La Veillée de la Sanssaint
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La Veillée de la Sanssaint
Il est neuf du soir et il fait nuit. Bon, dans le cimetière de Brill, quelle que soit l'heure il fait toujours plus ou moins nuit, je sais bien. Ce soir cependant, il y a un feu en plein milieu de l'allée principale et de l'animation.
Dans un cimetière, de l'animation, ça n'a plus grand' chose d'étonnant depuis le Fléau (cette bonne vieille blague ne fait rire que mon grand-père mort-vivant, mais il a insisté pour que je la case). Mais celle-ci est particulière. Une veillée de Sanssaint. Alors vous allez me dire : on n'est pas la veille de la Sanssaint. Petit malin va. Je suis pas idiot, je sais bien. Mais ce n'est pas moi qui organise. C'est la prosti... euh la sorcière là, la p'tite elfe de sang fagotée comme un sac, avec son bâton qui brille et son terrifiant chaton blanc.
Ah oui hein, je vous l'avais pas dit, mais le déguisement vaut le détour. Elle m'a expliqué qu'on le lui avait fortement conseillé même si elle avait émis des doutes dans la boutique :
« Hum... mouais...vous êtes sûre que je ressemble à une sorcière là ? »
« Sûr de sûr. »
« ça ferait pas un peu cat... euh... succube à chapeau pointu plutôt ? »
« Mais non raaaah. Z'êtes très bien. »
« Vous en avez déjà vu des sorcières au moins vous ? C'est pas qu'un truc de vieux contes humains ça ? J'en ai jamais vu moi, donc bon... »
« C'est ce déguisement là, ou le masque de brochepelle en promo, vous choisissez. »
« Ok bon ben... je prends alors. »
En plus de la pseudo sorcière, on a bien là une quinzaine de personnes qui sont arrivées au fur et à mesure :
Un elfe de sang à tête de citrouille,
et arrive une morte-vivante à sprotchelin
puis un couple d'elfes de sang qui m'ont l'air d'apparence plus frais qu'ils n'auraient du. Si j'ai tout suivi à la conversation, ils sont de la famille de la première installée.
Une elfe de sang pas beaucoup plus vivante que les deux autres, et qui passera la nuit debout sans ciller, rejoint la petite assemblée.
Puis une morte-vivante discrète et soignée,
puis un autre de son espèce qui ne sort apparemment pas sans son cafard de compagnie
et encore un autre tout dépenaillé mais à la mine fière.Il avait du être bel homme du temps qu'il était encore en vie.
Un nouveau couple d'elfe de sang (décidément...) se joint à eux,
puis une autre de leur membre, brune et discrète que j'avais à peine vu s'asseoir à leur côté.
Ah mais il y en a encore une autre, de bien déguisée, juste derrière, en golem.
Arrive ensuite une grand-mère orcque, tricoteuse à ses heures perdues,
puis une troll sexy
et enfin un autre orc vénérable dont le père Hiver aurait envié la barbe.
Puis une elfe de sang en robe claire qui les rejoint le temps d'un conte.
Naëlthrin
Re: La Veillée de la Sanssaint
Et la soirée commence. Depuis mon recoin, bien caché, voilà ce que je vois et ce que j'entends...
L'elfe sorcière Une histoire ! Une histoire !
La morte-vivante à robe violette Bon bah alors j'y vais. Elle prend un air sérieux et particulièrement glacial.
Une forêt si grande et si sombre que la lumière ne touche que rarement le sol. Cette forêt était il y a très longtemps un endroit où les druides se réunissaient. Ce soir-là, à l'entrée de la forêt, conversaient depuis quelques secondes seulement une jeune fille et un vieux gardien.Des murmures s'élèvent dans l'assemblée, l'elfe à tête de citrouille se met à siffloter un petit air morbide tout en souriant finement. La morte vivante prend alors la voix d'un vieil homme.
"Non, je te dis que tu ne peux pas passer par là"
La conteuse prend alors une petite voix fluette
"Mais c'est l'endroit le plus rapide pour aller là où je dois aller."
"Et d'abord qu'est-ce qu'une fillette a besoin de traverser une forêt tard la nuit ?"
"Des hommes mauvais me veulent du mal, et je dois fuir très loin, et la forêt me donnera un couvert"
L'elfe sorcière chuchote Hum, c'était pas l'histoire que je pensais...
La morte-vivante poursuit, avec une voix grave "Non malheureuse ! On ne quitte le sentier sous aucun prétexte, même de mort. Mais je veux bien te laisser passer si tu me promets de te dépêcher et de ne pas quitter le sentier. »
« Bien je vous le jure, mais ouvrez cette grille que je mette le plus de distance possible entre eux et moi. »
Et la jeune fille s'y engouffra promptement, mais trois cavaliers arrivèrent à la grille quelques minutes après.
Tandis que le sprotchelin se met à caresser les cheveux de l'elfe brune, l'assemblée frémit légèrement ou murmure. L'elfe sursaute et contient un rire tout en attrapant promptement sa queue de cheval. La conteuse contrefait soudain sa voix.
«Nous recherchons une petite fille qui s'est enfuie, est-elle passée par-là ? » Le silence s'installa un long moment quand soudain
La morte-vivant jette une bourse remplie d'or sur le sol. Beaucoup regardent le sac empli de pièces sauf la conteuse qui continue.
« Cinquante pièces d'or pour tout renseignement. » Le vieil homme ramasse la bourse et la conteuse fait de même « Elle est partie dans la forêt. »
l'elfe sorcière chuchote Roooh... le traître...
l'elfe à tête de citrouile Il n'a pas trahi, il a désigné la forêt pas la route.
Le sprotchelin va maintenant ennuyer l'elfe du couple à chat en mettant ses lianes dans son cou. La morte-vivante reprend la voix du traqueur
« Si tu dis vrai, tu garderas cet or, sinon tu mourras. » Les trois cavaliers éperonnèrent leurs chevaux et partirent au galop.
l'elfe se retourne vers le sprotchelin et observe surprit la bestiole, pendant ce temps l'orque sort de son sac une pelotte de laine et de longues aiguilles. Elle se met à tricoter et on entend en léger bruit de fond le son de ses aiguilles qui s'entrechoquent. La morte-vivant raconte
La petite fille entendit les bruits des sabots, d'abord quelques échos elle tape sur le sol pour mimer le bruit, lentement puis de plus en plus vite. L'elfe brune se tord les mains, comme inquiète du sort de la petite fille. Le sprotchelin retourne à sa propriétaire Pris de panique elle manque à son engagement et s'engage dans la forêt en courant de toutes ses forces.
Les avis quant au sauvetage de la petite fille semblent diverger, l'elfe debout semble inquiète, la morte-vivante à sprotechelin avide d'une fin tragique et l'elfe sorcière se couvre la bouche
Les cavaliers semblent voir la petite fille en dehors du sentier, un coup à gauche, un coup à droite, elle semble partout.
Une petite voix peu naturelle ricanne « elle est foutue bien fait ! »
La conteuseLes cavaliers se séparent et prennent trois directions différentes hors du sentier. Pendant ce temps, le vieil homme tout souriant referme la grille et elle disparaît ainsi que le sentier qui s'y trouvait.
C'est là que l'orc rejoint l'assemblée
La morte vivante à sprotchelin Bouh !
L'orc Hmmm. Oh ! Aaaah !
La morte vivante à sprotchelin, blasée murmure M'oui, je sais, ça fait toujours ça.
L'elfe à citrouille Shuuuuut
L'elfe sorcière Chuuut
L'orc Hummm oui... shhhh...Il sourit et la morte-vivante à sprotchelin lui indique une place à côté d'elle tandis qu'il jauge l'assemblée. Il s'installe.
la conteuse On raconte encore aujourd'hui que la petite fille et les cavaliers sont morts depuis longtemps sans jamais trouver la sortie.
l'elfe sorcière ooooh...
l'elfe à citrouille Sympa le vieil homme, il a tué tout le monde sans faire de vieux os.
l'elfe sorcièreJ'espère qu'il est mort alors...
l'orc applaudit, l'assemblée fait de même. On entend des nuées de « bravo ! »
[hrp]j'ai fait le choix de rapporter non seulement le conte mais aussi l'ambiance du soir, c'était peut-être plus gênant pour suivre le récit mais c'est plus réaliste quant au rendu de la soirée et plus sympa aussi par égard aux personnes venues et qui ont accompagné le récit en "vivant" l'histoire sur place Tout ça prend un peu de temps, je ne pense pas qu'on aura les 6 contes ici tout de suite donc, patience ^^[/hrp]
Premier Conte
L'elfe sorcière Une histoire ! Une histoire !
La morte-vivante à robe violette Bon bah alors j'y vais. Elle prend un air sérieux et particulièrement glacial.
Une forêt si grande et si sombre que la lumière ne touche que rarement le sol. Cette forêt était il y a très longtemps un endroit où les druides se réunissaient. Ce soir-là, à l'entrée de la forêt, conversaient depuis quelques secondes seulement une jeune fille et un vieux gardien.Des murmures s'élèvent dans l'assemblée, l'elfe à tête de citrouille se met à siffloter un petit air morbide tout en souriant finement. La morte vivante prend alors la voix d'un vieil homme.
"Non, je te dis que tu ne peux pas passer par là"
La conteuse prend alors une petite voix fluette
"Mais c'est l'endroit le plus rapide pour aller là où je dois aller."
"Et d'abord qu'est-ce qu'une fillette a besoin de traverser une forêt tard la nuit ?"
"Des hommes mauvais me veulent du mal, et je dois fuir très loin, et la forêt me donnera un couvert"
L'elfe sorcière chuchote Hum, c'était pas l'histoire que je pensais...
La morte-vivante poursuit, avec une voix grave "Non malheureuse ! On ne quitte le sentier sous aucun prétexte, même de mort. Mais je veux bien te laisser passer si tu me promets de te dépêcher et de ne pas quitter le sentier. »
« Bien je vous le jure, mais ouvrez cette grille que je mette le plus de distance possible entre eux et moi. »
Et la jeune fille s'y engouffra promptement, mais trois cavaliers arrivèrent à la grille quelques minutes après.
Tandis que le sprotchelin se met à caresser les cheveux de l'elfe brune, l'assemblée frémit légèrement ou murmure. L'elfe sursaute et contient un rire tout en attrapant promptement sa queue de cheval. La conteuse contrefait soudain sa voix.
«Nous recherchons une petite fille qui s'est enfuie, est-elle passée par-là ? » Le silence s'installa un long moment quand soudain
La morte-vivant jette une bourse remplie d'or sur le sol. Beaucoup regardent le sac empli de pièces sauf la conteuse qui continue.
« Cinquante pièces d'or pour tout renseignement. » Le vieil homme ramasse la bourse et la conteuse fait de même « Elle est partie dans la forêt. »
l'elfe sorcière chuchote Roooh... le traître...
l'elfe à tête de citrouile Il n'a pas trahi, il a désigné la forêt pas la route.
Le sprotchelin va maintenant ennuyer l'elfe du couple à chat en mettant ses lianes dans son cou. La morte-vivante reprend la voix du traqueur
« Si tu dis vrai, tu garderas cet or, sinon tu mourras. » Les trois cavaliers éperonnèrent leurs chevaux et partirent au galop.
l'elfe se retourne vers le sprotchelin et observe surprit la bestiole, pendant ce temps l'orque sort de son sac une pelotte de laine et de longues aiguilles. Elle se met à tricoter et on entend en léger bruit de fond le son de ses aiguilles qui s'entrechoquent. La morte-vivant raconte
La petite fille entendit les bruits des sabots, d'abord quelques échos elle tape sur le sol pour mimer le bruit, lentement puis de plus en plus vite. L'elfe brune se tord les mains, comme inquiète du sort de la petite fille. Le sprotchelin retourne à sa propriétaire Pris de panique elle manque à son engagement et s'engage dans la forêt en courant de toutes ses forces.
Les avis quant au sauvetage de la petite fille semblent diverger, l'elfe debout semble inquiète, la morte-vivante à sprotechelin avide d'une fin tragique et l'elfe sorcière se couvre la bouche
Les cavaliers semblent voir la petite fille en dehors du sentier, un coup à gauche, un coup à droite, elle semble partout.
Une petite voix peu naturelle ricanne « elle est foutue bien fait ! »
La conteuseLes cavaliers se séparent et prennent trois directions différentes hors du sentier. Pendant ce temps, le vieil homme tout souriant referme la grille et elle disparaît ainsi que le sentier qui s'y trouvait.
C'est là que l'orc rejoint l'assemblée
La morte vivante à sprotchelin Bouh !
L'orc Hmmm. Oh ! Aaaah !
La morte vivante à sprotchelin, blasée murmure M'oui, je sais, ça fait toujours ça.
L'elfe à citrouille Shuuuuut
L'elfe sorcière Chuuut
L'orc Hummm oui... shhhh...Il sourit et la morte-vivante à sprotchelin lui indique une place à côté d'elle tandis qu'il jauge l'assemblée. Il s'installe.
la conteuse On raconte encore aujourd'hui que la petite fille et les cavaliers sont morts depuis longtemps sans jamais trouver la sortie.
l'elfe sorcière ooooh...
l'elfe à citrouille Sympa le vieil homme, il a tué tout le monde sans faire de vieux os.
l'elfe sorcièreJ'espère qu'il est mort alors...
l'orc applaudit, l'assemblée fait de même. On entend des nuées de « bravo ! »
[hrp]j'ai fait le choix de rapporter non seulement le conte mais aussi l'ambiance du soir, c'était peut-être plus gênant pour suivre le récit mais c'est plus réaliste quant au rendu de la soirée et plus sympa aussi par égard aux personnes venues et qui ont accompagné le récit en "vivant" l'histoire sur place Tout ça prend un peu de temps, je ne pense pas qu'on aura les 6 contes ici tout de suite donc, patience ^^[/hrp]
Naëlthrin
Re: La Veillée de la Sanssaint
- Spoiler:
- Tu as dû faire beaucoup de screen pour pouvoir retranscrire tout ça aussi fidèlement !
Chapeau en tout cas, c'est du boulot de synthétiser cette scène ! /clap
(Et bravo aussi à la conteuse, pour son histoire mystérieuse. ^^)
PS : Tiens, ce spoil me donne l'occasion de faire une nouvelle remarque graphique... J'y vais de ce pas !
Dernière édition par Aluin le Lun 26 Oct 2009, 18:54, édité 1 fois (Raison : Spoil, pas poil, et graphique, pas graphisue ! Moi et mes fautes de frappe !!!)
Aluin- Personnages Joués : Un chouia lunatique.
Re: La Veillée de la Sanssaint
- Spoiler:
- Woah, super présentation ! Et super soirée, d'ailleurs, j'ai beaucoup aimé l'ambiance
A veux d'autres events de toi, du coup, Je viendrais sans hésiter ^_^
-l'elfe brune qui se fait embêter par une citrouille-
Jensina- Personnages Joués : Ornithorynque
Re: La Veillée de la Sanssaint
Pareil que les autres, c'est super bien présenté ! en plus c'était vraiment une super soirée
Deliciae Virtus
Re: La Veillée de la Sanssaint
L'assemblée applaudit chaleureusement la conteuse
La morte vivante assise Merci, merci
L'elfe debout Intéressant, bravo au vieil homme.
l'elfe sorcière J'en ai une mais beaucoup plus courte j'ai peur ! A côté elle fera minable...
l'elfe brune Hrmf
La cousine de la sorcière Je pense pas pourtant.
l'elfe sorcière hésite et l'orc l'encourage
l'orc Racontez, je viens à peine d'arriver.
L'elfe debout Accouche, on verra bien.
L'elfe sorcière C'est une histoire vraie ! C'est un grand-oncle qui me l'a racontée ! Hum hum...elle toussote
L'orc J'aime les histoires de grand oncle.
L'elfe brune prend ses genoux dans ses bras, attentive tandis que la conteuse précédente ramasse sa bourse et se met à en compter le contenu. L'elfe sorcière prend un petit air malicieux et raconte
Cette histoire est vraie je disais, nous le savons parce qu'elle a donné suite à un procès qui a été consigné dans les archives. Et vous aller comprendre pourquoi...
L'elfe du couple au chat câline une chauve souris tandis que l'autre couple se câline aussi près du feu. La nouvelle conteuse poursuit
Mon grand-oncle a toujours été l'aventurier de la famille. « Toujours plus loin », c'était sa devise. Voilà qu'on ne sait comment, il s'est retrouvé à naviguer avec les pirates des mers au large de Strangleronce.
l'elfe à tête de citrouille C'était un nain ?... pardon
La morte vivante à sprotchelin Les pirates de la Voile Sanglante...puis elle crache par terre
La conteuse Peut-être... Il n'a jamais été bavard sur ce sujet-là...
l'elfe à citrouille Vraiment un nain ! Merde alors.
L'orc J'aime les histoire de pirates.
La conteuse Enfin, voilà qu'une nuit de pleine lune, lui et ses hommes après un bon butin décident de dormir pour une fois dans les draps de l'auberge de Baie du Butin. Après avoir trop bu chacun s'endort dans sa chambre.
En pleine nuit, mon grand-oncle est soudain réveillé par des voix fortes, des bruits de dés et de chopine ! Des bruits aussi de pièces sonnantes et trébuchantes... Il n'en faut pas plus pour qu'il ouvre les yeux et voient si l'alcool ne lui a pas donné des hallucinations.
Un des elfes présent se met à ronronner
Mon oncle, susceptible comme il était, se lève d'un bon et crie après les deux hommes de sortir de sa chambre. C'était un haut-elfe un poil prétentieux voyez-vous...
Le mot intrigue le morte-vivant assis tandis que l'elfe à tête de citrouille l'interrompt Comme nous tous hahaha.... pardon.
La conteuse A peine a-t-il crié et bombé le torse que les deux hommes ont disparu.
L'elfe debout crache par terre et la conteuse reprend
Mon grand-oncle croit avoir rêvé ou subi l'abus de rhum.
Vous pensez comme il était heureux ! Il les a ramassées. Mais l'histoire ne se termine pas là. Au petit matin, fier comme un coq et incapable de ne pas se vanter... mon oncle descend à la salle commune et raconte son histoire à qui veut l'entendre ! L'aubergiste l'entend. Et... vous connaissez les gobelins ?
L'elfe du couple à chat sourit
Il se met à expliquer que l'or doit lui revenir, à lui. C'est SON auberge !
L'elfe du couple à chat paraît amuséeIls sont charmants.
L'elfe debout Logique.
La conteuse Mon oncle rougit, fulmine, réclame son or. Et voilà que l'affaire en vient aux mains. Les deux hommes sont séparés mais un procès est fait pour savoir à qui doit revenir l'or des fantômes. La somme fut partagée entre mon oncle et l'aubergiste pour ne froisser personne. Cette histoire se termine ainsi, consignée dans les archibes de Baie du Buton et quant aux pièces d'or...
Elle sort une pièce jaune et ancienne de sa poche... nous les avons gardées dans la famille.
L'elfe roux frissonne légèrement, souriant, toussotant
L'elfe brune Oah...
La morte-vivante qui avait conté tantôt paraît méfiante, comme si elle craignait que les pièces fussent ensorcelées. L'assemblée applaudit chaleureusement la conteuse.
La morte vivante assise Merci, merci
L'elfe debout Intéressant, bravo au vieil homme.
l'elfe sorcière J'en ai une mais beaucoup plus courte j'ai peur ! A côté elle fera minable...
Deuxième Conte
l'elfe brune Hrmf
La cousine de la sorcière Je pense pas pourtant.
l'elfe sorcière hésite et l'orc l'encourage
l'orc Racontez, je viens à peine d'arriver.
L'elfe debout Accouche, on verra bien.
L'elfe sorcière C'est une histoire vraie ! C'est un grand-oncle qui me l'a racontée ! Hum hum...elle toussote
L'orc J'aime les histoires de grand oncle.
L'elfe brune prend ses genoux dans ses bras, attentive tandis que la conteuse précédente ramasse sa bourse et se met à en compter le contenu. L'elfe sorcière prend un petit air malicieux et raconte
Cette histoire est vraie je disais, nous le savons parce qu'elle a donné suite à un procès qui a été consigné dans les archives. Et vous aller comprendre pourquoi...
L'elfe du couple au chat câline une chauve souris tandis que l'autre couple se câline aussi près du feu. La nouvelle conteuse poursuit
Mon grand-oncle a toujours été l'aventurier de la famille. « Toujours plus loin », c'était sa devise. Voilà qu'on ne sait comment, il s'est retrouvé à naviguer avec les pirates des mers au large de Strangleronce.
l'elfe à tête de citrouille C'était un nain ?... pardon
La morte vivante à sprotchelin Les pirates de la Voile Sanglante...puis elle crache par terre
La conteuse Peut-être... Il n'a jamais été bavard sur ce sujet-là...
l'elfe à citrouille Vraiment un nain ! Merde alors.
L'orc J'aime les histoire de pirates.
La conteuse Enfin, voilà qu'une nuit de pleine lune, lui et ses hommes après un bon butin décident de dormir pour une fois dans les draps de l'auberge de Baie du Butin. Après avoir trop bu chacun s'endort dans sa chambre.
En pleine nuit, mon grand-oncle est soudain réveillé par des voix fortes, des bruits de dés et de chopine ! Des bruits aussi de pièces sonnantes et trébuchantes... Il n'en faut pas plus pour qu'il ouvre les yeux et voient si l'alcool ne lui a pas donné des hallucinations.
Un des elfes présent se met à ronronner
Mon oncle, susceptible comme il était, se lève d'un bon et crie après les deux hommes de sortir de sa chambre. C'était un haut-elfe un poil prétentieux voyez-vous...
Le mot intrigue le morte-vivant assis tandis que l'elfe à tête de citrouille l'interrompt Comme nous tous hahaha.... pardon.
La conteuse A peine a-t-il crié et bombé le torse que les deux hommes ont disparu.
L'elfe debout crache par terre et la conteuse reprend
Mon grand-oncle croit avoir rêvé ou subi l'abus de rhum.
Vous pensez comme il était heureux ! Il les a ramassées. Mais l'histoire ne se termine pas là. Au petit matin, fier comme un coq et incapable de ne pas se vanter... mon oncle descend à la salle commune et raconte son histoire à qui veut l'entendre ! L'aubergiste l'entend. Et... vous connaissez les gobelins ?
L'elfe du couple à chat sourit
Il se met à expliquer que l'or doit lui revenir, à lui. C'est SON auberge !
L'elfe du couple à chat paraît amuséeIls sont charmants.
L'elfe debout Logique.
La conteuse Mon oncle rougit, fulmine, réclame son or. Et voilà que l'affaire en vient aux mains. Les deux hommes sont séparés mais un procès est fait pour savoir à qui doit revenir l'or des fantômes. La somme fut partagée entre mon oncle et l'aubergiste pour ne froisser personne. Cette histoire se termine ainsi, consignée dans les archibes de Baie du Buton et quant aux pièces d'or...
Elle sort une pièce jaune et ancienne de sa poche... nous les avons gardées dans la famille.
L'elfe roux frissonne légèrement, souriant, toussotant
L'elfe brune Oah...
La morte-vivante qui avait conté tantôt paraît méfiante, comme si elle craignait que les pièces fussent ensorcelées. L'assemblée applaudit chaleureusement la conteuse.
Dernière édition par Brindillette le Lun 26 Oct 2009, 20:19, édité 1 fois
Naëlthrin
Re: La Veillée de la Sanssaint
- Spoiler:
- Je connais cette histoire ! Vive les contes de Brocéliande, bouh !
Bravo encore pour la retranscription.
Aluin- Personnages Joués : Un chouia lunatique.
Re: La Veillée de la Sanssaint
- Spoiler:
- (Trécesson plus exactement. Mais elle est encore plus juste dans le contexte des gobelins je trouve)
Dernière édition par Brindillette le Lun 26 Oct 2009, 20:38, édité 1 fois
Naëlthrin
Re: La Veillée de la Sanssaint
- Spoiler:
- Je citais le recueil. ^^ Je n'avais plus le lieu exact en tête.
Et l'adaptation donne très bien, c'est sûr !
(Et pense à mettre les spoils en couleur noire, sinon, pas lisibles. )
Aluin- Personnages Joués : Un chouia lunatique.
Re: La Veillée de la Sanssaint
Le mort vivant habillé en lambeaux lève alors la main à l'intention de l'assemblée et on l'invite à prendre la parole. Il commence à s'éclaircir la voix par quelques vocalises
Bien... bien...
La morte vivante assise chuchote Eh l'elfe tu vas rester debout tout le temps ?
L'elfe debout Oui.
Le conteurÉtant dans cette... hmm condition depuis peu, mon histoire portera sur ma condition humaine et un rêve que je fis alors... il y a de cela une année... à la Sanssaint. Je vais vous dire ce que les songes m'apportèrent, écoutez et profiter de ma présence, chanceux que vous êtes de poser le regard sur moi.
La morte-vivante assise retire alors son monocle et le range. Le conteur poursuit
L'astre solaire se lève doucement, arrosant de ses rayons l'ensemble des terres environnantes, réchauffant l'air, remplaçant= peur à peu la froide empreinte de la nuit. La lumière me parvient à travers la jointure des rideaux, de magnifiques voiles tressés en fil de soie, parsemés d'or.
L'elfe debout grimace alors tandis que l'elfe brune s'ébroue et écoute plus attentivement, fronçant les sourcils comme si le sens de certaines phrases lui échappait.
Moi qui suis la grâce incarné, un mélange, un mélange de prestance et de vénusté, de légèreté même.
L'orque avance rapidement dans son tricot. C'est le début d'une chaude écharpe de laine. L'elfe sorcière sourit légèrement amusée tandis que l'elfe debout hausse les épaules, l'elfe à tête de citrouille applaudit la tricoteuse. La morte-vivante assise se demande tout bas ce qu'est la « vénusté » tandis que le conteur continue
Je me dirige donc vers cette fenêtre, en tire les épais tissus pour mieux contempler l'aurore. Le soleil gravit doucement les échelons de son imparable montée comme pour saluer ma divine personne. Je sens que quelque chose cloche, une intuition s'immisçant dans mon esprit telle une main malsaine dans ma bourse rebondie. D'un haussement d'épaule, je chasse ces pensées pour me concentrer sur l'aube. J'ouvre la fenêtre, respirant à pleins poumons l'air matinal. Soudain sur la surface vitrée, je distingue un visage qui me fait tressaillir. Je me retourne, sur le qui vive, personne...
L'elfe brune se noie dans le flot de paroles et se mord la langue de concentration, l'orc cache sa lassitude, le conteur continue
Je perçois de nouveau cette sensation, ce sixième sens, ou peut-être le huitième allez savoir avec toutes mes qualités, qui alerte mes sens. Le ciel se couvre, de sombres nuage s'amorcent au sud, signe de mauvais présage. Inquiet, je ferme la fenêtre puis me dirige vers le baquet d'eau afin de m'en asperger la figure. Je prends de l'eau au creux de mes mains et masse doucement mes pommettes saillantes à souhait... Pourtant je ne les sens pas, hormis une peau rêche, mal rasée. Incrédule je regarde mes mains... ou devrais-je dire des pognes tant elles sont hideuses. Des cornes sur la paume, les ongles cassés et crasseux, des doigts tordus, moi qui ai passé des heureux hier à la manucure.
Le couple à chat chuchote tandis que l'elfe debout ne peut retenir un rire, la morte vivante murmure « Moi je dis bien fait pour lui ».
Je ne comprends pas, je ne comprends plus, la tête me tourne devant cette laideur. La pièce valse, mes tempes battent à tout rompre. Il me faut un miroir, il me faut me rassurer. Je cours à mon chevet, ouvre le tiroir, qu'importe si je le laisse choir. Je cherche des yeux le miroir qui tant de fois eut la chance de refléter mon image. Le voyant, je l'empoigne, les mains tremblantes, le porte devant moi et... la terreur s'installe, une sueur froide coule sur mon front. Ou devrais-je dire une parodie de front : Ridé, des sourcils broussailleux sans parler du reste du visage. Mon nez aquilin n'est plus qu'un bout de chair épaté, mes pommettes ne sont plus que mollesse et mon menton est devenu fuyant. Je n'ose à peine sourire de peur d'y voir des dents jaunis et déchaussés.
L'elfe à tête de citrouille jette subtilement une goutte de potion de super-mana dans le coup de Terpsy pour lui faire peur
Je voudrais crier mon angoisse mais aucun son ne sort, comme bloqué par la puanteur de mon nouveau corps. Je tente de réfléchir mais comment, comment garder ses capacités intellectuelles mêmes si elles frôlent l'élitisme dans ces conditions.
L'elfe sorcièreEh ben...
L'elfe à tête de citrouille Il trouve encore la force de faire sa propre éloge le bougre.
Le conteurLe monde se serait-il vengé de ma perfection, vexé de ne pouvoir m'égalier ? Du bruit hors de ma chambre m'extirpe de mes pensées. Sans trop savoir pourquoi, je me dirige vers la porte, ouvre le pan de bois et commence à descendre les escaliers. Le grincement des lattes semble se moquer de mon état, comme si chacun de mes pas leur faisait dire « Ulricko, t'es pas beau, Ulricko t'es pas beau ! » encore et encore jusqu'à ce qu'enfin j'atteigne le rez-de-chaussée. Mon salon décoré à la dernière mode, mes tableaux, mes meubles, tout a disparu remplacé par une simple table en bois, bouffée par les mites, où se chamaillent des marmots. Une femme sort de la cuisine, me regarde en souriant, je peux lire la tendresse dans son regard, un regard azuré.
« Comment vas-tu mon tendre époux ? » me dit-elle de sa voix de crécelle.
Le petit diablotin présent reprend en cœur « Ulricko t'es pas beau, Ulricko t'es pas beau, Ulricko t'es pas beau... » tandis que l'elfe sorcière pouffe doucement et que la troll bâillonne le diablotin
C'en est trop, je crie à pleins poumons, une voix ignoble, grave et sentant la bêtise à plein nez. Pourtant je poursuis ce sinistre hurlement, ce râlement de bête à l'agonie tentant, peut-être vainement, d'expulser ce glaire brouillant ma voix de soprano. Une voix tant jalousée par les plus grands chanteurs, les bardes et autres troubadours des deux continents.
L'elfe brune, trop concentrée pour essayer de comprendre les centaines de mots qu'elle entend défiler sursaute comme une débile et manque de s'étaler.
Le diablotin commence un « Ulricko t'es … woarp ! » avant d'aller se cacher
Le conteur reprend Et je cours me réfugier dans ma chambre, gravissant ces marches qui répètent inlassablement : Ulricko t'es pas beau, Ulricko t'es pas beau !! »
L'elfe brune râle, peste et se rassoit
La morte vivante assise fredonne la chanson
Le conteur Je claque la porte, saute dans mon lit et me cache sous mes draps, priant les dieux de ne pas m'en vouloir d'avoir été si majestueux, si... Parfait, et d'avoir ainsi trouvé matière à me venger.)
L'elfe sorcière chuchote Je pensais que les hommes étaient ténor, et les femmes soprano...
La morte-vivante à tête de citrouille Ulricko, t'es pas beau !!!
L'elfe debout Sauf les... hum...
L'elfe sorcière … aaah hum...
Le conteur Le ciel se zèbre d'éclair, une bourrasque de vent ouvre violemment ma fenêtre faisant exploser la vitre. C'est alors que je sens une présence. Je risque un œil par dessus ma couverture et découvre stupéfait, une ombre, un être éthéré...
La morte vivante assise continue de fredonner tout en attachant ses cheveux en arrière
Le conteur « Ulricko de la Costa, je suis l'esprit de la Sanssaint, je suis venu pour toi » Commence le fantôme tandis que, paniqué, je retiens des larmes. « Je te propose un choix, un choix décisif pour ton avenir et celle de ta descendance... un choix inespéré, es-tu prêt à m'écouter ? Bien, je te propose de changer de vie » reprend-il « de vivre sous les traits d'un homme aimé et aimant, compatissant, généreux et humble, un homme qui a tout pour être heureux... Une femme dévouée, des enfants merveilleux et obéissants, un métier noble, car il n'y a pas plus noble que de travailler la terre mère, bref je te propose une vie remplie de bonheur et de tendresse. Ou alors... » Ne pouvant articuler, et ne voulant pas non plus réentendre cette voix misérable qui faisait écho à chacune de mes articulations, je hoche la tête. « Ou alors veux-tu conserver cette vie d'apparat, de paillettes et d'extravagance mais surtout cette vie solitaire. » Une vie de paysan ? Il me proposait une vulgaire vie de paysan !!! Ma réponse fut claire : Seul certes, mais terriblement parfait !!! Ne suis-je pas Ulricko de la Costa IIIème du nom... Du moins l'étais-je !! Voilà, heureux êtes-vous tous d'avoir entendu mon récit.
L'elfe sorcière a l'air perdue, le conteur pose de nouveau sa cape sur le sol afin de protéger sa robe de la terre et se rassoit. La morte-vivante assise l'applaudit en chantant « Ulricko t'es pas beau ! » L'histoire a jeté comme un froid sur l'assemblée
L'elfe sorcière Mais pourquoi est-il devenu laid ?
L'elfe à tête de citrouille Les dieux voyons... La jalousie des dieux.
L'elfe sorcière Ah...ah.
L'elfe debout La peste
L'elfe sorcière Oh...
L'elfe en couple avec l'elfe en rouge Très intéressant en tout cas.
L'elfe brune Beuh s'fait peur.
Le conteur Les dieux ont gangréné de jalousie l'esprit des hommes qui m'occirent un soir.
L'elfe debout Une seule phrase pour moi...
L'elfe en rouge Question de point de vue sur la peur, on va dire.
Le conteurMais ils ont beau avoir rompu le corps de perfection que j'étais mon esprit et mon intellect, eux sont encore là !!
L'elfe debout... imaginez ce qu'ont ressenti les elfes voyant s'avancer la formidable armée d'Arthas marchant sur Lune d'Argent...
L'elfe à tête de citrouille C'est vrai que c'était moche à voir tous ces cadavres marchant, je m'en souviens comme si c'était avant hier.
Bien... bien...
Troisième conte
La morte vivante assise chuchote Eh l'elfe tu vas rester debout tout le temps ?
L'elfe debout Oui.
Le conteurÉtant dans cette... hmm condition depuis peu, mon histoire portera sur ma condition humaine et un rêve que je fis alors... il y a de cela une année... à la Sanssaint. Je vais vous dire ce que les songes m'apportèrent, écoutez et profiter de ma présence, chanceux que vous êtes de poser le regard sur moi.
La morte-vivante assise retire alors son monocle et le range. Le conteur poursuit
L'astre solaire se lève doucement, arrosant de ses rayons l'ensemble des terres environnantes, réchauffant l'air, remplaçant= peur à peu la froide empreinte de la nuit. La lumière me parvient à travers la jointure des rideaux, de magnifiques voiles tressés en fil de soie, parsemés d'or.
L'elfe debout grimace alors tandis que l'elfe brune s'ébroue et écoute plus attentivement, fronçant les sourcils comme si le sens de certaines phrases lui échappait.
Moi qui suis la grâce incarné, un mélange, un mélange de prestance et de vénusté, de légèreté même.
L'orque avance rapidement dans son tricot. C'est le début d'une chaude écharpe de laine. L'elfe sorcière sourit légèrement amusée tandis que l'elfe debout hausse les épaules, l'elfe à tête de citrouille applaudit la tricoteuse. La morte-vivante assise se demande tout bas ce qu'est la « vénusté » tandis que le conteur continue
Je me dirige donc vers cette fenêtre, en tire les épais tissus pour mieux contempler l'aurore. Le soleil gravit doucement les échelons de son imparable montée comme pour saluer ma divine personne. Je sens que quelque chose cloche, une intuition s'immisçant dans mon esprit telle une main malsaine dans ma bourse rebondie. D'un haussement d'épaule, je chasse ces pensées pour me concentrer sur l'aube. J'ouvre la fenêtre, respirant à pleins poumons l'air matinal. Soudain sur la surface vitrée, je distingue un visage qui me fait tressaillir. Je me retourne, sur le qui vive, personne...
L'elfe brune se noie dans le flot de paroles et se mord la langue de concentration, l'orc cache sa lassitude, le conteur continue
Je perçois de nouveau cette sensation, ce sixième sens, ou peut-être le huitième allez savoir avec toutes mes qualités, qui alerte mes sens. Le ciel se couvre, de sombres nuage s'amorcent au sud, signe de mauvais présage. Inquiet, je ferme la fenêtre puis me dirige vers le baquet d'eau afin de m'en asperger la figure. Je prends de l'eau au creux de mes mains et masse doucement mes pommettes saillantes à souhait... Pourtant je ne les sens pas, hormis une peau rêche, mal rasée. Incrédule je regarde mes mains... ou devrais-je dire des pognes tant elles sont hideuses. Des cornes sur la paume, les ongles cassés et crasseux, des doigts tordus, moi qui ai passé des heureux hier à la manucure.
Le couple à chat chuchote tandis que l'elfe debout ne peut retenir un rire, la morte vivante murmure « Moi je dis bien fait pour lui ».
Je ne comprends pas, je ne comprends plus, la tête me tourne devant cette laideur. La pièce valse, mes tempes battent à tout rompre. Il me faut un miroir, il me faut me rassurer. Je cours à mon chevet, ouvre le tiroir, qu'importe si je le laisse choir. Je cherche des yeux le miroir qui tant de fois eut la chance de refléter mon image. Le voyant, je l'empoigne, les mains tremblantes, le porte devant moi et... la terreur s'installe, une sueur froide coule sur mon front. Ou devrais-je dire une parodie de front : Ridé, des sourcils broussailleux sans parler du reste du visage. Mon nez aquilin n'est plus qu'un bout de chair épaté, mes pommettes ne sont plus que mollesse et mon menton est devenu fuyant. Je n'ose à peine sourire de peur d'y voir des dents jaunis et déchaussés.
L'elfe à tête de citrouille jette subtilement une goutte de potion de super-mana dans le coup de Terpsy pour lui faire peur
Je voudrais crier mon angoisse mais aucun son ne sort, comme bloqué par la puanteur de mon nouveau corps. Je tente de réfléchir mais comment, comment garder ses capacités intellectuelles mêmes si elles frôlent l'élitisme dans ces conditions.
L'elfe sorcièreEh ben...
L'elfe à tête de citrouille Il trouve encore la force de faire sa propre éloge le bougre.
Le conteurLe monde se serait-il vengé de ma perfection, vexé de ne pouvoir m'égalier ? Du bruit hors de ma chambre m'extirpe de mes pensées. Sans trop savoir pourquoi, je me dirige vers la porte, ouvre le pan de bois et commence à descendre les escaliers. Le grincement des lattes semble se moquer de mon état, comme si chacun de mes pas leur faisait dire « Ulricko, t'es pas beau, Ulricko t'es pas beau ! » encore et encore jusqu'à ce qu'enfin j'atteigne le rez-de-chaussée. Mon salon décoré à la dernière mode, mes tableaux, mes meubles, tout a disparu remplacé par une simple table en bois, bouffée par les mites, où se chamaillent des marmots. Une femme sort de la cuisine, me regarde en souriant, je peux lire la tendresse dans son regard, un regard azuré.
« Comment vas-tu mon tendre époux ? » me dit-elle de sa voix de crécelle.
Le petit diablotin présent reprend en cœur « Ulricko t'es pas beau, Ulricko t'es pas beau, Ulricko t'es pas beau... » tandis que l'elfe sorcière pouffe doucement et que la troll bâillonne le diablotin
C'en est trop, je crie à pleins poumons, une voix ignoble, grave et sentant la bêtise à plein nez. Pourtant je poursuis ce sinistre hurlement, ce râlement de bête à l'agonie tentant, peut-être vainement, d'expulser ce glaire brouillant ma voix de soprano. Une voix tant jalousée par les plus grands chanteurs, les bardes et autres troubadours des deux continents.
L'elfe brune, trop concentrée pour essayer de comprendre les centaines de mots qu'elle entend défiler sursaute comme une débile et manque de s'étaler.
Le diablotin commence un « Ulricko t'es … woarp ! » avant d'aller se cacher
Le conteur reprend Et je cours me réfugier dans ma chambre, gravissant ces marches qui répètent inlassablement : Ulricko t'es pas beau, Ulricko t'es pas beau !! »
L'elfe brune râle, peste et se rassoit
La morte vivante assise fredonne la chanson
Le conteur Je claque la porte, saute dans mon lit et me cache sous mes draps, priant les dieux de ne pas m'en vouloir d'avoir été si majestueux, si... Parfait, et d'avoir ainsi trouvé matière à me venger.)
L'elfe sorcière chuchote Je pensais que les hommes étaient ténor, et les femmes soprano...
La morte-vivante à tête de citrouille Ulricko, t'es pas beau !!!
L'elfe debout Sauf les... hum...
L'elfe sorcière … aaah hum...
Le conteur Le ciel se zèbre d'éclair, une bourrasque de vent ouvre violemment ma fenêtre faisant exploser la vitre. C'est alors que je sens une présence. Je risque un œil par dessus ma couverture et découvre stupéfait, une ombre, un être éthéré...
La morte vivante assise continue de fredonner tout en attachant ses cheveux en arrière
Le conteur « Ulricko de la Costa, je suis l'esprit de la Sanssaint, je suis venu pour toi » Commence le fantôme tandis que, paniqué, je retiens des larmes. « Je te propose un choix, un choix décisif pour ton avenir et celle de ta descendance... un choix inespéré, es-tu prêt à m'écouter ? Bien, je te propose de changer de vie » reprend-il « de vivre sous les traits d'un homme aimé et aimant, compatissant, généreux et humble, un homme qui a tout pour être heureux... Une femme dévouée, des enfants merveilleux et obéissants, un métier noble, car il n'y a pas plus noble que de travailler la terre mère, bref je te propose une vie remplie de bonheur et de tendresse. Ou alors... » Ne pouvant articuler, et ne voulant pas non plus réentendre cette voix misérable qui faisait écho à chacune de mes articulations, je hoche la tête. « Ou alors veux-tu conserver cette vie d'apparat, de paillettes et d'extravagance mais surtout cette vie solitaire. » Une vie de paysan ? Il me proposait une vulgaire vie de paysan !!! Ma réponse fut claire : Seul certes, mais terriblement parfait !!! Ne suis-je pas Ulricko de la Costa IIIème du nom... Du moins l'étais-je !! Voilà, heureux êtes-vous tous d'avoir entendu mon récit.
L'elfe sorcière a l'air perdue, le conteur pose de nouveau sa cape sur le sol afin de protéger sa robe de la terre et se rassoit. La morte-vivante assise l'applaudit en chantant « Ulricko t'es pas beau ! » L'histoire a jeté comme un froid sur l'assemblée
L'elfe sorcière Mais pourquoi est-il devenu laid ?
L'elfe à tête de citrouille Les dieux voyons... La jalousie des dieux.
L'elfe sorcière Ah...ah.
L'elfe debout La peste
L'elfe sorcière Oh...
L'elfe en couple avec l'elfe en rouge Très intéressant en tout cas.
L'elfe brune Beuh s'fait peur.
Le conteur Les dieux ont gangréné de jalousie l'esprit des hommes qui m'occirent un soir.
L'elfe debout Une seule phrase pour moi...
L'elfe en rouge Question de point de vue sur la peur, on va dire.
Le conteurMais ils ont beau avoir rompu le corps de perfection que j'étais mon esprit et mon intellect, eux sont encore là !!
L'elfe debout... imaginez ce qu'ont ressenti les elfes voyant s'avancer la formidable armée d'Arthas marchant sur Lune d'Argent...
L'elfe à tête de citrouille C'est vrai que c'était moche à voir tous ces cadavres marchant, je m'en souviens comme si c'était avant hier.
Dernière édition par Brindillette/Naëlthrin le Ven 30 Oct 2009, 11:05, édité 1 fois
Naëlthrin
Re: La Veillée de la Sanssaint
L'elfe à tête de citrouille lève la main, l'elfe sorcière lui répond A votre tour monsieur
L'elfe à tête de citrouilleBien, bien. Beluri mon ami
La morte-vivante assise J'y étais ce me semble mais du côté des morts je crois.
l'elfe debout De même.
L'elfe à tête de citrouille Alors, c'est une petite contine écrite par moi même.
l'elfe sorcière On vous écoute !
L'elfe à tête de citrouille Elle ne fait pas vraiment peur et est un peu longue alors accrochez-vous.
Le conteur se racle la gorge, la morte-vivante à sprotchelin essaie de se rendormir
On dit il était une fois
Un vieux conte de chez moi
Asseyez-vous, écoutez
Je vais vous le raconter.
Un jour une petite fille
Avec des yeux qui pétillent
Du aller voir Grand Môman
Avec tout plein d'aliments.
Une fois vêtue, elle bouge
Le petit chaperon rouge.
Le conteur prend une voix inquiétante avec une étrange facilité, dépassant le ronflement de la morte vivante à sprotchelin, tandis que l'elfe debout murmure « Imaginez mon crétin de père faire exploser le Puit de Soleil ».
« Tu vas où comme ça gamine,
Toi la si frêle, si fine ? »
« Je m'en vais voir ma grand mère
Qui habite dans ses terres »
Le worgen la salua
Et courut vite dans les bois
Atteignit la maisonnée
Et entra sans même sonner.
La petite vieille dans son lit
Fut un festin bien exquis.
La morte-vivante à sprotchelin se réveille en sursaut Ah ! Bigre, mon rafiot... euh je vais devoir y aller. Elle regarde autour d'elle, chacun lui fait un petit signe d'adieu. Le conteur poursuit
La petite fille arriva
Un peu en retard on dira
Toqua comme une imbécile
Donnant au loup si habile
Tout le temps pour se changer
Puis enfin de l'appeler.
Devant le loup transformé
Chaperon eut un arrêt.
Un peu moins bête que prévu
Des réponses, elle voulut.
Elle demanda donc ainsi
A la grand mère dans son lit
« Réponds, réponds, réponds-moi.
Pourquoi as-tu de grands bras ? »
« Ne t'inquiète pas mon enfant
C'pour t'enlacer gaiement. »
Imaginant son festin
Il se vit mordre la main.
« Réponds, réponds maintenant.
Pourquoi ces jambes de géants ? »
« Ne t'inquiète pas mon enfant,
C'est pour faire la course au vent. »
Il s'imagina manger,
Les entrailles déchiquetées.
« Réponds, réponds, réponds bien.
Pourquoi ces oreilles de chien ? »
« Ne t'inquiète pas mon enfant,
Je t'entends parfaitement. »
Il pensa à son repas,
Le foie, le cœur, l'estomac.
« Réponds, réponds-moi, mon dieu,
Pourquoi as-tu de grands yeux ? »
«Ne t'inquiète pas mon enfant,
Je vois bien loin maintenant. »
Il cessa d'imaginer,
Enfin prêt à déguster.
« Réponds, réponds-moi mère grand,
Pourquoi de si grandes dents ? »
« Approche-donc chaperon...
C'est pour te manger voyons !!! »
Le conteur lance un sort de flamme pour faire jouer la luminosité, l'orque cligne des yeux. L'elfe brune ne quitte pas des yeux le conteur
De ses crocs bien acérés
Il ne put en faire qu'une bouchée
Mon histoire s'achève ici,
Mais je ne vous ai pas tout dit :
Souvenez-vous par ma voix
Car il n'était pas qu'une fois...
… heu...
Finit.
L'elfe debout Pauvre worgen, seulement une bouchée. Voilà qui n'a pas du le nourrir.
L'orque dépose ses aiguilles et applaudit chaleureusement, rejointe par le reste de l'assemblée.
L'orc Fascinant
L'elfe sorcière brrr...
L'orque Très bonne histoire. Et c'est bien la première fois que je l'entends aussi bien racontée.Elle sourit, dévoilant les chicots de ses dents.
L'elfe brune T'racontes bien pour une citrouille !
Le conteur Merci, merci, vous me flattez... mais continuez, j'aime bien.
L'orcExaltant, mon imagination est en émoi.
L'elfe à tête de citrouilleBien, bien. Beluri mon ami
La morte-vivante assise J'y étais ce me semble mais du côté des morts je crois.
l'elfe debout De même.
L'elfe à tête de citrouille Alors, c'est une petite contine écrite par moi même.
l'elfe sorcière On vous écoute !
L'elfe à tête de citrouille Elle ne fait pas vraiment peur et est un peu longue alors accrochez-vous.
Quatrième conte
Le conteur se racle la gorge, la morte-vivante à sprotchelin essaie de se rendormir
On dit il était une fois
Un vieux conte de chez moi
Asseyez-vous, écoutez
Je vais vous le raconter.
Un jour une petite fille
Avec des yeux qui pétillent
Du aller voir Grand Môman
Avec tout plein d'aliments.
Une fois vêtue, elle bouge
Le petit chaperon rouge.
Le conteur prend une voix inquiétante avec une étrange facilité, dépassant le ronflement de la morte vivante à sprotchelin, tandis que l'elfe debout murmure « Imaginez mon crétin de père faire exploser le Puit de Soleil ».
« Tu vas où comme ça gamine,
Toi la si frêle, si fine ? »
« Je m'en vais voir ma grand mère
Qui habite dans ses terres »
Le worgen la salua
Et courut vite dans les bois
Atteignit la maisonnée
Et entra sans même sonner.
La petite vieille dans son lit
Fut un festin bien exquis.
La morte-vivante à sprotchelin se réveille en sursaut Ah ! Bigre, mon rafiot... euh je vais devoir y aller. Elle regarde autour d'elle, chacun lui fait un petit signe d'adieu. Le conteur poursuit
La petite fille arriva
Un peu en retard on dira
Toqua comme une imbécile
Donnant au loup si habile
Tout le temps pour se changer
Puis enfin de l'appeler.
Devant le loup transformé
Chaperon eut un arrêt.
Un peu moins bête que prévu
Des réponses, elle voulut.
Elle demanda donc ainsi
A la grand mère dans son lit
« Réponds, réponds, réponds-moi.
Pourquoi as-tu de grands bras ? »
« Ne t'inquiète pas mon enfant
C'pour t'enlacer gaiement. »
Imaginant son festin
Il se vit mordre la main.
« Réponds, réponds maintenant.
Pourquoi ces jambes de géants ? »
« Ne t'inquiète pas mon enfant,
C'est pour faire la course au vent. »
Il s'imagina manger,
Les entrailles déchiquetées.
« Réponds, réponds, réponds bien.
Pourquoi ces oreilles de chien ? »
« Ne t'inquiète pas mon enfant,
Je t'entends parfaitement. »
Il pensa à son repas,
Le foie, le cœur, l'estomac.
« Réponds, réponds-moi, mon dieu,
Pourquoi as-tu de grands yeux ? »
«Ne t'inquiète pas mon enfant,
Je vois bien loin maintenant. »
Il cessa d'imaginer,
Enfin prêt à déguster.
« Réponds, réponds-moi mère grand,
Pourquoi de si grandes dents ? »
« Approche-donc chaperon...
C'est pour te manger voyons !!! »
Le conteur lance un sort de flamme pour faire jouer la luminosité, l'orque cligne des yeux. L'elfe brune ne quitte pas des yeux le conteur
De ses crocs bien acérés
Il ne put en faire qu'une bouchée
Mon histoire s'achève ici,
Mais je ne vous ai pas tout dit :
Souvenez-vous par ma voix
Car il n'était pas qu'une fois...
… heu...
Finit.
L'elfe debout Pauvre worgen, seulement une bouchée. Voilà qui n'a pas du le nourrir.
L'orque dépose ses aiguilles et applaudit chaleureusement, rejointe par le reste de l'assemblée.
L'orc Fascinant
L'elfe sorcière brrr...
L'orque Très bonne histoire. Et c'est bien la première fois que je l'entends aussi bien racontée.Elle sourit, dévoilant les chicots de ses dents.
L'elfe brune T'racontes bien pour une citrouille !
Le conteur Merci, merci, vous me flattez... mais continuez, j'aime bien.
L'orcExaltant, mon imagination est en émoi.
Dernière édition par Brindillette/Naëlthrin le Ven 30 Oct 2009, 11:05, édité 1 fois
Naëlthrin
Re: La Veillée de la Sanssaint
- Spoiler:
- Je tien à préciser que si Jen' à sursauter c'est à cause de sa soeur venu s'incruster à coté d'elle en plein milieux de l'histoire, alors qu'elle essayait desesperement de comprendre !
Jensina- Personnages Joués : Ornithorynque
Re: La Veillée de la Sanssaint
Interlude
Un étrange et inquiétant cavalier sombre surgit or des ombres sans se joindre encore à l'assemblée. L'elfe à tête de citrouille le pointe et se lève d'un bon, s'écriant L'Ombre du Cavalier !!!Il court dans tous les sens, en pleine panique.
La troll Je ne pense pas
L'elfe à tête de citrouille Ha...Puis il se rassoit auprès du feu
Le cavalier Tu penses bien.
L'orc J'ai peut-être un peu de folklore pour vous.Puis il observe le cavalier attentivement que l'elfe à tête de citrouille essaye de faire fuir.
L'elfe sorcière Vous disiez, monsieur l'orc ? Une histoire ?
L'orc Un trublion, un spectateur... la mort elle-même... puis regardant l'elfe sorcière Oui !
Le nouveau venu reste dans l'ombre, l'interrompant d'une voix caverneuseNaëlthrin est-elle ici ?
L'orc tente de poursuivre Une petite histoire qu'affectionnent les petits orcs...
L'elfe sorcière Ben oui je suis là ! C'est moi qui organise. Vous venez conter aussi ?
L'elfe brune du couple à chat se tourne et observe le cavalier. Tandis que le nouveau venu fixe l'elfe sorcière puis répond Non, non...
L'orc Laissez-moi me remémorer cette petite aventure...
Le cavalier descend de monture et s'approche lentement. L'elfe sorcière l'observe perplexe, ses traits ont l'air de lui rappeler quelqu'un.
L'elfe à tête de citrouille, murmurant à l'adresse de l'elfe debout Vous avez l'air assez peu engageant et brutal. Vous pourriez le faire partir ?
L'orc semble compter sur ses doigts et réfléchit. Le nouveau venu regarde de nouveau lourdement l'elfe sorcière avant de se poser sur le sol. L'elfe brune du couple à chat observe dans une attitude suggérant qu'elle serait prête à intervenir en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. L'elfe sorcière écarquille soudain les yeux.
L'elfe debout C'est quoi le souci ?
L'elfe sorcière Non attendez euh... attendez.Elle l'observe avec une attention soutenue
Le nouveau venu Il n'y en a aucun. Je veux écouter des contes...
L'elfe à tête de citrouille Vous êtes torse nu !! C'est déjà étrange. Il pointe un doigt accusateur sur le chevalier de la mort qui vient de les rejoindre.
L'elfe brune à chat chuchote On dirait qu'ils se connaissent.
L'elfe brun du couple à chat lui chuchote en retour je penserais la même chose.
L'elfe debout J't'ai à l'oeil !
Le nouveau venu, comme s'il n'avait rien entendu... et regarder ma sœur.
L'elfe sorcière Erillian !
Le nouveau venu Dans une tenue plus qu'horrible.
L'elfe à chat se met à pouffer de rire dans les bras de son compagnon. L'elfe sorcière reste ahurie quelques instants. Au lieu de sauter de joie elle paraît plutôt inquiète et mortifiée.
L'elfe citrouille Ben fichtre c'est son fraternel
L'elfe cousine se frotte les yeux, épuisée
L'elfe sorcière Comment c'est... qu'est-ce que tu... c'est toi ou... euh...
L'elfe debout Aucune histoire orque ?
L'elfe sorcière Euh...
L'elfe à tête de citrouille C'est joli comme conte. La soeur sorcière et le frère mort. Je devrais l'écrire.
L'elfe sorcière tremble tout en s'adressant à l'orc Euh oui oui euh... allez-y monsieur, nous vous écoutons euh...Elle ne cesse de regarder son... « frère » sans comprendre.
L'elfe debout Bah, ma soeur est paladin...Puis elle crache par terre
Naëlthrin
Re: La Veillée de la Sanssaint
Cinquième conte
L'orc Soit ! Racontons ?
Les larmes montent aux yeux de l'elfe à chat
L'orc Bien.
L'elfe à tête de citrouille rit J'imagine à la maison.
L'orc Qui parmi vous a vu les contrées de l'Outreterre ?
L'elfe à tête de citrouille Moi.
L'elfe sorcière Euh... moi oui...
L'elfe à chat Moi aussi
L'orc Imaginez-les vus alors...
L'elfe à tête de citrouille Toutes ?!
L'orc Cela ne sera pas aussi réaliste que mon souvenir. Prenez Nagrand... ces vertes collines !
L'elfe à tête de citrouille Ha ok... mais ça fait pas peur Nagrand, c'est même plutôt sympa.
L'elfe à chat murmure en souriant Ma région d'Outreterre préférée.
L'elfe sorcière se rapproche discrètement de son frère en frissonnant
L'elfe à tête de citrouille Je pourrais y inviter une fille dans la mesure où une accepterait.
l'orque tricoteuse hoche la tête d'un air entendu
L'orc conteur Imaginez-vous des falaises escarpées, dont les bords mangent les collines et sont pourvus de forêts boisées... des forêts similaires à celle de Terokkar, où vivent les vicieux Arakkoas.
Le nouveau venu pose sur sa sœur des yeux inquisiteurs
La mort-vivante assise se réveille en sursaut
L'orc Une nuit claire malgré tout pénètre avec difficulté les branches sombres. Seuls les fruits magiques des bois éclairent par ici ou par là.
l'elfe sorcière se tord nerveusement les doigts tandis que le conteur fait des gestes larges
L'elfe à tête de citrouille sursaute à son tour, trébuche et s'écroule sur la morte-vivante Aie !
La morte-vivante ça fait mal. Enfin je crois...
L'elfe à tête de citrouille Je confirme, ça fait mal.
Le conteur Une époque où les clans orcs, nomades pour la plupart, se font querelles. On offre la fille du chef pour calmer les ardeurs guerrières...
l'elfe sorcière Humpff.
Le conteur Et la nuit fraîche se réchauffe... dans les bois, la nature oeuvre.
L'elfe à tête de citrouille se lève. La morte-vivante enfonce ses doigts dedans pour voir comment il va. Il lui présent ses excuses. L'elfe cousine tousse un peu, regardant ailleurs.
L'elfe à tête de citrouille Gerps... ouch, j'espère que vous allez bienDit-il dans un petit couinement de douleur.
La morte-vivante C'et pas grave.
Le conteur Les worgs assassinent une mouflette... ils la dévorent ! Les entrailles...
Le conteur La chair...
L'elfe debout se lèche les lèvres
Le conteur Dans une tente sous la canopée, un chaman médite... il marmonne
La morte vivante Toutes ces histoires de viandes donnent faim.
Le conteur Il le sait mais il est piégé..
L'elfe à tête de citrouille s'écarte de sa voisine en boitillant, elle lui a presque sectionné la cheville la bougresse.
Le conteur Et comme la mouflette, les entrailles de celui-ci vont réchauffer le sol...
l'elfe sorcière Eurk...
Le conteur Une autre tente maintenant, à l'orée des bois. La fille offerte est à moitié nue, elle de frapper celui à qui on l'a offerte et court vers les bois.
La morte vivante tente d'attirer le chaton blanc avec de petits bruits
Le conteur Son habit de lin virevolte... ses cheveux flottent... derrière, de rage, le guerrier court. La bave coule sur ses lèvres ! Il hurle et l'injure ! Lui promet des sévices horribles ! S'il l'attrape, s'en est fini. La pauvre fuyarde se cache dans un buisson... Et pas loin passe le furibond.
L'assemblée s'agite, l'un écoute plus attentivement, l'autre grogne, des regards désapprobateurs fusent
Le conteurQuelques minutes passent, son souffle fort, siffle, puis le silence. Elle se retient, sa respiration s'arrête. Car passe près d'elle des oiseaux de mauvais augure... les sombres arrakoas !
l'elfe brune prend ses genoux dans sas bras et s'y cache presque
Le conteur Ils ont flairé la pauvre... sa peau odorante comme la bouse d'un talbuk aurait presque une couleur pour les deux vicieux !
Le diablotin Putain de piaf !
Le conteur Quelles atrocités vagabondent dans leur esprit malsain ! L'orc furibond est une balade de santé à côté de ça. Ces vicieux volatiles mangent et torturent même les leurs...
L'orque cesse son tricot et écoute avec attention, l'elfe à tête de citrouille fait des petits bruits pour mettre l'ambiance.
Le conteur Ils avalent quantité de viande indigestes, celle de leur progéniture leur plaît parfois. Soudain !! Un fruit tombe de l'arbre et s'écrase sur la pauvre.
L'elfe debout rit
Le conteur Elle se met à luire comme une luciole de Zangar ! Elle panique ! Tremble et... hurle !
L'elfe à tête de citrouille hurle et en fait sursauter plus d'un. L'elfe-sorcière semble mortifiée, l'elfe debout se rapproche insidieusement d'elle sous l'oeil inquisiteur du frère.
Le conteurLe sourire sadique des vicieux s'imprime déjà dans son imagination. Elle les voit lui couper l'oreille et lui arracher les orteils ! Alors qu'elle vit encore ! Cela ne se peut... prenant son courage à deux mains, elle saute au dehors des buissons.
L'elfe debout, à l'oreille de l'elfe sorcière BOUH
L'elfe sorcière AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
Le conteur Hurlant comme une lionne ! Hahahaha ! Les oiseaux rigolent !
L'elfe à tête de citrouille se fend la poire en se moquant de la peureuse qui se frotte les bras
Le conteur Ils ricanent, gloussent ! Hurlent aussi ! La pauvre ferme les yeux et se lance dans la mêlée. Elle frappe à gauche, puis à droite, croit sentir les plumes s'arracher ! Jette ses pieds dans le vent et hurle ! Hurle !
L'elfe mort-vivant remonte sur son cheval puis murmure quelque chose à l'adresse de sa soeur avant de s'éloigner
Le conteurPuis vient le méprisable silence... c'est la fin pour elle. Elle le sent. Elle ouvre les yeux, les larmes coulent... face à elle, les oiseaux sont à terre, morts.
L'elfe debout Rho
La troll Oh
Le conteur Le sang dégouline jusqu'à ses pieds nus.
L'elfe à tête de citrouille C'est pas fini...
Le conteur Et de l'ombre...
La morte-vivante Pauvre pioupiou...
Le conteur... sort une silhouette. Ses yeux luisent dans la nuit... l'orque déglutit. Le guerrier qu'elle a frappé vient de la sauver. Fin.
L'elfe à tête de citrouille Quoi ?!
La troll Ouais..
L'elfe à tête de citrouille Mais mais... ça finit bien !!
L'elfe debout Pas drôle ça finit bien...
Le conteur Eh oui... ou...
La troll Haha
Le conteur pas sûr pour elle... elle prendra cher... dans la tente du guerrier.
L'elfe à tête de citrouille Bravo quand même !
La troll ça...
L'elfe à tête de citrouille C'était captivant
L'elfe sorcière Étrange histoire
L'elfe cousine On peut bien imaginer la tournure que cela va prendre...
La troll applaudit
Le conteur Ils eurent beaucoup d'enfants !Il rit puis se rassoit, fier de son histoire
L'elfe sorcière Hum... ça a jeté comme un froid héhé...
L'elfe à tête de citrouilleC'est la classe, tout le monde a flippé. Surtout vous.
Le conteur J'en ai d'autres si vous voulez. Mais je laisse la place.
L'elfe sorcière Euh pas tout de suite oui.
l'elfe à chat s'éclipse discrètement, suivie par son homme.
L'elfe sorcière Hum... j'ai l'impression que la soirée touche à sa fin.
L'elfe à tête de citrouille Déjà ?
Naëlthrin
Re: La Veillée de la Sanssaint
La soirée a l'air de toucher à sa fin quand l'elfe en rouge se lève et propose une nouvelle histoire
L'elfe rouquin Au pire, j'ai une histoire...
L'elfe à tête de citrouille Allez-y, monsieur rouge.
L'elfe sorcière Oui, sauf si ça fait trop peur...
L'orque J'ai pris quelques galettes au miel, si vous voulez, mes petits.
Le conteur L'histoire se passe dans une ville que bien des gens connaissent, Lune d'Argent.
L'elfe à tête de citrouille Clair que les elfes là-bas font assez peur.
Le conteur Nombre de personnes peuvent témoigner d'une chose fort colorée en cette cité. Les Chats. Effectivement, ces créatures, petites et poilues, peuplent la ville du soir au matin.
L'elfe à tête de citrouille Ouais, ils miaulent jusqu'à pas d'heure... Il jette un regard assassin à l'égard du petit chaton blanc de l'elfe sorcière
Le conteur L'histoire contée n'est pas vraiment celles des chats. Non. Juste celle d'un troll, visitant cette ville.
l'elfe debout Je ne mange pas les chats, Johnny si parfois.
Le conteur Les chats, effectivement. Ce troll aimait manger toute sorte de petites créatures, faciles à attraper et à chasser, et se régala quelques temps. Pelage blanc, roux, coloré, tout passait entre ses dents. Tout. Et un soir finalement, le troll appréciant la facilité de la vie dans cette ville de pierre et de magie, coinça un chat noir dans l'Allée du meurtre.
L'elfe brune sursaute puis semble râler avant de s'éclipser
Le conteur Salivant, le troll sortit son couteau, la bave aux lèvres. Une voix l'arrêta. Une vieille elfe, si l'on comptait les rides sur son visage, le dévisageait. « Toi, le monstre qui dévore les gardiens de nos songes, pars, tout de suite, ou subis notre courroux » siffla-t-elle entre ses dents, regardant le troll. Celui-ci rit et lança sa dague sur le chat, qui sauta sur le côté. Et un autre rire se fit entendre, dans les ombres. Du troll, plus un mot ne fut dit et entendu. Pourquoi ? Précisément parce que le lendemain, dans l'allée du meurtre, on retrouva un grand nombre de chats, tous agglutinés autour d'une chose. Un squelette, avec deux grandes défenses... Chat y es-tu ?
Le conteur esquisse un sourire en hochant la tête
L'elfe sorcière frissonne tout en regardant, inquiète, son chaton. L'elfe debout ricane.
Le conteur réfléchissez-y à deux fois, si vous croisez un chat.
Plusieurs acquiesce doucement de la tête ou sourient d'un air narquois.
L'elfe sorcière Le mien est bien élevé.
L'elfe à tête de citrouille Mouais, pas sûr...
La morte vivante assise Alors on peut le manger ?
L'elfe sorcière Non, non.
L'orque Eh bien... ce fut une belle soirée, mais je vais vous laisser, mes enfants.
Chacun de ceux qui restent commence à se lever pour repartir
L'elfe sorcière Eh oui, ça se vide...
L'elfe à tête de citrouille Bonne nuit mère-grand.
L'orque Bonne nuit à vous tous, et faites de beaux rêves.
Tous se souhaitent une bonne nuit, l'elfe sorcière demande si un dernier conte attend mais il semble que non. La petite assemblée se disloque et il n'y aura plus d'histoires pour ce soir. Ce sera pour la prochaine fois.
Eh oui, un mois après voici enfin la fin ! J'ai Internet de nouveau, pour wow j'ai encore du mal mais ça devrait le faire
L'elfe rouquin Au pire, j'ai une histoire...
L'elfe à tête de citrouille Allez-y, monsieur rouge.
L'elfe sorcière Oui, sauf si ça fait trop peur...
L'orque J'ai pris quelques galettes au miel, si vous voulez, mes petits.
Le conteur L'histoire se passe dans une ville que bien des gens connaissent, Lune d'Argent.
L'elfe à tête de citrouille Clair que les elfes là-bas font assez peur.
Le conteur Nombre de personnes peuvent témoigner d'une chose fort colorée en cette cité. Les Chats. Effectivement, ces créatures, petites et poilues, peuplent la ville du soir au matin.
L'elfe à tête de citrouille Ouais, ils miaulent jusqu'à pas d'heure... Il jette un regard assassin à l'égard du petit chaton blanc de l'elfe sorcière
Le conteur L'histoire contée n'est pas vraiment celles des chats. Non. Juste celle d'un troll, visitant cette ville.
l'elfe debout Je ne mange pas les chats, Johnny si parfois.
Le conteur Les chats, effectivement. Ce troll aimait manger toute sorte de petites créatures, faciles à attraper et à chasser, et se régala quelques temps. Pelage blanc, roux, coloré, tout passait entre ses dents. Tout. Et un soir finalement, le troll appréciant la facilité de la vie dans cette ville de pierre et de magie, coinça un chat noir dans l'Allée du meurtre.
L'elfe brune sursaute puis semble râler avant de s'éclipser
Le conteur Salivant, le troll sortit son couteau, la bave aux lèvres. Une voix l'arrêta. Une vieille elfe, si l'on comptait les rides sur son visage, le dévisageait. « Toi, le monstre qui dévore les gardiens de nos songes, pars, tout de suite, ou subis notre courroux » siffla-t-elle entre ses dents, regardant le troll. Celui-ci rit et lança sa dague sur le chat, qui sauta sur le côté. Et un autre rire se fit entendre, dans les ombres. Du troll, plus un mot ne fut dit et entendu. Pourquoi ? Précisément parce que le lendemain, dans l'allée du meurtre, on retrouva un grand nombre de chats, tous agglutinés autour d'une chose. Un squelette, avec deux grandes défenses... Chat y es-tu ?
Le conteur esquisse un sourire en hochant la tête
L'elfe sorcière frissonne tout en regardant, inquiète, son chaton. L'elfe debout ricane.
Le conteur réfléchissez-y à deux fois, si vous croisez un chat.
Plusieurs acquiesce doucement de la tête ou sourient d'un air narquois.
L'elfe sorcière Le mien est bien élevé.
L'elfe à tête de citrouille Mouais, pas sûr...
La morte vivante assise Alors on peut le manger ?
L'elfe sorcière Non, non.
L'orque Eh bien... ce fut une belle soirée, mais je vais vous laisser, mes enfants.
Chacun de ceux qui restent commence à se lever pour repartir
L'elfe sorcière Eh oui, ça se vide...
L'elfe à tête de citrouille Bonne nuit mère-grand.
L'orque Bonne nuit à vous tous, et faites de beaux rêves.
Tous se souhaitent une bonne nuit, l'elfe sorcière demande si un dernier conte attend mais il semble que non. La petite assemblée se disloque et il n'y aura plus d'histoires pour ce soir. Ce sera pour la prochaine fois.
Eh oui, un mois après voici enfin la fin ! J'ai Internet de nouveau, pour wow j'ai encore du mal mais ça devrait le faire
Naëlthrin
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