L'appel de Westowl
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L'appel de Westowl
Vingtième jour du mois de juin de l'an trente-trois.
Depuis le bout du long couloir venait un homme accompagné de deux gardes royales. C'était un homme musclé, marqué par la guerre et par l'âge, les cheveux blancs et la pilosité abondante. Il était convenablement vêtu et portait sur lui quelques bijoux comme une chevalière, une alliance et une broche qui représentait un hibou, qui était attachée à sa veste.
Lui et son escorte se dirigeait dans ses appartements, où, une fois arrivé, les hommes chargé de la défense du noble restèrent devant la porte alors que l'homme en question rentra après avoir poliment saluer les deux gardes. Rentré chez lui, le Seigneur Armand Strabenolde se fit accueillir par sa femme, Dame Allison Strabenolde, qui lui adressa une révérence avant qu'il ne la lui rende tout aussi élégamment. L'appartement était luxueux, les murs et colonnes étaient d'un blanc aussi pâle que la neige, le sol était fait de marbre, les meubles en bois grisé et les décorations métalliques en argent. Il y avait deux femmes et un homme au service de la famille Strabenolde. Famille qui comprenait le Seigneur Strabenolde, sa femme, ses deux filles, son second fils ainsi que son frère le Seigneur Thomas Strabenolde et son enfant.
La famille Strabenolde n'était ni la plus connue des familles au sein de la Maison des Nobles de Hurlevent, ni la plus influente, ni la plus riche. Strabenolde est le nom d'une vielle Maison originaire d'Alterac, à son temps de gloire l'influence et la richesse ils avaient, mais aujourd'hui il n'en reste pas tant. Armand Strabenolde n'était qu'un Seigneur Courtisan de Hurlevent, il n'était pas fieffé mais avait l'avantage d'être d'ascendance noble.
Son second réflexe journalier, qui passa après celui de boire un verre de bon whisky tirassien, était d'aller s'installer dans sa chaise de bureau, pour y lire les journaux et ses courriers. Il alluma d'abord les toutes les nombreuses bougies de son bureau puis alla tirer les rideaux de ses deux fenêtres. La lumière était faible, mais bien assez présente pour qu'il puisse confortablement y lire et s'y plaire. Il commença par la gazette journalière qu'il consulta après avoir installé à son œil droit un monocle. Après avoir consacré quelques minutes aux gros titres et avoir lu les détails de ce qui l’intéressait, Armand tira sa pile de courriers vers lui, et fit un tri rapide après quoi il en ouvrit une première, qu'il lu sans bien grand interêt, et qu'il jetta sur un coin du bureau juste après. En regardant les enveloppes il fut attiré par l'une d'elles qui était bien peu commune. Elle était spéciale non pas à son parchemin où alors à sa taille, mais par le sceau de cire qui était dessus. C'était le sceau de Hurlecor, un fief vassal du Marquisat de Ferningham, la terre du Marquis Edward Strabenolde, qui était le frère du Seigneur Armand.
Il médita quelques instants avant de détacher le sceau de l'enveloppe pour pouvoir l'ouvrir, la dernière fois qu'il eu reçu un document marqué de ce sceau, c'était il y a plusieurs années et il lui annonçait que son frère le Marquis de Ferningham venait de trahir son royaume en s'affiliant au Syndicat d'Alterac, et mettant à mort tout ses vassaux qui ne le soutiendraient pas. Après avoir ouvert l'enveloppe, il replaça correctement son monocle, s'installa de façon plus aisée dans sa chaise et déplia le document.
Il secoua sa tête et l'a prit dans ses mains après avoir lâché le document au sol. Le Seigneur Armand Strabenolde plongea son regard dans le vide, pour se concentrer intégralement sur ses pensées, ses craintes, ses malheurs et sa vie, sa vie qui à présent, était destinée à changer.
