Les Possesseurs [part1]
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Les Possesseurs [part1]
Elle relève la tête du petit livre qu'elle griffonnait depuis quelques minutes. La dame. Elle est sévère. Elle m'a dit que je devais juste attendre quelques minutes. Bah! Elle m'a donné la jolie poupée, ça vaux bien quelques instants, non? Elle me regarde. Elle a déjà fait ça avant d'écrire, et ça m'a fait peur. Mais comme avant elle me fait un joli sourire. On dirait un ange avec ses cheveux blancs qui encadrent son visage. Et puis ses yeux ont une jolie couleur. C'est violet, comme la robe de la poupée.
"Tu peux partir, ma puce"
Sa voix est si douce! On dirait qu'elle chante.... Je sourit, m'approche d'elle, et escalade ses genoux. Elle me laisse faire, et je dépose un bisou sur sa joue. Puis je repart en riant et sort de la pièce bizarre où on est descendu. Je remonte, passant devant le grand feu et devant les gens bizarres qui parlent dans l'ombre. Mais ils ne font pas attention à moi. Je serre bien fort la poupée contre moi. Quelle nom je doit lui donner? Sally... Ça me plait Sally.
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Je serre fort Sally contre moi. Et je lui murmure mes secrets. Mes parents qui sont mort, la gentille madame Rossignol qui essaye de me trouver une famille. Comment et pourquoi je vais devenir une prêtresse. J'habite à côté de la Cathédrale avec d'autres enfants. J'ai l'impression que Sally me répond des fois. La dame, elle était magicienne elle a dit, et la poupée était spéciale.
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"Sally! Madame Rossignol elle m'a trouvé une famille! On va pouvoir avoir des vrais parents! Et une grande soeur!"
J'ai été trèèèèèèèèèès contente quand j'ai appris la nouvelle. Et quand j'ai vu mes nouveaux parents pour la première fois. Ils ont l'air gentil. Et ma grande sœur elle est belle. Maintenant avec Sally on va être très contente.
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Mina, c'est ma grande sœur, elle a voulu que je lui prête Sally. Elle a pas vu de poupée aussi belle, alors je la lui ai prêté. C'est pas la première fois qu'on me le demande, et d'habitude je dit non, mais là c'est ma sœur. Et puis je lui ai dit que Sally elle écoutait les gens. Alors je la lui prête. Je dormirai seule ce soir, mais c'est pas grave. C'est juste pour un soir.
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Elle veux pas me rendre Sally! Et pourtant je l'entends, elle m'appelle! Mais elle dit que Sally la préfère, qu'elle veux pas la quitter. Mais la nuit j'entend Sally qui pleure, qui m'appelle, je veux la trouver! Tant pis! Je vais la prendre!.....
J'ai enfin Sally. J'ai du étrangler Mina pour ça. Elle l'a bien mérité. Elle a rien pu faire. Sally elle m'a souri quand je l'ai pris dans mes bras. Mina elle a juste ouvert les yeux alors qu'elle dormait. Quand je l'ai tuée, ses yeux on brillé comme la dame. C'était bizarre. Mais Sally était contente, et moi aussi. Je suis repartie me coucher. Le lendemain, mes parents ont pleuré. J'ai menti, pour la première fois. J'ai pleuré aussi, mais j'avais pas envie. Mina était méchante... Le docteur il a dit qu'elle avait été victime d'un sort bizarre. Je suis allé voir son corps. Une dernière fois. Il n'y en avait presque plus. Il n'y avait plus que de la peau et des os. Et la peau elle était toute noire. C'est bizarre, j'ai pas fait ça moi.
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Il est joli ce collier. Tant pis pour celle qui l'a perdu! Y'a une améthyste, ou quelque chose comme ça dedans. Elle brille de tout ses feux la nuit, un vrai joyaux. Une perle, de toute beauté. Celle qui l'a perdu doit s'en mordre les doigts.... Tant pis pour elle l'idiote.
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Elles convoitent toutes mon collier, ça se voit. J'ai envie de le cacher, mais je n'y arrive pas. Elles doivent le voir, se prosterner devant sa beauté. Les hommes ne regardent que moi. Ce simple petit collier m'a rendu plus heureuse que jamais. Qu'elle me haïssent et qu'ils m'aiment.... J'aurais tous les hommes de cette ville.
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Aaaah..... Le délice des draps de soie, un présent d'un de mes soupirants. Tous sont là, tous les six, assis autour de mon lit, prêt à répondre au moindre de mes désirs.... On frappe à la porte. Un de mes soupirants va ouvrir, puis s'écroule, une flèche entre les deux yeux. Je me redresse subitement. Un dague jaillit de l'entrebâillement. La femme à les cheveux noirs. Je me raidit sous le choc, la dague a atteint ma poitrine... Drôle de sensation. Je baisse les yeux et voit le collier. La chaîne sous un angle anormal, comme si il avait évité le choc. Je ne crie pas. La femme en noir s'approche. Je n'arrive plus à bouger. C'est le chaos, mes suppliants pleurent, hurlent, veulent l'arrêter, mais elle les frappe, les écarte sans ménagement et m'arrache le collier. Là, je hurle, mon désespoir, mon cher collier! Elle le passe autour de son cou, la garce! Je tente de bouger, mais j'en suis incapable... Je.... Je vais... Dormir.... Mon collier! Non.... Dormir avant.
Cette putain est morte. C'était si facile. J'ai son collier maintenant. Tout ses soupirants se sont agenouillés devant moi. J'ai choisi le plus fort. Je lui ai donné ma dague. Et je lui ai dit de tuer les autres, puis de jeter les cadavres dans la cheminée. Il l'a fait, et les autres m'ont imploré de les épargner, mais n'ont pas bougé d'un pouce quand je leur ai dit qu'ils devaient mourir.... Bientôt j'aurais ma propre cour.
---------
De nombreux autres objets ont ainsi été dispersés dans Hurlevent, porteur de phénomènes étranges. Ils semblent bien discrets au milieu du Chaos ambiant, mais le commun des gens semblent peu à peu pris d'une folie plus ou moins forte. Des rixes éclates dans les tavernes pour des raisons obscures. Des meurtres sont commis, parfois il ne s'agit que d'une bagarre. Les gens attachent plus de valeur à ces objets qu'a leur propre vie... Et on souhaite le leur arracher...
[HRP] Ceci est le premier mouvement. Ceux qui souhaite y participer avec des rerolls en tant que 'victime' et ceux qui veulent enquêter sont libres de me contacter. Sachez cependant que quelque soit l'issue de cette affaire, elle ne consiste pas à tuer du reroll bien au contraire, leur survie est souhaitable (et même plus) pour la suite. Ils sont juste censé sombrer peu à peu dans une folie possessive vis à vis d'un objet anodin. Vous pouvez en proposer un, et lui donner un certain pouvoir, mais qui doit être en relation avec un démon quelconque. Ils seront soumis à mon approbation. Si vous préférez ne pas subir mon jugement, j'en ai une petite liste de libre. Ces pouvoirs ne sont pas phénoménaux, et n'ont pour but que de répandre le chaos, à plus ou moins grande échelle, à l'image de la poupée et du collier. Bien sur rien ne vous empêche d'avoir repris ces objets à leur propriétaires actuels, ils existent juste pour présenter la chose.
Comme dit, ce n'est que le premier pas, et ces rerolls seront impliqués dans des scénarios un peu plus gros à chaque fois, n'hésitez pas à me send/mp fofo ou m'envoyer un courrier si vous voulez en savoir un petit peu plus sur ce qui attend ces rerolls.
Pour les enquêteurs... A l'heure actuelle, la vague de folie n'en est qu'a son début. Dur de faire un lien direct entre les faits, mais d'ici un ou deux jours ça devrait commencer à devenir flagrant. Après c'est à vous de voir. Toujours pareil. Plus de précisions, send/whisp Fëarielle in game
J'ai posté dans la partie 'quotidien' parce que c'est plus une introduction rp. Si c'est pas approprié pour vous autres amis modo, déplacez-le [/HRP]
La Lumière vous protège en ces heures sombres, où vos âmes n'ont plus aucune valeur, juste celle que je leur donne.
"Tu peux partir, ma puce"
Sa voix est si douce! On dirait qu'elle chante.... Je sourit, m'approche d'elle, et escalade ses genoux. Elle me laisse faire, et je dépose un bisou sur sa joue. Puis je repart en riant et sort de la pièce bizarre où on est descendu. Je remonte, passant devant le grand feu et devant les gens bizarres qui parlent dans l'ombre. Mais ils ne font pas attention à moi. Je serre bien fort la poupée contre moi. Quelle nom je doit lui donner? Sally... Ça me plait Sally.
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Je serre fort Sally contre moi. Et je lui murmure mes secrets. Mes parents qui sont mort, la gentille madame Rossignol qui essaye de me trouver une famille. Comment et pourquoi je vais devenir une prêtresse. J'habite à côté de la Cathédrale avec d'autres enfants. J'ai l'impression que Sally me répond des fois. La dame, elle était magicienne elle a dit, et la poupée était spéciale.
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"Sally! Madame Rossignol elle m'a trouvé une famille! On va pouvoir avoir des vrais parents! Et une grande soeur!"
J'ai été trèèèèèèèèèès contente quand j'ai appris la nouvelle. Et quand j'ai vu mes nouveaux parents pour la première fois. Ils ont l'air gentil. Et ma grande sœur elle est belle. Maintenant avec Sally on va être très contente.
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Mina, c'est ma grande sœur, elle a voulu que je lui prête Sally. Elle a pas vu de poupée aussi belle, alors je la lui ai prêté. C'est pas la première fois qu'on me le demande, et d'habitude je dit non, mais là c'est ma sœur. Et puis je lui ai dit que Sally elle écoutait les gens. Alors je la lui prête. Je dormirai seule ce soir, mais c'est pas grave. C'est juste pour un soir.
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Elle veux pas me rendre Sally! Et pourtant je l'entends, elle m'appelle! Mais elle dit que Sally la préfère, qu'elle veux pas la quitter. Mais la nuit j'entend Sally qui pleure, qui m'appelle, je veux la trouver! Tant pis! Je vais la prendre!.....
J'ai enfin Sally. J'ai du étrangler Mina pour ça. Elle l'a bien mérité. Elle a rien pu faire. Sally elle m'a souri quand je l'ai pris dans mes bras. Mina elle a juste ouvert les yeux alors qu'elle dormait. Quand je l'ai tuée, ses yeux on brillé comme la dame. C'était bizarre. Mais Sally était contente, et moi aussi. Je suis repartie me coucher. Le lendemain, mes parents ont pleuré. J'ai menti, pour la première fois. J'ai pleuré aussi, mais j'avais pas envie. Mina était méchante... Le docteur il a dit qu'elle avait été victime d'un sort bizarre. Je suis allé voir son corps. Une dernière fois. Il n'y en avait presque plus. Il n'y avait plus que de la peau et des os. Et la peau elle était toute noire. C'est bizarre, j'ai pas fait ça moi.
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Il est joli ce collier. Tant pis pour celle qui l'a perdu! Y'a une améthyste, ou quelque chose comme ça dedans. Elle brille de tout ses feux la nuit, un vrai joyaux. Une perle, de toute beauté. Celle qui l'a perdu doit s'en mordre les doigts.... Tant pis pour elle l'idiote.
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Elles convoitent toutes mon collier, ça se voit. J'ai envie de le cacher, mais je n'y arrive pas. Elles doivent le voir, se prosterner devant sa beauté. Les hommes ne regardent que moi. Ce simple petit collier m'a rendu plus heureuse que jamais. Qu'elle me haïssent et qu'ils m'aiment.... J'aurais tous les hommes de cette ville.
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Aaaah..... Le délice des draps de soie, un présent d'un de mes soupirants. Tous sont là, tous les six, assis autour de mon lit, prêt à répondre au moindre de mes désirs.... On frappe à la porte. Un de mes soupirants va ouvrir, puis s'écroule, une flèche entre les deux yeux. Je me redresse subitement. Un dague jaillit de l'entrebâillement. La femme à les cheveux noirs. Je me raidit sous le choc, la dague a atteint ma poitrine... Drôle de sensation. Je baisse les yeux et voit le collier. La chaîne sous un angle anormal, comme si il avait évité le choc. Je ne crie pas. La femme en noir s'approche. Je n'arrive plus à bouger. C'est le chaos, mes suppliants pleurent, hurlent, veulent l'arrêter, mais elle les frappe, les écarte sans ménagement et m'arrache le collier. Là, je hurle, mon désespoir, mon cher collier! Elle le passe autour de son cou, la garce! Je tente de bouger, mais j'en suis incapable... Je.... Je vais... Dormir.... Mon collier! Non.... Dormir avant.
Cette putain est morte. C'était si facile. J'ai son collier maintenant. Tout ses soupirants se sont agenouillés devant moi. J'ai choisi le plus fort. Je lui ai donné ma dague. Et je lui ai dit de tuer les autres, puis de jeter les cadavres dans la cheminée. Il l'a fait, et les autres m'ont imploré de les épargner, mais n'ont pas bougé d'un pouce quand je leur ai dit qu'ils devaient mourir.... Bientôt j'aurais ma propre cour.
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De nombreux autres objets ont ainsi été dispersés dans Hurlevent, porteur de phénomènes étranges. Ils semblent bien discrets au milieu du Chaos ambiant, mais le commun des gens semblent peu à peu pris d'une folie plus ou moins forte. Des rixes éclates dans les tavernes pour des raisons obscures. Des meurtres sont commis, parfois il ne s'agit que d'une bagarre. Les gens attachent plus de valeur à ces objets qu'a leur propre vie... Et on souhaite le leur arracher...
[HRP] Ceci est le premier mouvement. Ceux qui souhaite y participer avec des rerolls en tant que 'victime' et ceux qui veulent enquêter sont libres de me contacter. Sachez cependant que quelque soit l'issue de cette affaire, elle ne consiste pas à tuer du reroll bien au contraire, leur survie est souhaitable (et même plus) pour la suite. Ils sont juste censé sombrer peu à peu dans une folie possessive vis à vis d'un objet anodin. Vous pouvez en proposer un, et lui donner un certain pouvoir, mais qui doit être en relation avec un démon quelconque. Ils seront soumis à mon approbation. Si vous préférez ne pas subir mon jugement, j'en ai une petite liste de libre. Ces pouvoirs ne sont pas phénoménaux, et n'ont pour but que de répandre le chaos, à plus ou moins grande échelle, à l'image de la poupée et du collier. Bien sur rien ne vous empêche d'avoir repris ces objets à leur propriétaires actuels, ils existent juste pour présenter la chose.
Comme dit, ce n'est que le premier pas, et ces rerolls seront impliqués dans des scénarios un peu plus gros à chaque fois, n'hésitez pas à me send/mp fofo ou m'envoyer un courrier si vous voulez en savoir un petit peu plus sur ce qui attend ces rerolls.
Pour les enquêteurs... A l'heure actuelle, la vague de folie n'en est qu'a son début. Dur de faire un lien direct entre les faits, mais d'ici un ou deux jours ça devrait commencer à devenir flagrant. Après c'est à vous de voir. Toujours pareil. Plus de précisions, send/whisp Fëarielle in game
J'ai posté dans la partie 'quotidien' parce que c'est plus une introduction rp. Si c'est pas approprié pour vous autres amis modo, déplacez-le [/HRP]
La Lumière vous protège en ces heures sombres, où vos âmes n'ont plus aucune valeur, juste celle que je leur donne.
Fëarielle
Re: Les Possesseurs [part1]
A des lieux de la turbulente citée de Hurlevent, l'Autel des Tempêtes des steppes Ardentes connaissait une activité inhabituelle. Des humains avait réinvesti la place, chassant les Démonistes du clan Blackrock pour s'approprier la formidable source de pouvoir sombre. Un homme supervisait un groupe de cultistes. Tous portaient une étrange livrée noire et pourpre.
"Plus vite que ça, tas de chair à Chasseur! Mettez en place les pylônes! Non! Pas comme ça! Le Seigneur a été très précis sur leur positionnement, il n'est pas question de s'écarter de ses ordres ne serait-ce que d'un millimètre!"
Le cultiste, assez jeune visiblement, réorienta son pylône d'ébène agrémenté d'une sphère rougeoyante, de manière plus conforme à ses ordres. La sueur ruisselait sur son front, soit à cause de la chaleur ambiante, soit par peur de provoquer à nouveau la colère de son chef. Une fois les cinq pylônes en place, le chef de groupe se place au milieu du cercle, debout au dessus du corps inerte d'un gamin des rues.
"En place! Tous! Il faut faire vite tant qu'il n'est pas mort."
Chaque cultiste se place dos à son pylône, face à leur chef. Celui-ci entama une lente mélopée, d'une voix rauque, enveloppé dans un voir d'ombres. Chaque cultiste s'agenouilla alors, sorti une dague et s'entailla les veines, ornant de leur sang, la base des pylônes. Ceux-ci se mirent à luire faiblement, puis un lien s'établit avec leur cultiste associé. Une faible pulsation jaillissait des corps des martyrs pour alimenter la sphère rougeoyante qui se gorgeait lentement de leur énergie vitale.
Le chef de groupe entama une nouvelle mélopée. Les pylones foudroyèrent net les cultistes, un éclair pourpre qui vola leurs âmes. Ames qui furent dirigées vers le corps du gamin, désormais touché par cinq rayons rouges, auréolé d'Ombres. Le cultiste survivant ne s'arrétait pas, sa mélopée reprenait toujours le même refrain rapide, frénétique presque, alors que les sphères se vidaient peu à peu de leurs forces. Puis tout s'arrêta. Le cultiste arrêta également son incantation. Le gamin gisait toujours à ses pieds. Il réprima un frisson. S'il avait échoué, le maître serait mécontent. Il attendit là, de longues minutes. Rien...
Il se détourna en tremblant, il devait rendre-compte de son échec. Il allait mourir. C'était certain.
"Non, tu ne mourra pas."
Il se retourna, le gamin se tenait debout face à lui. Un rictus malfaisant déformais son visage. Ses yeux n'étaient que deux puits sombres, et ses cheveux étaient dressés sur sa tête tel des serpents. Il tomba à genoux devant le démon.
"Seigneur, je suis votre humble serviteur. Mon Maître m'a chargé de vous faire savoir qu'il...."
"Je sais tout ça, déjà. Je lis en toi comme dans un livre ouvert. Tu diras à notre Maître que j'ai bien compris ses instructions. Et que je lui suis reconnaissant. Je ne le décevrai pas... En fait, j'irai moi-même lui dire, pour lui montrer que les pouvoirs qu'il m'a conféré, marchent effectivement...."
"Dois-je vous accompagner, Seigneur?"
"M'accompagner? D'une certaine manière...."
Le démon tendit un bras, une pulsation pourpre naquit dans son épaule, traversa son membre et jaillit par ses doigts pour aller frapper le cultiste. Il s'effondra. Puis se releva peu après, chancelant. Il repris vite confiance en lui, et s'approcha du gamin, un sourire malsain sur les lèvres.
"Ca fait drôle de se voir soit-même" Dit le 'cultiste'. Ce à quoi le gamin répondit.
"Bientôt je me verrais à chaque coin de rue..."
L'enfant-démon éclata de rire, sauta dans ses propres bras, et l'adulte pris la direction de Hurlevent.
"Le Seigneur sera content..."
"Faudra quand même qu'on lui demande...."
"Quoi donc?"
"Combien je peux être en même temps."
Il éclata à nouveau de rire. Se parler à lui-même était si amusant... Inutile... Mais amusant. Faire ainsi écho à ses propres pensés... Oui. Sa nouvelle vie allait être amusante. Il était El'Kaïdan, le voleur d'âmes. Et son Maître serait content.
"Plus vite que ça, tas de chair à Chasseur! Mettez en place les pylônes! Non! Pas comme ça! Le Seigneur a été très précis sur leur positionnement, il n'est pas question de s'écarter de ses ordres ne serait-ce que d'un millimètre!"
Le cultiste, assez jeune visiblement, réorienta son pylône d'ébène agrémenté d'une sphère rougeoyante, de manière plus conforme à ses ordres. La sueur ruisselait sur son front, soit à cause de la chaleur ambiante, soit par peur de provoquer à nouveau la colère de son chef. Une fois les cinq pylônes en place, le chef de groupe se place au milieu du cercle, debout au dessus du corps inerte d'un gamin des rues.
"En place! Tous! Il faut faire vite tant qu'il n'est pas mort."
Chaque cultiste se place dos à son pylône, face à leur chef. Celui-ci entama une lente mélopée, d'une voix rauque, enveloppé dans un voir d'ombres. Chaque cultiste s'agenouilla alors, sorti une dague et s'entailla les veines, ornant de leur sang, la base des pylônes. Ceux-ci se mirent à luire faiblement, puis un lien s'établit avec leur cultiste associé. Une faible pulsation jaillissait des corps des martyrs pour alimenter la sphère rougeoyante qui se gorgeait lentement de leur énergie vitale.
Le chef de groupe entama une nouvelle mélopée. Les pylones foudroyèrent net les cultistes, un éclair pourpre qui vola leurs âmes. Ames qui furent dirigées vers le corps du gamin, désormais touché par cinq rayons rouges, auréolé d'Ombres. Le cultiste survivant ne s'arrétait pas, sa mélopée reprenait toujours le même refrain rapide, frénétique presque, alors que les sphères se vidaient peu à peu de leurs forces. Puis tout s'arrêta. Le cultiste arrêta également son incantation. Le gamin gisait toujours à ses pieds. Il réprima un frisson. S'il avait échoué, le maître serait mécontent. Il attendit là, de longues minutes. Rien...
Il se détourna en tremblant, il devait rendre-compte de son échec. Il allait mourir. C'était certain.
"Non, tu ne mourra pas."
Il se retourna, le gamin se tenait debout face à lui. Un rictus malfaisant déformais son visage. Ses yeux n'étaient que deux puits sombres, et ses cheveux étaient dressés sur sa tête tel des serpents. Il tomba à genoux devant le démon.
"Seigneur, je suis votre humble serviteur. Mon Maître m'a chargé de vous faire savoir qu'il...."
"Je sais tout ça, déjà. Je lis en toi comme dans un livre ouvert. Tu diras à notre Maître que j'ai bien compris ses instructions. Et que je lui suis reconnaissant. Je ne le décevrai pas... En fait, j'irai moi-même lui dire, pour lui montrer que les pouvoirs qu'il m'a conféré, marchent effectivement...."
"Dois-je vous accompagner, Seigneur?"
"M'accompagner? D'une certaine manière...."
Le démon tendit un bras, une pulsation pourpre naquit dans son épaule, traversa son membre et jaillit par ses doigts pour aller frapper le cultiste. Il s'effondra. Puis se releva peu après, chancelant. Il repris vite confiance en lui, et s'approcha du gamin, un sourire malsain sur les lèvres.
"Ca fait drôle de se voir soit-même" Dit le 'cultiste'. Ce à quoi le gamin répondit.
"Bientôt je me verrais à chaque coin de rue..."
L'enfant-démon éclata de rire, sauta dans ses propres bras, et l'adulte pris la direction de Hurlevent.
"Le Seigneur sera content..."
"Faudra quand même qu'on lui demande...."
"Quoi donc?"
"Combien je peux être en même temps."
Il éclata à nouveau de rire. Se parler à lui-même était si amusant... Inutile... Mais amusant. Faire ainsi écho à ses propres pensés... Oui. Sa nouvelle vie allait être amusante. Il était El'Kaïdan, le voleur d'âmes. Et son Maître serait content.
Fëarielle
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