[Inactive][Alliance] Maison Eresphal

Résumé du Background :
La maison Eresphal est une guilde RP jouant une maison noble. Originaire de Lordearon, elle a été détruite durant la troisième guerre contre le Fléau et la Légion Ardente. L’héritier de la maison, Alezan Eresphal, a erré avec son maitre paladin jusqu’aux évènements récents.
Aujourd’hui, le seigneur décide de reformer sa maison et de restaurer sa gloire passée.

Activité et RP :
En terme d’activité, la maison touche à plusieurs domaines.
Elle touche aussi bien au RP que l’on pourrait appeler « civil » par la cour, qu’à un RP plus militaire, avec sa Suite Armée.
Nos activités RP sont donc assez larges, allant de l'organisation d'une fête jusqu'à la campagne militaire. De cette façon, nous espérons permettre des RP diversifiés au sein de notre guilde.

Je ne suis pas fan d'un quelconque dressage d'une liste précise de toute les RP que nous proposerons. Cependant, pour vous donner une idée, voici quelques trames que j'espère développer dans la guilde.

- La récupération du patrimoine de la maison :
L'histoire de la maison est riches en évènements, aventures et légendes. Cependant, après la dévastation qui a frappé leurs terres, la plupart de leur patrimoine, leur histoire, fut perdu. Aujourd'hui ma Maison tente de retrouver les traces de son histoire.

- Retrouver la gloire et la renommer :
La Maison Eresphal espère retrouver sont prestige d’antan. Pour cela elle sera prête a tout pour s'attirer la reconnaissance et à obtenir des forces aussi bien politique que militaire.

- Militaire :
La maison est doter d'une force armée. Elle participera donc a de nombreuse expéditions.

Zone et intérêts :

La Maison Eresphal est actuellement en exil sur les terres du royaume de Hurlevent. Nous somme nous installer a Sombre Comté (Enfin nous espérons pouvoir nous installé dans l'une des deux maison la bas. Nous ne savons pas trop exactement quelles sont les guildes présente dans la région. Quoi qu'il en soit, nous espérons ne pas cause de soucis a qui que ce soit et ne pas revivre l’expérience du camps du Bucherons d'il y a quelque jours). Et si la cour y réside la plupart du temps, la suite armée quand à elle n'est pas fixe et va souvent sur des fronts éloignés tels que :

* Lordaeron. Évidemment, la Maison espère retrouver ses terres perdues et en finir avec les Réprouvés. Cependant, le seigneur Azelan considère que la situation actuelle du front à Lordaeron est plus ou moins bloquée. Et qu'il serait inutile et surtout inintéressant pour lui d'aller s'embourber de façon permanente dans le Nord. Il envisage donc des campagnes de durée limitée mais pas d'implantation dans le nord avant qu'une vraie force d'invasion ne soit constituée.

* Kalimdor. L'engagement sur Kalimdor est plus complexe. Si au premier abord, la maison n'a aucune raison d'y aller, des raisons bien plus personnelles au Seigneur le pousse a s'engager sur ce front aride. En effet, Azelan considère qu'il faut vaincre la Horde dans sont ensemble pour vaincre Sylvanas, ou du moins couper la Reine Banshee des ressources du Kalimdor et déplacer l'attention de la horde et l'intensité du front ailleurs qu'en Lordaeron, pour soulager le front de ce dernier.
Par ailleurs, le Seigneur a des raisons plus personnel d'aller sur "l'ancien" monde.

* Les autres terres. Les autres terres présentent peu d'intérêt pour la maison dans l'immédiat. Cependant, une volonté de récupérer des ressources, des richesse aussi bien matériel que culturel peuvent pousser la maison a former une expédition.

Recrutement :
Il est évident cependant qu'en terme de recrutement, les choses sont plus compliquées. Si aucune Classe ou race n'est refusée de base, il va sans dire qu'il y a des priorités et que certaines d'entre elles ne seront recrutées qu'exceptionnellement.

