Chroniques d'un Général Déchu...
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Chroniques d'un Général Déchu...
Grande Citée de Lordaeron, quelques jours après la mort de Térénas..
"-Général ! Général !"
Pourquoi moi ? ... Il y a encore quelques jours, j'étais un simple général d'armée, sans affectation.
Certes il y a des situations plus glorieuses... mais je ne pense pas que mourir dévoré par ces monstruosités que ce sale traître d'Arthas a amené à Lordaeron soit beaucoup plus glorieux.
"-Général Finkston ?
-Oui et bien quoi ? Je vous écoute soldat."
L'homme peut convaincu me regarde de travers un instant, mais se décide quand même à faire son rapport.
-Le quartier ouest brule. Dès que les feux se seront arrêtés, d'ici un ou deux jours sans doute, le fléau en aura complétement pris possession. Comme ils l'ont fait pour le quartier sud il y a deux jours.
-Combien nous reste-t-il d'hommes ?
-Une cinquantaine monsieur.
-Une cinquantaine ?!! Nous sommes la plus puissante nation humaine de l'Alliance ! Nous avons fait plier les orcs, nous n'allons pas plier face à des cadavres ! Où sont les troupes de Lordaeron ?!
-Nous sommes au cœur de la capitale monsieur... les armées sont dispersés sur le territoire... et sont actuellement entrain de se faire massacrer par d'autres mort-vivant qui arrivent par vagues de partout à la fois. Tout le pays est en train de ce transformer en maleterres !
-Je sais où nous sommes soldat ! Pour qui me prenez vous ?! Je vous interdit de me faire la leçon ! Sortez d'ici ! Je dois trouver comment sauver cette citée puisque personne d'autre ne semble disposer à le faire !
Je brandis la bouteille d'hydromel vide de façon menaçante en direction du soldat... et me rend compte de l'origine du regard de travers qu'il m'a jeté il y a quelques minutes... il a du voir les autres bouteilles vide qui s'entassent dans un coin de la pièce...
-Justement monsieur... la cinquantaine d'hommes qui restent dans la citée sont passés sous le commandement du Général Kirss. Il a entendu dire que le Maréchal Garithos et plusieurs régiments de l'Alliance sont non-loin dans les terres et tiennent face au morts-vivants. Il a pour intention de faire une sortie et appel tous les hommes, femmes, citoyens encore en vie et en mesure de se déplacer de le rejoindre sur le front du quartier nord... Il enjoint aussi tous les officiers encore en vie, vous également donc, de l'aider à reformer un Etat-Major provisoire.
-Kirss ?! Cet incapable ?! Il est complétement inconscient ! Si nous tentons de sortir les morts-vivants nous courront après et nous rattraperont : nous mourrons tous !
Mais pourquoi ma tête tourne-t-elle autant ? Ce n'était que de l'hydromel ! Un tout petit peu d'hydromel... de mauvaise qualité en plus !
-Sauf votre respect Général, si nous restons ici nous mourrons aussi. Le Général Kirss dit que la ville ne tiendra pas trois jours de plus. Les morts-vivants tiennent le sud, bientôt l'ouest de la citée, le quartier est est en train de se faire décimé malgré vos efforts...
Je n'aime pas sa façon de dire efforts... ce petit merdaillon ce moque de moi !
-Assez soldat ! Lordaeron ne tombera pas ! Retournez voir Kirss et dites lui que je ne me subordonnerai pas à un imbécile de sa trempe. Mot pour mot. Si j'en apprend que vous ne lui avez pas répété cette phrase a la virgule près, je vous fait passer en conseil de guerre pour la forme et je vous fait pendre pour le plaisir de ne plus jamais avoir à entendre votre langue de vipère bien trop pendue ! Est-ce clair ?!
Le soldat me regarde froidement.
-Très clair Général.
Il fait demi tour et s'en va. Alors que j'entends la porte en bas des escaliers se refermer... je me rend compte que ce petit bâtard galeux sans éducation n'a pas salué son supérieur avant de quitter la pièce ! Il ne m'a pas salué !
