La mission... jusqu'au bout.
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La mission... jusqu'au bout.
Hrp : Voilà, quand on est cloué au lit et malade, faut bien s'occuper
Le bruissement court parmi les arbres.
Les ombres se rapprochent...
On aurait crût que mille démons vous narguent et se délectent de votre peur. Je ne m'étais jamais sentis aussi mal. Qu'ils partent ! Qu'ils partent tous ! J'en est assez des guetteurs de la nuit, de voir leurs menaces de mort se rapprocher de moi ! J'étouffe !
Le chef ne cessait de crier à nos oreilles le doux nom de "Crétins sans cervelles", mais je le comprenais et je l'appréhendais. Lui aussi voulait que notre colonne sorte au plus vite de se goulet d'étranglement.
Le chemin semble perdre en taille et l'espoir se présenta à nous : Une faible lumière au bout de la pénombre.
La fatigue se déroba de nos pieds, la joie fit redresser nos cœur. sept jours bien comptés ont défilés dans ce "raccourcit" de forêt.
Perdu dans cette multitude, j'arrivais à me distinguer et tout le monde me connaissait. J'étais le seul médecin de cette bande de gros bras. Je n'est jamais voulut rejoindre l'armée royale, mais toutes personnes utile est prise ces derniers temps. Les orcs ont redoublés d'activité et s'attaquent aux villages sans défenses pour des sacrifices impie dont je ne veut même pas savoir l'utilité. Maintenant, j'ai déjà accomplis pas mal de missions avec ce groupe, et je me suis quelque peu habitué aux visions d'horreurs désormais quotidiennes. Au fil du temps, je passais peu à peu du statu de "tapette de service" à "le sauveur adoré". Mais les missions gagnent en difficulté, les marches sont plus longues, le matériel se détériore et je suis de plus en plus amené à combattre. Ma vie se résumais à refermer des plaie immonde, extraire des haches, soigner des malades vomissant sans arrêts, entendre les cris et les gémissements des blessés et achever ceux dont l'espoir c'est envolé. Peu à peu, nous sommes coupés du monde et les missions ne viennent plus d'un messager mais de notre chef. Nous prenons les initiatives, poursuivant une à une les bandes de peaux vertes et les villages calcinés derrières eux.
Il y a trois semaines, nous étions sur les traces d'un groupe particulièrement meurtrier quand à la surprise générale, un messager monté sur cheval confît une missive ainsi qu'une carte à notre chef. J'ai eût seulement le temps de voir le sceau de Dalaran et non celui de Lordearon dessus. C'est ainsi que la peur gagna nos rangs car nous le savions tous : Dalaran est une ville de magicien fous, et quand ils accordent une mission, on ne sait jamais sur quoi l'on va tomber.
Je suppose que si le chef n'était pas là, on aurait continué à poursuivre un but "utile" plutôt que de laisser les malheureux villageois à leur sort. Mais le chef lui, c'est le chef quoi !
C'est ainsi que nous en sommes là. Seuls et démunis, partant en mission vers le nord.
On court, on marche, mais jamais on ne s'arrête.
Croyez vous que l'on s'en sort comme ça ? Hélas non !
Nous le savions tous depuis que nous sommes entré dans cette foutue forêt ! Nous étions suivit... La peur nous donnait des ailes et nos poursuivant accélérèrent le pas.
Sept jours ont passés comme je le disais.
Nous étions fatigué et las. L'espoir nous gagna quand nous vîmes la lumière. Mais c'était une grande erreur que de nous arrêter. Déjà un cors guerrier et bestial retentis au loin.
<Des orcs !>
A peine ce soldat anonyme eut le temps de vociférer ce nom blasphème qu'une flèche vînt le transpercer de plein cœur. Du sang, le souffle coupé.
C'était par l'agonie d'un homme que commença cette embuscade...
Le bruissement court parmi les arbres.
Les ombres se rapprochent...
On aurait crût que mille démons vous narguent et se délectent de votre peur. Je ne m'étais jamais sentis aussi mal. Qu'ils partent ! Qu'ils partent tous ! J'en est assez des guetteurs de la nuit, de voir leurs menaces de mort se rapprocher de moi ! J'étouffe !
Le chef ne cessait de crier à nos oreilles le doux nom de "Crétins sans cervelles", mais je le comprenais et je l'appréhendais. Lui aussi voulait que notre colonne sorte au plus vite de se goulet d'étranglement.
Le chemin semble perdre en taille et l'espoir se présenta à nous : Une faible lumière au bout de la pénombre.
La fatigue se déroba de nos pieds, la joie fit redresser nos cœur. sept jours bien comptés ont défilés dans ce "raccourcit" de forêt.
