Kleyam McKaboum
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Kleyam McKaboum
2eme jour du 10eme mois de la 30eme année après l'Ouverture de la Porte des ténèbres
Hurlevent, la grande cité du royaume du Roi Varian Wrynn, l'une des merveilles du monde d'Azeroth, et la dernière capitale humaine encore debout à l'heure actuelle, est pour le moment plongée dans l'obscurité. Depuis le ciel sans nuage dans lequel des multitudes d'étoiles sont visible ce soir, il est aisé de voir les différentes rues de la ville, éclairées à intervalle régulier par les lampadaires, gardés allumés par les patrouilleurs de la ville pourvus de torches, dont l'autre tache importante et de veiller à la sécurité de leurs concitoyens. Dans le quartier commerçant, on peut encore entendre le brouhaha des aventuriers et autres individus faisant des aller et retours entre l'hôtel des ventes, pour y gagner de quoi subvenir à leurs besoins, l'auberge, pour y dépenser une bonne partie de leurs biens, et la banque, pour sauver le peu qu'il en reste. Plus à l'est, dans le quartier des mages, tout est bien plus calme. Les boutiques, fermées depuis quelques temps déjà, ne laisse plus filtrer la moindre lumière, tandis que seuls quelques personnes se rendent encore au Solitaire Bleu, le bar du quartier, fréquenté par des personnes beaucoup plus posées et moins enclins aux baguarres de taverne. Dans les rues, recouvertes d'herbe, l'activité la plus marquée est celle des animaux nocturnes, profitant de l'absence des habitants pour vaquer à leurs occupations. Tout comme dans ce quartier, le parc d'Hurlevent reposait dans un silence serein, tandis que quelques elfes, assis près du puit de lune, profitait de ce calme pour se retrouver sous l'astre de leur déesse. Les quartiers de la cathédrale et de la vieille ville restaient encore assez fréquentés par divers habitants et visiteurs, discutant ou fourmillant dans les rues, occupés à une multitude incroyable d'activités. Toutefois, dans le dernier quartier de la ville, celui des nains, le calme n'était pas au rendez-vous, loin de là !
Pourtant, en cette soirée tranquille de début d'Automne, alors que le "Tord Boyaux", la taverne du quartier, était fermée, on pouvait s'attendre à ce que là aussi, rien d'interessant ne se produise. Et pourtant, venant de la Vieille ville, une petite silhouette apparu soudain au tournant au bout du quartier, courant aussi vite que ses petites jambes le lui permettait, en direction de l'autre bout de la rue, et ceci dans un vacarme effroyable. En effet, malgré sa taille et ses formes qui laissait suggerer qu'il s'agissait d'une gnome, elle faisait un bouquan digne d'un vendeur de casseroles, à cause de son accoutrement. En rélité, il était impossible de voir la moindre parcelle de sa peau, car la gnomette était couverte d'une sorte d'armure assez sophistiquée, de construction gnome ou gobeline, qui la recouvrait des pieds à la tête, cette dernière étant couverte d'une sorte de scaphandre. De plus, le petit être trimballait une multitude d'objets mécaniques débordants de sacs, de sacoches et d'autres bourses accrochées un peu partout sur son armure, qui était les principales auteurs de cette multitudes de bruits metalliques, tandis qu'ils s'entrechoquaient les uns aux autres. Vu l'allure à laquelle elle se forçait à aller, la gnome devait soit être extrêmement pressée, soit poursuivie par quelqu'un. Cette dernière hypothèse sembla se confirmer lorsqu'une demi-douzaine d'individus de races divers apparurent à leur tour de là où elle était venu, allant au même rythme, des armes à la main. Dans une vaine tentative de leur échapper, la gnomette surchargée commença à s'enfoncer dans les ruelles tortueuses et enfumées du quartier.
La course folle de la gnome la conduisit jusqu'à un bâtiment de plusieurs étages, dont la porte n'était pas verouillée. Il s'agissait là d'une sorte de mini-immeuble composé de plusieurs chambrettes de taille ridicule mais peu chers, dans lequel elle s'engouffra sans hésiter, s'attaquant à une serie d'escaliers. Arrivée au 3eme étage, la petite personne deverouilla en urgence la porte de son propre appartement avant de refermer derrière elle. Le studio n'était en fait qu'une petetite pièces de quelques mètres carré, dont l'un des coins était occupé par un tout petit lit, près de la fenêtre, elle-même étroite et éclairant à peine la pièce. Il était à noter que l'endroit était encombrée d'une multitude d'objets aussi divers que variés, et presques tous incompréhensibles pour quelqu'un n'ayant pas des connaissances solides en ingénierie. La gnomette se saisit d'ailleurs d'un gros appareil de la taille d'une commode, mais bien plus lourd, et le poussa devant sa porte pour en bloquer l'accès. Une fois cela fait, elle entreprit de retirer son scaphandre, usant pour cela d'un couteau multi-fonctions gnome, pour dévisser rapidement les vis le fixant à l'armure. C'est ainsi que balançant son casque sur son lit, le visage rouge comme une pivoine et la respiration sifflante, Cleyam Olette jeta des regards alarmées autour d'elle, les yeux exorbités.
Cleyam Olette, surnommée "Kaboum" du temps où elle travaillait dans la Garde de Hurlevent, était une ingénieuse gnome ayant un passé militaire chargé, et dont les compétences en technologie gobeline et en explosifs laissait sceptique plus d'un de ses collègues. Haute d'un mètre 08, maigrichonne, avec bien peu de formes féminines, en fin de compte, Cleyam avait toujours été un garçon manqué, avec sa tignasse ébouriffée noire de jais, ses piercings et anneaux en feraille accrochés aux oreilles et ses lunettes d'ingénieur de travers, et n'avait jamais intéressé le moindre individu de sexe masculin. Cela été en fin de compte sans doute du au fait qu'elle avait toujours sur elle assez d'explosifs et d'armes du même acabit pour faire sauter tout le paté de maison dans l'explosion. Même du temps où elle servait dans la garde, elle avait souvent été jugée plus dangereuse que les criminels, et avait fini par demissioner, pour vivre sa passion. On lui devait par exemple un mortier surpuissant qui avait servi aux forces coalisées de l'Alliance d'anéantir les murs d'Âtreval lorsqu'on en avait fait le siège pour en déloger l'ordre écarlate "Purification", mais qui avait été détruit pendant les combats par un tir de baliste ennemi.
