il se remémorait ce deuxième jour de bataille; le début d'un siège qui semblait avoir déjà tout emporté...La vie, le silence, les sourires...Déjà, la spirale infernale de la guerre avait effacé les derniers instants de paix et de bonheur qui subsistaient. Il grimaça en se remémorant le grincement ignoble des échelles qui s'abattaient sur les mur de la cité, tel des griffes infâmes qui resserraient leur étreinte sur une cible de choix...Puis les soldats qui se jetaient sur celles ci, hurlants, beuglants, se hâtant jusqu'au sommet, tel une nuée bourdonnante. Il se remémora son arrivé sur le chemin de ronde, sillonné de cadavre et de pugilat déchaînés...Il se remémora le fracas des armes, les hurlements de douleurs d'un soldat transpercé, le visage ravagé par l'horreur, les yeux séchés qui ne demandent que pleurer...Il se souvint du chemin qu'il avait ouvert tant bien que mal a travers la marée humaine qui transperçait ses rangs, griffes et crocs. Il se souvint de cette tour qu'il avait escaladé pour affronter toute la haine et le mépris d'un homme enragé...Le combat avait été rude et sanglant. Il avait semé la douleur et l'angoisse avec ses sortilèges incandescents, faisant fondre l'armure qui a la chair se mêlait dans un grésillement affreux.
Il se remémora son adversaire meurtri, immolé, qui dans un élan de rage le fit tomber des remparts de pierre usés...Il se souvint du silence de la chute, du fracas des os et des armes alors qu'il s'écrasait au sol. De nouveau, il ressentit cet odieux mélange de douleur et de haine qui avait déchiré son coeur et son corps brisé...Il se souvint de son retour pitoyable parmi les soldats, menaçant a tout moment de s'effondrer. Il revit chaque moment de l'ultime assaut, qui saisit a la volée la vie d'autre soldats apeurés et le dur retour a la réalité, l'euphorie de la bataille éclipsée, la douleur d'un corps martelé le frappant de plein fouet.
Il regardait sur les visages de ses hommes, ses soldats; il ne voyait plus l'honneur, si superficiel, ni l'enthousiasme...Il ne voyait que des visages ravagés par la misère, la peur et la souffrance...Ils étaient tous écrasés par cette tyrannie impitoyable...celle de la terreur qui refermait autour des gorges de chacun, sa poigne d'acier.
Désormais, il écoutait la mélodie des gouttes de pluie qui depuis trois heures déjà, martelaient son front...Il écoutait cette complainte lancinante, qui, tel un millier de lame, venait déchirer son coeur.
Le deuxième jour venait de s'achever...Le siège ne faisait que commencer, et déjà, les pertes accablaient les deux côtés. Alors que le fracas des armes, et la clameur de la bataille s'étaient éteinte dans le courant de la soirée, la symphonie de la pluie venait survoler le champs d'honneur démasqué, déversant sur les cadavres abandonnés, les pleurs d'un ciel désolé.
...Plic...Ploc...Plic...
Dernière édition par Zal'Nash/Jinzüa le Ven 09 Mar 2012, 18:34, édité 1 fois
Zal'Nash/Jinzüa
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
La journée n'avait pas été de tout repos et pourtant, dès le début de la soirée, les responsables de la Gazette se présentaient comme tous les soldats, devant les chefs des corps d'armée pour entendre leurs dernières recommandations.
Si Heythe ne laissait rien paraître, le changement notable d'attitude de son compagnon la toucha profondément, tout au long de la soirée. Jamais elle n'aurait imaginé l'incidence de leur venue en Theramore sur la transformation de Derek.
L'accompagner et venir au plus près du front pour réaliser ce reportage de guerre l'avait obligé à se remettre en question. Que faisait-il là, auprès d'elle s'il n'était plus capable de la protéger, pourquoi devrait-il rester en arrière alors que tout le portait à courir au front avec les autres, devait-il suivre son coeur ou continuer de subir la malédiction d'un pacte, pourrait-il longtemps contenir la rage qui l'habitait ?
Tout au long de la journée qui suivit les premiers combats, il resta à l'écart, priant et réfléchissant, puis il disparut en fin d'après midi avant de réapparaître transformé, prêt à redevenir celui qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être. C'est au cours de la soirée qu'il montra l'étendue de sa transformation, il choisirait donc les armes et non plus le retrait, sans pour autant renier sa formation de médecin. Tandis qu'il faisait tout pour lui faciliter le travail, sécurisant les zones qu'elle voulait observer, Heythe ne cessa de s'en émerveiller tout en prenant notes et gnomographies pour la seconde édition spéciale qu'elle devait livrer le lendemain.
Au petit matin, n'ayant que très peu dormi, ils se dépêchèrent ensemble de finaliser textes et gnomos qui montreraient au peuple de l'Alliance qu'il pouvait être fier de ses soldats. En livrant ses derniers textes à l'imprimeur, Heythe laissa échapper un long soupir de satisfaction. Aussi horrible que cela puisse paraître, elle bénissait cette bataille qui lui avait probablement rendu un homme.
Si Heythe ne laissait rien paraître, le changement notable d'attitude de son compagnon la toucha profondément, tout au long de la soirée. Jamais elle n'aurait imaginé l'incidence de leur venue en Theramore sur la transformation de Derek.
L'accompagner et venir au plus près du front pour réaliser ce reportage de guerre l'avait obligé à se remettre en question. Que faisait-il là, auprès d'elle s'il n'était plus capable de la protéger, pourquoi devrait-il rester en arrière alors que tout le portait à courir au front avec les autres, devait-il suivre son coeur ou continuer de subir la malédiction d'un pacte, pourrait-il longtemps contenir la rage qui l'habitait ?
Tout au long de la journée qui suivit les premiers combats, il resta à l'écart, priant et réfléchissant, puis il disparut en fin d'après midi avant de réapparaître transformé, prêt à redevenir celui qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être. C'est au cours de la soirée qu'il montra l'étendue de sa transformation, il choisirait donc les armes et non plus le retrait, sans pour autant renier sa formation de médecin. Tandis qu'il faisait tout pour lui faciliter le travail, sécurisant les zones qu'elle voulait observer, Heythe ne cessa de s'en émerveiller tout en prenant notes et gnomographies pour la seconde édition spéciale qu'elle devait livrer le lendemain.
Au petit matin, n'ayant que très peu dormi, ils se dépêchèrent ensemble de finaliser textes et gnomos qui montreraient au peuple de l'Alliance qu'il pouvait être fier de ses soldats. En livrant ses derniers textes à l'imprimeur, Heythe laissa échapper un long soupir de satisfaction. Aussi horrible que cela puisse paraître, elle bénissait cette bataille qui lui avait probablement rendu un homme.
Heythe Nografe
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