Commencer à espérer c'est commencer à douter
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Commencer à espérer c'est commencer à douter
Voilà un petit texte sans prétention que j'ai écris rapidement à l'intention de la Voile de Brume. N'hésitez pas à y aller de votre commentaire.
Elethir.
* * * * *
Quand on prend la mer, on espère toujours en revenir. Parfois les flots et la nature ont raison de nos espérances. Parfois c'est simplement la cruauté humaine...
Trois semaines de traversée. Une semaine avant d'arriver à bon port. Et voilà que beaucoup d'entre nous se mettaient à croire qu'on ne reverrait jamais la terre ferme. La faute à ce maudit navire qui nous poursuivait sans relâche depuis des heures maintenant.
Au loin le soleil allait bientôt se coucher. Mais le combat était inévitable. Nous le savions tous. Derrière nous, le drapeau noir qui signifiait « Pas de quartiers » se profilait de temps en temps lorsqu'il claquait au vent.
La main tremblante sur la poignée de mon cimeterre courbe je m'approchais du Capitaine.
« Oui Elek ? »
« Capitaine. Peut-être qu'on peut espérer les tenir à distance jusqu'à la nuit tombée ? Alors sans lumières peut-être que... »
« N'espère rien l'ami. Espérer c'est déjà commencer à douter. »
Il poussa un soupir.
« Pas d'autre choix que de se battre. »
« Rien à tenter Capitaine ? »
« Bien sûr que si. On peut toujours tenter de ne pas se faire éperonner. »
« Comment ? »
« Nous sommes sous le vent. On lâche l'ancre et on attend qu'elle plante. Dès qu'elle plante on prend par tribord. »
« Dangereux. »
« Rien à perdre. »
Je haussais les épaules. Rien à perdre oui. Sinon la vie.
* * * * *
Les gréements craquèrent quand le bateau vira de bord brutalement, retenu par l'ancre. Quelques cris de stupeur et d'effroi retentirent lorsqu'il manqua se coucher sur tribord alors que le vent s'engouffrait à nouveau dans la quasi totalité de la voilure.
Dans un gigantesque grincement, les deux navires se retrouvèrent brusquement bord à bord, les proues frottant l'une contre l'autre et les deux mats de beauprés croisés l'un contre l'autre.
Immobilisés, il y eut un instant de flottement. Un instant de silence avant que la surprise ne passe, où seul les frottements des coques l'une contre l'autre se firent entendre. Et tout à coup ce fut l'enfer. De toute part des voix hurlaient leur colère.
Je gage que nos marins hurlèrent plus de peur que de colère. Mais ils hurlèrent malgré tout.
Et le Capitaine cria à son tour d'une voix puissante :
« Feuuu ! Feuuu ! Dégommez moi ces enfants de putains ! Envoyez les par le fond ! Pas de quartiers ! Mourez plutôt que de vous rendre ! FEUUU ! »
Nos quelques canons vibrèrent à l'unisson et creusèrent des trous dans la coque du navire pirate. Des échardes et des copeaux de bois volèrent en tout sens. Les canons ennemis ne ripostèrent pas. S'ils nous envoyaient par le fond, ils avaient beaucoup de chance d'être emportés avec nous, à moins d'avoir le temps de cisailler le mat de beauprés. Temps que nous ne comptions pas leur laisser.
Des cris retentirent à nouveau alors que les pirates montaient à l'abordage. Nous avions peu de fusils mais une odeur de poudre se répandit très rapidement dans l'air tandis que certains d'entre nous faisaient feu.
Mes doigts se serrèrent sur mon arme quand je sortis enfin de ma torpeur et me décidais à me lancer dans la bataille. Je savais user de mon arme et j'allais faire comprendre à ces enfants de catins que nous n'allions pas leur laisser la partie facile.
Mon cimeterre s'abattit sur un adversaire qui venait de prendre pied à bord du navire, lui tranchant net la main. Je le laissais là, hurlant, et cherchais rapidement du regard un nouvel adversaire. J'eus juste le temps d'esquiver un coup d'estoc que me portait un barbu muni d'une hachette. La lame déchira ma tunique et mordit dans la chair de mon ventre sans me causer de réels dégâts. Profitant de ce que l'homme soit emporté par le mouvement de la hachette, je sortis l'arquebuse glissé dans ma ceinture de tissu et la déchargeais sur lui. Il se plia en deux et mon cimeterre vint s'enfoncer à la base de son cou. Une gerbe de sang vint arroser ma tunique alors qu'il s'étranglait dans un gargouillement.
Je laissais à nouveau ma victime à son sort et regardais autour de moi. Sur le navire adverse, un homme de haute stature toisait la bataille en croisant les bras. Le capitaine sans doute. Trop loin... et trop fort pour moi probablement. Je délaissais cette cible au profit d'un adversaire moins coriace. Si jamais je trouvais un fusil il serait toujours temps de m'en occuper.
La bataille, évidemment, semblait tourner à notre désavantage. J'ignorais les signes avant coureur du désastre à venir. « Pas de quartiers » indiquait le drapeau. Dans ce cas là j'allais vendre chèrement ma peau. Je me dirigeais vers le gaillard d'arrière, enjambant les cadavres de mes compagnons, et taillant d'estoc et de taille afin d'atteindre l'endroit où étaient situés nos tireurs. Peut-être trouverais-je un fusil. Peut-être. Un nouvel adversaire se présenta à moi. C'était un colosse. Un elfe immense qui tenait une épée dans chacune de ses mains. Je me jetais sur lui. La première épée s'abattit sur moi et rencontra mon cimeterre. La deuxième me laissa une douloureuse estafilade le long de la cuisse. Je tombais immédiatement au sol. L'elfe me toisa de toute sa hauteur et s'apprêtait à mettre fin à mes jours lorsqu'une poulie vint rencontrer son crâne avec un bruit de craquement. Sectionnée dans la bataille, elle venait de s'écraser sur le pont.
« Par tous les dieux et leurs catins. Dame Chance est avec moi ce soir. »
Je me relevais difficilement en m'appuyant sur mon arme, la cuisse poisseuse de sang. Autour de moi, la résistance se faisait moins farouche. Mes compagnons de bord agonisant gisaient au sol. Peu de monde se battait encore. Plus loin, mon Capitaine était en train d'affronter plusieurs adversaires.
Arrivé sur le gaillard d'arrière, j'avisais un fusil qui trainait au sol et je m'en emparais prestement. Il était armé. Mon regard se porta à nouveau sur le pont du navire pirate. L'homme était toujours là, donnant des consignes à son équipage.
« Espèce d'enfoiré... J'espère que tu vas bien la sentir passer. »
Un pirate m'avait vu et me chargeait par bâbord. Je portais le fusil à mon épaule, visais et tirais dans un même mouvement. Je n'eus pas le temps de voir si j'avais touché ma cible. La lame de mon adversaire vint me cueillir en plein ventre alors que je me relevais pour lui faire face. Le pirate m'adressa un sourire alors que je hoquetais de surprise et de douleur. Il arracha sa lame d'un mouvement brusque et la souffrance me fit hurler instantanément. Sans plus de ménagement son épée vint s'enfoncer dans mon cœur, interrompant net mon cri. D'un coup de pied, il me fit basculer par dessus bord.
* * * * *
« Tu penses qu'on va pouvoir en tirer quelque chose ? »
« Je sais pas. Ça va aller je pense, il est pas trop amoché. Un des seuls du lot d'ailleurs. »
« Alors fais ton boulot. »
Des voix. Je ne suis donc pas mort ? Par tous les Dieux je ne suis pas mort. Ouvrir mes yeux. Je hurle. Face à moi se trouve un visage décharné. Une orbite est vide est des lambeaux de peau lui tombent du visage. J'aperçois carrément un des os de sa joue et une partie de son crâne.
Un mort-vivant...
« N'ai pas peur mon gars. Une nouvelle vie commence pour toi. T'auras peut être même l'occasion de te venger tu te rends compte ? Ya un ou deux de tes amis qui sont là avec toi. »
« Hein ? Me venger ? Je suis où ? »
« Haha bienvenue sur Le Silence mon ami. Je suis l'apothicaire Calsius et je viens de te sauver de la faux. Plus ou moins en tout cas. »
« Bon Dieu la bataille... »
« Et oui. Nous on passe après et on récupère ce qui peut encore l'être. Tu appartiens au Silence maintenant mon gars maintenant. »
« Le Silence... »
« Qu'en penses tu ? C'est ça où tu retournes à la baille. Je te fais un topo quand même on pourra pas dire que je t'ai pas prévenu. »
« Qu'importe Calcius. Qu'importe... La seule chose que je veux, c'est la peau de La Voile de Brume... »
* * * * * *
Voilà un petit récit très imparfait donc, mais j'espère qu'il vous a plus. Si certains d'entre vous ont envie de jouer ce pesonnage et/ou de mettre en place le Silence je serais ravi d'aider. Je ne joue plus du tout mais j'aime écrire et mettre en place des RP donc n'hésitez pas à me MP si vous voulez un coup de main je suis toujours partant . Quoiqu'il en soit n'hésitez pas à y aller de votre commentaire.
Pour ce qui est du Silence, c'est un navire pirate qui refait son équipage au grès des batailles, ne sélectionnant que des marins robustes parmi les victimes. Un trio d'apothicaires ont en charge ce travail et son équipage est donc assez redoutable. Il tient son nom du fait que les pirates, lorsqu'ils se battent, le font dans un silence absolu. Si ça intéresse comme idée faite moi signe j'aimerais beaucoup la développer
Elethir.
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Quand on prend la mer, on espère toujours en revenir. Parfois les flots et la nature ont raison de nos espérances. Parfois c'est simplement la cruauté humaine...
Trois semaines de traversée. Une semaine avant d'arriver à bon port. Et voilà que beaucoup d'entre nous se mettaient à croire qu'on ne reverrait jamais la terre ferme. La faute à ce maudit navire qui nous poursuivait sans relâche depuis des heures maintenant.
Au loin le soleil allait bientôt se coucher. Mais le combat était inévitable. Nous le savions tous. Derrière nous, le drapeau noir qui signifiait « Pas de quartiers » se profilait de temps en temps lorsqu'il claquait au vent.
La main tremblante sur la poignée de mon cimeterre courbe je m'approchais du Capitaine.
« Oui Elek ? »
« Capitaine. Peut-être qu'on peut espérer les tenir à distance jusqu'à la nuit tombée ? Alors sans lumières peut-être que... »
« N'espère rien l'ami. Espérer c'est déjà commencer à douter. »
Il poussa un soupir.
« Pas d'autre choix que de se battre. »
« Rien à tenter Capitaine ? »
« Bien sûr que si. On peut toujours tenter de ne pas se faire éperonner. »
« Comment ? »
« Nous sommes sous le vent. On lâche l'ancre et on attend qu'elle plante. Dès qu'elle plante on prend par tribord. »
« Dangereux. »
« Rien à perdre. »
Je haussais les épaules. Rien à perdre oui. Sinon la vie.
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Les gréements craquèrent quand le bateau vira de bord brutalement, retenu par l'ancre. Quelques cris de stupeur et d'effroi retentirent lorsqu'il manqua se coucher sur tribord alors que le vent s'engouffrait à nouveau dans la quasi totalité de la voilure.
Dans un gigantesque grincement, les deux navires se retrouvèrent brusquement bord à bord, les proues frottant l'une contre l'autre et les deux mats de beauprés croisés l'un contre l'autre.
Immobilisés, il y eut un instant de flottement. Un instant de silence avant que la surprise ne passe, où seul les frottements des coques l'une contre l'autre se firent entendre. Et tout à coup ce fut l'enfer. De toute part des voix hurlaient leur colère.
Je gage que nos marins hurlèrent plus de peur que de colère. Mais ils hurlèrent malgré tout.
Et le Capitaine cria à son tour d'une voix puissante :
« Feuuu ! Feuuu ! Dégommez moi ces enfants de putains ! Envoyez les par le fond ! Pas de quartiers ! Mourez plutôt que de vous rendre ! FEUUU ! »
Nos quelques canons vibrèrent à l'unisson et creusèrent des trous dans la coque du navire pirate. Des échardes et des copeaux de bois volèrent en tout sens. Les canons ennemis ne ripostèrent pas. S'ils nous envoyaient par le fond, ils avaient beaucoup de chance d'être emportés avec nous, à moins d'avoir le temps de cisailler le mat de beauprés. Temps que nous ne comptions pas leur laisser.
Des cris retentirent à nouveau alors que les pirates montaient à l'abordage. Nous avions peu de fusils mais une odeur de poudre se répandit très rapidement dans l'air tandis que certains d'entre nous faisaient feu.
Mes doigts se serrèrent sur mon arme quand je sortis enfin de ma torpeur et me décidais à me lancer dans la bataille. Je savais user de mon arme et j'allais faire comprendre à ces enfants de catins que nous n'allions pas leur laisser la partie facile.
Mon cimeterre s'abattit sur un adversaire qui venait de prendre pied à bord du navire, lui tranchant net la main. Je le laissais là, hurlant, et cherchais rapidement du regard un nouvel adversaire. J'eus juste le temps d'esquiver un coup d'estoc que me portait un barbu muni d'une hachette. La lame déchira ma tunique et mordit dans la chair de mon ventre sans me causer de réels dégâts. Profitant de ce que l'homme soit emporté par le mouvement de la hachette, je sortis l'arquebuse glissé dans ma ceinture de tissu et la déchargeais sur lui. Il se plia en deux et mon cimeterre vint s'enfoncer à la base de son cou. Une gerbe de sang vint arroser ma tunique alors qu'il s'étranglait dans un gargouillement.
Je laissais à nouveau ma victime à son sort et regardais autour de moi. Sur le navire adverse, un homme de haute stature toisait la bataille en croisant les bras. Le capitaine sans doute. Trop loin... et trop fort pour moi probablement. Je délaissais cette cible au profit d'un adversaire moins coriace. Si jamais je trouvais un fusil il serait toujours temps de m'en occuper.
La bataille, évidemment, semblait tourner à notre désavantage. J'ignorais les signes avant coureur du désastre à venir. « Pas de quartiers » indiquait le drapeau. Dans ce cas là j'allais vendre chèrement ma peau. Je me dirigeais vers le gaillard d'arrière, enjambant les cadavres de mes compagnons, et taillant d'estoc et de taille afin d'atteindre l'endroit où étaient situés nos tireurs. Peut-être trouverais-je un fusil. Peut-être. Un nouvel adversaire se présenta à moi. C'était un colosse. Un elfe immense qui tenait une épée dans chacune de ses mains. Je me jetais sur lui. La première épée s'abattit sur moi et rencontra mon cimeterre. La deuxième me laissa une douloureuse estafilade le long de la cuisse. Je tombais immédiatement au sol. L'elfe me toisa de toute sa hauteur et s'apprêtait à mettre fin à mes jours lorsqu'une poulie vint rencontrer son crâne avec un bruit de craquement. Sectionnée dans la bataille, elle venait de s'écraser sur le pont.
« Par tous les dieux et leurs catins. Dame Chance est avec moi ce soir. »
Je me relevais difficilement en m'appuyant sur mon arme, la cuisse poisseuse de sang. Autour de moi, la résistance se faisait moins farouche. Mes compagnons de bord agonisant gisaient au sol. Peu de monde se battait encore. Plus loin, mon Capitaine était en train d'affronter plusieurs adversaires.
Arrivé sur le gaillard d'arrière, j'avisais un fusil qui trainait au sol et je m'en emparais prestement. Il était armé. Mon regard se porta à nouveau sur le pont du navire pirate. L'homme était toujours là, donnant des consignes à son équipage.
« Espèce d'enfoiré... J'espère que tu vas bien la sentir passer. »
Un pirate m'avait vu et me chargeait par bâbord. Je portais le fusil à mon épaule, visais et tirais dans un même mouvement. Je n'eus pas le temps de voir si j'avais touché ma cible. La lame de mon adversaire vint me cueillir en plein ventre alors que je me relevais pour lui faire face. Le pirate m'adressa un sourire alors que je hoquetais de surprise et de douleur. Il arracha sa lame d'un mouvement brusque et la souffrance me fit hurler instantanément. Sans plus de ménagement son épée vint s'enfoncer dans mon cœur, interrompant net mon cri. D'un coup de pied, il me fit basculer par dessus bord.
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« Tu penses qu'on va pouvoir en tirer quelque chose ? »
« Je sais pas. Ça va aller je pense, il est pas trop amoché. Un des seuls du lot d'ailleurs. »
« Alors fais ton boulot. »
Des voix. Je ne suis donc pas mort ? Par tous les Dieux je ne suis pas mort. Ouvrir mes yeux. Je hurle. Face à moi se trouve un visage décharné. Une orbite est vide est des lambeaux de peau lui tombent du visage. J'aperçois carrément un des os de sa joue et une partie de son crâne.
Un mort-vivant...
« N'ai pas peur mon gars. Une nouvelle vie commence pour toi. T'auras peut être même l'occasion de te venger tu te rends compte ? Ya un ou deux de tes amis qui sont là avec toi. »
« Hein ? Me venger ? Je suis où ? »
« Haha bienvenue sur Le Silence mon ami. Je suis l'apothicaire Calsius et je viens de te sauver de la faux. Plus ou moins en tout cas. »
« Bon Dieu la bataille... »
« Et oui. Nous on passe après et on récupère ce qui peut encore l'être. Tu appartiens au Silence maintenant mon gars maintenant. »
« Le Silence... »
« Qu'en penses tu ? C'est ça où tu retournes à la baille. Je te fais un topo quand même on pourra pas dire que je t'ai pas prévenu. »
« Qu'importe Calcius. Qu'importe... La seule chose que je veux, c'est la peau de La Voile de Brume... »
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Voilà un petit récit très imparfait donc, mais j'espère qu'il vous a plus. Si certains d'entre vous ont envie de jouer ce pesonnage et/ou de mettre en place le Silence je serais ravi d'aider. Je ne joue plus du tout mais j'aime écrire et mettre en place des RP donc n'hésitez pas à me MP si vous voulez un coup de main je suis toujours partant . Quoiqu'il en soit n'hésitez pas à y aller de votre commentaire.
Pour ce qui est du Silence, c'est un navire pirate qui refait son équipage au grès des batailles, ne sélectionnant que des marins robustes parmi les victimes. Un trio d'apothicaires ont en charge ce travail et son équipage est donc assez redoutable. Il tient son nom du fait que les pirates, lorsqu'ils se battent, le font dans un silence absolu. Si ça intéresse comme idée faite moi signe j'aimerais beaucoup la développer
Pigwë
Re: Commencer à espérer c'est commencer à douter
Mince me suis gouré de section ^^
Un gentil modo peut il déplacer ça dans la partie Récit ? :p
Un gentil modo peut il déplacer ça dans la partie Récit ? :p
Pigwë
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