Notre priorité au recrutement va avant tout aux Humains, puis aux Nains. Gnomes et Worgen sont également acceptés sans difficulté. En ce qui concerne les Elfes, les Draeneï ou les Pandaren, s'ils ne sont pas refusés de base, ils ne seront cependant acceptés que de façon exceptionnelle et doivent avoir de bonnes raisons pour désirer rejoindre la maison.

Concernant les classes, la priorité va cette fois aux Paladins. Les guerriers Guerriers, les Chasseurs, les Voleurs et les Prêtre sont également accepter. Le recrutement des Mages, des Druides et des Chamans est plus filtré. Les Chevaliers de la Mort et les Démonistes quant à eux ne sont acceptés que de façon très exceptionnelle en RP dans notre guilde.

Nous recrutons presque toujours par le biais de la postulation par forum.
Vous pourrez d'ailleurs trouver bien plus d'infos sur notre guilde dessus et nous contacter si besoin est.


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HRP :
En ce qui concerne le hrp, nous avons dans l'optique de pratiquer également du PVP et du PVE. En effet, dans la conception de plusieurs membres de la guilde, nous voyons le PVP et le PVE non seulement comme faisant parti du jeu mais aussi du RP. Nous souhaitons explorer tout les aspects du jeu et c'est pourquoi nous tentons d'avoir une activité dans ces deux domaines. Cependant, ils ne sont pas obligatoires. Si un membre ne souhaite pas pratiquer l'un des deux ou les deux, il ne sera pas obliger ni contraint à le faire, car notre priorité reste le RP.

Autres informations utiles :
-Nous somme une Guilde de niveau 25, avec tous les avantages qui en découlent !
-Nous avons un Mumble a 50 places, afin de faciliter la communication lors des events.
-Nous avons 7 emplacements de Banque de Guilde, afin de pouvoir mutuellement nous aider à progresser.

-La majorité de nos membres préfèrent évitez ,dans la mesure du possible, les combat au rand et les Pnj fictives. (Certain y sont complètement opposé d’ailleurs)

Chronologie de la Maison Eresphal :

- Environ 3000 ans avant l’ouverture de la Porte des Ténèbres (av.OP) : Origine de la tribu ; légende de l’Esphal (texte disponible si dessous )

- Environ 2 800 av.OP : Fondation d'Arathor ; la tribu Esphal rejoint l’empire sans combattre et participe aux guerres Trolles dans les armées de l’empire (texte en écriture)

- Environ 2 750 av.OP : La tribu Esphal, devenue la Maison Esphal, adopte la nouvelle religion de la Lumière

- Environ 1 200 av.OP : Démantèlement d'Arathor ; les Esphal se joignent aux fondateurs de Lordaeron et migrent vers le nord ; ils s’installent dans le nord-ouest des Clairières de Tirisfal ; avec le temps et par déformation de langage, la maison Esphal devient la maison Eresphal

- Environ 900 av.OP: Développement de la Maison ; temps du Faucon Sorcier ; histoire des Trois Livres (textes disponibles sur le forum)

- An 6 : Invasion de la Horde dans les terres du nord ; Les Eresphal participent à la Seconde Guerre sous les ordres du seigneur Arval (texte disponible sur le forum ) ; Les Eresphal sauvent le chef du clan nain Forgevent; le clan jure amitié à la Maison Eresphal (texte disponible sur le forum)

- An 20 : Invasion du Fléau ; effondrement de la maison.
*Trois jours après la destruction de Dalaran: premières incursions du Fléau sur les terres des Eresphal

*Huit jours après la destruction de Dalaran : première bataille contre le Fléau ; l'armée Eresphal repousse l'envahisseur

*Dix-sept jours après la destruction de Dalaran : seconde bataille contre le Fléau, supérieur en nombre et renforcé par des démons ; l'armée Eresphal bat en retraite au Fort du Faucon d'Argent.

*Dix-neuf jours après la destruction de Dalaran: l'armée Eresphal, renforcée par la garnison du Fort, part à la rencontre du Fléau.