Il se leva et marcha en direction en direction de la salle à manger, il était l'heure du souper, et c'était l'occasion de parler de ce courrier à sa famille.
( à suivre ... )
Depuis le bout du long couloir venait un homme accompagné de deux gardes royales. C'était un homme musclé, marqué par la guerre et par l'âge, les cheveux blancs et la pilosité abondante. Il était convenablement vêtu et portait sur lui quelques bijoux comme une chevalière, une alliance et une broche qui représentait un hibou, qui était attachée à sa veste.
Lui et son escorte se dirigeait dans ses appartements, où, une fois arrivé, les hommes chargé de la défense du noble restèrent devant la porte alors que l'homme en question rentra après avoir poliment saluer les deux gardes. Rentré chez lui, le Seigneur Armand Strabenolde se fit accueillir par sa femme, Dame Allison Strabenolde, qui lui adressa une révérence avant qu'il ne la lui rende tout aussi élégamment. L'appartement était luxueux, les murs et colonnes étaient d'un blanc aussi pâle que la neige, le sol était fait de marbre, les meubles en bois grisé et les décorations métalliques en argent. Il y avait deux femmes et un homme au service de la famille Strabenolde. Famille qui comprenait le Seigneur Strabenolde, sa femme, ses deux filles, son second fils ainsi que son frère le Seigneur Thomas Strabenolde et son enfant.
La famille Strabenolde n'était ni la plus connue des familles au sein de la Maison des Nobles de Hurlevent, ni la plus influente, ni la plus riche. Strabenolde est le nom d'une vielle Maison originaire d'Alterac, à son temps de gloire l'influence et la richesse ils avaient, mais aujourd'hui il n'en reste pas tant. Armand Strabenolde n'était qu'un Seigneur Courtisan de Hurlevent, il n'était pas fieffé mais avait l'avantage d'être d'ascendance noble.
Son second réflexe journalier, qui passa après celui de boire un verre de bon whisky tirassien, était d'aller s'installer dans sa chaise de bureau, pour y lire les journaux et ses courriers. Il alluma d'abord les toutes les nombreuses bougies de son bureau puis alla tirer les rideaux de ses deux fenêtres. La lumière était faible, mais bien assez présente pour qu'il puisse confortablement y lire et s'y plaire. Il commença par la gazette journalière qu'il consulta après avoir installé à son œil droit un monocle. Après avoir consacré quelques minutes aux gros titres et avoir lu les détails de ce qui l’intéressait, Armand tira sa pile de courriers vers lui, et fit un tri rapide après quoi il en ouvrit une première, qu'il lu sans bien grand interêt, et qu'il jetta sur un coin du bureau juste après. En regardant les enveloppes il fut attiré par l'une d'elles qui était bien peu commune. Elle était spéciale non pas à son parchemin où alors à sa taille, mais par le sceau de cire qui était dessus. C'était le sceau de Hurlecor, un fief vassal du Marquisat de Ferningham, la terre du Marquis Edward Strabenolde, qui était le frère du Seigneur Armand.
Il médita quelques instants avant de détacher le sceau de l'enveloppe pour pouvoir l'ouvrir, la dernière fois qu'il eu reçu un document marqué de ce sceau, c'était il y a plusieurs années et il lui annonçait que son frère le Marquis de Ferningham venait de trahir son royaume en s'affiliant au Syndicat d'Alterac, et mettant à mort tout ses vassaux qui ne le soutiendraient pas. Après avoir ouvert l'enveloppe, il replaça correctement son monocle, s'installa de façon plus aisée dans sa chaise et déplia le document.
