Naurla
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Naurla
(petit texte donnant une idée du personnage)
Finalement.. il s'était endormi.. Assis sur une chaise comme toujours... Elle se lève discrètement, s'approche de lui et referme le gros grimoire sur ses genoux. Les traits de son compagnon étaient détendus, presque enfantins. Elle sourit. Elle pose le livre à coté de lui.. hésite un instant et dépose un baiser dans ses cheveux.
Murmure : je reviens bientôt..
Elle siffle légèrement. Givre.. Elle sourit encore. Elle le fixe... il comprend, se couche près d'Ellienäst, montant la garde et veillant sur lui.
D'un pas léger, elle descend la rampe. Un mot... sa présence s'efface aux yeux de tous.. impistable.. plus d'odeur, de bruit.. le tavernier en train de décharger sursaute quand elle lui pose une main sur l'épaule. A dire vrai... il avait de quoi. La pénombre, la peau blafarde, les yeux incandescants, le halo de sang de ses cheveux.. Quand on ne s'y attends pas.. ça a de quoi mettre mal à l'aise. Il bafouille quelques mots. - - - Ah Dame ! Déjà... levée?
Elle le mettait vraiment mal à l'aise quand elle faisait ça... il était pourtant habitué. Mais rien n'y faisait. Le matin... elle avait toujours un petit quelques choses de démoniaque qui... enfin.. les gardes ne semblent pas trop s'en soucier... Il ferait avec... Bonne cliente, assez sympathique au final... bien qu'un peu braillarde de temps en temps... En soit.. c'était pas si atroce comparé à son compagnon de noir vêtu.. encore plus blanc... avec ses.. démons. Il frissonna.
Elle sourit, d'une voix douce :
- Comme d'habitude...
Il la sert. Elle avait des manies vraiment bizarre. Elle le paie.. et disparaît à l'extérieur de sa taverne... Il soupire de soulagement.
- J'ai entendu.
Il se reprend bien vite. Elle rit.
La cité était encore vide. Le jour n'est pas encore levé. Les marchands préparant leur étal, quelques aventuriers en train de se mettre en chemin pour leur bataille du jour et quelques prêtres emmitoufflés se pressent.. Les gardes ne posent pas trop de question, fatigués de leur garde de nuit. Personne ne prend vraiment garde à la silhouette rouge qui passe parmi eux. Arrivée à l'extérieur de la ville, elle siffle et grimpe sur Plume.
- Allé ma dinde.. heu mon fidèle faucon-pérégrin, au galop !
Le faucon-pérégrin piaille un peu mécontent. Elle lui flatte doucement l'encolure avec ce petit sourire... enfin... il obéit. C'était pas une si mauvaise maitresse après tout... Sans elle.. il ne serait pas là.
Le paysage des Bois était toujours aussi enjoleurs, les faucons-dragons se baladent paisiblement, les arbres étirent leur feuilles pour capter les premiers rayons du vrai Soleil et non la clarté qui baigne en permanence les terres des sindoreis. La malbrèche... Depuis sa monture, elle décoche quelques traits simples sur les goules qui sortent à peine de la terre. Pas le temps de s'occuper de ça maintenant. Il attendait. La place de l'épervier, quelques marchands préparant leur marchandise. L'une d'elle en train de discuter avec un garde au sourire enjoleur. Elle rougit, bafouille... Les ruines de la cité, les plaintes des déshérités.. Dans un coin, le tas de ruine de leur maison... elle le regarde passer.. un sourire mélancolique... L'académie en fond de décor... la tour de veille sur la mer se dresse.. elle tourne sur le coté, tire sur les brides de sa monture... au trot. Il n'y a personne comme toujours... Arrivée au bord de la mer, elle descend de Plume. Lui flatte l'encolure. Il disparaît. Elle est seule...
D'un geste leste, elle décroche l'arc toujours dans son dos. Son arc... Elle s'assied à la lisière de l'eau... Elle pose ses doigts sur l'arc, le caresse doucement avec un demi-sourire. Un bruit autour d'elle, elle se redresse vivement et prononce un mot. Elle scrute.. Personne.. Rassurée, elle prend une flèche dans son carquois. La penne est rouge, la flèche elle-même est dorée. Elle brille dans les premiers rayons de l'aurore.
Elle commence à chanter. Sa voix est claire, douce... Un tintement de clochette, un bruissement de feuille.. Elle bande son arc. .. Le chant devient mélancolique, triste, désespéré. La voix reprend ensuite un chant plus gai des envolées, des pas de fées.. Sa main-guide se nimbe de mana, le soleil se lève, la flèche devient flamme... Elle décoche son trait au soleil. Le chant se tait... La flèche se consomme et retombe sur la mer placide en bouquet de flammèches...
Elle sourit, remet son arc dans son dos, salue la mer, le soleil.. ou.. non plutôt autre chose... Elle prononce quelques mots dans la langue inconnue du chant... cela ressemble à du thalassien.. sans en être.. Elle se détourne..
La mer ramène une plume d'un bleu glaciale, la dépose délicatement sur le sable. Sans raison apparente, elle se retourne, observe la plume.. sourit plus largement... Elle tire une bouteille de sa sacoche, l'ouvre et lève celle-ci au soleil naissant.
- A toi !
Elle vide la bouteille d'une traite, reste un moment sans bouger.. siffle à nouveau et grimpe sur sa monture et retourne en ville.