*Vingt-deux jours après la destruction de Dalaran: troisième bataille contre le Fléau ; la quasi-totalité de l'armée est écrasée, quelques-uns réussissent à disparaître ; une grande partie de la famille Eresphal meurt dans la bataille, dont le seigneur Arval

*Vingt-trois jours après la destruction de Dalaran: aux rumeurs de la défaite des Eresphal et de la destruction de Lordaeron, le seigneur Johan Eresphal, basé a la Fort du Faucon d'Argent, organise la fuite d'une partie de ses sujets et des derniers membres restant de la famille vers le sud, dont le seigneur Azelan, héritier de la famille

*Vingt-six jours après la destruction de Dalaran : au petit matin, le Fléau attaque le Fort du Faucon d'Argent ;Johan Eresphal est resté sur place, accompagné de quelques fidèles ainsi que des blessés n'ayant pu fuir au sud avec les autres (texte disponible si dessous)

*Même date, au soir : le Fléau quitte enfin le Fort du Faucon d'Argent après l'avoir rasé ; Johan Eresphal ainsi que ses hommes sont morts dans une ultime bataille ; les derniers hommes des Eresphal ne tombent qu'à la nuit tombée

*Vingt-sept jours après la destruction de Dalaran : le Fléau quitte les terres des Eresphal, à présent ravagées et sans vie

- An 31 : Aràs, le maître paladin du seigneur Azelan, disparaît non loin des côtes du Kalimdor, victime d’une attaque par la Horde sur le bateau qui le transporté ; le seigneur Azelan Eresphal décide de reformer sa maison et d’en restaurer la gloire passée (texte disponible si dessous )

La légende de l'Esphal, les origines de la Maison.


Il est dit qu’une tribu d’humains, nichée au cœur d’une caverne au plus profond d’un pic des terres Arathies, révéraient un arbre à l’écorce d’or, fièrement dressé devant leur demeure. D’après la légende, les feuilles de cet arbre, ressemblant étrangement à de noires plumes de faucon, ne tombaient jamais de leurs branches, pas plus qu’elles n’étaient affectées par les autres saisons. Qu’il vente, pleuve ou neige, l’arbre restait le même.
La tribu, intriguée et hautement respectueuse de cette force de la nature, s’installa autour de l’incroyable arbre, et chanta ses louanges, cherchant à bénéficier de sa résistance et de sa longévité. Et au fil du temps, la tribu gagna force et courage, ne cédant jamais face aux menaces du monde les entourant. Leur territoire ne grandissait pas, dit-on, car la seule terre qu’ils pouvaient considérer comme leur était celle où Esphal, l’Arbre d’Or, étendait ses racines.
« Esphal », le mot signifiant ténacité, robustesse, dans leur langue.
Très vite, la hargne et la ferveur avec lesquelles les « Esphal » défendaient ses terres devinrent craintes et respectées par les tribus alentours, choisissant de se limiter aux contacts les plus simples, ou s’assurant une cuisante défaite.
Mais la tribu ne pouvait rester éternellement sereine, si bien qu’un jour, alors que le soleil faisait briller l’écorce dorée de leur arbre gardien, un wyrm aux écailles aussi noires que la nuit survola la grotte, et se posa dans un grondement de tonnerre. Il toisa les humains massés devant lui, et expliqua d’une voix aussi dure et sombre que les profondeurs de la guerre que leur grotte était désormais son nouveau territoire, et qu’en conséquence, ils devenaient sa nourriture.
Le chef de la Tribu, un homme sage et respecté, s’approcha du dragon, et brandit sa lance, hurlant au visage du monstre que l’Arbre d’Or les rendait fort, et que jamais ils ne cèderaient à l’imposteur leur foyer. Le béhémoth rit de la témérité du petit mortel, et d’un simple mouvement, l’envoya s’écraser contre une paroi rocheuse. Faisant fi des cris et des armes des humains, il s’approcha de l’Arbre, et, devant leurs mines terrorisées, l’arracha de terre, le secoua avec dédain, répandant les feuilles noires pourtant persistantes au sol, avant de le briser.
Esphal, autrefois parangon de gloire et de force, gisait devant eux, reflétant l’étendue de leur impuissance contre cette force de la nature. Certains humains se jetèrent aux pieds du drake, troquant un maître contre un autre. Après tout, qu’est-ce qu’un simple bout de bois pouvait faire contre une entité qui faisait désormais trembler les parois rocheuses au-dessus d’eux ? Son pouvoir était réel, ils le voyaient s’exercer devant leurs yeux.
Mais le chef de la tribu, dont le nom fut oublié par le temps, n’était pas homme à abandonner sans combattre, s’arma de la force du désespoir et d’une branche de l’arbre brisé, et se rua sur le dragon. Le Wyrm, ne s’attendant pas à un tel acte de folie, eut une expression de surprise, vite remplacée par celle d’un triomphe absolu, en voyant l’arme de fortune n’arracher guère plus qu’une écaille de l’hideuse bête.
Mais en dépit de toute attente, le fragment de l’arbre sacré, raconte la légende, se mit à briller, accompagné par chaque autre morceau du bois doré. Les feuilles, que les sages de la tribu aimaient appeler plumes, s’élevèrent et de chacune d’entre elle surgit un faucon au plumage d’ébène. Sous les yeux ébahis des humains, une nuée de faucons attaqua le drake, griffant chaque écaille, arrachant ses yeux, jusqu’à ce que la créature hurle de douleur et de détresse. Alors, le chef de la tribu poussa un hurlement, et planta la branche ,qui irradiait toujours cette étrange lumière, droit dans le cœur du Wyrn, l’empalant avec force. Le sang du drake coula le long de l’arme, et la tribu toute entière hurla, en un seul cri long et puissant, célébrant la mort du plus dangereux des ennemis.
Et depuis ce moment, la tribu Esphal, et leurs descendants actuels, ont juré de toujours protéger leurs terres avec la même hargne que les Faucons de l’Arbre d’Or, devenus les symboles de cette lignée mythique.

