Le bûcheron : L'histoire d'un géant.
Page 1 sur 1
Le bûcheron : L'histoire d'un géant.
Le Bûcheron
Le Bûcheron était sur le bateau reliant Theramore à Menethil.
Il pensait.
Agrippant fortement le manche de sa hache, il remémora toute sa vie.
« Il était né il y a 26 ans, une ferme sur les montagnes à la frontière Chanteguerre. Ses parents, curieusement des humains, s’étaient installés sur la terre pour y chercher fortune, ignorant les avertissements de leurs amis.
Pourquoi ne les avaient-ils pas écoutés ? Par orgueil ?
Ils ont eus torts. Torts de ne pas les écouter.
A cette époque-là, Andy le fermier et sa femme Agree avaient un fils de 4 ans. Le jeune Falgord. Un jeune homme plein d’espoir qui emplissait de bonheur le cœur de ses parents. Andy était un homme enthousiaste, plein de bonne volonté, et il aimait par-dessus-tout son fils.
En 4 ans, il lui apprit à écrire, à lire, à l’aider aux travaux de la ferme, et plus encore. Il fit de lui un bon garçon, et à 8 ans, Falgord était un garçon plus instruit qu’un elfe de son âge en termes humains.
Mais le gamin avait une autre particularité, il était immense.
Pourtant son père était lui bien peu grand. Même petit pour son âge. Sa mère, elle, par contre, faisait bien 1 m 79.
Il dépassait de taille les quelques compagnons elfiques avec qui il avait pu se lier d’amitié.
Mais toute histoire a son moment de tristesse. Et cette famille si heureuse allait connaître un malheur.
Cette nuit-là, celle de ses 9 ans, le jeune garçon allait quitter pour toujours ses parents. Ses liens.
Alors que le père et la mère dormaient dans leur chambre.
Dehors, dans la ferme, quelques silhouettes fines marchaient silencieusement.
Toujours dans la plus grande discrétion, ils crochetèrent la serrure et pénétrèrent dans la maison.
Leurs pas grincèrent dans l’escalier.
Le chien, à l’étage, sentit les visiteurs imprévus, et aboya, réveillant les occupants.
La première silhouette sortit son épée et découpa la pauvre bête d’un coup bien placé.
Une porte s’ouvrit.
Andy était sorti pour calmer le chien.
Voyant le premier homme, Andy se précipita dans sa chambre et récupéra un marteau posé sur sa boîte à outil.
Andy poussa un cri d’attaque, et se lança au combat.
Combat perdu d’avance, l’homme en face de lui, para le marteau et envoya son pied fracasser un genou de Andy.
Agree poussa un cri. Voyant de l’autre côté du couloir, son fils, face à un mort-vivant qui allait l’embrocher avec son épée.
Comme toute mère le ferait, elle se jeta sur le mort-vivant, et sous l’effet de surprise, elle réussit à le renverser.
Le combattant se dégagea de la femme et lui ôta la vie du tranchant de sa lame.
Andy se battait toujours. Il réussissait à se défendre contre plusieurs adversaires à la fois.
Falgord était là, pétrifié de terreur.
Puis il vit.
Derrière le capuchon du combattant, ne se cachait pas un visage.
Mais une tête de mort.
Il avait déjà vu cela quelque part. Il avait affaire à un mort-vivant.
Le réprouvé leva l’épée qui devait être fatal au gamin.
Mais cette épée ne s’abattit jamais.
Une porte venait de percuter une côte du mort-vivant, et l’avait repoussé de plusieurs mètres.
Un homme venait de faire son entrée à l’étage de la maison.
Un homme immense, armé d’une hache.
Rapidement, le type attrapa d’une main Falgord et de l’autre découpa un mort-vivant.
L’escalier ! D’autres morts-vivants arrivaient de l’escalier.
Le géant tourna la tête, Andy était mort, et les morts-vivants le menaçaient de son épée.
L’immense homme se tourna, s’élança et sauta d’une fenêtre. Il atterrit sur le sol de la ferme et courut vers la forêt, les morts-vivants à sa poursuite.
Mais malgré leur agilité, les morts-vivants furent rapidement distancés par l’homme qui connaissait les lieux comme personne.
Le géant avait disparu.
Les morts-vivants rentraient faire leur rapport.
…… … … Quelques jours plus tard …………
- Tu te réveilles enfin.
