[récit] le gobelin de la mort
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[récit] le gobelin de la mort
- j’ai un doute…
- maître ?
Le maître des morts se tourna vers son assistant, un gigantesque orc mort vivant répondant au nom de Tark’tar.
- mais vous ne pouvez vous tromper, maître ! Vous êtes Arthas le grand, le seigneur…
- suffit ! Tu m’énerves.
Arthas se mit à réfléchir à voix haute. Les futurs chevaliers de la mort le préoccupaient. Oh, il avait bien tenté de convertir toutes les races, et certaines répondaient plus facilement que d’autres, mais là, il avait un petit - gros problème.
- le gnome ?
- il déprime – répondit l’orc.
- Il déprime ?
- il a déclaré qu’il laissait tout tomber et qu’il devait aller aider ses frères à Gnomeregan.
- il est au courant que la citée est tombée ?
- oui, c’est pour cela qu’il déprime…
Bon, visiblement, il y avait un problème dés que la taille descendait en dessous d’un mètre, car entre le déprimé et le psychopathe… le psychopathe…
- le gobelin ?
- heu, à ce propos, vous devriez aller dans la salle du trône !
- Kraaabooouuuummmm !
Le gobelin, peinturluré comme un soir de la sanssaint, entra dans la pièce. Il jeta un regard de requin aux deux êtres présents puis s’avança fièrement.
- Yo boss !
- Kraboum, je t’ai déjà dis de ne pas m’appeler Boss, je suis pas un chef de gang
- heu, Ok patron
- ni un patron de bar ! Mais laissons tomber. Dis moi – Arthas désigna la salle du trône – que vois tu ?
- un trône, pas mal même, on pourrait le vendre...
- et juste en dessous du trône ?
- ha ? Vous avez vu ? Vous êtes content ?
- content ? Tu te permets de remplacer mon escalier monumental par un escalator et tu demandes si je suis content ?
- pas mal, hein ? Ça en jette !
- en effet, j’imagine déjà la scène : « monsieur l’ambassadeur, craignez ma puissance du haut de mon ESCALATOR » !
- exact, ça pète !
Arthas se demanda un instant s’il n’allait pas essayer tout de suite de pulvériser le record d’azeroth de lancer de gobelin à coup de masse, mais se ravisa.
- tu démontes !
- mais boss, pensez à vos vieux jours
Le seigneur des morts chercha sa masse du regard puis se rappela la raison de la présence du gobelin. Il poussa un soupire puis repris :
- bon, après avoir démonté, tu vas t’occuper de moderniser les armes de mon armée. Vous savez faire cela, vous autres les gobelins non ?
- pas de problèmes boss, vous serez content de moi…
- laisse moi esquisser un doute.
10 jours plus tard
- Kraaabooouuuummmm !
- salut boss, alors content ?
- comment dire… les armes, je les ai pas vu en action, je peux pas juger, mais les uniformes ?
- yep, les uniformes, c’est une idée de moi. On crée un esprit de corps, ça unifie tout cela, c’est cool !
- d’abord, tu ne parles pas d’esprit ni de corps en présence de morts vivants, mais là n’est pas la question.
- i‘ sont pas beaux mes uniformes patron ?
- certes, mais pourquoi… rose ?
- ha, laissez moi vous expliquer…
- tu as 3 secondes !
- j’ai passé un marché avec le cartel des tisseurs gobelins. J’ai leur rebut de tissus pour 1 pc la coudée, plus un rabais sur les ciseaux et le fil à coudre.
- et ?
- et là, ils avaient un surplus de rose.
- et de fil vert, j’ai vu.
- d’ailleur à ce propos, je voudrais renégocier les marges de vente de produit dérivé…
A ce moment, Arthas arrêta d’écouter.
Il aurait dû se méfier des gobelins. Déjà, dés le début, quelque chose n’allait pas correctement : d’habitude, quand Arthas vous propose une place dans son armée, les ambitieux répondent « Oui », les futurs morts ou les fous répondent « Non », mais jusqu’à Kraboum, personne n’avait répondu « C’est payé combien ? ».
