[Inactive][Alliance] La Vague

Une soirée comme tant d'autre, dans une taverne miteuse où les murmures et le bruit des chopes sur le comptoir est la seule mélodie jouée dans ce genre d'endroit. Dehors, le vent s'engouffre dans les ruelles étroites et siffle contre les carreaux encrassés. L'atmosphère est lourde et les volutes de fumée planent autour des quelques chandeliers collés aux tables par la poussière mêlée aux résidus d'alcool.

Les lattes de parquet grincent sous les pas du nouvel arrivant qui grimace légèrement en remarquant qu'il ne peut aucunement limiter le bruit, et donc, inévitablement attirer les regards louches sur lui. Après un bref coup de main sur le tabouret bancal il s'installe au comptoir, observant un instant la salle. Cette dernière est baignée par l'obscurité, des gens sont attablés dans les recoins éclairés timidement par les bougies en fin de vie, les capuches tirés généralement sur leur crâne.

Un homme grassouillet, le double menton hérissé d'une barbe de quelques jours, les aisselles tâchées de sueur tout comme le contour de son cou attrape un verre, vidant son contenu, l'essuyant simplement avant de le déposer devant lui. " - Ce sera quoi ?". L'alcool de pomme de terre désinfectera tant le verre que le gosier de l'homme fraichement installé, du moins c'est ce qu'il doit se dire.

L'heure tourne, l'homme est toujours face à son verre : il est seul, le tavernier s'endormant sur le coin du bar. Les nuages de fumée sont moins présents, mais la salle est dans le noir presque total, seul le comptoir est faiblement éclairé. Le silence de la nuit est interrompu par le vent s'infiltrant par la porte ouverte juste le temps de laisser entrer deux hommes.

En s'approchant de la lumière, il semblerait que ce soit finalement un homme et une femme enroulés dans un long manteau, ces deux là s'installant silencieusement de chaque côté. Les arrivants inspectant l'homme déjà installé, ce dernier ayant passé sa main vers le manche de sa lame, se détendant finalement en reconnaissant la demoiselle.

"-Vous m'avez fait attendre..."

Après un court instant, le trio repart en laissant derrière eux une salle totalement éteinte, le tenancier toujours dans son sommeil profond... à jamais.

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La petite pièce poussiéreuse n’est éclairée que par la faible lueur d’une bougie, tandis que la pluie frappe les murs de bois dans un rythme lourd et constant. Une jeune femme est penchée sur un épais parchemin, debout face à une table sans chaises, seul mobilier présent autour d’elle. Elle suit de l’index les lignes d’un dessin qui semble être le plan grossier d’un manoir. L’odeur de poudre qui émane d’elle piquerait sans doute l’odorat d’un visiteur trop curieux, mais elle est totalement seule. Concentrée et bouillonnante d’excitation, elle ajoute quelques croix sur le parchemin, à l’aide d’un morceau de charbon qui noircit le bout de ses doigts. L’or coulera bientôt à flot, elle le sait. Il ne lui reste plus qu’à trouver l’équipe qui saura l’aider à mener à bien ses projets.

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L’homme repose lentement le dernier pochon de cuir à côté de ses semblables. Il noue habilement le petit ruban noir qui le distingue des autres en s’appuyant contre le dossier de sa chaise, recrachant un nuage de fumée odorante. Le regard est vif et désabusé, malgré le voile trouble causé par la feuillerêve. Il essuie d’un revers de main les quelques résidus d’herbe séchée qui salissent la lourde table en bois, roulée vissée aux lèvres. Il sait que quelques clochards vendent actuellement de quoi briser la monotonie des journées Hurleventoises, mais il ne s’agit que d’herbes doucereuses, pas vraiment plus amusantes que l’alcool. Il lui a fallu déployer toute sa ruse pour obtenir les meilleurs prix pour ce qu’il s’apprête à distribuer dans les rues. Il repousse sa chaise d’un geste lent, s’approchant de la fenêtre de la petite bicoque qu’il occupe. Les passants déambulent sur les pavés, sans vraiment faire attention à ce qui les entoure. Vaste fourmilière grouillante. Il observe les visages, la tête inclinée tandis que le mégot se consume doucement entre ses dents. Des femmes, richement vêtues, des gamins jouant à la guerre tandis que la vraie se déroule sur l’autre continent. Des vagabonds titubants et des gardes en armure de parade. Il sait qu’il doit maintenant trouver de bons commerçants. Pas ces idiots débutants qui distribuent leur feuillerêve au tout venant, sans même chercher à camoufler leur commerce. Non, de vrais renards rusés, à l’apparence soignée, qui sauront tisser une toile de dépendance autour de leurs victimes. Esquissant un sourire en coin tandis qu’il écrase son mégot sous son talon, il sort et se mêle à la foule sans un regard en arrière. En chasse.

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Salut à tous !

Vous l’aurez compris, la Vague se veut être une nouvelle guilde de méchants (il paraît qu’on en manquait). Nous ouvrons donc le recrutement à cette adresse : http://lavague-ktrp.forumprod.com/forum.php

Si vous désirez plus d’informations, il vous suffit de joindre Kryssa ou Taïler ig via whisp

Petite précision toutefois : même si les activités de la Vague ont pour vocation d’être brutales et relativement bruyantes, nous recherchons des joueurs capables de demi-mesure, de subtilité et de fairplay ! En effet, l’idée c’est de jouer avec les citoyens lambdas et bien entendu notre fameuse Garde de Hurlevent. Bandits badass refusant d’être attrapés lorsque vous merdez, passez votre chemin

A très vite !

Excellent excellent ! Je vous souhaite bonne chance, même si le forum n'est encore que peu développé.

Dites, y aurait moyen de se rencontrer IG ?