Koulabi Mac.Alister
Page 1 sur 1
Koulabi Mac.Alister
Prologue : https://www.youtube.com/watch?v=L7BguAJoXmI&feature=related
Dans une petite bourgade dans le sud d'Elwynn, la cheminée d'une petite maisonnette ,semblable à toutes celles du village, fumé de tout son être. Vu la façade, magnifiquement décorée, avec plantes et toutes autres choses, on aurait même pu croire que, dans ce lieu, se tenait un repas familiale, avec de la nourriture en abondance ainsi que de la boisson, avec un chien bien pesant, comme le reste de la famille. Le cliché typique de la famille humaine.
Non, un tout autre spectacle se passait dans cette maison. Un joli garçonnet aux cheveux d'or, grand d'un mètre cinquante environ, assez bien habillé, une chemise violette avec un pantalon beige, des petites bottines noirs, se tient là, debout, fier de la vie qu'il mène, enfin certainement, il est là, devant le cadavre inerte et froid de ses parents, il tient une dague au manche en fer tout comme la lame. Cette même lame est recouvert de sang, le sang de son père et de sa mère. Il a des marques sur les avants-bras, une sorte de crâne surmontait par des cornes enflammées. Il semble se les êtres taillés lui même, Mais pourquoi ? Pourquoi donc se serait-il mutiler comme sa ? Des bougies étaient disposés encore une fois en pentagramme dans toute la pièce, comme un rituel impie. Après quelques minutes de contemplation face aux cadavres, le garçon eu une réaction bizarre. Ses yeux retrouvent une position normal et il lâcha le couteau. Quelques secondes suffirent pour que le garçon se rendent compte de ce qu'il avait fait. Horrifié, il se recroquevilla sur le cadavre et hurla leurs noms.
Un garde qui marchait non loin entendit les hurlements. Il défonça la porte grâce à son pied et entra. Il fut pris d'une grande stupeur en voyant la scène qui aurait choqué le plus fort des hommes. IL essaya de trouver les mots et dit à l'enfant :
« -Petit ? Sa va aller ? Que c'est t-il passer enfin ? Explique moi »
Celui-ci eu une réaction étrange. Les mêmes yeux que pendant le meurtre réapparut sur son visage, une incompréhension se glissa chez le garde. Il prit le couteau ensanglanté et fonça, tel un taureau, vers le garde. Celui-ci essaya de donner un léger coup d'épée sur l'enfant mais celui-ci fut plus rapide. Il enchaina coups sur coups, faisant hurler le garde de douleur. Un autre garde arriva ,alerté lui aussi par les hurlements. Il ne réfléchit pas et fonça sur l'enfant, l'assommant avec le flanc de son épée. Il se jeta sur le corps de son compagnon, et palpa son pou avec regret. Il contempla lui aussi la scène, avec dégout et horreur. Il pleura, sombrant certainement dans la plus horrible des maladies, l'hérésie la plus totale.
Ce sang abondant, ces bougies à la lueur malsaine qui reflétait le mal et le chaos, ce rituel impie, ces marques bien plus qu'étranges. Qu'est-ce-que cela voulez dire ? L'enfant ne savait pas, le garde ne savait pas, les parents non plus. Personne ne savait vraiment ce qu'il venez de ce passer. L'enfant l'avait-t-il fait de son plein gré, assassinant ses propres parents de ses mains. Pourquoi aurait-t-il hurlait leurs nom alors ? Ou alors peut-être, que ce n'était pas lui ,aurait-t-il été « dupé » ? Alors pourquoi aurait-t-il tué le garde avec tant de haine ? Malgré les explications qui incite à croire le contraire, cette explication reste la plus rationnelle. Mais pourquoi ? Dans quel but ? Il n'était pas très riche, ni très important. Alors pourquoi ? Nul ne sait.
Les villageois trouvèrent le garde, il s'était donner la mort se pendant à une poutre de la maison, avec du linge. Sans doute encore choquée par le spectacle horrible de la veille, son faible esprit n'a pu résister à une tel pression. Le garçon fut trouver, encore assommée par le coup violent assénée par le garde, par terre, sur le cadavre rongée par les rats de ses parents. On remarqua les marques sur ses mains et poignets mais aussi sur le cadavre de ses parents. Les signes ne furent pas reconnu par les villageois mais ils considérèrent sa comme de la magie occulte et décidèrent, après mure réflexion de leurs parts, d'enfermé le garçon dans le grand Hôpital Psychiatrique de Belle-vue, non loin d'Hurlevent où étais enfermé les occultiste ayant participé à des rituels identiques à celui qu'avait fait le petit garçon.
Après deux ans dans cette asile, il fut déclarée « sain d'esprit », mais pas assez pour être relâché en liberté et fut donc conduit à la Prison d'Hurlevent. Il put grandir dans un environnement qui lui plaisait. Le crime était maître. Il était enfermé avec les pires salauds d'Hurlevent. Les tueurs, les violeurs, les dealers.
Mais sa lui plaisé.
C'était tout de même mieux que sa maison pour « dingos » comme il aimait l'appelé. Il grandit dans cette prison. Se battant pour le respect de tous et le confort qu'on confié aux hommes les plus forts. Il fut longtemps appelé, ironiquement, « le dingo » car il venait de Belle-Vue. Jusqu'à ce qu'il gagne un match contre un dénommée : « Joe Blacard ». Il était pourtant son ami mais, le respect d'autrui, ici, est plus important que quelconque monnaie. Bientôt 35 ans, et oui. Pour le meurtre de trois personnes, il fut enfermé à vie. Il se battu jours après jours contre d'autres pour le respect et l'argent. Les gardes aussi aimait regarder ce spectacle barbare. A la veille de ses 35 ans, il n'eut pas de combat à faire. Comme une sorte de... cadeau. Il repensait à ce qu'il avait fait quand il était jeune. Un crime odieux... C'est comme sa, qu'il avait scellé son destin.