Perdu dans cette multitude, j'arrivais à me distinguer et tout le monde me connaissait. J'étais le seul médecin de cette bande de gros bras. Je n'est jamais voulut rejoindre l'armée royale, mais toutes personnes utile est prise ces derniers temps. Les orcs ont redoublés d'activité et s'attaquent aux villages sans défenses pour des sacrifices impie dont je ne veut même pas savoir l'utilité. Maintenant, j'ai déjà accomplis pas mal de missions avec ce groupe, et je me suis quelque peu habitué aux visions d'horreurs désormais quotidiennes. Au fil du temps, je passais peu à peu du statu de "tapette de service" à "le sauveur adoré". Mais les missions gagnent en difficulté, les marches sont plus longues, le matériel se détériore et je suis de plus en plus amené à combattre. Ma vie se résumais à refermer des plaie immonde, extraire des haches, soigner des malades vomissant sans arrêts, entendre les cris et les gémissements des blessés et achever ceux dont l'espoir c'est envolé. Peu à peu, nous sommes coupés du monde et les missions ne viennent plus d'un messager mais de notre chef. Nous prenons les initiatives, poursuivant une à une les bandes de peaux vertes et les villages calcinés derrières eux.
Il y a trois semaines, nous étions sur les traces d'un groupe particulièrement meurtrier quand à la surprise générale, un messager monté sur cheval confît une missive ainsi qu'une carte à notre chef. J'ai eût seulement le temps de voir le sceau de Dalaran et non celui de Lordearon dessus. C'est ainsi que la peur gagna nos rangs car nous le savions tous : Dalaran est une ville de magicien fous, et quand ils accordent une mission, on ne sait jamais sur quoi l'on va tomber.
Je suppose que si le chef n'était pas là, on aurait continué à poursuivre un but "utile" plutôt que de laisser les malheureux villageois à leur sort. Mais le chef lui, c'est le chef quoi !
C'est ainsi que nous en sommes là. Seuls et démunis, partant en mission vers le nord.
On court, on marche, mais jamais on ne s'arrête.
Croyez vous que l'on s'en sort comme ça ? Hélas non !
Nous le savions tous depuis que nous sommes entré dans cette foutue forêt ! Nous étions suivit... La peur nous donnait des ailes et nos poursuivant accélérèrent le pas.
Sept jours ont passés comme je le disais.
Nous étions fatigué et las. L'espoir nous gagna quand nous vîmes la lumière. Mais c'était une grande erreur que de nous arrêter. Déjà un cors guerrier et bestial retentis au loin.
<Des orcs !>
A peine ce soldat anonyme eut le temps de vociférer ce nom blasphème qu'une flèche vînt le transpercer de plein cœur. Du sang, le souffle coupé.
C'était par l'agonie d'un homme que commença cette embuscade...
Dernière édition par Vorticus le Jeu 04 Fév 2010, 16:40, édité 2 fois
Tonerelle/Vorticus- Personnages Joués : Tonerelle
Re: La mission... jusqu'au bout.
<A mort !>
Celui qui cria reçut deux flèches au torse en guise de réponse.
<A terre !>
Nous nous jetâmes face contre terre.
Des flèches ne cessaient de se figer sur le sol. Nos arbalétriers ne peuvent rien faire.
Puis aussi soudainement que possible, notre chef chargea seul vers les arbres. Nous n'attendîmes pas pour le suivre. J'empoignais mon épée avec force et fonça avec toute la rage que je pouvais puiser dans mon cœur.
Rugissements bestiaux, autant orcs que humains. Des coups de haches et d'épées battirent l'air et la chair. Le sang semblait flotter et on ne pouvait faire un seul pas sans être aspergé de ce liquide rouge et chaud. Le fracas des armes était lourd, et je donnais plusieurs coups à l'aveuglette jusqu'au moment où ma lame transperçât le poignet d'une de ces immondes créatures. Elle poussa un hurlement plaintif, puis m'assena un violent coup de poing au visage avant de se faire décapiter par un de mes camarades... après... l'ombre...
---
Le temps s'assombrit...
J'ose à peine ouvrir les yeux, une heure devait s'être déjà écoulé depuis le massacre. L'odeur âcre du sang me fît revenir à moi. J'étais étendu dans les feuilles mortes, en pleine vue d'un cadavre orc à la face grimaçante. Je poussais des gémissements à peine audible, mais il semble qu'un homme debout aperçut mes quelques piètres mouvements. Aussitôt, il s'approcha et me releva brusquement et avec force.
- Ah quelle chance ! Je pensais être le seul survivant de cette foutue bataille ! Mais heureusement, tu bouges encore toi hein ? T'as intérêt à vivre tu m'entend ! Sinon je te tue !
Il me secoua à mon dépourvu, et je tenais à peine sur mes jambes.
C'était le second du chef. "Brigant" qu'on l'appelait, je n'est jamais connu sont vrais nom.
On était les deux seuls survivants de cette embuscade. Les autres, orc et hommes, ne sont plus que des corps pourrissant. Le "Brigant" est un de ces pauv'type sans nom qu'on envois au front sans rien, juste au casse pipe vous voyez ? Mais c'est le plus vétérant d'entre nous. Il est aigris mais débrouillard. Je l'envie presque de ses méthodes de confection, cuillère, bol, aiguiseur, lames et flacon, il trouvait le moyen de faire tout !
Nous nous étions tout les deux mit d'accord, nous devions finir notre mission car c'est là le seul ordre que nous avions reçut. Bien que le Brigant empressa le pas, j'étais plutôt las et hésitant. Pourquoi nous risquons ainsi nos vie pour une vulgaire mission de pacotille ? Nous n'en savons rien, l'armée peut être, où la volonté d'avoir un but concret à suivre ? Je n'en sais rien moi même, mais il s'avère qu'une mission c'est une mission, pauvres moutons que nous sommes hein ? Ainsi nous sommes partis pour une courte route vers le nord, suivant les indications de la carte récupéré sur le chef.
Le raccourcit par la forêt avait marché en quelque sorte, nous n'étions plus qu'à un jours de marche...
Celui qui cria reçut deux flèches au torse en guise de réponse.
<A terre !>
Nous nous jetâmes face contre terre.
Des flèches ne cessaient de se figer sur le sol. Nos arbalétriers ne peuvent rien faire.
Puis aussi soudainement que possible, notre chef chargea seul vers les arbres. Nous n'attendîmes pas pour le suivre. J'empoignais mon épée avec force et fonça avec toute la rage que je pouvais puiser dans mon cœur.
Rugissements bestiaux, autant orcs que humains. Des coups de haches et d'épées battirent l'air et la chair. Le sang semblait flotter et on ne pouvait faire un seul pas sans être aspergé de ce liquide rouge et chaud. Le fracas des armes était lourd, et je donnais plusieurs coups à l'aveuglette jusqu'au moment où ma lame transperçât le poignet d'une de ces immondes créatures. Elle poussa un hurlement plaintif, puis m'assena un violent coup de poing au visage avant de se faire décapiter par un de mes camarades... après... l'ombre...
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Le temps s'assombrit...
J'ose à peine ouvrir les yeux, une heure devait s'être déjà écoulé depuis le massacre. L'odeur âcre du sang me fît revenir à moi. J'étais étendu dans les feuilles mortes, en pleine vue d'un cadavre orc à la face grimaçante. Je poussais des gémissements à peine audible, mais il semble qu'un homme debout aperçut mes quelques piètres mouvements. Aussitôt, il s'approcha et me releva brusquement et avec force.
- Ah quelle chance ! Je pensais être le seul survivant de cette foutue bataille ! Mais heureusement, tu bouges encore toi hein ? T'as intérêt à vivre tu m'entend ! Sinon je te tue !
Il me secoua à mon dépourvu, et je tenais à peine sur mes jambes.
C'était le second du chef. "Brigant" qu'on l'appelait, je n'est jamais connu sont vrais nom.
On était les deux seuls survivants de cette embuscade. Les autres, orc et hommes, ne sont plus que des corps pourrissant. Le "Brigant" est un de ces pauv'type sans nom qu'on envois au front sans rien, juste au casse pipe vous voyez ? Mais c'est le plus vétérant d'entre nous. Il est aigris mais débrouillard. Je l'envie presque de ses méthodes de confection, cuillère, bol, aiguiseur, lames et flacon, il trouvait le moyen de faire tout !
Nous nous étions tout les deux mit d'accord, nous devions finir notre mission car c'est là le seul ordre que nous avions reçut. Bien que le Brigant empressa le pas, j'étais plutôt las et hésitant. Pourquoi nous risquons ainsi nos vie pour une vulgaire mission de pacotille ? Nous n'en savons rien, l'armée peut être, où la volonté d'avoir un but concret à suivre ? Je n'en sais rien moi même, mais il s'avère qu'une mission c'est une mission, pauvres moutons que nous sommes hein ? Ainsi nous sommes partis pour une courte route vers le nord, suivant les indications de la carte récupéré sur le chef.
Le raccourcit par la forêt avait marché en quelque sorte, nous n'étions plus qu'à un jours de marche...
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