[Bg - Journal] Croc-de-Sang.
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[Bg - Journal] Croc-de-Sang.
Elle était bien cachée, coincée dans un arbre d'Hurlevent. Son camouflage était parfait, personne ne la trouverait la... Puis de toutes manières elle est coincée. L'atterrissage ne se fit pas en douceur, son drake de bronze Stonar ayant une vague connaissance des "chutes potentiellement mortelles". Elle envoya son drake paître ailleurs, énervée, et sortit un petit carnet. Couvert de sang, l'encre elle même était rouge...
Coincée là un bon moment, elle relut son journal, son esprit ressassant le passé...
Cher Journal,
C'est maman qui t'as amené a moi. J'avais été gentille alors elle nous a réunis.
Ca fait quelques jours que je suis toujours avec un drole de monsieur qui m'enseigne l'art d'être toujours cachée. Maman dit que c'est pas bien, mais Grande Soeur a réussi a la convaincre.
Grande Soeur, c'est ma soeur jumelle, Saori. Elle veut être prêtresse d'Elune, comme maman. Alors elle a commencé son enseignement avec Maman, et elle connait plein de jolies histoires. Elle veille toujours sur moi alors je l'appelle Grande Soeur même si c'est pas vrai.
Papa est revenu aujourd'hui. Il est druide et il s'occupe de soigner les fleurs partout dans le monde. Il dit que c'est "vital pour Azeroth". J'ai pas compris...
Maman, Grande Soeur et moi, on a un point commun qui me fait toujours rire. On a toutes les trois des petites canines pointues, comme des crocs. Maman elle aime pas, mais moi j'aime bien, ca change des sourires que je vois toujours et qu'ils sont toujours les mêmes.
Grande Soeur elle est a coté de moi, elle lit ce que j'écris. Elle dit que ca me fera des souvenirs pour plus tard. Mais je suis pas pressée, j'ai le temps.
C'est l'heure de dormir, demain, je dois m'entrainer.
Coincée là un bon moment, elle relut son journal, son esprit ressassant le passé...
Cher Journal,
C'est maman qui t'as amené a moi. J'avais été gentille alors elle nous a réunis.
Ca fait quelques jours que je suis toujours avec un drole de monsieur qui m'enseigne l'art d'être toujours cachée. Maman dit que c'est pas bien, mais Grande Soeur a réussi a la convaincre.
Grande Soeur, c'est ma soeur jumelle, Saori. Elle veut être prêtresse d'Elune, comme maman. Alors elle a commencé son enseignement avec Maman, et elle connait plein de jolies histoires. Elle veille toujours sur moi alors je l'appelle Grande Soeur même si c'est pas vrai.
Papa est revenu aujourd'hui. Il est druide et il s'occupe de soigner les fleurs partout dans le monde. Il dit que c'est "vital pour Azeroth". J'ai pas compris...
Maman, Grande Soeur et moi, on a un point commun qui me fait toujours rire. On a toutes les trois des petites canines pointues, comme des crocs. Maman elle aime pas, mais moi j'aime bien, ca change des sourires que je vois toujours et qu'ils sont toujours les mêmes.
Grande Soeur elle est a coté de moi, elle lit ce que j'écris. Elle dit que ca me fera des souvenirs pour plus tard. Mais je suis pas pressée, j'ai le temps.
C'est l'heure de dormir, demain, je dois m'entrainer.
Sky
Croc-de-Sang, un drame de plus.
La page est humide. L'encre a coulé, mais une partie du texte reste visible ceci-dit.
...Disparue. Ma Grande Soeur a disparu...
Je pleure encore. Je devrais plus, mais j'y arrive pas. c'est comme si on me retirait une partie de moi. Papa cherche encore, Maman est partie avec lui.
... Elle aimait la nuit...
... Je vais devenir forte, et la retrouver...
...Entrainer...
Le reste est illisible, l'encre ayant formé une tache rouge sur le bas de la page.
...Disparue. Ma Grande Soeur a disparu...
Je pleure encore. Je devrais plus, mais j'y arrive pas. c'est comme si on me retirait une partie de moi. Papa cherche encore, Maman est partie avec lui.
... Elle aimait la nuit...
... Je vais devenir forte, et la retrouver...
...Entrainer...