Chapitre II : https://www.youtube.com/watch?v=YzQJVHKM3Do&feature=related
Dix jours, quatorze heures et vingt-huit minutes que l'ex-détenu est dans la chambre froide de la grande demeure familiale. Chaque jours lui parait long comme des années, les heures comme des mois et les minutes, comme des longs, très long jours. Il dut se nourrir de chaire humaine trouvée sur les cadavres humains dans la même pièce que lui et il dut se désaltérée avec le sang de ses mêmes macchabées. Un spectacle horrible à vous glacer le sang. Il devint un animal carnivore, violent et sans cœur, craignant la lumière du jour comme un chaton venant de naitre craint l'eau froide et vaste à la limite du troglodytique moyen. Il commença presque une étrange dégénérescence visant le stade de gorille.
Un jour qui avait l'air de commençait comme toute autre, des humanoïdes encapuchonnées d'un drap noir et vêtu d'un tabard avec le même sigle que celui sur ses avants-bras car oui, ceux-ci n'avait pas disparu depuis son auto-mutilation de l'autre fois. Ils lui injectèrent un poison qui le mit dans un état second, le même que la nuit du meurtre, le lourd sommeil en plus.
Quelques heures après, il ouvrit les yeux et vit qu'il été complétement à la verticale. Il fût enveloppée d'une étrange sensation. Il ne sut la décrire, cette sensation fut quelque peu ésotérique. C'était comme si, on lui avait retiré quelque chose, quelque chose d'utile, de vital même. Il ne s'en rendit pas compte tout de suite mais, il ne put bouger aucun membre. Non pas parce que qu'il fut bloquer avec de solides sangles en cuir mais plutôt à cause d'une autre chose. Il put à peine bouger les yeux. Après quelques secondes, il vit réussi à les baissés.
Il vit avec horreur et folie, son ventre privée de toutes organes. Il voulu hurler, hurler tant qu'il put mais il n'y arrivait pas. Pas d'estomac, pas de foie, pas des reines, rien ! Juste un trou béant au milieu du ventre, au niveau de l'estomac qu'il n'avait plus. Il essaya de détourner son regard de ce spectacle quelque peu « gore » pour regarder sur les coins. Il trouva des machines où étaient entreposés ses organes. Il regarda ensuite ses bras et son visage. Même ses muscles et son nez volumineux avaient disparu. Il en conclu alors aussi que son cerveau avaient été disparu car il l'eut vu ,dans un cylindre rempli d'un liquide inconnu, plus tôt. Il pleura en silence de longues heures en se posant des tas de questions. Que faisait-il là ? Pourquoi lui ? Que leurs avait-il fait ? Soudain, il vu un détective arrivé dans la pièce. Il examina chaque recoins de la pièce jusqu'à le trouver là. Le cobaye qu'était devenu le garçon aux cheveux d'ors supplia, avec les yeux, le détective de le libérer de ses sangles. La première chose que fit le détective, c'est d'abord d'aller vomir. C'est normal, un homme séparé de touts organes vitaux encore vivant, c'est une abomination bien réelle. Il l'examina, toujours avec un mouchoir devant la bouche, puis continua son chemin vers la pièce suivante. Il essaya de hurlé puis fini par s'évanouir. Quand il se réveilla, il trouva des gardes. Ils étaient en train de ramener le détective, évanouie lui aussi. Eux, tout comme le détective, inspectèrent l'amas de chair qui se présentait devant eux. Ils le déclarèrent mort, sans même chercher à le ramener à la vie ou à l'enterrer comme il le faut. Il entendit soudain des coups de feu suivit de pas dans les marches. Il revu avec effroi les humanoïdes qui l'avait accrocher ici. Il essaya de se débattre, en vain. Ils bricolèrent ses organes en y installant des puces ou des émetteurs. L'humain eu la nausée en voyant ce spectacle horrible. On modifiait ses organes en les charcutant de toutes parts. Ils eurent bientôt fini et ils avancèrent bientôt devant lui. Ils introduirent ses organes dans les trous prévus à ses effets et actionnèrent un drôle de panneau. Ce n'eut pour effet que d'illuminer un petit générateur. Soudain, de gros éclairs frappèrent le corps du cobaye qui se mit à hurler. Il ne comprit rien de ce qu'il se passé mais en tout cas, il avait retrouvé l'usage de ses organes. Il était heureux en quelque sortes. Bien sûr, il s'évanouit sous le coup de la douleur. En étais-ce fini de ce calvaire ? Enfin ?... Serait-ce la fin de notre petit garçonnet aux cheveux d'ors et aux bottines noirs ? Serait-ce aussi la fin de notre prisonnier bagarreur, chouchou du public ? Serait-ce la fin également de notre martyre aux organes modifiées ? Qui était ces hommes ? Des monstres ? Des bandits qui en voulait au système ? Nul ne sait, et seul la suite de sa vie nous le dira, et je pense que cette suite arrivera bien assez tôt...
Chapitre III : https://www.youtube.com/watch?v=qosz15wBEXQ
Les pas d'une personne prudente résonnaient dans des catacombes froids et humides. On ne put apercevoir cette personne mais on sut, par l'état de ses pieds, que c'était une personne assez mal en point, torturé et maltraité. Il avait l'air d'avancer de manière décidé mais, d'une certaine monotonie à la limite du robotique. Il descendit des escaliers glissants et tordus pour enfin aboutir dans une grande salle au mur couvertes de runes où l'attendait un groupe de plusieurs dizaines de personnes. Ils saillaient tous une capuche noir où y était cousu un motif plutôt étrange, relevant de l'occulte. On ne put le discernée clairement mais on vu, malgré tout, une ailes déployés. Tout le groupe avaient le regarde fixait sur l'homme qui pénétrait dans la pièce. Ils se mirent à marmonner des incantations indescriptibles. Notre faible langue ne pourrait décrire ses paroles car, ils semblaient qu'elles venait d'aucune langues connues à ce jour.
