La petite vie a Zeramas
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La petite vie a Zeramas
Céline se leva, matinale, le sourire aux lèvres, une autre journée commençait... Elle s'habilla, invoqua quelques croissants pour elle même et pour Aléagane pour bien débuter la journée.
Après les formalités d'usages, le rituel matinal, Céline ré invoqua un mini croissant et parti pour les quartiers de celle qui allait être sa petite sœur, ou sa cousine, elle ne le savait pas encore .
Arrivant devant son berceau, elle lui donna un petit morceau de croissant, la regardant jouer avec un petit sourire satisfait avant de retourner dans l'aile de la Wyrm voir son professeur, elle avait décidée de s'entrainer a l'épée, afin de ne pas être un poids pour sa famille.
Tidasus était un bon professeur, il était très différent des autres Chevalier, ne possédant presque aucune de leur capacités, hormis celle de relever des goules mais sa maitrise de l'épée et ses capacités de régénération rapide faisaient de lui un adversaire redoutable et un excellent professeur.
Elle devait s'entrainer, devenir plus forte, pour pouvoir assister son père, pour pouvoir assister Aléagane et pour la rencontre avec Neige... Elle ne savait pas a quoi s'attendre le concernant, mais il lui fallait être forte, allier la magie à ses aptitudes martiale donnait un résultat pour le moins intéressant, ses sorts a incantations immédiate étaient devenu redoutable : Un bouclier de mana, le transfert, l'invisibilité, son javelot de glace, son trait de feu, son barrage d'arcane... Le tout combiné dans une parfait ballet de capes et d'épées, dansant avec son adversaire, celui-ci maniant une parfaite réplique de l'épée des Barov, celle de sa mère, forgée minutieusement avec ses indications. Elle revoyait le visage de sa mère a chaque choc entre les deux lames, redoublant d'ardeur a chaque fois.
Elle se demandait si quelqu'un profitait du spectacle, si le ballet qu'elle menait avec Tidasus était observé par une quelconque présence, elle voulait être observée, elle se sentait bien, belle, en pleine danse, ses cheveux argenté rayonnant accompagnant ses mouvements, des perles de sueurs, givrées, créant une sorte de halo argenté autour d'elle. Elle était aussi belle que mortelle.
Une fleur aux épines affûtées.
Ceralynde, la petite fleur givrée se préparait pour la prochaine bataille, pour protéger les siens... Que le Fléau et le Concile s'entretuent lui importait peu, elle voulait juste éviter a ceux qu'elle considérait comme étant sa famille de périr lors de cette bataille grotesque
Après les formalités d'usages, le rituel matinal, Céline ré invoqua un mini croissant et parti pour les quartiers de celle qui allait être sa petite sœur, ou sa cousine, elle ne le savait pas encore .
Arrivant devant son berceau, elle lui donna un petit morceau de croissant, la regardant jouer avec un petit sourire satisfait avant de retourner dans l'aile de la Wyrm voir son professeur, elle avait décidée de s'entrainer a l'épée, afin de ne pas être un poids pour sa famille.
Tidasus était un bon professeur, il était très différent des autres Chevalier, ne possédant presque aucune de leur capacités, hormis celle de relever des goules mais sa maitrise de l'épée et ses capacités de régénération rapide faisaient de lui un adversaire redoutable et un excellent professeur.
Elle devait s'entrainer, devenir plus forte, pour pouvoir assister son père, pour pouvoir assister Aléagane et pour la rencontre avec Neige... Elle ne savait pas a quoi s'attendre le concernant, mais il lui fallait être forte, allier la magie à ses aptitudes martiale donnait un résultat pour le moins intéressant, ses sorts a incantations immédiate étaient devenu redoutable : Un bouclier de mana, le transfert, l'invisibilité, son javelot de glace, son trait de feu, son barrage d'arcane... Le tout combiné dans une parfait ballet de capes et d'épées, dansant avec son adversaire, celui-ci maniant une parfaite réplique de l'épée des Barov, celle de sa mère, forgée minutieusement avec ses indications. Elle revoyait le visage de sa mère a chaque choc entre les deux lames, redoublant d'ardeur a chaque fois.
Elle se demandait si quelqu'un profitait du spectacle, si le ballet qu'elle menait avec Tidasus était observé par une quelconque présence, elle voulait être observée, elle se sentait bien, belle, en pleine danse, ses cheveux argenté rayonnant accompagnant ses mouvements, des perles de sueurs, givrées, créant une sorte de halo argenté autour d'elle. Elle était aussi belle que mortelle.
Une fleur aux épines affûtées.
Ceralynde, la petite fleur givrée se préparait pour la prochaine bataille, pour protéger les siens... Que le Fléau et le Concile s'entretuent lui importait peu, elle voulait juste éviter a ceux qu'elle considérait comme étant sa famille de périr lors de cette bataille grotesque
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Scorie, dans son berceau, gazouilla à la vue du visage de Céline. Elle semblait bien l'aimer, déjà. Elle avait d'ailleurs toujours son gant près d'elle, celui qu'elle lui avait chipé la veille pour doudou. Scorie prit le bout de croissant entre ses doigts potelés avec circonspection, secouant ses petits pieds en riant et vint y planter ses petites canines de bon cœur, avant de faire une grimace. Visiblement ce n'était pas ce qu'elle préférait mais bon, elle appréciait le geste, puisqu'elle se mit à jouer à émietter consciencieusement la chose sous l'œil désabusé de Putréfacteur sa nourrice goule... Celui ci soupira, il devrait encore ramasser les bêtises de la petite...
Tandis que Céline s'en été allée à son entrainement peut être avait elle pu sentir la présence près d'elle de l'Ombre. Celle ci ronronnait tout près d'elle, admirative de ses efforts, chuintante, caressante, elle semblait l'encourager, sans vouloir pour autant la déranger.
Tandis que Céline s'en été allée à son entrainement peut être avait elle pu sentir la présence près d'elle de l'Ombre. Celle ci ronronnait tout près d'elle, admirative de ses efforts, chuintante, caressante, elle semblait l'encourager, sans vouloir pour autant la déranger.
Scorie
Re: La petite vie a Zeramas
Après une journée éprouvante, Céline se rendit en Zeramas, titubant encore un peu suite a sa blessure. Totalement désarmée, elle se rendit a son entraintement quotidien.
-Tu es en retard gamine...
-J'ai eu quelques ennuis, mais je ne fuirais pas !
-Tu es blessée, désarmée et tu viens quand même t'entrainer ? Je ne sais pas s'il s'agit de courage ou d'inconscience, mais je ne suis pas là pour le juger.
-Toujours aussi grande gueule... Alors... Que va tu faire cette fois ?
-Un entrainement a la survie... Tu es désarmée et blessée, ça peut arriver en combat... Donc, ce sera comme d'habitude, sauf que tu n'aura pas d'armes
Sur ces mots, Tidasus dégaina une de ses armes, son katana a la ceinture, le prit en main gauche et se mit en garde, fixant la gamine avec un léger sourire, avant de la charger, attaquant de taille et d'estoc, la forçant à reculer, ne lui laissant aucun répit, l'acculant dans un coin de la pièce circulaire avant de réattaquer, visant son coeur dans une puissante estoc.
Céline, gelant l'air environnant pour créer une petite dague, devia la lame qui alla se planter dans son épaule, profitant de la surprise de son adversaire, elle invoqua un javelot de glace qui alla se planter dans l'épaule de Tidasus, qui esquissa un léger sourire.
-Tu vois, tu a de la ressource gamine...
Sur ces mots, il retire sa lame violemment, faisant trisser quelques gerbes de sang sur le sol en se reculant d'un bond, arrachant le javelot de son épaule avant de se relancer sur la gamine, la noyant littéralement sous les coups, elle esquivant et parrant les attaques, esseyant d'avoir toujours un champ de manoeuvre, de ne plus se laisser acculer.
-Quand on pare une attaque, on doit être sûr d'avoir la force nécéssaire a resister au choc gamine !
Tidasus pris sa lame a deux mains, attaquant violemment de haut en bas, au niveau de la tête, avec la ferme intention de trancher la gamine en deux, Céline tenta de parer la dague, mais le résultat fut catastrophique : sa dague se brisa, la lame de Tidasus l'ouvrant littéralement en deux... Du moins c'est l'impression qu'il eut, l'image rémanente de Céline se brouilla et s'éffaca lentement alors qu'il sentit une main se poser contre son dos.
-Echec et mat... Tidasus.
Le barrage arcanique fusa, transperçant le coeur de Tida, projeté contre le mur en titubant un bref instant, puis, dans un mouvement circulaire, se retourna brutalement, envoyant une puissante attaque de taille au niveau du front de l'enfant, malgré sa portée visiblement insuffisante, le sang coula de la plaie.
Le silence était pesant, lourd, il n'y avait plus aucun bruit dans la salle.
-Tu serai une vrai adversaire tu sera morte, tu t'es relaché après avoir placé un coup au but, cela dit... Tu t'es bien débrouillée... Tu a le droit a survivre un jour de plus.
Tidasus fit demi tour, sa blessure se refermant déjà, il tenait son sabre du bout des doigts a l'extremité du pommeau, ayant gagner une allonge de précieux centimètres, puis il rangea son arme après avoir essuyé le sang qui parcourait l'arme.
-Tu es en retard gamine...
-J'ai eu quelques ennuis, mais je ne fuirais pas !
-Tu es blessée, désarmée et tu viens quand même t'entrainer ? Je ne sais pas s'il s'agit de courage ou d'inconscience, mais je ne suis pas là pour le juger.
-Toujours aussi grande gueule... Alors... Que va tu faire cette fois ?
-Un entrainement a la survie... Tu es désarmée et blessée, ça peut arriver en combat... Donc, ce sera comme d'habitude, sauf que tu n'aura pas d'armes
Sur ces mots, Tidasus dégaina une de ses armes, son katana a la ceinture, le prit en main gauche et se mit en garde, fixant la gamine avec un léger sourire, avant de la charger, attaquant de taille et d'estoc, la forçant à reculer, ne lui laissant aucun répit, l'acculant dans un coin de la pièce circulaire avant de réattaquer, visant son coeur dans une puissante estoc.
Céline, gelant l'air environnant pour créer une petite dague, devia la lame qui alla se planter dans son épaule, profitant de la surprise de son adversaire, elle invoqua un javelot de glace qui alla se planter dans l'épaule de Tidasus, qui esquissa un léger sourire.
-Tu vois, tu a de la ressource gamine...
Sur ces mots, il retire sa lame violemment, faisant trisser quelques gerbes de sang sur le sol en se reculant d'un bond, arrachant le javelot de son épaule avant de se relancer sur la gamine, la noyant littéralement sous les coups, elle esquivant et parrant les attaques, esseyant d'avoir toujours un champ de manoeuvre, de ne plus se laisser acculer.
-Quand on pare une attaque, on doit être sûr d'avoir la force nécéssaire a resister au choc gamine !
Tidasus pris sa lame a deux mains, attaquant violemment de haut en bas, au niveau de la tête, avec la ferme intention de trancher la gamine en deux, Céline tenta de parer la dague, mais le résultat fut catastrophique : sa dague se brisa, la lame de Tidasus l'ouvrant littéralement en deux... Du moins c'est l'impression qu'il eut, l'image rémanente de Céline se brouilla et s'éffaca lentement alors qu'il sentit une main se poser contre son dos.
-Echec et mat... Tidasus.
Le barrage arcanique fusa, transperçant le coeur de Tida, projeté contre le mur en titubant un bref instant, puis, dans un mouvement circulaire, se retourna brutalement, envoyant une puissante attaque de taille au niveau du front de l'enfant, malgré sa portée visiblement insuffisante, le sang coula de la plaie.
Le silence était pesant, lourd, il n'y avait plus aucun bruit dans la salle.
-Tu serai une vrai adversaire tu sera morte, tu t'es relaché après avoir placé un coup au but, cela dit... Tu t'es bien débrouillée... Tu a le droit a survivre un jour de plus.
Tidasus fit demi tour, sa blessure se refermant déjà, il tenait son sabre du bout des doigts a l'extremité du pommeau, ayant gagner une allonge de précieux centimètres, puis il rangea son arme après avoir essuyé le sang qui parcourait l'arme.
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Endormie auprès de Scorie, rien ne semblait pouvoir la reveiller. Visiblement épuisée après ses dures journées qu'elle avait eu, l'entrainement, l'effort constant qu'elle faisait sur elle même pour ne pas laisser transparaitre ses sentiments... ses rêves...
Elle rêvait, plusieurs lieux differents... une forêt pleine de vie, un désert ravagé, une côte tropicale, des montagnes gelées... Elle y voyait la vie, des combats, des animaux luttant pour leur survie, un prédateur chassant sa proie...
Mais dans toutes ses visions, il y avait un élément récurant : Son père, la tenant par la main, il semblait parler avec l'allure d'un professeur enseignant le monde à son élève, mais elle n'entendait rien, serrant juste la main de son père entre les siennes, posant sa tête contre son bras avec un sourire satisfait, en paix sous le regard bienveillant de sa mère...
Cette paix était son idéal, son rêve... Mais elle commençait à réaliser que jamais elle ne l'aurait, que dès qu'un obstacle est déblayé, un plus imposant encore se dresse devant elle, mais elle ne perdait pas espoir... Elle ne devait pas perdre espoir, car le jour où cela arrivera, elle aura franchit la ligne...
Elle rêvait, plusieurs lieux differents... une forêt pleine de vie, un désert ravagé, une côte tropicale, des montagnes gelées... Elle y voyait la vie, des combats, des animaux luttant pour leur survie, un prédateur chassant sa proie...
Mais dans toutes ses visions, il y avait un élément récurant : Son père, la tenant par la main, il semblait parler avec l'allure d'un professeur enseignant le monde à son élève, mais elle n'entendait rien, serrant juste la main de son père entre les siennes, posant sa tête contre son bras avec un sourire satisfait, en paix sous le regard bienveillant de sa mère...
Cette paix était son idéal, son rêve... Mais elle commençait à réaliser que jamais elle ne l'aurait, que dès qu'un obstacle est déblayé, un plus imposant encore se dresse devant elle, mais elle ne perdait pas espoir... Elle ne devait pas perdre espoir, car le jour où cela arrivera, elle aura franchit la ligne...
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
-Et bien gamine ? Des soucis ? On arrive plus à bouger ?
Pour la première fois, il se battait avec ses deux lames, Céline gisait, au sol, n'arrivant plus à se relever, marquées par de nombreuses coupures et maintenue au sol par la botte de son opposant appuyée sur son buste, sans sourire, l'air contrarié
-Partir comme ça, c'est mal vu tu sais ? Tu es sous la responsabilité de la Wyrm, l'Aile que tu as fondé et que tu as trahi, un châtiment se doit d'être exemplaire si l'on veut que tu retiennes la leçon, n'est-ce pas ? Peut être... faut-il te rendre de nouveau non morte et te conditionner un peu mieux...
Tidasus faisant maintenait sa lame, pointe vers Céline, la faisant osciller lentement, la tenant de deux doigts
-Tu n'a pas peur ?
Céline secoua la tête, l'air déterminée malgré sa position peu envieuse
-Bien, bien... Tant mieux.
Il rangea ses lames, enlevant sa botte, puis fit demi-tour, s'en allant tandis que Céline tenant péniblement de se mettre assise, toussant et recrachant un peu de sang, avant de fusiller son opposant du regard
-Tu risques ta vie à jouer avec moi...
Tidasus ne répondit pas, s'arrêtant devant le râtelier pour y prendre une lame runique a deux mains, dentelée.
-Si je vais me faire tuer pour t'avoir fais ça, pourquoi je te laisserai en vie alors ? Quitte à mourir, je peux t'emmener avec moi non ?
Il sourit, prenant quelques bandages et un peu de goudron collant, badigeonnant la garde de la lame de goudron avant de la recouvrir de bandage, laissant toutefois traîner une longue cordelette de tissu, au lieu de saisir la lame par la poignée, il prit le cordelette , soulevant la lame avant de commencer à la faire tournoyer.
-Un vivant à un corps fragile, trop fragile, incapable de libérer son potentiel, sais-tu qu'un vivant n'utilise que 10% de ses capacités musculaires ? On va faire un jeu... Je n'attaquerais qu'une seule fois, à toi de voir si tu survis au jugement...
Il lança violemment la lame vers Céline, laissant glisser la cordelette entre ses deux mains, rassemblant ce qui lui reste de force, elle tenta de se protéger dans un bloc de glace. Toutefois, le bloc n'arrêta pas la lame, le bloc fut brisé et la lame déviée au niveau de l'épaule, déchirant la chair et brisant ses os au niveau de l'épaule droite, la projetant au sol sous le choc.
Tidasus s'avança doucement, ramener la lame vers lui avant de la prendre en main par la garde, la laissant traîner au sol dans un crissement insupportable, il s'arrêta devant le corps inerte, se penchant pour chercher un pouls alors que le sang ruisselait de l'épaule de la jeune fille.
-On dirait qu'on va avoir le droit a d'autres entraînement jeune fille...
Ne pouvant la laisser dans cet état sans risquer de se faire démembrer, il prit une petite coupole, mélangeant une potion de soin runique avec quelques gouttes de son propre sang avant de faire boire le breuvage à Céline, ses blessures externes commençant à cicatriser à vue d'oeil.
-Toutefois, ton bras droit restera inutilisable pendant quelques jours...
Il fit demi-tour, laissant là le corps inerte, ses jours n'étant plus en danger.
Pour la première fois, il se battait avec ses deux lames, Céline gisait, au sol, n'arrivant plus à se relever, marquées par de nombreuses coupures et maintenue au sol par la botte de son opposant appuyée sur son buste, sans sourire, l'air contrarié
-Partir comme ça, c'est mal vu tu sais ? Tu es sous la responsabilité de la Wyrm, l'Aile que tu as fondé et que tu as trahi, un châtiment se doit d'être exemplaire si l'on veut que tu retiennes la leçon, n'est-ce pas ? Peut être... faut-il te rendre de nouveau non morte et te conditionner un peu mieux...
Tidasus faisant maintenait sa lame, pointe vers Céline, la faisant osciller lentement, la tenant de deux doigts
-Tu n'a pas peur ?
Céline secoua la tête, l'air déterminée malgré sa position peu envieuse
-Bien, bien... Tant mieux.
Il rangea ses lames, enlevant sa botte, puis fit demi-tour, s'en allant tandis que Céline tenant péniblement de se mettre assise, toussant et recrachant un peu de sang, avant de fusiller son opposant du regard
-Tu risques ta vie à jouer avec moi...
Tidasus ne répondit pas, s'arrêtant devant le râtelier pour y prendre une lame runique a deux mains, dentelée.
-Si je vais me faire tuer pour t'avoir fais ça, pourquoi je te laisserai en vie alors ? Quitte à mourir, je peux t'emmener avec moi non ?
Il sourit, prenant quelques bandages et un peu de goudron collant, badigeonnant la garde de la lame de goudron avant de la recouvrir de bandage, laissant toutefois traîner une longue cordelette de tissu, au lieu de saisir la lame par la poignée, il prit le cordelette , soulevant la lame avant de commencer à la faire tournoyer.
-Un vivant à un corps fragile, trop fragile, incapable de libérer son potentiel, sais-tu qu'un vivant n'utilise que 10% de ses capacités musculaires ? On va faire un jeu... Je n'attaquerais qu'une seule fois, à toi de voir si tu survis au jugement...
Il lança violemment la lame vers Céline, laissant glisser la cordelette entre ses deux mains, rassemblant ce qui lui reste de force, elle tenta de se protéger dans un bloc de glace. Toutefois, le bloc n'arrêta pas la lame, le bloc fut brisé et la lame déviée au niveau de l'épaule, déchirant la chair et brisant ses os au niveau de l'épaule droite, la projetant au sol sous le choc.
Tidasus s'avança doucement, ramener la lame vers lui avant de la prendre en main par la garde, la laissant traîner au sol dans un crissement insupportable, il s'arrêta devant le corps inerte, se penchant pour chercher un pouls alors que le sang ruisselait de l'épaule de la jeune fille.
-On dirait qu'on va avoir le droit a d'autres entraînement jeune fille...
Ne pouvant la laisser dans cet état sans risquer de se faire démembrer, il prit une petite coupole, mélangeant une potion de soin runique avec quelques gouttes de son propre sang avant de faire boire le breuvage à Céline, ses blessures externes commençant à cicatriser à vue d'oeil.
-Toutefois, ton bras droit restera inutilisable pendant quelques jours...
Il fit demi-tour, laissant là le corps inerte, ses jours n'étant plus en danger.
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Céline se laissa bronzer, pour se donner un air de fille du sud, changeant de coupe et de couleurs de cheveux, ainsi que de tenue, elle était devenue une autre… Claire… Claire Lindsay, tel allait être son nouveau nom en ville.
Elle se sentait bien, pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait bien. Zeramas était devenue sa nouvelle maison, son père lui avait promis que personne ne les séparerait plus et que seul elle comptait désormais. Tous les obstacles s’opposant à leur réunion était enfin déblayé, ne restaient que ceux qui tenteraient de les séparer.
Elle savait qu’elle allait souffrir, mais elle allait souffrir avec son père, même la mort lui semblerait douce…
Ceralynde se donna pour tâche l’éducation de Scorie ainsi que la prise d’information en ville, devenu méconnaissable, ayant même changé sa voix, elle réfléchit longuement à l’endroit où elle allait pouvoir trouver un travail, mais l’heure était à autre chose, dans l’immédiat, elle se rendit aux coté de Scorie, lui souriant avec gentillesse. Sa vision des choses était diamétralement opposé à celle de l’Ombre, qui se chargeait de lui bourrer le crâne, mais pour Ceralynde, une enfant telle qu’elle, destinée a de grandes choses, se doit de ne pas oublier ce qu’elle est et d’agir avec honneur.
Elle se rappelait l’événement de la veille, l’Ombre forçant Scorie a lui mordre la main, marquant le début des hostilités entre l’Ombre et Ceralynde, toutefois, pour Ceralynde, la victoire était déjà acquise, elle savait pertinemment qu’elle en ressortirais vainqueurs, l’Ombre n’aurait pour choix que de se plier, ou de se faire évincer. Bien sûr, elle se doutait que celle-ci ne resterait pas sans réagir, mais elle était prête et avait un atout de taille à jouer.
Sa deuxième tâche allait être de retrouver Strap, elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose chez lui la fascinait, sans doute lui rappelait-il Stan… Mais ce n’était pas le but, elle se demandait vraiment comment réagirait l’Ombre en apprenant ce rapprochement avec un Elu Marchombre. Peut être avait-il le moyen de liberer Scorie de l’emprise de l’Ombre ? Mais cela lui importait peu, ce serait une perte de puissance pour la gamine, mais elle savait que cette idée ne laisserait pas l’Ombre indifférente…
Elle s’en alla dans ses quartiers, repris une potion de soins, puis tenta de bouger son bras, dans une grimace de douleur. Son corps se remettaient en place, mais non sans douleurs, puis, elle se coucha, ne mettant pas longtemps a trouver le sommeil, parfaitement sereine et sûre d’elle.
Pour la première fois depuis longtemps, elle était capable de distinguer ses alliés de ses ennemis.
Elle se sentait bien, pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait bien. Zeramas était devenue sa nouvelle maison, son père lui avait promis que personne ne les séparerait plus et que seul elle comptait désormais. Tous les obstacles s’opposant à leur réunion était enfin déblayé, ne restaient que ceux qui tenteraient de les séparer.
Elle savait qu’elle allait souffrir, mais elle allait souffrir avec son père, même la mort lui semblerait douce…
Ceralynde se donna pour tâche l’éducation de Scorie ainsi que la prise d’information en ville, devenu méconnaissable, ayant même changé sa voix, elle réfléchit longuement à l’endroit où elle allait pouvoir trouver un travail, mais l’heure était à autre chose, dans l’immédiat, elle se rendit aux coté de Scorie, lui souriant avec gentillesse. Sa vision des choses était diamétralement opposé à celle de l’Ombre, qui se chargeait de lui bourrer le crâne, mais pour Ceralynde, une enfant telle qu’elle, destinée a de grandes choses, se doit de ne pas oublier ce qu’elle est et d’agir avec honneur.
Elle se rappelait l’événement de la veille, l’Ombre forçant Scorie a lui mordre la main, marquant le début des hostilités entre l’Ombre et Ceralynde, toutefois, pour Ceralynde, la victoire était déjà acquise, elle savait pertinemment qu’elle en ressortirais vainqueurs, l’Ombre n’aurait pour choix que de se plier, ou de se faire évincer. Bien sûr, elle se doutait que celle-ci ne resterait pas sans réagir, mais elle était prête et avait un atout de taille à jouer.
Sa deuxième tâche allait être de retrouver Strap, elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose chez lui la fascinait, sans doute lui rappelait-il Stan… Mais ce n’était pas le but, elle se demandait vraiment comment réagirait l’Ombre en apprenant ce rapprochement avec un Elu Marchombre. Peut être avait-il le moyen de liberer Scorie de l’emprise de l’Ombre ? Mais cela lui importait peu, ce serait une perte de puissance pour la gamine, mais elle savait que cette idée ne laisserait pas l’Ombre indifférente…
Elle s’en alla dans ses quartiers, repris une potion de soins, puis tenta de bouger son bras, dans une grimace de douleur. Son corps se remettaient en place, mais non sans douleurs, puis, elle se coucha, ne mettant pas longtemps a trouver le sommeil, parfaitement sereine et sûre d’elle.
Pour la première fois depuis longtemps, elle était capable de distinguer ses alliés de ses ennemis.
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Hier soir, se rendant à la taverne où elle allait travailler comme serveuse, Ceralynde tomba sur Stan… Stan qu’elle croyait mort, qu’elle croyait mort en la cherchant… Elle n’était pas si loin de la vérité cela dit, il avait bien disparu en la cherchant.
Malgré son changement d’apparence, il l’avait reconnu, Ceralynde et Azryen, avec en face Antaria et Stan’, quel face à face ! La tension était telle que très vite un attroupement se forma autour d’eux et un garde se joignit à eux. Ca allait mal tourner, elle fit donc un portail, pour Theramore, pour continuer son explication seule à seule avec lui. Elle n’avait aucun secrets pour lui, elle lui révéla tout… Mais il ne réagit pas comme elle l’attendait, en fait, il n’avait pas oublié ce qu’elle lui avait demandé avant de partir…
« Si jamais je me retrouve corrompue… Tue moi »
Et c’est ce qu’il comptait faire, dégainant sa lame, son foulard sur le visage, avec son air déterminé
Ceralynde soupira, blasée au possible, les deux furent vite rejoint par Azryen et Antaria, chacune protégeant son allié, tous paré au combat, sauf une, profondément blasée, ne cessant de clamer qu’elle n’était pas venue pour se battre, ni pour se donner en spectacle.
Deux acteurs de plus se joignèrent au cortège, Fleyon, le garde et un mage aussi stupide que ridicule, elle tenta de leur dire de se tirer, sans succès, puis laissa faire Stan et sa légendaire diplomatie à coup de menaces de déssoudage, elle fut impressionnée à quelle vitesse Azryen, Antaria et Stan firent front commun contre les deux gêneurs qui finirent par laisser tomber et la discussion pouvait suivre son cours, au bord de l’eau cette fois.
Plus la conversation avançait, plus Ceralynde avait l’impression de reprendre l’ascendant, lui aussi était un criminel, lui aussi jouait avec la vie d’autrui, et ça, il ne pouvait le nier, lui aussi avait sombré, il avait sombré car elle l’avait abandonné à une époque où il avait besoin d’elle. Elle aimait son père, et ne voulait pas qu’il sombre, elle ne voulait pas que le scénario qui s’était passé avec Stan se reproduise avec Scylence, restant avec lui pour le soutenir, pour l’épauler, pour lui donner l’affection dont il avait besoin pour ne pas finir totalement entre les griffes du Fléau.
Ceralynde cultivait le coté humain de Scylence, tout comme elle le faisait pour Scorie, tout comme elle l’avait rappelé à Stan à l’époque… Tout comme Stan lui avait rappelé.
Les deux avaient finit par se laisser tomber dans le sable, posant sa tête sur l’épaule de Stan, comme avant, aussi bien pour se reposer que pour marquer sa propriété, faisant fuir Antaria, les laissant seuls. Après avoir passé encore un moment a discuter, il se décida à l’enlacer, puis, Ceralynde finit par s’endormir, sans prévenir, sombrant d’un coup, visiblement épuisée, sur l’épaule de Stan, visiblement apaisée et à l’aise.
Malgré son changement d’apparence, il l’avait reconnu, Ceralynde et Azryen, avec en face Antaria et Stan’, quel face à face ! La tension était telle que très vite un attroupement se forma autour d’eux et un garde se joignit à eux. Ca allait mal tourner, elle fit donc un portail, pour Theramore, pour continuer son explication seule à seule avec lui. Elle n’avait aucun secrets pour lui, elle lui révéla tout… Mais il ne réagit pas comme elle l’attendait, en fait, il n’avait pas oublié ce qu’elle lui avait demandé avant de partir…
« Si jamais je me retrouve corrompue… Tue moi »
Et c’est ce qu’il comptait faire, dégainant sa lame, son foulard sur le visage, avec son air déterminé
Ceralynde soupira, blasée au possible, les deux furent vite rejoint par Azryen et Antaria, chacune protégeant son allié, tous paré au combat, sauf une, profondément blasée, ne cessant de clamer qu’elle n’était pas venue pour se battre, ni pour se donner en spectacle.
Deux acteurs de plus se joignèrent au cortège, Fleyon, le garde et un mage aussi stupide que ridicule, elle tenta de leur dire de se tirer, sans succès, puis laissa faire Stan et sa légendaire diplomatie à coup de menaces de déssoudage, elle fut impressionnée à quelle vitesse Azryen, Antaria et Stan firent front commun contre les deux gêneurs qui finirent par laisser tomber et la discussion pouvait suivre son cours, au bord de l’eau cette fois.
Plus la conversation avançait, plus Ceralynde avait l’impression de reprendre l’ascendant, lui aussi était un criminel, lui aussi jouait avec la vie d’autrui, et ça, il ne pouvait le nier, lui aussi avait sombré, il avait sombré car elle l’avait abandonné à une époque où il avait besoin d’elle. Elle aimait son père, et ne voulait pas qu’il sombre, elle ne voulait pas que le scénario qui s’était passé avec Stan se reproduise avec Scylence, restant avec lui pour le soutenir, pour l’épauler, pour lui donner l’affection dont il avait besoin pour ne pas finir totalement entre les griffes du Fléau.
Ceralynde cultivait le coté humain de Scylence, tout comme elle le faisait pour Scorie, tout comme elle l’avait rappelé à Stan à l’époque… Tout comme Stan lui avait rappelé.
Les deux avaient finit par se laisser tomber dans le sable, posant sa tête sur l’épaule de Stan, comme avant, aussi bien pour se reposer que pour marquer sa propriété, faisant fuir Antaria, les laissant seuls. Après avoir passé encore un moment a discuter, il se décida à l’enlacer, puis, Ceralynde finit par s’endormir, sans prévenir, sombrant d’un coup, visiblement épuisée, sur l’épaule de Stan, visiblement apaisée et à l’aise.
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
L’entraînement quotidien fut moins long que d’habitude, les deux combattant se regardaient, luttant toutes armes dehors, Tidasus avec ses deux sabres, Ceralynde avec l’épée serpent que ce dernier lui avait donné, le combat faisait rage, les lames s’entrechoquant résonnaient haut dans la salle d’arme de l’aile, aucun ne semblait avoir le dessus sur l’autre.
Se battait-il sérieusement ? Se battait-elle sérieusement ? Aucun moyen de le savoir, Ceralynde parvenait à utiliser changement de forme de sa lame en fonction de ses besoins, mais ne contrôlant la forme de serpent que de manière superficielle, n’ayant pas une assez bonne maîtrise pour en extraire le potentiel. Alors que les lames se croisaient, les deux s’échangeaient quelques mots…
-Alors gamine, tu compte rester avec un corps si fragile finalement ? Si tu continue de jouer la provoc’ comme ça, même ton père ne te protégera plus tu sais.
-Je ne joue pas la provoc, et non, je ne compte pas sacrifier ma vie. Je fais juste des rapports en exposant mon point de vue personnel.
-Allons, allons… Avec la menace grandissante et les fourmis d’argents qui s’agitent en nos terres, on a besoin de forces de frappe, pas d’une gamine têtue qui gâche son potentiel pour garder une petite vie à coté.
Au fil de la discussion, les attaques s’intensifiaient, le rythme devenant plus soutenu.
-Un soucis ? Tu es vexée car j’ai touché juste gamine ? Ou alors autre chose te tracasse ?
-Tu ferais mieux de te taire et de rester concentré sur ce que tu fais au lieu de jacter, mon corps vivant me convient très bien, ma petite vie me permet d’avoir des infos intéressantes et la force de frappe de la Sombre Aurore c’est plus les brutes sans cervelles telle que toi !
Elle s’avança brusquement, envoyant sa lame au niveau du cou de son adversaire, avec l’intention de la sectionner, celui-ci répliqua en avançant également, parant la lame avec la sienne, enroulant la lame de Ceralynde autour de la sienne en avançant avant d’effectuer un mouvement circulaire en balançant latéralement sa deuxième lame au niveau du cou de la jeune fille, s’arrêtant a temps pour laisser juste une petite coupure au niveau de son cou.
-Ne joue pas à ça gamine, un autre n’arrêterait sans doute pas sa lame, je te l’ai dit, tu a juste du potentiel, peu importe combien tu essaiera, tu n’atteindra jamais le même niveau qu’un Chevalier rendu maître de son art, c’est dommage car tu en à les moyens.
-Tseuh, si je redeviens Chevalier, on me repérera tout de suite à mon aura, je suis plus utile actuellement.
-Pourtant, si tu veux vaincre Annira ou… Stan, il faudra que tu y réfléchisse sérieusement.
Il fit demi-tour avec un sourire, rangeant ses lames, pleinement conscient du trouble que sa dernière phrase avait suscitée chez la jeune fille
Se battait-il sérieusement ? Se battait-elle sérieusement ? Aucun moyen de le savoir, Ceralynde parvenait à utiliser changement de forme de sa lame en fonction de ses besoins, mais ne contrôlant la forme de serpent que de manière superficielle, n’ayant pas une assez bonne maîtrise pour en extraire le potentiel. Alors que les lames se croisaient, les deux s’échangeaient quelques mots…
-Alors gamine, tu compte rester avec un corps si fragile finalement ? Si tu continue de jouer la provoc’ comme ça, même ton père ne te protégera plus tu sais.
-Je ne joue pas la provoc, et non, je ne compte pas sacrifier ma vie. Je fais juste des rapports en exposant mon point de vue personnel.
-Allons, allons… Avec la menace grandissante et les fourmis d’argents qui s’agitent en nos terres, on a besoin de forces de frappe, pas d’une gamine têtue qui gâche son potentiel pour garder une petite vie à coté.
Au fil de la discussion, les attaques s’intensifiaient, le rythme devenant plus soutenu.
-Un soucis ? Tu es vexée car j’ai touché juste gamine ? Ou alors autre chose te tracasse ?
-Tu ferais mieux de te taire et de rester concentré sur ce que tu fais au lieu de jacter, mon corps vivant me convient très bien, ma petite vie me permet d’avoir des infos intéressantes et la force de frappe de la Sombre Aurore c’est plus les brutes sans cervelles telle que toi !
Elle s’avança brusquement, envoyant sa lame au niveau du cou de son adversaire, avec l’intention de la sectionner, celui-ci répliqua en avançant également, parant la lame avec la sienne, enroulant la lame de Ceralynde autour de la sienne en avançant avant d’effectuer un mouvement circulaire en balançant latéralement sa deuxième lame au niveau du cou de la jeune fille, s’arrêtant a temps pour laisser juste une petite coupure au niveau de son cou.
-Ne joue pas à ça gamine, un autre n’arrêterait sans doute pas sa lame, je te l’ai dit, tu a juste du potentiel, peu importe combien tu essaiera, tu n’atteindra jamais le même niveau qu’un Chevalier rendu maître de son art, c’est dommage car tu en à les moyens.
-Tseuh, si je redeviens Chevalier, on me repérera tout de suite à mon aura, je suis plus utile actuellement.
-Pourtant, si tu veux vaincre Annira ou… Stan, il faudra que tu y réfléchisse sérieusement.
Il fit demi-tour avec un sourire, rangeant ses lames, pleinement conscient du trouble que sa dernière phrase avait suscitée chez la jeune fille
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Au coeur d'un boudoir de pierre froide, dans les entrailles de Zeramas.
Une grande carte soigneusement roulée tenue en main droite, Scylence scrutait d'un air absent la table grise qui lui faisait face. Il y avait de nombreuses choses auxquelles penser. La Sombre Aurore et tout ce qui gravitait autour. Les ennemis d'autrefois, ceux de maintenant, ceux qui s'annonçaient comme des étoiles sur un horizon trouble. Annira. Céline-Ceralynde. Et sa place à lui dans tout ceci.
Prenant une brève inspiration - plus un réflexe de vivant qu'un réel besoin - Scylence déplia d'un geste large la carte annotée. Tout Zul'Drak et ses environs s'offrirent à lui, calligraphiés sur le parchemin jauni, couvert de remarques griffonnées à la hâte, de sentiers pointillés et de grands cercles autour des points névralgiques. Depuis le temps que la nécropole, avertie d'une éventuelle attaque, était sur le pied de guerre, le Conseil de Guerre avait eu le temps de mettre au point bien des stratégies et autres manoeuvres de défense. La Dignitaire et Stratège Célyssa avait une fois de plus accompli un travail admirable. Ah... Oui, ils pouvaient bien venir. En l'état actuel des choses, Zeramas ne pouvait pas tomber. Pas contre un assaut frontal, et ce, quelles que soient les troupes déployées.
Scylence redressa la tête, mains appuyées sur le grand parchemin qui tentait de se rétracter sur lui-même, rétif. Il écouta, silencieux, les rumeurs qui montaient de la nécropole. Les clameurs et les raclements, les cliquetis, le grincement des chaînes, et ce battement de cuir souple, presque soyeux, des ailes des gargouilles. Maître en son domaine, il aurait dû se sentir apaisé, assuré. Mais toutes les forteresses du monde, qu'elles soient ou non investies de la puissance du Fléau, ne pouvaient rien contre le trouble grandissant dans sa poitrine.
Il y avait ce secret à conserver depuis qu'il était revenu à la vie. Un secret qui rendait sa position extrêmement dangereuse et délicate. Rares étaient ceux qui savaient - il ne fallait pas que cela change. Et encore ; parmi ceux-là, nombre doutaient de sa parole. Comment leur en vouloir ? Il était Scylence, maître de guerre. Chevalier-Régent, Seigneur de la Sombre Aurore. Il était Semelys Ronae, comme le lui rappelait ce médaillon d'argent récupéré de force des mains d'un Rédempteur. Il était...
Libre...
Et pourtant, pas question d'abandonner ses hommes. Scylence ferma les yeux, et se demanda si certains se rendaient compte de ce qu'il était en train de faire. Toilemorte avait compris, lui, lorsqu'il lui avait ri au nez juste avant d'être exécuté par ses soins, lorsqu'il avait clamé de toute la force de sa fierté n'avoir aucun honneur. Scylence ne se battait plus pour le Fléau - si tant est qu'il se soit déjà réellement battu pour lui ; il défendait des valeurs. Et c'était cela qu'il tentait d'apprendre à ses hommes, désormais.
Il surprenait parfois ses propres mots sur les lèvres de ses guerriers, et cela le rendait fier de les voir brandir sa propre bannière. Peut-être qu'à force de temps, il finirait par en faire des Chevaliers, des vrais. Des êtres loyaux aux valeurs infaillibles. Des créatures droites, respectables. Mais pour cela, il ne pouvait pas abandonner les anciens étendards ; ses hommes ne comprendraient pas. Il fallait continuer à se battre contre les ennemis d'autrefois, contre ceux de maintenant, et contre ceux qui s'annonçaient, étoiles pourpres comme le sang versé.
Et qu'importait que ces ennemis-là les considèrent comme des monstres. Qu'étaient-ils, eux, à part des bêtes assoiffées de gloire au nom de leur très sainte Lumière ? Prêts à tout pour détruire l'ennemi, parfois sans une once de respect pour les règles d'un combat ou pour l'adversaire tombé ? Ah... La frontière entre chaque camp était parfois si infime, et si complexe.
Un instant, l'image de sa "fille" lui revint, au bord des eaux boueuses d'Âprefange - le visage baissé, troublé, les yeux brillants.
" Je ne suis pas forte comme toi. "
" Je ne suis pas fort, avait-il répondu. Moi aussi j'hésite, je doute, et j'envie cette "existence tranquille" que certains privilégiés peuvent se permettre de mener. Mais j'ai choisi, et j'assume la voie que j'ai choisie. "
" Justement. C'est cela qui te rend fort. "
Choisir, et assumer. Scylence avait choisi ses hommes et l'honneur ; il se battrait pour ses hommes, et pour l'honneur. Il n'y avait pas d'autre question à se poser.
Les gestes assurés, le Ténébrant replia la carte, après avoir mémorisé les stratégies retenues par le Conseil. Il donnerait ses instructions dans la nuit.
La Sombre Aurore allait faire face et se battre. Pour sa propre bannière.
Une grande carte soigneusement roulée tenue en main droite, Scylence scrutait d'un air absent la table grise qui lui faisait face. Il y avait de nombreuses choses auxquelles penser. La Sombre Aurore et tout ce qui gravitait autour. Les ennemis d'autrefois, ceux de maintenant, ceux qui s'annonçaient comme des étoiles sur un horizon trouble. Annira. Céline-Ceralynde. Et sa place à lui dans tout ceci.
Prenant une brève inspiration - plus un réflexe de vivant qu'un réel besoin - Scylence déplia d'un geste large la carte annotée. Tout Zul'Drak et ses environs s'offrirent à lui, calligraphiés sur le parchemin jauni, couvert de remarques griffonnées à la hâte, de sentiers pointillés et de grands cercles autour des points névralgiques. Depuis le temps que la nécropole, avertie d'une éventuelle attaque, était sur le pied de guerre, le Conseil de Guerre avait eu le temps de mettre au point bien des stratégies et autres manoeuvres de défense. La Dignitaire et Stratège Célyssa avait une fois de plus accompli un travail admirable. Ah... Oui, ils pouvaient bien venir. En l'état actuel des choses, Zeramas ne pouvait pas tomber. Pas contre un assaut frontal, et ce, quelles que soient les troupes déployées.
Scylence redressa la tête, mains appuyées sur le grand parchemin qui tentait de se rétracter sur lui-même, rétif. Il écouta, silencieux, les rumeurs qui montaient de la nécropole. Les clameurs et les raclements, les cliquetis, le grincement des chaînes, et ce battement de cuir souple, presque soyeux, des ailes des gargouilles. Maître en son domaine, il aurait dû se sentir apaisé, assuré. Mais toutes les forteresses du monde, qu'elles soient ou non investies de la puissance du Fléau, ne pouvaient rien contre le trouble grandissant dans sa poitrine.
Il y avait ce secret à conserver depuis qu'il était revenu à la vie. Un secret qui rendait sa position extrêmement dangereuse et délicate. Rares étaient ceux qui savaient - il ne fallait pas que cela change. Et encore ; parmi ceux-là, nombre doutaient de sa parole. Comment leur en vouloir ? Il était Scylence, maître de guerre. Chevalier-Régent, Seigneur de la Sombre Aurore. Il était Semelys Ronae, comme le lui rappelait ce médaillon d'argent récupéré de force des mains d'un Rédempteur. Il était...
Libre...
Et pourtant, pas question d'abandonner ses hommes. Scylence ferma les yeux, et se demanda si certains se rendaient compte de ce qu'il était en train de faire. Toilemorte avait compris, lui, lorsqu'il lui avait ri au nez juste avant d'être exécuté par ses soins, lorsqu'il avait clamé de toute la force de sa fierté n'avoir aucun honneur. Scylence ne se battait plus pour le Fléau - si tant est qu'il se soit déjà réellement battu pour lui ; il défendait des valeurs. Et c'était cela qu'il tentait d'apprendre à ses hommes, désormais.
Il surprenait parfois ses propres mots sur les lèvres de ses guerriers, et cela le rendait fier de les voir brandir sa propre bannière. Peut-être qu'à force de temps, il finirait par en faire des Chevaliers, des vrais. Des êtres loyaux aux valeurs infaillibles. Des créatures droites, respectables. Mais pour cela, il ne pouvait pas abandonner les anciens étendards ; ses hommes ne comprendraient pas. Il fallait continuer à se battre contre les ennemis d'autrefois, contre ceux de maintenant, et contre ceux qui s'annonçaient, étoiles pourpres comme le sang versé.
Et qu'importait que ces ennemis-là les considèrent comme des monstres. Qu'étaient-ils, eux, à part des bêtes assoiffées de gloire au nom de leur très sainte Lumière ? Prêts à tout pour détruire l'ennemi, parfois sans une once de respect pour les règles d'un combat ou pour l'adversaire tombé ? Ah... La frontière entre chaque camp était parfois si infime, et si complexe.
Un instant, l'image de sa "fille" lui revint, au bord des eaux boueuses d'Âprefange - le visage baissé, troublé, les yeux brillants.
" Je ne suis pas forte comme toi. "
" Je ne suis pas fort, avait-il répondu. Moi aussi j'hésite, je doute, et j'envie cette "existence tranquille" que certains privilégiés peuvent se permettre de mener. Mais j'ai choisi, et j'assume la voie que j'ai choisie. "
" Justement. C'est cela qui te rend fort. "
Choisir, et assumer. Scylence avait choisi ses hommes et l'honneur ; il se battrait pour ses hommes, et pour l'honneur. Il n'y avait pas d'autre question à se poser.
Les gestes assurés, le Ténébrant replia la carte, après avoir mémorisé les stratégies retenues par le Conseil. Il donnerait ses instructions dans la nuit.
La Sombre Aurore allait faire face et se battre. Pour sa propre bannière.
Semelys- Personnages Joués : Mrrrrh...
Re: La petite vie a Zeramas
Quelque part, dans un laboratoire assez confiné de l’aile de la Wyrm...
-Ca devait arriver à force de jouer avec tes proies, t’es tombés sur plus fort que toi cette fois !
-Pfeuh, j’ai été surpris, rien de plus.
Tidasus se tenait assis en tailleur, torse nu, ses blessures cicatrisée mais toujours apparente, tenant son épée devant lui, parallèle au sol, l’observant d’un air absent.
-La source de tes blessures est intéressantes à étudier, tu ne cicatrise pas bien la Lumière, et ça risque de poser problèmes si la guerre contre les marchombres se déclare.
-Je crois qu’elle l’est déjà, nous devons les éliminer jusqu’au dernier avant qu’ils ne relancent leur coalition, on a assez du régiment d’argent, si en plus on se tape du marchombre, on est pas dans la merde
-A force de jouer aussi, tu ne fais que recolter les fruits de tes emmerdes, et c’est sur nous que ça va retomber sombre idiot.
-Mais tout ça n’est qu’un jeu, ce ne sont pas des proies, ce sont des partenaires et j’ai toujours aimé discuter avec mes partenaire de jeu, ce n’est pas parce que chacun veut gagner qu’on doit forcement se cogner dessus à vu, les réactions humaines sont vraiment intéressantes parfois.
-Ne viens pas te plaindre le jour où tu te fera tuer, tu devrais apprendre a rester ta place.
-Ouais, ouais... « Seigneur... »
Un éclair de givre fusa, s’éclatant sur le mur, Tida esquivant d’un bond avant de retomber agilement au sol, rangeant son arme en atterissant.
-Toi aussi, n’oublie pas ta place, n’oublie pas qui est le « Vrai Roi »
Sur ces mots, Tida pris la porte, ricanant, laissant Shéogorath ronchoner dans sa mauvaise humeur chronique
-Ca devait arriver à force de jouer avec tes proies, t’es tombés sur plus fort que toi cette fois !
-Pfeuh, j’ai été surpris, rien de plus.
Tidasus se tenait assis en tailleur, torse nu, ses blessures cicatrisée mais toujours apparente, tenant son épée devant lui, parallèle au sol, l’observant d’un air absent.
-La source de tes blessures est intéressantes à étudier, tu ne cicatrise pas bien la Lumière, et ça risque de poser problèmes si la guerre contre les marchombres se déclare.
-Je crois qu’elle l’est déjà, nous devons les éliminer jusqu’au dernier avant qu’ils ne relancent leur coalition, on a assez du régiment d’argent, si en plus on se tape du marchombre, on est pas dans la merde
-A force de jouer aussi, tu ne fais que recolter les fruits de tes emmerdes, et c’est sur nous que ça va retomber sombre idiot.
-Mais tout ça n’est qu’un jeu, ce ne sont pas des proies, ce sont des partenaires et j’ai toujours aimé discuter avec mes partenaire de jeu, ce n’est pas parce que chacun veut gagner qu’on doit forcement se cogner dessus à vu, les réactions humaines sont vraiment intéressantes parfois.
-Ne viens pas te plaindre le jour où tu te fera tuer, tu devrais apprendre a rester ta place.
-Ouais, ouais... « Seigneur... »
Un éclair de givre fusa, s’éclatant sur le mur, Tida esquivant d’un bond avant de retomber agilement au sol, rangeant son arme en atterissant.
-Toi aussi, n’oublie pas ta place, n’oublie pas qui est le « Vrai Roi »
Sur ces mots, Tida pris la porte, ricanant, laissant Shéogorath ronchoner dans sa mauvaise humeur chronique
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
La nuit n’avait pas été de tout repos, la journée avait été rude… « faible »… cette idée fixe qui la hantait, elle se trouvait trop faible, Azryen la trouvait trop faible… Mais sa vrai faiblesse était de douter si facilement d’elle même, elle était trop touchée par les mots de ses proches, elle se trouvait encore trop sentimentale… trop… humaine.
Mais c’est cette humaine que Stan aimait, cette humaine qui était la fille de Semelys, cette humaine que Scorie appréciait et considérait comme sa sœur, cette humaine qui a pris le nom de Barov…
Elle devait assumer les conséquences de la voie qu’elle avait choisie, elle devait trouver un pantin à manipuler en ville afin d’avoir des informations, mais il lui fallait quelqu’un de confiance. Un mercenaire ? Il faudrait gagner la confiance de Stan, ce qui n’est pas chose aisée, surtout maintenant. Il lui fallait quelqu’un de manipulable, de proche de lui et qui ait ses entrées un peu partout en ville… Elle veilla longtemps, prise dans ses réflexions avant de finalement s’endormir épuisée.
Quand elle se réveilla, elle ne vit que des ruines… le vent soufflait dans ses cheveux, portant a ses oreilles la complaintes des morts, elle voulu s’avancer vers un des nombreux cadavres qui l’entourait, mais ses jambes refusait de bouger, chancelait légèrement avant de s’écrouler elle aussi, posant un genoux au sol et laissant échapper une violente quinte de toux, dans sa main, du sang… Elle toussait du sang, elle baissa les yeux et vit une lame au travers de son cœur… Une lame d’ombre et de lumière qui se retira sèchement de son corps, la laissant s’écrouler face contre terre, en jetant un œil autour d’elle, elle vit reconnu peu à peu les corps se tenant près d’elle, malgré sa vision qui commençait a se troubler. Son père, Azryen, Célyssa… Tous se tenait là… même Tidasus…
Elle senti un pied, se plaçant sous son ventre avant de la retourner sur le dos d’une impulsion sèche, la silhouette se penchant vers elle était un peu floue, mais pris peu à peu l’apparence de Stan, s’exprimant d’une voix à glacer le sang.
« Tout ça à cause de ta faiblesse Céline… Quel gachis… Tu a refusé de choisir, tu a refusé d’assumer ta voie, et tu dois maintenant en assumer les conséquences…»
Alors que sa vision devenait de plus en plus floue, alors que la vie la quittait lentement, elle entendit une voix, plus glaciale encore que celle de Stan
« Veux tu vivre jeune fille ? »
Aucune réponse, elle n’avait plus la force de penser, mais oui… elle voulait vivre…
Shéogorath se tenait au dessus d’elle, à Zeramas, alors qu’elle dormait, canalisant depuis l’esprit de Céline jusqu’à un de ces petits cristaux. C’était lui la voix de Stan, et c’était lui la voix glaciale. Coupant sa canalisation en regardant son cristal d’un air songeur, il finit par opiner du chef et fit demi-tour, visiblement satisfait de sa petite manigance.
« A quoi pense t-il ? Une dignitaire aussi instable ? Il est plus que temps de régler ce soucis, ça n’a que trop duré… »
Mais c’est cette humaine que Stan aimait, cette humaine qui était la fille de Semelys, cette humaine que Scorie appréciait et considérait comme sa sœur, cette humaine qui a pris le nom de Barov…
Elle devait assumer les conséquences de la voie qu’elle avait choisie, elle devait trouver un pantin à manipuler en ville afin d’avoir des informations, mais il lui fallait quelqu’un de confiance. Un mercenaire ? Il faudrait gagner la confiance de Stan, ce qui n’est pas chose aisée, surtout maintenant. Il lui fallait quelqu’un de manipulable, de proche de lui et qui ait ses entrées un peu partout en ville… Elle veilla longtemps, prise dans ses réflexions avant de finalement s’endormir épuisée.
Quand elle se réveilla, elle ne vit que des ruines… le vent soufflait dans ses cheveux, portant a ses oreilles la complaintes des morts, elle voulu s’avancer vers un des nombreux cadavres qui l’entourait, mais ses jambes refusait de bouger, chancelait légèrement avant de s’écrouler elle aussi, posant un genoux au sol et laissant échapper une violente quinte de toux, dans sa main, du sang… Elle toussait du sang, elle baissa les yeux et vit une lame au travers de son cœur… Une lame d’ombre et de lumière qui se retira sèchement de son corps, la laissant s’écrouler face contre terre, en jetant un œil autour d’elle, elle vit reconnu peu à peu les corps se tenant près d’elle, malgré sa vision qui commençait a se troubler. Son père, Azryen, Célyssa… Tous se tenait là… même Tidasus…
Elle senti un pied, se plaçant sous son ventre avant de la retourner sur le dos d’une impulsion sèche, la silhouette se penchant vers elle était un peu floue, mais pris peu à peu l’apparence de Stan, s’exprimant d’une voix à glacer le sang.
« Tout ça à cause de ta faiblesse Céline… Quel gachis… Tu a refusé de choisir, tu a refusé d’assumer ta voie, et tu dois maintenant en assumer les conséquences…»
Alors que sa vision devenait de plus en plus floue, alors que la vie la quittait lentement, elle entendit une voix, plus glaciale encore que celle de Stan
« Veux tu vivre jeune fille ? »
Aucune réponse, elle n’avait plus la force de penser, mais oui… elle voulait vivre…
Shéogorath se tenait au dessus d’elle, à Zeramas, alors qu’elle dormait, canalisant depuis l’esprit de Céline jusqu’à un de ces petits cristaux. C’était lui la voix de Stan, et c’était lui la voix glaciale. Coupant sa canalisation en regardant son cristal d’un air songeur, il finit par opiner du chef et fit demi-tour, visiblement satisfait de sa petite manigance.
« A quoi pense t-il ? Une dignitaire aussi instable ? Il est plus que temps de régler ce soucis, ça n’a que trop duré… »
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Ceralynde passa sa journée à réfléchir à un moyen de palier à ses faiblesses, un moyen d’obtenir plus, plus de puissance, plus d’assurance, sans pour autant perdre son humanité.
Malgré ses aptitudes magiques et ses talents à l’épée, elle n’était pas sûre qu’elle serait capable de se défendre convenablement en cas d’attaque. Comment protéger les siens ? Comment se protéger elle ? Sa maîtrise du froid et des arcanes était déjà à un niveau assez bon, mais pas assez. Etait-ce l’ombre qui lui a envoyé cette vision ? Depuis la Couronne ? Non… C’était autre chose, peut être elle-même, peut être sa propre peur lui avait cette vision afin de la mettre en garde ?
Elle ne voulait pas redevenir Chevalier, son père la préférait en vie, Stan la préférait en vie, Scorie la préférait en vie, mais Azryen et Tidasus la voulait plus forte. Elle ne voyait pas beaucoup de moyen, mais il y en avait un, qui en plus de ne rien changer à ses capacités actuelle, lui donnerait un avantage certain ainsi qu’un effet de surprise lors d’un prochain affrontement, la magie interdite par le Kirin Tor : La nécromancie…
Mais où l’apprendre ? Tidasus avait été nécromancien, mais il était en geôle, son père n’avait rien d’un nécromancien et elle ne voulait pas se rendre à l’Aile de la Peste… Non, elle ne voulait pas que ça se sache, il lui fallait trouver un professeur extérieur à la Sombre Aurore, ou du moins, un moyen de l’apprendre… Un lieu… Et elle en connaissait un, un lieu parfait pour un apprentissage… Scholomance
Comment y aller sans avertir les autres ? Il lui fallait au moins en parler à quelqu’un… Il lui fallait en parler à son père. Elle allait devenir forte, pour le protéger, pour se battre, pour prouver au monde qu’il a tort, même si un mur se dresse devant, il suffira de l’abattre…
Malgré ses aptitudes magiques et ses talents à l’épée, elle n’était pas sûre qu’elle serait capable de se défendre convenablement en cas d’attaque. Comment protéger les siens ? Comment se protéger elle ? Sa maîtrise du froid et des arcanes était déjà à un niveau assez bon, mais pas assez. Etait-ce l’ombre qui lui a envoyé cette vision ? Depuis la Couronne ? Non… C’était autre chose, peut être elle-même, peut être sa propre peur lui avait cette vision afin de la mettre en garde ?
Elle ne voulait pas redevenir Chevalier, son père la préférait en vie, Stan la préférait en vie, Scorie la préférait en vie, mais Azryen et Tidasus la voulait plus forte. Elle ne voyait pas beaucoup de moyen, mais il y en avait un, qui en plus de ne rien changer à ses capacités actuelle, lui donnerait un avantage certain ainsi qu’un effet de surprise lors d’un prochain affrontement, la magie interdite par le Kirin Tor : La nécromancie…
Mais où l’apprendre ? Tidasus avait été nécromancien, mais il était en geôle, son père n’avait rien d’un nécromancien et elle ne voulait pas se rendre à l’Aile de la Peste… Non, elle ne voulait pas que ça se sache, il lui fallait trouver un professeur extérieur à la Sombre Aurore, ou du moins, un moyen de l’apprendre… Un lieu… Et elle en connaissait un, un lieu parfait pour un apprentissage… Scholomance
Comment y aller sans avertir les autres ? Il lui fallait au moins en parler à quelqu’un… Il lui fallait en parler à son père. Elle allait devenir forte, pour le protéger, pour se battre, pour prouver au monde qu’il a tort, même si un mur se dresse devant, il suffira de l’abattre…
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Entre les murs étroits du boudoir, au coeur de la nécropole, les mains dans le dos et le pas vif, Scylence allait et venait de long en large. Son agitation contrastait avec la sérénité de son interlocuteur ; celui-là, de très haute stature, assis sur un piédestal de marbre, avait ramené les lourds pans de sa robe autour de lui et, un manuscrit soigneusement posé sur ses genoux, il paraissait lire du bout des griffes ce que ses yeux, vides et absents, ne pouvaient voir. Le velours dont il se vêtait tout entier était d'un rouge sombre comme un vieux sang, ou comme la robe d'un vin très ancien. Ses lèvres souriaient, figées. Quant à sa voix, elle avait le calme et la monotonie qu'affichent d'ordinaire ceux pour qui le temps ne signifie plus rien.
- Pourquoi tant d'hostilité à mon égard, Scylence ? Je pensais que tu aurais été plus heureux de revoir ton très cher frère.
- Tu ne me feras pas croire à une simple visite de courtoisie, Neige, répondit l'autre en tournant sèchement les talons pour faire face à l'aveugle - qui ne lui rendit pas le regard furieux qu'il lui jeta. Parle franchement. Qu'est-ce que tu veux ?
- La Famille garde toujours un oeil sur ses intérêts, et sur chacun de ses enfants. Le sourire sembla s'atténuer, très légèrement. Or, les affaires qui te concernent, mon frère, ont pris un tour inattendu, que le Fou a examiné avec le plus grand étonnement. Il serait, je pense, inutile de te rappeler à qui tu dois ta récente résurrection, et inutile de souligner une fois de plus quel est le rôle que tu dois tenir au sein de la Famille ; nous trouvons regrettable que, bien que sachant tout cela, tu persistes dans ton insolence. "
L'aveugle fit la moue. Les ongles sombres et recourbés s'arrêtèrent un bref instant sur la peau parcheminée du manuscrit, pianotèrent quelques secondes. Petits battements ternaires, ténus.
- Je fais ce que j'ai à faire, répliqua Scylence avec raideur. J'ai des hommes à mener et une guerre à préparer. J'ose espérer que la Famille excusera que je me désintéresse de ses petites manigances pour m'occuper de mes troupes. Dans sa belle organisation, le Fou aurait-il oublié la notion d'urgence, ou bien celle de priorité ? "
Neige ne répondit pas tout de suite. Il prit le temps de flatter encore les pages sous ses ongles comme on l'aurait fait du pelage d'un animal familier, puis referma doucement l'ouvrage avant de se lever, tout aussi doucement. Les pans de velours relâchés glissèrent au sol, comme une petite traîne, avec un bruit soyeux.
- Même si le Fou m'a éveillé à certains secrets, mon esprit est hélas encore trop limité pour pouvoir saisir toute la subtilité de Ses plans, émit-il de sa voix murmurée, doucereuse et insupportable, en avançant paresseusement. Ainsi, il y a sûrement une raison pour qu'Il tolère toute l'effronterie et la désobéissance dont tu fais preuve ; en revanche, mon très cher frère, si le Fou est patient et magnanime, moi, je le suis beaucoup moins. "
A peine avait-il fini de parler que Neige lança le livre à la tête de Scylence, violemment, et sans prévenir ; si le Ténébrant eut les réflexes assez vifs pour rattraper l'ouvrage au vol avant qu'il ne l'atteigne, en revanche, il ne put rien contre la main tendue qui fondit sur sa gorge, le saisissant comme une serre. L'élan de Neige plaqua sa proie contre la paroi de pierre ; l'arrière du crâne de Scylence cogna si durement qu'il se fendit, souillant le mur d'un sang noir, et s'il n'avait été non-mort, sûrement aurait-il instantanément perdu connaissance. La douleur et la surprise furent toutefois assez vives et violentes pour le paralyser quelques instants.
- J'en ai plus qu'assez de ta soit-disant "fierté" et de ton honneur misérable que tu brandis lorsque cela t'arrange, reprit Neige sans desserrer sa prise, la voix et l'expression toujours aussi sereines, détachées. Qui crois-tu tromper ? Si tes "troupes" sont assez stupides pour bien croire les faux-semblants que tu leur offres, nous, nous savons tout. "
Malgré l'étau qui broyait sa gorge petit à petit et faisait craquer ses vertèbres, Scylence se força à l'immobilité ; il n'offrirait pas à son adversaire la satisfaction de le voir se débattre. En guise de réponse, même, il plongea son regard dans les prunelles sans expression de l'aveugle, marque de défi dérisoire, qui amena à Neige un vague rictus de mépris.
- Que tu te sois affranchi de ce Roi que tu étais si heureux de servir à une époque, nous nous en moquons, Scylence, ce n'est plus le problème du Fou. Ce qui nous horripile au plus haut point - ce qui m'horripile au plus haut point - c'est cette tendance à l'indépendance, à la liberté. Tu n'es pas libre, Scylence, et tu ne le seras jamais. Tu n'es rien. Rien qu'un peu de poussière que je pourrais disperser au gré de mes envies. Tu as encore l'inestimable chance d'être utile au Fou d'une manière que j'ignore, mais si cela n'avait tenu qu'à moi, sois certain qu'il y a déjà longtemps que j'aurais fait rouler à mes pieds ta jolie petite tête. "
L'étreinte se relâcha. D'un geste dédaigneux, Neige repoussa sa prise sur le côté, libérant Scylence qui chancela légèrement avant de se retenir contre la paroi, le corps douloureux.
- Essaie... donc... Mes... hommes... ne..., parvint-il à articuler, la voix réduite à un simple râle discordant.
- Fais-les venir, que je me fasse un plaisir de leur raconter toute la vérité à ton sujet. Comme Scylence ne répliquait rien, Neige se remit à sourire. Regarde-toi, pauvre petit frère. Et tu te prétends chef de guerre ? Rends-toi à l'évidence, tu étais infiniment plus fort lorsque tu ne te posais pas de questions. "
Quelques pas puis l'aveugle se pencha, récupérant l'ouvrage échoué au sol sans paraître souffrir de son handicap. Il le lissa du bout des ongles, délicatement, aussi paisible que s'il ne s'était rien passé.
- Montre-toi raisonnable, pour une fois, et reste à ta place. Tu as des obligations à remplir, des comptes à rendre. Estime-toi heureux que le Roi Liche soit bien trop occupé par ce qu'il se passe sous ses propres portes pour mettre le nez dans tes affaires ; mais certains de ses laquais pourraient fort bien s'en charger. Si cela devait arriver, la Famille ne te protégerait pas, Scylence. Le Fléau est un "allié" de poids, fiable comme tous ces affamés qui remuent la queue lorsqu'on leur fait miroiter la possibilité de gagner encore un peu plus de puissance. A très bientôt, mon cher frère. "
Un dernier sourire et Neige s'inclina, ramenant les mains dans son giron dans une grotesque parodie de respect, avant de prendre le chemin de la sortie.
- Pourquoi tant d'hostilité à mon égard, Scylence ? Je pensais que tu aurais été plus heureux de revoir ton très cher frère.
- Tu ne me feras pas croire à une simple visite de courtoisie, Neige, répondit l'autre en tournant sèchement les talons pour faire face à l'aveugle - qui ne lui rendit pas le regard furieux qu'il lui jeta. Parle franchement. Qu'est-ce que tu veux ?
- La Famille garde toujours un oeil sur ses intérêts, et sur chacun de ses enfants. Le sourire sembla s'atténuer, très légèrement. Or, les affaires qui te concernent, mon frère, ont pris un tour inattendu, que le Fou a examiné avec le plus grand étonnement. Il serait, je pense, inutile de te rappeler à qui tu dois ta récente résurrection, et inutile de souligner une fois de plus quel est le rôle que tu dois tenir au sein de la Famille ; nous trouvons regrettable que, bien que sachant tout cela, tu persistes dans ton insolence. "
L'aveugle fit la moue. Les ongles sombres et recourbés s'arrêtèrent un bref instant sur la peau parcheminée du manuscrit, pianotèrent quelques secondes. Petits battements ternaires, ténus.
- Je fais ce que j'ai à faire, répliqua Scylence avec raideur. J'ai des hommes à mener et une guerre à préparer. J'ose espérer que la Famille excusera que je me désintéresse de ses petites manigances pour m'occuper de mes troupes. Dans sa belle organisation, le Fou aurait-il oublié la notion d'urgence, ou bien celle de priorité ? "
Neige ne répondit pas tout de suite. Il prit le temps de flatter encore les pages sous ses ongles comme on l'aurait fait du pelage d'un animal familier, puis referma doucement l'ouvrage avant de se lever, tout aussi doucement. Les pans de velours relâchés glissèrent au sol, comme une petite traîne, avec un bruit soyeux.
- Même si le Fou m'a éveillé à certains secrets, mon esprit est hélas encore trop limité pour pouvoir saisir toute la subtilité de Ses plans, émit-il de sa voix murmurée, doucereuse et insupportable, en avançant paresseusement. Ainsi, il y a sûrement une raison pour qu'Il tolère toute l'effronterie et la désobéissance dont tu fais preuve ; en revanche, mon très cher frère, si le Fou est patient et magnanime, moi, je le suis beaucoup moins. "
A peine avait-il fini de parler que Neige lança le livre à la tête de Scylence, violemment, et sans prévenir ; si le Ténébrant eut les réflexes assez vifs pour rattraper l'ouvrage au vol avant qu'il ne l'atteigne, en revanche, il ne put rien contre la main tendue qui fondit sur sa gorge, le saisissant comme une serre. L'élan de Neige plaqua sa proie contre la paroi de pierre ; l'arrière du crâne de Scylence cogna si durement qu'il se fendit, souillant le mur d'un sang noir, et s'il n'avait été non-mort, sûrement aurait-il instantanément perdu connaissance. La douleur et la surprise furent toutefois assez vives et violentes pour le paralyser quelques instants.
- J'en ai plus qu'assez de ta soit-disant "fierté" et de ton honneur misérable que tu brandis lorsque cela t'arrange, reprit Neige sans desserrer sa prise, la voix et l'expression toujours aussi sereines, détachées. Qui crois-tu tromper ? Si tes "troupes" sont assez stupides pour bien croire les faux-semblants que tu leur offres, nous, nous savons tout. "
Malgré l'étau qui broyait sa gorge petit à petit et faisait craquer ses vertèbres, Scylence se força à l'immobilité ; il n'offrirait pas à son adversaire la satisfaction de le voir se débattre. En guise de réponse, même, il plongea son regard dans les prunelles sans expression de l'aveugle, marque de défi dérisoire, qui amena à Neige un vague rictus de mépris.
- Que tu te sois affranchi de ce Roi que tu étais si heureux de servir à une époque, nous nous en moquons, Scylence, ce n'est plus le problème du Fou. Ce qui nous horripile au plus haut point - ce qui m'horripile au plus haut point - c'est cette tendance à l'indépendance, à la liberté. Tu n'es pas libre, Scylence, et tu ne le seras jamais. Tu n'es rien. Rien qu'un peu de poussière que je pourrais disperser au gré de mes envies. Tu as encore l'inestimable chance d'être utile au Fou d'une manière que j'ignore, mais si cela n'avait tenu qu'à moi, sois certain qu'il y a déjà longtemps que j'aurais fait rouler à mes pieds ta jolie petite tête. "
L'étreinte se relâcha. D'un geste dédaigneux, Neige repoussa sa prise sur le côté, libérant Scylence qui chancela légèrement avant de se retenir contre la paroi, le corps douloureux.
- Essaie... donc... Mes... hommes... ne..., parvint-il à articuler, la voix réduite à un simple râle discordant.
- Fais-les venir, que je me fasse un plaisir de leur raconter toute la vérité à ton sujet. Comme Scylence ne répliquait rien, Neige se remit à sourire. Regarde-toi, pauvre petit frère. Et tu te prétends chef de guerre ? Rends-toi à l'évidence, tu étais infiniment plus fort lorsque tu ne te posais pas de questions. "
Quelques pas puis l'aveugle se pencha, récupérant l'ouvrage échoué au sol sans paraître souffrir de son handicap. Il le lissa du bout des ongles, délicatement, aussi paisible que s'il ne s'était rien passé.
- Montre-toi raisonnable, pour une fois, et reste à ta place. Tu as des obligations à remplir, des comptes à rendre. Estime-toi heureux que le Roi Liche soit bien trop occupé par ce qu'il se passe sous ses propres portes pour mettre le nez dans tes affaires ; mais certains de ses laquais pourraient fort bien s'en charger. Si cela devait arriver, la Famille ne te protégerait pas, Scylence. Le Fléau est un "allié" de poids, fiable comme tous ces affamés qui remuent la queue lorsqu'on leur fait miroiter la possibilité de gagner encore un peu plus de puissance. A très bientôt, mon cher frère. "
Un dernier sourire et Neige s'inclina, ramenant les mains dans son giron dans une grotesque parodie de respect, avant de prendre le chemin de la sortie.
Semelys- Personnages Joués : Mrrrrh...
Re: La petite vie a Zeramas
Alors que la nuit était suffisamment avancée, Céline se rendit à son point de chute habituel, en Elwynn, voilée des pieds à la tête, marchant d’un pas vif et pressé en baissant la tête, n’importe quel passant aurait pu trouver ça suspect. C’est seulement arrivée à la vallée des Héros qu’elle se rendit invisible pour passer la garde qui stationnait là, surveillant l’entrée de la ville, sortant ainsi sans être vue tout en semant d’éventuels curieux, elle put ainsi reprendre son chemin, toujours aussi prudemment, toujours la main sur la garde de sa lame, prête à se défendre face à tout agresseur potentiel.
Arrivée en haut des chutes, elle ne put s’empêcher de frémir légèrement, regardant la cascade avant de remarquer des traces de pas qui allaient et venaient près de celle-ci, récentes apparemment. Elle ne mit pas longtemps, à force de fouiner, à trouver un petit mot enroulé dans un tube de métal.
Soupirant à fendre l’âme, elle rangea le parchemin dans le petit tube avant de le glisser dans une poche de sa robe avant de se retourner, se figeant net en voyant une silhouette dans les ombres, ne prenant pas le temps de refléchir, elle lança une boule de feu au bord de l’eau juste à coté, aspergeant l’intrus d’eau devenue bouillonnante sous l’effet de la chaleur, malgré cela, la silhouette ne broncha pas, l’eau ne l’avait pas atteinte ? c’était une illusion ? Peu importait, Céline se précipita à la cascade, sautant avec un sort de chute lente et devenant invisible.
Fuir, une deuxième nature pour elle, une fois à « l’abri » elle incanta au plus vite une téléportation personnelle, se transportant directement dans ses quartiers… à l’abri du danger…
Elle laisse le mot en évidence avec les autres rapports et parti dans la salle d’arme… grande… et vide, s’installant dans un coin en commençant les exercices de méditations qu’on lui avait enseigné alors qu’elle souffrait encore de sa dépendance…
Arrivée en haut des chutes, elle ne put s’empêcher de frémir légèrement, regardant la cascade avant de remarquer des traces de pas qui allaient et venaient près de celle-ci, récentes apparemment. Elle ne mit pas longtemps, à force de fouiner, à trouver un petit mot enroulé dans un tube de métal.
Chère « amie »,
C’est le cœur lourd et empli de chagrin que je vous écris, soyez en sûre, lourd de me sentir obligé de vous laisser ces quelques indications, car même si je ne doute pas que nous risquons fort d’être ennemi lors de notre prochaine rencontre, je suis un homme de parole qui rembourse ses dettes, à vous de juger si ces quelques indications suffiront ou non à la rembourser, sachant que de mon point de vue, je considère ma dette comme remboursée.
Stan est entré en contact avec une certaine Elly, des marchombres, qui lui a remis un collier d’une nature mystique sans doute, ladite Elly semble être une idéaliste, croyant fermement en ses idéaux de libertés et d’équilibre, persuadé qu’il reste une trace d’humanité en vous. Elle a également mentionné [del]Elzer[/del] [del]Elezer[/del] Elzéara, enfin un nom comme ça, comme ayant communiqué avec un Eskilan et un Armand. La « Couwonne » a également été mentionné. Ils comptent lancer un assaut sur « Zeramas » en esperant sauver ceux qui peuvent l’être, vous et la gamine entre autres.
Un concile à également été mentionné, je ne peux que vous suggérer de rester cachée, car si vous sortez de chez vous, qui sait sur qui vous pourriez tomber…
Ainsi ne comptez plus sur moi pour jouer au collecteur d’informations, j’ai entendu dire que vous aviez déjà plusieurs contacts en ville, il va falloir vous en contenter.
Je vous salue bien bas.
Votre ancien débiteur : K.
Soupirant à fendre l’âme, elle rangea le parchemin dans le petit tube avant de le glisser dans une poche de sa robe avant de se retourner, se figeant net en voyant une silhouette dans les ombres, ne prenant pas le temps de refléchir, elle lança une boule de feu au bord de l’eau juste à coté, aspergeant l’intrus d’eau devenue bouillonnante sous l’effet de la chaleur, malgré cela, la silhouette ne broncha pas, l’eau ne l’avait pas atteinte ? c’était une illusion ? Peu importait, Céline se précipita à la cascade, sautant avec un sort de chute lente et devenant invisible.
Fuir, une deuxième nature pour elle, une fois à « l’abri » elle incanta au plus vite une téléportation personnelle, se transportant directement dans ses quartiers… à l’abri du danger…
Elle laisse le mot en évidence avec les autres rapports et parti dans la salle d’arme… grande… et vide, s’installant dans un coin en commençant les exercices de méditations qu’on lui avait enseigné alors qu’elle souffrait encore de sa dépendance…
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Deux chemins… deux vies possibles… Elle pensait avoir refermée toutes les portes de sorties, mais apparement, elle avait oublié d’en condamner certaines. Plus le temps passait et plus il était évident que tôt ou tard Azryen serait lasse de ce petit manège et se décide à informer son père. Peut être lui comprendrait-il ses doutes.
Cela devenait urgent pour elle de perfectionner ses talents, apprendre soi même est une solution qui a ses limites, l’excuse de la nécromancie était parfaite, mais elle visait autre chose, une magie plus en phase avec ce qu’elle est, une magie semblant faites pour elle : l’illusion, l’art de manipuler et d’embrouiller l’esprit. Elle avait déjà quelques techniques en réserve, mais rien d’impressionnant, beaucoup étaient capables d’en faire autant, voire plus.
Trop de choses à faire et si peu de temps pour les accomplir, à cela elle devait ajouter une petite leçon d’humilité pour la rouquine. Ce qui s’était passé la veille était encore au travers de sa gorge, elle en tremblait de rage, cette marchombre avait joué avec sa vie, la moindre des politesse est de lui retourner la faveur, même si son désir de revanche risquait de lui faire perdre Scorie, de lui faire perdre Stan, elle ne pouvait laisser passer ça, qu’on joue avec sa vie sans lui en faire part ou bien c’était parce que ses plans étaient chamboulés ? Perdre le contrôle de la situation lui était tout aussi insupportable que l’idée qu’on joue avec elle, ce n’était pas le comportement qu’elle espérait de quelqu’un qui se targuait de vouloir l’aider. Une fois de plus elle avait tenter d’y croire, une fois de plus elle avait été déçue… Si c’était ça la liberté, agir sans se soucier des conséquences pour les autres, elle préférait rester esclave.
Cela devenait urgent pour elle de perfectionner ses talents, apprendre soi même est une solution qui a ses limites, l’excuse de la nécromancie était parfaite, mais elle visait autre chose, une magie plus en phase avec ce qu’elle est, une magie semblant faites pour elle : l’illusion, l’art de manipuler et d’embrouiller l’esprit. Elle avait déjà quelques techniques en réserve, mais rien d’impressionnant, beaucoup étaient capables d’en faire autant, voire plus.
Trop de choses à faire et si peu de temps pour les accomplir, à cela elle devait ajouter une petite leçon d’humilité pour la rouquine. Ce qui s’était passé la veille était encore au travers de sa gorge, elle en tremblait de rage, cette marchombre avait joué avec sa vie, la moindre des politesse est de lui retourner la faveur, même si son désir de revanche risquait de lui faire perdre Scorie, de lui faire perdre Stan, elle ne pouvait laisser passer ça, qu’on joue avec sa vie sans lui en faire part ou bien c’était parce que ses plans étaient chamboulés ? Perdre le contrôle de la situation lui était tout aussi insupportable que l’idée qu’on joue avec elle, ce n’était pas le comportement qu’elle espérait de quelqu’un qui se targuait de vouloir l’aider. Une fois de plus elle avait tenter d’y croire, une fois de plus elle avait été déçue… Si c’était ça la liberté, agir sans se soucier des conséquences pour les autres, elle préférait rester esclave.
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Céline ne s’attendais pas à le voir lui, ce non-mort qui l’avait autrefois condamnée à mort, sentence à laquelle elle survit grâce à celle qui devait l’exécuter et qui ne l’a pas fait. Qu’est-ce que cet aveugle pouvait bien faire par ici ? N’était-il pas censé avoir des affaires à régler à la couronne ? Mais il était trop tard pour elle pour faire machine arrière, elle ne pouvait plus reculer maintenant. Elle espérait juste ne pas avoir été reconnue, même si à ce sujet elle ne se faisait pas trop d’illusions.
« Quel est le plus grand sacrifice, enfant des hommes ? »
« Cela depend de celui qui offre, ce qui a de la valeurs pour certains n’en a aucune pour d’autres »
« Précisement… le plus grand sacrifice est celui de ce qui a d’important… pour soi. Est-tu prête à continuer ? »
« Tout ce que je peux sacrifier disparaîtra de toutes façons un jour, lorsque le temps s’écoule, seule les connaissances restent. Je sacrifie l’éphémère pour obtenir l’éternel. »
« Beaucoup viennent avec les mêmes aspirations, les mêmes espérances que toi, qu’est-ce qui dit que tu vaux mieux qu’eux ? »
« On ne peut savoir avant d’avoir testé »
A chaque question, elle répondait ce qu’il voulait entendre, elle répondait ce qu’il fallait pour qu’on la laisse entrer, prendre ce dont elle a besoin et ressortir. Elle avait encore tant à faire et si peu de temps pour l’accomplir, il fallait se hâter.
« Bien, je surveillerai tes progrès personnellement, après tout il est normal que la fille de mon frère bénéficie d’un traitement de faveur »
Céline frémit un bref instant alors qu’elle avait réussi à rester impassible le reste de la conversation, finalement l’aveugle l’avait reconnu, et il devait se douter de son vrai but pour se décider à la surveiller, mais qu’importe, elle n’a jamais précisé la magie qu’elle était venue chercher, toutefois, elle n’y coupera pas et devra lutter pour ne pas se laisser totalement corrompre par l’usage de la nécromancie.
« J’espère que les résultat seront à la hauteur, sinon je serais obligé de prendre des mesures en ce qui te concerne… Et aussi envers ceux qui t’envoient… »
Menacer son père … Il savait vraiment où appuyer, elle allait vraiment risquer de sacrifier ce qui est important alors qu’on venait de lui ouvrir une porte… Mais d’un coté, cette porte ouverte qui l’attendais ne faisait que renforcer sa volonté de ne pas succomber à la corruption, aussi c’est d’un pas décidé qu’elle s’engouffra dans la pénombre des escaliers qui descendaient au sein de ce qui est aujourd’hui les ruines de l’écoles d’antan, mais apparemment toujours active.
Sa curiosité naturelle la mena à la bibliothèque dans un premier temps, observant les manuels présent, sur la nécromancie, sur l’ascension du fléau, l’avènement du roi liche, l’histoire de Kel’Thuzad, quelques manuels sur les illusions de base utilisée pour infiltrer les vivants. Toutefois elle ne s’attarda pas, craignant le pire si Neige n’avait pas les résultats qu’il escomptait, et les illusions ne marcheraient sans doute pas sur lui, du moins pas des illusions de son niveau.
La lutte contre la corruption allait commencer, rien que lui lieu empestait la mort, des os jonchant le sol, la puanteur des non morts occupant les lieux troublait sa concentration et la rendait un peu nauséeuse, rien que rester trop longtemps ici allait finir de la rendre folle. Elle s’accrocha aux images qu’elle avait dans sa tête, pris son inspiration, puis se dirigea vers le fond de « l’école » commencer son apprentissage…
« Quel est le plus grand sacrifice, enfant des hommes ? »
« Cela depend de celui qui offre, ce qui a de la valeurs pour certains n’en a aucune pour d’autres »
« Précisement… le plus grand sacrifice est celui de ce qui a d’important… pour soi. Est-tu prête à continuer ? »
« Tout ce que je peux sacrifier disparaîtra de toutes façons un jour, lorsque le temps s’écoule, seule les connaissances restent. Je sacrifie l’éphémère pour obtenir l’éternel. »
« Beaucoup viennent avec les mêmes aspirations, les mêmes espérances que toi, qu’est-ce qui dit que tu vaux mieux qu’eux ? »
« On ne peut savoir avant d’avoir testé »
A chaque question, elle répondait ce qu’il voulait entendre, elle répondait ce qu’il fallait pour qu’on la laisse entrer, prendre ce dont elle a besoin et ressortir. Elle avait encore tant à faire et si peu de temps pour l’accomplir, il fallait se hâter.
« Bien, je surveillerai tes progrès personnellement, après tout il est normal que la fille de mon frère bénéficie d’un traitement de faveur »
Céline frémit un bref instant alors qu’elle avait réussi à rester impassible le reste de la conversation, finalement l’aveugle l’avait reconnu, et il devait se douter de son vrai but pour se décider à la surveiller, mais qu’importe, elle n’a jamais précisé la magie qu’elle était venue chercher, toutefois, elle n’y coupera pas et devra lutter pour ne pas se laisser totalement corrompre par l’usage de la nécromancie.
« J’espère que les résultat seront à la hauteur, sinon je serais obligé de prendre des mesures en ce qui te concerne… Et aussi envers ceux qui t’envoient… »
Menacer son père … Il savait vraiment où appuyer, elle allait vraiment risquer de sacrifier ce qui est important alors qu’on venait de lui ouvrir une porte… Mais d’un coté, cette porte ouverte qui l’attendais ne faisait que renforcer sa volonté de ne pas succomber à la corruption, aussi c’est d’un pas décidé qu’elle s’engouffra dans la pénombre des escaliers qui descendaient au sein de ce qui est aujourd’hui les ruines de l’écoles d’antan, mais apparemment toujours active.
Sa curiosité naturelle la mena à la bibliothèque dans un premier temps, observant les manuels présent, sur la nécromancie, sur l’ascension du fléau, l’avènement du roi liche, l’histoire de Kel’Thuzad, quelques manuels sur les illusions de base utilisée pour infiltrer les vivants. Toutefois elle ne s’attarda pas, craignant le pire si Neige n’avait pas les résultats qu’il escomptait, et les illusions ne marcheraient sans doute pas sur lui, du moins pas des illusions de son niveau.
La lutte contre la corruption allait commencer, rien que lui lieu empestait la mort, des os jonchant le sol, la puanteur des non morts occupant les lieux troublait sa concentration et la rendait un peu nauséeuse, rien que rester trop longtemps ici allait finir de la rendre folle. Elle s’accrocha aux images qu’elle avait dans sa tête, pris son inspiration, puis se dirigea vers le fond de « l’école » commencer son apprentissage…
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Le contrôle... Voir ces morts-vivants danser sur l'air que son professeur entonnait, enveloppe sans âme entièrement soumise à celui qui les animait ou goule errante à l'âme torturée, tout cela la fascinait. Avoir un contrôle absolu sur quelque chose lui donnait un véritable sentiment de puissance et après une journée d'efforts, elle parvenait déjà à assembler et à lever un squelette, la base.
Un squelette sans âme, loyal et obéissant, un serviteur qui ne pouvait connaitre la défiance, qui ne pouvait la trahir mais surtout, un serviteur entièrement soumis à sa volonté. Malgré ce sentiment de puissance et d'euphorie que cela lui donnait, rien ne transparaissait sur son visage, comme si elle voulait refouler au plus profond d'elle même ce sentiment, le jugeant dangereux. Elle ne devait pas prendre goût à ça, c'est interdit, c'est mal, elle sera sans aucun doute rejetée par Stan si jamais il l'apprenait... Non, elle devait garder cela au plus profond d'elle et ne pas le montrer.
Alors qu'elle sentait une etreinte osseuse se refermer sur elle, Céline se retourna, dégainant et tranchant net le squelette, un éclair de terreur dans le regard, regardant l'assemblage tomber en morceaux. Etait-ce elle qui lui avait inconsciement ordonné cette tentative de reconfort ? Ou autre chose ? Elle ne le savait pas mais ne devait pas laisser une poupée prendre la place d'être vivants.
Profitant du répit de midi, elle s'installe dehors, regardant de jeunes fleurs pousser et s'épanouir, leur pétales bleus étincelant reflétait une lune qui pourtant ne perçait pas. Même s'il ne s'agissait que d'illusions, cette vision suffit à la calmer un peu. Tout cela était nécessaire, pour elle même et pour Scorie, combien de temps encore se laisserait-elle convaincre ? Le seul moyen pour elle d'être en sûreté quand elle partira est d'être définie comme "mauvaise"... Et pour cela, il lui fallait être corrompue, au moins en partie. Une solution qui ne lui plaisait pas, pas du tout, mais sa vie était en jeu, son existence, et tant pis si elle devait être abandonnée, elle restera avec ceux qui l'acceptent.
Le contrôle... était-ce ça la liberté dont Elly lui parlait ? Avoir le contrôle sur sa vie ? Toutefois, dans un monde organisé, on ne peut pleinement contrôler sa vie qu'en influençant celle des autres. Quel mal y a t-il a les bousculer un peu pour se faire de la place ? En quoi leurs existences auraient-elles plus d'importance ? Ils pouvaient bien se pousser un peu pour faire de la place à une jeune fille désireuse de vivre...
Après un long soupir, elle retourna vers la bâtisse, bien décidée à continuer son apprentissage...
Un squelette sans âme, loyal et obéissant, un serviteur qui ne pouvait connaitre la défiance, qui ne pouvait la trahir mais surtout, un serviteur entièrement soumis à sa volonté. Malgré ce sentiment de puissance et d'euphorie que cela lui donnait, rien ne transparaissait sur son visage, comme si elle voulait refouler au plus profond d'elle même ce sentiment, le jugeant dangereux. Elle ne devait pas prendre goût à ça, c'est interdit, c'est mal, elle sera sans aucun doute rejetée par Stan si jamais il l'apprenait... Non, elle devait garder cela au plus profond d'elle et ne pas le montrer.
Alors qu'elle sentait une etreinte osseuse se refermer sur elle, Céline se retourna, dégainant et tranchant net le squelette, un éclair de terreur dans le regard, regardant l'assemblage tomber en morceaux. Etait-ce elle qui lui avait inconsciement ordonné cette tentative de reconfort ? Ou autre chose ? Elle ne le savait pas mais ne devait pas laisser une poupée prendre la place d'être vivants.
Profitant du répit de midi, elle s'installe dehors, regardant de jeunes fleurs pousser et s'épanouir, leur pétales bleus étincelant reflétait une lune qui pourtant ne perçait pas. Même s'il ne s'agissait que d'illusions, cette vision suffit à la calmer un peu. Tout cela était nécessaire, pour elle même et pour Scorie, combien de temps encore se laisserait-elle convaincre ? Le seul moyen pour elle d'être en sûreté quand elle partira est d'être définie comme "mauvaise"... Et pour cela, il lui fallait être corrompue, au moins en partie. Une solution qui ne lui plaisait pas, pas du tout, mais sa vie était en jeu, son existence, et tant pis si elle devait être abandonnée, elle restera avec ceux qui l'acceptent.
Le contrôle... était-ce ça la liberté dont Elly lui parlait ? Avoir le contrôle sur sa vie ? Toutefois, dans un monde organisé, on ne peut pleinement contrôler sa vie qu'en influençant celle des autres. Quel mal y a t-il a les bousculer un peu pour se faire de la place ? En quoi leurs existences auraient-elles plus d'importance ? Ils pouvaient bien se pousser un peu pour faire de la place à une jeune fille désireuse de vivre...
Après un long soupir, elle retourna vers la bâtisse, bien décidée à continuer son apprentissage...
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Plusieurs prisonniers écarlates avaient été ramené aujourd’hui, des femmes, des hommes, certains vieux, d’autres jeunes, traités comme du « matériel scolaire à ne pas abîmer »
« Tiens, ils les prennent au berceau maintenant ? Quels monstres ! »
J’ai eu le droit à une jeune femme en robe, inquisitrice ou prêtresse, aucune idée et aucune importance. Elle était enchaînée, affaiblie mais pourtant toujours arrogante. Qu’espérait elle ? Que la Lumière viendra la sauver ? Que je sois prise de pitié ? Ou alors elle me provoquait pour que j’en finisse au plus vite ? Peu importe la raison, je la regardais, impassible, l’étudiant, la fixant droit dans les yeux, guettant la moindre de ses réactions, la moindre de ses émotions.
Il était toujours là, il me surveillait toujours, je devais faire ça bien sinon c’est mon père qui risquait sa tête. Je n’avais pas le droit à l’échec… Tiens ? un cri, un élève avait déjà tué son écarlate apparemment., évidemment, c’était lui, il était déjà non mort donc les membres du Culte le respectait et il avait le droit à tous les traitements de faveurs possible. La non-mort était-elle si importante pour eux ? Qu’espéraient t-ils gagner à perdre la vie ? Plus de puissance ? L’immortalité ? Absurde, il n’y a rien d’éternel dans ce monde et la puissance ne dépend pas de la vie ou de la mort. Dans la vie comme dans la mort, un faible restera un faible.
Donc, où en étais-je ? Ah, oui… mon écarlate… Elle continuait à me provoquer mais j’écoutais pas, ses mots sonnaient creux, vides, aucun intérêt. J’approchais mon regard du sien, l’objectif était simple, nous devions en faire des serviteurs dociles, le non-mort avait opté pour en faire une goule, mais moi, j’avais mieux en tête. Je discutais avec elle, avec son esprit plus précisément, je ne voulais pas lui faire de mal, j’étais là pour l’aider, tout allait bien se passer, je lui dis que j’étais surveillé, que j’avais pas le choix, que ce serait plus simple pour nous deux si elle se contentait de faire ce que je lui dis.
Elle me parla également un peu d’elle, elle s’appelait Milie Liénari, âgée de 32 ans. Elle s’était engagé pour rejoindre son mari dans sa croisade contre les morts-vivants, mais celui-ci fut tué, par des réprouvés apparemment, le mauve était sa couleur préféré… aucun intérêt, qu’elle me parle de ses peurs plutôt que de sa vie. Ah, nous y voilà, elle craint de se retrouver en goule et de dévorer… ses enfants ? On a pas idées d’avoir des enfants quand on est écarlate, rien que pour ça elle méritait la mort.
J’avais tous les ingrédients pour mon petit piège, je lançais donc mon incantation, brouillant son esprit, cloîtrant sa conscience dans un coin, il n’y avait qu’elle est moi, la pénombre était partout autour de nous, elle ne bougeait pas, elle ne comprenait pas où elle était. Un coup d’œil rapide dans la salle de « cours » me montra que tous avait choisi d’opter pour la solution « goule » et qu’on attendait que moi pour la suite, mais peu importe, je voulais faire ça bien. Elle se tortilla, tenta de se boucher les oreilles. Apparemment, elle ne supportait pas les cris de ses enfants , les illusions sonore ont l’avantage de ne faire que de la suggestion, je me demande bien ce qu’elle imagine, dommage que je ne sache pas encore bien sonder les pensées. Elle continua de se débattre à grand coup de « Non ! Arrêtez ! Ne les touchez pas ! », après quelques minutes, elle se recroquevilla, ne bougeant plus, je fis signe que j’étais prête pour la suite.
Visiblement, ils comptaient faire s’affronter nos « jouets », on monta tous un peu plus haut, les laissant en bas, après avoir refermé une grille, le maître de séance fit signe de commencer, j’ai donc laisser apparaître l’ensemble des goules dans l’hallucination de ma pauvre victime, redoublant les cris, cela demandait vraiment de la concentration, espérons que ça finisse vite, je ne sais pas combien de temps je pourrais la maintenir.
Le combat ne fut pas bien long, affaiblie mentalement et physiquement, elle ne put envoyer que quelques gerbes de Lumières avant d’être dévorée, me soulageant d’un poids mais donnant un résultat médiocre. Peu importe l’avis des autres, je voulais voir jusqu’où pouvait aller ma magie. Même si son esprit avait été grandement affaibli au préalable, j’étais assez satisfaite du résultat, j’avais encore le temps pour me perfectionner…
« Tiens, ils les prennent au berceau maintenant ? Quels monstres ! »
J’ai eu le droit à une jeune femme en robe, inquisitrice ou prêtresse, aucune idée et aucune importance. Elle était enchaînée, affaiblie mais pourtant toujours arrogante. Qu’espérait elle ? Que la Lumière viendra la sauver ? Que je sois prise de pitié ? Ou alors elle me provoquait pour que j’en finisse au plus vite ? Peu importe la raison, je la regardais, impassible, l’étudiant, la fixant droit dans les yeux, guettant la moindre de ses réactions, la moindre de ses émotions.
Il était toujours là, il me surveillait toujours, je devais faire ça bien sinon c’est mon père qui risquait sa tête. Je n’avais pas le droit à l’échec… Tiens ? un cri, un élève avait déjà tué son écarlate apparemment., évidemment, c’était lui, il était déjà non mort donc les membres du Culte le respectait et il avait le droit à tous les traitements de faveurs possible. La non-mort était-elle si importante pour eux ? Qu’espéraient t-ils gagner à perdre la vie ? Plus de puissance ? L’immortalité ? Absurde, il n’y a rien d’éternel dans ce monde et la puissance ne dépend pas de la vie ou de la mort. Dans la vie comme dans la mort, un faible restera un faible.
Donc, où en étais-je ? Ah, oui… mon écarlate… Elle continuait à me provoquer mais j’écoutais pas, ses mots sonnaient creux, vides, aucun intérêt. J’approchais mon regard du sien, l’objectif était simple, nous devions en faire des serviteurs dociles, le non-mort avait opté pour en faire une goule, mais moi, j’avais mieux en tête. Je discutais avec elle, avec son esprit plus précisément, je ne voulais pas lui faire de mal, j’étais là pour l’aider, tout allait bien se passer, je lui dis que j’étais surveillé, que j’avais pas le choix, que ce serait plus simple pour nous deux si elle se contentait de faire ce que je lui dis.
Elle me parla également un peu d’elle, elle s’appelait Milie Liénari, âgée de 32 ans. Elle s’était engagé pour rejoindre son mari dans sa croisade contre les morts-vivants, mais celui-ci fut tué, par des réprouvés apparemment, le mauve était sa couleur préféré… aucun intérêt, qu’elle me parle de ses peurs plutôt que de sa vie. Ah, nous y voilà, elle craint de se retrouver en goule et de dévorer… ses enfants ? On a pas idées d’avoir des enfants quand on est écarlate, rien que pour ça elle méritait la mort.
J’avais tous les ingrédients pour mon petit piège, je lançais donc mon incantation, brouillant son esprit, cloîtrant sa conscience dans un coin, il n’y avait qu’elle est moi, la pénombre était partout autour de nous, elle ne bougeait pas, elle ne comprenait pas où elle était. Un coup d’œil rapide dans la salle de « cours » me montra que tous avait choisi d’opter pour la solution « goule » et qu’on attendait que moi pour la suite, mais peu importe, je voulais faire ça bien. Elle se tortilla, tenta de se boucher les oreilles. Apparemment, elle ne supportait pas les cris de ses enfants , les illusions sonore ont l’avantage de ne faire que de la suggestion, je me demande bien ce qu’elle imagine, dommage que je ne sache pas encore bien sonder les pensées. Elle continua de se débattre à grand coup de « Non ! Arrêtez ! Ne les touchez pas ! », après quelques minutes, elle se recroquevilla, ne bougeant plus, je fis signe que j’étais prête pour la suite.
Visiblement, ils comptaient faire s’affronter nos « jouets », on monta tous un peu plus haut, les laissant en bas, après avoir refermé une grille, le maître de séance fit signe de commencer, j’ai donc laisser apparaître l’ensemble des goules dans l’hallucination de ma pauvre victime, redoublant les cris, cela demandait vraiment de la concentration, espérons que ça finisse vite, je ne sais pas combien de temps je pourrais la maintenir.
Le combat ne fut pas bien long, affaiblie mentalement et physiquement, elle ne put envoyer que quelques gerbes de Lumières avant d’être dévorée, me soulageant d’un poids mais donnant un résultat médiocre. Peu importe l’avis des autres, je voulais voir jusqu’où pouvait aller ma magie. Même si son esprit avait été grandement affaibli au préalable, j’étais assez satisfaite du résultat, j’avais encore le temps pour me perfectionner…
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
La mort, un autre aspect de la vie. Le Fléau, combattre avec honneur ? Ces paladins zélés, combattre avec honneur ? Il n’y a aucune place pour l’honneur dans une guerre, la guerre n’est qu’un condensé d’horreurs commises au nom d’une cause plus ou moins juste, au nom de convictions, d’espoirs, d’idéals qui s’opposent, mais non, l’honneur n’y avait pas sa place. Se cacher derrière l’honneur alors qu’on enferme et torture des âmes torturées à l’intérieurs de goules reflétait parfaitement l’hypocrisie de tout ceci.
On vaux mieux qu’eux car on se bat avec honneur ? On vaux mieux qu’eux car on met sa vie en danger inutilement à cause de ce dernier ? On vaux mieux qu’eux car ils nous tuent lâchement ? L’honneur m’importait peu, il ne tenait pas compagnie, il ne vous enlace pas quand vous avez besoin de réconfort, il ne vous nourrit pas quand vous avez faim, il ne vous protège pas lorsque vous êtes en danger. Tout ces gens qui convoitent tant la non vie, ils le font pour repousser l’échéance, pour vivre plus longtemps, même si cela signifiait l’esclavage. Je n’avais rien contre remettre ma liberté entre les mains d’un autres, mais pas n’importe qui et certainement pas ce fou givré dans sa citadelle qui regarde ses hommes se faire massacrer sans doute avec amusement.
Célyssa qui veut à tout prix faire sa mission suicide, mon père qui se dresse fièrement en ennemis face au monde. Il parle de défense, mais la meilleure défense était de ne donner aucune raison d’attaquer. La paix était une utopie au milieu de ces va-t-en-guerre… Si je veux survivre, je dois devenir forte, quitte à accepter la non vie, quitte à jouer des illusions pour faire croire que je vis, quitte à mentir à tous, de toutes façon, j’ai l’habitude de mentir, et comme ça la gamine verra à quel point je suis « mauvaise » et pourra retourner à une vie calme… D’ailleurs, je me demande si j’aurais moins aussi le droit à une vie plus calme, sans que tout le monde autour de moi ne s’amuse à risquer sa vie inutilement.
Bientôt… Je pourrai les protéger, j’aurais le pouvoir, je dois juste perfectionner mes talents, illusions, nécromancie, givre et combat à l’épée… Les voies du Chevalier de la Mort…
<soupire>
Décidément, c’est un éternel recommencement. Célyssa a dit qu’elle me tuerais ? Soit, nous verrons cela, enfin, si Neige estime que mes progrès sont suffisant… Même si pour moi… les résultats sont là…J’arrive a injecter une âme pour en faire une goule, j’arrive à créer l’illusion que ma goule est « humaine », j’arrive même à faire entendre des sons fictifs. Ce n’est qu’une question de temps avant que je n’arrive à créer une illusion complète sur les cinq sens.
Devais-je mourir pour revivre plus forte ? Une fois de plus, la question se posa d’elle même, Hurlevent me traque mais Stan y vit, les marchombres me proposent de me cacher, mais ils ont déjà mis ma vie en danger une première fois, je n’ai plus confiance. Le vent va tourner, c’est une évidence, une certitude, les choses ne restent jamais telle quelle, déjà Azryen qui a changé à cause de Scorie, Tidasus qui s’est fait prendre et maintenant Célyssa qui veut mourir. D’un autre côté, Ayame et Stan qui se disaient prêt à m’aider… Que faire ? Même si le choix paraissait simple, même si mon père pouvait se montrer compréhensif… d’autres non. Neige est plus puissant que mon père… J’ai vaincu mon père à une époque… Rah ! mais à quoi je pense, jamais Stan n’accepterais ça. Même si je décide de repasser la ligne… Il me faudrait… un moyen de franchir la ligne à mon gré… Paraître vivante par illusion à ses limites, non ce qu’il me fallait, c’était un corps, un autre, un corps apte à être dirigé par l’esprit, apte à transmettre les sensations qu’il ressent.
Il faut que j’en parle à mon père…
On vaux mieux qu’eux car on se bat avec honneur ? On vaux mieux qu’eux car on met sa vie en danger inutilement à cause de ce dernier ? On vaux mieux qu’eux car ils nous tuent lâchement ? L’honneur m’importait peu, il ne tenait pas compagnie, il ne vous enlace pas quand vous avez besoin de réconfort, il ne vous nourrit pas quand vous avez faim, il ne vous protège pas lorsque vous êtes en danger. Tout ces gens qui convoitent tant la non vie, ils le font pour repousser l’échéance, pour vivre plus longtemps, même si cela signifiait l’esclavage. Je n’avais rien contre remettre ma liberté entre les mains d’un autres, mais pas n’importe qui et certainement pas ce fou givré dans sa citadelle qui regarde ses hommes se faire massacrer sans doute avec amusement.
Célyssa qui veut à tout prix faire sa mission suicide, mon père qui se dresse fièrement en ennemis face au monde. Il parle de défense, mais la meilleure défense était de ne donner aucune raison d’attaquer. La paix était une utopie au milieu de ces va-t-en-guerre… Si je veux survivre, je dois devenir forte, quitte à accepter la non vie, quitte à jouer des illusions pour faire croire que je vis, quitte à mentir à tous, de toutes façon, j’ai l’habitude de mentir, et comme ça la gamine verra à quel point je suis « mauvaise » et pourra retourner à une vie calme… D’ailleurs, je me demande si j’aurais moins aussi le droit à une vie plus calme, sans que tout le monde autour de moi ne s’amuse à risquer sa vie inutilement.
Bientôt… Je pourrai les protéger, j’aurais le pouvoir, je dois juste perfectionner mes talents, illusions, nécromancie, givre et combat à l’épée… Les voies du Chevalier de la Mort…
<soupire>
Décidément, c’est un éternel recommencement. Célyssa a dit qu’elle me tuerais ? Soit, nous verrons cela, enfin, si Neige estime que mes progrès sont suffisant… Même si pour moi… les résultats sont là…J’arrive a injecter une âme pour en faire une goule, j’arrive à créer l’illusion que ma goule est « humaine », j’arrive même à faire entendre des sons fictifs. Ce n’est qu’une question de temps avant que je n’arrive à créer une illusion complète sur les cinq sens.
Devais-je mourir pour revivre plus forte ? Une fois de plus, la question se posa d’elle même, Hurlevent me traque mais Stan y vit, les marchombres me proposent de me cacher, mais ils ont déjà mis ma vie en danger une première fois, je n’ai plus confiance. Le vent va tourner, c’est une évidence, une certitude, les choses ne restent jamais telle quelle, déjà Azryen qui a changé à cause de Scorie, Tidasus qui s’est fait prendre et maintenant Célyssa qui veut mourir. D’un autre côté, Ayame et Stan qui se disaient prêt à m’aider… Que faire ? Même si le choix paraissait simple, même si mon père pouvait se montrer compréhensif… d’autres non. Neige est plus puissant que mon père… J’ai vaincu mon père à une époque… Rah ! mais à quoi je pense, jamais Stan n’accepterais ça. Même si je décide de repasser la ligne… Il me faudrait… un moyen de franchir la ligne à mon gré… Paraître vivante par illusion à ses limites, non ce qu’il me fallait, c’était un corps, un autre, un corps apte à être dirigé par l’esprit, apte à transmettre les sensations qu’il ressent.
Il faut que j’en parle à mon père…
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Les choses changeaient si vite, trop vite. Mon père n’avait pas changé, il était toujours le même, toujours aussi fier, toujours aussi orgueilleux, ce qui le rendais aisément manipulable, ce qui étais… sa faiblesse. Il plaçait l’héroïsme au dessus de la victoire, un tel comportement ne put le mener que là ou il est actuellement : une cellule, sombre et humide sans doute.
Azryen, elle, avait affronté Strap, ce cher marchombre, seul à seul et c’était bien sûr, faites salement amochée. Mais quel idée d’aller défier quelqu’un qui maîtrise la lumière quand on est non-mort, surtout quelqu’un comme lui, ridicule ! J’espère que ses blessures la feront suffisamment souffrir pour qu’elle retienne la leçon !
Célyssa, alors là, niveau « J’ai envie de mourir », j’ai rarement vu mieux, provoquer un peu Neige pour qu’il cesse de me tabasser, à la rigueur, mais le défier en combat, déjà moins. J’ai bien fait d’intervenir, même si ça m’a fermé les portes de cette école, j’ai au moins sauvé sa vie. Mais, malgré son état, elle insista pour retourner à Caer Darrow rencontrer « Djé ». Soit, rencontrons le… Sur place, la famille « rédemption » au complet, monsieur et madame Cathules, et d’autres, Djé se faisait tabasser par un autre rédempteurs, le cadre était posé pour une rencontre, c’était parfait… Malgré son état de faiblesse, elle voulut rester, malgré mes mises en gardes, elle voulut rester. Même quand je la portais, fuyant une rédemptrice qui nous avais repéré avant qu’elle ne donne l’alerte, même là, elle ne put s’empêcher de répondre à une petite provocation, se laisser tomber au sol, me demandant de lui injecter une potion pour aller « combattre »…
C’est ainsi qu’elle se fit capturer, et que moi, je fuis. Je ne veux pas mourir en me laissant entraîner dans ce genre de folie. Protéger… Ah ! le bel argument, vouloir me protéger, vouloir le protéger, désirait-ils tous si ardemment mourir pour agir d’une manière aussi inconsidérée ?
Bien sûr, c’est là que mon père décida de se faire capturer en libérant Célyssa, une décision mûrement réfléchie et démontrant la sagesse et la ruse d’un Seigneur… Il est bon son honneur… Son honneur, il n’y a que ça… Et lui ? et MOI ? Qui a tout abandonné pour lui ? Qui a risqué sa vie dans ce foutu royaume pour le convaincre de revenir ? Qui d’autre à part moi aurait pu le faire ? Je les ai tous abandonné ! je les ai tous quitté, trahis ! Je suis recherchée, pour haute trahison, désertion et tout le reste ! Et tout ça pour quoi ? Pour voir celui pour qui j’ai sacrifié ma vie se suicider ?! Si je lui ai fais faire cette foutu promesse c’était pour qu’il y réfléchisse à deux fois avant de partir tête baissé vers le bûcher ! Leur demander de l’aide pour se libérer ? Etait-il devenu naïf en plus de ça ? Un paladin aussi vindicatif qu’avide de gloire ne le libérerais que d’une seule manière : par le feu !
Ils courraient vers la tombe… et m’entraînaient avec eux… Mais non, cette fois non ! il se débrouillera ! Il fait des promesses il les tiendra tout seul ! Je l’ai abandonné ? Chagrin ? Colère ? Et que croit-il que je ressens maintenant ? Me calmer… Il me faut me calmer… Stan… Voilà… ma solution… Je m’installais dans la planque… celle-ci ravagée, souillée par le sang… ça empestait la mort. Mais peu importe, j’avais l’habitude, je me mis dans un coin, attendant patiemment son retour…Je du m’endormir, mais à mon réveil, il était là, devant moi, ce n’était pas une illusion…sa main… la douce chaleur d’un vivant, étrangement, à cet instant, c’est pour Scorie que j’ai eu une pensée… M’avait-elle aimée parce que moi aussi je dégageais cette chaleur ? Une chaleur rassurante au milieu du froid qui régnait à Zeramas ?
Maintenant qu’elle avait d’autres êtres vivants avec qui être, allait-elle m’oublier ? La mémoire d’une enfant s’efface si aisément… Je voulais la revoir… mais ces marchombres étaient dangereux et surtout, recherché. Même si la petite n’étais plus à Zeramas, c’était les marchombre maintenant qui allait être au courant de mes faits et gestes… Du moins qui avaient la possibilités d’être mis au courant. Fini les « Babou », je ne voulais pas prendre le risque d’aller la voir, surtout si c’est pour croiser Elly…
J’ai passé un deal avec Scarvey, un refuge contre un coup de main, ainsi quand tout éclatera, elle aura un abri, elle aura sa vie.
Après cette journée, Ayame me révéla que mon père avait pour compagnon de cellule un serviteur d’un Dieu Très Ancien, un certain Meldiriel. Elle prétendais que mon père avait fait exprès, que ce n’étais pas une coincidence, qu’un jour il me sacrifierais tout comme Meldiriel l’avait sacrifié elle, j’avais envie de répliquer, j’avais envie de la provoquer encore plus, j’avais envie de lui dire que mon père n’étais pas un pauvre petit être en quête de pouvoir, que mon père n’était pas faible comme devait l’être… Mais… Stan la calma, et elle s’excusa, la première fois que je la voyais comme ça…malgré moi j’en profitais… des excuses venant d’elle… Un trésor si rare qu’on ne peut les refuser… Je ravalais ma colère et mes larmes, me jurant simplement que s’il tentais quoi que ce soit, je le tuerais moi même plutôt que de le voir tomber entres les mains d’un Très Ancien.
Incapable de trouver le sommeil après tout ça, je déambulais en ville, visage masqué, faisant le point, j’avais un nom de plus, une identité de plus, une vie de plus… J’étais Ceralynde, fille de Semelys de la Sombre Aurore, Céline Barov, fille d’Annira Barov et déserteuse de la garde de Hurlevent et maintenant, j’étais également Cécile, jeune mage illusionniste du gang des Citrouilles. 3 noms, 3 histoires, 3 vies mais une seule personne, même si l’une d’elle venait de mourir, ma mère m’avais fais des… adieux, du moins ce fut l’impression que ça donnait… Et sans elle, le nom de Céline Barov perdait son sens. Je n’étais plus garde, je n’étais plus… Céline…Tout dépendais de mon père maintenant, si vraiment Idrid l’aiderait, si vraiment il y avait une chance qu’il s’en sorte et qu’il se libère du Fléau, alors peut-être fera t-il le même choix que moi… Telle était ma nouvelle utopie… Et je m’efforçais d’y croire
Azryen, elle, avait affronté Strap, ce cher marchombre, seul à seul et c’était bien sûr, faites salement amochée. Mais quel idée d’aller défier quelqu’un qui maîtrise la lumière quand on est non-mort, surtout quelqu’un comme lui, ridicule ! J’espère que ses blessures la feront suffisamment souffrir pour qu’elle retienne la leçon !
Célyssa, alors là, niveau « J’ai envie de mourir », j’ai rarement vu mieux, provoquer un peu Neige pour qu’il cesse de me tabasser, à la rigueur, mais le défier en combat, déjà moins. J’ai bien fait d’intervenir, même si ça m’a fermé les portes de cette école, j’ai au moins sauvé sa vie. Mais, malgré son état, elle insista pour retourner à Caer Darrow rencontrer « Djé ». Soit, rencontrons le… Sur place, la famille « rédemption » au complet, monsieur et madame Cathules, et d’autres, Djé se faisait tabasser par un autre rédempteurs, le cadre était posé pour une rencontre, c’était parfait… Malgré son état de faiblesse, elle voulut rester, malgré mes mises en gardes, elle voulut rester. Même quand je la portais, fuyant une rédemptrice qui nous avais repéré avant qu’elle ne donne l’alerte, même là, elle ne put s’empêcher de répondre à une petite provocation, se laisser tomber au sol, me demandant de lui injecter une potion pour aller « combattre »…
C’est ainsi qu’elle se fit capturer, et que moi, je fuis. Je ne veux pas mourir en me laissant entraîner dans ce genre de folie. Protéger… Ah ! le bel argument, vouloir me protéger, vouloir le protéger, désirait-ils tous si ardemment mourir pour agir d’une manière aussi inconsidérée ?
Bien sûr, c’est là que mon père décida de se faire capturer en libérant Célyssa, une décision mûrement réfléchie et démontrant la sagesse et la ruse d’un Seigneur… Il est bon son honneur… Son honneur, il n’y a que ça… Et lui ? et MOI ? Qui a tout abandonné pour lui ? Qui a risqué sa vie dans ce foutu royaume pour le convaincre de revenir ? Qui d’autre à part moi aurait pu le faire ? Je les ai tous abandonné ! je les ai tous quitté, trahis ! Je suis recherchée, pour haute trahison, désertion et tout le reste ! Et tout ça pour quoi ? Pour voir celui pour qui j’ai sacrifié ma vie se suicider ?! Si je lui ai fais faire cette foutu promesse c’était pour qu’il y réfléchisse à deux fois avant de partir tête baissé vers le bûcher ! Leur demander de l’aide pour se libérer ? Etait-il devenu naïf en plus de ça ? Un paladin aussi vindicatif qu’avide de gloire ne le libérerais que d’une seule manière : par le feu !
Ils courraient vers la tombe… et m’entraînaient avec eux… Mais non, cette fois non ! il se débrouillera ! Il fait des promesses il les tiendra tout seul ! Je l’ai abandonné ? Chagrin ? Colère ? Et que croit-il que je ressens maintenant ? Me calmer… Il me faut me calmer… Stan… Voilà… ma solution… Je m’installais dans la planque… celle-ci ravagée, souillée par le sang… ça empestait la mort. Mais peu importe, j’avais l’habitude, je me mis dans un coin, attendant patiemment son retour…Je du m’endormir, mais à mon réveil, il était là, devant moi, ce n’était pas une illusion…sa main… la douce chaleur d’un vivant, étrangement, à cet instant, c’est pour Scorie que j’ai eu une pensée… M’avait-elle aimée parce que moi aussi je dégageais cette chaleur ? Une chaleur rassurante au milieu du froid qui régnait à Zeramas ?
Maintenant qu’elle avait d’autres êtres vivants avec qui être, allait-elle m’oublier ? La mémoire d’une enfant s’efface si aisément… Je voulais la revoir… mais ces marchombres étaient dangereux et surtout, recherché. Même si la petite n’étais plus à Zeramas, c’était les marchombre maintenant qui allait être au courant de mes faits et gestes… Du moins qui avaient la possibilités d’être mis au courant. Fini les « Babou », je ne voulais pas prendre le risque d’aller la voir, surtout si c’est pour croiser Elly…
J’ai passé un deal avec Scarvey, un refuge contre un coup de main, ainsi quand tout éclatera, elle aura un abri, elle aura sa vie.
Après cette journée, Ayame me révéla que mon père avait pour compagnon de cellule un serviteur d’un Dieu Très Ancien, un certain Meldiriel. Elle prétendais que mon père avait fait exprès, que ce n’étais pas une coincidence, qu’un jour il me sacrifierais tout comme Meldiriel l’avait sacrifié elle, j’avais envie de répliquer, j’avais envie de la provoquer encore plus, j’avais envie de lui dire que mon père n’étais pas un pauvre petit être en quête de pouvoir, que mon père n’était pas faible comme devait l’être… Mais… Stan la calma, et elle s’excusa, la première fois que je la voyais comme ça…malgré moi j’en profitais… des excuses venant d’elle… Un trésor si rare qu’on ne peut les refuser… Je ravalais ma colère et mes larmes, me jurant simplement que s’il tentais quoi que ce soit, je le tuerais moi même plutôt que de le voir tomber entres les mains d’un Très Ancien.
Incapable de trouver le sommeil après tout ça, je déambulais en ville, visage masqué, faisant le point, j’avais un nom de plus, une identité de plus, une vie de plus… J’étais Ceralynde, fille de Semelys de la Sombre Aurore, Céline Barov, fille d’Annira Barov et déserteuse de la garde de Hurlevent et maintenant, j’étais également Cécile, jeune mage illusionniste du gang des Citrouilles. 3 noms, 3 histoires, 3 vies mais une seule personne, même si l’une d’elle venait de mourir, ma mère m’avais fais des… adieux, du moins ce fut l’impression que ça donnait… Et sans elle, le nom de Céline Barov perdait son sens. Je n’étais plus garde, je n’étais plus… Céline…Tout dépendais de mon père maintenant, si vraiment Idrid l’aiderait, si vraiment il y avait une chance qu’il s’en sorte et qu’il se libère du Fléau, alors peut-être fera t-il le même choix que moi… Telle était ma nouvelle utopie… Et je m’efforçais d’y croire
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Malgré son manque de sommeil, je tenu bon pour la journée, même pendant l’entraînement, faut dire, j’étais habituée à dormir peu, les choses se passaient bien, on a du s’imposer à un groupe de sans abris qui prenaient la planque pour un restaurant alors qu’ils n’avaient pas une goutte d’alcool à servir. Le problème fut vite réglé et l’ont put s’installer.
Plus que jamais, la Sombre Aurore était vulnérable… Et moi je fuyais, bof, tant que je maintenais l’illusion ça irait, et maintenir une illusion est devenue une seconde nature.
Isil’ étais doué, au violon en tout cas, je ne pensais pas la première fois que je l’ai vu, au final tout le monde se mit à danser, bien que mes danses soient surtout martiales, je suivi Stan, suivre une danse c’est comme suivre les mouvements d’un adversaire après tout, toutefois, c’est durant cette danse que j’appris la mort d’Ophaline, informatrice de l’ordre, ancienne marchombre. Enfin, sur ce dernier point, j’ai toujours un doute.
On a ensuite eu le droit à un peu d’action, un type louche ayant attaqué Eva’ avec une arbalète, c’est dans ces moments que je suis contente d’être mage, je m’ élançais à sa poursuite, le rattrapant sans problèmes avec mes petit « saut » de 20 mètres, mais il plongea à l’eau… l’idiot… L’eau étais mon élément, il venait de se condamner, plongeant à mon tour, le rattrapant une fois de plus sans problème malgré un coup de feu qui failli me toucher, sans doute Isil’, Stan n’aurait pas risqué de me toucher. Après avoir emprisonné notre fugitif dans la glace, on l’a ramené au bateau, je sentais mon sang bouillonner, il tente de mettre sa main dans sa botte, je l’écrase aussitôt, redonnant une impulsion. Il s’était attaqué à un membre du gang, il fallait le punir après tout. Toutefois, je suis plutôt aller m’occuper de la blessure d’Eva, surtout pour voir si elle était vraiment empoisonnée et surtout pour éviter de m’emporter, je devais me calmer un peu, je pris le carreau sois-disant empoisonné, ainsi qu’un échantillon de sang d’Eva pour Aya’.
Histoire de le faire parler, je lui ai enfoncer son carreau dans la chair, lui aussi allait être empoisonnée, je m’approchais de lui, prête à profiter un peu du jeu moi aussi… mais apparemment, on continuerait demain. Frustrée, déçue, je m’éloignais de ce qui aurait pu être mon jouet.
Une petite visite au tord-boyau pour se changer les idées… L’occasion était trop belle… beaucoup trop belle… Cette trainée de Gallice qui rôde autour de Stan… autour de MON Stan… Comme si j’allais la laisser faire, elle avait du être éduquée dans une maison de passe pour se déhancher comme une vulgaire fille de rue dès qu’elle aperçoit un homme. Ridicule, il fallait remettre les pendules à l’heure pour celle là. Après un petit moment, j’ai enfin l’occasion d’être seule avec, pour lui faire répondre à une petite question
« Crois tu que tu va rester en bonne santé longtemps si tu continue à roder autour de Stan’ ? »
« Pas besoin de ma boule pour te répondre : Oui, »
« On verra ça… »
« Et toi, pense tu que c’est une bonne idée de menacer une employée du Tord-boyau ? »
« Ce ne sont pas des menaces, c’est juste une question »
Au moins les choses étaient claires… du moins je le pensais, j’eu la surprise de croiser Shatian, toujours aussi timbrée celle-là, je me demande encore ce qu’elle fait en ville alors que les arènes n’attendent qu’elle. En tout cas heureusement, elle ne m’a pas reconnu, heureusement que je ne garde pas la même apparence tout le temps.
Mon attention était partagée entre cette traînée de Gallice qui voulait parler à Stan, et Shatian, qui pouvait me reconnaître a tout instant. Finalement, la garde nous dispersa, et je pus m’installer bien tranquillement pour écouter ce que Gallice avait à dire… ou à faire… à Stan. Elle avait fais l’erreur de lui parler dans un coin, hors de la taverne, à ma merci, si je le voulais, je pouvais faire rouler sa jolie petite tête à mes pieds. Mais je fus plus posée, j’avais juste l’épée en main, pointée sur son dos alors qu’elle gardait ses mains… ses affreuses petites mains sur Stan. Après encore un cours échange, elle repartit… et lui, ca le faisait rire, j’avais bien envie de lui rappeler la tête qu’il faisait quand il a appris la mort d’Anta’, il aurait moins fais le fier.
L’incident clos et les choses au points, on pu profiter de la soirée, jusqu’à l’arrivée d’Aya. Elle revenait d’Austrivage, elle voulait me parler, j’étais peu enthousiasme à l’idée de laisser Stan… Mais là, c’était important.
Je n’avais plus besoin de me cacher… Idrid… ne me ferais rien… Je pouvais aller a Austrivage sans changer d’identité… Ayame avait troqué ma rédemption… En échange c’étais elle qui devrais répondre de mes actes. Je n’en revenais pas, je n’en revenais pas qu’Aya’ m’ais fais confiance à ce point, au point de risquer sa liberté… Elle…Ou alors c’étais un piège, ou… Non… Ce n’étais pas son genre… Enfin je ne pense pas.
Elle avait aussi obtenu que mon père soit dans un autre bâtiment que ce Meldiriel, et il se faisait soigner… Il allait être libéré.
Tant de bonnes nouvelles… Si ce n’était que Célyssa risquait de mourir, c’était aussi Scorie, qui me donna des nouvelles, elle semblait triste, triste que j’ai de la rancœur envers les marchombres, triste que cette guerre ne s’arrête pas. Cette guerre qu’ils avaient commencée, c’était facile de prétendre vouloir la paix après avoir ligué plusieurs groupes contre nous. Pour moi les choses étaient claires, si jamais la tête de mon père tombait, celle de Strap suivrait. Si la tête de Célyssa tombait, celle d’Elly suivrait, si la tête d’Azryen tombait, celle… D’Elly suivrait et si elle les deux tombaient… Hmm… je torturerais son homme et le tuerais sous ses yeux avant de faire de même avec elle. Je pense que c’est un bon plan…
Cette nuit… Je pu trouver le sommeil… Et j’en avais bien besoin pour me remettre de tout ça.
Plus que jamais, la Sombre Aurore était vulnérable… Et moi je fuyais, bof, tant que je maintenais l’illusion ça irait, et maintenir une illusion est devenue une seconde nature.
Isil’ étais doué, au violon en tout cas, je ne pensais pas la première fois que je l’ai vu, au final tout le monde se mit à danser, bien que mes danses soient surtout martiales, je suivi Stan, suivre une danse c’est comme suivre les mouvements d’un adversaire après tout, toutefois, c’est durant cette danse que j’appris la mort d’Ophaline, informatrice de l’ordre, ancienne marchombre. Enfin, sur ce dernier point, j’ai toujours un doute.
On a ensuite eu le droit à un peu d’action, un type louche ayant attaqué Eva’ avec une arbalète, c’est dans ces moments que je suis contente d’être mage, je m’ élançais à sa poursuite, le rattrapant sans problèmes avec mes petit « saut » de 20 mètres, mais il plongea à l’eau… l’idiot… L’eau étais mon élément, il venait de se condamner, plongeant à mon tour, le rattrapant une fois de plus sans problème malgré un coup de feu qui failli me toucher, sans doute Isil’, Stan n’aurait pas risqué de me toucher. Après avoir emprisonné notre fugitif dans la glace, on l’a ramené au bateau, je sentais mon sang bouillonner, il tente de mettre sa main dans sa botte, je l’écrase aussitôt, redonnant une impulsion. Il s’était attaqué à un membre du gang, il fallait le punir après tout. Toutefois, je suis plutôt aller m’occuper de la blessure d’Eva, surtout pour voir si elle était vraiment empoisonnée et surtout pour éviter de m’emporter, je devais me calmer un peu, je pris le carreau sois-disant empoisonné, ainsi qu’un échantillon de sang d’Eva pour Aya’.
Histoire de le faire parler, je lui ai enfoncer son carreau dans la chair, lui aussi allait être empoisonnée, je m’approchais de lui, prête à profiter un peu du jeu moi aussi… mais apparemment, on continuerait demain. Frustrée, déçue, je m’éloignais de ce qui aurait pu être mon jouet.
Une petite visite au tord-boyau pour se changer les idées… L’occasion était trop belle… beaucoup trop belle… Cette trainée de Gallice qui rôde autour de Stan… autour de MON Stan… Comme si j’allais la laisser faire, elle avait du être éduquée dans une maison de passe pour se déhancher comme une vulgaire fille de rue dès qu’elle aperçoit un homme. Ridicule, il fallait remettre les pendules à l’heure pour celle là. Après un petit moment, j’ai enfin l’occasion d’être seule avec, pour lui faire répondre à une petite question
« Crois tu que tu va rester en bonne santé longtemps si tu continue à roder autour de Stan’ ? »
« Pas besoin de ma boule pour te répondre : Oui, »
« On verra ça… »
« Et toi, pense tu que c’est une bonne idée de menacer une employée du Tord-boyau ? »
« Ce ne sont pas des menaces, c’est juste une question »
Au moins les choses étaient claires… du moins je le pensais, j’eu la surprise de croiser Shatian, toujours aussi timbrée celle-là, je me demande encore ce qu’elle fait en ville alors que les arènes n’attendent qu’elle. En tout cas heureusement, elle ne m’a pas reconnu, heureusement que je ne garde pas la même apparence tout le temps.
Mon attention était partagée entre cette traînée de Gallice qui voulait parler à Stan, et Shatian, qui pouvait me reconnaître a tout instant. Finalement, la garde nous dispersa, et je pus m’installer bien tranquillement pour écouter ce que Gallice avait à dire… ou à faire… à Stan. Elle avait fais l’erreur de lui parler dans un coin, hors de la taverne, à ma merci, si je le voulais, je pouvais faire rouler sa jolie petite tête à mes pieds. Mais je fus plus posée, j’avais juste l’épée en main, pointée sur son dos alors qu’elle gardait ses mains… ses affreuses petites mains sur Stan. Après encore un cours échange, elle repartit… et lui, ca le faisait rire, j’avais bien envie de lui rappeler la tête qu’il faisait quand il a appris la mort d’Anta’, il aurait moins fais le fier.
L’incident clos et les choses au points, on pu profiter de la soirée, jusqu’à l’arrivée d’Aya. Elle revenait d’Austrivage, elle voulait me parler, j’étais peu enthousiasme à l’idée de laisser Stan… Mais là, c’était important.
Je n’avais plus besoin de me cacher… Idrid… ne me ferais rien… Je pouvais aller a Austrivage sans changer d’identité… Ayame avait troqué ma rédemption… En échange c’étais elle qui devrais répondre de mes actes. Je n’en revenais pas, je n’en revenais pas qu’Aya’ m’ais fais confiance à ce point, au point de risquer sa liberté… Elle…Ou alors c’étais un piège, ou… Non… Ce n’étais pas son genre… Enfin je ne pense pas.
Elle avait aussi obtenu que mon père soit dans un autre bâtiment que ce Meldiriel, et il se faisait soigner… Il allait être libéré.
Tant de bonnes nouvelles… Si ce n’était que Célyssa risquait de mourir, c’était aussi Scorie, qui me donna des nouvelles, elle semblait triste, triste que j’ai de la rancœur envers les marchombres, triste que cette guerre ne s’arrête pas. Cette guerre qu’ils avaient commencée, c’était facile de prétendre vouloir la paix après avoir ligué plusieurs groupes contre nous. Pour moi les choses étaient claires, si jamais la tête de mon père tombait, celle de Strap suivrait. Si la tête de Célyssa tombait, celle d’Elly suivrait, si la tête d’Azryen tombait, celle… D’Elly suivrait et si elle les deux tombaient… Hmm… je torturerais son homme et le tuerais sous ses yeux avant de faire de même avec elle. Je pense que c’est un bon plan…
Cette nuit… Je pu trouver le sommeil… Et j’en avais bien besoin pour me remettre de tout ça.
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Finalement, je l’ai vu, je n’y croyais pas, mais il m’a bel et bien laissé le voir, il m’a bel et bien laissé repartir ensuite même si la visite m’avait laissé un goût amer…Idrid connaissait mieux mon père que moi, Neige, le Fou et sans doute d’autres. Il en savait plus sur sa Famille, il en savait, j’étais heureuse de le revoir, mais blasée de ce que j’apprenais. Il voulait guider la Sombre Aurore vers d’autres objectifs, du moins guider ceux qui pouvaient l’être. Hormis Célyssa, et peut être Azryen, je ne pense pas que grand monde le suivra. Voulait-il un deuxième Archérus ? En cas de sécession, nous serions écrasés. Il fallait profiter de l’attaque pour faire le « ménage », les plus fidèle au Roi en première ligne, les autres derrières. Tant de choses furent évoquées, les soins qui n’avaient pas commencé, afin d’être « moins entravé », sa haine pour le Fou, plus grande encore que celle pour le roi liche, et surtout, le point faible de Neige, avec ça, j’allais pouvoir me défendre, avec ça, j’allais pouvoir m’entrainer, et le combattre, la prochaine fois, il ne s’en sortira pas, je ne sais pas si c’est parcequ’il n’aime pas en parler ou parce qu’il n’a pas envie de m’en parler à moi, mais la conversation se stoppa bien vite sur le sujet.
Le cœur gros, je partis, quittant Austrivage, libre, pour me rendre à Menethil, puis pour Valgarde. Comme prévu, Azryen nous attendais, en haut, en tenue de combat. Elle avait changé, après le départ de Scorie, il avait changé, comme si cette gamine contenait toute son humanité, et si elle devenait marchombre… Elle la tuerais sans aucun doute.
Neige se joignit à nous… Pourquoi ? Etait-ce pour nous aider ? Ou pour me surveiller ? Attendre une occasion pour me « punir », il ne fit rien, pas devant les troupes, il me parla juste, je haïssais sa voix, son faux air doux, je haïssais tout ce qu’il était…
« Ton père est a nous… »
« Nous verrons cela .»
« C’est déjà tout vu, fille des hommes .»
Vraiment, je le haïssait.
L’assaut, se passa relativement bien, malgré de solides défenses. Ma glace déchirait leur chair déjà décomposée, rendait leurs os fragile afin que les autres puissent facilement les vaincre. Mes cristaux de glaces, acérées, pleuvait du ciel, fauchant tout ce qui se trouvait dessous, si bien que, plusieurs chauves-souris foncèrent sur moi, me lacérant au visage, griffes et crocs sorties, j’eu le temps de les geler et de me transposer plus loin avant d’être totalement défigurée, laissant d’autres prendre le relais, toutefois, ce fut un nécrogarde qui se trouva là cette fois, j’eu a peine le temps de me protéger dans un bloc de glace qu’il abattit sa lame. Je sortis de mon bloc en contre-attaquant avec me propre lame, s’engagea alors un combat violent, luttant, armée de ma lame et de ma magie, je finis par l’éclater en monceaux de glaces, non sans peine. Blessée, je me repris mes incantations, jusqu’à entendre l’ordre de repli
« Victoire ! Nous pouvons rentrer ! »
Nous avions ce qu’il fallait pour commencer à mettre en place les défenses. Alors que les autres rentraient à Zeramas, je m’éclipsais discrètement, afin de me téléporter directement à Hurlevent, sans risquer un tête à tête avec Neige. M’installant à la planque, je mis un peu d’alcool sur mes plaies, puis mis un peau d’eau sur ma robe pour retirer le sang avant de la mettre à sécher, je ressorti, camouflant mes blessures derrière une illusion, afin de trouver Stan et Aya’, se tenant un peu plus haut. Visiblement, la soirée avait été calme pour eux, et c’était tant mieux, je n’avais pas besoin d’exercice en plus.
Ayame voulait savoir comment c’était passé ma visite, je me mis alors a lui conter, de mon arrivée à Austrivage, à la discussion avec mon père… Savait-elle pour la Famille ? Ou alors elle s’en foutait ? Aucune idée, mais elle ne réagissait pas à mon récit, elle me dit juste que le Très Ancien connaissait Neige, mais pas mon père. Après ce récit, Stan finit par s’endormir. Apparemment, il dormait peu en ce moment. Ayame, elle, alla à Austrivage, on lui demandait des comptes, je me proposais de l’accompagner, mais elle voulait « temporiser », j’attendit donc qu’elle soit partie pour me faire une petite place dans le hamac, moi aussi épuisée. Je savais que mes illusions se dissiperait, que Stan verrait probablement mes blessures à son réveil, mais je voulais dormir avec lui… Profiter de cette chaleur humaine tant que j’en avais l’occasion… Je ne mis pas longtemps à sombrer moi aussi. Je me souviens juste du rêve de Scorie, celui qu’elle m’avait envoyé… Avec Stan, moi, Azryen, Semelys, Annira… Tous vivant, sauf que cette fois… Personne ne mourrait, et l’on n’était pas seul, on était dans un monde grouillant de vie…
Le cœur gros, je partis, quittant Austrivage, libre, pour me rendre à Menethil, puis pour Valgarde. Comme prévu, Azryen nous attendais, en haut, en tenue de combat. Elle avait changé, après le départ de Scorie, il avait changé, comme si cette gamine contenait toute son humanité, et si elle devenait marchombre… Elle la tuerais sans aucun doute.
Neige se joignit à nous… Pourquoi ? Etait-ce pour nous aider ? Ou pour me surveiller ? Attendre une occasion pour me « punir », il ne fit rien, pas devant les troupes, il me parla juste, je haïssais sa voix, son faux air doux, je haïssais tout ce qu’il était…
« Ton père est a nous… »
« Nous verrons cela .»
« C’est déjà tout vu, fille des hommes .»
Vraiment, je le haïssait.
L’assaut, se passa relativement bien, malgré de solides défenses. Ma glace déchirait leur chair déjà décomposée, rendait leurs os fragile afin que les autres puissent facilement les vaincre. Mes cristaux de glaces, acérées, pleuvait du ciel, fauchant tout ce qui se trouvait dessous, si bien que, plusieurs chauves-souris foncèrent sur moi, me lacérant au visage, griffes et crocs sorties, j’eu le temps de les geler et de me transposer plus loin avant d’être totalement défigurée, laissant d’autres prendre le relais, toutefois, ce fut un nécrogarde qui se trouva là cette fois, j’eu a peine le temps de me protéger dans un bloc de glace qu’il abattit sa lame. Je sortis de mon bloc en contre-attaquant avec me propre lame, s’engagea alors un combat violent, luttant, armée de ma lame et de ma magie, je finis par l’éclater en monceaux de glaces, non sans peine. Blessée, je me repris mes incantations, jusqu’à entendre l’ordre de repli
« Victoire ! Nous pouvons rentrer ! »
Nous avions ce qu’il fallait pour commencer à mettre en place les défenses. Alors que les autres rentraient à Zeramas, je m’éclipsais discrètement, afin de me téléporter directement à Hurlevent, sans risquer un tête à tête avec Neige. M’installant à la planque, je mis un peu d’alcool sur mes plaies, puis mis un peau d’eau sur ma robe pour retirer le sang avant de la mettre à sécher, je ressorti, camouflant mes blessures derrière une illusion, afin de trouver Stan et Aya’, se tenant un peu plus haut. Visiblement, la soirée avait été calme pour eux, et c’était tant mieux, je n’avais pas besoin d’exercice en plus.
Ayame voulait savoir comment c’était passé ma visite, je me mis alors a lui conter, de mon arrivée à Austrivage, à la discussion avec mon père… Savait-elle pour la Famille ? Ou alors elle s’en foutait ? Aucune idée, mais elle ne réagissait pas à mon récit, elle me dit juste que le Très Ancien connaissait Neige, mais pas mon père. Après ce récit, Stan finit par s’endormir. Apparemment, il dormait peu en ce moment. Ayame, elle, alla à Austrivage, on lui demandait des comptes, je me proposais de l’accompagner, mais elle voulait « temporiser », j’attendit donc qu’elle soit partie pour me faire une petite place dans le hamac, moi aussi épuisée. Je savais que mes illusions se dissiperait, que Stan verrait probablement mes blessures à son réveil, mais je voulais dormir avec lui… Profiter de cette chaleur humaine tant que j’en avais l’occasion… Je ne mis pas longtemps à sombrer moi aussi. Je me souviens juste du rêve de Scorie, celui qu’elle m’avait envoyé… Avec Stan, moi, Azryen, Semelys, Annira… Tous vivant, sauf que cette fois… Personne ne mourrait, et l’on n’était pas seul, on était dans un monde grouillant de vie…
Erwarth
Re: La petite vie a Zeramas
Le moyen de vaincre Neige, le moyen de ne plus jamais être seule, le moyen de se protéger… Tout cela, Scorie m’en avait fait don.
Blessée, désespérée, perdue, je ne savais plus quoi faire, plus comment réagir.
Mais cet idiot aussi ! avait-il vraiment besoin de me dire ça ? Et moi ? J’avais vraiment besoin de lui demander ? Sans ça, rien ne se serait passé, mais soit, c’est fait… Dire qu’il ne m’aimait pas, que c’était juste de l’attachement, que je n’aurais jamais ce que j’espérais. J’étais censé réagir comment ? Il voulait une claque et que je le traite de salaud… Ridicule… Je le regardais s’endormir, sans un mot… Puis je partis… a ma chute d’eau… laissant derrière moi ma lame…
Scorie… Elle attendit le matin pour m’appeler à elle… Très faible…Me montrant vaguement Darnassus… Profitant de l’absence de surveillance, je me rendis à l’endroit qu’elle me montrait. Elle était heureuse de me voir, mais paraissait triste, triste de voir la guerre partout, triste de ne rien pouvoir faire pour l’arrêter. Que Strap avait décidé de continuer la guerre. Qu’ils avaient vaincu l’ombre aussi. Tout semblait aller, mais non. Elle me donna ce pendentif… Cet éclat de rubis… cet éclat de rubis qui contenait l’ombre… encore vivante… grandement affaiblie… Elle voulait vivre, par dessus-tout… Elle voulait vivre.
Abjecte, fourbe, trompeuse… La compagnie parfaite pour combler ma solitude. Son offre était alléchante, le pouvoir… On me disait faible, Neige m’avait dit que je n’étais rien, mon père risquait de mourir.
Le jeu en valait la chandelle, laissant Scorie avec son père… Je me rendit en ville, et, avec l’aide d’Antaria, repérant notre proie… Une marchombre, apprentie, jeune… Fragile… Je la fis s’étouffer, Anta’ l’assomme, et on l’amène loin… Et je commence à m’amuser… Lui posant des questions… Son nom tout d’abord… Elle croit pouvoir mentir dans sa position ? Je lui renvoie des images dans lesquelles je lui brûle le visage. Même s’il ne s’agit que d’illusions, la voire se tortiller comme un ver sous ma botte m’emplit de satisfaction, m’emplit d’un sentiment de puissance. Mais elle se rebellait encore, elle résistait, refusant de répondre à mes questions… Il fallut donc passer à la vitesse au dessus…Un petit jeu…Une première mauvaise réponse entraînant le gel d’un de ses membres, une deuxième mauvaise réponse la perte de celui-ci, mais une bonne réponse et je libère son membre de la glace. Ce fut… distrayant, elle fut bien plus encline à me répondre après ça, toutefois, je lui appris tout de même à rester à sa place, que c’était moi qui posait les questions, elle disait savoir pourquoi je faisais ça et m’a sorti tout son baratin sur le Roi liche, la guerre et le reste… Elle était si loin de la vérité… Elle avait voulu jouer… Elle avait perdu… j’exécutais ma sentence… Lui gelant intégralement la jambe, elle voulut se défaire avec sa lumière, mais je ne suis pas… Un Chevalier… Je lui mis mon poing en plein visage, sans même être affectée par sa magie.
Nous la laissions là… attachée a un arbre… la faisant passer pour morte au sein de la Lame.
Lorsque Stan apprit ce que j’avais fait, j’eu le droit à un joli sermon… Cause toujours… Ma deuxième erreur ? espérer qu’il n’y en ait pas de troisième ? Et qu’est-ce que tu fera ? Tu me rejettera de nouveau ? Tu me tuera ? C’était… ridicule, une fois l’ombre à moi… Tu ne pourra plus… Tu ne pourra plus me tuer… Je te rendrais dépendant… Bientôt ce sera toi qui rampera vers moi… C’est toi qui me réclamera ce que tu a refusé de me donner ! Mais pour cela… Il me fallait un nom…Celui de l’ombre… Et pour cela, il fallait que je dupe Ophaline… Strap… ou Scorie… Il était hors de questions que je mente à la petite, Ophaline était hors d’atteinte… Il ne restait que Strap, jeune… Trop jeune… aisément manipulable… Je n’eu aucun mal a l’amener là ou je voulais, dirigeant totalement la conversation, parlant de rédemption, de trahison au sein de la Lame, de renégats… Faisant le rapprochement entre nous et eux… L’ombre et la lumière… entre l’emprise du roi liche et celle que l’ombre avait sur Scorie… Demandant comment ils l’avaient libérés… L’ayant apparemment combattu sous forme de serpents… Les serpents représentaient les deux frères… qui s’étaient entretués pour l’amour d’une femme… Sephora… L’ombre… Avait-il seulement conscience de ce qu’il venait de faire ? Qu’il venait de me révéler l’information qu’il me manquait pour acquérir sa puissance ? Je n’aurais plus à craindre d’être seule maintenant… j’allais pouvoir être moi-même… Et nous verrons si, comme Anta’ me l’a dit, Stan me préférera tel que je suis réellement.
Rentrant victorieuse à la planque, une autre mission se mit en route, trouver Adveï avec le leurre de Scarvey. Je n’eu pas vraiment à me forcer… L’ombre m’aidant a maintenir l’illusion… Et une fois notre poisson ferré, je m’efforçais de lire son esprit pour distinguer le faux du vrai. Je ne compris pas la moitié de l’échange, mais cet homme était un excellent manipulateur… prétendant vouloir sauver Scarvey, lui ôter sa haine, l’apaiser … mentionnant le SI :7 qui voulait le tuer, et le Kirin Tor qui souhaitait le récupérer. Il était également question d’un puit… Un puit qui renfermerais une faille… temporelle…
Après avoir réglé ces formalités, il ne me restait qu’un soucis sérieux… Sarah…Qui semblait être bien plus qu’une simple serveuse… Qui était loin d’être une novice dans l’art de la magie… Sans l’ombre, sans doute m’aurait-elle vaincue… Elle ne dit rien à personne, mais je ne pouvais plus la tuer… Stan serait sans doute tenu responsable par la garde vu qu’il avait essayé de l’arrêter, et pour Stan… Si je la tuais, ce serait l’erreur de trop… Cette erreur, j’allais de toutes façons la commettre en permettant a l’ombre de ne faire qu’une avec moi, lui prêtant mon pouvoir pour qu’elle renforce le miens, qu’elle comble ma solitude et me permette enfin… de vaincre Neige
Blessée, désespérée, perdue, je ne savais plus quoi faire, plus comment réagir.
Mais cet idiot aussi ! avait-il vraiment besoin de me dire ça ? Et moi ? J’avais vraiment besoin de lui demander ? Sans ça, rien ne se serait passé, mais soit, c’est fait… Dire qu’il ne m’aimait pas, que c’était juste de l’attachement, que je n’aurais jamais ce que j’espérais. J’étais censé réagir comment ? Il voulait une claque et que je le traite de salaud… Ridicule… Je le regardais s’endormir, sans un mot… Puis je partis… a ma chute d’eau… laissant derrière moi ma lame…
Scorie… Elle attendit le matin pour m’appeler à elle… Très faible…Me montrant vaguement Darnassus… Profitant de l’absence de surveillance, je me rendis à l’endroit qu’elle me montrait. Elle était heureuse de me voir, mais paraissait triste, triste de voir la guerre partout, triste de ne rien pouvoir faire pour l’arrêter. Que Strap avait décidé de continuer la guerre. Qu’ils avaient vaincu l’ombre aussi. Tout semblait aller, mais non. Elle me donna ce pendentif… Cet éclat de rubis… cet éclat de rubis qui contenait l’ombre… encore vivante… grandement affaiblie… Elle voulait vivre, par dessus-tout… Elle voulait vivre.
Abjecte, fourbe, trompeuse… La compagnie parfaite pour combler ma solitude. Son offre était alléchante, le pouvoir… On me disait faible, Neige m’avait dit que je n’étais rien, mon père risquait de mourir.
Le jeu en valait la chandelle, laissant Scorie avec son père… Je me rendit en ville, et, avec l’aide d’Antaria, repérant notre proie… Une marchombre, apprentie, jeune… Fragile… Je la fis s’étouffer, Anta’ l’assomme, et on l’amène loin… Et je commence à m’amuser… Lui posant des questions… Son nom tout d’abord… Elle croit pouvoir mentir dans sa position ? Je lui renvoie des images dans lesquelles je lui brûle le visage. Même s’il ne s’agit que d’illusions, la voire se tortiller comme un ver sous ma botte m’emplit de satisfaction, m’emplit d’un sentiment de puissance. Mais elle se rebellait encore, elle résistait, refusant de répondre à mes questions… Il fallut donc passer à la vitesse au dessus…Un petit jeu…Une première mauvaise réponse entraînant le gel d’un de ses membres, une deuxième mauvaise réponse la perte de celui-ci, mais une bonne réponse et je libère son membre de la glace. Ce fut… distrayant, elle fut bien plus encline à me répondre après ça, toutefois, je lui appris tout de même à rester à sa place, que c’était moi qui posait les questions, elle disait savoir pourquoi je faisais ça et m’a sorti tout son baratin sur le Roi liche, la guerre et le reste… Elle était si loin de la vérité… Elle avait voulu jouer… Elle avait perdu… j’exécutais ma sentence… Lui gelant intégralement la jambe, elle voulut se défaire avec sa lumière, mais je ne suis pas… Un Chevalier… Je lui mis mon poing en plein visage, sans même être affectée par sa magie.
Nous la laissions là… attachée a un arbre… la faisant passer pour morte au sein de la Lame.
Lorsque Stan apprit ce que j’avais fait, j’eu le droit à un joli sermon… Cause toujours… Ma deuxième erreur ? espérer qu’il n’y en ait pas de troisième ? Et qu’est-ce que tu fera ? Tu me rejettera de nouveau ? Tu me tuera ? C’était… ridicule, une fois l’ombre à moi… Tu ne pourra plus… Tu ne pourra plus me tuer… Je te rendrais dépendant… Bientôt ce sera toi qui rampera vers moi… C’est toi qui me réclamera ce que tu a refusé de me donner ! Mais pour cela… Il me fallait un nom…Celui de l’ombre… Et pour cela, il fallait que je dupe Ophaline… Strap… ou Scorie… Il était hors de questions que je mente à la petite, Ophaline était hors d’atteinte… Il ne restait que Strap, jeune… Trop jeune… aisément manipulable… Je n’eu aucun mal a l’amener là ou je voulais, dirigeant totalement la conversation, parlant de rédemption, de trahison au sein de la Lame, de renégats… Faisant le rapprochement entre nous et eux… L’ombre et la lumière… entre l’emprise du roi liche et celle que l’ombre avait sur Scorie… Demandant comment ils l’avaient libérés… L’ayant apparemment combattu sous forme de serpents… Les serpents représentaient les deux frères… qui s’étaient entretués pour l’amour d’une femme… Sephora… L’ombre… Avait-il seulement conscience de ce qu’il venait de faire ? Qu’il venait de me révéler l’information qu’il me manquait pour acquérir sa puissance ? Je n’aurais plus à craindre d’être seule maintenant… j’allais pouvoir être moi-même… Et nous verrons si, comme Anta’ me l’a dit, Stan me préférera tel que je suis réellement.
Rentrant victorieuse à la planque, une autre mission se mit en route, trouver Adveï avec le leurre de Scarvey. Je n’eu pas vraiment à me forcer… L’ombre m’aidant a maintenir l’illusion… Et une fois notre poisson ferré, je m’efforçais de lire son esprit pour distinguer le faux du vrai. Je ne compris pas la moitié de l’échange, mais cet homme était un excellent manipulateur… prétendant vouloir sauver Scarvey, lui ôter sa haine, l’apaiser … mentionnant le SI :7 qui voulait le tuer, et le Kirin Tor qui souhaitait le récupérer. Il était également question d’un puit… Un puit qui renfermerais une faille… temporelle…
Après avoir réglé ces formalités, il ne me restait qu’un soucis sérieux… Sarah…Qui semblait être bien plus qu’une simple serveuse… Qui était loin d’être une novice dans l’art de la magie… Sans l’ombre, sans doute m’aurait-elle vaincue… Elle ne dit rien à personne, mais je ne pouvais plus la tuer… Stan serait sans doute tenu responsable par la garde vu qu’il avait essayé de l’arrêter, et pour Stan… Si je la tuais, ce serait l’erreur de trop… Cette erreur, j’allais de toutes façons la commettre en permettant a l’ombre de ne faire qu’une avec moi, lui prêtant mon pouvoir pour qu’elle renforce le miens, qu’elle comble ma solitude et me permette enfin… de vaincre Neige
Erwarth
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