Le reste est illisible, l'encre ayant formé une tache rouge sur le bas de la page.
Sky
Croc-de-Sang, achevez la...
L'écriture est rapide, la page est percée par endroits, froissée en grande partie.
Les monstres... J'y crois pas.
Mon cher Journal, si l'assistant du Maitre voleur l'a dit, c'est qu'il est bien informé. Si mes parents ont tué Saori...
Ils arrivent. Je suis prête.
Il s'est déroulé a peine un mois depuis mon entrée chez le Maitre. Je me sens...changée. La maitrise des arts des Voleurs m'est familière... Pas complète, mais assez pour tuer...
Tuer...
A partir de là, le journal a été aminci d'une dizaines de pages, comme si un fait ne devrait pas être dévoilé. Seule une page subsiste, sur la quelle il fait juste écrit "Tuer... c'est ma vie"
Les monstres... J'y crois pas.
Mon cher Journal, si l'assistant du Maitre voleur l'a dit, c'est qu'il est bien informé. Si mes parents ont tué Saori...
Ils arrivent. Je suis prête.
Il s'est déroulé a peine un mois depuis mon entrée chez le Maitre. Je me sens...changée. La maitrise des arts des Voleurs m'est familière... Pas complète, mais assez pour tuer...
Tuer...
A partir de là, le journal a été aminci d'une dizaines de pages, comme si un fait ne devrait pas être dévoilé. Seule une page subsiste, sur la quelle il fait juste écrit "Tuer... c'est ma vie"
Sky
Croc-de-Sang. De la paisible au massacre.
(Note: ces quelques passages du journal sont assez... violents. Je vais essayer de pas trop détailler, mais âmes sensibles s'abstenir.)
Tout ceci se passe bien des années après la disparition de Saori...
- Vous m'avez demandée, Humain?
- Le Croc-de-Sang...
Sa tenue rouge du sang qu'elle faisait couler. Noire de la haine qu'elle transportait depuis toutes ces années. Et cette odeur... prenante, ambiante, de sang qui l'entourait. Ses lames, forgées avec le feu des dragons, étaient ses seules alliées. Ses crocs, toujours présents, étaient ses instruments d'agonie. Et ces plumes qu'elle laissait sur son passage... D'un blanc immaculé, qui se tachait du sang que ses pas laissaient derrière elle. Elle avait renoncé a sa vie passée, ne vivant que pour tuer, encore et toujours, se nommant de Croc-de-Sang.
- Parlez, avant que j'abrège votre misérable existence... Que vos membres vous quittent un par un...
- o...Oui, oui, très bien, voici la lettre, et toutes les informations. Le paiement sera livré via courrier. Comme convenu.
L'elfe s'approcha lentement de l'humain, qui tremblait de peur. Il ne vit pas que celle ci se téléporta juste derrière lui, et il le réalisa uniquement quand il fut entravé de tout mouvement, immobilisé par la poigne d'acier de l'elfe. Elle susurra quelques mots a l'oreille de l'humain, resserrant sa poigne.
- Si le paiement n'est pas livré... Vous serez... Dévoré...
Elle passa sa langue dans le cou de l'humain, qui était a deux doigts de se faire dessus, tremblant comme une feuille. Sevyna le lacha, et disparut. L'homme se détendit, et rentra dans la petite ville écarlate de la Main de Tyr, rassuré que la femme soit déja loin.
Et loin, elle était. Déja en vol sur un griffon "emprunté" a l'Aube d'Argent, elle guidait la bête vers la Forêt des Pins argentés, ou se trouverait sa cible. Enfin, ses cibles. Profitant du voyage, elle ressortit son vieux journal...
"Mon cher journal.
La mort est mon alliée depuis toutes ces années. Mais même en te blessant, je n'ai pu oublier. Ils ont déja payé.
Mes précédentes cibles étaient mes parents, Melina et Fen'dril Lunaris. Ils sont morts et ma soeur est vengée."
Elle pensait s'endormir, mais le voyage fut plus court que prévu. Le griffon survolait le Donjon en ruine d'Ombrecroc, et elle lui ordonna de se poser juste à coté. Renvoyant la bête, Sevyna empoigna ses lames, et se dirigeait vers un paisible village humain... L'un d'eux, garde, la salua quand elle arriva a l'entrée.
- Bonj...
Un grand vide s'ensuivit. L'homme avait le cou transpercé, le sang giclant abondamment sur l'elfe. L'autre garde tentait de sauver son ami, quand Sevyna planta ses crocs dans son cou. Une sensation étrange de liberté l'envahit, il perdait peu a peu de l'épaisseur, ressemblant de plus en plus a une sorte de zombie décharné... Ou plutot desséché. Lachant le corps qui tomba en poussière, elle finit par entrer, les gardes pointant leurs fourches vers son coeur.
- Misérables Humains, vous comptez me tuer, avec ca? *ricane*
- Bouge plus, monstre!
Une jeune femme, aux cheveux et aux yeux totalement blancs, s'avanca vers elle, et posa une main fébrile sur le coeur de la voleuse. L'humaine recula, et se contenta de sourire.
- Mes amis, abattez la.
Le village tout entier, sauf la femme, chargea Sevyna... qui exécuta une danse. La danse charma littéralement et sans effort les hommes, car la seule femme présente était celle qui l'avait approchée. Elle murmura quelque chose, disparut, réapparut derrière un garde qui ne bougeait plus, et souffla dans son cou. Le garde se divisa en dés, aspergeant l'elfe de sang, et recouvrant le sol verdâtre. La seule chose qui n'était pas coupée était son coeur, que Sevyna tenait dans sa main gauche. D'un mouvement sec, elle brisa l'organe dans sa main, le laissant tomber au sol, un sourire aux lèvres.
Le reste du village ne bougeait plus non plus, mais elle bougeait, imperceptible. Sa Danse de l'Ombre tranchait, démembrait, éviscérait douloureusement les gardes, sans jamais froler la jeune femme. Au bout de ce qui sembla être un interminable quart d'heure de massacre, la totalité du village était exécuté. La jeune femme n'avait plus le choix.
- Tues moi, monstre... Si c'est ce que tu es venue chercher.
- Je l'aurais fait avec plaisir... Si tu n'étais pas aveugle, humaine.
La jeune femme s'étonna. Une telle cruauté, avoir un semblant d'honneur?
- Je ne vois pas le rapport.
- Tes hommes savaient ce qu'ils risquaient. Tu ne m'as pas attaquée. Malgré que tu sois ma cible, je ne te tuerai pas.
- Que comptes tu faire?
- Pose ton sang sur cette plume blanche... Elle sera la preuve de ta "mort".
La jeune femme tendit le bras, Sveyna l'entailla légèrement et passa la plume sur le liquide écarlate. Elle l'emballa ensuite dans une lettre, qu'elle introduit dans la boite la plus proche.
- Quel est donc ton nom, Elfe?
- Donnes moi d'abord le tien, Humaine.
- Ryn... Simplement.
- Appelles moi le Croc-de-Sang...
En ce jour sanglant une alliance se faisait. Une Humaine aveugle, et une tueuse sans merci...
Tout ceci se passe bien des années après la disparition de Saori...
- Vous m'avez demandée, Humain?
- Le Croc-de-Sang...
Sa tenue rouge du sang qu'elle faisait couler. Noire de la haine qu'elle transportait depuis toutes ces années. Et cette odeur... prenante, ambiante, de sang qui l'entourait. Ses lames, forgées avec le feu des dragons, étaient ses seules alliées. Ses crocs, toujours présents, étaient ses instruments d'agonie. Et ces plumes qu'elle laissait sur son passage... D'un blanc immaculé, qui se tachait du sang que ses pas laissaient derrière elle. Elle avait renoncé a sa vie passée, ne vivant que pour tuer, encore et toujours, se nommant de Croc-de-Sang.
- Parlez, avant que j'abrège votre misérable existence... Que vos membres vous quittent un par un...
- o...Oui, oui, très bien, voici la lettre, et toutes les informations. Le paiement sera livré via courrier. Comme convenu.
L'elfe s'approcha lentement de l'humain, qui tremblait de peur. Il ne vit pas que celle ci se téléporta juste derrière lui, et il le réalisa uniquement quand il fut entravé de tout mouvement, immobilisé par la poigne d'acier de l'elfe. Elle susurra quelques mots a l'oreille de l'humain, resserrant sa poigne.
- Si le paiement n'est pas livré... Vous serez... Dévoré...
Elle passa sa langue dans le cou de l'humain, qui était a deux doigts de se faire dessus, tremblant comme une feuille. Sevyna le lacha, et disparut. L'homme se détendit, et rentra dans la petite ville écarlate de la Main de Tyr, rassuré que la femme soit déja loin.
Et loin, elle était. Déja en vol sur un griffon "emprunté" a l'Aube d'Argent, elle guidait la bête vers la Forêt des Pins argentés, ou se trouverait sa cible. Enfin, ses cibles. Profitant du voyage, elle ressortit son vieux journal...
"Mon cher journal.
La mort est mon alliée depuis toutes ces années. Mais même en te blessant, je n'ai pu oublier. Ils ont déja payé.
Mes précédentes cibles étaient mes parents, Melina et Fen'dril Lunaris. Ils sont morts et ma soeur est vengée."
Elle pensait s'endormir, mais le voyage fut plus court que prévu. Le griffon survolait le Donjon en ruine d'Ombrecroc, et elle lui ordonna de se poser juste à coté. Renvoyant la bête, Sevyna empoigna ses lames, et se dirigeait vers un paisible village humain... L'un d'eux, garde, la salua quand elle arriva a l'entrée.
- Bonj...
Un grand vide s'ensuivit. L'homme avait le cou transpercé, le sang giclant abondamment sur l'elfe. L'autre garde tentait de sauver son ami, quand Sevyna planta ses crocs dans son cou. Une sensation étrange de liberté l'envahit, il perdait peu a peu de l'épaisseur, ressemblant de plus en plus a une sorte de zombie décharné... Ou plutot desséché. Lachant le corps qui tomba en poussière, elle finit par entrer, les gardes pointant leurs fourches vers son coeur.
- Misérables Humains, vous comptez me tuer, avec ca? *ricane*
- Bouge plus, monstre!
Une jeune femme, aux cheveux et aux yeux totalement blancs, s'avanca vers elle, et posa une main fébrile sur le coeur de la voleuse. L'humaine recula, et se contenta de sourire.
- Mes amis, abattez la.
Le village tout entier, sauf la femme, chargea Sevyna... qui exécuta une danse. La danse charma littéralement et sans effort les hommes, car la seule femme présente était celle qui l'avait approchée. Elle murmura quelque chose, disparut, réapparut derrière un garde qui ne bougeait plus, et souffla dans son cou. Le garde se divisa en dés, aspergeant l'elfe de sang, et recouvrant le sol verdâtre. La seule chose qui n'était pas coupée était son coeur, que Sevyna tenait dans sa main gauche. D'un mouvement sec, elle brisa l'organe dans sa main, le laissant tomber au sol, un sourire aux lèvres.
Le reste du village ne bougeait plus non plus, mais elle bougeait, imperceptible. Sa Danse de l'Ombre tranchait, démembrait, éviscérait douloureusement les gardes, sans jamais froler la jeune femme. Au bout de ce qui sembla être un interminable quart d'heure de massacre, la totalité du village était exécuté. La jeune femme n'avait plus le choix.
- Tues moi, monstre... Si c'est ce que tu es venue chercher.
- Je l'aurais fait avec plaisir... Si tu n'étais pas aveugle, humaine.
La jeune femme s'étonna. Une telle cruauté, avoir un semblant d'honneur?
- Je ne vois pas le rapport.
- Tes hommes savaient ce qu'ils risquaient. Tu ne m'as pas attaquée. Malgré que tu sois ma cible, je ne te tuerai pas.
- Que comptes tu faire?
- Pose ton sang sur cette plume blanche... Elle sera la preuve de ta "mort".
La jeune femme tendit le bras, Sveyna l'entailla légèrement et passa la plume sur le liquide écarlate. Elle l'emballa ensuite dans une lettre, qu'elle introduit dans la boite la plus proche.
- Quel est donc ton nom, Elfe?
- Donnes moi d'abord le tien, Humaine.
- Ryn... Simplement.
- Appelles moi le Croc-de-Sang...
En ce jour sanglant une alliance se faisait. Une Humaine aveugle, et une tueuse sans merci...
Sky
Croc-de-Sang, Alliance improbable
Cher Journal,
Cette Ryn est très étrange. Bien qu'aveugle elle connait ce village par coeur, et elle m'emmena chez elle. J'ai failli égorger mon hôte véritable, une succube au doux nom de Vilinia. La démone était aimable, mais alors que je buvais un verre de vin gracieusement offert, elle a tenté de me lancer un sort de séduction...
La, je vis Ryn lancer un trait d'ombre vers la succube, malgré que le sort avait échoué. Elle savait ou était la succube...? Mais comment?
Je questionnais la démone a ce sujet, et c'est Ryn qui me répondit. Elle est une démoniste, qui a été chassée de sa famille, accompagnée de sa succube Vilinia. Celle ci s'est chargé de son enseignement, mais en contrepartie, Ryn lui est soumise entièrement... Et les succubes sont d'horribles perverses en plus. Elle voit toujours, mais différemment, elle distingue bien les personnes, mais elle ne voit que des ombres.
Elles sont arrivées dans ce village, et la succube charma tous les habitants, les transformant en larbins pour elle et Ryn. Jusqu'a ce que j'arrive...
Je baîlle, elle m'invite a dormir... avec elle. "Tu tiens a ce que je dorme avec toi... et elle?" ai-je répondu, mais je n'ai quand même pas refusé. Le lit était confortable, je suis toujours dedans, Ryn dormant a ma droite, serrée contre moi, et Vilinia sur ma gauche, sa queue de succube me chatouillant la jambe.
Enfin tranquille, cher Journal...
Cette Ryn est très étrange. Bien qu'aveugle elle connait ce village par coeur, et elle m'emmena chez elle. J'ai failli égorger mon hôte véritable, une succube au doux nom de Vilinia. La démone était aimable, mais alors que je buvais un verre de vin gracieusement offert, elle a tenté de me lancer un sort de séduction...
La, je vis Ryn lancer un trait d'ombre vers la succube, malgré que le sort avait échoué. Elle savait ou était la succube...? Mais comment?
Je questionnais la démone a ce sujet, et c'est Ryn qui me répondit. Elle est une démoniste, qui a été chassée de sa famille, accompagnée de sa succube Vilinia. Celle ci s'est chargé de son enseignement, mais en contrepartie, Ryn lui est soumise entièrement... Et les succubes sont d'horribles perverses en plus. Elle voit toujours, mais différemment, elle distingue bien les personnes, mais elle ne voit que des ombres.
Elles sont arrivées dans ce village, et la succube charma tous les habitants, les transformant en larbins pour elle et Ryn. Jusqu'a ce que j'arrive...
Je baîlle, elle m'invite a dormir... avec elle. "Tu tiens a ce que je dorme avec toi... et elle?" ai-je répondu, mais je n'ai quand même pas refusé. Le lit était confortable, je suis toujours dedans, Ryn dormant a ma droite, serrée contre moi, et Vilinia sur ma gauche, sa queue de succube me chatouillant la jambe.
Enfin tranquille, cher Journal...
Sky
Croc-de-Sang, la main du destin
Cher journal...
J'ai encore mal, j'ai du partir.
Des humains sont arrivés dans le village, je nettoyais un peu mon armure et mes lames. Je me suis camouflée pour les écouter.
Ils en voulaient a Ryn et a sa succube. Ils parlaient de "meurtres sans précédent", "corrompue" et d'autres débilités du genre. Celui qui a dit toutes ces conneries n'a pas vécu longtemps.
Ryn était choquée, se cachant sous une des ailes de Vilinia. Je tournais le dos a ces idiots d'humains, les deux pieds sur le corps du crétin qui j'ai poignardé. Bien fait, on touche pas a mes amies.
Les humains, une bonne dizaines, ont chargé. Je les ai retenus, le temps que Ryn et Vilinia partent loin d'ici. Elles ont écouté, j'espère qu'elles s'en sont sorties. J'ai repoussé les braillards et me suis enfuie. Ils ont du me chercher, mais j'étais loin.
Je sais pas vraiment ou je suis. Je vois juste des montagnes. Devrais chercher un campement, j'ai toujours mal, ils m'ont bien amochée ces débiles.
Une petite note est écrite dans une encre noire cette fois: "Plus tard... La nuit"
J'ai trouvé un camp, dans un creux de montagne... Je suis a Arathi, visiblement. Les gens du camp m'ont soignée, je me repose un peu, je visite les environs. C'est une grande plaine entourée de montagnes, c'est tout. Mais c'est calme, a part des raptors qui rodent parfois.
Je leur ai demandé ou était la capitale la plus proche. Je suis loin de Forgefer, on dirait. C'est le seul moyen que j'aie pour rejoindre Hurlevent... Et je déteste cette ville. Qui sait si je pourrais aller a Darnassus depuis.
Cela fait a peine quelques heures, mais ma tranquillité avec Ryn me manque. Je vais voir si je peux pas m'installer quelque part et vivre simplement. Et trouver un petit travail moins pénible. L'air de rien, assassin c'est pénible, toujours a tuer pour des raisons de jalousie, ou d'argent. Tout ca pour avoir une part misérable du lot.
Un garde m'amena un colis. Une belle bourse rebondie. J'ai compté les pièces, cent cinquante. Toutes en or, j'avais encore affaire a un richard. 'Savent pas vivre sans faire de mal, ceux la, 'sont pires que moi.
Je fatigue, je m'endors presque. Je dors avec le médecin du camp, une humaine. Les soldats me regardaient avec des sourires débiles, quand je suis sortie en robe un peu avant la tombée de la nuit. Elle m'a proposé de dormir avec elle pour "garder un oeil sur mon état".
J'ai accepté. Et je vais dormir, bonne nuit.
Il y a une tache d'encre. Elle voulait surement écrire autre chose, mais s'est endormie.
J'ai encore mal, j'ai du partir.
Des humains sont arrivés dans le village, je nettoyais un peu mon armure et mes lames. Je me suis camouflée pour les écouter.
Ils en voulaient a Ryn et a sa succube. Ils parlaient de "meurtres sans précédent", "corrompue" et d'autres débilités du genre. Celui qui a dit toutes ces conneries n'a pas vécu longtemps.
Ryn était choquée, se cachant sous une des ailes de Vilinia. Je tournais le dos a ces idiots d'humains, les deux pieds sur le corps du crétin qui j'ai poignardé. Bien fait, on touche pas a mes amies.
Les humains, une bonne dizaines, ont chargé. Je les ai retenus, le temps que Ryn et Vilinia partent loin d'ici. Elles ont écouté, j'espère qu'elles s'en sont sorties. J'ai repoussé les braillards et me suis enfuie. Ils ont du me chercher, mais j'étais loin.
Je sais pas vraiment ou je suis. Je vois juste des montagnes. Devrais chercher un campement, j'ai toujours mal, ils m'ont bien amochée ces débiles.
Une petite note est écrite dans une encre noire cette fois: "Plus tard... La nuit"
J'ai trouvé un camp, dans un creux de montagne... Je suis a Arathi, visiblement. Les gens du camp m'ont soignée, je me repose un peu, je visite les environs. C'est une grande plaine entourée de montagnes, c'est tout. Mais c'est calme, a part des raptors qui rodent parfois.
Je leur ai demandé ou était la capitale la plus proche. Je suis loin de Forgefer, on dirait. C'est le seul moyen que j'aie pour rejoindre Hurlevent... Et je déteste cette ville. Qui sait si je pourrais aller a Darnassus depuis.
Cela fait a peine quelques heures, mais ma tranquillité avec Ryn me manque. Je vais voir si je peux pas m'installer quelque part et vivre simplement. Et trouver un petit travail moins pénible. L'air de rien, assassin c'est pénible, toujours a tuer pour des raisons de jalousie, ou d'argent. Tout ca pour avoir une part misérable du lot.
Un garde m'amena un colis. Une belle bourse rebondie. J'ai compté les pièces, cent cinquante. Toutes en or, j'avais encore affaire a un richard. 'Savent pas vivre sans faire de mal, ceux la, 'sont pires que moi.
Je fatigue, je m'endors presque. Je dors avec le médecin du camp, une humaine. Les soldats me regardaient avec des sourires débiles, quand je suis sortie en robe un peu avant la tombée de la nuit. Elle m'a proposé de dormir avec elle pour "garder un oeil sur mon état".
J'ai accepté. Et je vais dormir, bonne nuit.
Il y a une tache d'encre. Elle voulait surement écrire autre chose, mais s'est endormie.
Sky
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