Au Seigneur Armand V. Strabenolde de la Maison Strabenolde,
à la Cité de Hurlevent, Donjon de Hurlevent, Maison des Nobles,du du Comte William de Westowl de la Maison Strabenolde,depuis la Baronnie de Westowl, Hurlecor, Donjon du Roc,envoyé le 08.06.33Seigneur Strabenolde,Il y a de biens nombreux ans que je n'avais pas prit la peine de mêler la plume, l'encre et le parchemin pour vous. Soyez sûr que si je ne l'ai point fait, c'était par crainte de me faire débusquer par mon seigneur votre frère. Mais à présent, compte tenu du chaos qui se tient dans le Marquisat de Ferningham, je doute qu'aucun service de contre-information ne puisse intercepter ma missive.Seigneur Armand Strabenolde, je vous annonce par la suivante que dans la nuit du trois au quatre juin de cette année, la presque intégralité des membres de la famille Strabenolde présents sur leur domaine ont été assassinés soit :- Edward V. Strabenolde, Marquis de Ferningham, Baron de Ballystone et Seigneur de Fort-la-Roche- Mathias E. Strabenolde, Seigneur de Casteluif et frère du Marquis- Lenris E. Strabenolde, fils cadet du Marquis- Anna E. Strabenolde, fille benjamine du Marquis- Hans-Stéphane M. Strabenolde, fils unique du Seigneur de CasteluifIl est évident pour moi, ayant assisté à un conseil destiné à la préméditation de cet acte de trahison extrême, que les responsables de ce carnage sont la Marquise Minerva Strabenolde, veuve d'Edward V. Strabenolde, et son fils aîné Tobias E. Strabenolde, ainsi que tout les vassaux du marquisat, ayant encore leur tête sur les épaules. Sachez cependant que moi, comme jadis je l'ai fait, n'ai à nouveau prêter allégeance qu'à votre famille et non à cet usurpateur qui au sens de tout homme honorable, a perdu son héritage lorsqu'il a organisé cet infâme parricide.A présent, le "Marquis" Tobias Strabenolde règne sur Ferningham, soutenu par ses vassaux et par sa mère. Il à la main libre sur l'ost de Ferningham et est tout autant que son père affilié au Syndicat. A l'exception de Hurlecor, la totalité des châteaux, villes et villages de la Baronnie de Westowl sont réduits à l'état de ruines à la faute des orcs du clan Loup-de-Givre qui empiètent aujourd'hui encore sur mes terres, maniant leurs armes aussi bien que mes hommes ne manient les leurs. Le feu Marquis Edward Strabenolde avait assuré la totale sécurité du Manoir Strabenolde qui est encore en parfait état, contrairement à la ville de Froide-Comté qui est presque-intégralement détruite, faute encore des orcs. La Baronnie de Ballystone est en proie à la guerre contre les ogres, et le reste du domaine marquisal doit subir l'effort de guerre que réclame monsieur votre neveux, l'augmentation des impôts, les sévères couvre-feux et bien d'autres décrets faits par cet usurpateur et sa mère lui soufflant à l'oreille.Des résistances se sont formés, on peu y distinguer par-ci et par-là des courageux soldats et citoyens qui se dressent contre cette horrible passation d'héritage, et qui tente d'abattre le marquis de Ferningham. Ce qu'il manque à ses gens, mon seigneur, c'est un meneur. Quelqu'un qui aurait aussi bien la force et le droit de porter le poids de votre Maison. Parfois, même ceux qui ne sont pas des résistants, ou pas officiellement, citent votre nom comme si vous étiez pour eux un espoir. Et c'est ce que vous êtes pour moi.Vous ne sembliez pas destiné à mener un jour le Marquisat de votre frère, mais aujourd'hui il est de votre devoir de véritable héritier, de défaire ce meurtrier et usurpateurs, et d'apporter la gloire à nouveau sur votre famille et votre fief. J'espère que vous aurez reçu cette lettre d'ici le début de la fête du solstice d'été, j'ignore quels malheurs peuvent encore arriver entre l'envoi et la réception de mon courrier.Répondez-moi au plus vite, Armand Strabenolde, véritable marquis de Ferningham, à qui j'envoi mes respects et mon affection.Qu'Elle vous guide.PS : Si vraiment vous compter prendre les armes pour l'honneur de votre maison, intéressez-vous à l'armée régulière de la résistance de Lordaeron, aux Maisons du Lion et à leurs armées, à la Brigade naine Courtetaille et aux autres compagnies présentes dans les royaumes du nord. Tous auront intérêt à voir un usurpateur fieffé du Syndicat tomber pour voir un alteran loyaliste prendre sa place.