Un homme plus grand que le groupe se tenait debout, les bras en l'air. Il semblait en transe mais, on ne put le voir distinctement car, il était de dos. Le magicien fini son incantation par un mot bien étrange, qui provoquait effroi et dégoût dans le cœur des hommes. Sa prononciation était ésotérique. « Naz'kariel »... Après ce funeste mot, les omoplates de l'invocateur semblèrent vouloir sortir puis, dans un éclat de sang et de peau, surgirent deux énormes ailes, recouvertes de plumes noirs ébène. Le visiteur, qui attendait maintenant depuis quelques minutes, sursauta et tomba à la renverse. Il essaya de reculer de quelques centimètres en griffant la terre de ses ongles. Cette mutation ne gêna pas les autres membres. Ils sourirent même et glorifièrent leur « chef » d'acclamations plus que respectueuses. Soudain, le mutant se retourna et agrippa, grâce à des serres qu'il lui avait poussés après ses ailes. Ses compagnons redoublèrent leurs acclamations en répétant le mot qu'avait psalmodié leur maître précédemment. Dans un croassement sinistre, un bec remplaça la bouche du leader et fonça sur la pauvre victime dans un torrent d'applaudissements venants des autres.
Un jeune homme se réveilla, dans une cascade de gouttes de sueurs, de son cauchemar. Il s'assit sur son lit puis plongea sa tête dans ses mains. Encore un autre rêve qui tourne mal... Il se leva lentement et se dirigea vers son bureau où il agrippa un flacon où y était collé une étiquette : « Médecine druidique pour mal de tête et vomissements »
Il en sorti quelques gélules et les avala avec le fond d'un verre qui trainait par là. Il tituba vers son armoire avec l'espoir de s'habiller quand il fut frappé par d'atroces morceaux de son rêve. Il choisi de s'adosser à cette même armoire et d'attendre que la douleur s'estompe. Il dit avec lassitude :
-«Purée... Je dois être sacrément bourrée... J'me souviens même plus de mon prénom et de mon nom... J'ai même oublier mon passée... Le comble, j'ai même oubliée que j'avais loué cette chambre... C'est p'téte pas moi... Brrrr... Sa devrait revenir avec le temps... P'tète que en demandant au mec qui s'occupe d'ici... Enfin, je vais me préparer, on verra dans la journée c'que je peux faire...»
Il ouvra la porte grinçante de l'armoire et y prit une chemise froissée et un pantalon noir sali de plusieurs tâches dont du sang et de l'alcool puis les enfila un à un. Il reprit des cachets et s'aspergea le visage d'eau. Il ne pouvait pas s'offrir le luxe d'une douche ou d'un bain. Il n'avait pas les moyens. De toutes façons, l'hôtel n'en été pas équipée. Dans quel établissement été t-il tombée... Enfin, il n'avait pas à ce plaindre, il avait quand même un lit, un lit crasseux et inconfortable certes mais un lit reste un lit. Il prit ensuite un petit couteau est essaya, tant bien que mal, de se coiffer avec. Le résultat fut désastreux mais il se dit que sa « allé ». Après quelques autres préparatifs, il reprit des cachets et sortit de sa chambre. Il referma avec des clés qu'il avait trouvé en fouillant ses tiroirs. Il descendit l'escalier en trainant les pieds et en soupirant, toujours avec le même mal de tête persistant.
Après avoir descendu les vingt-quatre marches grinçantes de l'escalier, il aperçu le comptoir et le tenancier de l'auberge. Il traina lourdement les pieds jusqu'à lui à la recherche de plus d'informations. Il s'avança vers le tenancier mais il ne sembla pas se soucier de lui. Assez impatient et contrariée de la nuit qu'il avait passé, il frappa le comptoir avec violence. Cela fit sursauter l'homme et il se contraria :
« Quel parfait goujat vous faites ! Sa ne va pas de faire sa ! J'aurais pu avoir une crise cardiaque. Bon, que voulez-vous ? Plus vite on en aura fini, plus vite vous partirez. » lui répondit sèchement l'homme encore surpris.
« Pas la peine d'être désagréable... »dit le client en se frottant le front « Je voulais juste savoir qui j'suis et qui à payer ma chambre ? »finit l'amnésique.
Le désagréable bonhomme chercha dans ses cahiers et, après quelques pages, trouva son nom. Il lui fit savoir brutalement en lui lançant :
« Vous vous appelez Koulabi Mac.Alister, un clochard comme les autres, vous avez sans doute trop bu pour vous en rappelez... Alcoolique... Et pour ce qui est de votre chambre, elle a été payée par un inconnu, il dit vous avoir recueilli dans la rue, avec un bon coup dans le nez. Il a payé votre chambre pour dix jours. Encore un bon samaritain... Sa aurait été moi, je vous aurai tuer sur le champ... »
Ce fameux Koulabi soupira et jeta les clés sur le comptoir. Il prit sa veste, l'enfila puis il s'apprêta à partir quand il lança au tenancier grommelant, sur un ton moqueur :
« Heureusement que z'étiez pas là hier soir ! Haha »
Il devint rouge et se mis à murmurer des insultes à l'égare de Koulabi. Celui-ci parti vite en voyant que sa blague mit en colère le gérant. Le clochard s'enfonça dans les ruelles les plus sombres et les plus malfamés de la Vielle Ville tandis que le gérant s'enfonça, à son tour, dans son petit bureau. Un homme portant une robe à capuche noir l'attendait. Le gérant lui dit avec une voix aimable et posée :
« Ô grand maitre, le sujet de l'opération démantèlement se porte à merveille mais est sujet à des maux de têtes que j'ai facilement pu repérer. Personnellement, vu son caractère, j'aurais préférée que l'opération rate mais, cela ne me regarde en rien, Ô grand prophète. »
Le « maître » hocha la tête et, dans un éclats de plumes noires, il se transforma en corbeau puis s'enfuit par la petite fenêtre à barreaux. Le gérant reparti à son comptoir. On put apercevoir à un moment, un morceau de tatouage qui représentait, une aile; de corbeau...
Chapitre IV : https://www.youtube.com/watch?v=pKhhmOuB1jk&feature=related
Dans une désert de magma et de montagnes, un grand pic s'élevait jusqu'aux noirs nuages de souffre. Un jeune homme se releva et semblait arborer un même visage familier. Il se regarda juste, se demandant ce qu'il faisait dans ce paysage funeste digne des plus grands tableaux. Des colonnes de flammes jaillissaient des poches de magma, ici et là. Une fumée noire grisâtre se répandait sur toute la région, empêchant ainsi toutes tentatives d'analyses de la région.
