[Carnet du paladin Ornerod Sôter]
Page 1 sur 1
[Carnet du paladin Ornerod Sôter]
----
Hurlevent, enfin. C'était dans la prison de cette cité qu'était retenu le Commandeur Dalanor. Impossible de solicité un entretiens avec lui, mais je poursuis mes actions selon les derniers ordres qu'il m'a remis et selon ce que je crois juste. J'espère que les présentiments du Commandeur ne sont pas fondés quant a son avis sur une certaine chose... Se pourrait-il que je doute ? Si le Commandeur émet de telles hypothèses et qu'il m'en a fait part, c'est parce qu'il savait qu'elles découlaient de la véritée.
Quoiqu'il en soit, je me plie à sa volonté, et sa juste interprétation des réalitées.
----
Ce jour d'hui, alors que je travaillais sur le plan d'attaque sur les positions du Fléau et que je remettais les ordres nécéssaires pour regrouper nos forces au nord, le Major Gold Frédérik frappa à la porte du manoir des Dalanor. Je le fis entrer et lui demanda qu'elle était la raison de sa venue.
Le Major de la Garde m'annonça que la Ligue allait être banni du Royaume dès ce soir par ordre de la Commandante Eriane.
J'étais assez surpris par le fait que la relativement compétence de la Commandante Eriane lui permette de commettre telle erreure. Je ne voulais pas perdre de temps à expliquer à messire Gold qu'elle outrepassait ses droits en passant du pouvoir exécutif au pouvoir juridique, surtout que ce dernier avait déjà largement confondu les deux pouvoirs, ce qui lui avait value d'être dégradé et sanctionné. J'ajoute que je n'étais pas sûr qu'il s'agisse véritablement d'un ordre de la Commandante. Après tout, elle n'était pas si hostile envers la Ligue pour aller à son encontre quitte à dépasser ses droits. J'ai donc demandé au Major qu'il me ramène un mandat prouvant ses dires, d'un magistrat ... ? Non de la Commandante Eriane. Cette loufoquerie fut prise à moitier au sérieux par le Major Gold. Il ne voulait pas perdre de temps avec un mandat, et affirmait que la Commandante était occupée ailleurs. Cet incompétent ne comprenait même pas que la Commandante n'avait pas le pouvoir de rédiger un mandat au nom de la Justice de ce royaume.
Croyant que je cherchais à gagner du temps alors que j'en perdais un précieux, le Major me déclara que je n'avais rien à faire à Hurlevent, que je devais me trouver dans les geoles d'Austrivage. Je ne pouvais en vouloir à cet officier de la Garde si son incompétence était le fruit de son ignorance, mais il gardit le même discours lorsque je lui affirma que j'étais en libertée conditionelle et que la Capitaine de la Rédemption de Lordaeron (qui était présente), bras droit du Sénéchal Idrid attesta la véracité de mes dires. Je commenca alors à douter des objectifs de ce Major. Comptait-il faire respecter la loi en ce royaume, ou n'en faire qu'à sa tête ?
La réponse à ma question fut très rapide. En effet, le Major m'énonca par la suite que la Ligue devait quitter les terres du Roi sur le champ. Son incompétence m'agacait bien plus qu'il m'amusait. Je lui précisa que selon ses propres dires, la Ligue ne serait banni officiellement que ce soir : ce à quoi il hocha la tête ; et que donc, si il comptait nous chasser avant à l'aide de son 'pouvoir', il s'agissait d'un abus de pouvoir. Le Major semblait énervé, et tira son épée de son fourreau. Sa petite escorte avait investie le batiment sous le regard méfiant des liguiers qui ne comprenaient que trop bien la tournure des évenements.
La Major me menaca de me conduire de force en dehors du Royaume. Allais-je laisser la Garde commettre une erreure. Jusqu'à quelle point la Garde était dans le faux et agissait en outrepassant ses droits ? La Commandante Eriane, cette femme qui devait sa vie à la Ligue. Se pouvait-il qu'elle se montre si abusif de ses droits ? Le peuple d'Azeroth méritait-il une telle garde ?
Mon devoir était de préservé l'image de la Garde. En ces heures sombres, la Garde avait besoin d'une image sans tache, ou du moins avec le moins de tache possible.
J'ignora alors les dires du Major, et ordonna à l'escadron de liguiers présents de me suivre en dehors de Hurlevent, afin que nous partions de notre propre gré. Le Major Gold ne sera alors en rien lié à notre départ, et n'aura pas outrepassé ses droits : l'image de la Garde n'était ainsi pas salie.
