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A-B 103 (Bg de Belyss, dite Blanche)

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Message  Nelapsi/Tsalyr Ven 19 Nov 2010, 18:41

Spoiler:

L'Asile. L'endroit où l'on envoie les personnes pour s'en débarrasser plus que pour les guérir.
Ici, on ne soigne pas la folie. On la cultive.



-Allez, va te cacher Belyss c'est moi qui compte maintenant!

Jouer a cache-cache. Quoi de plus tentant, dans le grand manoir familiale de la famille De Lambroise. Quoi de plus innocent, que de voir deux enfant, frère et sœur, se courir après dans les immenses couloirs, sous les regards durs et vides des portraits des ancêtres qu'on n'a jamais connu. Comment aurait-elle put se douter que ce jeu d'enfant allait condamner sa vie entière?...
Belyss avait 16ans, quand, jouant avec son frère Francis âgé lui-même de 19ans, elle alla se cacher dans le placard d'un bureau délaissé.
Ainsi oubliée du regard de tous, la jeune fille, toute excitée, attendait, surveillant la porte a travers l'entrebâillement de l'entrée de sa cachette. L'oreille aux aguets, elle guettait le traditionnel « Ça y est! » et les pas de son grand frère dans le couloir. Leur mère leur disait souvent qu'ils devraient arrêter ce jeu stupide, et se concentrer sur des choses plus saines comme la danse ou la lecture. Francis était tenté de suivre l'avis de leur mère, mais il ne parvenait pas a refuser ce jeu a sa petite sœur, qui, malgré son âge, restait une enfant.
Le temps s'écoula. La petite guettait l'entrée en gloussant. Mais personne ne venait. Dans le couloir, pas un bruit. Belyss se recroquevilla dans le font du placard, fredonnant doucement. Son frère allait arriver, c'était certain...
Soudain, la porte s'ouvrit. Mais ce n'était pas son frère. L'oeil dans l'entrebâillement, la petite retint son souffle. Elle voyait sa mère avec son oncle, s'embrassant et se caressant, chuchotant des mots qu'elle n'entendait pas. Puis ils se mirent a parler un peu plus fort.
-Hmm, Edouard... Es-tu sure d'avoir bien mis le poison dans le bon verre au moins?...
-Mais oui Gladys, ne t'en fais pas. Avant la fin de la semaine, tu sera veuve.
Sa mère gloussa.
-J'attends ça depuis tellement longtemps, si tu savais...
Les deux rirent comme deux fous, et recommencèrent a s'embrasser sauvagement. Dans son placards, la petite fermait les yeux. Des gémissements et des souffles rauques se firent entendre. Belyss boucha ses oreilles, récitant une de ses comptines dans sa tête. Elle fini par s'endormir.

Plus tard, deux bras la saisirent doucement, et la sortir du placard, l'emmenant dans sa chambre. Une voix douce lui parla a l'oreille.
- Trouvée, petite sœur.
Belyss entrouvrit les yeux et vit au dessus d'elle le visage de son frère. Elle le regarda. Il lui sourit.
-Tu as été dure a trouver tu sais. Tu aurais dû me dire que tu était fatiguée, on aurait remit le jeu a plus tard.
Belyss hocha la tête. Francis sourit en pinçant le nez de sa soeur.
-Bien, repose-toi, nous allons bientôt déjeuner. J'entends mère qui arrive, tu sais qu'elle sera froissée si tu descends avec une mine aussi pâle. 

Il déposa un baiser sur le front de sa sœur, et sortit, laissant la porte entrebâillée. Belyss entendit la conversation.
-Bonjour mère.
-Bonjour Francis. Comment vous portez-vous?
-A merveille, mère.
-J'en suis ravie. Et votre soeur? Où est-elle?
-Elle se repose, mère.
-Elle se repose? A un heure pareille?
-Vous connaissez sa fragilité, mère. Nous jouions à cache-cache...
-Ah! Encore votre jeu stupide. Combien de fois devrais-je vous le répéter...
-Mère, s'il vous plait. Ne recommencez pas. Ça lui fait plaisir. Mais aujourd'hui je l'ai retrouvée endormie dans le placard d'un bureau, elle devait-être fat....
-Un bureau? Quel bureau?
-Celui du pavillon d'automne, mère. Le bureau bleu.

Silence.
-Ah.. Elle y était depuis longtemps vous croyez?...
-Oh, le jeu avait commencé depuis deux bonnes heures déjà. Pourquoi cette question, mère?
-Oh euh... Simple curiosité. Comme vous l'avez dit, elle est fragile, et il fait froid dans ces bureaux... Hmmm.. Bref, passons. Il faut que je m'entretienne avec vous, mon cher Francis.
-A quel sujet mère?
-Au sujet de votre mariage, mon fils...


Les voix s'éloignèrent, et Belyss se rendormit.

Le lendemain, la maisonnée était dans l'effervescence. Belyss fut réveillée tôt par sa femme de chambre.
-Levez-vous, mam'oiselle Belyss! Vite vite, il faut vous habiller!
Elle semblait toute excitée. Encore endormie, Belyss frotta ses yeux.
-Qu'est-ce qui se passe, Sophie?....
Son frère entra alors dans sa chambre, richement vêtu, et alla s'assoir sur le lit, prenant les mains de sa soeur dans les siennes. Il souriait comme un bienheureux.
-Alors ma soeur, ma très chère soeur, es-tu heureuse? C'est un merveilleux jour!
La petite le regarda sans comprendre.
-Pourquoi ça?...
Francis sourit encore plus.
-Mère ne t'a rien dit? C'est fantastique! C'est donc a moi de te le dire, quelle merveille.
Il se racla la gorge, rajusta le noeud a son cou, et regarda Belyss dans les yeux.
-Belyss, mademoiselle De Lambroise devrais-je même dire. Aujourd'hui, vous allez devenir ma femme.
Belyss resta muette, le regardant. Puis elle éclata de rire, mais s'arrête aussitôt qu'elle vit la mine sérieuse de son frère.
-Tu.. Tu es sérieux?...
-Bien sure que je suis sérieux. Ce n'est pas matière a plaisanter.

Belyss allait parler quand sa mère entra dans sa chambre, portant une grande robe blanche. Elle se tourna vers Belyss en souriant.
-Allez ma fille, levez vous, saluez votre futur époux, et habillez vous. L'heure approche. Les invités sont déjà là.
Puis elle sortit. Francis se leva en tendant la main a sa soeur. Belyss se leva, et fit machinalement une révérence devant son frère avant de rougir. Celui-ci lui fit un baise-main, puis sortit en fredonnant.

La jeune fille resta un moment a regarder la porte close, puis sa femme de chambre la tira vers une vasque d'eau. Belyss regarda son reflet dans le miroir. La peau pale, les cheveux noirs de jais, les yeux bleu comme l'eau d'un ruisseau, les lèvres rouges comme des cerises. Elle était jeune.

Elle laissa sa femme de chambre la laver et l'habiller, telle une poupée de chiffons trop tôt sortie de sa boite. Sa mère avait décidé de la marier. Évidemment, elle comprenait pourquoi. Belyss avait vu des choses qu'elle n'aurai pas du voir.
Tendis que sa femme de chambre repiquait l'ourlet et les manches de sa robe, Belyss s'examinait dans le miroir. Elle, mariée? Elle qui aurait voulu s'offrir a la Lumière, et devenir prêtresse? Bien sur, sa mère ne pouvait plus lui laisser la liberté de sortir du manoir. La marier, a son propre frère, était le meilleur moyen de la garder sous son aile, sous sa surveillance.
Une aiguille se planta dans le poignet de la jeune fille qui laissa echaper un petit cris. Du sang perla.
-Oooh mam'oiselle, pardon pardon! Elle m'a échappé, je suis désolée.
-Ce n'est rien, Sophie.

Belyss passa sa main sur sa blessure. Une lumière coula de ses doigts, et la plaie disparut. Elle sourit doucement a sa femme de chambre.
Elle ne retournerai pas au monastère a l'Automne. Elle ne poursuivrait pas son apprentissage. Elle avait trop vu, et trop entendu.

Dans la petite chapelle du manoir, la famille était réunie, attendant l'arrivée de la jeune fiancée. Accrochée au bras de son père, qui était souffrant, la jeune Belyss traversa le chemin qui la séparait de l'autel et de son futur époux. Tout en marchant, elle regardait le visage pâle de son père. Maintenant, elle savait pourquoi il souffrait. Son regard croisa celui de sa mère. Il était a la fois cruel et victorieux.
Arrivée a l'autel, Francis lui tendis son bras en souriant. Belyss lui répondit d'un sourire un peu figé, et regarda sans l'écouter le vieux prêtre réciter les bénédiction. Elle s'entendit dire « Je le veux » puis vit son frère lui passer une fine alliance au doigt, gravée de leur deux initiale. Et ils s'embrassèrent. La famille applaudit, puis le monde sortit. Et voilà, c'était fait. Elle était mariée. Et ce soir, elle serait appelée a partager la couche de son propre frère, elle qui avait, quelque années plus tôt, fait le vœux de ne s'allier qu'a l'homme qu'elle aimerai, voir a rester chaste sa vie entière. Bien sure, elle aimai son frère, mais c'était différent.

De retour dans sa chambre, Belyss resta devant sa fenêtre, a regarder le soleil se coucher lentement, pâle fantôme en robe de mariée, jeune fille dont l'innocence a trop tôt fané. On frappa a sa porte. Sa mère entra, lui prit le bras, et la conduisit jusqu'à la chambre de son frère. La laissant devant la porte, elle repartit. Belyss frappa. Son frère lui ouvrit, vêtu d'une robe de chambre, et la fit entrer.

Au matin, on l'appelai Madame de Lambroise.

L'hiver passa. Son père mourut. Sa mère portait le deuil, mais retrouvait son oncle, sans le moindre secret. Francis devint distant, continuellement agité de tiques nerveux, commençant a boire de plus en plus.
Le plus souvent enfermée seule dans sa chambre, Belyss s'exerçait a ne pas perdre ses acquis en magie lumineuse, se plongeant dans la lecture d'anciens ouvrages. Elle avait trouvé de nombreux livres dans la bibliothèque familiale. Au hasard de ses recherche, elle tomba sur un vieux grimoire à la couverture noircit. A l'intérieur, des dessins étrange, des symboles inconnu de la jeune fille. Regardant autour d'elle, Belyss cacha le livre entre deux autre ouvrages, et sortit rapidement de la bibliothèque. De retour dans sa chambre, elle se plongeant sa la lecture du vieux grimoire, perdant son ennuis dans les pages sur la magie de l'ombre, décrite comme l'autre versant de la magie de lumière. Elle ignorai alors qu'un œil l'observait, derrière un trou dans le mur, habillement dissimulé dans le regard d'un portrait souriant.

Un après midi, alors qu'elle passait dans un couloir, Belyss entendit des voix venant du bureau Bleu. Elle s'approcha de la porte, et écouta. Elle reconnu sa mère.
-Francis... Mon cher Francis.. Venez, embrassez votre mère, venez la caresser..
Dans l'entrebâillement, Belyss aperçut son frère et époux s'approcher et embrasser sa mère, dans un baiser aussi malsain que passionné. Son épaule était agitée de tiques incontrôlable, et ses tremblements trahissait son abus d'alcool.
-Hmmm Francis... Je voulais vous parler.. de Belyss, votre sœur... J'ai bien peur.. que votre épouse ne soit atteinte de folie...
-Que... Que voulez-vous dire mère?...
-Allez dans sa chambre... Regardez sous son lit.. Elle y cache.. un livre interdit.. Votre soeur est perdue, mon enfant... Nous devons l'éloigner de la famille, pour qu'elle ne nous fasse pas de mal...


Belyss se précipita dans sa chambre, plongeant sous son lit pour faire disparaître le livre, quand son frère ouvrit sa porte violemment. Il trouva Belyss, a genou a terre, devant elle le livre noir.
-Alors... C'est vrai...
-Francis...

Elle regardait son frère, apeurée. Les yeux de son époux était cernés de noir, son teint malade. Il tremblait, et transpirait. Derrière lui, sa mère affichait un sourire victorieux.
-Francis... Ne l'écoute pas, regarde toi, toi aussi elle t'empoissonne...
-Tait-toi, traitresse! Catin! C'est toi, avec tes magies impies, qui empoissonne notre famille!

Il se jeta sur elle, l'attrapant par les cheveux, la jetant sur son lit.
-Je t'ai aimé, Belyss! Je t'ai aimé! Pourquoi me faire autant de mal? Pourquoi?! Ce soir, j'écrirai au Docteur Branov, et nous t'enverrons a lui. En attendant, tu ne quittera plus ta chambre. Tu ne parlera plus a personne. Tu restera là. Je te visiterai, la nuit, mais autrement, tu seras seule.
Il sortit en claquant la porte, laissant Belyss, seule sur son lit, recroquevillée sur elle même, sanglotante.
La nuit tombée, elle entendit sa porte s'ouvrir. Son frère entra, sans un mot.
-Francis?...
Il se déshabilla en silence, et entra dans le lit. Belyss ferma les yeux, le laissant faire. Quand ce fut fini, il se rhabilla, et sortit, toujours sans un mot, fermant la porte a clé derrière lui.
Il en fut ainsi pendant six jours.

Pendant ce temps là, sa mère écrivit une lettre.


A l'intention du Docteur Branov, de la part de la très chère Madame De Lambroise.

Mon cher Docteur,

J'en appelle a vous, pour une affaire d'importance. Je désire vous envoyer ma fille, Belyss. Les raisons de cet demande d'internement me sont propre, et je vous serai reconnaissante d'accepter sans vous poser de questions, comme vous l'aviez fait pour ma sœur, Susie, il y a quelque années. Tout comme pour elle, je ne veux plus en entendre parler. Vous recevrez une somme confortable chaque moi, et ce même si elle venait a trépasser.

Veuillez croire, monsieur, en mes salutations les plus distinguées.

Madame de Lambroise.



Le réponse ne se fit pas attendre.

Chere Madame de Lambroise

Évidemment, je ne saurais rien refuser a une dame aussi délicieuse que vous. Je vous attend dans la nuit, en toute discrétion, devant mon établissement.

Cordialement et a votre service, Docteur Branov.


Ainsi en fut-il. Belyss fut emmenée en secret, et enfermée dans l'Asile du Docteur Branov. Elle s'était débattu, s'était écrié qu'elle n'était pas folle, mais en vain.

On la jeta dans une cage. Sa belle robe lui fut enlevée, remplacé par des haillons sales et déchirés.
Elle eu un premier examen médical pour évaluer sa santé physique. Recroquevillée dans sa cage, elle vit un grand homme entrer, vêtu d'une grande blouse blanche tachée. Deux autres hommes l'accompagnaient. Ceux-ci saisir Belyss et la bloquèrent, pendant que le « médecin » examinait chaque parcelle de son corps.
Quand ce fut fini, on amena un petit brasero remplie de cendre rouge. Le médecin y laissa chauffer une longue tige, remplissant quelque papiers pendant ce temps. Puis il fit un signe au deux hommes tout en attrapant la tige. La robe sale de Bélyss fut relevée, dévoilant ses cuisses. Sans douceur, le médecin plaqua le fer contre la peau, pour y imprimer la marque « AB 103 ». Asile Branov, patient numéro 103. Belyss hurla. Les hommes la lâchèrent, et sortirent.

Belyss se recroquevilla dans un coin de sa cage en pleurant. Ainsi commencèrent quatre années d'enfer pour la jeune fille. Elle resta quelque jours dans sa cage, puis fut jetée avec les autres folles dans les cellules. Un dizaine de fille par cellule, rangées par couleur de cheveux. Des rousses, des blondes, des brunes... La raison de ce rangement: les perruquiers, qui venaient acheter les tignasses des patientes, pour leur commerce.
Les femmes, plus ou moins jeunes, étaient ainsi enfermées, de la paille en guise de couchette, et les rats pour seule compagnie. Belyss se terrai dans un coin, essayant de s'éloigner au plus des autres. Elles étaient sales, couvertes de blessures, et les maladies les rongeait.
La porte de leur cellule ne s'ouvrait que rarement. On leur lançait du pain rassi, ou alors on faisait entrer les perruquiers. Le plus souvent, on venait en prendre ou plusieurs, au hasard. Parfois on les ramenait, parfois non. Les médecins se servaient d'elles pour des expériences, leur ouvrant le crane, testant différents produits, observant les organes... Belyss ne fut pas épargnée, souvent attachée a une table, a se voir injecter diverses substances, passant ses nuits a hurler de douleur.

Le temps passait, et Belyss résistait a la folie qui l'entourait. Elle gardait la tête haute et les idées claire, crachant sur ses bourreaux, se débattant quand ils la saisissait, soignant par la lumière les blessures qu'on lui infligeait. Elle répétait sans cesse qu'elle n'était pas folle, et qu'elle voulait sortir. Le Docteur Branov était fatigué de ses hurlement. Son fils, Enrick, lui proposa de s'occuper personnellement de Belyss, ce que son père accepta.
La jeune fille fut amenée dans la cave, et attachée a une table. Tendis qu'elle se débattait, Enrick s'approcha d'elle. Il était vêtu d'une robe noire, et ses cheveux blancs tombaient sur ses épaules. Son regard était bleu comme la glace. Il leva la main au dessus de son visage.
« Calme-toi, maintenant »
Belyss se figeât, et resta immobile, sans volonté. L'homme sourit.
« Tu es intrigante, Belyss, tu sais... Intouchable. Impossible a briser. »
Il parcourait le corps de la jeune fille du bout des doigts tout en parlant.
« Comment trouve-tu la foi et le courage, quand tout es perdu, hmm?.... »
Il ricana, relâchant son contrôle sur elle. Belyss le regarda, et incanta. L'homme recula, étourdit.
« Je.. vois. D'abords la lumière, puis l'ombre.. Pas très puissant hein... Laisse-moi te montrer ce que l'ombre peut faire.... »
Il plaça ses deux mains au dessus du visage de Belyss, et ferma les yeux. La jeune fille poussa un cri de douleur. C'était comme si les deux mains avaient pénétré dans sa tête, et enserré son cerveau.
Elle vit lentement une espèce de barrière se former, puis soudain, ce fut comme si sa raison c'était endormie, en même temps que sa mémoire. Ses yeux se couvrirent d'un voile blanc, et son visage devint inexpréssif.
Enrick la regarda et sourit. Il détacha ses liens, et tendit la main vers elle. Lentement, telle une poupée de chiffon, Belyss se redressa et lui pris la main, le regardant sans le reconnaître.
« Bonjour Belyss, mon enfant. Bien dormi? »
Elle hocha la tête sans vraiment savoir pourquoi.
« Bien... A présent, tu vas être bien sage, et faire ce qu'on te demande, d'accords?... »
Elle hocha a nouveau la tête.
L'homme rit doucement, et la ramena a sa cellule. Il monta dans le bureau de son père, et déclara:
« Voilà, c'est fait »

Les années passèrent. La famille de Lambroise s'aliéna dans la débauche et la consanguinité, pour finir par disparaître.
L'Asile Branov prit feu, une nuit, sans qu'on sache réellement la raison. Belyss réussi a s'extirper des flammes, et partit a pieds, traversant la forêt d'Elwynn, pour finalement se retrouver a Hurlevent. Là, elle déambula dans les rues telle une somnambule, réclamant l'aumône, quelque pièces, quelque sous, jusqu'à ce qu'elle se fasse recueillir par l'Hopital de la ville, et qu'un paladin la prenne en affection.
Le paladin lui donna le nom de Blanche, ignorant tout de son passé, et de ce que renferme la prison de son esprit.
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