Il secoua sa tête et l'a prit dans ses mains après avoir lâché le document au sol. Le Seigneur Armand Strabenolde plongea son regard dans le vide, pour se concentrer intégralement sur ses pensées, ses craintes, ses malheurs et sa vie, sa vie qui à présent, était destinée à changer.
Il se leva et marcha en direction en direction de la salle à manger, il était l'heure du souper, et c'était l'occasion de parler de ce courrier à sa famille.
( à suivre ... )
Dernière édition par Armand Strabenolde le Sam 29 Juin 2013, 16:11, édité 1 fois
Jérémy Strabenolde
Re: L'appel de Westowl
Après s'être levé au matin du vingt-troisième jour du même mois, deux jours après la réception de la missive qui le hantait, le Seigneur Armand Strabenolde fût déjà de bonne heure enfermé dans son bureau, éclairé à la lumière des bougies uniquement, comme à son habitude. En deux jours, il avait eu le temps de lire et de relire le courrier, et pourtant il le refaisait sans cesse. Il avait aussi fait dégager tout les documents de son bureau à l'exception des cartes et papiers du Marquisat qu'il avait pu trouver.
La carte du Marquisat de Ferningham était étendue sur toute la surface de son bureau, tenue aux angles par des livres. Armand posa le plat de ses mains contre la carte et se pencha vers elle. Il regardait chacun des territoires vassaux, villes et fortins. Il faisait souvent revenir son regard vers Hurlecor, le Manoir Strabenolde et Ferningham, réfléchissant sans même savoir ce qu'il devait trouver.Il se rappela soudainement que l'appel à l'aide de William de Westowl avait été écrit il y a plus de deux semaines, et qu'il devait s'empresser de lui répondre, mais il ne savait pas quoi.
Armand était né dans le Marquisat de Ferningham, lorsque son père, Victarius Strabenolde régnait sur celui-ci. Mais lorsque les orcs marchèrent sur les vallées glacées d'Alterac, le Marquis perdit la vie en se battant pour son royaume. Et alors c'est son premier enfant, Edward qui obtient l'héritage du domaine de la Maison Strabenolde. Armand et son frère n'avaient que de l'amour l'un pour l'autre, ils étaient des frères soudés. L'un était le Marquis et l'autre le Général. Des vétérans d'Alterac, des tueurs d'orcs Loup-de-Givre, mais lorsque vint la crise et la guerre civile en Alterac, tout changea. Edward Strabenolde finit par s'affilié lui et sa maison au Syndicat d'Alterac, contre l'avis de son Général et frère qui n'eu cesse que de lui crier de ne pas le faire. Armand fini par rendre son grade, et parti pour rejoindre l'Ordre de l'Aube d'Argent, puis des années plus tard, lorsqu'il eu des enfants, à la Maison des Nobles de Hurlevent, comme courtisan. Pendant ce temps, Edward Strabenolde refusa catégoriquement toute alliance avec qui que ce soit autre que le Syndicat, et resta enfermé dans sa citée, Ferningham, et son marquisat, jusqu'à sa mort.
La porte s'ouvrit doucement, Armand eu le reflexe de regarder qui venait le rejoindre, puis il sourit à son fils Benjamin, qui était âgé d'à peine vingt ans. Le Seigneur Strabenolde avec un autre fils, Jérémy, qui vivait aux Carmines avec son épouse, qui n'avait aucune ascendance noble. Benjamin s'approcha de lui, vint regarder les cartes, lui aussi. Puis il dit à son père : « Forgé dans le froid, fièrement notre courroux s'abat. », c'était la devise de la famille Strabenolde.
Armand le regarda longtemps puis acquiesça. « Oui, mon fils, et notre courroux va s'abattre. Je ne laisserais pas ton cousin marcher dans les murs de Ferningham avec la couronne recouverte du sang de son père. » lui répondit-il sans quitter la carte des yeux. Tout restait à faire, comment Armand pourrait-il se rendre jusqu'à William de Westowl seul ? Il ne le pouvait pas. C'est pour cette raison qu'il ne compta pas s'y rendre seul.
Pendant le reste de la journée, il étudia le nord d'aujourd'hui, les résistances, les armées, les compagnies, principalement celles qu'avait cité le Baron de Westowl. Avec l'aide de son fils, et après avoir lu les documents qui concernaient le Duché d'Aiglepic, il fini par trouver un moyen de récupérer le marquisat.
Il devait oublier la fierté de la Maison,
Le Hibou, symbole de la maison Strabenolde, devrait s'incliner devant le Lion.
( à suivre ... )
La carte du Marquisat de Ferningham était étendue sur toute la surface de son bureau, tenue aux angles par des livres. Armand posa le plat de ses mains contre la carte et se pencha vers elle. Il regardait chacun des territoires vassaux, villes et fortins. Il faisait souvent revenir son regard vers Hurlecor, le Manoir Strabenolde et Ferningham, réfléchissant sans même savoir ce qu'il devait trouver.Il se rappela soudainement que l'appel à l'aide de William de Westowl avait été écrit il y a plus de deux semaines, et qu'il devait s'empresser de lui répondre, mais il ne savait pas quoi.
Armand était né dans le Marquisat de Ferningham, lorsque son père, Victarius Strabenolde régnait sur celui-ci. Mais lorsque les orcs marchèrent sur les vallées glacées d'Alterac, le Marquis perdit la vie en se battant pour son royaume. Et alors c'est son premier enfant, Edward qui obtient l'héritage du domaine de la Maison Strabenolde. Armand et son frère n'avaient que de l'amour l'un pour l'autre, ils étaient des frères soudés. L'un était le Marquis et l'autre le Général. Des vétérans d'Alterac, des tueurs d'orcs Loup-de-Givre, mais lorsque vint la crise et la guerre civile en Alterac, tout changea. Edward Strabenolde finit par s'affilié lui et sa maison au Syndicat d'Alterac, contre l'avis de son Général et frère qui n'eu cesse que de lui crier de ne pas le faire. Armand fini par rendre son grade, et parti pour rejoindre l'Ordre de l'Aube d'Argent, puis des années plus tard, lorsqu'il eu des enfants, à la Maison des Nobles de Hurlevent, comme courtisan. Pendant ce temps, Edward Strabenolde refusa catégoriquement toute alliance avec qui que ce soit autre que le Syndicat, et resta enfermé dans sa citée, Ferningham, et son marquisat, jusqu'à sa mort.
La porte s'ouvrit doucement, Armand eu le reflexe de regarder qui venait le rejoindre, puis il sourit à son fils Benjamin, qui était âgé d'à peine vingt ans. Le Seigneur Strabenolde avec un autre fils, Jérémy, qui vivait aux Carmines avec son épouse, qui n'avait aucune ascendance noble. Benjamin s'approcha de lui, vint regarder les cartes, lui aussi. Puis il dit à son père : « Forgé dans le froid, fièrement notre courroux s'abat. », c'était la devise de la famille Strabenolde.
Armand le regarda longtemps puis acquiesça. « Oui, mon fils, et notre courroux va s'abattre. Je ne laisserais pas ton cousin marcher dans les murs de Ferningham avec la couronne recouverte du sang de son père. » lui répondit-il sans quitter la carte des yeux. Tout restait à faire, comment Armand pourrait-il se rendre jusqu'à William de Westowl seul ? Il ne le pouvait pas. C'est pour cette raison qu'il ne compta pas s'y rendre seul.
