[BG] Laelawyn Xyphias
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[BG] Laelawyn Xyphias
Si un jour la modeste vie de Laelawyn Xyphias devait être contée : dans un coin reculé d'une bibliothèque abandonnée, sur l'étagère la plus haute, entre deux grimoires non moins poussiéreux que celui contenant les pages non cornées et à l'encre à demi effacée par le temps qui relaterait ladite histoire, voilà les mots que l'on pourrait trouver :
[...]
La lune devait à peine commencer sa course dans le ciel, mais nul n’aurait pu la discerner par cette nuit si sombre. Cela faisait plusieurs jours que d’épais nuages annonciateurs de malheurs recouvraient toute la région. Laelawyn calcula que cela faisait exactement un cycle qu’ils n’avaient pas vu, de leurs yeux, leur mère protectrice. La tension montait parmi ses congénères peu habitués aux changements soudains. On prédisait des catastrophes, les druides grommelaient dans leur coin, et l’on murmurait même dans certains milieux qu’Elune s’était peut être détournée de son peuple. Les raisons pour un tel abandon ne manquaient pas, le laxisme de certains et l’extrémiste d’autres, l’arrogance générale ou même la xénophobie manifeste envers certaines races. Tout cela était matière à commérages malsains et déviants. Et n’ayant pas de coupable, on se rejetait la faute mutuellement. Si cela continuait, pensa t-il, c’est à une guerre civile qu’ils devraient bientôt faire face. Mais les kaldoreis ne prennent pas les armes si promptement et Laelawyn avait confiance en leurs dirigeants. Et bien qu’il ne partageait tous leurs point de vue, il ne doutait pas que seules des décisions justes et modérées seraient appliquées. Mais il haussa les épaules : de toute façon nul ne savait quel était l’origine du phénomène, il n’y avait donc qu’à attendre.
C’était d’ailleurs ce qu’il faisait. Perché sur sa branche, posant un regard aimant sur sa citée d’adoption. Il veillait, ainsi que nombres de Sentinelles, sur la bonne continuation de la routine caractérisant si bien cette ville. Il attrapa une flèche dans son carquois et d’un geste vif, il banda son arc pour décocher un tir qui vint épingler une feuille morte sur le tronc de l’arbre lui faisant face. Cela faisait quelques jours qu’il s’amusait à ce petit jeu, ne laissant pas tomber une seule feuille au sol à chaque fois qu’il revenait sur cette branche. Il constatait amèrement que le processus s’accélérait rapidement dernièrement et il venait maintenant avec deux carquois de flèches. Par ailleurs, cela lui attirait les foudres d’un druide en ermitage non loin de son perchoir, qui s’offusquait de voir ses arbres ainsi transformés en hérissons. Chaque matin à son réveil il poussait un hurlement de rage passant en aspect féral avec une grande envie de griffer les fesses de l’archer irrespectueux. Il allait ôter toutes les flèches consciencieusement y mettait le feu. Laelawyn qui aurait bien aimé voir sa tête, mais qui préférait de loin rester en vie, se gardait donc bien de prendre son petit déjeuner sur place. Mais de sa retraite il constatait également que la fumée de ce petit feu de joie se faisait également plus épaisse de jours en jours. Le druide lui-même que ce jeu amusait tout de même un peu, souriait de moins en moins à la vue de ce spectacle désolant. Il n’en avait cependant pas moins l’envie de coller une raclée à Laelawyn, et de lui apprendre à respecter son environnement, mais il connaissait l’elfe pour l’avoir eut comme élève et savait bien que cela aurait été peine perdue.
