Vanör Delanoire, sa vie, son oeuvre.
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Vanör Delanoire, sa vie, son oeuvre.
La nuit était tombée il y a bien longtemps dans les Maleterres. La patrouille de l'Aube d'Argent avançait prudemment, aux aguets. Les mots échangés étaient rares.
Ils étaient une dizaine. Que des humains. Ils étaient tous à pied, sauf le capitaine, qui s'avérait en réalité être une femme à la pétillante chevelure rousse, qui sortait en éclaboussant de son casque, lui tombant devant les yeux. Son armure, fabriquée selon ses formes, resplendissait sous la Lune, qui renvoyait un éclat lumineux dans les yeux des soldats.
Ceux-ci marchaient d’un pas rapide, tandis que le froid s’engouffrait sous leurs armures glacées.
Tout à coup, devant eux, se fit entendre un horrible hurlement. Les soldats s’arrêtèrent, et, après s’être concertés du regard, avancèrent, les armes dégainées. La capitaine, elle, avait retiré son heaume pour caler entre elle et le pommeau de la selle.
Le trajet dura encore trois bonnes heures, et, alors que le matin allait se lever, la Chapelle de l’Espoir de Lumière fut en vue.
Le dernier bastion du Nord des royaumes de l’Est se dressait, là, fier, éclatant de couleurs chatoyantes, à ce moment de la journée où la nuit et le jour se disputent le monde.
La patrouille fut secouée d’un rire nerveux, et laissa s’envoler toute la fatigue, toute la peur qui les avait étreints dans ce trajet nocturne. Aussi, ce fut presque en courant qu’ils descendirent la colline d’où ils apercevaient la promesse d’un lit et de nourriture.
Ce fut également presque en courant, que la capitaine tomba. Ses compagnons tentèrent de ralentir, mais ils s’étaient relâchés, la formation s’était transformés en ligne. Ainsi, tous les membres de la patrouille trébuchèrent sur le fil en toile de traqueur des cryptes, et tous roulèrent jusqu’au bas de la pente, dans un indescriptible vacarme de plaques s’entre choquantes.
Alors sortirent de terre monstruosités du fléau, et quelques minutes après, bien avant que les renforts de l’Aube d’Argent ne puissent arriver, la boucherie fut terminée.
C’est en trébuchant qu’une femme rousse ahurie entra dans la Chapelle. Devant elle, attablés, ses supérieurs la regardaient d’un air grave. Il fallait rendre des comptes, maintenant. Elle savait déjà que dire, non ils n’avaient pas écoutés, oui elle avait repéré le danger, non il n’y avait aucun moyen de s’en sortir une fois dans le piège, oui elle avait survécut grâce à ses extraordinaires capacités à manier l’épée.
Elle raconta tout ça d’une voix monotone et sans expression. Devant elle, tous la regardaient étrangement. Elle tomba à genoux, leva les mains aussi haut qu’elle le pouvait, et dans un affreux cri de douleur et d’horreur, s’échappèrent des centaines de blattes de son ventre, dévoilant l’intérieur de son corps, gris et noir, parsemé d’œufs blanchâtres.
Loin, très loin, la magicien du givre écoutait le rapport de l’attaque avec attention, imaginant avec délectation les insectes répandre l’horreur parmi les serviteurs de la Lumière.
Ils étaient une dizaine. Que des humains. Ils étaient tous à pied, sauf le capitaine, qui s'avérait en réalité être une femme à la pétillante chevelure rousse, qui sortait en éclaboussant de son casque, lui tombant devant les yeux. Son armure, fabriquée selon ses formes, resplendissait sous la Lune, qui renvoyait un éclat lumineux dans les yeux des soldats.
Ceux-ci marchaient d’un pas rapide, tandis que le froid s’engouffrait sous leurs armures glacées.
Tout à coup, devant eux, se fit entendre un horrible hurlement. Les soldats s’arrêtèrent, et, après s’être concertés du regard, avancèrent, les armes dégainées. La capitaine, elle, avait retiré son heaume pour caler entre elle et le pommeau de la selle.
Le trajet dura encore trois bonnes heures, et, alors que le matin allait se lever, la Chapelle de l’Espoir de Lumière fut en vue.
Le dernier bastion du Nord des royaumes de l’Est se dressait, là, fier, éclatant de couleurs chatoyantes, à ce moment de la journée où la nuit et le jour se disputent le monde.
La patrouille fut secouée d’un rire nerveux, et laissa s’envoler toute la fatigue, toute la peur qui les avait étreints dans ce trajet nocturne. Aussi, ce fut presque en courant qu’ils descendirent la colline d’où ils apercevaient la promesse d’un lit et de nourriture.
Ce fut également presque en courant, que la capitaine tomba. Ses compagnons tentèrent de ralentir, mais ils s’étaient relâchés, la formation s’était transformés en ligne. Ainsi, tous les membres de la patrouille trébuchèrent sur le fil en toile de traqueur des cryptes, et tous roulèrent jusqu’au bas de la pente, dans un indescriptible vacarme de plaques s’entre choquantes.
Alors sortirent de terre monstruosités du fléau, et quelques minutes après, bien avant que les renforts de l’Aube d’Argent ne puissent arriver, la boucherie fut terminée.
C’est en trébuchant qu’une femme rousse ahurie entra dans la Chapelle. Devant elle, attablés, ses supérieurs la regardaient d’un air grave. Il fallait rendre des comptes, maintenant. Elle savait déjà que dire, non ils n’avaient pas écoutés, oui elle avait repéré le danger, non il n’y avait aucun moyen de s’en sortir une fois dans le piège, oui elle avait survécut grâce à ses extraordinaires capacités à manier l’épée.
Elle raconta tout ça d’une voix monotone et sans expression. Devant elle, tous la regardaient étrangement. Elle tomba à genoux, leva les mains aussi haut qu’elle le pouvait, et dans un affreux cri de douleur et d’horreur, s’échappèrent des centaines de blattes de son ventre, dévoilant l’intérieur de son corps, gris et noir, parsemé d’œufs blanchâtres.
Loin, très loin, la magicien du givre écoutait le rapport de l’attaque avec attention, imaginant avec délectation les insectes répandre l’horreur parmi les serviteurs de la Lumière.
Dernière édition par Vanör Delanoire le Mar 30 Nov 2010, 21:19, édité 1 fois (Raison : titre)
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