Finalement.. il s'était endormi.. Assis sur une chaise comme toujours... Elle se lève discrètement, s'approche de lui et referme le gros grimoire sur ses genoux. Les traits de son compagnon étaient détendus, presque enfantins. Elle sourit. Elle pose le livre à coté de lui.. hésite un instant et dépose un baiser dans ses cheveux.
Murmure : je reviens bientôt..
Elle siffle légèrement. Givre.. Elle sourit encore. Elle le fixe... il comprend, se couche près d'Ellienäst, montant la garde et veillant sur lui.
D'un pas léger, elle descend la rampe. Un mot... sa présence s'efface aux yeux de tous.. impistable.. plus d'odeur, de bruit.. le tavernier en train de décharger sursaute quand elle lui pose une main sur l'épaule. A dire vrai... il avait de quoi. La pénombre, la peau blafarde, les yeux incandescants, le halo de sang de ses cheveux.. Quand on ne s'y attends pas.. ça a de quoi mettre mal à l'aise. Il bafouille quelques mots. - - - Ah Dame ! Déjà... levée?
Elle le mettait vraiment mal à l'aise quand elle faisait ça... il était pourtant habitué. Mais rien n'y faisait. Le matin... elle avait toujours un petit quelques choses de démoniaque qui... enfin.. les gardes ne semblent pas trop s'en soucier... Il ferait avec... Bonne cliente, assez sympathique au final... bien qu'un peu braillarde de temps en temps... En soit.. c'était pas si atroce comparé à son compagnon de noir vêtu.. encore plus blanc... avec ses.. démons. Il frissonna.
Elle sourit, d'une voix douce :
- Comme d'habitude...
Il la sert. Elle avait des manies vraiment bizarre. Elle le paie.. et disparaît à l'extérieur de sa taverne... Il soupire de soulagement.
- J'ai entendu.
Il se reprend bien vite. Elle rit.
La cité était encore vide. Le jour n'est pas encore levé. Les marchands préparant leur étal, quelques aventuriers en train de se mettre en chemin pour leur bataille du jour et quelques prêtres emmitoufflés se pressent.. Les gardes ne posent pas trop de question, fatigués de leur garde de nuit. Personne ne prend vraiment garde à la silhouette rouge qui passe parmi eux. Arrivée à l'extérieur de la ville, elle siffle et grimpe sur Plume.
- Allé ma dinde.. heu mon fidèle faucon-pérégrin, au galop !
Le faucon-pérégrin piaille un peu mécontent. Elle lui flatte doucement l'encolure avec ce petit sourire... enfin... il obéit. C'était pas une si mauvaise maitresse après tout... Sans elle.. il ne serait pas là.
Le paysage des Bois était toujours aussi enjoleurs, les faucons-dragons se baladent paisiblement, les arbres étirent leur feuilles pour capter les premiers rayons du vrai Soleil et non la clarté qui baigne en permanence les terres des sindoreis. La malbrèche... Depuis sa monture, elle décoche quelques traits simples sur les goules qui sortent à peine de la terre. Pas le temps de s'occuper de ça maintenant. Il attendait. La place de l'épervier, quelques marchands préparant leur marchandise. L'une d'elle en train de discuter avec un garde au sourire enjoleur. Elle rougit, bafouille... Les ruines de la cité, les plaintes des déshérités.. Dans un coin, le tas de ruine de leur maison... elle le regarde passer.. un sourire mélancolique... L'académie en fond de décor... la tour de veille sur la mer se dresse.. elle tourne sur le coté, tire sur les brides de sa monture... au trot. Il n'y a personne comme toujours... Arrivée au bord de la mer, elle descend de Plume. Lui flatte l'encolure. Il disparaît. Elle est seule...
D'un geste leste, elle décroche l'arc toujours dans son dos. Son arc... Elle s'assied à la lisière de l'eau... Elle pose ses doigts sur l'arc, le caresse doucement avec un demi-sourire. Un bruit autour d'elle, elle se redresse vivement et prononce un mot. Elle scrute.. Personne.. Rassurée, elle prend une flèche dans son carquois. La penne est rouge, la flèche elle-même est dorée. Elle brille dans les premiers rayons de l'aurore.
Elle commence à chanter. Sa voix est claire, douce... Un tintement de clochette, un bruissement de feuille.. Elle bande son arc. .. Le chant devient mélancolique, triste, désespéré. La voix reprend ensuite un chant plus gai des envolées, des pas de fées.. Sa main-guide se nimbe de mana, le soleil se lève, la flèche devient flamme... Elle décoche son trait au soleil. Le chant se tait... La flèche se consomme et retombe sur la mer placide en bouquet de flammèches...
Elle sourit, remet son arc dans son dos, salue la mer, le soleil.. ou.. non plutôt autre chose... Elle prononce quelques mots dans la langue inconnue du chant... cela ressemble à du thalassien.. sans en être.. Elle se détourne..
La mer ramène une plume d'un bleu glaciale, la dépose délicatement sur le sable. Sans raison apparente, elle se retourne, observe la plume.. sourit plus largement... Elle tire une bouteille de sa sacoche, l'ouvre et lève celle-ci au soleil naissant.
- A toi !
Elle vide la bouteille d'une traite, reste un moment sans bouger.. siffle à nouveau et grimpe sur sa monture et retourne en ville.
Lyla
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