Le gobelin se perdait dans un flot de paroles, Arthas se repris à avoir des idées de masse et de record, mais il ne pouvait se le permettre : c’est lui qui avait imposé le gobelin comme chevalier de la mort possible, contre l’avis de ses généraux, il ne pouvait reconnaître qu’il s’était trompé ! Pas lui, le maître des morts, comme le répétait jusqu’à l’écœurement Tark’tar !
- Kraboum ta g… ta… ta prochaine affectation te sera donnée bientôt. Se sera loin, très loin !
1 mois plus tard
- Maître !
- oui Tark’tar ?
- les nouvelles du fort de Kal-turan sont catastrophiques, nous y avons perdu beaucoup de nos créatures !
- qu… quoi ? Une attaque sur Kal-turan ? Mais c’est loin de tout ! Qui est-ce ? Les géants du givre ? Les hommes bêtes ? Les…
- heu, non, il s’agirait d’une arme inventée par le capitaine de la garnison qui aurait dysfonctionné.
- ne me dis pas qui est le chef de la garnison, je pense avoir deviné…
Arthas se mis une main sur ses yeux, espérant que, lorsqu’il l’enlèverait, la mauvaise nouvelle aurait disparut. Il enleva les doigts un par un, mais l’orc décomposé était encore là, et dans la cour, un gobelin fumant et couturé venait d’arriver.
Une idée géniale parcourut la tête du seigneur des morts.
- amenez moi le gnome et les explosifs les plus puissants dont nous disposons !
- mais maître, le gnome ne rêve que de s’évader.
- ne réfléchit pas, tu n’es pas équipé pour, et fait ce que je te demande.
Le lendemain
- Kraaabooouuuummmm !
- je l’ai vu, maître, il m’a dit que le temps c’était de l’argent, et que là, il était en manque de liquidité
- et bien, tu lui diras que quand le maître demande, le gobelin arrive, sinon, le maître n’est pas content…
Le gobelin arriva sur ces entre-faits.
- relax boss, je suis là !
- hum
- alors ? Vous avez vu mes tourelles à canon rotatif, pour protéger le trône ?
Arthas dû se retenir une fois de plus. Heureusement, l’histoire serait rapidement réglée maintenant.
- un gnome s’est échappé hier soir, tu vas aller le chercher.
- un gnome ? Mais patron
- NE M’APPELLE PLUS PATRON !
Le gobelin ne recula même pas.
- Ok boss, mais bon, il peut-être partout.
- exact, donc tu vas le chercher avec ton gyrocoptère.
- …
- je paye le carburant – lâcha Arthas dans un soupir
- accepté, top là !
Tout sourire, le gobelin tendit la main vers Arthas, qui dû une fois de plus se retenir.
Avec soulagement, il regarda le gobelin monter dans son appareil, un gyrocoptère bricolé pour y adjoindre deux mitrailleuses lourdes. Un gigantesque réservoir de carburant y avait été ajouté pour le voyage.
L’engin s’éleva un peu, se posa puis décolla à nouveau et commença à s’éloigner vers le ciel. Puis explosa !
Tark’tar, l’orc mort vivant, regarda les débris retomber au milieu des explosions des munitions, puis se tourna vers son maître. Il fut étonné de voir Arthas appuyer frénétiquement sur une télécommande gnome, un sourire sadique aux lèvres. Le maître pris la parole dans un fou rire :
- quel dommage, la technologie gobeline n’est pas fiable.
- mais, que fait-on pour le gnome ?
- laissez le !
- le laisser fuir ?
- réfléchit pas, je t’ai dis. Laissez le, c’est une promesse. Ho, et tant que j’y pense, on va relever le niveau minimum pour faire un chevalier de la mort.
- bien maître.
Arthas regarda l’orc aller transmettre les ordres puis s’affala sur son trône. C’était fini ! Même si le gobelin avait survécu, il ne reviendrait plus, et lui, Arthas, avait conservé son statut de maître infaillible.
Ouf ! Oh, et c’était fini les inventions stupide. C’était quoi la dernière déjà ? Des tourelles, automatique pour défendre le trône. Non mais, où allait-il trouver tout cela…
Et d’abord, où sont-elle ?
Clic
- KraaBLANGabooBLANGouuBLANGuummBLANGmm !
- maître ?
Le maître des morts se tourna vers son assistant, un gigantesque orc mort vivant répondant au nom de Tark’tar.
- mais vous ne pouvez vous tromper, maître ! Vous êtes Arthas le grand, le seigneur…
- suffit ! Tu m’énerves.
Arthas se mit à réfléchir à voix haute. Les futurs chevaliers de la mort le préoccupaient. Oh, il avait bien tenté de convertir toutes les races, et certaines répondaient plus facilement que d’autres, mais là, il avait un petit - gros problème.
- le gnome ?
- il déprime – répondit l’orc.
- Il déprime ?
- il a déclaré qu’il laissait tout tomber et qu’il devait aller aider ses frères à Gnomeregan.
- il est au courant que la citée est tombée ?
- oui, c’est pour cela qu’il déprime…
Bon, visiblement, il y avait un problème dés que la taille descendait en dessous d’un mètre, car entre le déprimé et le psychopathe… le psychopathe…
- le gobelin ?
- heu, à ce propos, vous devriez aller dans la salle du trône !
- Kraaabooouuuummmm !
Le gobelin, peinturluré comme un soir de la sanssaint, entra dans la pièce. Il jeta un regard de requin aux deux êtres présents puis s’avança fièrement.
- Yo boss !
- Kraboum, je t’ai déjà dis de ne pas m’appeler Boss, je suis pas un chef de gang
- heu, Ok patron
- ni un patron de bar ! Mais laissons tomber. Dis moi – Arthas désigna la salle du trône – que vois tu ?
- un trône, pas mal même, on pourrait le vendre...
- et juste en dessous du trône ?
- ha ? Vous avez vu ? Vous êtes content ?
- content ? Tu te permets de remplacer mon escalier monumental par un escalator et tu demandes si je suis content ?
- pas mal, hein ? Ça en jette !
- en effet, j’imagine déjà la scène : « monsieur l’ambassadeur, craignez ma puissance du haut de mon ESCALATOR » !
- exact, ça pète !
Arthas se demanda un instant s’il n’allait pas essayer tout de suite de pulvériser le record d’azeroth de lancer de gobelin à coup de masse, mais se ravisa.
- tu démontes !
- mais boss, pensez à vos vieux jours
Le seigneur des morts chercha sa masse du regard puis se rappela la raison de la présence du gobelin. Il poussa un soupire puis repris :
- bon, après avoir démonté, tu vas t’occuper de moderniser les armes de mon armée. Vous savez faire cela, vous autres les gobelins non ?
- pas de problèmes boss, vous serez content de moi…
- laisse moi esquisser un doute.
10 jours plus tard
- Kraaabooouuuummmm !
- salut boss, alors content ?
- comment dire… les armes, je les ai pas vu en action, je peux pas juger, mais les uniformes ?
- yep, les uniformes, c’est une idée de moi. On crée un esprit de corps, ça unifie tout cela, c’est cool !
- d’abord, tu ne parles pas d’esprit ni de corps en présence de morts vivants, mais là n’est pas la question.
- i‘ sont pas beaux mes uniformes patron ?
- certes, mais pourquoi… rose ?
- ha, laissez moi vous expliquer…
- tu as 3 secondes !
- j’ai passé un marché avec le cartel des tisseurs gobelins. J’ai leur rebut de tissus pour 1 pc la coudée, plus un rabais sur les ciseaux et le fil à coudre.
- et ?
- et là, ils avaient un surplus de rose.
- et de fil vert, j’ai vu.
- d’ailleur à ce propos, je voudrais renégocier les marges de vente de produit dérivé…
A ce moment, Arthas arrêta d’écouter.
Il aurait dû se méfier des gobelins. Déjà, dés le début, quelque chose n’allait pas correctement : d’habitude, quand Arthas vous propose une place dans son armée, les ambitieux répondent « Oui », les futurs morts ou les fous répondent « Non », mais jusqu’à Kraboum, personne n’avait répondu « C’est payé combien ? ».
Le gobelin se perdait dans un flot de paroles, Arthas se repris à avoir des idées de masse et de record, mais il ne pouvait se le permettre : c’est lui qui avait imposé le gobelin comme chevalier de la mort possible, contre l’avis de ses généraux, il ne pouvait reconnaître qu’il s’était trompé ! Pas lui, le maître des morts, comme le répétait jusqu’à l’écœurement Tark’tar !
- Kraboum ta g… ta… ta prochaine affectation te sera donnée bientôt. Se sera loin, très loin !
1 mois plus tard
- Maître !
- oui Tark’tar ?
- les nouvelles du fort de Kal-turan sont catastrophiques, nous y avons perdu beaucoup de nos créatures !
- qu… quoi ? Une attaque sur Kal-turan ? Mais c’est loin de tout ! Qui est-ce ? Les géants du givre ? Les hommes bêtes ? Les…
- heu, non, il s’agirait d’une arme inventée par le capitaine de la garnison qui aurait dysfonctionné.
- ne me dis pas qui est le chef de la garnison, je pense avoir deviné…
Arthas se mis une main sur ses yeux, espérant que, lorsqu’il l’enlèverait, la mauvaise nouvelle aurait disparut. Il enleva les doigts un par un, mais l’orc décomposé était encore là, et dans la cour, un gobelin fumant et couturé venait d’arriver.
Une idée géniale parcourut la tête du seigneur des morts.
- amenez moi le gnome et les explosifs les plus puissants dont nous disposons !
- mais maître, le gnome ne rêve que de s’évader.
- ne réfléchit pas, tu n’es pas équipé pour, et fait ce que je te demande.
Le lendemain
- Kraaabooouuuummmm !
- je l’ai vu, maître, il m’a dit que le temps c’était de l’argent, et que là, il était en manque de liquidité
- et bien, tu lui diras que quand le maître demande, le gobelin arrive, sinon, le maître n’est pas content…
Le gobelin arriva sur ces entre-faits.
- relax boss, je suis là !
- hum
- alors ? Vous avez vu mes tourelles à canon rotatif, pour protéger le trône ?
Arthas dû se retenir une fois de plus. Heureusement, l’histoire serait rapidement réglée maintenant.
- un gnome s’est échappé hier soir, tu vas aller le chercher.
- un gnome ? Mais patron
- NE M’APPELLE PLUS PATRON !
Le gobelin ne recula même pas.
- Ok boss, mais bon, il peut-être partout.
- exact, donc tu vas le chercher avec ton gyrocoptère.
- …
- je paye le carburant – lâcha Arthas dans un soupir
- accepté, top là !
Tout sourire, le gobelin tendit la main vers Arthas, qui dû une fois de plus se retenir.
Avec soulagement, il regarda le gobelin monter dans son appareil, un gyrocoptère bricolé pour y adjoindre deux mitrailleuses lourdes. Un gigantesque réservoir de carburant y avait été ajouté pour le voyage.
L’engin s’éleva un peu, se posa puis décolla à nouveau et commença à s’éloigner vers le ciel. Puis explosa !
Tark’tar, l’orc mort vivant, regarda les débris retomber au milieu des explosions des munitions, puis se tourna vers son maître. Il fut étonné de voir Arthas appuyer frénétiquement sur une télécommande gnome, un sourire sadique aux lèvres. Le maître pris la parole dans un fou rire :
- quel dommage, la technologie gobeline n’est pas fiable.
- mais, que fait-on pour le gnome ?
- laissez le !
- le laisser fuir ?
- réfléchit pas, je t’ai dis. Laissez le, c’est une promesse. Ho, et tant que j’y pense, on va relever le niveau minimum pour faire un chevalier de la mort.
- bien maître.
Arthas regarda l’orc aller transmettre les ordres puis s’affala sur son trône. C’était fini ! Même si le gobelin avait survécu, il ne reviendrait plus, et lui, Arthas, avait conservé son statut de maître infaillible.
Ouf ! Oh, et c’était fini les inventions stupide. C’était quoi la dernière déjà ? Des tourelles, automatique pour défendre le trône. Non mais, où allait-il trouver tout cela…
Et d’abord, où sont-elle ?
Clic
- KraaBLANGabooBLANGouuBLANGuummBLANGmm !
tchoupi
Re: [récit] le gobelin de la mort
Merci Tchoupi, je me le suis relu pour le plaisir *en rit encore*
Arlequin- Admin
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