En effet, Lael n’avait jamais été en phase avec la nature. Il faisait partit des rares de son peuple à s’en sentir si détaché qu’il n’aurait pas mal vu d’habiter dans une de ces maisons faites de pierres que les humains construisaient, sans pour autant aller jusqu’à s’enfermer six pieds sous terre comme les nains : il avait besoin du grand air. A vrai dire il l’avait même déjà fait, au gré de ses mission pour le Hall de la justice, il n’était pas rare qu’il serve d’intermédiaire avec d’autres membres de l’alliance… voir de la horde (officiellement ou non…). Il avait donc habité dans bien des maisons, huttes, tipis et hamacs. Par ailleurs sa passion le suivait partout où il allait. C’était le tir à l’arc, pas nécessairement sur une cible vivante, mais sur tout ce qu’il jugeait bon d’utiliser comme objectif à atteindre. C’était un exercice simple qui donnait un résultat immédiat, bon ou mauvais, mais qui méritait une grande concentration et une maitrise de soi pour faire pencher la balance vers le positif. Tout naturellement, il avait donc besoin d’espace et s’exerçait dans la nature, si bien qu’il devient rapidement assimilé à la catégorie des chasseurs. Il avait même parfois un animal qui le suivait, comme tant d’autre, mais il ne tentait pas créer des liens particuliers avec lui. Tant qu’ils étaient ensemble c’est qu’ils se respectaient mutuellement, voilà tout. Pour l’heure d’ailleurs, alors qu’il se dirigeait vers l’atelier de son maitre en enchantements, aucun compagnon à quatre pattes ou autre ne suivait ses pas… Il tira une flèche de son carquois et poignarda tout à coup une grenouille innocente qui passait par là. Ce sacrifice ne serait pas vain, il comptait s’en servir pour son étude. Il n’était plus possible de dénombrer la quantité de cadavres des ces batraciens qui jalonnaient le sol de son coin d’études. Cela faisait des décennies qu’il cherchait le moyen de porter les enchantements de protection directement sur la matière vivante plutôt que sur les matériaux. Il n’avait eut que peu de résultats probants encore à l’heure actuelle faute de pouvoir s’exercer sur des êtres fait de chaire et de mana. Mais en insufflant une quantité suffisante de magie à une grenouille il arrivait à obtenir un organisme proche de ce qu’aurait pu être un elfe. Relativement du moins… Il lui arrivait de varier avec les lapins.
Il posa l’animal sur son établit arcanique. Il sortit une fiole bleutée de mana modifiée et un entonnoir pour en gaver le corps. Le ventre se gonfla alors que le fluide magique s’écoulait à l’intérieur irriguant peu à peu la totalité de la bestiole. Lorsque ce fut fait, il la plaça au centre de cercles concentriques d’écritures elfiques. Il prit sa baguette d’enchantement et lança son incantation pour activer les phrases gravées dans le bois, lui-même surchargé de veines de mana. Les lettres devinrent phosphorescentes et une onde d’énergie instable se dégageât du centre de la table. Se concentrant attentivement Laelawyn murmurait ses incantations et finit par stabiliser le flux en une émanation constante et canalisée si bien que le corps de l’animal se mit à léviter. Les lettres runiques semblèrent s’élever à leur tour pour tournoyer en cercles verdoyants lumineux plus ou moins réguliers. L’instant devenait critique… Laelawyn attrapa une petit bourse d’enchantements, en sortit une once d’essence astrale qu’il déversa sur la grenouille. Une lueur mauve intense se dégagea de l’animal alors qu’il prononçait son dernier charme… Lael retint son souffle alors que l’éclat diminuait… Ses yeux discernèrent petit à petit… Rien du tout ! La grenouille avait disparut… Mais, non en fait, il en restait bien quelque chose : un petit têtard frétillant ! Lael avait juste voulut placer une petite protection de vitalité et il avait obtenue un puissant enchantement de jouvence… un peu trop puissant… Il soupira et perçut une légère odeur de brulé. Un filet de fumée s’élevait maintenant du têtard, qui explosa tout à coup sous ses yeux ! Cette fois il ne restait vraiment plus rien de la bête, des enchantements et des espoirs de l’elfe. Mais ce n’est que partie remise se jura t’il, il se devait d’y trouver une solution, il s’en était fait la promesse quelques millénaires plus tôt ! Mais, c’est à cet instant qu’une personne entra en trombe dans son atelier.
- Lael ! Te voilà enfin, j’ai besoin de ton aide !
Il se tourna et vit son ancien maitre, celui qu’il tourmentait malicieusement du haut de son arbre à longueur de journée et se mit à craindre pour ses oreilles. Il avait encore le souvenir ‘poignant’ de sa fâcheuse habitude de sanctionner ses élèves en leurs pinçant ces appendices si sensibles. Mais sa frayeur changea du tout au tout lorsqu’il vit le visage livide du druide. Il se passait quelque chose de grave.
- Le bébé de Nadelwen, ma fille, fait des crises ! Selon elle il s’agit des mêmes symptômes du mal dont tu nous a tant parlé. Il lui a été dit que ce n’était que des balivernes, mais aucune prêtresse n’a pourtant pu lui venir en aide. Je t’en prie sauve ma petite fille Lael !
