[Rumeur] Un soir presque banal
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[Rumeur] Un soir presque banal
Quartier commerçant, soirée du 27, 23h25.
Tout était relativement calme ; peut-être même trop pour un quartier qui, d'habitude et encore à cette heure là, était agité par les foules paysannes ou pas qui se pressaient d'aller chercher une ou deux miches de pain. Les commerçants rangeaient leurs produits et reviendraient crier leurs bienfaits dans les ruelles tôt dans la matinée. Un gamin aux joues sales dévalaient une pente douce, une pomme en main, poursuivi par un vieil homme maigrelet qui appelait quiconque se trouvait sur leur chemin a arrêter ce « vil voleur vicieux » avant de bousculer rudement ceux qu'il venait d'apostropher.
Tout était paisible dans la ruelle la plus au nord. Pas un chat. Seuls quelques bruits. Le « pshhh » de fumigènes. Les cris offusqués et aigus d'un gnome. Silence. Quelques secondes plus tard, une vitre se brise ; bruits mats de corps qui se réceptionnent au sol.
Quartier commerçant, rue du pont, 23h40.
La ruelle était toujours déserte et emplie de la fumée artificielle. Les passants du reste du quartier couraient le plus au sud possible.
L'établissement du barbier avait été proprement éventré. Les débris avaient volé de toutes parts : dans la rue du pont, quelques planches, parchemins et livres incandescents ou totalement brûlés au sol. Les papiers jonchent la rue, la poussière l'a envahie, épaisse et piquante. Un « Par la Lumière ! » retentit, plus loin, vers le quartier de la Cathédrale. Les tuiles tombent une à une dans les environs, dangereux projectiles, menaçant chaque passant : deux ou trois poutres, projetées par l'explosion, se sont plantées dans des maisons alentours. Une armoire dont une porte manque atterrit dans les canaux, vomissant son flot de robes et de vêtements en tous genres dans l'eau vaseuse.
Il avait fallu vingt minutes au plancher de l'étage pour s'écrouler complètement sur le rez-de-chaussée, et une heure vingt après, suivant les fouilles plus ou moins minutieuses de quelques passants courageux ou inconscients, le reste du bâtiment avait fini par tomber en ruines : les escaliers s'étaient effondrés, se consumant dans leurs fondations, et les poutres verticales qui retenaient le premier étage encore, ou du moins ce qui en restait, étaient tombées vers l'intérieur.
De l'établissement de Jelinek Cizopointu, il ne restait qu'un carré de planches, charpentes et autres débris divers instables dans leurs positions, fumantes et crépitantes ; le seul mur qui tenait encore debout craquait dangereusement. Sous l'action combinée d'un mage qui avait gelé le brasier menaçant d'envahir le rez-de-chaussée alors que le plafond du premier tenait encore et d'une manipulatrice de l'Ombre qui avait éteint les flammèches restantes vers une heure du matin, le feu n'était plus.
Aucun mort à déplorer, seuls quelques blessés. Interpelé par la Garde qui prenait enfin l'affaire en main, le gnome avait pu résumer, bégayant et pleurnichant, avec plus ou moins de clarté. Il avait vu quatre silhouettes à travers de la fenêtre qui donnait sur la rue, au rez-de-chaussée. L'une d'elle avait proprement défoncé la porte et était entrée pour l'assommer violemment ; un homme. Quand il s'était réveillé, il s'était extirpé des décombres du bâtiment. Sa locataire, une brune aux yeux bleus répondant au nom de Ceylia, serait assurément furieuse, même si, il le remarquait à présent avec une pointe de suspicion, elle n'avait pas encore payé son loyer ce mois-ci ; elle avait été absente ces derniers jours. Il avait regardé les passants entrer tour à tour et ressortir rapidement des ruines en feu ; l'un d'eux avait senti la poudre qui avait probablement dû servir à une bombe artisanale, posée à l'étage. Grand, cheveux noirs, chemise noire. Une autre – bronzée, cheveux ébènes, chemise courte et rouge - avait eu plus de chance dans ses découvertes : elle avait d'abord trouvé un parchemin qui n'était pas vierge et dont seul la fin était intacte : « 't'aime. Toujours. N. », puis une rose de papier roussie, et enfin, quelques minutes plus tard alors qu'elle et trois hommes convergeaient vers les escaliers dont la marche la plus haute venait de tomber, une planche gravée d'un signe étrange, comme un avertissement, qui ne dira probablement rien au citoyen lambda de Hurlevent.
Tout était relativement calme ; peut-être même trop pour un quartier qui, d'habitude et encore à cette heure là, était agité par les foules paysannes ou pas qui se pressaient d'aller chercher une ou deux miches de pain. Les commerçants rangeaient leurs produits et reviendraient crier leurs bienfaits dans les ruelles tôt dans la matinée. Un gamin aux joues sales dévalaient une pente douce, une pomme en main, poursuivi par un vieil homme maigrelet qui appelait quiconque se trouvait sur leur chemin a arrêter ce « vil voleur vicieux » avant de bousculer rudement ceux qu'il venait d'apostropher.
Tout était paisible dans la ruelle la plus au nord. Pas un chat. Seuls quelques bruits. Le « pshhh » de fumigènes. Les cris offusqués et aigus d'un gnome. Silence. Quelques secondes plus tard, une vitre se brise ; bruits mats de corps qui se réceptionnent au sol.
Quartier commerçant, rue du pont, 23h40.
La ruelle était toujours déserte et emplie de la fumée artificielle. Les passants du reste du quartier couraient le plus au sud possible.
L'établissement du barbier avait été proprement éventré. Les débris avaient volé de toutes parts : dans la rue du pont, quelques planches, parchemins et livres incandescents ou totalement brûlés au sol. Les papiers jonchent la rue, la poussière l'a envahie, épaisse et piquante. Un « Par la Lumière ! » retentit, plus loin, vers le quartier de la Cathédrale. Les tuiles tombent une à une dans les environs, dangereux projectiles, menaçant chaque passant : deux ou trois poutres, projetées par l'explosion, se sont plantées dans des maisons alentours. Une armoire dont une porte manque atterrit dans les canaux, vomissant son flot de robes et de vêtements en tous genres dans l'eau vaseuse.
Il avait fallu vingt minutes au plancher de l'étage pour s'écrouler complètement sur le rez-de-chaussée, et une heure vingt après, suivant les fouilles plus ou moins minutieuses de quelques passants courageux ou inconscients, le reste du bâtiment avait fini par tomber en ruines : les escaliers s'étaient effondrés, se consumant dans leurs fondations, et les poutres verticales qui retenaient le premier étage encore, ou du moins ce qui en restait, étaient tombées vers l'intérieur.
De l'établissement de Jelinek Cizopointu, il ne restait qu'un carré de planches, charpentes et autres débris divers instables dans leurs positions, fumantes et crépitantes ; le seul mur qui tenait encore debout craquait dangereusement. Sous l'action combinée d'un mage qui avait gelé le brasier menaçant d'envahir le rez-de-chaussée alors que le plafond du premier tenait encore et d'une manipulatrice de l'Ombre qui avait éteint les flammèches restantes vers une heure du matin, le feu n'était plus.
Aucun mort à déplorer, seuls quelques blessés. Interpelé par la Garde qui prenait enfin l'affaire en main, le gnome avait pu résumer, bégayant et pleurnichant, avec plus ou moins de clarté. Il avait vu quatre silhouettes à travers de la fenêtre qui donnait sur la rue, au rez-de-chaussée. L'une d'elle avait proprement défoncé la porte et était entrée pour l'assommer violemment ; un homme. Quand il s'était réveillé, il s'était extirpé des décombres du bâtiment. Sa locataire, une brune aux yeux bleus répondant au nom de Ceylia, serait assurément furieuse, même si, il le remarquait à présent avec une pointe de suspicion, elle n'avait pas encore payé son loyer ce mois-ci ; elle avait été absente ces derniers jours. Il avait regardé les passants entrer tour à tour et ressortir rapidement des ruines en feu ; l'un d'eux avait senti la poudre qui avait probablement dû servir à une bombe artisanale, posée à l'étage. Grand, cheveux noirs, chemise noire. Une autre – bronzée, cheveux ébènes, chemise courte et rouge - avait eu plus de chance dans ses découvertes : elle avait d'abord trouvé un parchemin qui n'était pas vierge et dont seul la fin était intacte : « 't'aime. Toujours. N. », puis une rose de papier roussie, et enfin, quelques minutes plus tard alors qu'elle et trois hommes convergeaient vers les escaliers dont la marche la plus haute venait de tomber, une planche gravée d'un signe étrange, comme un avertissement, qui ne dira probablement rien au citoyen lambda de Hurlevent.
Le Triskel
Re: [Rumeur] Un soir presque banal
Roxanne ouvrit un œil et pesta en regardant son horloge, la journée était déjà plus que bien avancée.
Son crâne douloureux lui remémora la soirée d’hier. Après avoir bu son chocolat elle reprit sa sacoche et en sortis le parchemin ainsi que la rose en papier roussit trouvait la veille. Rose... Qu’elle avait déjà vu quelque part. Impossible de se rappeler ou, sa tête lui fessait mal. Une des poutres lui était tombait dessus alors qu’elle fouiller les décombrent avec d’autre personne et y avait laissé une belle bosse en guise de signature…
La jeune femme s’enferma ensuite dans son bureau laissant la table de la salle à manger couverte de miette. Attrapant un bout de papier, redessinant le Triskèle en s’appliquant le plus possible. Ce symbole qu’elle avait trouvé gravé dans les décombres ne lui disait absolument rien… Pourquoi avoir fait exploser le coiffeur… ?
La démoniste lâcha un juron en se massant la tête. Regardant les trois indices devant elle... La fleur lui torturé l’esprit, sur de l’avoir déjà vu… Tournant la tête, elle tomba sur son carnet qu’elle fouilla pensivement… La fleur… Elle s’arrêta sur une page, le 12 juillet… La nuit des champions. Roxanne se releva d’un coup en s’écriant « La championne ! » se rassoir très vite en vacillant. Cette rose ! C’est celle que la championne Molly déposait que le corps de ses adversaires après les avoir vaincu ! La question maintenant c’est de savoir ce que cette fleur fessait chez le coiffeur… Tant de question...Tant de mystère…
Elle qui avait promit d’arrêter d’être aussi curieuse, c’était très mal partis… Mais ensuite quoi ? Mareck lui avait dit en la ramenant chez elle qu’il savait qui avait fait ça. Certes elle trouvera bien un moyen de lui extirper cette information. Mais après ? Pouvait-elle seulement lui faire confiance ? Après tout...Il travail également dans un truc louche… C’était trop dangereux de garder ses indices. Elle pensa à Louis, il était garde après tout, même si le fait de les aider la fit grimacer, elle n’avait pas envie de voir sa maison exploser à son tout…
Son crâne douloureux lui remémora la soirée d’hier. Après avoir bu son chocolat elle reprit sa sacoche et en sortis le parchemin ainsi que la rose en papier roussit trouvait la veille. Rose... Qu’elle avait déjà vu quelque part. Impossible de se rappeler ou, sa tête lui fessait mal. Une des poutres lui était tombait dessus alors qu’elle fouiller les décombrent avec d’autre personne et y avait laissé une belle bosse en guise de signature…
La jeune femme s’enferma ensuite dans son bureau laissant la table de la salle à manger couverte de miette. Attrapant un bout de papier, redessinant le Triskèle en s’appliquant le plus possible. Ce symbole qu’elle avait trouvé gravé dans les décombres ne lui disait absolument rien… Pourquoi avoir fait exploser le coiffeur… ?
La démoniste lâcha un juron en se massant la tête. Regardant les trois indices devant elle... La fleur lui torturé l’esprit, sur de l’avoir déjà vu… Tournant la tête, elle tomba sur son carnet qu’elle fouilla pensivement… La fleur… Elle s’arrêta sur une page, le 12 juillet… La nuit des champions. Roxanne se releva d’un coup en s’écriant « La championne ! » se rassoir très vite en vacillant. Cette rose ! C’est celle que la championne Molly déposait que le corps de ses adversaires après les avoir vaincu ! La question maintenant c’est de savoir ce que cette fleur fessait chez le coiffeur… Tant de question...Tant de mystère…
Elle qui avait promit d’arrêter d’être aussi curieuse, c’était très mal partis… Mais ensuite quoi ? Mareck lui avait dit en la ramenant chez elle qu’il savait qui avait fait ça. Certes elle trouvera bien un moyen de lui extirper cette information. Mais après ? Pouvait-elle seulement lui faire confiance ? Après tout...Il travail également dans un truc louche… C’était trop dangereux de garder ses indices. Elle pensa à Louis, il était garde après tout, même si le fait de les aider la fit grimacer, elle n’avait pas envie de voir sa maison exploser à son tout…
Roxanne Aubra- Personnages Joués : Joyeuse !
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