L'inconnu questionneur

*C'est un matinée d'hiver, dehors il neige et quand la neige s’interrompt c’est la pluie qui prend les devants*
Thazar arrive part la route qui mène aux Carmines, il est avance au pas sur son destrier, Trompe-la-mort. Il arrive au Comté de l’Or, il stoppe son cheval, regarde tout autour de lui. Personne. Il avance et entend du bruit dans l’auberge « La Fierté du Lion », quand il s’avance un peu plus il voit dans a forge que des gardes se tiennent au chaud avec le Maréchal Dughan, les mineurs et forgerons du Comté. Thazar continu à avancer lentement, il s’approche de la barrière où une femme s’occupe des chevaux, elle les couvre, les lave, les réchauffe, et leur donne de quoi manger. Thazar descend de son cheval noir et, le tenant par son harnais, le conduit à la femme.

  - Dame, *incline légèrement la tête pour saluer la femme* Pouvez-vous vous occuper de mon cheval, je vous prie ?
  - Bien sûr, pour cinq pièces d’argent.
  - Entendu tenez donc. *Thazar sort de son sac une petite bourse, de cette bourse il sort cinq pièces d’argent comme demandé. Il tend la somme à la femme* Voila.
  - *La femme prend l’argent, qui lui est tendu* Et pour cinq pièces de plus j’peux lui faire la toilette.
  - Non, ça ira, merci. *Incline la tête* A plus tard.
  - A tout à l’heure m’sieur.

Thazar s’éloigne de son cheval en s’approchant de l’auberge, avant de rentrer, il jette un dernier coup d’œil à la femme et à Trompe-la-mort, puis il rentre.
Il ouvre la lourde porte de l’entrée. Il passe le pas de la porte, et reste un moment à regarder la salle.
  - Ferme la porte, bon dieu !! Il fait froid dehors !!
Thazar ferme le porte, s’avance dans la pièce et s’assoit à une table. Pendant quelques minutes il reste seul sans faire un bruit, sans faire un geste, appuyé sur sa chaise, silencieux.

Tout à coup la porte s’ouvre, un homme de grande taille entre dans l’auberge, il passe devant la table de Thazar et le fixe tout en avançant, il s’arrête au comptoir et prend un verre de grog à la fraise. Une dizaine de minutes plus tard, l’homme se retourne et s’avance d’un pas déterminé vers Thazar il s’arrête net devant la table de l’homme et dit :
  - Je crois que je te connais. Comment te nommes-tu ?
  - *Thazar lève la tête et regarde son interlocuteur.* Je me nomme Thazar.
  - Thazar … Mais quel est ton nom ?
  - Je n’ais pas de nom … du moins je ne le connais pas.

L’homme prend la chaise à côté de lui, la tire d’un geste rapide et la met derrière lui, il s’assoit lentement en gardant Thazar des yeux.
  - Raconte moi, dit-il.