Je me précipite dans les escaliers pour le rattraper et le faire rouer de coups par les gardes... mais il n'est plus là. J'ordonne à un des deux gardes en faction devant la porte de le rattraper. Le soldat n'a pas traversé la moitié de la rue, qu'il s'effondre, trois flèches dans le dos.
Le deuxième soldat est assez bête pour tourner la tête vers l'autre côté de la rue. Il n'a pas le temps de finir son mouvement qu'il est déjà mort. Quant à moi j'ai immédiatement bondit à l'intérieur au moment même ou le premier homme s'effondrait.
Je m'empresse de barricader la porte avec mon bureau, les trois chaises, l'armoire et les deux tableaux. Je sais que sa ne suffira pas. La grande pièce vide aux murs blancs ressemble à une chambre froide. Ou à un tombeau. Mon tombeau...
La mort frappe à la porte !
"-Général ! Général !"
Pourquoi moi ? ... Il y a encore quelques jours, j'étais un simple général d'armée, sans affectation.
Certes il y a des situations plus glorieuses... mais je ne pense pas que mourir dévoré par ces monstruosités que ce sale traître d'Arthas a amené à Lordaeron soit beaucoup plus glorieux.
"-Général Finkston ?
-Oui et bien quoi ? Je vous écoute soldat."
L'homme peut convaincu me regarde de travers un instant, mais se décide quand même à faire son rapport.
-Le quartier ouest brule. Dès que les feux se seront arrêtés, d'ici un ou deux jours sans doute, le fléau en aura complétement pris possession. Comme ils l'ont fait pour le quartier sud il y a deux jours.
-Combien nous reste-t-il d'hommes ?
-Une cinquantaine monsieur.
-Une cinquantaine ?!! Nous sommes la plus puissante nation humaine de l'Alliance ! Nous avons fait plier les orcs, nous n'allons pas plier face à des cadavres ! Où sont les troupes de Lordaeron ?!
-Nous sommes au cœur de la capitale monsieur... les armées sont dispersés sur le territoire... et sont actuellement entrain de se faire massacrer par d'autres mort-vivant qui arrivent par vagues de partout à la fois. Tout le pays est en train de ce transformer en maleterres !
-Je sais où nous sommes soldat ! Pour qui me prenez vous ?! Je vous interdit de me faire la leçon ! Sortez d'ici ! Je dois trouver comment sauver cette citée puisque personne d'autre ne semble disposer à le faire !
Je brandis la bouteille d'hydromel vide de façon menaçante en direction du soldat... et me rend compte de l'origine du regard de travers qu'il m'a jeté il y a quelques minutes... il a du voir les autres bouteilles vide qui s'entassent dans un coin de la pièce...
-Justement monsieur... la cinquantaine d'hommes qui restent dans la citée sont passés sous le commandement du Général Kirss. Il a entendu dire que le Maréchal Garithos et plusieurs régiments de l'Alliance sont non-loin dans les terres et tiennent face au morts-vivants. Il a pour intention de faire une sortie et appel tous les hommes, femmes, citoyens encore en vie et en mesure de se déplacer de le rejoindre sur le front du quartier nord... Il enjoint aussi tous les officiers encore en vie, vous également donc, de l'aider à reformer un Etat-Major provisoire.
-Kirss ?! Cet incapable ?! Il est complétement inconscient ! Si nous tentons de sortir les morts-vivants nous courront après et nous rattraperont : nous mourrons tous !
Mais pourquoi ma tête tourne-t-elle autant ? Ce n'était que de l'hydromel ! Un tout petit peu d'hydromel... de mauvaise qualité en plus !
-Sauf votre respect Général, si nous restons ici nous mourrons aussi. Le Général Kirss dit que la ville ne tiendra pas trois jours de plus. Les morts-vivants tiennent le sud, bientôt l'ouest de la citée, le quartier est est en train de se faire décimé malgré vos efforts...
Je n'aime pas sa façon de dire efforts... ce petit merdaillon ce moque de moi !
-Assez soldat ! Lordaeron ne tombera pas ! Retournez voir Kirss et dites lui que je ne me subordonnerai pas à un imbécile de sa trempe. Mot pour mot. Si j'en apprend que vous ne lui avez pas répété cette phrase a la virgule près, je vous fait passer en conseil de guerre pour la forme et je vous fait pendre pour le plaisir de ne plus jamais avoir à entendre votre langue de vipère bien trop pendue ! Est-ce clair ?!