Lael était saisit aux tripes de voir son maitre si désespéré, lui qui semblait si passible, aussi imperturbable qu’un océan par temps calme, se révélait terrifiant lorsque les éléments se révoltaient en lui. Mais une autre angoisse s’y ajoutait : celle qu’il s’était tapie en lui depuis leur fuite du mont Hyjal, depuis qu’il avait vu… ces enfants… ces choses… l’horreur absolue et indescriptible. Cela recommençait-il ? Était ce la raison des troubles récents ? Il paniqua sur le moment, incapable de répondre… Non, cela ne devait se renouveler. Pas déjà : il n’était pas encore prêt et personne ne le prendrait au sérieux comme la dernière fois, il le savait. Soudain il sortit de sa terreur lorsqu’il sentit un sort d’apaisement se poser sur lui. Il regarda son mentor aux abois et sentit alors son courage lui revenir. Il n’avait pas le temps de réfléchir, il fallait agir :
- Protégez cette citée dont vous êtes le gardien. Je vais m’occuper des vôtres, je vous promet sur ma vie qu’il ne leur arrivera rien, vous avez ma parole !
Sans autre forme d’explication, et scellant ces dires par un vœu pieux, il prit son sac à dos et partir sur le champ. Il n’alla pas signaler son départ au Hall de la Justice. Ils ne lui apporteraient aucune aide et sauraient bien le retrouver en cas de besoin. De toutes façons il ne leur avait jamais promis allégeance, leur servant simplement d’éclaireur en free lance, même si il avait acquis un certain respect au sein de cet ordre féministe. C’est ainsi que Laelawyn quitta brutalement sa citée pour lutter contre un mal contre lequel il se préparait, seul pensait-il, depuis des siècles. Il lui faudrait probablement de l’aide, il n’avait toujours pas assez de connaissances sur le sujet, trop peu d’indices et de savoir. Surtout il lui faudrait convaincre des atrocités qui auraient lieu si rien n’était fait… Avant qu’il ne soit trop tard, il lui faudrait trouver des compagnons… Il le fallait.
[...]
Les autres pages seraient probablement rongées par les termites à cause d'un manque d'entretien. C'est désolant, mais certains actes qui auraient pu devenir héroïques tombent parfois dans l'oubli selon les circonstances, c'est ainsi...
[...]
La lune devait à peine commencer sa course dans le ciel, mais nul n’aurait pu la discerner par cette nuit si sombre. Cela faisait plusieurs jours que d’épais nuages annonciateurs de malheurs recouvraient toute la région. Laelawyn calcula que cela faisait exactement un cycle qu’ils n’avaient pas vu, de leurs yeux, leur mère protectrice. La tension montait parmi ses congénères peu habitués aux changements soudains. On prédisait des catastrophes, les druides grommelaient dans leur coin, et l’on murmurait même dans certains milieux qu’Elune s’était peut être détournée de son peuple. Les raisons pour un tel abandon ne manquaient pas, le laxisme de certains et l’extrémiste d’autres, l’arrogance générale ou même la xénophobie manifeste envers certaines races. Tout cela était matière à commérages malsains et déviants. Et n’ayant pas de coupable, on se rejetait la faute mutuellement. Si cela continuait, pensa t-il, c’est à une guerre civile qu’ils devraient bientôt faire face. Mais les kaldoreis ne prennent pas les armes si promptement et Laelawyn avait confiance en leurs dirigeants. Et bien qu’il ne partageait tous leurs point de vue, il ne doutait pas que seules des décisions justes et modérées seraient appliquées. Mais il haussa les épaules : de toute façon nul ne savait quel était l’origine du phénomène, il n’y avait donc qu’à attendre.
C’était d’ailleurs ce qu’il faisait. Perché sur sa branche, posant un regard aimant sur sa citée d’adoption. Il veillait, ainsi que nombres de Sentinelles, sur la bonne continuation de la routine caractérisant si bien cette ville. Il attrapa une flèche dans son carquois et d’un geste vif, il banda son arc pour décocher un tir qui vint épingler une feuille morte sur le tronc de l’arbre lui faisant face. Cela faisait quelques jours qu’il s’amusait à ce petit jeu, ne laissant pas tomber une seule feuille au sol à chaque fois qu’il revenait sur cette branche. Il constatait amèrement que le processus s’accélérait rapidement dernièrement et il venait maintenant avec deux carquois de flèches. Par ailleurs, cela lui attirait les foudres d’un druide en ermitage non loin de son perchoir, qui s’offusquait de voir ses arbres ainsi transformés en hérissons. Chaque matin à son réveil il poussait un hurlement de rage passant en aspect féral avec une grande envie de griffer les fesses de l’archer irrespectueux. Il allait ôter toutes les flèches consciencieusement y mettait le feu. Laelawyn qui aurait bien aimé voir sa tête, mais qui préférait de loin rester en vie, se gardait donc bien de prendre son petit déjeuner sur place. Mais de sa retraite il constatait également que la fumée de ce petit feu de joie se faisait également plus épaisse de jours en jours. Le druide lui-même que ce jeu amusait tout de même un peu, souriait de moins en moins à la vue de ce spectacle désolant. Il n’en avait cependant pas moins l’envie de coller une raclée à Laelawyn, et de lui apprendre à respecter son environnement, mais il connaissait l’elfe pour l’avoir eut comme élève et savait bien que cela aurait été peine perdue.
En effet, Lael n’avait jamais été en phase avec la nature. Il faisait partit des rares de son peuple à s’en sentir si détaché qu’il n’aurait pas mal vu d’habiter dans une de ces maisons faites de pierres que les humains construisaient, sans pour autant aller jusqu’à s’enfermer six pieds sous terre comme les nains : il avait besoin du grand air. A vrai dire il l’avait même déjà fait, au gré de ses mission pour le Hall de la justice, il n’était pas rare qu’il serve d’intermédiaire avec d’autres membres de l’alliance… voir de la horde (officiellement ou non…). Il avait donc habité dans bien des maisons, huttes, tipis et hamacs. Par ailleurs sa passion le suivait partout où il allait. C’était le tir à l’arc, pas nécessairement sur une cible vivante, mais sur tout ce qu’il jugeait bon d’utiliser comme objectif à atteindre. C’était un exercice simple qui donnait un résultat immédiat, bon ou mauvais, mais qui méritait une grande concentration et une maitrise de soi pour faire pencher la balance vers le positif. Tout naturellement, il avait donc besoin d’espace et s’exerçait dans la nature, si bien qu’il devient rapidement assimilé à la catégorie des chasseurs. Il avait même parfois un animal qui le suivait, comme tant d’autre, mais il ne tentait pas créer des liens particuliers avec lui. Tant qu’ils étaient ensemble c’est qu’ils se respectaient mutuellement, voilà tout. Pour l’heure d’ailleurs, alors qu’il se dirigeait vers l’atelier de son maitre en enchantements, aucun compagnon à quatre pattes ou autre ne suivait ses pas… Il tira une flèche de son carquois et poignarda tout à coup une grenouille innocente qui passait par là. Ce sacrifice ne serait pas vain, il comptait s’en servir pour son étude. Il n’était plus possible de dénombrer la quantité de cadavres des ces batraciens qui jalonnaient le sol de son coin d’études. Cela faisait des décennies qu’il cherchait le moyen de porter les enchantements de protection directement sur la matière vivante plutôt que sur les matériaux. Il n’avait eut que peu de résultats probants encore à l’heure actuelle faute de pouvoir s’exercer sur des êtres fait de chaire et de mana. Mais en insufflant une quantité suffisante de magie à une grenouille il arrivait à obtenir un organisme proche de ce qu’aurait pu être un elfe. Relativement du moins… Il lui arrivait de varier avec les lapins.
Il posa l’animal sur son établit arcanique. Il sortit une fiole bleutée de mana modifiée et un entonnoir pour en gaver le corps. Le ventre se gonfla alors que le fluide magique s’écoulait à l’intérieur irriguant peu à peu la totalité de la bestiole. Lorsque ce fut fait, il la plaça au centre de cercles concentriques d’écritures elfiques. Il prit sa baguette d’enchantement et lança son incantation pour activer les phrases gravées dans le bois, lui-même surchargé de veines de mana. Les lettres devinrent phosphorescentes et une onde d’énergie instable se dégageât du centre de la table. Se concentrant attentivement Laelawyn murmurait ses incantations et finit par stabiliser le flux en une émanation constante et canalisée si bien que le corps de l’animal se mit à léviter. Les lettres runiques semblèrent s’élever à leur tour pour tournoyer en cercles verdoyants lumineux plus ou moins réguliers. L’instant devenait critique… Laelawyn attrapa une petit bourse d’enchantements, en sortit une once d’essence astrale qu’il déversa sur la grenouille. Une lueur mauve intense se dégagea de l’animal alors qu’il prononçait son dernier charme… Lael retint son souffle alors que l’éclat diminuait… Ses yeux discernèrent petit à petit… Rien du tout ! La grenouille avait disparut… Mais, non en fait, il en restait bien quelque chose : un petit têtard frétillant ! Lael avait juste voulut placer une petite protection de vitalité et il avait obtenue un puissant enchantement de jouvence… un peu trop puissant… Il soupira et perçut une légère odeur de brulé. Un filet de fumée s’élevait maintenant du têtard, qui explosa tout à coup sous ses yeux ! Cette fois il ne restait vraiment plus rien de la bête, des enchantements et des espoirs de l’elfe. Mais ce n’est que partie remise se jura t’il, il se devait d’y trouver une solution, il s’en était fait la promesse quelques millénaires plus tôt ! Mais, c’est à cet instant qu’une personne entra en trombe dans son atelier.
- Lael ! Te voilà enfin, j’ai besoin de ton aide !
Il se tourna et vit son ancien maitre, celui qu’il tourmentait malicieusement du haut de son arbre à longueur de journée et se mit à craindre pour ses oreilles. Il avait encore le souvenir ‘poignant’ de sa fâcheuse habitude de sanctionner ses élèves en leurs pinçant ces appendices si sensibles. Mais sa frayeur changea du tout au tout lorsqu’il vit le visage livide du druide. Il se passait quelque chose de grave.
- Le bébé de Nadelwen, ma fille, fait des crises ! Selon elle il s’agit des mêmes symptômes du mal dont tu nous a tant parlé. Il lui a été dit que ce n’était que des balivernes, mais aucune prêtresse n’a pourtant pu lui venir en aide. Je t’en prie sauve ma petite fille Lael !
Lael était saisit aux tripes de voir son maitre si désespéré, lui qui semblait si passible, aussi imperturbable qu’un océan par temps calme, se révélait terrifiant lorsque les éléments se révoltaient en lui. Mais une autre angoisse s’y ajoutait : celle qu’il s’était tapie en lui depuis leur fuite du mont Hyjal, depuis qu’il avait vu… ces enfants… ces choses… l’horreur absolue et indescriptible. Cela recommençait-il ? Était ce la raison des troubles récents ? Il paniqua sur le moment, incapable de répondre… Non, cela ne devait se renouveler. Pas déjà : il n’était pas encore prêt et personne ne le prendrait au sérieux comme la dernière fois, il le savait. Soudain il sortit de sa terreur lorsqu’il sentit un sort d’apaisement se poser sur lui. Il regarda son mentor aux abois et sentit alors son courage lui revenir. Il n’avait pas le temps de réfléchir, il fallait agir :
- Protégez cette citée dont vous êtes le gardien. Je vais m’occuper des vôtres, je vous promet sur ma vie qu’il ne leur arrivera rien, vous avez ma parole !
Sans autre forme d’explication, et scellant ces dires par un vœu pieux, il prit son sac à dos et partir sur le champ. Il n’alla pas signaler son départ au Hall de la Justice. Ils ne lui apporteraient aucune aide et sauraient bien le retrouver en cas de besoin. De toutes façons il ne leur avait jamais promis allégeance, leur servant simplement d’éclaireur en free lance, même si il avait acquis un certain respect au sein de cet ordre féministe. C’est ainsi que Laelawyn quitta brutalement sa citée pour lutter contre un mal contre lequel il se préparait, seul pensait-il, depuis des siècles. Il lui faudrait probablement de l’aide, il n’avait toujours pas assez de connaissances sur le sujet, trop peu d’indices et de savoir. Surtout il lui faudrait convaincre des atrocités qui auraient lieu si rien n’était fait… Avant qu’il ne soit trop tard, il lui faudrait trouver des compagnons… Il le fallait.
[...]
Les autres pages seraient probablement rongées par les termites à cause d'un manque d'entretien. C'est désolant, mais certains actes qui auraient pu devenir héroïques tombent parfois dans l'oubli selon les circonstances, c'est ainsi...
[Voilà, c'était mon premier jet, si ca ne vous dérange pas que je le range à coté des vôtres, merci d'avance ^^. Un peu timide à propos de mon écriture et ayant du mal à me relire sans vouloir me pendre, j'accepte volontiers les critiques constructives, voir déconstructives si vous pensez qu'il n'y a rien de bon à garder ^^'. Et les conseils si il y a des incohérences d'ailleurs... Mais bon si vous avez prit la peine de me lire j'en serait déjà flatté.]
Laelawyn
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