J'étais satisfait de ce stratagème et affirma au Major que par mon ordre, il n'allait pas trahir la confiance de son Roi qui lui accordait le pouvoir exécutif et non le juridique. Le Major ne savait trop quoi dire, et voulu nous escorter jusqu'en dehors de Hurlevent.
Une fois en dehors des murs de la citée, je diriga l'escadron de Liguiers vers l'Abbaye de la Comté-du-Nord. J'y passa l'ordre aux liguiers de ne pas porter le tabard de la Ligue sur le royaume, et de préparer notre départ vers les terres du nord.
Par ailleurs, je reçu la Capitaine de la Rédemption de Lordaeron pour lui faire part de la date de l'attaque sur la position du Fléau, au nord de la contrée d'Hautebrande.
----
Ce jour d'hui, j'ai supervisé toute la matinée le rangement des stocks de vivre et d'armure de la Ligue sur nos charriots pour notre départ. Afin d'éviter à la Commandante de faire passer et appliquer sa directive de bannissement de la Ligue, et d'ainsi outrepasser ses droits.
Puis, je me suis rendu à la Comté de l'Or afin d'y poster une lettre à l'adresse d'un ami, partisan de la Ligue. Dans le hameau, j'informa discretement l'une des notres que la Ligue se devait tout de même de rester dans l'ombre à Hurlevent pour soutenir les efforts de la Garde contre les vers. Qu'une opération réunissant deux escadrons de la Ligue était programmée et qu'elle devait en faire partie.
J'ai ensuite rencontré un gnome qui se disait désireux de rejoindre la Ligue. Ses motifs étaient assez basiques, et comme à mon habitude je l'informa de qui nous étions et de que nous faisions afin d'être sûr que ce gnome ne rentre pas dans nos rangs sans connaissance de cause. Le recrutement de ce volontaire me fit retourner à l'Abbaye où un escadron de liguier allait se rendre pour transporter nos chariots vers le nord.
Alors que le volontaire était fait novice de la Ligue et qu'il revetait le tabard de la Ligue pour voir si ce dernier lui allait. Deux gardes firent intrusion dans la salle. Je reconnu le garde Armand que j'avais soigné et aidé, qui semblait dirigé les autres, à savoir un autre garde, et un grand homme vétue de l'armure de garde mais n'en portant pas le tabard.
J'interrogai donc les gardes sur leur présence en ce lieu.
Le Garde Armand me déclara dans un premier temps que je devais me trouver en prison à Austrivage. Je balayai son erronée information en lui répliquant que j'étais en libertée conditionelle et qu'il pouvait le vérifier. Armand enchaina alors en m'affirmant que j'étais responsable du terrorrisme des vers, et du massacre d'Austrivage ; avant de déclarer que j'étais mis au arrêt. Devant pareil dire, je dois dire que je suis resté partagé entre l'envie de les envoyer promener et celui de les raisonner... comme toujours.
J'énonca au garde Armand qu'il n'avait en rien le droit de me juger. Que la Ligue venait d'être banni du royaume, mais qu'il nous fallait laisser le temps de plier bagage et qu'on ne nous avait pas encore laisser 24 heures comme il se devait au minimum. J'ajoutai que la Ligue protegait depuis hier la Garde de ses propres erreures afin de la préserver, et que la Garde savait très bien que la Ligue l'avait toujours épaulée, et s'était toujours pliée à ses directives lorsqu'elles étaient officielles. Je prononca ses derniers mots en regardant l'homme en armure de garde : il s'agissait de Dantonn que je reconnu à sa voix lorsqu'il essayait de placer des petites répliques pendant que je parlais à son supérieur. Le garde Dantonn compris que je faisais allusion au fait qu'il avait outrepassé ses droits en Orneval pour entraver les actions de la Ligue, et nous savions tous que cela lui avait été sanctionné. Cependant, devant l'incompétence et la mémoire courte de certains gardes, je prononca cette remarque ouvertement, en lui disant de prendre donc garde et en lui conseillant de tirer les lecons de ses erreures. Je continuai en disant que si il agissait pour la Garde, il lui fallait porter le tabard, à moins qu'il ne soit mis à pied.
De Dantonn ou de Armand, je ne sus qui fut le plus contrarié. Et comme un chien ayant mordu à un passant et qui comprend son erreur des cris de son maitre, sans pour autant lacher prise. Ils comprirent leur erreure mais leur instint d'incapable avait trop de fiertée et d'automatisme stupide pour lacher leur affaire.
Les gardes tirèrent de leur fourreau leur épée, l'un d'eux avait fait le tour de la table, et se trouvait presque derriere moi, je le savais parfaitement pour l'avoir vu faire le tour de la table ronde. Je me doutais bien qu'elle essayerait quelque chose, et je pus facilement stopper son geste qui visait à m'assomer. Je me tourna vers elle qui recula d'un pas, et saissit ma masse pour frapper fort son arme pour la désarmer. Surprise par la puissance de mon coup, elle recula... désarmée mais encore battante, et me donna un coup de pied à ma jambiere en planque. Derriere moi, des liguiers tenaient en haleine les Gardes, et j'appercu derriere les gardes même, le liguier Elphias ; je lui adressa un signe de tête significatif, et ce dernier après avoir seulement pousser un garde qui lui tournait le dos pour faire gagner du temps, partie à l'extérieur de l'Abbaye.
Un combat se déclara alors, et les liguiers en légitime défense tachèrent de me proteger au mieux. Au bout d'une minute, je sentie une ombre sur le vitreau derriere moi. Le vitreau se brisa pour laisser apparaitre le liguier Elphias, à cheval, tenant d'une main les rennes de sa monture et de l'autre mon cheval. Je gravie la 'fenetre', et alors que j'allais monter en selle, les gardes tentèrent de se jeter sur moi. Je dois mon salut au paladin qui aidait les gardes et qui me destabilisa par un sceau envoyé contre mon armure. Je tombai maladroiteusement sur ma selle, tandi que le liguier Elphias envoyai un sceau sur le premier garde essayant de me suivre.
Je parviens à quitter de la Comté du Nord en passant par un col de colline. Je galopai vers l'est, longant les montagnes du nord de la contrée. Il me fallait un lieu où réfléchir et reposer mon esprit pour faire le point. Je décidai donc de mettre pied à terre, et gagner une hauteur.
La Commandante Eriane ne pouvait tolérer une telle action, et ne pouvait être au courant de telles choses. Elle devait être mise au courant, et comme toujours la Ligue se devait de lui monter le droit chemin qu'elle avait toujours fini par suivre durant le passé. Le Comte Dalanor en geole, il était de mon devoir de la rencontrer tout en évitant les gardes n'en faisant qu'à leur tête.
En pleine méditation, le leger vent me rapporta les bruits de sabot allant à ma direction.
(à suivre)
Hurlevent, enfin. C'était dans la prison de cette cité qu'était retenu le Commandeur Dalanor. Impossible de solicité un entretiens avec lui, mais je poursuis mes actions selon les derniers ordres qu'il m'a remis et selon ce que je crois juste. J'espère que les présentiments du Commandeur ne sont pas fondés quant a son avis sur une certaine chose... Se pourrait-il que je doute ? Si le Commandeur émet de telles hypothèses et qu'il m'en a fait part, c'est parce qu'il savait qu'elles découlaient de la véritée.
Quoiqu'il en soit, je me plie à sa volonté, et sa juste interprétation des réalitées.
----
Ce jour d'hui, alors que je travaillais sur le plan d'attaque sur les positions du Fléau et que je remettais les ordres nécéssaires pour regrouper nos forces au nord, le Major Gold Frédérik frappa à la porte du manoir des Dalanor. Je le fis entrer et lui demanda qu'elle était la raison de sa venue.
Le Major de la Garde m'annonça que la Ligue allait être banni du Royaume dès ce soir par ordre de la Commandante Eriane.
J'étais assez surpris par le fait que la relativement compétence de la Commandante Eriane lui permette de commettre telle erreure. Je ne voulais pas perdre de temps à expliquer à messire Gold qu'elle outrepassait ses droits en passant du pouvoir exécutif au pouvoir juridique, surtout que ce dernier avait déjà largement confondu les deux pouvoirs, ce qui lui avait value d'être dégradé et sanctionné. J'ajoute que je n'étais pas sûr qu'il s'agisse véritablement d'un ordre de la Commandante. Après tout, elle n'était pas si hostile envers la Ligue pour aller à son encontre quitte à dépasser ses droits. J'ai donc demandé au Major qu'il me ramène un mandat prouvant ses dires, d'un magistrat ... ? Non de la Commandante Eriane. Cette loufoquerie fut prise à moitier au sérieux par le Major Gold. Il ne voulait pas perdre de temps avec un mandat, et affirmait que la Commandante était occupée ailleurs. Cet incompétent ne comprenait même pas que la Commandante n'avait pas le pouvoir de rédiger un mandat au nom de la Justice de ce royaume.
