Au coin du feu...
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Au coin du feu...
Hum tout d'abord une chose, pourquoi faites vous cela ?
Un petit sourire étrange aux coins des lêvres, elle fixe les flammes qui lêchent la bûche à peine entamée dans la cheminée. Elles prennent de la vigueur et semblent vouloir envelopper totalement ce morceau de bois.
Par ce qu'il faut laisser quelquechose...du moins essayer.
Le jeune homme se contente d'hocher la tête et trempe sa plume, le parchemin vierge en main.
Le feu semble être le seul élement vivant de la pièce, jusqu'à ce qu'elle décide après plusieurs minutes à commencer son récit.
Nous étions des centaines, peut être des milliers, depuis des siècles nous avions une mission, à la fois simple et finalement impossible : être garant de l'équilibre insuflé par les anciens, les titans. Nous étions l'arbre qui devait nourrir tous ces fruits, la vie, la mort, le feu, l'ombre, tout ce qui compose l'univers d'Azeroth.
Pendant des siecles les apparances laissaient penser que le succès était au rendez vous.
Un nouveau sourire apparait sur son visage gracieux, un visage triste et résigné, elle glisse ses longs doigts le sur sa joue essayant de remettre une mêche rebelle de cheveux derrière son oreille...en vain, elle glisse à nouveau et vient se poser sur sa joue qu'elle fouette régulierement sans qu'aucun courant d'air ne soit présent.
Visiblement, nous avions oublié une choses, que le meilleur moyen d'atteindre une plante c'est d'attaquer ses racines....
L'arbre est désormais mort, je crois être la seule qui reste, en tout cas qui en ai conscience, qui se souvient de ce passé.
L'apprenti écrivain cesse son travail, frissonne en regardant les flammes qui prennent un malin plaisir à former un visage humain, menacant. La narratrice sans quitter du regard la cheminée change de ton, plus froide encore qu'à l'ordinaire.
Dois je trouver un autre redacteur....
Le jeune homme reprend, la plume un peu tremblante.
Bien...aujourd'hui, nous laissons les mondes libres, de ce détruire, de s'éteindre ou de survivre. Tout ce qui c'est passé est perdu, les fondements sont déduits, nous léguons un chateau en ruine qui repose sur des sables mouvant.
La horde, l'alliance, la légion finiront ce travail de sape.
L'homme fronce les sourcils et lêve le doigt comme un enfant le ferait face à sa maitresse. D'un signe de la main elle l'autorise à parler.
Si...s'il n'y a plus d'espoir pourquoi continuez vous à vivre ? seule ? vous n'avez pas le ...courage - il déglutit difficilement sur ce mot- le courage de vous enfuir, de recommencer autre chose ?
Lysandrie, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, sourit gentillement et se lêve pour se placer face à la cheminée, les mains vers le feu comme pour se rechauffer.
La vie d'une personne se compose de trois élements : Le passé, le présent et l'avenir. Celle qui n'a plus qu'un passé se nomme autrement qu'une personne vivante..
L'homme murmure lui même la réponse et se lêve sentant que l'entretient est terminé, il murmure à nouveau ces mots avant de fermer la porte et de retourner à sa vie qui sera à jamais marqué par cette rencontre :
On appelle ca...un fantome.
Il se retourne et observe la petite maison dans cette lugubre foret, s'étonne à peine en constatant qu'à travers les fenêtres on ne puisse pas voir la lumière que devrait produire le feu de cheminée.
Un petit sourire étrange aux coins des lêvres, elle fixe les flammes qui lêchent la bûche à peine entamée dans la cheminée. Elles prennent de la vigueur et semblent vouloir envelopper totalement ce morceau de bois.
Par ce qu'il faut laisser quelquechose...du moins essayer.
Le jeune homme se contente d'hocher la tête et trempe sa plume, le parchemin vierge en main.
Le feu semble être le seul élement vivant de la pièce, jusqu'à ce qu'elle décide après plusieurs minutes à commencer son récit.
Nous étions des centaines, peut être des milliers, depuis des siècles nous avions une mission, à la fois simple et finalement impossible : être garant de l'équilibre insuflé par les anciens, les titans. Nous étions l'arbre qui devait nourrir tous ces fruits, la vie, la mort, le feu, l'ombre, tout ce qui compose l'univers d'Azeroth.
Pendant des siecles les apparances laissaient penser que le succès était au rendez vous.
Un nouveau sourire apparait sur son visage gracieux, un visage triste et résigné, elle glisse ses longs doigts le sur sa joue essayant de remettre une mêche rebelle de cheveux derrière son oreille...en vain, elle glisse à nouveau et vient se poser sur sa joue qu'elle fouette régulierement sans qu'aucun courant d'air ne soit présent.
Visiblement, nous avions oublié une choses, que le meilleur moyen d'atteindre une plante c'est d'attaquer ses racines....
L'arbre est désormais mort, je crois être la seule qui reste, en tout cas qui en ai conscience, qui se souvient de ce passé.
L'apprenti écrivain cesse son travail, frissonne en regardant les flammes qui prennent un malin plaisir à former un visage humain, menacant. La narratrice sans quitter du regard la cheminée change de ton, plus froide encore qu'à l'ordinaire.
Dois je trouver un autre redacteur....
Le jeune homme reprend, la plume un peu tremblante.
Bien...aujourd'hui, nous laissons les mondes libres, de ce détruire, de s'éteindre ou de survivre. Tout ce qui c'est passé est perdu, les fondements sont déduits, nous léguons un chateau en ruine qui repose sur des sables mouvant.
La horde, l'alliance, la légion finiront ce travail de sape.
L'homme fronce les sourcils et lêve le doigt comme un enfant le ferait face à sa maitresse. D'un signe de la main elle l'autorise à parler.
Si...s'il n'y a plus d'espoir pourquoi continuez vous à vivre ? seule ? vous n'avez pas le ...courage - il déglutit difficilement sur ce mot- le courage de vous enfuir, de recommencer autre chose ?
Lysandrie, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, sourit gentillement et se lêve pour se placer face à la cheminée, les mains vers le feu comme pour se rechauffer.
La vie d'une personne se compose de trois élements : Le passé, le présent et l'avenir. Celle qui n'a plus qu'un passé se nomme autrement qu'une personne vivante..
L'homme murmure lui même la réponse et se lêve sentant que l'entretient est terminé, il murmure à nouveau ces mots avant de fermer la porte et de retourner à sa vie qui sera à jamais marqué par cette rencontre :
On appelle ca...un fantome.
Il se retourne et observe la petite maison dans cette lugubre foret, s'étonne à peine en constatant qu'à travers les fenêtres on ne puisse pas voir la lumière que devrait produire le feu de cheminée.
Lysandrie
Re: Au coin du feu...
La pluie s'est calmée, juste quelques goutes qui tombent encore, le soleil n'a pas vraiment sa place dans les bois de la pénombre, et les petites perles d'eau en profitent peut être.
La robe rouge trempée, la sorcière qui la porte ne s'en rend plus vraiment compte.
Elle fixe la fôret, ou plutot elle ne regarde pas vraiment dans ce monde, le regard vide, brillant étrangement, elle attend l'heure. Pas une minute de moins, pas une de plus, l'instant approche.
Les dernières discussions avaient eu le mérite de clarifier les choses, un retour au point de départ, une absence de futur et un passé orageux.
Lysandrie murmure quelques mots, sa monture de Xoroth entâme sa marche lugubre, chacune de ses foulées brulant l'herbe pourtant humide des bois.
Lachant les rènes, elle laisse sa monture décider de l'allure, elle se fait lente et régulière jusqu'à l'amené dans la brume, épaisse, inconnue et surtout sans retour.
Si quelqu'un avait l'idée de suivre les traces de sabot dans l'herbe cramoisie, il serait étonné qu'elles s'arrêtent d'un coup, laissant le néant pour toute indication...
La robe rouge trempée, la sorcière qui la porte ne s'en rend plus vraiment compte.
Elle fixe la fôret, ou plutot elle ne regarde pas vraiment dans ce monde, le regard vide, brillant étrangement, elle attend l'heure. Pas une minute de moins, pas une de plus, l'instant approche.
Les dernières discussions avaient eu le mérite de clarifier les choses, un retour au point de départ, une absence de futur et un passé orageux.
Lysandrie murmure quelques mots, sa monture de Xoroth entâme sa marche lugubre, chacune de ses foulées brulant l'herbe pourtant humide des bois.
Lachant les rènes, elle laisse sa monture décider de l'allure, elle se fait lente et régulière jusqu'à l'amené dans la brume, épaisse, inconnue et surtout sans retour.
Si quelqu'un avait l'idée de suivre les traces de sabot dans l'herbe cramoisie, il serait étonné qu'elles s'arrêtent d'un coup, laissant le néant pour toute indication...
Lysandrie
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