[Inactive][Alliance] Gardiens de la Nature

La soirée passa vite durant les discussions qui animèrent la salle couverte de l'arche de Darnassus. Les Gardiens accueillirent comme il se doit les émissaires cénariens qui leur expliquèrent la situation déplorable du Cercle à Silithus depuis l'assaut éclair des silithides. Représentés par Laelawyn, Morvayn, Aglaana, Noctatrix, Xalia, Karyli, Swando puis plus tard par Ysandril, les gardiens décidèrent d'un commun accord de prêter main forte aux membres du Cercle, en commençant par les escorter sur le chemin du retour, la semaine suivante, avec du matériel médical et le plus de membres possible en guise d'escorte. Ainsi donc, les gardiens allaient enfin s'engager dans une mission de grande ampleur...[/center]

*Cette lettre a été déposée dans la salle principale des Gardiens par un messager nain dans la soirée*



Chers Gardiens,

J'ai le regrès de vous annoncer la disparition de l'Erudit Yfrit Earthfury, membre de votre ordre, suite à une expédition archéologique dans les Pics Foudroyés, dans une ruine récemment découverte non loin d'Ulduar. Votre ami avait rejoint notre expédition après nous avoir fourni des preuves conséquentes sur sa capacité à se défendre, sa motivation pour participer aux recherches et par ces documents confidentiels en règle, c'est-à-dire son passeport pour le Norfendre et sa permission d'utiliser un griffon par temps froid. Nous nous sommes mis en route depuis le Fjord Hurlant il y a jours puis nous avons survolé les Grisonnes et une bonne partie de Zul'Drak avant d'enfin arriver sur place ou notre materiel et les ouvriers se trouvaient déjà.

Nous avons commencer les fouilles hier matin après une nuit de sommeil jusqu'à deblayer tout un niveau et une entrée pour un niveau inférieur souterrain. Nous avons passé une nuit agité... en fait, nous étions tellement excité que nous n'arrivions pas à dormir ! Pour finir, nous avons décidé de creuser de nuit pour arriver plus vite au niveau suivant. Nous avons déboucher sur une suite de gallerie et sommes partis explorer la zone par groupe de trois. J'étais moi-même accompagné d'Yfrit et d'Azdrat, un gnome armé d'une torche assez bizarroïde. Enfin bref, nous avons découverts après environ une heure à déambuler dans ce labyrinthe de couloirs une immense salle qui rappela apparement quelque chose à Yfrit.

Il déclara avoir déjà vu une telle salle dans les profondeurs d'Ahn'Kahet, alors qu'accompagné d'une humaine, il avait découvert des livres qui avaient, l'un rendu son amie folle et l'autre lui avait permis de découvrir des informations très intéressantes. Nous avons inspecté le métal dont été fait la salle dans son intégralité et Azdrat nous confirma la présence de saronite pure dans al totalité des matériaux. Encore plus méfiants qu'avant, nous avons alors constaté la présence d'un livre sur un présentoir, similaire à celui qu'avait récuperé Yfrit, selon ses propres dires. De manière assez impulsive, ils e saisit du livre et l'ouvrit.

J'ai pu entrapercevoir quelques signes étranges que je n'avais jamais vu durant ma longue carrière puis Yfrit se mit à hurler. Il hurlait comme si on venait de lui arracher les entrailles à mains nus... *la plume se fait hésitante*Rien qu'à y penser, j'en tremble encore. Je n'ai jamais entendu quelqu'un hurler comme ça... Paralysés par la situation, moi et Azdrat le regardèrent crier jusqu'à ce qu'il perde sa voix tellement il l'avait poussé à bout. Il resta là, à genoux, les yeux écarquillés et tout le corps tremblant, le livre toujours ouvert devant lui. Soudain, les pages se mirent à tourner toutes seules vers le milieu du livre et la double page était couverte d'un pentagramme qui se mit à briller d'une lueur malsaine et aveuglante.

J'ai à peine eu le temps d'amorcer un mouvement vers lui qu'une sorte de flot de lumière multicolore s'est infiltré en lui via sa bouche, venant tout droit du livre. Ses yeux s'illuminèrent comme s'ils étaient enflammés et il lacha le livre, qui tomba à terre sans pourtant changer de page ou s'arrêter de déverser cette étrange lumière dans le corps du chaman. Soudain, tout s'arrêta aussi vite que ça avait commencé. Nous avons eut besoin de quelques instants pour pouvoir à nouveau voir dans cette noirceur quasi-totale, un laps de temps qu'Yfrit prit à se relever. Cependant, nous avons immédiatement remarqué deux choses : il portait le livre dans sa main, et ses yeux brillaient toujours de cette inquietante lueur orangée. Nous avons accourus vers lui mais au moment où j'allais el toucher, des tentacules jaillirent du sol et m'éjectèrent moi et Azdrat à l'autre bout de la salle. C'est alors qu'une voix grave, puissante et terrifiante à la fois déclara mot pour mot, sortant de la bouche d'Yfrit dont le visage était impassible :

"- Hm... Ainsi, me voilà en pocession d'un laquais de plus... Bien, parfait... ... Oooh... Silithus. Ainsi ces risibles kaldoreïs pensent pouvoir arrêter mes serviteurs. Parfait, ce sera... plaisant à regarder. Va, mon serviteur, accomplit ma volonté."

C'est alors que nous avons vus Yfrit disparaitre dans une sorte de vortex instable. Actuellement, toute notre équipe a fouillé els ruines de fond en comble et l'Erudit reste introuvable. Je tiens à vous présenter mes sincères condoléances dans la pire des éventualités et je ne peux qu'espérer que vousr etrouverez Yfrit un jour, et que les paroles qui furent prononcées de sa bouche vous aiderons plus que moi. Que les fondateurs vous protèges, gardiens.

Thymen, de la Ligue des Explorateurs

Les émissaires fut ainsi bien accueillis par les Gardiens de la Nature durant la soirée qu'ils passèrent avec eux. Ils passèrent une agréable nuit suite à l'entrevue avec l'Ordre à Darnassus puis repartirent à l'Aube pour pouvoir se rendre à Reflet-de-Lune pour rendre compte aux dirigeants du Cercle Cénarien des difficultés rencontrées à Silithus. Durant la semaine, ils durent aller de réunions en réunions du Cercle, pendant lesquelles ils expliquèrent des dizaines de fois la situation du Fort Cénarien à de vieux elfes rabougris qui n'étaient pas fait vous l'action.

Cependant, la lenteur désastreuse des autorités dans leurs démarches administratives coûtait de plus en plus dans la maigre réserve de chances de survie que possedaient les kaldoreïs encore à Silithus. Ainsi, Les deux émissaires déidèrent de retourner à Darnassus pour y rejoindre les Gardiens de la Nature qui allaient les escorter jusqu'au Repos des Vaillants, le seul camp cénarien accessible de Silithus, en espérant qu'ils décideraient de les aider pour de bon. Les temps se faisaient vraiment de plus en plus durs...

Ce fut une soirée agitée. Sur les quais de Ruth'eran, l'émissaire Cénarien Trenedar se présenta aux gardiens venus l'escorter seul, son Shan'do Ydelwë n'ayant pas pu venir, étant retenu à Reflet-de-Lune. L'escorte peut conséquente mais tout de même rassurante de Noctatrix, Lionnnaillyah, Swando et Xalia redonna un peu de courage au jeune druide et le convois se mit en route, prenant un bateau pour Sombrivage. Dès leur arrivée dans els bois, tout le monde constata l'état étrange de Xalia, qui semblait avoir étrangement peur des lieux. Peu à peu, le silence total de la forêt et le silence pesant qui règnait commença à inquieter tous les gardiens et leur protegé. Arrivés au Bosquet des Anciens, Trenedar demanda aux Gardiens d el'attendre tndis qu'il parlait à l'ancien Onu, avec qui ils erait ens écurité, de toute manière.

A peine le druide fut-il parti, un frisson inexpliquable parcourut tous les gardiens, malgré la température agréable. Sur la route vers Orneval, sortant de la brume lointaine, une haute silhouette apparu soudain. Xalia qui avait eu l'occasion de la croiser un peu plus tôt, reconnu son amant, Yfrit, donc le corps était possedé par une parcelle de l'esprit de Yogg-Saron s'étant échappé de sa prison d'Ulduar, dont il avait à présent réussi à corrompre tous les gardiens. Il resta planté au milieu de la route, comme en signe de défi, puis fit marche arrière et disparu dans les bois. Xalia se mit à courir derrière lui, entrainant tous les gardiens à sa suite. Les gardiens de la Nature débouchèrent dans une clairière qui descendait en pente raide vers un vallon dans lequel le cadvre immense d'une créature immonde sotait du sol, ne laissant présagé qu'une infime partie de la chose, dans laquelle une épée d'une taille titanesque était planté.

Entre les tentacules sortant du sol en formant des arche sinquietantes, un autel sacrificiel se dressait, derrière lequel le corps possedé d'Yfrit attendait les gardiens. Près de lui, sur un présentoir, un livre à l'aspect inquietant se dressait. Les gardiens s'approchèrent et Xalia tenta de se saisir du livre, sachant très bien que c'était dedans que l'âme de son amant avait été emprisonnée. Cependant, le livre s'ouvrit soudain et une sorte de tentacule au bout de laquelle se trouvait une main fletrie jeta Xalia en arrière sans ménagement. Certaine sgardiennes commencèrent à insulter grassement la parcelle du Dieu très Ancien, qui leur ria au nez avant de monter sur l'autel tout en se saisissant du livre qui ne lui fit rien. Il prononça d'étranges paroles en Kalimag puis le livre se mit à l'éviter et à briller d'une lueur lumineuse mais malsaine.

Soudain, les cris inhumain d'Yfrit déchièrent la forêt et une sorte de lumière sortit du livre pour rentrer dans le corps possedé du chaman. C'est alors que pour la première fois depuis qu'il ait touché le livre dans les ruines près d'Ulduar, Yfrit s'exprima par sa propre bouche. Il commença par user des quelques pouvoirs de persuasion que lui avait confié Yogg-Saron avant de regagner le reste de son être à Ulduar pour tenter de convaicnre Xalia de se joindre à lui. Sentant que les gardiens allaient s'enfuir, il posa un totem étrange qui allait exploser et ainsi faucher l'âme de tous les gardiens pour l'enfermer dans le livre. Cependant, ils fuirent avant, et il décida d'en faire un totem incendiaire pour soulager sa nouvelle envie de destruction, puis partit rapidement, laissant derrière lui les cadavres fumants des sectateurs vénèrant pourtant le même dieu que lui.

Les Gardiens durent user de toute leur volonté pour entraîner Xalia qui voulait sauver son amant sans se rendre compte du danger qu'ils lui avaient fait évité. Déboussolée par cela, elle eut soudain l'impression que les prédictions que les murmures qu'elle avait entendue dans sa tête lui avaient dit se réalisaient, et décida de suivre les gardiens à contre-coeur lorsque qu'ils prirent un portail pour Theramore après avoir retrouvé Trenedar, étonné de toute cette agitation. Malheureusement, la route du Marécage d'Âprefange fut fatale au jeune émissaire, qui fut attaqué sournoisement par un croquilisque caché dans les fougères qui lui arracha le bras et une partie de l'épaule. Tandis que les gardiens se chargeaiet de la bête, Trenedar s'effodnra, son sang coulant à flot des veines plus ou moins grosses à présent sectionnées. Lorsqu'ils purent enfin venir à son chevet, le druide leur emanda dans un souffle d'aider le cercle cénarien à Silithus puis tomba, mort.

Les gardiens emmenèrent le cadavre dans un sac extenssible que Xalia avait créée grâce à ses talents de mage et couturière qu'ils placèrent sur le dos de l'un des deux félins apaprtenant aux chasseurs du groupe. Le reste de la route se passa sans encombre jusqu'au passage pour Silithus où le ciel s'assombrit, à cause du nombre incalculable de silithides qui grouillaient dans les airs. En plein milieu du chemin, Yfrit se dressait, n'ayant pas l'air gênée par la multitude d'insectes volants dans tous les sens. Il s'adressa aux gardiens differement que plus tot dans la soirée, les mettant seulement en garde contre les dangers qu'ils allaient rencontrer s'ils s'opposaient aux silithides mais surtout à ceux qui les controlent, puis les implora de rejoindre sa cause. Il insista particulièrement avec Xalia puis son visage s'assombrit d'une manière plutôt inquietante lorsque même elle refusa.

Il lui annonça sans hésiter qu'elle le décevait puis il se retourna et repartit en leur promettant la mort sur le champ de bataille avant de disparaitre dans les dunes. Les gardiens allèrent jusqu'au Repos des Vaillants où Layo les accueillit et les remercia d'avoir ramener le corps du jeune druide, avant de leur poposer de passer la nuit dans el campement le temps qu'il trouve des hyppogriffes pour le chemin du retour. Les gardiens promirent également de rassembler des vivres et des bandages et de revenir la semaine suivante pour les apporter aux combattants ainsi que de les aider à se battre contre la menace silithide, puis tout le monde alla se coucher, pour dormir d'un sommeil plus ou moins agité à cause des évènements de la soirée...