Le soldat me regarde froidement.
-Très clair Général.
Il fait demi tour et s'en va. Alors que j'entends la porte en bas des escaliers se refermer... je me rend compte que ce petit bâtard galeux sans éducation n'a pas salué son supérieur avant de quitter la pièce ! Il ne m'a pas salué !
Je me précipite dans les escaliers pour le rattraper et le faire rouer de coups par les gardes... mais il n'est plus là. J'ordonne à un des deux gardes en faction devant la porte de le rattraper. Le soldat n'a pas traversé la moitié de la rue, qu'il s'effondre, trois flèches dans le dos.
Le deuxième soldat est assez bête pour tourner la tête vers l'autre côté de la rue. Il n'a pas le temps de finir son mouvement qu'il est déjà mort. Quant à moi j'ai immédiatement bondit à l'intérieur au moment même ou le premier homme s'effondrait.
Je m'empresse de barricader la porte avec mon bureau, les trois chaises, l'armoire et les deux tableaux. Je sais que sa ne suffira pas. La grande pièce vide aux murs blancs ressemble à une chambre froide. Ou à un tombeau. Mon tombeau...
La mort frappe à la porte !
Dernière édition par Lannes Finkston le Ven 13 Aoû 2010, 01:33, édité 4 fois
Lannes Finkston
Re: Chroniques d'un Général Déchu...
Fort d'Acherus, quelques jours avant l'assaut final du fléau sur la Nouvelle Avalon...
L'obscurité. L'obscurité complète.
"Ta vie ne t'appartient plus, tu n'a plus de vie, tu es mort ! Mort et pourtant tu sera bientôt debout ! Il n'y a pas de Lumière. Il n'y a que l'obscurité qui t'entoure et ma voix qui t'enveloppe et va briser ton esprit faible. Tu es faible. Tu m'appartient. Lève toi, Chevalier de la Mort !"
...
Assaut final du fléau sur la Nouvelle Avalon...
J'ai mal au crâne. Tellement mal au crâne. Et je sens sa présence. Son oeil perpétuellement fixé sur moi. Je sais que c'est sa volonté qui lève mon bras, brandis cette énorme lame hérissée de runes plus froides que l'hiver, et l'abat sur cette petite femme blonde en train de pleurer et de supplier... Je sais que c'est sa volonté. Après tout je ne suis debout que par sa volonté. Il est donc normal que j'en sois l'instrument. Il n'y a que sa volonté qui compte.
...
Chapelle de l'espoir de la Lumière, quelques heures plus tard...
J'ai envie de vomir. Je pense que s'y j'avais encore des tripes, je les cracherait par le maigre et pâle orifice qui me sert de bouche... A quoi bon m'avoir laissé une bouche d'ailleurs ? Je ne mange pas, je n'ai rien à vomir, pas de salive à cracher.... seulement des insultes à hurler, mais dans le vent à quoi bon ?!... Le bon côté c'est que je vais pouvoir boire. J'espère que l'alcool aura toujours le même goût doucereux et la même capacité à diffuser cette chaleur apaisante dans mon corps.
Que faire maintenant ? Je n'ai pas vraiment le choix. Lordaeron n'existe plus, et l'Alliance ne voudra probablement pas d'un Général mort-vivant dans ses rangs, fut-il aussi talentueux que moi.
Combattre pour la Lame d'Ebène... c'est le seul choix qui s'offre à moi. Combattre pour Darion Mograine et me venger de ce chien galeux d'Arthas.
Je frémis de dégout rien qu'à l'idée de me battre aux côtés d'orcs, trolls et autres monstruosités comme ces ... trans ? traunen ? taurys ? tauran ! ... non ce n'est pas ça non plus... bref.
Dès que cette guerre sera finit, je quitterait ce ramassis d'horreurs et j'irais visiter les royaumes humains du sud. Là j'aurais l'occasion de me faire un nom. J'en suis certain. Un grand officier de Lordaeron comme moi... il ferait beau voir que je ne trouve pas de travail !
L'obscurité. L'obscurité complète.
"Ta vie ne t'appartient plus, tu n'a plus de vie, tu es mort ! Mort et pourtant tu sera bientôt debout ! Il n'y a pas de Lumière. Il n'y a que l'obscurité qui t'entoure et ma voix qui t'enveloppe et va briser ton esprit faible. Tu es faible. Tu m'appartient. Lève toi, Chevalier de la Mort !"
...
Assaut final du fléau sur la Nouvelle Avalon...
J'ai mal au crâne. Tellement mal au crâne. Et je sens sa présence. Son oeil perpétuellement fixé sur moi. Je sais que c'est sa volonté qui lève mon bras, brandis cette énorme lame hérissée de runes plus froides que l'hiver, et l'abat sur cette petite femme blonde en train de pleurer et de supplier... Je sais que c'est sa volonté. Après tout je ne suis debout que par sa volonté. Il est donc normal que j'en sois l'instrument. Il n'y a que sa volonté qui compte.
...
Chapelle de l'espoir de la Lumière, quelques heures plus tard...
J'ai envie de vomir. Je pense que s'y j'avais encore des tripes, je les cracherait par le maigre et pâle orifice qui me sert de bouche... A quoi bon m'avoir laissé une bouche d'ailleurs ? Je ne mange pas, je n'ai rien à vomir, pas de salive à cracher.... seulement des insultes à hurler, mais dans le vent à quoi bon ?!... Le bon côté c'est que je vais pouvoir boire. J'espère que l'alcool aura toujours le même goût doucereux et la même capacité à diffuser cette chaleur apaisante dans mon corps.
Que faire maintenant ? Je n'ai pas vraiment le choix. Lordaeron n'existe plus, et l'Alliance ne voudra probablement pas d'un Général mort-vivant dans ses rangs, fut-il aussi talentueux que moi.
Combattre pour la Lame d'Ebène... c'est le seul choix qui s'offre à moi. Combattre pour Darion Mograine et me venger de ce chien galeux d'Arthas.
Je frémis de dégout rien qu'à l'idée de me battre aux côtés d'orcs, trolls et autres monstruosités comme ces ... trans ? traunen ? taurys ? tauran ! ... non ce n'est pas ça non plus... bref.
Dès que cette guerre sera finit, je quitterait ce ramassis d'horreurs et j'irais visiter les royaumes humains du sud. Là j'aurais l'occasion de me faire un nom. J'en suis certain. Un grand officier de Lordaeron comme moi... il ferait beau voir que je ne trouve pas de travail !
Dernière édition par Lannes Finkston le Ven 13 Aoû 2010, 01:23, édité 2 fois
Lannes Finkston
Re: Chroniques d'un Général Déchu...
Boire.
C'est tout ce qu'il me reste.
La guerre est finie, je suis allé à Hurlevent, j'ai été accueillis avec des fruits pourris et il aura fallut un message du Seigneur Tirion Fordring pour qu'une annonce royale soit faite concernant "les gens de mon espèce"... Mais les gens me regardent toujours de travers.
Pas moyen de m'engager dans l'Armée, encore moins dans la Garde.
On ne me laisse rentrer dans la Cathédrale pour prier qu'à contrecœur et avec force regards suspicieux...
Les gens m'évitent, changent de trottoir, me contournent, m'ignorent.
Il ne me reste que la possibilité de boire. J'ai de la chance qu'ils acceptent de me servir.
Boire.
Je dois boire. Boire et oublier.
Boire pour oublier.
C'est tout ce qu'il me reste.
La guerre est finie, je suis allé à Hurlevent, j'ai été accueillis avec des fruits pourris et il aura fallut un message du Seigneur Tirion Fordring pour qu'une annonce royale soit faite concernant "les gens de mon espèce"... Mais les gens me regardent toujours de travers.
Pas moyen de m'engager dans l'Armée, encore moins dans la Garde.
On ne me laisse rentrer dans la Cathédrale pour prier qu'à contrecœur et avec force regards suspicieux...
Les gens m'évitent, changent de trottoir, me contournent, m'ignorent.
Il ne me reste que la possibilité de boire. J'ai de la chance qu'ils acceptent de me servir.
Boire.
Je dois boire. Boire et oublier.
Boire pour oublier.
Lannes Finkston
Re: Chroniques d'un Général Déchu...
Cette ville est un vrai nid à... je ne trouve même pas de mot !
C'est un cirque ambulant !
La nuit les tavernes sont désertes, fermés ou on vous en bloque l'entrée sous prétexte que vous n'avez pas assez d'argent pour vous séparer de votre bonne vielle armure au profit d'un costard ridicule...
Oh, j'ai bien trouvé une taverne ouverte, du moins je croyais que c'était une taverne.
J'aurais du me douter tout de suite en rentrant qu'il s'agissait d'un traquenard... la salle était quasiment vide. La seule table occupée l'était par deux elfes. Deux grand poireaux violets affublés d'affreuses oreilles de gobelins.
Mais le pire ce n'était pas les elfes en eux même... le pire ce sont leurs saletés d'animaux de compagnie !
Des petits lézards volants, et doués de paroles ! Ils appellent sa des "dragonnets". Moi j'appelle ça des démons ! Un dragon est un dragon, il n'y a que sa tête qui ait une place dans notre monde : empaillée au dessus d'une cheminée.
J'ai préféré partir avant de me faire assassiner dans ce trou malfamé... et j'en ai croisé une troisième qui arrivait alors que je sortais ! Une troisième elfe !
Deux ce n'est déjà pas très net... mais trois elfes réunis dans le même endroit mal fréquenté, la nuit, et accompagnés de démons... il faut appelé les choses par leur nom : c'est un complot !
C'est un cirque ambulant !
La nuit les tavernes sont désertes, fermés ou on vous en bloque l'entrée sous prétexte que vous n'avez pas assez d'argent pour vous séparer de votre bonne vielle armure au profit d'un costard ridicule...
Oh, j'ai bien trouvé une taverne ouverte, du moins je croyais que c'était une taverne.
J'aurais du me douter tout de suite en rentrant qu'il s'agissait d'un traquenard... la salle était quasiment vide. La seule table occupée l'était par deux elfes. Deux grand poireaux violets affublés d'affreuses oreilles de gobelins.
Mais le pire ce n'était pas les elfes en eux même... le pire ce sont leurs saletés d'animaux de compagnie !
Des petits lézards volants, et doués de paroles ! Ils appellent sa des "dragonnets". Moi j'appelle ça des démons ! Un dragon est un dragon, il n'y a que sa tête qui ait une place dans notre monde : empaillée au dessus d'une cheminée.
J'ai préféré partir avant de me faire assassiner dans ce trou malfamé... et j'en ai croisé une troisième qui arrivait alors que je sortais ! Une troisième elfe !
Deux ce n'est déjà pas très net... mais trois elfes réunis dans le même endroit mal fréquenté, la nuit, et accompagnés de démons... il faut appelé les choses par leur nom : c'est un complot !
Lannes Finkston
Re: Chroniques d'un Général Déchu...
Aucun avenir. Je n'ai aucun avenir.
Je ne peut qu'espérer que la mort viendra, d'une manière ou d'une autre. Et qu'elle viendra vite.
Personne ne veut de moi. Ni dans les armées du sud, ni dans les armées du nord.
Hors j'ai combattu toute ma vie et toute ma non-mort. Je ne sais rien faire d'autre.
On me reproche d'être ce que je suis. Comme si j'avais choisit de mourir tué par le fléau et d'être relevé par ces tarés de nécromanciens pour devenir... je me dégoute moi même à force !
On me reproche d'être ce que je suis, mais ce n'est pas le pire, le pire c'est qu'on ne m'offre aucune possibilité de me racheter. Aucune possibilité de faire ma rédemption pour des actes que je n'ai pas vraiment commis.
Mais ils ne peuvent pas comprendre. Comment eux, dont l'esprit a toujours été libre, pourraient-ils comprendre ce qu'est l'asservissement mentale ? Croient-ils que les chevaliers de la mort ce sont relevés d'eux même pour servir ce chien d'Arthas ?
J'ai racheté tous mes crimes !
J'ai combattus au Norfendre contre mon ancien maître et j'ai racheté tous mes crimes en tuant autant de mort-vivant que n'importe quel croisé d'Argent, probablement plus que n'importe quel soldat d'Hurlevent.
Aujourd'hui je prie chaque jour la Lumière dans la grande cathédrale dans l'espoir d'un signe.
Mourir.
Il semblerait que ce soit le dernier vrai espoir que je puisse avoir : mourir.
Un de ses jours, excédés par mes yeux brillant ont m'inculpera probablement pour crime de salle gueule et je serais pendu le lendemain matin. Voilà mon avenir.
Je vais mourir.
Et en attendant la mort je vais me noyer dans l'alcool.
Je ne peut qu'espérer que la mort viendra, d'une manière ou d'une autre. Et qu'elle viendra vite.
Personne ne veut de moi. Ni dans les armées du sud, ni dans les armées du nord.
Hors j'ai combattu toute ma vie et toute ma non-mort. Je ne sais rien faire d'autre.
On me reproche d'être ce que je suis. Comme si j'avais choisit de mourir tué par le fléau et d'être relevé par ces tarés de nécromanciens pour devenir... je me dégoute moi même à force !
On me reproche d'être ce que je suis, mais ce n'est pas le pire, le pire c'est qu'on ne m'offre aucune possibilité de me racheter. Aucune possibilité de faire ma rédemption pour des actes que je n'ai pas vraiment commis.
Mais ils ne peuvent pas comprendre. Comment eux, dont l'esprit a toujours été libre, pourraient-ils comprendre ce qu'est l'asservissement mentale ? Croient-ils que les chevaliers de la mort ce sont relevés d'eux même pour servir ce chien d'Arthas ?
J'ai racheté tous mes crimes !
J'ai combattus au Norfendre contre mon ancien maître et j'ai racheté tous mes crimes en tuant autant de mort-vivant que n'importe quel croisé d'Argent, probablement plus que n'importe quel soldat d'Hurlevent.
Aujourd'hui je prie chaque jour la Lumière dans la grande cathédrale dans l'espoir d'un signe.
Mourir.
Il semblerait que ce soit le dernier vrai espoir que je puisse avoir : mourir.
Un de ses jours, excédés par mes yeux brillant ont m'inculpera probablement pour crime de salle gueule et je serais pendu le lendemain matin. Voilà mon avenir.
Je vais mourir.
Et en attendant la mort je vais me noyer dans l'alcool.
Lannes Finkston
Re: Chroniques d'un Général Déchu...
Assez. J'en ai assez de ne rien faire.
Puisque l'Alliance ne veut pas de moi, je n'ai pas besoin de l'Alliance.
Puisque j'ai quitté la Lame d'Ebène je ne ferait pas demi tour.
Je suis donc libre. Libre et fier de l'être.
Et bien décidé à libérer tous ceux qui comme moi sont rejetés, mal vus, tyrannisés, injustement jugés, persécutés... bien décidé à les libérer de la monarchie et des systèmes féodaux !
Et Hurlevent sera la première à être libéré. Le peuple en a assez de la garde, des arrestations arbitraires, du roi et de ses lois... la guerre est finie : tous les habitants de la capitale en ont assez des mesures drastiques, assez de se serrer la ceinture, assez de la loi martiale.
Toute la ville cri à la délivrance et lorsque je les aurais convaincus de se battre pour elle, alors tous ensemble nous l'obtiendront !
Puisque l'Alliance ne veut pas de moi, je n'ai pas besoin de l'Alliance.
Puisque j'ai quitté la Lame d'Ebène je ne ferait pas demi tour.
Je suis donc libre. Libre et fier de l'être.
Et bien décidé à libérer tous ceux qui comme moi sont rejetés, mal vus, tyrannisés, injustement jugés, persécutés... bien décidé à les libérer de la monarchie et des systèmes féodaux !
Et Hurlevent sera la première à être libéré. Le peuple en a assez de la garde, des arrestations arbitraires, du roi et de ses lois... la guerre est finie : tous les habitants de la capitale en ont assez des mesures drastiques, assez de se serrer la ceinture, assez de la loi martiale.
Toute la ville cri à la délivrance et lorsque je les aurais convaincus de se battre pour elle, alors tous ensemble nous l'obtiendront !
Lannes Finkston
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