- Où … Où suis-je ? balbutia Falgord.
- Tu es en sécurité. dit l’homme immense.
- Où … Où sont mes parents ?
- Mort, et tu ne les reverras plus.
- Comment ? Falgord se leva. NON c’est impossible ! Ils ne peuvent pas être morts !
- Et pourtant tu devras t-y faire, ils sont morts. Ils ne reviendront pas.
- NON ! JE REFUSE ! ILS SONT FORCEMENTS VIVANTS ! cria Falgord qui tentait de sortir de la cabane où il se trouvait.
Le géant attrapa Falgord et lui jeta une claque à la figure, une claque qui calma le jeune garçon.
- Il faut que tu t’y fasses. Ils sont morts.
Sans scrupule, l’homme sortit, laissant un gamin désespéré.
Falgord vécut reculé, dans sa cabane, deux-trois jours. Sans boire ni
manger.
Mais ses limites dépassées, il cria, et on lui apporta de quoi se restaurer.
Pendant un mois, ce fut la même chose. Il restait cloîtré.
Mais un jour, le jeune Falgord décida qu’il en avait marre. Il décida qu’il ne resterait plus dans cette cabane. Il s’échapperait demain.
Le lendemain, comme chaque jour, on ouvrait la porte pour lui passer son repas. Mais le jeune Falgord ce jour-là ce cacha sur une armoire qu’il avait repéré. Rapidement, quand l’homme qui lui apportait son repas fut entré, il sauta à côté de la porte, et passa derrière.
Mais ce qu’il vit derrière ne fut pas du tout ce qu’il avait imaginé.
12 hommes l’attendaient, 12 géants, tous armés de haches.
Au milieu de 11 hommes, le géant qui l’avait sauvé se tenait fièrement, son immense hache sur le dos.
L’homme s’approcha du jeune Falgord.
- Non ! Ne me renvoyez pas dans la cabane !
- Qui t’a dit que nous allions t’y renvoyer ? dit l’homme.
- Je … Mais pourquoi suis-je enfermé depuis des jours ?
- Parce que tu n’as pas demandé à ce qu’on ouvre la porte.
Il était coincé depuis un mois parce qu’il n’avait pas songé à demander à sortir ?
- Qui êtes-vous ? demanda t-il.
- On m’appelle le bûcheron. Voici mes 11 compagnons.
- Mais … Je ne comprends pas …
- Ton père était mon frère.
- Vous … Vous êtes mon oncle ?
- Je suis ton oncle.
- Je …
- Tu dois faire un choix.
- Mais … Lequel ?
- Ce n’est pas compliqué. Tous les hommes qui sont là travaillent chaque jour. Si tu veux rester avec nous, il va falloir que tu travailles comme n’importe lequel d’entre nous.
- Je … Si je pars, que se passera t-il ?
- Les morts-vivants ou les orcs qui sont là te retrouveront, et tu seras mort avant la tombée de la nuit.
- Je … Je reste.
Sept ans ainsi Falgord s’endurcit.
Mais étrangement, il ne faisait pas que du travail de bûcheron, les 12 hommes l’entraînèrent et firent de lui un guerrier fantastique. Quand Falgord faisait une erreur, on le frappait, des coups de manches de haches lui furent donnés sans qu’il ne rechigne. Il savait qu’il le méritait. Et chaque coup lui faisait de moins en moins mal. Sa force augmentait chaque jour, sa taille aussi.
Il ne savait jamais ce que faisaient ses compagnons, quand ils partaient au loin.
Mais non de crainte des coups de bâtons, c’était son honneur qui l’empêchait d’aller espionner les autres.
Son anniversaire de ses 16 ans, sa vie fut une nouvelle fois chamboulée.
Lors d’un rassemblement entre les 12 compagnons, on fêtait son anniversaire.
Ce jour-là, Bûcheron se leva et commença son discours
« Aujourd’hui Falgord tu as 16 ans. Tu es un homme. Il est temps que nous t’avouons tout. Tout ce que tu ignores et que tu voudrais savoir.
Si nous t’avons tant entraîné au combat, il y a une raison.
Tu dois savoir qu’ici, de nombreux dangers rôdent, dans nos forêts. Les orcs rôdent dans nos contrées.
Nous … Nous les chassons.
Nous nous battons depuis toujours contre les orcs et leurs compagnons, nous attaquons les patrouilles qui passent par ici.
