Techno-Fort

Les Ruines Titanes... Pour certain, des reliques sacrées du passé, pour d'autres du matériel de récupération...

Mais plus rares sont ceux qui y voient un endroit parfait où s'installer.

Pourtant, en traversant la plaine des congères, on trouvera un col entre deux montagnes, cols escarpés, mais visiblement traversé de temps à autres par de lourdes caravanes, ou d'autres machines bien plus étrange...
Le curieux qui continuera sa route malgré ces signes industrieux arrivera dans..

La Vallée au nom perdu.

La vue s'ouvre assez largement sur quatre cent mètre, avant de se resserrer, comme un écrin jaloux ou une masse de pierre purificatrice devant l'assemblage improbable qui l'occupe.

On pouvait sans trop de problème imaginer ce qu'était l'endroit il y a quelque années: Deux ou trois bâtiments Titans, abandonné dans un coin discret, et probablement pas en bon état.

Maintenant...Quelques centaines de mètre de muraille forment un demi pentagone appuyé contre le mur, à l'aspect composite. Certains morceaux sont clairement composés de reste de monuments titans, d'autres semblent plus modernes, et certaines parties sont encore plus étranges, enchâssés par des plaques de métaux déformées, ou d'un aspect grisâtre qui ne les empêchent pas de renvoyer des reflets brillants. Ci et là, on peut sans doute apercevoir des ouvriers au travail.

Quatre tours sont placé à intervalle régulier le long de cette fortification hasardeuse, doté d'une seule Porte: Un pont levis en bois, renforcé de fer, et deux herses de sens inversées se terminant sur une porte à double battant. Dessus, une structure qui semble composé entièrement en rouage, même si tous ne semblent pas fonctionnels, et qui sert probablement et notamment à accueillir la herse. Deux tours de gardes encadrent ce dispositif.

Que le visiteur curieux trouve le prétexte pour arriver jusque là, et il se retrouvera à pouvoir examiner de plus près le lieu, et son regard sera sans doute attiré d'abord dans les hauteurs: Une haute tour, entourée par les échafaudages, laisse échapper un long tube noir et oppressant, une sorte de canon démesuré qui aurait peut-être plus sa place sur un Juggernaut , une dizaine de mètre de l'appareil débordant du bâtiment sans qu'il soit possible de dire ce qu'il en reste au dedans.

Plus bas, on peut admirer une Tour Titane entouré d'objet curieux que l'œil averti reconnaîtra pourtant assez vite: la forme de cette rampe et de ce téleporteur, ces sphères qui tournent au dessus du toit, cette statue, tout cela désigné clairement quel est la synthèse réalisé ici, dans ce que les locaux appellent « l'Arcanum Titanum ».

Plus bas encore, et un peu à l'écart de tout, une construction plus classique, de bois et de pierre s'étend au milieu de divers carcasses et traces sombres, qui semblent témoigner de son utilité. Par dessus son toit, elle est entourée de longs filets métalliques au maillage serrée, sur lesquels trainent des plaques de glaces qui ne semblent pas toujours au courant qu'elles doivent fondre un jour, surtout à coté des huit cheminées que compte la bâtisse. Mais vu la couleur de la glace, c'est peut être normal.

Le reste de l'architecture se trouve être deux bâtiments de types Titans, dont il est difficile de dire si ils sont en cours de rénovation ou de démantèlement.

Des rails terminent d'occuper l'espace, sur lesquels se déplacent des plaques en thorium, qui par moment se rejoignent et s'arrêtent en formant un cube sans facette supérieur. La finalité de l'opération n'est pas apparente.

La dernière touche de mystère bien visible est donnée par une lourde porte cuivrée qui occupe toute une façade d'une colline placée dans l'ombre de la Tour de Commandement.