Pendant le reste de la journée, il étudia le nord d'aujourd'hui, les résistances, les armées, les compagnies, principalement celles qu'avait cité le Baron de Westowl. Avec l'aide de son fils, et après avoir lu les documents qui concernaient le Duché d'Aiglepic, il fini par trouver un moyen de récupérer le marquisat.
Il devait oublier la fierté de la Maison,
Le Hibou, symbole de la maison Strabenolde, devrait s'incliner devant le Lion.
( à suivre ... )
Jérémy Strabenolde
Re: L'appel de Westowl
Plus d'une semaine plus tard, beaucoup de choses avaient basculées, et ce très vite. Le Seigneur Strabenolde avait été invité, comme il l’espérait, à rejoindre le Fort-du-Lion, dans le Marquisat de Castafol. Ce fort était connu en Lordaeron et même bien au delà, c'était la résidence du Seigneur Lionheart ou plus respectueusement dénommé Eldren Lionheart " le Jeune Lion ", Marquis de Castafol, Seigneur du Fort-du-Lion et suzerain incontestable des nobles familles de Noltens, de Castelrouge, de Vivebrume, de Valenfleur, d'Athlain et Maerith, ou les Maisons du Lion.
Moins de vingt-quatre heures après la réception de cette invitation, suite à sa demande de rencontrer le Jeune Lion, il quitta Hurlevent escorté par la Compagnie de mercenaires Longueroute. Mais il n'était pas parti seul, il amena avec lui son grand oncle, Eoric Strabenolde, qui n'était d'autre que le Gardien des traditions de la Maison Strabenolde. Eoric ou "le vieux hibou" c'était lui aussi exilé du marquisat de Ferningham lorsque son frère le feu marquis Edward prit la décision de rejoindre le Syndicat d'Alterac. Les deux seigneurs Strabenolde et leur escorte généreusement payée furent arrivés en quelques jours au lieu de rendez-vous, mais pas le Fort-du-Lion.
Ce lieu de rendez-vous était situé au bord du lac Darrowmere, à quelques kilomètres au sud-est du Fort, que l'on pouvait voir au loin. Le rendez-vous arriva. Le timing était parfais, le Baron William de Westowl arriva. Il était vêtu le plus simplement possible pour passer inaperçu. Le Baron de Westowl connaissait bien les passages secrets de la seigneurie de Hurlecor, et il avait pu, exceptionnellement les traverser pour rejoindre son suzerain légitime le temps de la rencontre avec le Marquis de Castafol, Eldren Lionheart.
William avait une petite surprise pour Armand, il était venu avec une charmante jeune femme blonde. Il s'agissait de Rosalyn Strabenolde, la fille de feu le Seigneur Mathias Strabenolde. Rosalyn avait eu la chance d'échapper aux assassins qu'avaient engagés Tobias et sa sorcière de mère, et elle avait été fait escortée jusqu'à Hurlecor où elle avait put passer le siège par les passages secrets, pour à présent retrouver son oncle, le Seigneur Armand Strabenolde.
Après quelques échanges en bonne forme, il fallu se mettre en route, le Baron de Westowl ne devait pas resté absent trop longtemps, sous peine d'être suspecté par les probables indicateurs de Tobias présents à Hurlecor.
Après quelques minutes de galop, voilà arrivés Rosalyn, Eoric et Armand Strabenolde, accompagné du fidèle William de Westowl, au Fort-du-Lion. Quel honneur d'être ici pensaient-ils tous au fond d'eux même. Ce pont de pierre qui donnait accès à la massive porte de chêne déjà ouverte pour les accueillir, sans parler de la tête de lion gigantesque au dessus de cette porte, une sculpture sublime qui était massivement faite d'or. Ôh oui les Lionheart étaient connus pour leur richesse ...
L’accueil fût correct et digne, c'est le Duc d'Aiglepic Kiel d'Athlain, qui reçu les Strabenolde dans la cour du château. Après de brèves présentations, ils furent mener au donjon. Rapidement, ils se retrouvèrent à l'étage, face au Seigneur du Lion.
Il était à présent temps de parler du Marquisat de Ferningham au seigneur des maisons d'Alterac, et c'est au prix de la vassalité des Strabenolde et de leur intégration aux Maisons du Lion, qu'Eldren Lionheart accepta de les aider à défaire l'Usurpateur Tobias Strabenolde.
(The end.)
Moins de vingt-quatre heures après la réception de cette invitation, suite à sa demande de rencontrer le Jeune Lion, il quitta Hurlevent escorté par la Compagnie de mercenaires Longueroute. Mais il n'était pas parti seul, il amena avec lui son grand oncle, Eoric Strabenolde, qui n'était d'autre que le Gardien des traditions de la Maison Strabenolde. Eoric ou "le vieux hibou" c'était lui aussi exilé du marquisat de Ferningham lorsque son frère le feu marquis Edward prit la décision de rejoindre le Syndicat d'Alterac. Les deux seigneurs Strabenolde et leur escorte généreusement payée furent arrivés en quelques jours au lieu de rendez-vous, mais pas le Fort-du-Lion.
Ce lieu de rendez-vous était situé au bord du lac Darrowmere, à quelques kilomètres au sud-est du Fort, que l'on pouvait voir au loin. Le rendez-vous arriva. Le timing était parfais, le Baron William de Westowl arriva. Il était vêtu le plus simplement possible pour passer inaperçu. Le Baron de Westowl connaissait bien les passages secrets de la seigneurie de Hurlecor, et il avait pu, exceptionnellement les traverser pour rejoindre son suzerain légitime le temps de la rencontre avec le Marquis de Castafol, Eldren Lionheart.
William avait une petite surprise pour Armand, il était venu avec une charmante jeune femme blonde. Il s'agissait de Rosalyn Strabenolde, la fille de feu le Seigneur Mathias Strabenolde. Rosalyn avait eu la chance d'échapper aux assassins qu'avaient engagés Tobias et sa sorcière de mère, et elle avait été fait escortée jusqu'à Hurlecor où elle avait put passer le siège par les passages secrets, pour à présent retrouver son oncle, le Seigneur Armand Strabenolde.
Après quelques échanges en bonne forme, il fallu se mettre en route, le Baron de Westowl ne devait pas resté absent trop longtemps, sous peine d'être suspecté par les probables indicateurs de Tobias présents à Hurlecor.
Après quelques minutes de galop, voilà arrivés Rosalyn, Eoric et Armand Strabenolde, accompagné du fidèle William de Westowl, au Fort-du-Lion. Quel honneur d'être ici pensaient-ils tous au fond d'eux même. Ce pont de pierre qui donnait accès à la massive porte de chêne déjà ouverte pour les accueillir, sans parler de la tête de lion gigantesque au dessus de cette porte, une sculpture sublime qui était massivement faite d'or. Ôh oui les Lionheart étaient connus pour leur richesse ...
L’accueil fût correct et digne, c'est le Duc d'Aiglepic Kiel d'Athlain, qui reçu les Strabenolde dans la cour du château. Après de brèves présentations, ils furent mener au donjon. Rapidement, ils se retrouvèrent à l'étage, face au Seigneur du Lion.
Il était à présent temps de parler du Marquisat de Ferningham au seigneur des maisons d'Alterac, et c'est au prix de la vassalité des Strabenolde et de leur intégration aux Maisons du Lion, qu'Eldren Lionheart accepta de les aider à défaire l'Usurpateur Tobias Strabenolde.
(The end.)
Jérémy Strabenolde
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