De mal en pis...
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De mal en pis...
[Attention, ce texte contient des scènes violentes, vous êtes prévenus. Sachez également que ces récits sont le fruits de plusieurs évents]
Embroché sur une pique le fier Gilnéen faisait bien pâle figure. L'ultime goute d'agonie s'éternise toujours, tandis que les côtes se rompt brutalement dans un claquement sinistres et éloquent. C'était ainsi qu'il se purgeait de sa honte... Vorticus, le Lord au cœur noir.
Chaque empalés ornaient le chemin qui menait jusqu'à son manoir. Il traçait la route macabre de toute la souffrance et de toute douleur qu'il avait pût causé en ce monde. Le vent balayait l'herbe tâchée de sang et les oiseaux noirs tiraient œil et langue des morts comme des mourants.
Trop de jour se son écoulée en son impie présence, et chaque hommes rassemblés ici savait plus que quiconque ce qu'il fallait en faire. Tous feraient leur devoir.
"Prenez place ici ! Je veux trois hommes prêt à tirer l'épée derrière les fourrés, deux arbalétriers avec moi et les piquiers couchés de part et de l'autre !"
Le chef et sa petite troupes dépenaillée n'étaient que des réfugiés. Mais c'étaient des réfugiés qui avait tout perdu par la faute de l'être maudit qui vivait ici. Ils seraient prêt à tout pour venger leur proches disparus, jusqu'à la mort si il le fallait.
L'attente était insupportable. Pas seulement le froid, mais aussi l'odeur de la mort et les cris d'agonie des empalés mourant, réveillés par la pluie. L'air lui même semblait vicié et malsain.
Ils se terraient dans les bas côtés boueux en murmurant des prières aux dieux. Certains imploraient leur aide, d'autres les maudissaient, mais personnes ne les ignoraient. Il n'y a pas de Lumière face à la mort... pas dans ce pays
La silhouette sombre du manoir, elle, se distinguait au loin, tandis que les premières goutte de pluie ruisselèrent sur les visages.
"Regardez, là bas !" cria le plus jeune.
Tous tournèrent la tête en direction du poterne. La grille se levait. Le Lord sortait pour sa chasse.
Les pâles lumières des lanternes apparurent et s'approchaient lentement de la zone d'embuscade. Le son sec des sabots de sombres-chevaux ne tardèrent pas à se faire entendre. Il était entouré de trois gardes vêtus de noir.
L'homme encapuchonné commença à distinguer le Lord parmi eux, à sa tenue rouge et sa prétentieuse couronne d'airain. Il le visa lentement, imperturbable malgré la pluie et l'odeur de putréfaction que soulevait l'air humide. Cette seule flèche devait atteindre son but.
Le Lord prenait place devant ses gardes, il ne pouvait plus le rater.
Une seule pression, et d'un claquement sec le carreau siffla dans l'air pour percuter violemment la cuise de la cible.
Son long râle d'agonie fût suivit de la lourde chute de sa monture.
"Maintenant !" Hurla le chef, et soudainement une dizaine de paysans fous furieux se précipitèrent avant que les gardes n'aillent eut le temps d'accourir. Ils levèrent des piques jutes à temps pour les dissuader d'attaquer et ils firent demi-tour sous les bruyants cris de victoires.
Le réprouvé agonisait au sol, gesticulant comme seule une créature de son espèce pouvait le faire. Toute l'attention de la troupe se détourna sur lui. Il fût moigné, piqués et transpercés de toutes part. Deux paysans urinèrent sur son visage, et le chef le décapita dans une gerbe de sang noir et de chaires mortes. Le dût des tueurs.
Hurlant au ciel que sa fille était vengée, le chef leva la tête coupée aux yeux de tous.
Le silence se fît cependant brutalement maitre. Tous fixaient maintenant le visage du réprouvé.
"Je ne me souviens pas que ce chien avait ce visage" dit le vieux avec incompréhension.
- Oui, maintenant que tu le dis, je trouve qu'il n'y ressemble pas du tout. s'exclame le jeunôt.
- Je ne comprend pas, c'était pourtant lui qui portait les vêtements rouge ! dit l'homme encapuchonné.
- Je crois qu'on s'est fait dupé, conclu le chef en examinant la tête à son tour. Ce n'est pas du tout ce sale freluquet. C'est fourberie !
- Non... non ! Non ! Pas de ça !
- Je le maudis ! Je vous maudis tous ! On devait le tuer ! On ne pouvait...
L'homme se fît brutalement interrompre par des cris stridents. Tous levèrent les yeux vers le manoir en silence.
- Des chauves-souris ? Des zombies ? Quelles horreurs va t-il lâcher sur nous après ça ?
- Que pouvons nous faire maintenant ? On dit que personnes n'est jamais sortis de sa colère vivants.
- Sauf quand il se décide à vous maintenir en vie pour vous promettre une torture sempiternelle...
- COURREZ ! VERS LES BOIS ! hurla le chef.
Embroché sur une pique le fier Gilnéen faisait bien pâle figure. L'ultime goute d'agonie s'éternise toujours, tandis que les côtes se rompt brutalement dans un claquement sinistres et éloquent. C'était ainsi qu'il se purgeait de sa honte... Vorticus, le Lord au cœur noir.
Chaque empalés ornaient le chemin qui menait jusqu'à son manoir. Il traçait la route macabre de toute la souffrance et de toute douleur qu'il avait pût causé en ce monde. Le vent balayait l'herbe tâchée de sang et les oiseaux noirs tiraient œil et langue des morts comme des mourants.
Trop de jour se son écoulée en son impie présence, et chaque hommes rassemblés ici savait plus que quiconque ce qu'il fallait en faire. Tous feraient leur devoir.
"Prenez place ici ! Je veux trois hommes prêt à tirer l'épée derrière les fourrés, deux arbalétriers avec moi et les piquiers couchés de part et de l'autre !"
Le chef et sa petite troupes dépenaillée n'étaient que des réfugiés. Mais c'étaient des réfugiés qui avait tout perdu par la faute de l'être maudit qui vivait ici. Ils seraient prêt à tout pour venger leur proches disparus, jusqu'à la mort si il le fallait.
L'attente était insupportable. Pas seulement le froid, mais aussi l'odeur de la mort et les cris d'agonie des empalés mourant, réveillés par la pluie. L'air lui même semblait vicié et malsain.
Ils se terraient dans les bas côtés boueux en murmurant des prières aux dieux. Certains imploraient leur aide, d'autres les maudissaient, mais personnes ne les ignoraient. Il n'y a pas de Lumière face à la mort... pas dans ce pays
La silhouette sombre du manoir, elle, se distinguait au loin, tandis que les premières goutte de pluie ruisselèrent sur les visages.
"Regardez, là bas !" cria le plus jeune.
Tous tournèrent la tête en direction du poterne. La grille se levait. Le Lord sortait pour sa chasse.
Les pâles lumières des lanternes apparurent et s'approchaient lentement de la zone d'embuscade. Le son sec des sabots de sombres-chevaux ne tardèrent pas à se faire entendre. Il était entouré de trois gardes vêtus de noir.
L'homme encapuchonné commença à distinguer le Lord parmi eux, à sa tenue rouge et sa prétentieuse couronne d'airain. Il le visa lentement, imperturbable malgré la pluie et l'odeur de putréfaction que soulevait l'air humide. Cette seule flèche devait atteindre son but.
Le Lord prenait place devant ses gardes, il ne pouvait plus le rater.
Une seule pression, et d'un claquement sec le carreau siffla dans l'air pour percuter violemment la cuise de la cible.
Son long râle d'agonie fût suivit de la lourde chute de sa monture.
"Maintenant !" Hurla le chef, et soudainement une dizaine de paysans fous furieux se précipitèrent avant que les gardes n'aillent eut le temps d'accourir. Ils levèrent des piques jutes à temps pour les dissuader d'attaquer et ils firent demi-tour sous les bruyants cris de victoires.
Le réprouvé agonisait au sol, gesticulant comme seule une créature de son espèce pouvait le faire. Toute l'attention de la troupe se détourna sur lui. Il fût moigné, piqués et transpercés de toutes part. Deux paysans urinèrent sur son visage, et le chef le décapita dans une gerbe de sang noir et de chaires mortes. Le dût des tueurs.
Hurlant au ciel que sa fille était vengée, le chef leva la tête coupée aux yeux de tous.
Le silence se fît cependant brutalement maitre. Tous fixaient maintenant le visage du réprouvé.
"Je ne me souviens pas que ce chien avait ce visage" dit le vieux avec incompréhension.
- Oui, maintenant que tu le dis, je trouve qu'il n'y ressemble pas du tout. s'exclame le jeunôt.
- Je ne comprend pas, c'était pourtant lui qui portait les vêtements rouge ! dit l'homme encapuchonné.
- Je crois qu'on s'est fait dupé, conclu le chef en examinant la tête à son tour. Ce n'est pas du tout ce sale freluquet. C'est fourberie !
- Non... non ! Non ! Pas de ça !
- Je le maudis ! Je vous maudis tous ! On devait le tuer ! On ne pouvait...
L'homme se fît brutalement interrompre par des cris stridents. Tous levèrent les yeux vers le manoir en silence.
- Des chauves-souris ? Des zombies ? Quelles horreurs va t-il lâcher sur nous après ça ?
- Que pouvons nous faire maintenant ? On dit que personnes n'est jamais sortis de sa colère vivants.
- Sauf quand il se décide à vous maintenir en vie pour vous promettre une torture sempiternelle...
- COURREZ ! VERS LES BOIS ! hurla le chef.
Dernière édition par Vorticus le Dim 20 Fév 2011, 23:05, édité 4 fois
Tonerelle/Vorticus- Personnages Joués : Tonerelle
Re: De mal en pis...
Voilà qu'à peine cinq jours se sont écoulés depuis la traque des embusqués Gilnéens. Uns par uns, ils furent capturé par de grands filets. Le Lord veillerait personnellement à se qu'ils souffrent avant d'expirer. Cependant le constat est clair. L'un d'entre eux est parvenus à s'enfuir.
"Rien d'important ! Qu'il vive dans la honte de sa lâcheté" se disait-il. Cependant, il ne parvenait pas l'oublier ce qui l'agaça au plus haut point.
Avant-hier, tard dans la soirée, un des hommes du Renouveau lui confia une curieuse missive. "La tête du serpent sera tranchée".
Récupérée sur un éclaireur en partance du fort de Fenris, pour lui il n'y avait pas de doutes. Une attaque se prépare sur son manoir, et non pas sur Caldora comme s'aimaient à le penser les partisan de l'Échevin.
L'occasion était unique.
Voilà plus de deux mois que dure la guerre des triples-alliances.
Le Renouveau s'acharnait à attaquer des ennemis qui ne représentait aucuns danger pour la Reine. Seulement trois clans qui peinaient à survivre dans des terres qui ne sont plus les leurs.
Mais ils demeuraient de redoutables guerriers sur la défensive.
En deux mois, plus d'un quart des ressources des Pins Argentés ont dût être réquisitionnés pour cette guerre futile.
La région s'affaiblissait de l'intérieur, tout comme la main mise de la Fédération décroissait.
En deux mois seulement, le nombre de batailles s'était multiplié par dix, et malgré tout, la Fédération devait suivre pour espérer maintenir un semblant d'ordre dans la région.
Et voilà que l'occasion se présentait à terminer cette guerre.
Il fit installer une série de pièges redoutables le long de la rampe d'accès qui menait à son manoir. Tonneaux de peste volés côtoyait les explosif gobelins. Le puissant canon amovible situé en haut du donjon venait d'être réarmé.
Malgré leur infériorité numérique, la victoire était quasiment certaine.
Quand les pièges exploseront, il n'auront plus qu'à traquer les survivants et faire croire à une âpre bataille.
Toute la gloire rejaillira sur Lord Vorticus et la Fédération.
Il prévoyait déjà comment il allait chasser le l'Echevin Ryvius de ses terres. Comment il allait être honoré par la Dame Noire en personne pour son acte de bravoure. Comment il allait réclamer la responsabilité de la gestion de Caldora et de ses richesses.
Ces rêves lui berçaient l'esprit de promesses.
Enfin depuis un an, un réel sourire se dessina sur son visage...
"Rien d'important ! Qu'il vive dans la honte de sa lâcheté" se disait-il. Cependant, il ne parvenait pas l'oublier ce qui l'agaça au plus haut point.
Avant-hier, tard dans la soirée, un des hommes du Renouveau lui confia une curieuse missive. "La tête du serpent sera tranchée".