Troisième guerre, la chute des Seigneurs Faucon.

« - FEU ! »


Éclairs de flammes, traits argentés et flèches aux plumes d'oies fusent dans l'allée. Balles, carreaux et pointes parcourent fièrement leur trajet avant de s'enfoncer au plus profond d'une chair morte depuis longtemps. Une horde de goules s'effondre. Aussitôt, une autre l'enjambe, prend sa place, la dépasse.


Johan Eresphal voit un instant le doute traverser son esprit. Devant lui, le Fléau avance inexorablement, comme si le destin avait avancé son heure jusqu'à cet instant. Dans son dos, la maison Eresphal et ses plus fidèles servants. Johan sonde au fond de son esprit l'idée de la fuite. Rien ne semble arrêter cette force impie qui déferle comme une mer déchaînée. Dans un geste, il dresse son épée, comme on lève la main pour prendre la parole.


A ce geste, le son de dizaines d'épées tirées hors de leur fourreau, à l'unisson, répondent derrière l'échine du noble, qui sent son dos parcouru d'un frisson. Nul terreur dans ce tremblement : seulement de la fierté, et la disparition du doute. Johan sent au fond de son ventre une boule de feu qui se hisse le long de son torse, s'engouffre dans sa gorge, et explose hors de ses lèvres. Une explosion qui se fait d'abord tonitruante de par la voix du noble ; ensuite, elle en devient cauchemardesque, poussée à l'unisson par ses fidèles.


« -Les Eresphal ne tomberons pas !
- LES ERESPHAL NE TOMBERONS PAS ! »


La vingtaine d'hommes de la maison se rue dans l'allée qui suit la porte d'entrée du château. Mus par une ferveur sans pareil, ils s'enfoncent dans les rangs du Fléau avec une rage sans nom. Johan Eresphal, fils de la maison Eresphal, abat son épée sur un crâne pourri qui s'ouvre en deux. A sa gauche, un des paladins, d'un coup de marteau, disloque une goule en morceaux. Devant lui, un nain, campé sur ses jambes, vient de couper celles de deux squelettes lui faisant face d'un seul moulinet de sa hache. La bataille tourne, malgré leur petit nombre, au bloc compact de la maison noble qui peu à peu repousse le Fléau en dehors de ses murs. Johan a tout juste le temps de repousser d'un coup d'épée un mort-vivant avant que deux guerriers, s'étant emparé des portes, ne les referment et les barricadent.


Soufflant, le seigneur Eresphal observe le sol macabre sur lequel remuent encore quelques goules s'accrochant encore à leur fausse vie. Les siens s'affairent, achevant les restes ou solidifiant les portes. La tête lui tourne. L'ivresse du combat redescend. L'escarmouche a été brève mais brutale, et malgré l'impressionnant amoncellement de troupes du Fléau gisant au sol, Johan croit reconnaître quelques uns de ses chevaliers, sans vie. Détournant son regard de ces visages gravés dans son esprit et son cœur, il s'exprime à nouveau d'une voix de chef.


« - Mes seigneurs, j'applaudis votre courage et votre force, mais le Fort du Faucon d'Argent est perdu si nous y demeurons ; nous serons rapidement submergés par le nombre et allons périr encerclés. »


Tous ces hommes et femmes lui ayant juré fidélité s'approchent de lui. La plupart ont les armes à la main. Certains saignent, mais leur regard demeure stoïque, grave dans un instant où toute étincelle d'espoir est plus précieuse que quelques gouttes de sang. Sentant un mouvement d'armure, Johan tourne la tête : c'est Branwen, fidèle servant de longue date, qui prend ici la parole.


« - Avant de nous diriger dans le hall, ceux de la bannière des Corcs du Nord m'ont indiqué que les cieux étaient couverts de gargouilles et autres monstruosités. La voie des airs étant bloquée, je ne vois qu'une solution. »


Johan connaît la suite des mots, aussi est-ce lui qui les prononce.


« - Une sortie. »


Silencieux, les visages autour de lui hochent la tête gravement. Johan regarde le puissant bois et les fers qui composent la grande porte du Fort du Faucon d'Argent. Il adresse, en son cœur, une prière à la Lumière, pour voir cette création de ses ancêtres tenir suffisamment longtemps. Puis il donne ses ordres.


« - Réunissez tout le monde dans cette allée. Que tous les cavaliers aillent prendre leurs montures dans les jardins intérieurs, et se postent à la porte. Les autres hommes d'armes assureront un bloc autour de nos francs-tireurs et lanceurs de sorts. La Lumière soit louée, nous avons évacué tous les civils il y a trois jours. Allez-y, vous avec trois minutes. »


Beaucoup partent hâtivement, tandis que Johan Eresphal effectue quelques moulinets de son arme. Il sait que cet instant va être décisif. Pour la première fois de son histoire, les Tueurs de Dragons sont brisés à leur tour. Le Fort du Faucon d'Argent va être pris, le gros de son armée a été annihilé. Il ne lui reste qu'une cinquantaine d'hommes, mais il peut remercier la sainte Lumière d'avoir fait en sorte que ces cinquante là soient hommes de vaillance.


Ils sont déjà là. Tous se préparent, étreignant les rênes de leur monture, ou empoignant et soupesant leurs armes. Certains prient la Lumière, d'autres récitent de vieilles incantations chamaniques. Johan les observe. Il est certain qu'aucun d'entre eux n'en réchappera sans une intervention miraculeuse. Ils sont condamnés.


Le sieur Branwen s'approche de lui, tenant la bride du destrier de Johan. Il la lui tend. Le noble Eresphal se hisse sur sa monture, et se tourne vers la porte fermée. Le silence se fait dans l'allée du Fort du Fauconnier. On entend à l'extérieur le grondement du Fléau, impatient de fondre sur sa proie. Non, la marée de mort derrière ces murs ne compte pas laisser s'échapper un seul des gardes du château. Mais le noble n'a pas trompé les siens. Il a encore, en mémoire, ce silence après l'annonce de l'ultime sortie, ce silence qui signifiait une allégeance suprême. Ce n'étaient pas forcément les plus prestigieux serviteurs de la maison, ni les plus connus, qui étaient avec lui : beaucoup accomplissaient une tâche tout aussi louable en assurant le départ du reste de la famille et de leurs vassaux survivants. Mais en ce jour, Johan regrettait de ne pas les avoir fréquenté plus longtemps, car ils méritaient tous mille médailles.


Il sentit son cœur se soulever une dernière fois dans sa poitrine, et se gonfler d'un orgueil auquel il ne goûterait bientôt plus. Il tourna la tête vers ces manieurs de sorts qui étaient encore là.


« - Messieurs, ouvrez-moi cette porte de la plus belle des manières, que nous puissions nous offrir une mort digne de ce nom. »


Johan Eresphal serra la poignée de son épée. Il avait les yeux braqués sur ce bois, ce bois qui allait voler en éclats. Il voyait déjà au travers.


La porte explosa dans une pluie de foudre et de feu. Dans un rugissement, les derniers Eresphal du Fort du Faucon d'Argent déployèrent leurs ailes.

Un nouvel envole pour le Faucon.

Il regardait la mer, non pas pour la contempler, mais avec une expression de haine et de douleur sur le visage. Il regardait la mer comme si elle était responsable de son malheur, de la tragédie qu’on venait de lui annoncer. Car au-delà de cette mer, se trouvaient les antiques terres dites du Kalimdor. Et c’était sur ces mêmes terres que les orcs, ces bêtes infâmes, avaient bâti leur soit disant nouvelle nation.
Et aujourd’hui, les orcs lui avaient pris l’homme qu’il respectait le plus. Son mentor, disparu en mer aux abords des côtes du Kalimdor, suite à une attaque de la Horde, lui avait-on dit.
Le jeune héritier de la maison Eresphal, réduit à l’impuissance, se reteint pour ne pas hurler de frustration. Il aurait dû être là. Il aurait dû l’accompagner dès le début, et non pas prévoir de le rejoindre plus tard.

Cette pensée était comme un couteau que l’on enfonçait dans son torse, une dague aiguisée qui rouvrait une vieille douleur. C’était une histoire qui se répétait, un cycle qui recommençait, un sentiment redondant. C’était exactement comme quand il avait perdu son père. Ce même sentiment d’impuissance, cette même frustration de ne pas avoir été présent. Et le fait de savoir que cela lui aurait sans doute également couté la vie n’arrivait pas à le raisonner.
Un jour, son père lui avait dit qu’un seigneur devait toujours être accompagné par ses proches ou ceux qui le suivaient. Pourtant, aujourd’hui il était seul, sans personne pour le guider, sans personne pour lui indiquer la route. Mais n’était-il pas temps de choisir son chemin seul ? Apres tout, son maitre l’avait formé dans ce but.

Oui, il lui restait un nom. Un nom à l’appel duquel certains répondront. Il était temps de se relever, de marcher sur le chemin que son maitre lui avait tracé, le chemin que ses ancêtres lui avaient destiné.
Il était temps pour Azelan de la Maison Eresphal de redonner à sa famille sa gloire passée. Il reprendra ses terres et il fera payer le prix du sang aux assassins de son maitre.
Il est temps pour le faucon de reprendre son envol et de restaurer la gloire de la lignée de l’Esphal !

Bonjour à tous,
Je tiens à préciser quelques détails sur nos activités HRP.

Nous avons déjà commencé les RBG de guilde où nous en somme à plus ou moins 1k4 de cote de moyenne pour nos combattant.
(le roster n'est pas fixe même si certains irréductible sont présent à toute les sessions.)
Le roster PVE est en pause du fait que nous manquons de dps distance et de heal. Mais l'idée fait toujours son bonhomme de chemin.

J'aurais bien écrit un livre pour continuer de promouvoir la guilde mais malheureusement (ou heureusement?) certaines personnes (comme moi) ont un travail et se doivent de faire tourner la machine française donc je vous souhaite une bonne journée et a bientôt en RP.

Salut et bonne chance en tout cas !