Malheureusement, sans la solde donnée chaque mois aux gardes de Hurlevent, la gnomette avait eu un mal fou à payer son loyer, de quoi se nourir et surtout les nombreuses pièces necessaires à ses inventions. Ses amis gobelins de Kezan ( Cleyam est une gnome assez étrange qui se rapproche plutôt des gobelins par son caractère et sa vision du monde que de son propre peuple ), l'aidèrent à trouver des créanciers pouvant lui faire des prêts à des taux intéressants, et elle vécu ainsi pendant quelques mois, dans une relative aisance monetaire... jusqu'à ce soir, en tout cas ! Elle avait été abordée dans la vieille ville par cette bande de gros bras, venus lui régler son compte car elle avait un retard incroyable dans le remboursement de ses dettes, et avait pris la fuite, protegée des premiers coups reçus par son armure blindée. La même armure dont elle se débarassait, d'ailleurs, cherchant une chemise à peu près propre pour parer à sa nudité. Une fois vêtue de manière plus légère, elle entreprit de rassembler différentes affaires importantes dans un sac, puis de chercher quelque chose... qu'elle ne trouvait pas, visiblement !
*Et zut ! Où j'ai mis ce foutu transporteur ! Rholala, j'entends ces crétins qui commencent à fouiller l'immeuble ! Bon, bon, du calme Cley', y'a pas de soucis, tu vas t'en sortir, comme d'habitude ! Ah tiens, voilà le peu d'argent qu'il me reste de cet emprunt foireux... Autant l'emporter avec moi, pour maintenant ! Quoi encore... Le tournevis, la clef plate, ah bah oui la clef plate !
Hm... Je vais p'tet prendre d'autres fringues de rechange, au cas où, et puis aussi mon casque de minage gobelin en milieu ultra dangereux, et puis... Ooooh, le "grille-tartine2000"... Non ! Prend l'essentiel, Cley', l'essentiel ! Hm... ah bah voilà le transporteur ! Aïe aïe, je els entends monter !*
Cleyam attrapa le petit appareil couvert de boutons et d'une sorte de viseur, puis recommença à mettre autant de choses que possible dans son sac, avec entre autre un pistolet gobelin, une épée courte, quelques explosifs, quelques petits appareils prenant peu de place. Depuis sa chambre, elle pouvait entendre ses poursuivants qui s'approchaient dangeureusement de sa porte, ainsi se hâta-elle d'enfiler sa cape parachute, pour contrer une téléportation loupée, ainsi que ses bottes pourvues de réacteurs fonctionnant au carburant de fusée gobeline, au cas où elle devrait fuir par un autre moyen. En effet, rien était moins sur que l'appareil fonctionne, car elle venait tout juste de le finir et ne l'avait pas encore testé. En somme, il était également possible qu'elle se fasse couper en morceaux, où que tout explose. Mais de toute façon, il était trop tard ! La porte commençait à se faire enfoncer par les grosses brutes, et il ne restait pas une minute à perdre. La gnome appuya frenetiquement sur plusieurs boutons de l'appareil, abaissa plusieurs leviers, puis pointa le viseur sur elle-même. Elle appuya sur un gros bouton rouge situé en plein milieu du transporteur, puis se tourna vers la porte et lança :
"- Hey ! Bande de murlocs cul-de-jatte d'Elwynn ! Souvenez-vous de ce jour comme étant celui où vous avez failli attraper la célèbre Cleyam Olette !"
Au même instant, un rayon la frappa de plein fouet, provenant de l'appareil experimental, qui ne tarda pas à lui exploser entre les mains. La gnomette regarde, à moitié émerveillée et à moitié terrifiée, son corps qui commençait à s'estomper, depuis l'endroit où le rayon l'avait frappé, en s'étendant partout sur son corps. Un seul mot eut le temps de lui venir à l'esprit : "démolécularisation", avant qu'un flash aveuglant éclaire la pièce et que ce ne soit le noir complet pour elle. Pendant ce temps, la porte vola en éclats, faisant tomber l'appareil plaé devant pour la bloquer, et deux humains, un nain, un gnome et une elfe, tous vêtus de noirs et armés, débarquèrent dans la pièce pour y trouver... rien, à part un début d'incendie là où se trouvait Cleyam. Ils se regardèrent les uns les autres, et, avant de déguerpir, l'un d'entre eux s'esclama tout de même :
"- Par la Lumière, elle s'est fait sauter toute seule ! Je l'avais bien dit que cette gnome était tarée..."
Hurlevent, la grande cité du royaume du Roi Varian Wrynn, l'une des merveilles du monde d'Azeroth, et la dernière capitale humaine encore debout à l'heure actuelle, est pour le moment plongée dans l'obscurité. Depuis le ciel sans nuage dans lequel des multitudes d'étoiles sont visible ce soir, il est aisé de voir les différentes rues de la ville, éclairées à intervalle régulier par les lampadaires, gardés allumés par les patrouilleurs de la ville pourvus de torches, dont l'autre tache importante et de veiller à la sécurité de leurs concitoyens. Dans le quartier commerçant, on peut encore entendre le brouhaha des aventuriers et autres individus faisant des aller et retours entre l'hôtel des ventes, pour y gagner de quoi subvenir à leurs besoins, l'auberge, pour y dépenser une bonne partie de leurs biens, et la banque, pour sauver le peu qu'il en reste. Plus à l'est, dans le quartier des mages, tout est bien plus calme. Les boutiques, fermées depuis quelques temps déjà, ne laisse plus filtrer la moindre lumière, tandis que seuls quelques personnes se rendent encore au Solitaire Bleu, le bar du quartier, fréquenté par des personnes beaucoup plus posées et moins enclins aux baguarres de taverne. Dans les rues, recouvertes d'herbe, l'activité la plus marquée est celle des animaux nocturnes, profitant de l'absence des habitants pour vaquer à leurs occupations. Tout comme dans ce quartier, le parc d'Hurlevent reposait dans un silence serein, tandis que quelques elfes, assis près du puit de lune, profitait de ce calme pour se retrouver sous l'astre de leur déesse. Les quartiers de la cathédrale et de la vieille ville restaient encore assez fréquentés par divers habitants et visiteurs, discutant ou fourmillant dans les rues, occupés à une multitude incroyable d'activités. Toutefois, dans le dernier quartier de la ville, celui des nains, le calme n'était pas au rendez-vous, loin de là !