Récupérée sur un éclaireur en partance du fort de Fenris, pour lui il n'y avait pas de doutes. Une attaque se prépare sur son manoir, et non pas sur Caldora comme s'aimaient à le penser les partisan de l'Échevin.
L'occasion était unique.
Voilà plus de deux mois que dure la guerre des triples-alliances.
Le Renouveau s'acharnait à attaquer des ennemis qui ne représentait aucuns danger pour la Reine. Seulement trois clans qui peinaient à survivre dans des terres qui ne sont plus les leurs.
Mais ils demeuraient de redoutables guerriers sur la défensive.
En deux mois, plus d'un quart des ressources des Pins Argentés ont dût être réquisitionnés pour cette guerre futile.
La région s'affaiblissait de l'intérieur, tout comme la main mise de la Fédération décroissait.
En deux mois seulement, le nombre de batailles s'était multiplié par dix, et malgré tout, la Fédération devait suivre pour espérer maintenir un semblant d'ordre dans la région.
Et voilà que l'occasion se présentait à terminer cette guerre.
Il fit installer une série de pièges redoutables le long de la rampe d'accès qui menait à son manoir. Tonneaux de peste volés côtoyait les explosif gobelins. Le puissant canon amovible situé en haut du donjon venait d'être réarmé.
Malgré leur infériorité numérique, la victoire était quasiment certaine.
Quand les pièges exploseront, il n'auront plus qu'à traquer les survivants et faire croire à une âpre bataille.
Toute la gloire rejaillira sur Lord Vorticus et la Fédération.
Il prévoyait déjà comment il allait chasser le l'Echevin Ryvius de ses terres. Comment il allait être honoré par la Dame Noire en personne pour son acte de bravoure. Comment il allait réclamer la responsabilité de la gestion de Caldora et de ses richesses.
Ces rêves lui berçaient l'esprit de promesses.
Enfin depuis un an, un réel sourire se dessina sur son visage...
Tonerelle/Vorticus- Personnages Joués : Tonerelle
Re: De mal en pis...
Rien ne s'était déroulé comme prévus.
Les tirs d'artillerie ont pilonnés sans défaillir les faibles murs du manoir. Une véritable pluie de gravas, de cendre et de sang s'était abattus sur les renforts appelés à la hâte.
Immobilisés, ils ne purent rien faire d'autre qu'attendre.
Quand l'ennemi arriva, le chaos prit place.
Les guerriers de l'Alliance, enhardis par l'idée d'une victoire au cœur même du territoire réprouvé, chargèrent sans aucunes considérations pour leur vie. Le combats fût sanglant. Les coups fusèrent de toutes part et seule la décision de l'Echevins y mit terme. Ils usèrent de redoutables grenades chimiques dont l'effet irritant repoussa très rapidement l'ennemi.
Le manoir était quasiment détruit et le Lord et ses hommes avaient disparut.
Tous furent pris au dépourvus : Comment l'ennemi savait-il que cette demeure se trouvait ici ? Pourquoi les défenses du manoir n'était pas opérationnelles ?
Et surtout où sont passés le Lord et ses partisans ?
Les tirs d'artillerie ont pilonnés sans défaillir les faibles murs du manoir. Une véritable pluie de gravas, de cendre et de sang s'était abattus sur les renforts appelés à la hâte.
Immobilisés, ils ne purent rien faire d'autre qu'attendre.
Quand l'ennemi arriva, le chaos prit place.
Les guerriers de l'Alliance, enhardis par l'idée d'une victoire au cœur même du territoire réprouvé, chargèrent sans aucunes considérations pour leur vie. Le combats fût sanglant. Les coups fusèrent de toutes part et seule la décision de l'Echevins y mit terme. Ils usèrent de redoutables grenades chimiques dont l'effet irritant repoussa très rapidement l'ennemi.
Le manoir était quasiment détruit et le Lord et ses hommes avaient disparut.
Tous furent pris au dépourvus : Comment l'ennemi savait-il que cette demeure se trouvait ici ? Pourquoi les défenses du manoir n'était pas opérationnelles ?
Et surtout où sont passés le Lord et ses partisans ?
Tonerelle/Vorticus- Personnages Joués : Tonerelle
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