Croyant que je cherchais à gagner du temps alors que j'en perdais un précieux, le Major me déclara que je n'avais rien à faire à Hurlevent, que je devais me trouver dans les geoles d'Austrivage. Je ne pouvais en vouloir à cet officier de la Garde si son incompétence était le fruit de son ignorance, mais il gardit le même discours lorsque je lui affirma que j'étais en libertée conditionelle et que la Capitaine de la Rédemption de Lordaeron (qui était présente), bras droit du Sénéchal Idrid attesta la véracité de mes dires. Je commenca alors à douter des objectifs de ce Major. Comptait-il faire respecter la loi en ce royaume, ou n'en faire qu'à sa tête ?
La réponse à ma question fut très rapide. En effet, le Major m'énonca par la suite que la Ligue devait quitter les terres du Roi sur le champ. Son incompétence m'agacait bien plus qu'il m'amusait. Je lui précisa que selon ses propres dires, la Ligue ne serait banni officiellement que ce soir : ce à quoi il hocha la tête ; et que donc, si il comptait nous chasser avant à l'aide de son 'pouvoir', il s'agissait d'un abus de pouvoir. Le Major semblait énervé, et tira son épée de son fourreau. Sa petite escorte avait investie le batiment sous le regard méfiant des liguiers qui ne comprenaient que trop bien la tournure des évenements.
La Major me menaca de me conduire de force en dehors du Royaume. Allais-je laisser la Garde commettre une erreure. Jusqu'à quelle point la Garde était dans le faux et agissait en outrepassant ses droits ? La Commandante Eriane, cette femme qui devait sa vie à la Ligue. Se pouvait-il qu'elle se montre si abusif de ses droits ? Le peuple d'Azeroth méritait-il une telle garde ?
Mon devoir était de préservé l'image de la Garde. En ces heures sombres, la Garde avait besoin d'une image sans tache, ou du moins avec le moins de tache possible.
J'ignora alors les dires du Major, et ordonna à l'escadron de liguiers présents de me suivre en dehors de Hurlevent, afin que nous partions de notre propre gré. Le Major Gold ne sera alors en rien lié à notre départ, et n'aura pas outrepassé ses droits : l'image de la Garde n'était ainsi pas salie.
J'étais satisfait de ce stratagème et affirma au Major que par mon ordre, il n'allait pas trahir la confiance de son Roi qui lui accordait le pouvoir exécutif et non le juridique. Le Major ne savait trop quoi dire, et voulu nous escorter jusqu'en dehors de Hurlevent.
Une fois en dehors des murs de la citée, je diriga l'escadron de Liguiers vers l'Abbaye de la Comté-du-Nord. J'y passa l'ordre aux liguiers de ne pas porter le tabard de la Ligue sur le royaume, et de préparer notre départ vers les terres du nord.
Par ailleurs, je reçu la Capitaine de la Rédemption de Lordaeron pour lui faire part de la date de l'attaque sur la position du Fléau, au nord de la contrée d'Hautebrande.
----
Ce jour d'hui, j'ai supervisé toute la matinée le rangement des stocks de vivre et d'armure de la Ligue sur nos charriots pour notre départ. Afin d'éviter à la Commandante de faire passer et appliquer sa directive de bannissement de la Ligue, et d'ainsi outrepasser ses droits.
Puis, je me suis rendu à la Comté de l'Or afin d'y poster une lettre à l'adresse d'un ami, partisan de la Ligue. Dans le hameau, j'informa discretement l'une des notres que la Ligue se devait tout de même de rester dans l'ombre à Hurlevent pour soutenir les efforts de la Garde contre les vers. Qu'une opération réunissant deux escadrons de la Ligue était programmée et qu'elle devait en faire partie.
J'ai ensuite rencontré un gnome qui se disait désireux de rejoindre la Ligue. Ses motifs étaient assez basiques, et comme à mon habitude je l'informa de qui nous étions et de que nous faisions afin d'être sûr que ce gnome ne rentre pas dans nos rangs sans connaissance de cause. Le recrutement de ce volontaire me fit retourner à l'Abbaye où un escadron de liguier allait se rendre pour transporter nos chariots vers le nord.
Alors que le volontaire était fait novice de la Ligue et qu'il revetait le tabard de la Ligue pour voir si ce dernier lui allait. Deux gardes firent intrusion dans la salle. Je reconnu le garde Armand que j'avais soigné et aidé, qui semblait dirigé les autres, à savoir un autre garde, et un grand homme vétue de l'armure de garde mais n'en portant pas le tabard.
J'interrogai donc les gardes sur leur présence en ce lieu.
Le Garde Armand me déclara dans un premier temps que je devais me trouver en prison à Austrivage. Je balayai son erronée information en lui répliquant que j'étais en libertée conditionelle et qu'il pouvait le vérifier. Armand enchaina alors en m'affirmant que j'étais responsable du terrorrisme des vers, et du massacre d'Austrivage ; avant de déclarer que j'étais mis au arrêt. Devant pareil dire, je dois dire que je suis resté partagé entre l'envie de les envoyer promener et celui de les raisonner... comme toujours.
J'énonca au garde Armand qu'il n'avait en rien le droit de me juger. Que la Ligue venait d'être banni du royaume, mais qu'il nous fallait laisser le temps de plier bagage et qu'on ne nous avait pas encore laisser 24 heures comme il se devait au minimum. J'ajoutai que la Ligue protegait depuis hier la Garde de ses propres erreures afin de la préserver, et que la Garde savait très bien que la Ligue l'avait toujours épaulée, et s'était toujours pliée à ses directives lorsqu'elles étaient officielles. Je prononca ses derniers mots en regardant l'homme en armure de garde : il s'agissait de Dantonn que je reconnu à sa voix lorsqu'il essayait de placer des petites répliques pendant que je parlais à son supérieur. Le garde Dantonn compris que je faisais allusion au fait qu'il avait outrepassé ses droits en Orneval pour entraver les actions de la Ligue, et nous savions tous que cela lui avait été sanctionné. Cependant, devant l'incompétence et la mémoire courte de certains gardes, je prononca cette remarque ouvertement, en lui disant de prendre donc garde et en lui conseillant de tirer les lecons de ses erreures. Je continuai en disant que si il agissait pour la Garde, il lui fallait porter le tabard, à moins qu'il ne soit mis à pied.
De Dantonn ou de Armand, je ne sus qui fut le plus contrarié. Et comme un chien ayant mordu à un passant et qui comprend son erreur des cris de son maitre, sans pour autant lacher prise. Ils comprirent leur erreure mais leur instint d'incapable avait trop de fiertée et d'automatisme stupide pour lacher leur affaire.
Les gardes tirèrent de leur fourreau leur épée, l'un d'eux avait fait le tour de la table, et se trouvait presque derriere moi, je le savais parfaitement pour l'avoir vu faire le tour de la table ronde. Je me doutais bien qu'elle essayerait quelque chose, et je pus facilement stopper son geste qui visait à m'assomer. Je me tourna vers elle qui recula d'un pas, et saissit ma masse pour frapper fort son arme pour la désarmer. Surprise par la puissance de mon coup, elle recula... désarmée mais encore battante, et me donna un coup de pied à ma jambiere en planque. Derriere moi, des liguiers tenaient en haleine les Gardes, et j'appercu derriere les gardes même, le liguier Elphias ; je lui adressa un signe de tête significatif, et ce dernier après avoir seulement pousser un garde qui lui tournait le dos pour faire gagner du temps, partie à l'extérieur de l'Abbaye.
Un combat se déclara alors, et les liguiers en légitime défense tachèrent de me proteger au mieux. Au bout d'une minute, je sentie une ombre sur le vitreau derriere moi. Le vitreau se brisa pour laisser apparaitre le liguier Elphias, à cheval, tenant d'une main les rennes de sa monture et de l'autre mon cheval. Je gravie la 'fenetre', et alors que j'allais monter en selle, les gardes tentèrent de se jeter sur moi. Je dois mon salut au paladin qui aidait les gardes et qui me destabilisa par un sceau envoyé contre mon armure. Je tombai maladroiteusement sur ma selle, tandi que le liguier Elphias envoyai un sceau sur le premier garde essayant de me suivre.
Je parviens à quitter de la Comté du Nord en passant par un col de colline. Je galopai vers l'est, longant les montagnes du nord de la contrée. Il me fallait un lieu où réfléchir et reposer mon esprit pour faire le point. Je décidai donc de mettre pied à terre, et gagner une hauteur.
La Commandante Eriane ne pouvait tolérer une telle action, et ne pouvait être au courant de telles choses. Elle devait être mise au courant, et comme toujours la Ligue se devait de lui monter le droit chemin qu'elle avait toujours fini par suivre durant le passé. Le Comte Dalanor en geole, il était de mon devoir de la rencontrer tout en évitant les gardes n'en faisant qu'à leur tête.
En pleine méditation, le leger vent me rapporta les bruits de sabot allant à ma direction.
(à suivre)
Herümor Garde-bois
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum