Eorn Bloodmoon.
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Eorn Bloodmoon.
" Il y a de cela tellement d'années, j'étais si différent. "
Renaître de ses cendres, passer de de la protection à la destruction. C'est son histoire. Unique et pourtant très peu murmurée.
Le Seigneur Kur'talos Ravencrest se tenait debout devant le siège de pierre à haut dossier d'où il présidait habituellement à sa cour et recevait ses commandants. Grand, même pour un elfe de la nuit, il avait un visage long et étroit au nez brusqué qui évoquait le corbeau. Sa courte barbe et son regard grave lui conféraient un air de sagesse et de puissance. Il portait l'armure gris-vert de ses troupes, mais affichait la supériorité de son rang par une cape dorée et un casque à crête rouge d'où la tête stylisée d'un corbeau toisait ses vis-à-vis.
Derrière le siège pendaient les bannières jumelles de sa maison, des étendards carrés d'un pourpre profond frappés en leur centre de la silhouette noire de l'oiseau. Sa bannière était devenue celle des défenseurs, et certains parlaient maintenant du noble en termes qui étaient réservés exclusivement à la reine peu de temps auparavant.
Mais le Seigneur Ravencrest demeurait insensible à ce genre de flatteries. Alors qu'il écoutant les plans de la contre-attaque, Malfurion sentit ses craintes s'accroître.
- Il est clair que nous devons concentrer nos forces sur Zin-Azshari ! Dit Ravencrest d'un ton ferme. C'est là que ces abominations sont nées, et c'est là que nous devons frapper !*
Bien. Soit. C'était important de mener les troupes sur Zin-Azshari, le plan était simple, les Kaldoreis devaient fondre sur la capitale, beaucoup de choses qu'ils ne connaissaient pas, beaucoup trop de choses.
Eorn, était marié, Eorn, était un soldat comme bon nombre d'autres qui ne voyaient que son amour pour leur Reine, rien de plus. Et c'est cet amour qui devait les mener sur Zin-Azshari.
" J'étais aveugle. " Eux-aussi.
Dans Suramar, il n'y avait eut qu'un cri, à l'unisson. " Pour Azshara ! "
" Je ne me souviens plus exactement de ce qui s'était passé, c'était il y a si longtemps.. Je suis allé au combat sous les ordres de Ravencrest, combattre les démons qui peuplaient nos terres. Nous avons été pris à revers dans la vallée avant même d'arriver à Zin-Azshari. Notre plan n'avait pas fonctionné, notre armée fut complètement décimée par les démons. J'ai fuis. Avec bon nombre d'autres, vers le sud. Nous n'avons rien pu faire d'autre. "
" J'ai connu la perte de notre immortalité. "
" Le reste de ma vie, toutes ses années que je n'ai plus compté, j'ai erré, longtemps avant de retrouver un vrai sens à ma vie. La douleur, la haine, la colère et la fureur, il n'y avait que ça encore qui faisait que je ne pouvais pas périr aussi vite que je le voulais. Il n'y avait que ça pour me tenir droit, immuable et fier. Je n'ai pas honte de mon parcours. Illidan Stormrage, Illidan le Traitre, c'était comme ça qu'ils l'appelaient, il marqua mon salut. Ce n'est pas son geste à l'époque qui me fit comprendre réellement ce qu'était ma vie, mon but, mais plutôt la conséquence de celui-ci.
Je ne suis personne, je ne suis plus, j'ai été un ermite, je n'ai rien appris de mes années, je ne suis ressorti qu'après qu'Illidan ait enfin été libéré par Tyrande. Il avait rallié beaucoup de monde jusqu'à ce que son frère se décide enfin à le bannir de nouveau, c'était sans compter l'aide de Vashj, il fuit et se protégea ailleurs. Je fus tout d'abord sous les ordres de Kael'Thas, ni elfe de sang, ni elfe de la nuit, je n'avais que mes années et ma rage pour prouver ma valeur. Je n'étais pas dans le doute, je savais ce que je faisais, qu'importe les conséquences, je voulais la gloire d'Illidan avant tout.
Jusqu'à ce qu'il combatte Arthas sous la demande de Kil'Jaeden.
Je me souviens de ce jour où il parti pour Icecrown mais pas seul. Jamais. Un long combat qui dura des heures. Où étais-je ? Là, derrière, fléau dans une armée, un grin de sable parmi tant d'autres, un visage fermé, froid, je n'avais ni passé, ni futur. C'est à Icecrown que je fus tué par Arthas et ses sbires.
C'est là bas aussi.. qu'on me releva. " Agenouille toi. " Arthas Menethil et Frostmourne suffisaient à ce qu'on baisse les yeux. Ma voie avait encore changé tout simplement parce qu'on ne m'avait pas donné le choix. Héros de l'Alliance ? Ca me fait bien rire aujourd'hui. Je ne suis le héros de personne. C'est là que je rentrais au service d'Arthas, bien avant son avènement. Un chevalier de la mort.
" Il est temps. "
Enfin. On peut penser que c'est d'une facilité déconcertante de tourner sa veste, ou alors que je m'en fichais ? Je n'avais tout simplement pas le choix, ma puissance, mon pouvoir, me venait d'Arthas et de personne d'autre.
" C'est toi ou eux. "
La mort ou la vie. C'était si facile de choisir entre les deux. J'ai tué, j'ai torturé avec le sourire, j'ai étais un de ceux, dans l'ombre, qui apprenait à la Horde ou à l'Alliance que tout n'était pas acquis et que le Roi-Liche allait enfin revenir pour prendre son dû. J'ai vu le jour où il fracassa le trône de givre pour revêtir l'armure de Ner'Zhul. Les années passèrent..
" Tu n'es rien.. "
Absolument rien.
Et un jour vint.. l'étrangeté.
" Combat. Montre ta rage, ta soif de sang, ta noirceux, tu es à moi. "
Un combat dans des terres dont je ne me souviens même plus du nom. Tout changea le jour où j'ai connu la Lumière, la Vraie, la Pure. Celle qui repoussa Arthas, celle qui me délivra des chaines du Roi-Liche. Perdu. Je suis perdu.
Chevalier de la mort, je le suis toujours, cela fait tellement d'années que je n'ai pas croisé les miens, tellement de temps que je n'ai pas mis les pieds dans une ville.
ForgeFer. Les Nains, étranges créatures que je n'ai connu qu'à l'époque de Suramar, à l'époque, nous les combattions, ils étaient tout simplement malvenus sur nos terres, autant que les Humains. Aujourd'hui, les choses ont changé et j'ai l'impression d'avoir dormi tellement de temps. La haine, la colère, elle est toujours aussi présente dans mon fort intérieur, mais je peux encore la combattre.
Vivre pour l'Alliance. Détruire l'Alliance. Vivre. Détruire. Aider. Tuer. Sauvegarder. Faire souffrir.
Du temps.. j'ai encore besoin de temps. "
Eorn Bloodmoon. Elfe de la nuit. Chevalier de la mort.
Renaître de ses cendres, passer de de la protection à la destruction. C'est son histoire. Unique et pourtant très peu murmurée.
Le Seigneur Kur'talos Ravencrest se tenait debout devant le siège de pierre à haut dossier d'où il présidait habituellement à sa cour et recevait ses commandants. Grand, même pour un elfe de la nuit, il avait un visage long et étroit au nez brusqué qui évoquait le corbeau. Sa courte barbe et son regard grave lui conféraient un air de sagesse et de puissance. Il portait l'armure gris-vert de ses troupes, mais affichait la supériorité de son rang par une cape dorée et un casque à crête rouge d'où la tête stylisée d'un corbeau toisait ses vis-à-vis.
Derrière le siège pendaient les bannières jumelles de sa maison, des étendards carrés d'un pourpre profond frappés en leur centre de la silhouette noire de l'oiseau. Sa bannière était devenue celle des défenseurs, et certains parlaient maintenant du noble en termes qui étaient réservés exclusivement à la reine peu de temps auparavant.
Mais le Seigneur Ravencrest demeurait insensible à ce genre de flatteries. Alors qu'il écoutant les plans de la contre-attaque, Malfurion sentit ses craintes s'accroître.
- Il est clair que nous devons concentrer nos forces sur Zin-Azshari ! Dit Ravencrest d'un ton ferme. C'est là que ces abominations sont nées, et c'est là que nous devons frapper !*
Bien. Soit. C'était important de mener les troupes sur Zin-Azshari, le plan était simple, les Kaldoreis devaient fondre sur la capitale, beaucoup de choses qu'ils ne connaissaient pas, beaucoup trop de choses.
Eorn, était marié, Eorn, était un soldat comme bon nombre d'autres qui ne voyaient que son amour pour leur Reine, rien de plus. Et c'est cet amour qui devait les mener sur Zin-Azshari.
" J'étais aveugle. " Eux-aussi.
Dans Suramar, il n'y avait eut qu'un cri, à l'unisson. " Pour Azshara ! "
" Je ne me souviens plus exactement de ce qui s'était passé, c'était il y a si longtemps.. Je suis allé au combat sous les ordres de Ravencrest, combattre les démons qui peuplaient nos terres. Nous avons été pris à revers dans la vallée avant même d'arriver à Zin-Azshari. Notre plan n'avait pas fonctionné, notre armée fut complètement décimée par les démons. J'ai fuis. Avec bon nombre d'autres, vers le sud. Nous n'avons rien pu faire d'autre. "
" J'ai connu la perte de notre immortalité. "
" Le reste de ma vie, toutes ses années que je n'ai plus compté, j'ai erré, longtemps avant de retrouver un vrai sens à ma vie. La douleur, la haine, la colère et la fureur, il n'y avait que ça encore qui faisait que je ne pouvais pas périr aussi vite que je le voulais. Il n'y avait que ça pour me tenir droit, immuable et fier. Je n'ai pas honte de mon parcours. Illidan Stormrage, Illidan le Traitre, c'était comme ça qu'ils l'appelaient, il marqua mon salut. Ce n'est pas son geste à l'époque qui me fit comprendre réellement ce qu'était ma vie, mon but, mais plutôt la conséquence de celui-ci.
Je ne suis personne, je ne suis plus, j'ai été un ermite, je n'ai rien appris de mes années, je ne suis ressorti qu'après qu'Illidan ait enfin été libéré par Tyrande. Il avait rallié beaucoup de monde jusqu'à ce que son frère se décide enfin à le bannir de nouveau, c'était sans compter l'aide de Vashj, il fuit et se protégea ailleurs. Je fus tout d'abord sous les ordres de Kael'Thas, ni elfe de sang, ni elfe de la nuit, je n'avais que mes années et ma rage pour prouver ma valeur. Je n'étais pas dans le doute, je savais ce que je faisais, qu'importe les conséquences, je voulais la gloire d'Illidan avant tout.
Jusqu'à ce qu'il combatte Arthas sous la demande de Kil'Jaeden.
Je me souviens de ce jour où il parti pour Icecrown mais pas seul. Jamais. Un long combat qui dura des heures. Où étais-je ? Là, derrière, fléau dans une armée, un grin de sable parmi tant d'autres, un visage fermé, froid, je n'avais ni passé, ni futur. C'est à Icecrown que je fus tué par Arthas et ses sbires.
C'est là bas aussi.. qu'on me releva. " Agenouille toi. " Arthas Menethil et Frostmourne suffisaient à ce qu'on baisse les yeux. Ma voie avait encore changé tout simplement parce qu'on ne m'avait pas donné le choix. Héros de l'Alliance ? Ca me fait bien rire aujourd'hui. Je ne suis le héros de personne. C'est là que je rentrais au service d'Arthas, bien avant son avènement. Un chevalier de la mort.
" Il est temps. "
Enfin. On peut penser que c'est d'une facilité déconcertante de tourner sa veste, ou alors que je m'en fichais ? Je n'avais tout simplement pas le choix, ma puissance, mon pouvoir, me venait d'Arthas et de personne d'autre.
" C'est toi ou eux. "
La mort ou la vie. C'était si facile de choisir entre les deux. J'ai tué, j'ai torturé avec le sourire, j'ai étais un de ceux, dans l'ombre, qui apprenait à la Horde ou à l'Alliance que tout n'était pas acquis et que le Roi-Liche allait enfin revenir pour prendre son dû. J'ai vu le jour où il fracassa le trône de givre pour revêtir l'armure de Ner'Zhul. Les années passèrent..
" Tu n'es rien.. "
Absolument rien.
Et un jour vint.. l'étrangeté.
" Combat. Montre ta rage, ta soif de sang, ta noirceux, tu es à moi. "
Un combat dans des terres dont je ne me souviens même plus du nom. Tout changea le jour où j'ai connu la Lumière, la Vraie, la Pure. Celle qui repoussa Arthas, celle qui me délivra des chaines du Roi-Liche. Perdu. Je suis perdu.
Chevalier de la mort, je le suis toujours, cela fait tellement d'années que je n'ai pas croisé les miens, tellement de temps que je n'ai pas mis les pieds dans une ville.
ForgeFer. Les Nains, étranges créatures que je n'ai connu qu'à l'époque de Suramar, à l'époque, nous les combattions, ils étaient tout simplement malvenus sur nos terres, autant que les Humains. Aujourd'hui, les choses ont changé et j'ai l'impression d'avoir dormi tellement de temps. La haine, la colère, elle est toujours aussi présente dans mon fort intérieur, mais je peux encore la combattre.
Vivre pour l'Alliance. Détruire l'Alliance. Vivre. Détruire. Aider. Tuer. Sauvegarder. Faire souffrir.
Du temps.. j'ai encore besoin de temps. "
Eorn Bloodmoon. Elfe de la nuit. Chevalier de la mort.
( Critiques constructives acceptées par Mp xD * Un chapitre au début est tiré du Roman original. )
Eorn/Aendel
Re: Eorn Bloodmoon.
Première Page - Première désillusion.
Puis la rencontre, des années d'absence, elle avait fait sa vie ailleurs. Elle. Il l'avait oublié depuis si longtemps.
" Je ne me souviens plus de votre nom. " Pourtant il l'avait épousé.
" Votre visage me dit quelque chose.. "
Elle avait voulu lui expliquer, ce qu'était sa vie avant, avant qu'il parte, avant sa mort, avant sa haine, avant sa peur. Il n'avait fait front qu'avec un bouclier glacial d'émotivité absente, comme si ses mots ne pouvaient pas l'atteindre, qu'il avait oublié, que ça n'avait plus d'importance.
Puis la rencontre, des années d'absence, elle avait fait sa vie ailleurs. Elle. Il l'avait oublié depuis si longtemps.
" Je ne me souviens plus de votre nom. " Pourtant il l'avait épousé.
" Votre visage me dit quelque chose.. "
" How can I decide what’s right
When you’re clouding up my mind ?
I can’t win you’re losing fight
All the time..
How could I ever own what’s mine
When you’re always taking sides
But you won’t take away my pride
No, not this time
Not this time. "
" Je ne m'excuserais pas. Les choses sont ainsi. " Elle l'avait regardé de haut, elle était Prêtresse, il était revenu d'entre les morts. Il avait été libéré des démons, et pourtant, ceux du passé ne pouvaient jamais défaire ses véritables chaines.
" How did we get here ?
When I used to know you so well
How did we get here ?
Well, I think I know how.. "
When you’re clouding up my mind ?
I can’t win you’re losing fight
All the time..
How could I ever own what’s mine
When you’re always taking sides
But you won’t take away my pride
No, not this time
Not this time. "
" Je ne m'excuserais pas. Les choses sont ainsi. " Elle l'avait regardé de haut, elle était Prêtresse, il était revenu d'entre les morts. Il avait été libéré des démons, et pourtant, ceux du passé ne pouvaient jamais défaire ses véritables chaines.
" How did we get here ?
When I used to know you so well
How did we get here ?
Well, I think I know how.. "
Elle avait voulu lui expliquer, ce qu'était sa vie avant, avant qu'il parte, avant sa mort, avant sa haine, avant sa peur. Il n'avait fait front qu'avec un bouclier glacial d'émotivité absente, comme si ses mots ne pouvaient pas l'atteindre, qu'il avait oublié, que ça n'avait plus d'importance.
" The truth is hiding in your eyes
And it’s hanging on your tongue
Just boiling in my blood
But you think that I can’t see
What kind of man that you are
If you’re a man at all
Well, I will figure this one out
On my own..
I'm screaming I love you so. "
" Je ne suis rien. " Il avait fait plusieurs pas en arrière, refusant tout simplement de retrouver quelque chose qu'il réfutait. Tout ça, ce n'était plus pour lui, plus maintenant, une croix sur le passé. Il était neuf, tout en étant vieux, il avait grandit tout en refoulant ses sentiments. Qu'importe tout ce qu'elle pouvait dire, lui dire, rien ne l'atteignait et il voyait, il voyait dans ses yeux la douleur que cela pouvait causer. Car, ce n'est pas avec le temps qu'on oublie, jamais, sauf pour lui.
" Do you see what we’ve done?
We’ve gone and made such fools
Of ourselves
Do you see what we’ve done?
We’ve gone and made such fools
Of ourselve.
There is something I see in you
It might kill me
I want it to be true. "
Les pas en arrière s'étaient effectués, suivis d'un dos qu'il avait finis par lui montrer. " Je ne vous connais pas. " Ce fut ses dernières paroles, à Elle et à Lui. Une dernière marque rouge qui se devait d'être effacé. Il avait décidé de poursuivre son chemin sans l'aide de la seule personne dans ce monde capable de l'aider à s'ouvrir. Il ne l'aimait pas. Plus. Il n'en sait rien.
And it’s hanging on your tongue
Just boiling in my blood
But you think that I can’t see
What kind of man that you are
If you’re a man at all
Well, I will figure this one out
On my own..
I'm screaming I love you so. "
" Je ne suis rien. " Il avait fait plusieurs pas en arrière, refusant tout simplement de retrouver quelque chose qu'il réfutait. Tout ça, ce n'était plus pour lui, plus maintenant, une croix sur le passé. Il était neuf, tout en étant vieux, il avait grandit tout en refoulant ses sentiments. Qu'importe tout ce qu'elle pouvait dire, lui dire, rien ne l'atteignait et il voyait, il voyait dans ses yeux la douleur que cela pouvait causer. Car, ce n'est pas avec le temps qu'on oublie, jamais, sauf pour lui.
" Do you see what we’ve done?
We’ve gone and made such fools
Of ourselves
Do you see what we’ve done?
We’ve gone and made such fools
Of ourselve.
There is something I see in you
It might kill me
I want it to be true. "
Les pas en arrière s'étaient effectués, suivis d'un dos qu'il avait finis par lui montrer. " Je ne vous connais pas. " Ce fut ses dernières paroles, à Elle et à Lui. Une dernière marque rouge qui se devait d'être effacé. Il avait décidé de poursuivre son chemin sans l'aide de la seule personne dans ce monde capable de l'aider à s'ouvrir. Il ne l'aimait pas. Plus. Il n'en sait rien.
" J'ai vu son visage s'ouvrir de curiosité. J'ai vu ses yeux se perdre dans le doute. J'ai vu son coeur rejeter. J'ai vu son âme m'appeler. Je n'ai pu que la repousser. Je n'ai pas besoin d'Elle, Elle n'a pas besoin de moi. Je n'ai besoin de personne. J'entend encore sa voix au loin qui résonne, mais qu'importe les hurlements, l'appel, le besoin de compréhenssion, elle n'a pas besoin de moi, je n'ai besoin de personne. "
" Il parrait que tous ceux qui nous entourent ont besoin d'une histoire dans ce genre pour se sentir torturé, s'occuper l'esprit. Ce n'est pas mon cas, c'est la réalité. Je ne suis pas torturé par une perte, je ne me souviens pas avoir gagné. Ou si, peut-être, quelque part je sais bien qu'il y avait quelque chose, mais il n'y a plus rien, pas pour moi. Plus jamais.
Je me sens bien avec moi même.
On ne peut le comprendre qu'en renaissant de ses cendres.
En homme nouveau.
Je vous hais. "
" Il parrait que tous ceux qui nous entourent ont besoin d'une histoire dans ce genre pour se sentir torturé, s'occuper l'esprit. Ce n'est pas mon cas, c'est la réalité. Je ne suis pas torturé par une perte, je ne me souviens pas avoir gagné. Ou si, peut-être, quelque part je sais bien qu'il y avait quelque chose, mais il n'y a plus rien, pas pour moi. Plus jamais.
Je me sens bien avec moi même.
On ne peut le comprendre qu'en renaissant de ses cendres.
En homme nouveau.
Je vous hais. "
Eorn/Aendel
Re: Eorn Bloodmoon.
Seconde et dernière page - Dernière désillusion. Retour aux sources.
" Qui sont-ils pour oser prôner une lumière et une protection si hypocrite ? "
La hache à deux mains nimbée d'une lueur bleutée vint soutenir le corps du Kaldorei, du mort aux yeux cernés par un rouge sanguin.
" Qu'est-ce que tout cela signifie ? "
Rien. Il avait connu une lumière purgatrice, qui semblait avoir sauvé son âme, alors que finalement, il entendait toujours la voix de son Roi. Dans ses veines, le sang froid inondait ses muscles, sous ses pas, la glace était toujours là. C'est de Lui qu'ils retiraient tous leur puissance, leur force.
" Je ne me laisserais pas berner. "
Une semaine de doute, une semaine où l'on pense réellement que c'était une libération, alors qu'en plongeant au coeur même de ces êtres si faibles d'âme, il s'était enfin rendu compte qu'il avait été dans un instant de faiblesse.
" La Lumière. Utopie. Hypocrisie. Feinte. Ce n'est et ça ne sera jamais dans la lumière que ma force atteindra son paroxisme, mais uniquement dans le froid, là où je suis né, depuis des.. milliers d'années. "
La lueur bleutée du regard s'était perdu un moment à l'horizon, vers le Nord. Là où était son Roi.
" Je reviendrais, là où est ma place. " Un grain de sable dans une armée de morts qui marchent.
" Il m'a donné la Vie. Il m'a donné la Mort. Il n'y a plus rien pour moi, plus jamais. Je vous hais, tous. Les Kaldoreis ont même oublié leur propre passé. Je n'appartiens plus à ce peuple. "
" J'ai rencontré une Druidesse. Elle m'a parlé de son combat pour la protection des hommes et de ce qui l'entourait. Je lui ai dis que toute chose naissante devait mourir. Elle m'a dis, le plus tard possible. J'ai répondu qu'on avait de droit que sur la mort quand on portait des armes. "
" J'ai rencontré un Prêtre Kaldorei. Il m'a parlé de la Lumière d'Elune. Je lui ai demandé où était Elune quand je suis mort. Il m'a répondu qu'il n'en savait rien. "
" J'ai rencontré un Paladin humain, il m'a parlé de la Redemption, qu'on avait tous droit à une seconde chance. Je lui ai demandé où était la Lumière pour ceux que j'avais éventré. Il m'a traité d'hérétique.. "
" Hmhm. "
" Qui sont-ils pour oser prôner une lumière et une protection si hypocrite ? "
La hache à deux mains nimbée d'une lueur bleutée vint soutenir le corps du Kaldorei, du mort aux yeux cernés par un rouge sanguin.
" Qu'est-ce que tout cela signifie ? "
Rien. Il avait connu une lumière purgatrice, qui semblait avoir sauvé son âme, alors que finalement, il entendait toujours la voix de son Roi. Dans ses veines, le sang froid inondait ses muscles, sous ses pas, la glace était toujours là. C'est de Lui qu'ils retiraient tous leur puissance, leur force.
" Je ne me laisserais pas berner. "
Une semaine de doute, une semaine où l'on pense réellement que c'était une libération, alors qu'en plongeant au coeur même de ces êtres si faibles d'âme, il s'était enfin rendu compte qu'il avait été dans un instant de faiblesse.
" La Lumière. Utopie. Hypocrisie. Feinte. Ce n'est et ça ne sera jamais dans la lumière que ma force atteindra son paroxisme, mais uniquement dans le froid, là où je suis né, depuis des.. milliers d'années. "
La lueur bleutée du regard s'était perdu un moment à l'horizon, vers le Nord. Là où était son Roi.
" Je reviendrais, là où est ma place. " Un grain de sable dans une armée de morts qui marchent.
" Il m'a donné la Vie. Il m'a donné la Mort. Il n'y a plus rien pour moi, plus jamais. Je vous hais, tous. Les Kaldoreis ont même oublié leur propre passé. Je n'appartiens plus à ce peuple. "
" J'ai rencontré une Druidesse. Elle m'a parlé de son combat pour la protection des hommes et de ce qui l'entourait. Je lui ai dis que toute chose naissante devait mourir. Elle m'a dis, le plus tard possible. J'ai répondu qu'on avait de droit que sur la mort quand on portait des armes. "
" J'ai rencontré un Prêtre Kaldorei. Il m'a parlé de la Lumière d'Elune. Je lui ai demandé où était Elune quand je suis mort. Il m'a répondu qu'il n'en savait rien. "
" J'ai rencontré un Paladin humain, il m'a parlé de la Redemption, qu'on avait tous droit à une seconde chance. Je lui ai demandé où était la Lumière pour ceux que j'avais éventré. Il m'a traité d'hérétique.. "
" Hmhm. "
Eorn/Aendel
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