Pourtant, en cette soirée tranquille de début d'Automne, alors que le "Tord Boyaux", la taverne du quartier, était fermée, on pouvait s'attendre à ce que là aussi, rien d'interessant ne se produise. Et pourtant, venant de la Vieille ville, une petite silhouette apparu soudain au tournant au bout du quartier, courant aussi vite que ses petites jambes le lui permettait, en direction de l'autre bout de la rue, et ceci dans un vacarme effroyable. En effet, malgré sa taille et ses formes qui laissait suggerer qu'il s'agissait d'une gnome, elle faisait un bouquan digne d'un vendeur de casseroles, à cause de son accoutrement. En rélité, il était impossible de voir la moindre parcelle de sa peau, car la gnomette était couverte d'une sorte d'armure assez sophistiquée, de construction gnome ou gobeline, qui la recouvrait des pieds à la tête, cette dernière étant couverte d'une sorte de scaphandre. De plus, le petit être trimballait une multitude d'objets mécaniques débordants de sacs, de sacoches et d'autres bourses accrochées un peu partout sur son armure, qui était les principales auteurs de cette multitudes de bruits metalliques, tandis qu'ils s'entrechoquaient les uns aux autres. Vu l'allure à laquelle elle se forçait à aller, la gnome devait soit être extrêmement pressée, soit poursuivie par quelqu'un. Cette dernière hypothèse sembla se confirmer lorsqu'une demi-douzaine d'individus de races divers apparurent à leur tour de là où elle était venu, allant au même rythme, des armes à la main. Dans une vaine tentative de leur échapper, la gnomette surchargée commença à s'enfoncer dans les ruelles tortueuses et enfumées du quartier.
La course folle de la gnome la conduisit jusqu'à un bâtiment de plusieurs étages, dont la porte n'était pas verouillée. Il s'agissait là d'une sorte de mini-immeuble composé de plusieurs chambrettes de taille ridicule mais peu chers, dans lequel elle s'engouffra sans hésiter, s'attaquant à une serie d'escaliers. Arrivée au 3eme étage, la petite personne deverouilla en urgence la porte de son propre appartement avant de refermer derrière elle. Le studio n'était en fait qu'une petetite pièces de quelques mètres carré, dont l'un des coins était occupé par un tout petit lit, près de la fenêtre, elle-même étroite et éclairant à peine la pièce. Il était à noter que l'endroit était encombrée d'une multitude d'objets aussi divers que variés, et presques tous incompréhensibles pour quelqu'un n'ayant pas des connaissances solides en ingénierie. La gnomette se saisit d'ailleurs d'un gros appareil de la taille d'une commode, mais bien plus lourd, et le poussa devant sa porte pour en bloquer l'accès. Une fois cela fait, elle entreprit de retirer son scaphandre, usant pour cela d'un couteau multi-fonctions gnome, pour dévisser rapidement les vis le fixant à l'armure. C'est ainsi que balançant son casque sur son lit, le visage rouge comme une pivoine et la respiration sifflante, Cleyam Olette jeta des regards alarmées autour d'elle, les yeux exorbités.
Cleyam Olette, surnommée "Kaboum" du temps où elle travaillait dans la Garde de Hurlevent, était une ingénieuse gnome ayant un passé militaire chargé, et dont les compétences en technologie gobeline et en explosifs laissait sceptique plus d'un de ses collègues. Haute d'un mètre 08, maigrichonne, avec bien peu de formes féminines, en fin de compte, Cleyam avait toujours été un garçon manqué, avec sa tignasse ébouriffée noire de jais, ses piercings et anneaux en feraille accrochés aux oreilles et ses lunettes d'ingénieur de travers, et n'avait jamais intéressé le moindre individu de sexe masculin. Cela été en fin de compte sans doute du au fait qu'elle avait toujours sur elle assez d'explosifs et d'armes du même acabit pour faire sauter tout le paté de maison dans l'explosion. Même du temps où elle servait dans la garde, elle avait souvent été jugée plus dangereuse que les criminels, et avait fini par demissioner, pour vivre sa passion. On lui devait par exemple un mortier surpuissant qui avait servi aux forces coalisées de l'Alliance d'anéantir les murs d'Âtreval lorsqu'on en avait fait le siège pour en déloger l'ordre écarlate "Purification", mais qui avait été détruit pendant les combats par un tir de baliste ennemi.
Malheureusement, sans la solde donnée chaque mois aux gardes de Hurlevent, la gnomette avait eu un mal fou à payer son loyer, de quoi se nourir et surtout les nombreuses pièces necessaires à ses inventions. Ses amis gobelins de Kezan ( Cleyam est une gnome assez étrange qui se rapproche plutôt des gobelins par son caractère et sa vision du monde que de son propre peuple ), l'aidèrent à trouver des créanciers pouvant lui faire des prêts à des taux intéressants, et elle vécu ainsi pendant quelques mois, dans une relative aisance monetaire... jusqu'à ce soir, en tout cas ! Elle avait été abordée dans la vieille ville par cette bande de gros bras, venus lui régler son compte car elle avait un retard incroyable dans le remboursement de ses dettes, et avait pris la fuite, protegée des premiers coups reçus par son armure blindée. La même armure dont elle se débarassait, d'ailleurs, cherchant une chemise à peu près propre pour parer à sa nudité. Une fois vêtue de manière plus légère, elle entreprit de rassembler différentes affaires importantes dans un sac, puis de chercher quelque chose... qu'elle ne trouvait pas, visiblement !
*Et zut ! Où j'ai mis ce foutu transporteur ! Rholala, j'entends ces crétins qui commencent à fouiller l'immeuble ! Bon, bon, du calme Cley', y'a pas de soucis, tu vas t'en sortir, comme d'habitude ! Ah tiens, voilà le peu d'argent qu'il me reste de cet emprunt foireux... Autant l'emporter avec moi, pour maintenant ! Quoi encore... Le tournevis, la clef plate, ah bah oui la clef plate !
Hm... Je vais p'tet prendre d'autres fringues de rechange, au cas où, et puis aussi mon casque de minage gobelin en milieu ultra dangereux, et puis... Ooooh, le "grille-tartine2000"... Non ! Prend l'essentiel, Cley', l'essentiel ! Hm... ah bah voilà le transporteur ! Aïe aïe, je els entends monter !*
Cleyam attrapa le petit appareil couvert de boutons et d'une sorte de viseur, puis recommença à mettre autant de choses que possible dans son sac, avec entre autre un pistolet gobelin, une épée courte, quelques explosifs, quelques petits appareils prenant peu de place. Depuis sa chambre, elle pouvait entendre ses poursuivants qui s'approchaient dangeureusement de sa porte, ainsi se hâta-elle d'enfiler sa cape parachute, pour contrer une téléportation loupée, ainsi que ses bottes pourvues de réacteurs fonctionnant au carburant de fusée gobeline, au cas où elle devrait fuir par un autre moyen. En effet, rien était moins sur que l'appareil fonctionne, car elle venait tout juste de le finir et ne l'avait pas encore testé. En somme, il était également possible qu'elle se fasse couper en morceaux, où que tout explose. Mais de toute façon, il était trop tard ! La porte commençait à se faire enfoncer par les grosses brutes, et il ne restait pas une minute à perdre. La gnome appuya frenetiquement sur plusieurs boutons de l'appareil, abaissa plusieurs leviers, puis pointa le viseur sur elle-même. Elle appuya sur un gros bouton rouge situé en plein milieu du transporteur, puis se tourna vers la porte et lança :
"- Hey ! Bande de murlocs cul-de-jatte d'Elwynn ! Souvenez-vous de ce jour comme étant celui où vous avez failli attraper la célèbre Cleyam Olette !"
Au même instant, un rayon la frappa de plein fouet, provenant de l'appareil experimental, qui ne tarda pas à lui exploser entre les mains. La gnomette regarde, à moitié émerveillée et à moitié terrifiée, son corps qui commençait à s'estomper, depuis l'endroit où le rayon l'avait frappé, en s'étendant partout sur son corps. Un seul mot eut le temps de lui venir à l'esprit : "démolécularisation", avant qu'un flash aveuglant éclaire la pièce et que ce ne soit le noir complet pour elle. Pendant ce temps, la porte vola en éclats, faisant tomber l'appareil plaé devant pour la bloquer, et deux humains, un nain, un gnome et une elfe, tous vêtus de noirs et armés, débarquèrent dans la pièce pour y trouver... rien, à part un début d'incendie là où se trouvait Cleyam. Ils se regardèrent les uns les autres, et, avant de déguerpir, l'un d'entre eux s'esclama tout de même :
"- Par la Lumière, elle s'est fait sauter toute seule ! Je l'avais bien dit que cette gnome était tarée..."
Cleyam
Re: Kleyam McKaboum
Dans la tête de Kleyam pendant sa démolucarisation !
Dans un grand cri pour le moins ridicule, Cleyam se rematérialisa dans une pièce sombre, à 2 mètres du sol, ce qui lui permit de s'écraser lamentablement par terre en gromellant de douleur. Il lui fallu quelques instants pour reprendre ses esprits après ce voyage pour le moins éprouvant, puis pour vérifier qu'elle était entière en se tâtant fébrilement dans le noir. Même si elle fut un peu surprise et qu'elle n'était pas sur que son corps ressemble réellement à ça d'habitude, elle décida de s'en contenter pour l'instant et chercha ensuite à comprendre pourquoi il n'y avait pas de lumière. Pour y remédier temporairement, la fugitive sortit une allumette de sa boite, cachée dans l'une de ses poche, et la craqua sur le sol, avec l'aisance de l'habitude. Le seul petit problème dans la manœuvre était que quelques étincelles volèrent sur le côté, et qu'une bonne vingtaine de mèches s'allumèrent d'un coup, permettant à Cley' de réaliser qu'elle se trouvait en fait dans une sorte de réserve à explosifs. Sa première pensée fut qu'elle devait êtes arrivée chez des gobelins pour tomber sur ce genre de salles. Sa deuxième pensée s'exprima de manière orale :
"- Oooooh... Les zolies lumières.... Je suis au paradis ?"
Heureusement pour elle, elle passa rapidement à sa troisième conclusion, celle selon laquelle quelqu'un restant en contact avec des explosifs finissait par s’éparpiller comme du limon s'il restait trop près du spectacle. A cette idée, le grand sourire béat qui s’étirait déjà sur son visage à la vue d'autant de dynamite s'effaça un peu, et sans chercher plus de subtilité, Cleyam sortit de son étui son pistolet lance-rocket. Chargeant rapidement l'appareil avec l'un des explosifs qu'elle avait emporté avec elle, elle visa le mur opposé aux explosifs, histoire de s'extraire de cette salle noire remplie d'objets inflammables et mortels. Sur l'instant, elle ne pensa pas à l'éventualité qu'il y ait des explosifs de ce côté-ci également, ce qui n'était heureusement pas le cas. Tandis que la moitié du pan de mur volait en éclat, balançant du plâtre et de la caillasse un peu partout sur la pelouse verte à l’extérieur, la Lumière entra dans la pièce, et la pyromane sortit dehors aussi vite que lui permettait ses jambes encore flageolantes et ses yeux éblouis, ce qui équivaut à une vitesse de 0.46 chutes à la seconde. Elle parvint toutefois à aller s'étaler à quelques mètres de cet entrepôt un poil dangereux, et à regarder derrière elle, pour ne tout de même pas rater le feu d'artifice ! Et cela ne manqua pas, car le bâtiment s'envola littéralement, comme s'il s'agissait d'une fusée gobeline remplie à bloc d'explosifs ( ce qui était partiellement la réalité ). La "survivante" eut une vue imprenable de l'ensemble de la bâtisse qui s'envola donc de quelques mètres avant de retomber à son emplacement initial en volant en éclats plus ou moins grands dans tous les sens.
Cleyam parti dans un grand rire de psychopathe dérangée, car par dessus tout, elle aimait quand tout explosait, surtout si c'était elle qui avait allumé la mèche, et se roula donc méticuleusement par terre en se satisfaisant de son travail. Dans l'intervalle, elle reconnu un petit peu la ville dans laquelle elle était, car en effet, elle y était déjà venu. Elle reconnu le ciel nuageux et brumeux, caractéristique de la pollution de l'île de Kezan, et les bâtiments d'autant plus particuliers du Port Baille-fonds. Elle se trouvait actuellement dans une sorte de quartier résidentielle, remplie à intervalle réguliers de grandes maisons rectangulaires aux toits en métal et entourés de pelouses synthétiques similaires à celle sur laquelle elle se trouvait. Soudain, coupant court à sa rêverie, un gobelin débarqua de nulle part en hurlant, regardant les restes de l'entrepôt avec un air effaré. Cleyam passa sa main dans ses cheveux avec un air gêné... avant de se rendre compte que sa main et même son bras était verts... Le gobelin arriva à sa hauteur, l'air furieux, et se mit à hurler de manière hystérique.
"- C'EST VOUS QUI AVEZ FAIT CA, ESPECE DE TAREE ?!"
La seule réponse que le bonhomme reçut, ce fut :
"- Hey ! Zwiig ! J'ai la main verte !"
L'autre la regarda avec un air outré et rétorqua :
"- J'en ai rien à foutre de tes talents de jardinage ! T'es qui et comment tu connais mon nom, crétine ?!"
Car en effet, l'individu n'était pas inconnu à Cleyam ! Il s'agissait de Zwiig Kaboum, petit trafiquant d'explosifs à travers Azeroth qui avait semé la zizanie pendant un temps avec Cleyam par l'intermédiaire d'une machine improbable en forme de bombe sur pattes qu'il commandait à distance. Actuellement, le gobelin avec ses oreilles démesurément grandes et son gros nez écrasé, habillé dans une sorte de tenue de supporter sportif, regardait Cleyam avec un air furieux et son entrepôt avec un air désespéré, en alternance. Autant dire que Cleyam n'en avait tout simplement rien à foutre, car elle était entrain de se regarder et de touche son nouveau corps sous tous les angles, tout simplement émerveillée. Elle était plus haute de quelques centimètres, ses bras en avaient gagné une bonne dizaine, et ses formes étaient bien plus féminines qu'auparavant, elle qui avait toujours été si garçon manquée de corps ! En tâtant son nez en flûte et ses longues oreilles, Cleyam n'eut plus le moindre doute, et hurla à son tour :
"- JE SUIIIIIIIS UNE GOBELIIIIIIIIIIIINE !!!"
Dans un grand cri pour le moins ridicule, Cleyam se rematérialisa dans une pièce sombre, à 2 mètres du sol, ce qui lui permit de s'écraser lamentablement par terre en gromellant de douleur. Il lui fallu quelques instants pour reprendre ses esprits après ce voyage pour le moins éprouvant, puis pour vérifier qu'elle était entière en se tâtant fébrilement dans le noir. Même si elle fut un peu surprise et qu'elle n'était pas sur que son corps ressemble réellement à ça d'habitude, elle décida de s'en contenter pour l'instant et chercha ensuite à comprendre pourquoi il n'y avait pas de lumière. Pour y remédier temporairement, la fugitive sortit une allumette de sa boite, cachée dans l'une de ses poche, et la craqua sur le sol, avec l'aisance de l'habitude. Le seul petit problème dans la manœuvre était que quelques étincelles volèrent sur le côté, et qu'une bonne vingtaine de mèches s'allumèrent d'un coup, permettant à Cley' de réaliser qu'elle se trouvait en fait dans une sorte de réserve à explosifs. Sa première pensée fut qu'elle devait êtes arrivée chez des gobelins pour tomber sur ce genre de salles. Sa deuxième pensée s'exprima de manière orale :
"- Oooooh... Les zolies lumières.... Je suis au paradis ?"
Heureusement pour elle, elle passa rapidement à sa troisième conclusion, celle selon laquelle quelqu'un restant en contact avec des explosifs finissait par s’éparpiller comme du limon s'il restait trop près du spectacle. A cette idée, le grand sourire béat qui s’étirait déjà sur son visage à la vue d'autant de dynamite s'effaça un peu, et sans chercher plus de subtilité, Cleyam sortit de son étui son pistolet lance-rocket. Chargeant rapidement l'appareil avec l'un des explosifs qu'elle avait emporté avec elle, elle visa le mur opposé aux explosifs, histoire de s'extraire de cette salle noire remplie d'objets inflammables et mortels. Sur l'instant, elle ne pensa pas à l'éventualité qu'il y ait des explosifs de ce côté-ci également, ce qui n'était heureusement pas le cas. Tandis que la moitié du pan de mur volait en éclat, balançant du plâtre et de la caillasse un peu partout sur la pelouse verte à l’extérieur, la Lumière entra dans la pièce, et la pyromane sortit dehors aussi vite que lui permettait ses jambes encore flageolantes et ses yeux éblouis, ce qui équivaut à une vitesse de 0.46 chutes à la seconde. Elle parvint toutefois à aller s'étaler à quelques mètres de cet entrepôt un poil dangereux, et à regarder derrière elle, pour ne tout de même pas rater le feu d'artifice ! Et cela ne manqua pas, car le bâtiment s'envola littéralement, comme s'il s'agissait d'une fusée gobeline remplie à bloc d'explosifs ( ce qui était partiellement la réalité ). La "survivante" eut une vue imprenable de l'ensemble de la bâtisse qui s'envola donc de quelques mètres avant de retomber à son emplacement initial en volant en éclats plus ou moins grands dans tous les sens.
Cleyam parti dans un grand rire de psychopathe dérangée, car par dessus tout, elle aimait quand tout explosait, surtout si c'était elle qui avait allumé la mèche, et se roula donc méticuleusement par terre en se satisfaisant de son travail. Dans l'intervalle, elle reconnu un petit peu la ville dans laquelle elle était, car en effet, elle y était déjà venu. Elle reconnu le ciel nuageux et brumeux, caractéristique de la pollution de l'île de Kezan, et les bâtiments d'autant plus particuliers du Port Baille-fonds. Elle se trouvait actuellement dans une sorte de quartier résidentielle, remplie à intervalle réguliers de grandes maisons rectangulaires aux toits en métal et entourés de pelouses synthétiques similaires à celle sur laquelle elle se trouvait. Soudain, coupant court à sa rêverie, un gobelin débarqua de nulle part en hurlant, regardant les restes de l'entrepôt avec un air effaré. Cleyam passa sa main dans ses cheveux avec un air gêné... avant de se rendre compte que sa main et même son bras était verts... Le gobelin arriva à sa hauteur, l'air furieux, et se mit à hurler de manière hystérique.
"- C'EST VOUS QUI AVEZ FAIT CA, ESPECE DE TAREE ?!"
La seule réponse que le bonhomme reçut, ce fut :
"- Hey ! Zwiig ! J'ai la main verte !"
L'autre la regarda avec un air outré et rétorqua :
"- J'en ai rien à foutre de tes talents de jardinage ! T'es qui et comment tu connais mon nom, crétine ?!"
Car en effet, l'individu n'était pas inconnu à Cleyam ! Il s'agissait de Zwiig Kaboum, petit trafiquant d'explosifs à travers Azeroth qui avait semé la zizanie pendant un temps avec Cleyam par l'intermédiaire d'une machine improbable en forme de bombe sur pattes qu'il commandait à distance. Actuellement, le gobelin avec ses oreilles démesurément grandes et son gros nez écrasé, habillé dans une sorte de tenue de supporter sportif, regardait Cleyam avec un air furieux et son entrepôt avec un air désespéré, en alternance. Autant dire que Cleyam n'en avait tout simplement rien à foutre, car elle était entrain de se regarder et de touche son nouveau corps sous tous les angles, tout simplement émerveillée. Elle était plus haute de quelques centimètres, ses bras en avaient gagné une bonne dizaine, et ses formes étaient bien plus féminines qu'auparavant, elle qui avait toujours été si garçon manquée de corps ! En tâtant son nez en flûte et ses longues oreilles, Cleyam n'eut plus le moindre doute, et hurla à son tour :
"- JE SUIIIIIIIS UNE GOBELIIIIIIIIIIIINE !!!"
Cleyam
Re: Kleyam McKaboum
Sous l'effet soudain de la joie, Cleyam se mit à sauter partout comme une gamine elfe de sang venant de recevoir la dernière brosse à cheveux à la mode pour le Voile d'Hiver, sans se soucier de Zwiig, à deux pas de là, qui à présent, la regardait en exprimant parfaitement l'incompréhension avec une grimace plutôt amusante à regarder. Il fallu au pauvre "investisseur" plusieurs minutes pour réussir à calmer l'euphorie incontrôlable de la gobeline en herbes, en essayant pour commencer de la maintenir au sol et de l'empêcher de gueuler comme un kobold qu'on égorge. Il faut dire que Cleyam a toujours été un peu incomprise de l'Alliance, en raison de son amour inconditionnel des explosions, ce qui avait fait d'elle une très bonne amie des gobelins, alors qu'ils ont toujours été ennemis des gnomes, paradoxalement. Ainsi donc, la voilà débarassée de ce stupide corps de gnomette qui ne lui avait jamais trop plus, en y repensant, pour se retrouver dans le corps d'une jolie gobeline ( selon les critères gobelins, pour les sceptiques ). Il fallu encore une bonne demi-heure à parler avec l'hystérique pour que Zwiig comprenne enfin qu'il s'agissait de son ancienne alliée commerciale et collègue qui avait pris un nouveau tournant dans sa vie, et pas des moindres. Quand il eut donc réussi à faire redescendre Cleyam sur terre, il la prit par le bras et la conduisit chez lui, faisant de grands sourires narquois à ceux qui le croisaient en compagnie de cette "charmante jeune femme" sans savoir qu'elle avait tendance à crâmer la tronche de ceux qui lui parlaient de travers. Après tout, ça ne pouvait pas faire de mal à sa réputation ! Ils traversèrent la ville, où il faisait encore nuit, les deux lunes survolant Kezan à travers les nuages de pollution. Pas mal de badauds flanaient ça et là, car le quartier restait assez cossu et les gobelins du coin étaient plutôt du genre à passer leurs journées ( et leurs nuits ) à s'amuser plutôt que travailler.
Zwiig, au passage, expliqua qu'il s'agissait là de ceux qui avaient acheté les actions de la societé "Hot-rod", un fabricant automobile très opulent sur l'île, qui leurs avait permi de devenir riche, et donc de ne plus avoir à bosser. Il ajouta en ricannant qu'ils avaient tendance à oublier de fermer leurs portes quand ils allaient se promenner et que c'était intéressant pour son "activité". Cleyam, à ses côtés, continuait de palper ses propres bras pour être sur qu'elle ne rêvait pas, tout en regardant autour d'elle, toujours émerveillée par la technologie omniprésente. la dernière fois qu'elle avait vu quelque chose d'aussi beau à ses yeux, c'était à Gnomeregan, du temps où la ville tenait encore debout. Dans un bruit de dérapage, une hot-rod passa justement juste à côté du duo, manquant d'écraser Zwiig de peu, avec la radio allumée à fond. Heureusement pour lui, le chauffeur avait réussi à dévier au dernier moment la trajectoire du véhicule, qui fit voler en éclat un lampadaire avant de reprendre sa route. Cela fit beaucoup rire Cleyam, mais Zwiig beaucoup moins. Ils continuèrent à avancer, un peu plus vite peut-être, pour éviter de finir sous les roues de la nouvelle mécévoiture à la mode. Sur le trajet, Cleyam commença à expliquer à Zwiig l'origine de son arrivée surprise :
"-Bah tu sais, de puis la dernière fois, niveau finances, ça n'a pas été la joie ! Après le coup du mortier gnomo-gobelin, je n'ai plus eu assez de matériel pour refaire des trucs de grande ampleur. Dommage parce que je suis sur qu'on aurait pu le commercialiser et se faire un pognon pas possible ! Enfin bref, j'ai quitté les gars en bleu pour poursuivre mon boulot, parce que je commençais à en avoir marre de cet uniforme à la con qui gratte toujours alors que tu ne peux pas retirer l'armure. En plus, ils n'ont jamais rien compris aux explosifs..."
"-Tu t'attendais à quoi dans l'Alliance, Cley' ? répondit Zwiig en ricannant. Ils sont justes bons à hurler leurs principes sur tous les toits puis à les contourner à la première occasion ! Et alors pour le commerce, je ne te parle pas des gros boulets, quoi !"
"-Oui, en tout cas, j'ai dû emprunter de l'argent, pour continuer mon affaire, et autant te dire qu'ils ne plaisantent pas ces abrutis sur la vitesse de remboursement. Nan mais ils s'attendaient à quoi, sérieux ?! s'exclama-t-elle en éclatant de rire. Rah, que j'aimerai voir leur tête à ces gnolls des basses-plaines quand ils m'ont vu disparaitre sous leurs yeux ! Avec un peu de bol, ils vont me croire morte, tellement ils sont crétins !!"
"-La démolécularisation aurait pu te tuer, je suppose. se permit d'ajouter Zwiig, mais comment expliques-tu que maintenant, tu n'es plus cette imonde peau blanche et que, exprime-moi du peu, tu puisses enfins remplir un bikini gobelin ?"
"-Commence pas à lorgner sur mon nouveau corps, Zwiig... Je suis peut-être carrement plus canon qu'avant, et j'ai peut-être tendance à trop le faire remarquer, mais si tu tentes quoi que ce soit, je te fais avaler tes avances, et je les fait passer avec quelques charges thermonucléaires renforcées aux clous radioactifs en titane et enrobés de poison de scorpide !"
Les deux gobelins eurent un instant d'arrêt où ils se regardèrent, l'air impassible, en ne disant pas un mot. Puis ils partirent soudain d'un grand éclat de rire dément et Cleyam fit une tappe amicale dans le dos de son compagnon.
"-Y'a pas à dire, je sens que tout va aller beaucoup mieux maintenant ! Où en est la Coalition ?" demanda la gobeline.
"-Comme nous l'avions prévus, on a acheté tous pleins de bâtiments un peu partout dans Azeroth et on a eut qu'à attendre les divers escarmouches entre la Horde et l'Alliance ou quoi que ce soit d'autre, pour qu'ils soient détruits. Les assurances nous ont grassement remboursé, et on a pas mal de fonds pour tes nouveaux projets, quels qu'ils soient."
"-Parfait ! Je pense que j'ai une idée. Tu as perfectionné tes robots télécommandés ?" demanda Cleyam en contournant un tas de poubelles.
Le duo avait traversé un autre quartier, et était passé près du stade ou se disputait une partie de foot-bombe, le sport du coin. Ils ne s'attardèrent pas et continuèrent jusqu'aux rues les plus proches de la mer. Le guide de Cley' lui répondit :
"-J'ai réussi a créer un appareil reprennant la physiologie d'un troll, équipé d'un teaser surpuissant et d'un lance-flammes. Il peut aussi provoquer des séïsmes assez puissants grâce à des ondes."
"-Tu es le meilleur ! Avec ça, on va pouvoir se faire de la pub', mon gars ! exulta l'ancienne gnomette en sautant en l'air en agitant les bras. Tu l'envoies dès que possible dns les villes d ela Horde, il faut qu'on trouve de la main-d'oeuvre qui tienne la route, ce coup-ci !"
"-Tu n'as pas été longue à trouver un nouveau plan, à ce que je vois. constata Zwiig en secouant la têté, exasperé. Mais bon, je n'ai jamais eu à me plaindre de tes plans jusqu'à maintenant. J'ai toujours eu le droit à des explosions et à de l'argent à la fin. J'enverrai la machine à Lune-d'argent par le prochain zeppelin. Y parrait qu'il y a pas mal de types au chômage ennivrés qui trainent là-bas."
Zwiig bifurqua dans une ruelle et entra dans un carré de gazon synthétique mal réparti, puis ouvrit la porte de sa maison, qui possedait un étage. L'intérieur était décoré avec un papier paint à rayures avec des représentations de bananes et d'ananas, que seul un gobelin pouvait visibilement apprécier. Tout comme dans l'appartement de Cleyam à Hurlevent, les lieux étaient dans un désordre totale, le sol étant encombré de paperasse, de bouts d'appareils démembrés, ainsi que d'anciennes boîtes de nourriture rapide vendues sur l'île ou encore des canettes vides de Kaja'Cola. Il y avait aussi quelques meubles, comme un barbecue gobelin, ou quelques gros poufs à l'air confortables. Cleyam alla d'ailleurs sauter dans l'un d'eux, se mettant à l'aise tandis que Zwiig lui envoyait une autre canette qu'il venait de sortir d'une glacière. Il en prit une autre pour lui-même et alla s'affaler dans un autre coussin géant. Ils commencèrent à discuter de leur nouveau projet, qui prit le nom de "Sanctuaires Oubliés", nom choisi par Cleyam qui trouvait que ça faisait "nom code qui a trop la classe". Cleyam expliqua à son collègue qu'au lieu de se contenter de se specialiser dans un domaine comme le faisaient la plupart des cartels, il fallait qu'ils arrivent à englober tous les aspects du commerce. Que ce soit l'artisanat, la récolte, la vente, les évènements sports, la fouille, l'exploration ou le mercenariat, pour gagner de l'argent, il faudrait pouvoir répondre à la demande, TOUTE la demande ! Zwiig déclara apprecier l'idée, et ajouta même connaitre queqlues individus susceptibles de rejoindre leur camp rien qu'en sachant qu'un bon salaire était à la clef.
"-Avant toute chose, interrompit Zwiig, il faut que tu te trouves un nouveau nom. Je n'ai pas trop envie que tes amis les créanciers mécontents des Royaumes d el'Est débarquent pour nous casser la figure !"
Il lui tendit une tablette informatisée sur laquelle se trouvait une version aggrandie d'une carte d'identité gobeline. Il lui montra comment prendre une gobographie d'elle-même, ce qu'elle fit sans le moindre sérieux. Ils décidèrent ensuite de changer la prmeière lettre de son prénom pour fausser les pistes, puis de lui donner à peu près le même nom de famille qu'à Zwiig, pour que ça fasse "cousine éloignée du côté de son grand oncle". Cleyam Olette laissa donc tomber cette identité, ce qui ne la dérangeait pas le moins du monde, ce nom l'ayant toujours énervé, pour devenir Kleyam McKaboum !
"-Je sens que l'on va se marrer, Zwiig !!"
"-Tu m'en diras tant..."
Zwiig, au passage, expliqua qu'il s'agissait là de ceux qui avaient acheté les actions de la societé "Hot-rod", un fabricant automobile très opulent sur l'île, qui leurs avait permi de devenir riche, et donc de ne plus avoir à bosser. Il ajouta en ricannant qu'ils avaient tendance à oublier de fermer leurs portes quand ils allaient se promenner et que c'était intéressant pour son "activité". Cleyam, à ses côtés, continuait de palper ses propres bras pour être sur qu'elle ne rêvait pas, tout en regardant autour d'elle, toujours émerveillée par la technologie omniprésente. la dernière fois qu'elle avait vu quelque chose d'aussi beau à ses yeux, c'était à Gnomeregan, du temps où la ville tenait encore debout. Dans un bruit de dérapage, une hot-rod passa justement juste à côté du duo, manquant d'écraser Zwiig de peu, avec la radio allumée à fond. Heureusement pour lui, le chauffeur avait réussi à dévier au dernier moment la trajectoire du véhicule, qui fit voler en éclat un lampadaire avant de reprendre sa route. Cela fit beaucoup rire Cleyam, mais Zwiig beaucoup moins. Ils continuèrent à avancer, un peu plus vite peut-être, pour éviter de finir sous les roues de la nouvelle mécévoiture à la mode. Sur le trajet, Cleyam commença à expliquer à Zwiig l'origine de son arrivée surprise :
"-Bah tu sais, de puis la dernière fois, niveau finances, ça n'a pas été la joie ! Après le coup du mortier gnomo-gobelin, je n'ai plus eu assez de matériel pour refaire des trucs de grande ampleur. Dommage parce que je suis sur qu'on aurait pu le commercialiser et se faire un pognon pas possible ! Enfin bref, j'ai quitté les gars en bleu pour poursuivre mon boulot, parce que je commençais à en avoir marre de cet uniforme à la con qui gratte toujours alors que tu ne peux pas retirer l'armure. En plus, ils n'ont jamais rien compris aux explosifs..."
"-Tu t'attendais à quoi dans l'Alliance, Cley' ? répondit Zwiig en ricannant. Ils sont justes bons à hurler leurs principes sur tous les toits puis à les contourner à la première occasion ! Et alors pour le commerce, je ne te parle pas des gros boulets, quoi !"
"-Oui, en tout cas, j'ai dû emprunter de l'argent, pour continuer mon affaire, et autant te dire qu'ils ne plaisantent pas ces abrutis sur la vitesse de remboursement. Nan mais ils s'attendaient à quoi, sérieux ?! s'exclama-t-elle en éclatant de rire. Rah, que j'aimerai voir leur tête à ces gnolls des basses-plaines quand ils m'ont vu disparaitre sous leurs yeux ! Avec un peu de bol, ils vont me croire morte, tellement ils sont crétins !!"
"-La démolécularisation aurait pu te tuer, je suppose. se permit d'ajouter Zwiig, mais comment expliques-tu que maintenant, tu n'es plus cette imonde peau blanche et que, exprime-moi du peu, tu puisses enfins remplir un bikini gobelin ?"
"-Commence pas à lorgner sur mon nouveau corps, Zwiig... Je suis peut-être carrement plus canon qu'avant, et j'ai peut-être tendance à trop le faire remarquer, mais si tu tentes quoi que ce soit, je te fais avaler tes avances, et je les fait passer avec quelques charges thermonucléaires renforcées aux clous radioactifs en titane et enrobés de poison de scorpide !"
Les deux gobelins eurent un instant d'arrêt où ils se regardèrent, l'air impassible, en ne disant pas un mot. Puis ils partirent soudain d'un grand éclat de rire dément et Cleyam fit une tappe amicale dans le dos de son compagnon.
"-Y'a pas à dire, je sens que tout va aller beaucoup mieux maintenant ! Où en est la Coalition ?" demanda la gobeline.
"-Comme nous l'avions prévus, on a acheté tous pleins de bâtiments un peu partout dans Azeroth et on a eut qu'à attendre les divers escarmouches entre la Horde et l'Alliance ou quoi que ce soit d'autre, pour qu'ils soient détruits. Les assurances nous ont grassement remboursé, et on a pas mal de fonds pour tes nouveaux projets, quels qu'ils soient."
"-Parfait ! Je pense que j'ai une idée. Tu as perfectionné tes robots télécommandés ?" demanda Cleyam en contournant un tas de poubelles.
Le duo avait traversé un autre quartier, et était passé près du stade ou se disputait une partie de foot-bombe, le sport du coin. Ils ne s'attardèrent pas et continuèrent jusqu'aux rues les plus proches de la mer. Le guide de Cley' lui répondit :
"-J'ai réussi a créer un appareil reprennant la physiologie d'un troll, équipé d'un teaser surpuissant et d'un lance-flammes. Il peut aussi provoquer des séïsmes assez puissants grâce à des ondes."
"-Tu es le meilleur ! Avec ça, on va pouvoir se faire de la pub', mon gars ! exulta l'ancienne gnomette en sautant en l'air en agitant les bras. Tu l'envoies dès que possible dns les villes d ela Horde, il faut qu'on trouve de la main-d'oeuvre qui tienne la route, ce coup-ci !"
"-Tu n'as pas été longue à trouver un nouveau plan, à ce que je vois. constata Zwiig en secouant la têté, exasperé. Mais bon, je n'ai jamais eu à me plaindre de tes plans jusqu'à maintenant. J'ai toujours eu le droit à des explosions et à de l'argent à la fin. J'enverrai la machine à Lune-d'argent par le prochain zeppelin. Y parrait qu'il y a pas mal de types au chômage ennivrés qui trainent là-bas."
Zwiig bifurqua dans une ruelle et entra dans un carré de gazon synthétique mal réparti, puis ouvrit la porte de sa maison, qui possedait un étage. L'intérieur était décoré avec un papier paint à rayures avec des représentations de bananes et d'ananas, que seul un gobelin pouvait visibilement apprécier. Tout comme dans l'appartement de Cleyam à Hurlevent, les lieux étaient dans un désordre totale, le sol étant encombré de paperasse, de bouts d'appareils démembrés, ainsi que d'anciennes boîtes de nourriture rapide vendues sur l'île ou encore des canettes vides de Kaja'Cola. Il y avait aussi quelques meubles, comme un barbecue gobelin, ou quelques gros poufs à l'air confortables. Cleyam alla d'ailleurs sauter dans l'un d'eux, se mettant à l'aise tandis que Zwiig lui envoyait une autre canette qu'il venait de sortir d'une glacière. Il en prit une autre pour lui-même et alla s'affaler dans un autre coussin géant. Ils commencèrent à discuter de leur nouveau projet, qui prit le nom de "Sanctuaires Oubliés", nom choisi par Cleyam qui trouvait que ça faisait "nom code qui a trop la classe". Cleyam expliqua à son collègue qu'au lieu de se contenter de se specialiser dans un domaine comme le faisaient la plupart des cartels, il fallait qu'ils arrivent à englober tous les aspects du commerce. Que ce soit l'artisanat, la récolte, la vente, les évènements sports, la fouille, l'exploration ou le mercenariat, pour gagner de l'argent, il faudrait pouvoir répondre à la demande, TOUTE la demande ! Zwiig déclara apprecier l'idée, et ajouta même connaitre queqlues individus susceptibles de rejoindre leur camp rien qu'en sachant qu'un bon salaire était à la clef.
"-Avant toute chose, interrompit Zwiig, il faut que tu te trouves un nouveau nom. Je n'ai pas trop envie que tes amis les créanciers mécontents des Royaumes d el'Est débarquent pour nous casser la figure !"
Il lui tendit une tablette informatisée sur laquelle se trouvait une version aggrandie d'une carte d'identité gobeline. Il lui montra comment prendre une gobographie d'elle-même, ce qu'elle fit sans le moindre sérieux. Ils décidèrent ensuite de changer la prmeière lettre de son prénom pour fausser les pistes, puis de lui donner à peu près le même nom de famille qu'à Zwiig, pour que ça fasse "cousine éloignée du côté de son grand oncle". Cleyam Olette laissa donc tomber cette identité, ce qui ne la dérangeait pas le moins du monde, ce nom l'ayant toujours énervé, pour devenir Kleyam McKaboum !
"-Je sens que l'on va se marrer, Zwiig !!"
"-Tu m'en diras tant..."
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