Encore plus mystérieux que sa, l'humain portait une longue robe noire aux motifs qui représentaient des bêtes difformes étranges au nombre incalculable de tentacules et d'yeux. Il porté aussi un large chapeau de magicien entièrement noir sans motif, ni inscriptions.
Après plusieurs minutes de contemplation face à ces cascades de laves brûlantes, le mage aperçu une porte massive en pierre où y était gravée un corbeau aux ailes gigantesques. Il avait déjà vu ce signe, dans un de ses rêves... Oui ! Le blason des sectateurs ! Peut-être étais-ce un délire de poivrot ou une vision chamanique ? Au pied de cette dernière, il la poussa lourdement. Il aperçu deux rangées distincte de dix hommes et femmes, toutes races confondues. A sa vue, il s'agenouillèrent tous et murmurèrent des louanges à tu-têtes. Le magicien, assez surpris que ceux qui avaient voulu le sacrifier, maintenant, le prier comme une véritable idole, fit un léger geste de la main pour indiquer aux occultistes que il se lassait de ses éloges. Ceux-ci comprirent et se relevèrent en silence. Il aperçu un escalier en vis qui montait le long du grand pic pour enfin aboutir sur un petit plateau. Il ouvrit la main et la tendit vers l'un des membres qui lui amena un grand bâton magnifiquement ornée qui semblait servir uniquement lors de cérémonies comme celle-ci. Le bâton était enlacée d'une tentacule qui gesticulait. Le bout de bois était surmontée de deux ailes noirâtres. Il y enroula sa main quand soudain, la tentacule vint l'agripper. Il bougea frénétiquement la main puis compris que, en l'absence d'une poignée, c'était la membrane qui en faisait office. Alors il se mit à gravir les marches en pierres une à une sans broncher.
Après une dizaine de minutes, il arriva, essoufflé, en haut du pic où il y vu cinq hommes. Aucun d'entre eux le saluèrent sauf un qui, amicalement, posa sa main sur l'épaule du sorcier. Il comprit vite que ce du être le chef car, après ce geste, tout les autres firent la même chose. Le premier l'ayant saluer désigna un orc attaché par des chaines au bout d'une planche. L'humain fut étonné mais le chef du culte lui dit :
« Bien, maintenant, Ô nouveau prophète, appelle Roth'Kran L'Affamée. Le diner lui est humblement servit. »
Tous attendirent qu'il l'appelle mais celui-ci se demanda ce qu'il devait faire. Le vielle homme lui redit :
« Allez, ce n'est pas ta première fois, tu peux le faire ! Allez ! Active les défuntes runes. »
Il regarda à terre et, en effet, il y avait des runes qui se regroupaient en un seul et un même point. Là, se trouvait un ornement en forme de rond accompagnée de deux ailes. Bien sûr, cette énigme ne fit pas long feu, il y planta son bâton en quelques centièmes de secondes. Après cette action, suivit un tremblement de terre. Le ciel s'assombrit soudainement et les membres de la secte crièrent sans relâche :
« Iä Roth'Kran ! Iä Roth'Kran ! Iä Roth'Kran ! »
Le magicien, prit d'une torpeur insondable, tomba à la reverse. Il recula de quelques pas en griffant la terre avec ses ongles. Cela lui rappelait quelque chose... Mais quoi ? Soudain, une titanesque forme se posa dans l'ombre. On ne vu que ses deux yeux d'un rouge sang quand soudain, un gros tentacule vint agripper le poteau où était solidement accroché les chaînes du repas de l'entité. Il l'arracha avec une force presque irréelle. On pu entrevoir le bec d'une horreur sans nom. A sa vue, le magicien failli presque tomber du pic. Cette chute aurait été mortelle. Dans un croassement terrifiant, le volatile repartie dans le néant. Encore surpris, le prophète resta sans mot. Le chef s'agenouilla et lui dit tout bas :
« Qui à t-il... Koulabi ? »
« AAHHHH ! »
On entendit les pas rapides d'un personne assez forte et courte sur pattes grimpaient les escaliers.
« Qui à t-il monsieur Mac. Alister ? Encore une de vos terreurs nocturnes ? » lança-le gérant de l'hôtel, encore apeuré.
Le clochard se redressa et hocha la tête.
« Hmmm.. » hésita-t-il « Vous devriez consulter un médecin. »lâcha finalement le gérant.
L'alcoolique n'écouta rien de ce que raconté le tenancier et secoua sa capsule de comprimé. Il constata avec déception que celle-ci été vide. Il la jeta contre la fenêtre. Il plaça sa tête dans ses mains comme il avait l'habitude de le faire et soupira longuement. Il chercha une bouteille d'un liquide quelconque sur sa table de chevet d'une main, l'autre servant à tenir sa tête. Il ne trouva et se mit à grommeler. Le maître de maison étant toujours là, il lui proposa d'aller lui chercher un jus de baie lunaire, une boisson aux vertus extrêmement apaisantes. Il accepta, sans joie aucune. Alors, il dévala les escaliers en quête du rafraichissement.
Koulabi ,quant à lui, s'habilla avec des vêtements propres que lui avait fournit l'établissement car, chaque semaine, le directeur partait au lac en calèche pour laver les vêtements des clients. Une longue chemise noire et un pantalon de la même couleur avec des bottines de la même couleur l'attendait sur le sommier. Il les prit et les enfilas un à un comme le plus simple de homme.
Pourtant, un destin étrange l'attendait.
Il décida de partir sans même attendre son jus mais, à mi-chemin dans l'escalier, le gérant courut pour lui apporter sa boisson. Il lui apporta même quelques cachets qu'il été aller chercher chez le docteur le plus proche. Il le remercia d'une tape sur l'épaule et les avala d'une traite. Il laissa échapper un léger sourire et redonna une autre tape sur l'épaule de son seul « ami ».
Il se faufila alors dans la vielle ville sans doute à la recherche d'une taverne où l'on pourrait lui donner de la boisson gratuitement mais aussi pour chercher un petit travail en tant que serveur ou n'importe lequel. Et si il a de la chance et de l'argent, il pourra même chercher un « vrai » logement pour lui tout seul. Pour l'instant, il n'a pas vraiment de contact dans cette grande ville et tout le monde sais que, la notoriété et le pouvoir font toute la différence sur touts les plans...
Dans une petite bourgade dans le sud d'Elwynn, la cheminée d'une petite maisonnette ,semblable à toutes celles du village, fumé de tout son être. Vu la façade, magnifiquement décorée, avec plantes et toutes autres choses, on aurait même pu croire que, dans ce lieu, se tenait un repas familiale, avec de la nourriture en abondance ainsi que de la boisson, avec un chien bien pesant, comme le reste de la famille. Le cliché typique de la famille humaine.
Non, un tout autre spectacle se passait dans cette maison. Un joli garçonnet aux cheveux d'or, grand d'un mètre cinquante environ, assez bien habillé, une chemise violette avec un pantalon beige, des petites bottines noirs, se tient là, debout, fier de la vie qu'il mène, enfin certainement, il est là, devant le cadavre inerte et froid de ses parents, il tient une dague au manche en fer tout comme la lame. Cette même lame est recouvert de sang, le sang de son père et de sa mère. Il a des marques sur les avants-bras, une sorte de crâne surmontait par des cornes enflammées. Il semble se les êtres taillés lui même, Mais pourquoi ? Pourquoi donc se serait-il mutiler comme sa ? Des bougies étaient disposés encore une fois en pentagramme dans toute la pièce, comme un rituel impie. Après quelques minutes de contemplation face aux cadavres, le garçon eu une réaction bizarre. Ses yeux retrouvent une position normal et il lâcha le couteau. Quelques secondes suffirent pour que le garçon se rendent compte de ce qu'il avait fait. Horrifié, il se recroquevilla sur le cadavre et hurla leurs noms.
Un garde qui marchait non loin entendit les hurlements. Il défonça la porte grâce à son pied et entra. Il fut pris d'une grande stupeur en voyant la scène qui aurait choqué le plus fort des hommes. IL essaya de trouver les mots et dit à l'enfant :
« -Petit ? Sa va aller ? Que c'est t-il passer enfin ? Explique moi »
Celui-ci eu une réaction étrange. Les mêmes yeux que pendant le meurtre réapparut sur son visage, une incompréhension se glissa chez le garde. Il prit le couteau ensanglanté et fonça, tel un taureau, vers le garde. Celui-ci essaya de donner un léger coup d'épée sur l'enfant mais celui-ci fut plus rapide. Il enchaina coups sur coups, faisant hurler le garde de douleur. Un autre garde arriva ,alerté lui aussi par les hurlements. Il ne réfléchit pas et fonça sur l'enfant, l'assommant avec le flanc de son épée. Il se jeta sur le corps de son compagnon, et palpa son pou avec regret. Il contempla lui aussi la scène, avec dégout et horreur. Il pleura, sombrant certainement dans la plus horrible des maladies, l'hérésie la plus totale.
Ce sang abondant, ces bougies à la lueur malsaine qui reflétait le mal et le chaos, ce rituel impie, ces marques bien plus qu'étranges. Qu'est-ce-que cela voulez dire ? L'enfant ne savait pas, le garde ne savait pas, les parents non plus. Personne ne savait vraiment ce qu'il venez de ce passer. L'enfant l'avait-t-il fait de son plein gré, assassinant ses propres parents de ses mains. Pourquoi aurait-t-il hurlait leurs nom alors ? Ou alors peut-être, que ce n'était pas lui ,aurait-t-il été « dupé » ? Alors pourquoi aurait-t-il tué le garde avec tant de haine ? Malgré les explications qui incite à croire le contraire, cette explication reste la plus rationnelle. Mais pourquoi ? Dans quel but ? Il n'était pas très riche, ni très important. Alors pourquoi ? Nul ne sait.
Les villageois trouvèrent le garde, il s'était donner la mort se pendant à une poutre de la maison, avec du linge. Sans doute encore choquée par le spectacle horrible de la veille, son faible esprit n'a pu résister à une tel pression. Le garçon fut trouver, encore assommée par le coup violent assénée par le garde, par terre, sur le cadavre rongée par les rats de ses parents. On remarqua les marques sur ses mains et poignets mais aussi sur le cadavre de ses parents. Les signes ne furent pas reconnu par les villageois mais ils considérèrent sa comme de la magie occulte et décidèrent, après mure réflexion de leurs parts, d'enfermé le garçon dans le grand Hôpital Psychiatrique de Belle-vue, non loin d'Hurlevent où étais enfermé les occultiste ayant participé à des rituels identiques à celui qu'avait fait le petit garçon.
Après deux ans dans cette asile, il fut déclarée « sain d'esprit », mais pas assez pour être relâché en liberté et fut donc conduit à la Prison d'Hurlevent. Il put grandir dans un environnement qui lui plaisait. Le crime était maître. Il était enfermé avec les pires salauds d'Hurlevent. Les tueurs, les violeurs, les dealers.
Mais sa lui plaisé.
C'était tout de même mieux que sa maison pour « dingos » comme il aimait l'appelé. Il grandit dans cette prison. Se battant pour le respect de tous et le confort qu'on confié aux hommes les plus forts. Il fut longtemps appelé, ironiquement, « le dingo » car il venait de Belle-Vue. Jusqu'à ce qu'il gagne un match contre un dénommée : « Joe Blacard ». Il était pourtant son ami mais, le respect d'autrui, ici, est plus important que quelconque monnaie. Bientôt 35 ans, et oui. Pour le meurtre de trois personnes, il fut enfermé à vie. Il se battu jours après jours contre d'autres pour le respect et l'argent. Les gardes aussi aimait regarder ce spectacle barbare. A la veille de ses 35 ans, il n'eut pas de combat à faire. Comme une sorte de... cadeau. Il repensait à ce qu'il avait fait quand il était jeune. Un crime odieux... C'est comme sa, qu'il avait scellé son destin.
Chapitre II : https://www.youtube.com/watch?v=YzQJVHKM3Do&feature=related
Dix jours, quatorze heures et vingt-huit minutes que l'ex-détenu est dans la chambre froide de la grande demeure familiale. Chaque jours lui parait long comme des années, les heures comme des mois et les minutes, comme des longs, très long jours. Il dut se nourrir de chaire humaine trouvée sur les cadavres humains dans la même pièce que lui et il dut se désaltérée avec le sang de ses mêmes macchabées. Un spectacle horrible à vous glacer le sang. Il devint un animal carnivore, violent et sans cœur, craignant la lumière du jour comme un chaton venant de naitre craint l'eau froide et vaste à la limite du troglodytique moyen. Il commença presque une étrange dégénérescence visant le stade de gorille.
Un jour qui avait l'air de commençait comme toute autre, des humanoïdes encapuchonnées d'un drap noir et vêtu d'un tabard avec le même sigle que celui sur ses avants-bras car oui, ceux-ci n'avait pas disparu depuis son auto-mutilation de l'autre fois. Ils lui injectèrent un poison qui le mit dans un état second, le même que la nuit du meurtre, le lourd sommeil en plus.
Quelques heures après, il ouvrit les yeux et vit qu'il été complétement à la verticale. Il fût enveloppée d'une étrange sensation. Il ne sut la décrire, cette sensation fut quelque peu ésotérique. C'était comme si, on lui avait retiré quelque chose, quelque chose d'utile, de vital même. Il ne s'en rendit pas compte tout de suite mais, il ne put bouger aucun membre. Non pas parce que qu'il fut bloquer avec de solides sangles en cuir mais plutôt à cause d'une autre chose. Il put à peine bouger les yeux. Après quelques secondes, il vit réussi à les baissés.
Il vit avec horreur et folie, son ventre privée de toutes organes. Il voulu hurler, hurler tant qu'il put mais il n'y arrivait pas. Pas d'estomac, pas de foie, pas des reines, rien ! Juste un trou béant au milieu du ventre, au niveau de l'estomac qu'il n'avait plus. Il essaya de détourner son regard de ce spectacle quelque peu « gore » pour regarder sur les coins. Il trouva des machines où étaient entreposés ses organes. Il regarda ensuite ses bras et son visage. Même ses muscles et son nez volumineux avaient disparu. Il en conclu alors aussi que son cerveau avaient été disparu car il l'eut vu ,dans un cylindre rempli d'un liquide inconnu, plus tôt. Il pleura en silence de longues heures en se posant des tas de questions. Que faisait-il là ? Pourquoi lui ? Que leurs avait-il fait ? Soudain, il vu un détective arrivé dans la pièce. Il examina chaque recoins de la pièce jusqu'à le trouver là. Le cobaye qu'était devenu le garçon aux cheveux d'ors supplia, avec les yeux, le détective de le libérer de ses sangles. La première chose que fit le détective, c'est d'abord d'aller vomir. C'est normal, un homme séparé de touts organes vitaux encore vivant, c'est une abomination bien réelle. Il l'examina, toujours avec un mouchoir devant la bouche, puis continua son chemin vers la pièce suivante. Il essaya de hurlé puis fini par s'évanouir. Quand il se réveilla, il trouva des gardes. Ils étaient en train de ramener le détective, évanouie lui aussi. Eux, tout comme le détective, inspectèrent l'amas de chair qui se présentait devant eux. Ils le déclarèrent mort, sans même chercher à le ramener à la vie ou à l'enterrer comme il le faut. Il entendit soudain des coups de feu suivit de pas dans les marches. Il revu avec effroi les humanoïdes qui l'avait accrocher ici. Il essaya de se débattre, en vain. Ils bricolèrent ses organes en y installant des puces ou des émetteurs. L'humain eu la nausée en voyant ce spectacle horrible. On modifiait ses organes en les charcutant de toutes parts. Ils eurent bientôt fini et ils avancèrent bientôt devant lui. Ils introduirent ses organes dans les trous prévus à ses effets et actionnèrent un drôle de panneau. Ce n'eut pour effet que d'illuminer un petit générateur. Soudain, de gros éclairs frappèrent le corps du cobaye qui se mit à hurler. Il ne comprit rien de ce qu'il se passé mais en tout cas, il avait retrouvé l'usage de ses organes. Il était heureux en quelque sortes. Bien sûr, il s'évanouit sous le coup de la douleur. En étais-ce fini de ce calvaire ? Enfin ?... Serait-ce la fin de notre petit garçonnet aux cheveux d'ors et aux bottines noirs ? Serait-ce aussi la fin de notre prisonnier bagarreur, chouchou du public ? Serait-ce la fin également de notre martyre aux organes modifiées ? Qui était ces hommes ? Des monstres ? Des bandits qui en voulait au système ? Nul ne sait, et seul la suite de sa vie nous le dira, et je pense que cette suite arrivera bien assez tôt...
Chapitre III : https://www.youtube.com/watch?v=qosz15wBEXQ
Les pas d'une personne prudente résonnaient dans des catacombes froids et humides. On ne put apercevoir cette personne mais on sut, par l'état de ses pieds, que c'était une personne assez mal en point, torturé et maltraité. Il avait l'air d'avancer de manière décidé mais, d'une certaine monotonie à la limite du robotique. Il descendit des escaliers glissants et tordus pour enfin aboutir dans une grande salle au mur couvertes de runes où l'attendait un groupe de plusieurs dizaines de personnes. Ils saillaient tous une capuche noir où y était cousu un motif plutôt étrange, relevant de l'occulte. On ne put le discernée clairement mais on vu, malgré tout, une ailes déployés. Tout le groupe avaient le regarde fixait sur l'homme qui pénétrait dans la pièce. Ils se mirent à marmonner des incantations indescriptibles. Notre faible langue ne pourrait décrire ses paroles car, ils semblaient qu'elles venait d'aucune langues connues à ce jour.
Un homme plus grand que le groupe se tenait debout, les bras en l'air. Il semblait en transe mais, on ne put le voir distinctement car, il était de dos. Le magicien fini son incantation par un mot bien étrange, qui provoquait effroi et dégoût dans le cœur des hommes. Sa prononciation était ésotérique. « Naz'kariel »... Après ce funeste mot, les omoplates de l'invocateur semblèrent vouloir sortir puis, dans un éclat de sang et de peau, surgirent deux énormes ailes, recouvertes de plumes noirs ébène. Le visiteur, qui attendait maintenant depuis quelques minutes, sursauta et tomba à la renverse. Il essaya de reculer de quelques centimètres en griffant la terre de ses ongles. Cette mutation ne gêna pas les autres membres. Ils sourirent même et glorifièrent leur « chef » d'acclamations plus que respectueuses. Soudain, le mutant se retourna et agrippa, grâce à des serres qu'il lui avait poussés après ses ailes. Ses compagnons redoublèrent leurs acclamations en répétant le mot qu'avait psalmodié leur maître précédemment. Dans un croassement sinistre, un bec remplaça la bouche du leader et fonça sur la pauvre victime dans un torrent d'applaudissements venants des autres.
Un jeune homme se réveilla, dans une cascade de gouttes de sueurs, de son cauchemar. Il s'assit sur son lit puis plongea sa tête dans ses mains. Encore un autre rêve qui tourne mal... Il se leva lentement et se dirigea vers son bureau où il agrippa un flacon où y était collé une étiquette : « Médecine druidique pour mal de tête et vomissements »
Il en sorti quelques gélules et les avala avec le fond d'un verre qui trainait par là. Il tituba vers son armoire avec l'espoir de s'habiller quand il fut frappé par d'atroces morceaux de son rêve. Il choisi de s'adosser à cette même armoire et d'attendre que la douleur s'estompe. Il dit avec lassitude :
-«Purée... Je dois être sacrément bourrée... J'me souviens même plus de mon prénom et de mon nom... J'ai même oublier mon passée... Le comble, j'ai même oubliée que j'avais loué cette chambre... C'est p'téte pas moi... Brrrr... Sa devrait revenir avec le temps... P'tète que en demandant au mec qui s'occupe d'ici... Enfin, je vais me préparer, on verra dans la journée c'que je peux faire...»
Il ouvra la porte grinçante de l'armoire et y prit une chemise froissée et un pantalon noir sali de plusieurs tâches dont du sang et de l'alcool puis les enfila un à un. Il reprit des cachets et s'aspergea le visage d'eau. Il ne pouvait pas s'offrir le luxe d'une douche ou d'un bain. Il n'avait pas les moyens. De toutes façons, l'hôtel n'en été pas équipée. Dans quel établissement été t-il tombée... Enfin, il n'avait pas à ce plaindre, il avait quand même un lit, un lit crasseux et inconfortable certes mais un lit reste un lit. Il prit ensuite un petit couteau est essaya, tant bien que mal, de se coiffer avec. Le résultat fut désastreux mais il se dit que sa « allé ». Après quelques autres préparatifs, il reprit des cachets et sortit de sa chambre. Il referma avec des clés qu'il avait trouvé en fouillant ses tiroirs. Il descendit l'escalier en trainant les pieds et en soupirant, toujours avec le même mal de tête persistant.
Après avoir descendu les vingt-quatre marches grinçantes de l'escalier, il aperçu le comptoir et le tenancier de l'auberge. Il traina lourdement les pieds jusqu'à lui à la recherche de plus d'informations. Il s'avança vers le tenancier mais il ne sembla pas se soucier de lui. Assez impatient et contrariée de la nuit qu'il avait passé, il frappa le comptoir avec violence. Cela fit sursauter l'homme et il se contraria :
« Quel parfait goujat vous faites ! Sa ne va pas de faire sa ! J'aurais pu avoir une crise cardiaque. Bon, que voulez-vous ? Plus vite on en aura fini, plus vite vous partirez. » lui répondit sèchement l'homme encore surpris.
« Pas la peine d'être désagréable... »dit le client en se frottant le front « Je voulais juste savoir qui j'suis et qui à payer ma chambre ? »finit l'amnésique.
Le désagréable bonhomme chercha dans ses cahiers et, après quelques pages, trouva son nom. Il lui fit savoir brutalement en lui lançant :
« Vous vous appelez Koulabi Mac.Alister, un clochard comme les autres, vous avez sans doute trop bu pour vous en rappelez... Alcoolique... Et pour ce qui est de votre chambre, elle a été payée par un inconnu, il dit vous avoir recueilli dans la rue, avec un bon coup dans le nez. Il a payé votre chambre pour dix jours. Encore un bon samaritain... Sa aurait été moi, je vous aurai tuer sur le champ... »
Ce fameux Koulabi soupira et jeta les clés sur le comptoir. Il prit sa veste, l'enfila puis il s'apprêta à partir quand il lança au tenancier grommelant, sur un ton moqueur :
« Heureusement que z'étiez pas là hier soir ! Haha »
Il devint rouge et se mis à murmurer des insultes à l'égare de Koulabi. Celui-ci parti vite en voyant que sa blague mit en colère le gérant. Le clochard s'enfonça dans les ruelles les plus sombres et les plus malfamés de la Vielle Ville tandis que le gérant s'enfonça, à son tour, dans son petit bureau. Un homme portant une robe à capuche noir l'attendait. Le gérant lui dit avec une voix aimable et posée :
« Ô grand maitre, le sujet de l'opération démantèlement se porte à merveille mais est sujet à des maux de têtes que j'ai facilement pu repérer. Personnellement, vu son caractère, j'aurais préférée que l'opération rate mais, cela ne me regarde en rien, Ô grand prophète. »
Le « maître » hocha la tête et, dans un éclats de plumes noires, il se transforma en corbeau puis s'enfuit par la petite fenêtre à barreaux. Le gérant reparti à son comptoir. On put apercevoir à un moment, un morceau de tatouage qui représentait, une aile; de corbeau...
Chapitre IV : https://www.youtube.com/watch?v=pKhhmOuB1jk&feature=related
Dans une désert de magma et de montagnes, un grand pic s'élevait jusqu'aux noirs nuages de souffre. Un jeune homme se releva et semblait arborer un même visage familier. Il se regarda juste, se demandant ce qu'il faisait dans ce paysage funeste digne des plus grands tableaux. Des colonnes de flammes jaillissaient des poches de magma, ici et là. Une fumée noire grisâtre se répandait sur toute la région, empêchant ainsi toutes tentatives d'analyses de la région.
Encore plus mystérieux que sa, l'humain portait une longue robe noire aux motifs qui représentaient des bêtes difformes étranges au nombre incalculable de tentacules et d'yeux. Il porté aussi un large chapeau de magicien entièrement noir sans motif, ni inscriptions.
Après plusieurs minutes de contemplation face à ces cascades de laves brûlantes, le mage aperçu une porte massive en pierre où y était gravée un corbeau aux ailes gigantesques. Il avait déjà vu ce signe, dans un de ses rêves... Oui ! Le blason des sectateurs ! Peut-être étais-ce un délire de poivrot ou une vision chamanique ? Au pied de cette dernière, il la poussa lourdement. Il aperçu deux rangées distincte de dix hommes et femmes, toutes races confondues. A sa vue, il s'agenouillèrent tous et murmurèrent des louanges à tu-têtes. Le magicien, assez surpris que ceux qui avaient voulu le sacrifier, maintenant, le prier comme une véritable idole, fit un léger geste de la main pour indiquer aux occultistes que il se lassait de ses éloges. Ceux-ci comprirent et se relevèrent en silence. Il aperçu un escalier en vis qui montait le long du grand pic pour enfin aboutir sur un petit plateau. Il ouvrit la main et la tendit vers l'un des membres qui lui amena un grand bâton magnifiquement ornée qui semblait servir uniquement lors de cérémonies comme celle-ci. Le bâton était enlacée d'une tentacule qui gesticulait. Le bout de bois était surmontée de deux ailes noirâtres. Il y enroula sa main quand soudain, la tentacule vint l'agripper. Il bougea frénétiquement la main puis compris que, en l'absence d'une poignée, c'était la membrane qui en faisait office. Alors il se mit à gravir les marches en pierres une à une sans broncher.
Après une dizaine de minutes, il arriva, essoufflé, en haut du pic où il y vu cinq hommes. Aucun d'entre eux le saluèrent sauf un qui, amicalement, posa sa main sur l'épaule du sorcier. Il comprit vite que ce du être le chef car, après ce geste, tout les autres firent la même chose. Le premier l'ayant saluer désigna un orc attaché par des chaines au bout d'une planche. L'humain fut étonné mais le chef du culte lui dit :
« Bien, maintenant, Ô nouveau prophète, appelle Roth'Kran L'Affamée. Le diner lui est humblement servit. »
Tous attendirent qu'il l'appelle mais celui-ci se demanda ce qu'il devait faire. Le vielle homme lui redit :
« Allez, ce n'est pas ta première fois, tu peux le faire ! Allez ! Active les défuntes runes. »
Il regarda à terre et, en effet, il y avait des runes qui se regroupaient en un seul et un même point. Là, se trouvait un ornement en forme de rond accompagnée de deux ailes. Bien sûr, cette énigme ne fit pas long feu, il y planta son bâton en quelques centièmes de secondes. Après cette action, suivit un tremblement de terre. Le ciel s'assombrit soudainement et les membres de la secte crièrent sans relâche :
« Iä Roth'Kran ! Iä Roth'Kran ! Iä Roth'Kran ! »
Le magicien, prit d'une torpeur insondable, tomba à la reverse. Il recula de quelques pas en griffant la terre avec ses ongles. Cela lui rappelait quelque chose... Mais quoi ? Soudain, une titanesque forme se posa dans l'ombre. On ne vu que ses deux yeux d'un rouge sang quand soudain, un gros tentacule vint agripper le poteau où était solidement accroché les chaînes du repas de l'entité. Il l'arracha avec une force presque irréelle. On pu entrevoir le bec d'une horreur sans nom. A sa vue, le magicien failli presque tomber du pic. Cette chute aurait été mortelle. Dans un croassement terrifiant, le volatile repartie dans le néant. Encore surpris, le prophète resta sans mot. Le chef s'agenouilla et lui dit tout bas :
« Qui à t-il... Koulabi ? »
« AAHHHH ! »
On entendit les pas rapides d'un personne assez forte et courte sur pattes grimpaient les escaliers.
« Qui à t-il monsieur Mac. Alister ? Encore une de vos terreurs nocturnes ? » lança-le gérant de l'hôtel, encore apeuré.
Le clochard se redressa et hocha la tête.
« Hmmm.. » hésita-t-il « Vous devriez consulter un médecin. »lâcha finalement le gérant.
L'alcoolique n'écouta rien de ce que raconté le tenancier et secoua sa capsule de comprimé. Il constata avec déception que celle-ci été vide. Il la jeta contre la fenêtre. Il plaça sa tête dans ses mains comme il avait l'habitude de le faire et soupira longuement. Il chercha une bouteille d'un liquide quelconque sur sa table de chevet d'une main, l'autre servant à tenir sa tête. Il ne trouva et se mit à grommeler. Le maître de maison étant toujours là, il lui proposa d'aller lui chercher un jus de baie lunaire, une boisson aux vertus extrêmement apaisantes. Il accepta, sans joie aucune. Alors, il dévala les escaliers en quête du rafraichissement.
Koulabi ,quant à lui, s'habilla avec des vêtements propres que lui avait fournit l'établissement car, chaque semaine, le directeur partait au lac en calèche pour laver les vêtements des clients. Une longue chemise noire et un pantalon de la même couleur avec des bottines de la même couleur l'attendait sur le sommier. Il les prit et les enfilas un à un comme le plus simple de homme.
Pourtant, un destin étrange l'attendait.
Il décida de partir sans même attendre son jus mais, à mi-chemin dans l'escalier, le gérant courut pour lui apporter sa boisson. Il lui apporta même quelques cachets qu'il été aller chercher chez le docteur le plus proche. Il le remercia d'une tape sur l'épaule et les avala d'une traite. Il laissa échapper un léger sourire et redonna une autre tape sur l'épaule de son seul « ami ».
Il se faufila alors dans la vielle ville sans doute à la recherche d'une taverne où l'on pourrait lui donner de la boisson gratuitement mais aussi pour chercher un petit travail en tant que serveur ou n'importe lequel. Et si il a de la chance et de l'argent, il pourra même chercher un « vrai » logement pour lui tout seul. Pour l'instant, il n'a pas vraiment de contact dans cette grande ville et tout le monde sais que, la notoriété et le pouvoir font toute la différence sur touts les plans...
Koulabi
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum