[BG] Kot'zan - Laissez vous tenter par le vaudou...
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[BG] Kot'zan - Laissez vous tenter par le vaudou...
[HRP] Tranche de vie d'un troll qui a traversé les âges. Vos critiques sont les bienvenus.[/HRP]
Kot’zan passa l’entrée d’une large hutte de bois et de palmes. Il contourna le grand braséro qui trônait au centre puis gravit un escalier. Sur le second étage de la grande hutte de bois, Il passa une seconde entrée. Il marchait alors sur le plancher de bois et maintenant ses pas devenaient silence sur le sol de pierre.
Un instant il inspecta l’architecture, Un trou dans les murs de bois d’un côté et une arche de pierre de l’autre. La seule lumière qui persistait dans cette pièce là fut celle de quelques flambeaux accrochés sur les murs. Une fresque ornait le mur face à lui, de grande envergure, elle semblait décrire un rituel horrifique dans lequel un prêtre sacrifiait un nouveau né.
Kot’zan s’avança dans ce lieu et s’approcha de deux de ses frères de races. Le premier particulièrement grand et imposant. Kot’zan le connaissait bien, son frère d’une autre mère, aux membres atrophiés, à la carrure hors normes. Celui-ci s’était forgé une place au sein de la tribu, et sa renommée était portée jusqu’à la capitale Gurubashi. Son frère posait sur lui un regard fier, et pourtant jaloux.
Le second, accroupi devant des parchemins et des tablettes de bois ou de pierres, ne leva pas les yeux vers Kot’zan, il lui fit malgré tout signe d’approcher. La silhouette ne rappela rien au troll qui s’avança vers elle, ce n’est qu’à quelques pas qu’il la reconnut. Baissant les yeux sur celle-ci Kot’zan grimaça. Ce troll là, avait connu les pires batailles, les pires défaites, les plus grandes victoires aussi. Un troll dont l’âge n’est pas connu, mais dont on sait qu’il sera accepté parmi les plus grands, parmi les meilleurs, celui qui deviendra un loa.
De l’admiration naquit dans le regard de Kot’zan.
Finalement, ce troll leva le regard vers lui. Kot’zan jeta un regard interrogateur à son frère puis un autre de méfiance vers l’autre troll.
Ce fut son frère d’une autre mère qui parla le premier.
- « Kot’zan. Je suis le chef ici, tu le sais bien, tu m’y as mené. Seule, ma force, n’y aurait pas suffit. Tu m’as enseigné les discours. Je te dois tout ça, tu le sais. »
Kot’zan acquiesça à ses paroles, repensant à ce qu’avait vécu ce troll là. Tout désigner dès sa naissance à rejoindre l’élite combattante sans jamais en gravir aucun échelon malheureusement, sans jamais pouvoir avoir un titre, sans jamais séduire celles qu’il voudrait avoir. Son frère était balaise, mais monstrueux. Ce dernier continua de parler.
- « Je suis ton chef malgré tout frère. Mais cela, ce que tu vas devoir faire, je dois t’y obliger. »
Kot’zan continua d’écouter, mais cette fois, son regard soutenait celui de l’autre troll. Il y était pour beaucoup, obliger son frère ainsi. Il avait du pouvoir et il l’utilisa. D’un geste il interrompit les palabres et se releva. Il n’était pas plus grand que lui et pas plus imposant non plus. Mais le mojo, ça, c’était le plus imposant. On le sentait nous envahir et nous étouffer.
- « Mec, j’veux pas connaître tes histoires, j’veux pas savoir ta vie. On m’envoi d’loin et de plus grand qu’ici. Ceux qui font ça c’est pas des péquenauds, c’est des gros poiscailles. Alors tu feras c’qui s’dis. Ou alors tu t’exiles tout seul mec, mais t’oublie pas ton affreux frêrot. »
Un moment la colère monta, mais Kot’zan la maîtrisa rapidement, il n’en ressortirait rien de bon. Il ouvrit à son tour sa bouche.
- « Dis moi mec, tu dois pas avoir assez d’mojo si on t’envoi ici comme un vulgaire piaf avec un message. »
Un sourire s’esquissa sur le visage du messager alors que Kot’zan l’observait en ricanant.
- « Mec, j’ai des affaires partout, j’fais l’messager des gros pour l’voyage. On m’donne plus que ce que tu pourrais avoir. T’oserais même pas le vouloir tellement c’est énorme. T’es un marrant en tout cas, mais ça changera pas. Faut un gars pour c’truc là et c’est toi qu’on prend. Palabre pas là-dessus mec. »
Le discours était juste, là-dessus il pourrait rien dire, son frère méritait sa place autant que celle qu’il avait lui aussi. Il ferait le boulot et reviendrait aussi vite que possible. On ne l’embêterait plus après ça. Il acquiesça sans sourciller.
- « Tu parlais d’messager mon gars, c’est ce que tu feras. On t’envoi chez les tarés d’Amanis, dans leur bois denses et sombres. Fais gaffe là bas, c’est des costauds. Mec, tu vas aller traiter avec eux, tu leur donnes une de ces tablettes là et puis tu ramènes la réponse. C’est facile, même pour un p’tit mojo comme toi. »
Le troll pris ensuite l’une des tablettes de bois et la couvra avec un sac de fourrure. Il tandis finalement le tout en direction de Kot’zan. Celui-ci l’agrippa et la plaça sous son bras.
Le troll messager, silencieux, quitta la chambre de pierre. Ses pas faisant craquer le bois des escaliers, résonnèrent à travers la pièce. Le frère de Kot’zan soupira, soulagé de ne pas avoir ce troll là à nouveau dans ses parages. Il s’affala dans son trône de bois et de fourrures, de griffes et de palmes. Tenant la tablette, Kot’zan l’observa, fâché par cet évènement.
- « Frère, ne m’en veut pas, tu sais ce que ça signifie. Tu fais ce truc et tu reviens, c’est simple. Même quand tu reviendras t’auras une fête, avec de la bouffe, du bon poiscaille et plein de femelles rien que pour toi. Les grands te feront plein d’honneur aussi, ils te feront amené à la capitale. Tiens ils te donneront sûrement une belle cahute là bas et tout plein de trésors ! »
Les deux trolls s’observèrent silencieusement puis ils allèrent rejoindre la tribu qui fêtait le départ du messager.
Celle-ci s’acheva dans la nuit, les trolls burent et mangèrent sans s’arrêter, Ils copulèrent beaucoup aussi. Dans la hutte du chef, on pouvait sentir le mojo s’étaler comme le chocolat délicieux et le miel, sur le pain.
Dans la sienne, Kot’zan refusa les femelles, préférant le repos avant de partir. Il le trouva rapidement.
Le lendemain fut plus calme, le chef ne participa pas aux chasses, pas plus que Kot’zan. Il assemblait de quoi voyager loin et longtemps. Rapide, il en doutait, Simple, c’était plus que ça. Il prend ce qui lui servira, provisions, couvres peau, poudres diverses. Il dépose tout ça dans son bagage de bois et de lanières de cuir. Puis ayant rapidement refait le tour de ses préparatifs, il s’assoit sur le sol et médite. Il marmonna ses paroles et ses litanies durant près de quelques minutes puis se releva, à nouveau silencieux. Sur un râtelier il saisit une hache ornée de plumes et d’os. Il attache son bagage dans son dos et coince son arme au niveau de sa ceinture.
Kot’zan passe l’entrée de sa hutte et observe la grand place. Sur la colline en face de lui, quelques péquenauds font sécher des herbes. Non loin, longeant le sentier qui mène dans la jungle épaisse, des femelles font cuire le pain et les fèves. Le cacao laisse son odeur envahir les narines du troll qui l’inspire profondément. Il sourit sous l’effet et se lèche les babines. Il en prendra en passant.
Kot’zan tourne son regard vers la bâtisse du chef, son frère d’une autre mère. Le mélange de bois et de pierres lui paraît toujours étrange, mais c’est ainsi, son chef voulait agrandir la chose. La pierre antique, vestige de quelque chose, fait tâche dans la jungle. Kot’zan la remarque toujours, on l’aperçoit en premier, elle déteint sur le bois.
Laissant sa nostalgie et sa tristesse sur cette place, Kot’zan quitta le village et ne s’en retourna pas. Il s’enfonça dans la jungle et entama ainsi son périple.
Il repensa à ce qui avait pu faire de lui ce messager là. Il avait gagné une réputation dans ces contrées, suffisante pour qu’elle s’envole vers la capitale. Ses dons étaient requis, cela ne signifiait qu’une seule chose pour lui. Il ne serait sûrement pas un simple messager. Il y aurait plus de dangers et il ne s’agirait alors pas de fuir et de courir.
La nuit tomba alors qu’il rejoignait une grande route pavée, il se hissa hors de l’immensité boisée et dut choisir son chemin à découvert. Il chercha son chemin et le trouva facilement grâce aux panneaux de bois qui l’indiquait, mais rapidement il dut se fier aux étoiles. La route devint rapidement un sentier tranchant dans la jungle et les montagnes. Cette partie là était celle qui serait simple.
Kot’zan passa l’entrée d’une large hutte de bois et de palmes. Il contourna le grand braséro qui trônait au centre puis gravit un escalier. Sur le second étage de la grande hutte de bois, Il passa une seconde entrée. Il marchait alors sur le plancher de bois et maintenant ses pas devenaient silence sur le sol de pierre.
Un instant il inspecta l’architecture, Un trou dans les murs de bois d’un côté et une arche de pierre de l’autre. La seule lumière qui persistait dans cette pièce là fut celle de quelques flambeaux accrochés sur les murs. Une fresque ornait le mur face à lui, de grande envergure, elle semblait décrire un rituel horrifique dans lequel un prêtre sacrifiait un nouveau né.
Kot’zan s’avança dans ce lieu et s’approcha de deux de ses frères de races. Le premier particulièrement grand et imposant. Kot’zan le connaissait bien, son frère d’une autre mère, aux membres atrophiés, à la carrure hors normes. Celui-ci s’était forgé une place au sein de la tribu, et sa renommée était portée jusqu’à la capitale Gurubashi. Son frère posait sur lui un regard fier, et pourtant jaloux.
Le second, accroupi devant des parchemins et des tablettes de bois ou de pierres, ne leva pas les yeux vers Kot’zan, il lui fit malgré tout signe d’approcher. La silhouette ne rappela rien au troll qui s’avança vers elle, ce n’est qu’à quelques pas qu’il la reconnut. Baissant les yeux sur celle-ci Kot’zan grimaça. Ce troll là, avait connu les pires batailles, les pires défaites, les plus grandes victoires aussi. Un troll dont l’âge n’est pas connu, mais dont on sait qu’il sera accepté parmi les plus grands, parmi les meilleurs, celui qui deviendra un loa.
De l’admiration naquit dans le regard de Kot’zan.
Finalement, ce troll leva le regard vers lui. Kot’zan jeta un regard interrogateur à son frère puis un autre de méfiance vers l’autre troll.
Ce fut son frère d’une autre mère qui parla le premier.
- « Kot’zan. Je suis le chef ici, tu le sais bien, tu m’y as mené. Seule, ma force, n’y aurait pas suffit. Tu m’as enseigné les discours. Je te dois tout ça, tu le sais. »
Kot’zan acquiesça à ses paroles, repensant à ce qu’avait vécu ce troll là. Tout désigner dès sa naissance à rejoindre l’élite combattante sans jamais en gravir aucun échelon malheureusement, sans jamais pouvoir avoir un titre, sans jamais séduire celles qu’il voudrait avoir. Son frère était balaise, mais monstrueux. Ce dernier continua de parler.
- « Je suis ton chef malgré tout frère. Mais cela, ce que tu vas devoir faire, je dois t’y obliger. »
Kot’zan continua d’écouter, mais cette fois, son regard soutenait celui de l’autre troll. Il y était pour beaucoup, obliger son frère ainsi. Il avait du pouvoir et il l’utilisa. D’un geste il interrompit les palabres et se releva. Il n’était pas plus grand que lui et pas plus imposant non plus. Mais le mojo, ça, c’était le plus imposant. On le sentait nous envahir et nous étouffer.
- « Mec, j’veux pas connaître tes histoires, j’veux pas savoir ta vie. On m’envoi d’loin et de plus grand qu’ici. Ceux qui font ça c’est pas des péquenauds, c’est des gros poiscailles. Alors tu feras c’qui s’dis. Ou alors tu t’exiles tout seul mec, mais t’oublie pas ton affreux frêrot. »
Un moment la colère monta, mais Kot’zan la maîtrisa rapidement, il n’en ressortirait rien de bon. Il ouvrit à son tour sa bouche.
- « Dis moi mec, tu dois pas avoir assez d’mojo si on t’envoi ici comme un vulgaire piaf avec un message. »
Un sourire s’esquissa sur le visage du messager alors que Kot’zan l’observait en ricanant.
- « Mec, j’ai des affaires partout, j’fais l’messager des gros pour l’voyage. On m’donne plus que ce que tu pourrais avoir. T’oserais même pas le vouloir tellement c’est énorme. T’es un marrant en tout cas, mais ça changera pas. Faut un gars pour c’truc là et c’est toi qu’on prend. Palabre pas là-dessus mec. »
Le discours était juste, là-dessus il pourrait rien dire, son frère méritait sa place autant que celle qu’il avait lui aussi. Il ferait le boulot et reviendrait aussi vite que possible. On ne l’embêterait plus après ça. Il acquiesça sans sourciller.
- « Tu parlais d’messager mon gars, c’est ce que tu feras. On t’envoi chez les tarés d’Amanis, dans leur bois denses et sombres. Fais gaffe là bas, c’est des costauds. Mec, tu vas aller traiter avec eux, tu leur donnes une de ces tablettes là et puis tu ramènes la réponse. C’est facile, même pour un p’tit mojo comme toi. »
Le troll pris ensuite l’une des tablettes de bois et la couvra avec un sac de fourrure. Il tandis finalement le tout en direction de Kot’zan. Celui-ci l’agrippa et la plaça sous son bras.
Le troll messager, silencieux, quitta la chambre de pierre. Ses pas faisant craquer le bois des escaliers, résonnèrent à travers la pièce. Le frère de Kot’zan soupira, soulagé de ne pas avoir ce troll là à nouveau dans ses parages. Il s’affala dans son trône de bois et de fourrures, de griffes et de palmes. Tenant la tablette, Kot’zan l’observa, fâché par cet évènement.
- « Frère, ne m’en veut pas, tu sais ce que ça signifie. Tu fais ce truc et tu reviens, c’est simple. Même quand tu reviendras t’auras une fête, avec de la bouffe, du bon poiscaille et plein de femelles rien que pour toi. Les grands te feront plein d’honneur aussi, ils te feront amené à la capitale. Tiens ils te donneront sûrement une belle cahute là bas et tout plein de trésors ! »
Les deux trolls s’observèrent silencieusement puis ils allèrent rejoindre la tribu qui fêtait le départ du messager.
Celle-ci s’acheva dans la nuit, les trolls burent et mangèrent sans s’arrêter, Ils copulèrent beaucoup aussi. Dans la hutte du chef, on pouvait sentir le mojo s’étaler comme le chocolat délicieux et le miel, sur le pain.
Dans la sienne, Kot’zan refusa les femelles, préférant le repos avant de partir. Il le trouva rapidement.
Le lendemain fut plus calme, le chef ne participa pas aux chasses, pas plus que Kot’zan. Il assemblait de quoi voyager loin et longtemps. Rapide, il en doutait, Simple, c’était plus que ça. Il prend ce qui lui servira, provisions, couvres peau, poudres diverses. Il dépose tout ça dans son bagage de bois et de lanières de cuir. Puis ayant rapidement refait le tour de ses préparatifs, il s’assoit sur le sol et médite. Il marmonna ses paroles et ses litanies durant près de quelques minutes puis se releva, à nouveau silencieux. Sur un râtelier il saisit une hache ornée de plumes et d’os. Il attache son bagage dans son dos et coince son arme au niveau de sa ceinture.
Kot’zan passe l’entrée de sa hutte et observe la grand place. Sur la colline en face de lui, quelques péquenauds font sécher des herbes. Non loin, longeant le sentier qui mène dans la jungle épaisse, des femelles font cuire le pain et les fèves. Le cacao laisse son odeur envahir les narines du troll qui l’inspire profondément. Il sourit sous l’effet et se lèche les babines. Il en prendra en passant.
Kot’zan tourne son regard vers la bâtisse du chef, son frère d’une autre mère. Le mélange de bois et de pierres lui paraît toujours étrange, mais c’est ainsi, son chef voulait agrandir la chose. La pierre antique, vestige de quelque chose, fait tâche dans la jungle. Kot’zan la remarque toujours, on l’aperçoit en premier, elle déteint sur le bois.
Laissant sa nostalgie et sa tristesse sur cette place, Kot’zan quitta le village et ne s’en retourna pas. Il s’enfonça dans la jungle et entama ainsi son périple.
Il repensa à ce qui avait pu faire de lui ce messager là. Il avait gagné une réputation dans ces contrées, suffisante pour qu’elle s’envole vers la capitale. Ses dons étaient requis, cela ne signifiait qu’une seule chose pour lui. Il ne serait sûrement pas un simple messager. Il y aurait plus de dangers et il ne s’agirait alors pas de fuir et de courir.
La nuit tomba alors qu’il rejoignait une grande route pavée, il se hissa hors de l’immensité boisée et dut choisir son chemin à découvert. Il chercha son chemin et le trouva facilement grâce aux panneaux de bois qui l’indiquait, mais rapidement il dut se fier aux étoiles. La route devint rapidement un sentier tranchant dans la jungle et les montagnes. Cette partie là était celle qui serait simple.
Ralek Olmessa
Re: [BG] Kot'zan - Laissez vous tenter par le vaudou...
Kot’zan observait la mer, pensif. Il avait expérimenté les voyages sur des navires qui flottaient mais ce n’était guère que des barques ou des rondins de bois sur des lacs et des rivières. De quoi traverser des marais et des amas de forêts ou de jungles, quelques cascades en montagnes, mais pas un océan.
Cela n’avait rien de différent au final, ça ballotait un peu plus, voir beaucoup plus quand la mer se déchaînait. Sur la grosse barque, le troll ne se sentait pas différent, il possédait un équilibre incroyable, ne bougeant pas d’un pouce du trajet.
Le navire fila sur la mer en quelques jours pour finalement atteindre sa destination. La côte se dessina rapidement alors qu’approchait la navette, puis apparut la ville de Cabestan.
Le troll avança tranquillement sur le quai, il traversa la grande place et après avoir demandé son chemin, il remonta une rue afin de se rendre à la taverne du coin.
Le troll était toujours surpris de voir les gobelins diriger de telles villes, il n’en avait vu que peu dans son passé, la plupart asservis par des maîtres Zandalar. Ici il y en avait partout, il y rencontra aussi d’autres êtres aussi étranges. Rapidement il apprit tout ce qu’il devait savoir, tout ce que l’histoire avait écrit.
Mais le troll impassible jusqu’alors, laissa un sourire s’esquisser sur ses muscles faciaux apparents. Un peu plus loin, un groupe de personnes venaient de contourner une bâtisse, et le troll avait reconnus ces gens là.
Des Kaldoreis, de stupides et vulgaires Kaldoreis. Tout ses souvenirs était délicieux, mais ceux là étaient succulents. Des massacres, des sacrifices et d’autres choses encore, plus innommables. Les Kaldoreis éveillaient son bonheur et auraient excité tout ses sens, si ceux-ci avaient pu fonctionner correctement.
Ces personnes disparurent et Kot’zan laissa filer son sourire.
Il pénétra une bâtisse en pierre, puis s’installa sur une chaise de bois, au bord d’une table. Un petit gobelin vert vint le voir rapidement. Offrant ses services, vivres et alcools au mort. Apres une grimaçe de déception, le troll le renvoya aussi sec. Le gobelin s’empressa alors d’aller voir d’autres clients.
Kot’zan affaissa sa tête entre ses deux mains et souriant, laissa son esprit partir. Ses orbites sans aucuns œil, munis d’une seule boule de lumière mystique, ne vacillèrent pas. Son expression se figea, et rapidement ses muscles se tendirent et se figèrent à leur tour.
Kot’zan avait rendez vous.
- « Hey mec, c’est un joli coin par ici, heureusement que t’as expliqué tout ce qu’il fallait savoir sur… l’époque. Tout qu’est différent de ma vie maintenant. »
- « Kot’zan, Petit troll, tu doutes de mon pouvoir ? »
- « Oh que non mon beau Loa, le Kot’zan, il est juste surpris des nouveautés qu’il voit. Et comme Baron veut pas encore tout dire, et bien moi j’essaye d’imaginer. Que vient faire votre serviteur ici ? »
- « Tu le sauras bien assez vite mec. Tout ce qui faut, c’est trouver des pirates, les plus bruyants, les plus voyants. Utilise la bourse à juju que je t’ai donnée. »
Le troll acquiesça alors que son esprit se rattacha à la réalité qui l’entourait.
Il saisit le gobelin qui passa prés de sa table et le fit assoir sur celle-ci.
- « Oh mon ‘tit vewe, faut qu’tu donnes a Kot’zan des infowmations. Tu peux faiwe ça ‘mon ? »
Le gobelin acquiesça a son tour, faisant mine d’attendre quelque chose en retour. Quelques secondes passèrent, et voyant son interlocuteur ne pas réagir, le gobelin mima son désir. Frottant son index et son majeur contre son pouce, il souri a pleine dent. Kot’zan ne broncha pas plus, mais rapidement agacé, le gobelin lui répondit.
- « D’accord l’sauvage, mais faut donner au gobelin la compensation qu’il mérite. Et attention cela n’inclut pas les divers sévices possibles et imaginables. Donc, en termes clairs, compréhensibles pour toi l’ami, paye moi et je te donne des informations. Je dirais qu’une pièce d’or le mot, est tout à fait acceptable. Service garanti l’ami, ou j’me coupe les oreilles. »
- « C’est pawtit alowe ‘tit vewe. L’sauvage l’a de joli wecettes de gobelin a essayer si jamais il essaye l’entouwloupe. ‘tit vewe me suit j’cwois. »
De nouveau le gobelin acquiesça, tandis que sa gorge se noua.
Le troll lâcha sa poigne et sortit une bourse de cuir, d’une couleur plutôt fantaisiste pour le gobelin. Kot’zan desserra le nœud et fouilla vivement la bourse. Il en sortit une pièce d’or, un peu plus grosse que celles que voyait le gobelin d’habitudes. Le troll la posa sur la table et attendit, son sourire décharné lui dessinant le visage.
Le gobelin ouvrit des yeux énormes et élargit son sourire une nouvelle fois. Il ramassa la pièce avec empressement et la vérifia avec insistance. Il n’en revenait pas, c’était de l’or véritable, imprimé de signes trolls.
Sa langue se délia aussi vite que se dénoua sa gorge. Un flot de paroles continues submergea le troll. Il obtint rapidement des informations sur ce qu’il devait trouver. Finalement il paya le gobelin tel que convenu. Le petit être vert vacilla légèrement avant de tomber dans les vapes, sous le choc.
Le troll le laissa tranquille avec son or et sortit de la bâtisse, satisfait de lui. Il vagabonda dans la ville durant le reste de la journée.
Cela n’avait rien de différent au final, ça ballotait un peu plus, voir beaucoup plus quand la mer se déchaînait. Sur la grosse barque, le troll ne se sentait pas différent, il possédait un équilibre incroyable, ne bougeant pas d’un pouce du trajet.
Le navire fila sur la mer en quelques jours pour finalement atteindre sa destination. La côte se dessina rapidement alors qu’approchait la navette, puis apparut la ville de Cabestan.
Le troll avança tranquillement sur le quai, il traversa la grande place et après avoir demandé son chemin, il remonta une rue afin de se rendre à la taverne du coin.
Le troll était toujours surpris de voir les gobelins diriger de telles villes, il n’en avait vu que peu dans son passé, la plupart asservis par des maîtres Zandalar. Ici il y en avait partout, il y rencontra aussi d’autres êtres aussi étranges. Rapidement il apprit tout ce qu’il devait savoir, tout ce que l’histoire avait écrit.
Mais le troll impassible jusqu’alors, laissa un sourire s’esquisser sur ses muscles faciaux apparents. Un peu plus loin, un groupe de personnes venaient de contourner une bâtisse, et le troll avait reconnus ces gens là.
Des Kaldoreis, de stupides et vulgaires Kaldoreis. Tout ses souvenirs était délicieux, mais ceux là étaient succulents. Des massacres, des sacrifices et d’autres choses encore, plus innommables. Les Kaldoreis éveillaient son bonheur et auraient excité tout ses sens, si ceux-ci avaient pu fonctionner correctement.
Ces personnes disparurent et Kot’zan laissa filer son sourire.
Il pénétra une bâtisse en pierre, puis s’installa sur une chaise de bois, au bord d’une table. Un petit gobelin vert vint le voir rapidement. Offrant ses services, vivres et alcools au mort. Apres une grimaçe de déception, le troll le renvoya aussi sec. Le gobelin s’empressa alors d’aller voir d’autres clients.
Kot’zan affaissa sa tête entre ses deux mains et souriant, laissa son esprit partir. Ses orbites sans aucuns œil, munis d’une seule boule de lumière mystique, ne vacillèrent pas. Son expression se figea, et rapidement ses muscles se tendirent et se figèrent à leur tour.
Kot’zan avait rendez vous.
- « Hey mec, c’est un joli coin par ici, heureusement que t’as expliqué tout ce qu’il fallait savoir sur… l’époque. Tout qu’est différent de ma vie maintenant. »
- « Kot’zan, Petit troll, tu doutes de mon pouvoir ? »
- « Oh que non mon beau Loa, le Kot’zan, il est juste surpris des nouveautés qu’il voit. Et comme Baron veut pas encore tout dire, et bien moi j’essaye d’imaginer. Que vient faire votre serviteur ici ? »
- « Tu le sauras bien assez vite mec. Tout ce qui faut, c’est trouver des pirates, les plus bruyants, les plus voyants. Utilise la bourse à juju que je t’ai donnée. »
Le troll acquiesça alors que son esprit se rattacha à la réalité qui l’entourait.
Il saisit le gobelin qui passa prés de sa table et le fit assoir sur celle-ci.
- « Oh mon ‘tit vewe, faut qu’tu donnes a Kot’zan des infowmations. Tu peux faiwe ça ‘mon ? »
Le gobelin acquiesça a son tour, faisant mine d’attendre quelque chose en retour. Quelques secondes passèrent, et voyant son interlocuteur ne pas réagir, le gobelin mima son désir. Frottant son index et son majeur contre son pouce, il souri a pleine dent. Kot’zan ne broncha pas plus, mais rapidement agacé, le gobelin lui répondit.
- « D’accord l’sauvage, mais faut donner au gobelin la compensation qu’il mérite. Et attention cela n’inclut pas les divers sévices possibles et imaginables. Donc, en termes clairs, compréhensibles pour toi l’ami, paye moi et je te donne des informations. Je dirais qu’une pièce d’or le mot, est tout à fait acceptable. Service garanti l’ami, ou j’me coupe les oreilles. »
- « C’est pawtit alowe ‘tit vewe. L’sauvage l’a de joli wecettes de gobelin a essayer si jamais il essaye l’entouwloupe. ‘tit vewe me suit j’cwois. »
De nouveau le gobelin acquiesça, tandis que sa gorge se noua.
Le troll lâcha sa poigne et sortit une bourse de cuir, d’une couleur plutôt fantaisiste pour le gobelin. Kot’zan desserra le nœud et fouilla vivement la bourse. Il en sortit une pièce d’or, un peu plus grosse que celles que voyait le gobelin d’habitudes. Le troll la posa sur la table et attendit, son sourire décharné lui dessinant le visage.
Le gobelin ouvrit des yeux énormes et élargit son sourire une nouvelle fois. Il ramassa la pièce avec empressement et la vérifia avec insistance. Il n’en revenait pas, c’était de l’or véritable, imprimé de signes trolls.
Sa langue se délia aussi vite que se dénoua sa gorge. Un flot de paroles continues submergea le troll. Il obtint rapidement des informations sur ce qu’il devait trouver. Finalement il paya le gobelin tel que convenu. Le petit être vert vacilla légèrement avant de tomber dans les vapes, sous le choc.
Le troll le laissa tranquille avec son or et sortit de la bâtisse, satisfait de lui. Il vagabonda dans la ville durant le reste de la journée.
Ralek Olmessa
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