Mais … Il y a une autre chose, plus importante que cette nouvelle que tu dois aussi savoir. »
« Qu’est-ce Bûcheron ? »
« Tes parents sont morts par ma faute. On nous avait menacés, mes compagnons et moi de vous tuer, toi et tes parents, si nous ne quittions pas la région. »
Falgord ne se laissa pas démonter par la nouvelle, et il se leva d'un coup levant son arme au ciel.
« Alors je fais la promesse de tuer tous ces fils de chiens qui ont tués mes parents ! ET JE FAIS LA PROMESSE DE VOUS SUIVRE JUSQU'A LA MORT POUR VENGER MA FAMILLE ! MES COMPAGNONS ! »
Ce jour-là Falgord avait vraiment une famille
Cette année-là, jusqu’à ses 17 ans, Falgord devint un combattant accompli, il se battait férocement contre les patrouilles d’orcs, ou de trolls qui passaient dans le coin. De ses compagnons, il hérita de la hache de Grarien, un des 12, qui était tombé au combat.
A l’àge de ses 17 ans, le jeune homme découvrit l’amour.
Il s’épanouit de la fille de Grarien, qui avait son âge. Et rapidement, la jeune femme tomba elle aussi folle amoureuse du jeune combattant.
Quelques années après, ils furent mariés.
Un jour, Bûcheron attrapa une grave maladie, une maladie qui terrasserait un paysan en quelques jours. Mais le géant n’était pas un simple homme, et il se battrait. Les 10 combattants restants pensèrent à un poison.
Mais Bûcheron résisterait, et en quelques mois, s’il se reposait, il serait de nouveau sur pied.
Une journée pluvieuse, les 10 soldats étaient partis à la route où les patrouilles orcs passaient habituellement. Ils avaient laissés Bûcheron seul avec la fille de Grarien
Habituellement malheureusement.
Quelques heures après le départ des combattants, des trolls mercenaires arpentaient la forêt.
La jeune femme se promenait seule dans les bois, quand elle découvrit, à 500 mètres de la maison de Bûcheron les mercenaires.
Intelligente, elle se précipita vers eux, en les insultant de tous les noms, et en tuant un des leurs d’un lancer de hachette, avant de tourner talon et de s’enfuir en espérant qu’ils la poursuivraient jusqu’à ses amis.
Mais la troupe se sépara en deux. L’une poursuivait la fille, l’autre allait vers la cabane.
Comment avaient-ils trouvés leur maison se demandait la jeune femme ?
Bûcheron avait tout entendu, et il voyait les trolls arrivés.
Le géant était terrassé. Malgré tout il se traîna, lui et sa hache. Il sortit de la maison.
100 mètres et les trolls étaient sur lui.
Bûcheron, boitant, se cala contre le mur de sa maison, ne pouvant plus se tenir.
40 mètres et il souleva sa hache.
10 mètres et il se tint prêt.
1 mètre et il coupa la tête du plus téméraire.
Bûcheron se battit comme un vrai lion.
Sans jamais s’essoufflé, il terrassa du premier au dernier troll, ignorant les nombreuses blessures qu’on lui infligeait. Il frappait. Encore et encore, sans jamais s’arrêter.
Quand les 10 combattants arrivèrent, ils retrouvèrent Bûcheron, affalé au sol.
"Calme toi Bûcheron ! Tu vas t'en sortir ! Je te le promets !"
"Crétin ... Je vais mourir ... Je vais mourir comme je le devais ..."
"Non ! Ne dis pas ça ! Nous ne pourrons pas continuer sans toi!"
« Ha … Falgord … C’est … A toi … De prendre les rênes du clan maintenant … »
« Comment … Mais Bûcheron ! Je ne saurais pas m’acquitter de cette tâche ! Comment peux-tu dire ça ? »
« Je le sais … Parce …que tu es mon fils. Deviens le nouveau Bûcheron, et fais régner la terreur dans nos forêts … Prend ma hache … Et montre-la pour que tout le monde sache qui est le chef … »
Sur ces mots, le Bûcheron s’éteint.
Il avait livré son dernier combat.
Le nouveau Bûcheron poussa un hurlement.
Un hurlement de guerre, qui résonna !
Il allait faire payer cette mort !
Le guerrier ramassa la hache de son défunt père et la brandit au ciel ! Ses 9 compagnons imitèrent son geste !
« POUR BÛCHERON ! » cria Falgord !
(Récit non terminé …)
Le Bûcheron était sur le bateau reliant Theramore à Menethil.
Il pensait.
Agrippant fortement le manche de sa hache, il remémora toute sa vie.
« Il était né il y a 26 ans, une ferme sur les montagnes à la frontière Chanteguerre. Ses parents, curieusement des humains, s’étaient installés sur la terre pour y chercher fortune, ignorant les avertissements de leurs amis.
Pourquoi ne les avaient-ils pas écoutés ? Par orgueil ?
Ils ont eus torts. Torts de ne pas les écouter.
A cette époque-là, Andy le fermier et sa femme Agree avaient un fils de 4 ans. Le jeune Falgord. Un jeune homme plein d’espoir qui emplissait de bonheur le cœur de ses parents. Andy était un homme enthousiaste, plein de bonne volonté, et il aimait par-dessus-tout son fils.
En 4 ans, il lui apprit à écrire, à lire, à l’aider aux travaux de la ferme, et plus encore. Il fit de lui un bon garçon, et à 8 ans, Falgord était un garçon plus instruit qu’un elfe de son âge en termes humains.
Mais le gamin avait une autre particularité, il était immense.
Pourtant son père était lui bien peu grand. Même petit pour son âge. Sa mère, elle, par contre, faisait bien 1 m 79.
Il dépassait de taille les quelques compagnons elfiques avec qui il avait pu se lier d’amitié.
Mais toute histoire a son moment de tristesse. Et cette famille si heureuse allait connaître un malheur.
Cette nuit-là, celle de ses 9 ans, le jeune garçon allait quitter pour toujours ses parents. Ses liens.
Alors que le père et la mère dormaient dans leur chambre.
Dehors, dans la ferme, quelques silhouettes fines marchaient silencieusement.
Toujours dans la plus grande discrétion, ils crochetèrent la serrure et pénétrèrent dans la maison.
Leurs pas grincèrent dans l’escalier.
Le chien, à l’étage, sentit les visiteurs imprévus, et aboya, réveillant les occupants.
La première silhouette sortit son épée et découpa la pauvre bête d’un coup bien placé.
Une porte s’ouvrit.
Andy était sorti pour calmer le chien.
Voyant le premier homme, Andy se précipita dans sa chambre et récupéra un marteau posé sur sa boîte à outil.
Andy poussa un cri d’attaque, et se lança au combat.
Combat perdu d’avance, l’homme en face de lui, para le marteau et envoya son pied fracasser un genou de Andy.
Agree poussa un cri. Voyant de l’autre côté du couloir, son fils, face à un mort-vivant qui allait l’embrocher avec son épée.
Comme toute mère le ferait, elle se jeta sur le mort-vivant, et sous l’effet de surprise, elle réussit à le renverser.
Le combattant se dégagea de la femme et lui ôta la vie du tranchant de sa lame.
Andy se battait toujours. Il réussissait à se défendre contre plusieurs adversaires à la fois.
Falgord était là, pétrifié de terreur.
Puis il vit.
Derrière le capuchon du combattant, ne se cachait pas un visage.
Mais une tête de mort.
Il avait déjà vu cela quelque part. Il avait affaire à un mort-vivant.
Le réprouvé leva l’épée qui devait être fatal au gamin.
Mais cette épée ne s’abattit jamais.
Une porte venait de percuter une côte du mort-vivant, et l’avait repoussé de plusieurs mètres.
Un homme venait de faire son entrée à l’étage de la maison.
Un homme immense, armé d’une hache.
Rapidement, le type attrapa d’une main Falgord et de l’autre découpa un mort-vivant.
L’escalier ! D’autres morts-vivants arrivaient de l’escalier.
Le géant tourna la tête, Andy était mort, et les morts-vivants le menaçaient de son épée.
L’immense homme se tourna, s’élança et sauta d’une fenêtre. Il atterrit sur le sol de la ferme et courut vers la forêt, les morts-vivants à sa poursuite.
Mais malgré leur agilité, les morts-vivants furent rapidement distancés par l’homme qui connaissait les lieux comme personne.
Le géant avait disparu.
Les morts-vivants rentraient faire leur rapport.
…… … … Quelques jours plus tard …………
- Tu te réveilles enfin.
- Où … Où suis-je ? balbutia Falgord.
- Tu es en sécurité. dit l’homme immense.
- Où … Où sont mes parents ?
- Mort, et tu ne les reverras plus.
- Comment ? Falgord se leva. NON c’est impossible ! Ils ne peuvent pas être morts !
- Et pourtant tu devras t-y faire, ils sont morts. Ils ne reviendront pas.
- NON ! JE REFUSE ! ILS SONT FORCEMENTS VIVANTS ! cria Falgord qui tentait de sortir de la cabane où il se trouvait.
Le géant attrapa Falgord et lui jeta une claque à la figure, une claque qui calma le jeune garçon.
- Il faut que tu t’y fasses. Ils sont morts.
Sans scrupule, l’homme sortit, laissant un gamin désespéré.
Falgord vécut reculé, dans sa cabane, deux-trois jours. Sans boire ni
manger.
Mais ses limites dépassées, il cria, et on lui apporta de quoi se restaurer.
Pendant un mois, ce fut la même chose. Il restait cloîtré.
Mais un jour, le jeune Falgord décida qu’il en avait marre. Il décida qu’il ne resterait plus dans cette cabane. Il s’échapperait demain.
Le lendemain, comme chaque jour, on ouvrait la porte pour lui passer son repas. Mais le jeune Falgord ce jour-là ce cacha sur une armoire qu’il avait repéré. Rapidement, quand l’homme qui lui apportait son repas fut entré, il sauta à côté de la porte, et passa derrière.
Mais ce qu’il vit derrière ne fut pas du tout ce qu’il avait imaginé.
12 hommes l’attendaient, 12 géants, tous armés de haches.
Au milieu de 11 hommes, le géant qui l’avait sauvé se tenait fièrement, son immense hache sur le dos.
L’homme s’approcha du jeune Falgord.
- Non ! Ne me renvoyez pas dans la cabane !
- Qui t’a dit que nous allions t’y renvoyer ? dit l’homme.
- Je … Mais pourquoi suis-je enfermé depuis des jours ?
- Parce que tu n’as pas demandé à ce qu’on ouvre la porte.
Il était coincé depuis un mois parce qu’il n’avait pas songé à demander à sortir ?
- Qui êtes-vous ? demanda t-il.
- On m’appelle le bûcheron. Voici mes 11 compagnons.
- Mais … Je ne comprends pas …
- Ton père était mon frère.
- Vous … Vous êtes mon oncle ?
- Je suis ton oncle.
- Je …
- Tu dois faire un choix.
- Mais … Lequel ?
- Ce n’est pas compliqué. Tous les hommes qui sont là travaillent chaque jour. Si tu veux rester avec nous, il va falloir que tu travailles comme n’importe lequel d’entre nous.
- Je … Si je pars, que se passera t-il ?
- Les morts-vivants ou les orcs qui sont là te retrouveront, et tu seras mort avant la tombée de la nuit.
- Je … Je reste.
Sept ans ainsi Falgord s’endurcit.
Mais étrangement, il ne faisait pas que du travail de bûcheron, les 12 hommes l’entraînèrent et firent de lui un guerrier fantastique. Quand Falgord faisait une erreur, on le frappait, des coups de manches de haches lui furent donnés sans qu’il ne rechigne. Il savait qu’il le méritait. Et chaque coup lui faisait de moins en moins mal. Sa force augmentait chaque jour, sa taille aussi.
Il ne savait jamais ce que faisaient ses compagnons, quand ils partaient au loin.
Mais non de crainte des coups de bâtons, c’était son honneur qui l’empêchait d’aller espionner les autres.
Son anniversaire de ses 16 ans, sa vie fut une nouvelle fois chamboulée.
Lors d’un rassemblement entre les 12 compagnons, on fêtait son anniversaire.
Ce jour-là, Bûcheron se leva et commença son discours
« Aujourd’hui Falgord tu as 16 ans. Tu es un homme. Il est temps que nous t’avouons tout. Tout ce que tu ignores et que tu voudrais savoir.
Si nous t’avons tant entraîné au combat, il y a une raison.
Tu dois savoir qu’ici, de nombreux dangers rôdent, dans nos forêts. Les orcs rôdent dans nos contrées.
Nous … Nous les chassons.
Nous nous battons depuis toujours contre les orcs et leurs compagnons, nous attaquons les patrouilles qui passent par ici.
Mais … Il y a une autre chose, plus importante que cette nouvelle que tu dois aussi savoir. »
« Qu’est-ce Bûcheron ? »
« Tes parents sont morts par ma faute. On nous avait menacés, mes compagnons et moi de vous tuer, toi et tes parents, si nous ne quittions pas la région. »
Falgord ne se laissa pas démonter par la nouvelle, et il se leva d'un coup levant son arme au ciel.
« Alors je fais la promesse de tuer tous ces fils de chiens qui ont tués mes parents ! ET JE FAIS LA PROMESSE DE VOUS SUIVRE JUSQU'A LA MORT POUR VENGER MA FAMILLE ! MES COMPAGNONS ! »
Ce jour-là Falgord avait vraiment une famille
Cette année-là, jusqu’à ses 17 ans, Falgord devint un combattant accompli, il se battait férocement contre les patrouilles d’orcs, ou de trolls qui passaient dans le coin. De ses compagnons, il hérita de la hache de Grarien, un des 12, qui était tombé au combat.
A l’àge de ses 17 ans, le jeune homme découvrit l’amour.
Il s’épanouit de la fille de Grarien, qui avait son âge. Et rapidement, la jeune femme tomba elle aussi folle amoureuse du jeune combattant.
Quelques années après, ils furent mariés.
Un jour, Bûcheron attrapa une grave maladie, une maladie qui terrasserait un paysan en quelques jours. Mais le géant n’était pas un simple homme, et il se battrait. Les 10 combattants restants pensèrent à un poison.
Mais Bûcheron résisterait, et en quelques mois, s’il se reposait, il serait de nouveau sur pied.
Une journée pluvieuse, les 10 soldats étaient partis à la route où les patrouilles orcs passaient habituellement. Ils avaient laissés Bûcheron seul avec la fille de Grarien
Habituellement malheureusement.
Quelques heures après le départ des combattants, des trolls mercenaires arpentaient la forêt.
La jeune femme se promenait seule dans les bois, quand elle découvrit, à 500 mètres de la maison de Bûcheron les mercenaires.
Intelligente, elle se précipita vers eux, en les insultant de tous les noms, et en tuant un des leurs d’un lancer de hachette, avant de tourner talon et de s’enfuir en espérant qu’ils la poursuivraient jusqu’à ses amis.
Mais la troupe se sépara en deux. L’une poursuivait la fille, l’autre allait vers la cabane.
Comment avaient-ils trouvés leur maison se demandait la jeune femme ?
Bûcheron avait tout entendu, et il voyait les trolls arrivés.
Le géant était terrassé. Malgré tout il se traîna, lui et sa hache. Il sortit de la maison.
100 mètres et les trolls étaient sur lui.
Bûcheron, boitant, se cala contre le mur de sa maison, ne pouvant plus se tenir.
40 mètres et il souleva sa hache.
10 mètres et il se tint prêt.
1 mètre et il coupa la tête du plus téméraire.
Bûcheron se battit comme un vrai lion.
Sans jamais s’essoufflé, il terrassa du premier au dernier troll, ignorant les nombreuses blessures qu’on lui infligeait. Il frappait. Encore et encore, sans jamais s’arrêter.
Quand les 10 combattants arrivèrent, ils retrouvèrent Bûcheron, affalé au sol.
"Calme toi Bûcheron ! Tu vas t'en sortir ! Je te le promets !"
"Crétin ... Je vais mourir ... Je vais mourir comme je le devais ..."
"Non ! Ne dis pas ça ! Nous ne pourrons pas continuer sans toi!"
« Ha … Falgord … C’est … A toi … De prendre les rênes du clan maintenant … »
« Comment … Mais Bûcheron ! Je ne saurais pas m’acquitter de cette tâche ! Comment peux-tu dire ça ? »
« Je le sais … Parce …que tu es mon fils. Deviens le nouveau Bûcheron, et fais régner la terreur dans nos forêts … Prend ma hache … Et montre-la pour que tout le monde sache qui est le chef … »
Sur ces mots, le Bûcheron s’éteint.
Il avait livré son dernier combat.
Le nouveau Bûcheron poussa un hurlement.
Un hurlement de guerre, qui résonna !
Il allait faire payer cette mort !
Le guerrier ramassa la hache de son défunt père et la brandit au ciel ! Ses 9 compagnons imitèrent son geste !
« POUR BÛCHERON ! » cria Falgord !
(Récit non terminé …)
Diomède- Personnages Joués : Toujours envie de te terrasser la tête !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum