De l'honneur à l'art: Miamiam, ou chacun ses goûts ?

Deux décades libres pour la liberté.

Je voudrais d'abord dire ce que je n'ai pas dis,
car sans les non dits, ca ira de mal en pis

On peut sculpter une coupole digne d'un maître
créer de l' équilibre à cent et trois mètre
Pas le moindre des mots: ciseler le réel
de ses mains, son cœur, ses crayons et sa truelle.

Nonobstant l'incipit, il me faut protester
il est suranné, sans vouloir vous casser les pieds,
de décréter là l'Art enfant du savoir faire

Il est innocent, libre au jardin d'Éden
ne râle sur les oranges, ni sur les pennes

Objet d'industrie, ou bien industrie d'objet
Travail d'intuition, machine de déjection
Et jet mo nie, ces personnages d'aube-jet
Guerre contre nos corps, contre nos arts: Action !

Ainsi nous volons libre et sans contrainte
sauf celles qui sont feintes
tel qu'à finir gueule en terre.

Introduction en cinq vers d'un personnage regrettatif.(Sauf après passage chez le barbier.)

Là, me voilà la voix des valeurs du Royaume
Honte; une avanie est votre révolte !
Oubliez vous que vous valez moins que la Gaume ?
Ouvrez les yeux, ne perce il donc pas vos volts

Que vous profanez ainsi une langue classique ?


Sonnet avec deux verre dans le nez, et un mot trop haut.

Communiquez avec des moyens dévoyés
revient à naviguer sur quinze bouts de bois
Votre destin est alors évident: Noyé !
Noyé ainsi que votre futur aux abois.

Franchement: Quel beau tableau ! J'en suis médusé.
Vous n'auriez pas eu l'approbation de Montaigne
A causez de la sorte, vous devenez teigne,
Et à tout les tests, vous ne serez que busé.

Devant toutes ces horreurs, malheurs, je me lève
Je proclame ici céans la fin de la Trêve:

Ainsi à mort le lard, et vive le vrai art
A mort l'eau nerd (Coca-Caca!)! Vive l'honneur !
Vive Loi ôtée, qu'on rende sa grandeur !
A mort la restauration rapide, vive l'art !
VIVE LA RESTAURATION !