Douceurs et amertumes...
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Douceurs et amertumes...
Le feu crépitait dans la cheminée.
Cymbelîne contemplait les flammes, tenant contre sa nudité la fourrure sombre et douce d'un wörg de Sombre Comté.
Elle détacha son regard de l'objet de sa contemplation et se retourna....les ombres des flammes dansèrent le long de son dos et sur la chute de ses reins. Elle s'allongea sur le dos, s'adossant à quelques coussins. Une jambe repliée s'était échappée du vêtement improvisé. D'une main elle prit un bout de parchemin, de l'autre une coupe contenant un bon cru...de ceux horriblement chers qui se laissent savourer...elle caressa ses lèvres du rebondit de la coupe, de gauche à droite, puis de droite...à gauche. Dans ses yeux une lueur d'excitation et de satisfaction, elle ne se lassait pas de la lire....
Pardonne-moi
Il n'est d'excuse à mes actes passées
Des actes manqués m'ayant dépassé
Il n'est d'excuse à sortir de la route
A déraper et à semer le doute
Il n'est d'excuse et je suis le fautif
D'un raisonnement tellement hâtif
Il n'est d'excuse, non, à se séparer
De celle qu'on aime, de celle adorée
Il n'est d'excuse à broyer les espoirs
Egoïstement, je ne voulais croire
Il n'est d'excuse à t'avoir fait souffrir
Alors que tu regardais l'avenir
Il n'est d'excuse à tant de connerie
De n'avoir vu ce qui faisait ma vie
Il n'est d'excuse, je suis la victime
A mon tour de ce que j'appelle un crime
Il n'est d'excuse, je ne peux que m'asseoir
Et contempler ce vide au long des soirs
Il n'est d'excuse, je ne peux que pleurer
Cet amour bâti à deux est cassé
Il n'est d'excuse à pouvoir présenter
Il n'est d'excuse même à t'implorer
Il n'est d'excuse à pouvoir accepter
Il n'est d'excuse, non, mais tant de regrets
Il n'est d'excuse que je veux tenir
Ou de stratagème à élaborer
Il n'est d'excuse et je suis dévasté
Tu es ma muse, je ne peux t'oublier...
Cymbelîne but une gorgée de son vin...une pure merveille...elle ferma un instant les yeux savourant les arômes qui le composait. L'instant était délicieux...presqu'autant que les caresses d'un amant attentif et attentionné...
D'abord une alliance, ensuite une invitation...tous deux refusés....à présent le voilà qui se mettait à utiliser ses propres armes pour parvenir à ses fins....c'était rusé, ô combien rusé...
Elle posa la coupe de vin et prit entre ses doigts un Lys de Stratholme, une fleur rare...appartenant à un temps passé et révolu...un symbôle pour celui qui l'avait envoyé. Ces fleurs ont disparu de Stratholme depuis le Fléau, plus rien ne pousse sur ces terres arides...pourtant elle tenait cette fleur, comme un message...un message qui disait que rien n'est impossible...
Elle se caressa le visage et le cou de cette fleur venue d'une autre époque songeuse...
Ainsi il s'obstinait...en cela il n'avait pas changé...
Elle se leva, la fourrure et la Lys restant sur place, d'une démarche souple et féline elle s'avança à nouveau vers les flammes... parée cette fois de sa nudité. Elle déposa le parchemin sur les bûches et regarda le papier s'enflammer...
Il voulait jouer à cela? Très bien...ils allaient jouer....mais cette fois elle avait une belle longueur d'avance..car "feu son époux adoré", celui qui avait fait d'elle ce qu'elle était devenu aujourd"hui semblait oublier un tout petit détail:
Elle n'était plus celle d'autrefois....
Cymbelîne contemplait les flammes, tenant contre sa nudité la fourrure sombre et douce d'un wörg de Sombre Comté.
Elle détacha son regard de l'objet de sa contemplation et se retourna....les ombres des flammes dansèrent le long de son dos et sur la chute de ses reins. Elle s'allongea sur le dos, s'adossant à quelques coussins. Une jambe repliée s'était échappée du vêtement improvisé. D'une main elle prit un bout de parchemin, de l'autre une coupe contenant un bon cru...de ceux horriblement chers qui se laissent savourer...elle caressa ses lèvres du rebondit de la coupe, de gauche à droite, puis de droite...à gauche. Dans ses yeux une lueur d'excitation et de satisfaction, elle ne se lassait pas de la lire....
Pardonne-moi
Il n'est d'excuse à mes actes passées
Des actes manqués m'ayant dépassé
Il n'est d'excuse à sortir de la route
A déraper et à semer le doute
Il n'est d'excuse et je suis le fautif
D'un raisonnement tellement hâtif
Il n'est d'excuse, non, à se séparer
De celle qu'on aime, de celle adorée
Il n'est d'excuse à broyer les espoirs
Egoïstement, je ne voulais croire
Il n'est d'excuse à t'avoir fait souffrir
Alors que tu regardais l'avenir
Il n'est d'excuse à tant de connerie
De n'avoir vu ce qui faisait ma vie
Il n'est d'excuse, je suis la victime
A mon tour de ce que j'appelle un crime
Il n'est d'excuse, je ne peux que m'asseoir
Et contempler ce vide au long des soirs
Il n'est d'excuse, je ne peux que pleurer
Cet amour bâti à deux est cassé
Il n'est d'excuse à pouvoir présenter
Il n'est d'excuse même à t'implorer
Il n'est d'excuse à pouvoir accepter
Il n'est d'excuse, non, mais tant de regrets
Il n'est d'excuse que je veux tenir
Ou de stratagème à élaborer
Il n'est d'excuse et je suis dévasté
Tu es ma muse, je ne peux t'oublier...
Cymbelîne but une gorgée de son vin...une pure merveille...elle ferma un instant les yeux savourant les arômes qui le composait. L'instant était délicieux...presqu'autant que les caresses d'un amant attentif et attentionné...
D'abord une alliance, ensuite une invitation...tous deux refusés....à présent le voilà qui se mettait à utiliser ses propres armes pour parvenir à ses fins....c'était rusé, ô combien rusé...
Elle posa la coupe de vin et prit entre ses doigts un Lys de Stratholme, une fleur rare...appartenant à un temps passé et révolu...un symbôle pour celui qui l'avait envoyé. Ces fleurs ont disparu de Stratholme depuis le Fléau, plus rien ne pousse sur ces terres arides...pourtant elle tenait cette fleur, comme un message...un message qui disait que rien n'est impossible...
Elle se caressa le visage et le cou de cette fleur venue d'une autre époque songeuse...
Ainsi il s'obstinait...en cela il n'avait pas changé...
Elle se leva, la fourrure et la Lys restant sur place, d'une démarche souple et féline elle s'avança à nouveau vers les flammes... parée cette fois de sa nudité. Elle déposa le parchemin sur les bûches et regarda le papier s'enflammer...
Il voulait jouer à cela? Très bien...ils allaient jouer....mais cette fois elle avait une belle longueur d'avance..car "feu son époux adoré", celui qui avait fait d'elle ce qu'elle était devenu aujourd"hui semblait oublier un tout petit détail:
Elle n'était plus celle d'autrefois....
Cymbelîne
Re: Douceurs et amertumes...
Cymbelîne était éreintée. Il lui tardait de rentrer, de se faire préparer un bain...se détendre, réfléchir. Les discordes, les ambitions, les missions en cours...les urgences à gérer...
Un bon bain chaud, oui c'était ce qu'elle aspirait le plus au monde en cet instant.
La servante vint apporter le dernier seau d'eau chaude qu'elle tranversa dans la bagnoire drapé d'un lin beige et déposa le savon au lait d'ânnesse à portée sur la petite tablette.
Cymbelîne se dévêtit, tournant le dos à la servante qui, bien que n'ayant aucun penchant envers la gente féminine ne pouvait détacher son regard des courbes parfaites, du grain de peau si lisse et des cheveux auburnes dans lesquels les reflets du feu allumé pour elle dansaient....Cymbelîne tentait d'emprisonner quelques longues mèches en un chignon improvisé.
"Apportez moi mon courrier et un verre d'hydromel pétillant à la framboise...frappé, non glacée comme la dernière fois je vous prie."
La servante détacha enfin son regard sortant de sa rêverie et de son envie d'avoir un tel corps, une chute de reins à faire damner n'importe quel saint homme...ah si elle avait eu un corps pareil, elle ne serait restée servante bien longtemps. De cela elle était certaine. Elle se contenta de répondre:
"Bien ma Dame."
Lorsqu'elle revint, la dame au corps parfait et à la chevelure de feu s'abandonnait au bien être d'être dans son bain, les yeux fermés. Son visage caressé par les volutes de vapeur se dégageant de l'eau.
Elle posa sur la table à côté de la baignoire le courrier et le verre, juste à côté d'un fourreau vide. Elle se demanda un instant où était la dague pour laquelle elle avait été conçue. La servante s'attarda un instant de trop à mirer en silence la femme au visage angélique mais au regard si froid..."comme elle est b...." elle n'eut le temps de finir sa remarque. Les paupières se levèrent laissant place à deux emeraudes qui la fixaient sans expression. La servante sursauta.
Et bien? Y a t il autre chose?
N...non ma Dame.
En ce cas vous pouvez disposer...fermez la porte derrière vous.
Bien ma Dame.
Cymbelîne la suivit du regard, mi amusée, mi courroucée. Elle avait besoin de se reposer....
Elle jetta un oeil sur le courier qui lui avait été rapporté et reconnu l'écriture....d'un geste sur, elle enleva la petite dague fine qui lui servait d'épingle à cheveux et décacheta l'enveloppe.
Aime-moi
Donne-moi un peu de temps
Donne-moi un peu de toi
Laisse-moi parcourir l'essence de tes bras
Donne-moi encore l'espoir qu'il y aura
Toujours, un toi et moi
J'ai besoin de savoir
J'ai besoin quand vient le soir
De fermer les yeux sur nous deux
Pardonne-moi si parfois je ne sais faire mieux
Je t'aime comme un besoin de respirer
Je t'aime avec mon envie de m'abandonner
Donne-moi encore un instant de toi
Partage avec moi des morceaux de ta Foi
Viens, ne me laisse pas mourir
Accroche-toi à tes souvenirs
Je t'aime je ne veux pas voir finir
Ce qui pour moi est ma raison de vivre
Aime-moi je t'en prie comme tu m'aimais autrefois
Je n'ai pas changé, j'ai toujours besoin du son de ta voix
Mon amour, je t'en pries aime-moi
Ce jour là le bain de Cymbelîne lui procura beaucoup de plaisir... et une grande satisfaction.
Un bon bain chaud, oui c'était ce qu'elle aspirait le plus au monde en cet instant.
La servante vint apporter le dernier seau d'eau chaude qu'elle tranversa dans la bagnoire drapé d'un lin beige et déposa le savon au lait d'ânnesse à portée sur la petite tablette.
Cymbelîne se dévêtit, tournant le dos à la servante qui, bien que n'ayant aucun penchant envers la gente féminine ne pouvait détacher son regard des courbes parfaites, du grain de peau si lisse et des cheveux auburnes dans lesquels les reflets du feu allumé pour elle dansaient....Cymbelîne tentait d'emprisonner quelques longues mèches en un chignon improvisé.
"Apportez moi mon courrier et un verre d'hydromel pétillant à la framboise...frappé, non glacée comme la dernière fois je vous prie."
La servante détacha enfin son regard sortant de sa rêverie et de son envie d'avoir un tel corps, une chute de reins à faire damner n'importe quel saint homme...ah si elle avait eu un corps pareil, elle ne serait restée servante bien longtemps. De cela elle était certaine. Elle se contenta de répondre:
"Bien ma Dame."
Lorsqu'elle revint, la dame au corps parfait et à la chevelure de feu s'abandonnait au bien être d'être dans son bain, les yeux fermés. Son visage caressé par les volutes de vapeur se dégageant de l'eau.
Elle posa sur la table à côté de la baignoire le courrier et le verre, juste à côté d'un fourreau vide. Elle se demanda un instant où était la dague pour laquelle elle avait été conçue. La servante s'attarda un instant de trop à mirer en silence la femme au visage angélique mais au regard si froid..."comme elle est b...." elle n'eut le temps de finir sa remarque. Les paupières se levèrent laissant place à deux emeraudes qui la fixaient sans expression. La servante sursauta.
Et bien? Y a t il autre chose?
N...non ma Dame.
En ce cas vous pouvez disposer...fermez la porte derrière vous.
Bien ma Dame.
Cymbelîne la suivit du regard, mi amusée, mi courroucée. Elle avait besoin de se reposer....
Elle jetta un oeil sur le courier qui lui avait été rapporté et reconnu l'écriture....d'un geste sur, elle enleva la petite dague fine qui lui servait d'épingle à cheveux et décacheta l'enveloppe.
Aime-moi
Donne-moi un peu de temps
Donne-moi un peu de toi
Laisse-moi parcourir l'essence de tes bras
Donne-moi encore l'espoir qu'il y aura
Toujours, un toi et moi
J'ai besoin de savoir
J'ai besoin quand vient le soir
De fermer les yeux sur nous deux
Pardonne-moi si parfois je ne sais faire mieux
Je t'aime comme un besoin de respirer
Je t'aime avec mon envie de m'abandonner
Donne-moi encore un instant de toi
Partage avec moi des morceaux de ta Foi
Viens, ne me laisse pas mourir
Accroche-toi à tes souvenirs
Je t'aime je ne veux pas voir finir
Ce qui pour moi est ma raison de vivre
Aime-moi je t'en prie comme tu m'aimais autrefois
Je n'ai pas changé, j'ai toujours besoin du son de ta voix
Mon amour, je t'en pries aime-moi
Ce jour là le bain de Cymbelîne lui procura beaucoup de plaisir... et une grande satisfaction.
Dernière édition par Cymbelîne le Lun 23 Fév 2009, 14:17, édité 9 fois
Cymbelîne
Re: Douceurs et amertumes...
Cymbelîne avait terminé sa lecture....elle avait délicieusement somnolé dans son bain une bonne vingtaine de minutes. La lettre s'était échappé de ses doigts fins jusque sur le plancher. On frappa à la porte:
Dame, c'est encore moi , dame. Il y avait ce paquet pour vous, c'était avec la lettre....puis-je entrer?
Cymbelîne ouvrit les yeux, et mit quelques secondes à émerger de son état de somnolence.
Ma Dame?
Cymbelîne sentait la colère monter..elle détestait être ainsi dérangée lors de ses moments de détente.
Entre!
La servante entra, tête baissée.
Ce paquet est arrivé pour vous.
Et bien ouvrez le, vous voyez bien que je suis dans mon bain.
Oui ma Dame.
La servante posa le paquet sur la table ronde au milieu de la pièce et défit les ficelles qui entouraient le papier. Elle resta figée à contempler son contenu.
Et bien, qu'est ce c'est?
Une robe dame....elle est magnifique.
Cymbelîne se leva de son bain, la mousse ruiselait le long de ses seins, son ventre, ses jambes fines longues et musclés...elle enjamba la bagnoire et attrapa une serviette. La servante restait les yeux rivés sur la robe.
Cymbelîne s'approcha....la servante recula de quelques pas.
Maginfique était le terme exacte pour la décrire: les arabesques des broderies perlées, le mireautement des matières hors de prix....une véritable oeuvre d'art.
Je...vous....voulez vous que je l'accroche avec les autres robes dame?
Cymbelîne réfléchit un instant.
Non, gardez la vous, je vous en fais cadeau.
Mais dame je! Je ne peux pas c'est bien trop....je ne suis qu'une servante et je!
Et bien brûlez la ou donnez la aux bonnes oeuvres je m'en contrefiche, mais débarassez moi de ça!
Bien ma Dame.
La servante prit la robe et la replia, la serrant religieusement contre elle. C'était le plus beau vêtement qu'il lui avait été donné de voir, et c'était à elle! A personne d'autre!
Mer....merci ma Dame.
Disparaissez à présent et qu'on me fiche la paix, j'aimerais me reposer.
La servante ne se fit pas prier, elle sortit avant que la belle dame colérique ne change d'avis et ne la rappelle. Elle était belle la Dame...mais de toute évidence complètement folle....
Dame, c'est encore moi , dame. Il y avait ce paquet pour vous, c'était avec la lettre....puis-je entrer?
Cymbelîne ouvrit les yeux, et mit quelques secondes à émerger de son état de somnolence.
Ma Dame?
Cymbelîne sentait la colère monter..elle détestait être ainsi dérangée lors de ses moments de détente.
Entre!
La servante entra, tête baissée.
Ce paquet est arrivé pour vous.
Et bien ouvrez le, vous voyez bien que je suis dans mon bain.
Oui ma Dame.
La servante posa le paquet sur la table ronde au milieu de la pièce et défit les ficelles qui entouraient le papier. Elle resta figée à contempler son contenu.
Et bien, qu'est ce c'est?
Une robe dame....elle est magnifique.
Cymbelîne se leva de son bain, la mousse ruiselait le long de ses seins, son ventre, ses jambes fines longues et musclés...elle enjamba la bagnoire et attrapa une serviette. La servante restait les yeux rivés sur la robe.
Cymbelîne s'approcha....la servante recula de quelques pas.
Maginfique était le terme exacte pour la décrire: les arabesques des broderies perlées, le mireautement des matières hors de prix....une véritable oeuvre d'art.
Je...vous....voulez vous que je l'accroche avec les autres robes dame?
Cymbelîne réfléchit un instant.
Non, gardez la vous, je vous en fais cadeau.
Mais dame je! Je ne peux pas c'est bien trop....je ne suis qu'une servante et je!
Et bien brûlez la ou donnez la aux bonnes oeuvres je m'en contrefiche, mais débarassez moi de ça!
Bien ma Dame.
La servante prit la robe et la replia, la serrant religieusement contre elle. C'était le plus beau vêtement qu'il lui avait été donné de voir, et c'était à elle! A personne d'autre!
Mer....merci ma Dame.
Disparaissez à présent et qu'on me fiche la paix, j'aimerais me reposer.
La servante ne se fit pas prier, elle sortit avant que la belle dame colérique ne change d'avis et ne la rappelle. Elle était belle la Dame...mais de toute évidence complètement folle....
Cymbelîne
Re: Douceurs et amertumes...
La porte était sur le point de se fermer.
Maria?
Le coeur de la servante s'effondra alors qu'elle rouvrit la porte tenant son précieux trésor à la main.
Oui, dame?
Tout bien réfléchit, mettez la dans l'amoire avec les autres.
Elle baissa la tête, que pouvait elle faire? Protester? Reprendre ce qui avait été donné, c'était déloyal et cruel. Le coeur brisé, elle s'exécuta...
Vous n'aurez qu'à prendre la robe dorée avec le velours bleu roi à la place...cela conviendra mieux à une blonde.
Elle ne savait pas comment réagir. Elle regarda sa maitresse s'assoir à sa coiffeuse et commencer à se brosser sa longue chevelure fauve.
Bien ma dame.
Maria s'exécuta....et lorsqu'elle prit congé, personne ne la rappela cette fois ci. Elle avait enfin trouvé une robe pour ses noces. Restait désormais à trouver un mari.
Maria?
Le coeur de la servante s'effondra alors qu'elle rouvrit la porte tenant son précieux trésor à la main.
Oui, dame?
Tout bien réfléchit, mettez la dans l'amoire avec les autres.
Elle baissa la tête, que pouvait elle faire? Protester? Reprendre ce qui avait été donné, c'était déloyal et cruel. Le coeur brisé, elle s'exécuta...
Vous n'aurez qu'à prendre la robe dorée avec le velours bleu roi à la place...cela conviendra mieux à une blonde.
Elle ne savait pas comment réagir. Elle regarda sa maitresse s'assoir à sa coiffeuse et commencer à se brosser sa longue chevelure fauve.
Bien ma dame.
Maria s'exécuta....et lorsqu'elle prit congé, personne ne la rappela cette fois ci. Elle avait enfin trouvé une robe pour ses noces. Restait désormais à trouver un mari.
Cymbelîne
Re: Douceurs et amertumes...
Quelques jours plus tard, Cymbelîne prit la plume et consentit à donner à l'auteur de ces poèmes une réponse....un écho à ses vers.
Rends moi
Rends moi l'innocence de mes plus jeunes années
Ce premier regard, ce mot...ces sens qui m'animaient
Rends moi ces instants l'un après l'autre noyés
Dans un flot d'indifférence, de traîtrises serpentés
Rends moi ces maigres instants lovés en mon sein
Bercés d'illusions et d'un cercle parfait
Sensé représenter un amour sans début et sans fin
Mais qui en secret, douleurs et mensonges, enfermaient
Rends moi ce pardon sur ta tombe arraché
Pour que ma haine puisse renaître et ainsi achever
Les restes d'un amour par nos sens mémorés
Qui par tes actes et tes choix, demeure torturé
De quel droit viens tu supplier aujourd'hui
De réveiller la honte, les cris, la douleur,
Qui firent de mon âme une coque vide et sans vie
Réceptacle désormais d'amertumes et de peurs
Rends moi ce qui te fut donné
Rends moi ce que tu as prit
Reste allongé dans la tombe d'un amour endolori
Laisse moi oublier...et respirer la vie.
Ayant terminé de coucher ses vers sur le papier, Cymbelîne versa du sel afin que l'exces d'encre n'entâche la papier. Elle souffla délicatement sur les grains colorés et roula sa missive.
Elle approcha un bâton de cire près de la flamme de la chandelle qui donnait en cette nuit d'hiver un peu de clareté et fit couler quelques goutes sur le papier pour sceller le document.
Elle déposa l'empreinte de son seau dans la cire et sortit, vêtue de cuir, ses dagues enchassés dans leurs fourreaux, faisant rebondir dans sa main une pomme tel un jeu.
Rends moi
Rends moi l'innocence de mes plus jeunes années
Ce premier regard, ce mot...ces sens qui m'animaient
Rends moi ces instants l'un après l'autre noyés
Dans un flot d'indifférence, de traîtrises serpentés
Rends moi ces maigres instants lovés en mon sein
Bercés d'illusions et d'un cercle parfait
Sensé représenter un amour sans début et sans fin
Mais qui en secret, douleurs et mensonges, enfermaient
Rends moi ce pardon sur ta tombe arraché
Pour que ma haine puisse renaître et ainsi achever
Les restes d'un amour par nos sens mémorés
Qui par tes actes et tes choix, demeure torturé
De quel droit viens tu supplier aujourd'hui
De réveiller la honte, les cris, la douleur,
Qui firent de mon âme une coque vide et sans vie
Réceptacle désormais d'amertumes et de peurs
Rends moi ce qui te fut donné
Rends moi ce que tu as prit
Reste allongé dans la tombe d'un amour endolori
Laisse moi oublier...et respirer la vie.
Ayant terminé de coucher ses vers sur le papier, Cymbelîne versa du sel afin que l'exces d'encre n'entâche la papier. Elle souffla délicatement sur les grains colorés et roula sa missive.
Elle approcha un bâton de cire près de la flamme de la chandelle qui donnait en cette nuit d'hiver un peu de clareté et fit couler quelques goutes sur le papier pour sceller le document.
Elle déposa l'empreinte de son seau dans la cire et sortit, vêtue de cuir, ses dagues enchassés dans leurs fourreaux, faisant rebondir dans sa main une pomme tel un jeu.
Cymbelîne
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