Rislon Milloin: Informateur
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Rislon Milloin: Informateur
Carnet de R.M25 Février de l'an 31Questionnement
Aujourd'hui, en me réveillant, je me suis souvenu de plusieurs questions qu'un grand nombre de personne semble me poser: "Quel est votre travail ?", " Pourquoi voulez vous le savoir ?", "Qui est votre chef ?", "Qui informez vous ?"
A cela, je n'ai cessé de répondre que je suis informateur, que c'était simplement pour savoir, que je n'avais pas de chef et que j'étais le propre chef de ma vie... et que je suis un informateur qui ne cherche qu'à s'informer lui-même et que je n'informe que mes amis ou ceux que j'estime...
Et bien entendu, personne ou presque ne veut me croire. En même temps, un informateur divulgue l'information à ceux qui le paye... Et quand ce dernier n'est pas payé, il perd toute crédibilité. Ce raisonnement m'a toujours fait rire.... Mais mettre mes pensées dans des Carnets m'aident à mieux raisonner et à me souvenir. Je crois d'ailleurs que tu es le... Cinquième pour ce thème.
La journée d'hier avait été banale sur presque tous les points. Mise à part une réunion militaire à Gilnéas qui serait peut-être transformé en bataille, je n'avais pas appris grand chose aujourd'hui... Je me promenais donc sur la place de la Cathédrale, attendant quelqu'un qui n'est malheureusement jamais venu pour une raison que j'ignore...
C'est alors que léo, un type de ma connaissance, vint, à l'improviste, me demander si une blonde la suivait, se dirigeait vers lui ou était derrière lui. Je connaissais son nom: Seldria... Il s'en suivit une course poursuite de la part des "collègues" de Léo sur la femme... Plus qu'étrange, un homme me prit par le bras en me demandant ce qu'ils étaient et pourquoi faisaient ils ça.
A deux contre un, elle parvint à se dégager et à partir chercher du renforts... Un certain Kleïn qui, quand je l'ai vu, m'a fait retroussé mes pas pour que je conseille Léo de fuir. Comme un idiot, il ne m'écouta pas et c'est le poing de Kleïn qu'il trouva... Alors que ce dernier criait: " T'es un homme mort ! ". Le type s'enfuit alors pour être poursuivit par Kleïn.
Cela me fit bien rire jusqu'au coup de feu qui s'en suivit... Seldria et Kleïn semblait s'acharner sur ce type pendant que des gens appelaient à la Garde... D'après ce que je sais, il paraîtrait que le jour d'avant, la femme est proférée des menaces de morts contre ces types... Nelliel soigna les blessées pendant que, au loin, je voyais l'homme partir en direction des gardes en leur parlant... Étrange vu ce qu'il venait de faire.
Pourquoi est-ce intéressant ? Beaucoup de personnes passent à côté de détail qui, mit bout à bout, constitue un véritable trésor... Beaucoup de détail que beaucoup de gens ne prennent pas en compte. Déjà, l'homme en noir qui nous observait au loin en regardant nos visages attentivement, le type qui appelait Léo: Maître, ou le type qui prit la défense de Kleïn et que je n'avais jamais vu.
Je sais donc ce qui me reste à faire dans les prochains jours... Les jours, dans Hurlevent, risquent de devenir mouvementé... J'adore ça. Et pour maîtriser l'information, il faut toujours aller la chercher à la source.Signé: Le CarnetMatinée de Février 31.1
Rislon Milloin- Personnages Joués : Ai-je vraiment l'air d'un coupable? (voir image)
Re: Rislon Milloin: Informateur
Carnet de R.M28 Décembre de l'an 32Questionnement
Mes Carnets sont en lieux sûr, un lieu dont j'ignore la position géographique et c'est sans doute mieux ainsi. Les Carnets sont dans ma tête, je me souviens de chaque ligne que j'ai écrit et tant que ma tête reste saine, je me souviendrais de mes carnets...
Pourquoi écris-je cela ? Peut-être est-ce car j'ai la sensation que l'absence de mes carnets chez moi assure une certaine sécurité à mon domicile. J'ai aussi conscience de ne pas pouvoir être partout à la fois, et même si je peux en savoir beaucoup, il m'est impossible de tout savoir. Tendre vers un but impossible évite de se reposer sur ses lauriers, et évite de perdre la partie mentalement.
Peut-être est-ce aussi car cette année, j'ai rencontré pas mal de monde se trouvant dans mes carnets et qui avaient disparu depuis longtemps. Oracio est revenu, et il semble déjà vouloir reprendre des affaires dans Hurlevent. Je ne sais pas à quoi m'attendre mais j'essayerais de m'informer sur lui et sur la taverne qui est en cours de reconstruction... Et il y a ce "Chat Noir", étrange surnom d'ailleurs, t'ai-je déjà dit qu'on m'a pris pour ce dernier ? Les superstitions disent qu'un Chat Noir porte malheur mais jusqu'à présent, il n'a rien fait de mal, ou rien de visible du moins...
Et que penser d'Aliane ? Elle semble prometteuse dans l'investigation et les enquêtes, elle est beaucoup plus rapide que la plupart de ceux que j'ai vu et assez perspicace. Pourtant, je ne saurais dire si cela est bénéfique pour la Garde ou, au contraire, bénéfique pour la ville...
Peut-être est-ce aussi car on m'a encore enlevé hier soir... J'ai assisté à l'assassinat d'un homme dont je ne connaissais pas l'identité, ce fut rapide car d'une balle en pleine tête. Les tueurs étaient une fille et un homme, et si la femme ne me disait rien, je suis sûr que je connaissais les habits et l'aspect du tueur qui a été blessé à la jambe droite. En fouillant le corps, j'ai trouvé des papiers sur la Noblesse et un code de l'Etiquette. Visiblement, l'homme s'intéressait aux Nobles mais à l'allure, il n'en était pas un. Et j'appris plus tard qu'il avait des supérieurs dans les corps armées. Que faisait-il et qu'avait-il fait pour finir ainsi ? L'assassinat était bâclé, trop visible pour être fait par des professionnels ou pour ne pas être fait exprès. Ils avaient attendu avant de le tuer, et ils avaient souris...
Ils se sont ensuite enfuis. Et c'est là que l'enquête commença, d'ailleurs mon Carnet, je te donne une copie de l'avis de recherche, comme pour tous les autres avis. Et je me surpris moi-même à aider la Garde à enquêter, sûrement par respect envers Aliane ou mon envie de ne pas avoir de problème...
Par respect.
La connaissance est un pouvoir. Le pouvoir corrompt. La connaissance pourrait être une arme parfaite. Cependant, elle aurait le même défaut qu'une arme parfaite: son porteur. J'utilise la connaissance pour aider, on peut l'utiliser pour détruire.
Suis-je corrompu par la connaissance que je préserve de certains ? Mon refus de publier mes carnets est-il dû aux dangers que cela peut provoquer pour certains ou par un sentiment de supériorité hypothétique que me procurerait ces connaissances que moi seuls et peu de gens savent ?
Non, je ne suis en rien supérieur aux autres, je leur suis tous inférieur et je le pense chaque jour depuis mes dix-huit ans... Ma vie a perdu sa valeur et je ne la retrouverai jamais, je me suis fait à cette idée. Mes principes sont faites ainsi, pour que je ne sorte jamais des limites que je me suis moi-même imposé pour éviter de replonger.
Puis, je l'ai rencontré... Malène. Souriante, merveilleuse, radieuse, avec son caractère fort bien à elle, nous nous sommes embrassés, nous nous sommes mariés, et nous avons eu Gregori. Gregori Milloin, mon fils, notre fils. Et là, je suis confronté à un problème qui m'ébranle mentalement... J'en frissonne, j'en passe des nuits sans dormir, sans pouvoir y répondre. Je rêve de me connaître un jour. Je connais les limites de mon corps et de mon esprit, mais je n'en connais pas le physique...
J'apprends pour apprendre, par pur curiosité, je le sais depuis toujours. J'apprends aussi pour savoir aider, pour ne pas qu'on dirige mon destin et que je sois à même de contrôler mon destin et de le choisir. D'être véritablement maître de mes choix.
Ceci n'est pas toute la vérité. La vérité n'est ni explicable, ni compréhensible pour du papier. On ne peut presque pas ressentir la vérité avec du papier, cela est vraiment dure et il s'agit un exploit que je ne peux me vanter d'avoir.
Je ressens la vérité de ce que je suis, de mes motivations.
Mon envie de tout savoir m'impressionne. J'ai hâte de voir ce que l'avenir me réserve... Peut-être devrais-je écrire tout ce que j'ai vécu ? Comme des mémoires que je pourrais léguer à ma famille, à mes amis, et à ma descendance...Signé: Le CarnetSoirée de Décembre 32.87
Rislon Milloin- Personnages Joués : Ai-je vraiment l'air d'un coupable? (voir image)
Re: Rislon Milloin: Informateur
Pas de carnet, pas d'écrit, aucune trace car aujourd'hui, je me sentais chuter et tomber, et je me débattais en vain contre la chute, comme pour éviter le contact avec le sol qui s'annonçait meurtrier. Contact qui n'arriva jamais. Je me sentais tomber pendant des heures, puis je ralentis doucement pour m'arrêter complètement, comme en lévitation et dérivant je ne sais où.
J'étais en worgen, je me débattais aveuglément, sans aucune réflexion, l'instinct de survie primant sans raison puisque je ne suis pas en danger. Quoi que je fasse, cette instinct ne me lâchait pas, il m'ordonnait de me battre, de sortir de là, de sortir de la cage où j'étais, de lutter et de vivre !
Lentement balloté, je repensais à mon parcours. Une naissance mouvementé, une fuite dont je ne me souviens guère vers le nord... Je me souviens de Lordaeron et sa beauté avant la peste et malgré les orcs... Je me souviens de ma famille, les Milloins, famille d'enquêteur, d'informateur, de journaliste car d'après ce que mes parents disaient, c'était dans notre sang et on avait tous cette affinité avec l'information et les choses complexes. Puis vint la Peste et nous retournâmes à Hurlevent d'où nous étions originaires. Puis, vint mes dix-huit années... Et là, je me mis à souffrir, blessé en plein cœur, je me sentis revivre cette souffrance qui m'avait fait perdre tant d'année et faillit me tuer et qui en tua d'autres, par ma faute.
Parfois, je me dis que je n'aurais jamais du survivre à cette épreuve où j'ai échoué. Personne n'est au courant de cette histoire et je préfère qu'il en reste ainsi. Paradoxalement, je parle beaucoup mais j'émets peu d'avis personnel véritable ou de chose me concernant. C'est peut-être mieux ainsi.
Je repensai à ma renaissance mentale, les elfes de la nuit, le darnassien... puis mon retour à Hurlevent. Je me regardais et cette fois, j'étais en humain, mon chapeau sur la tête, ma gabardine sur le dos, et mes habits habituels tout en regardant Hurlevent évoluée. Assistant aux événements que j'ai vu sans pour autant y participer, les événements auxquels j'ai participé de grès ou de forces et aux informations qui me restent dessus... Garde de Hurlevent, les Hospitaliers, le clan sombrecoeur, Theramore, la Rédemption... La purification... Je visualisais ma renaissance d'esprit après l'avoir perdu pendant des années mais je me sentais pourtant être mort-né, et cette situation me colle encore à la peau.
J'entendis quelques choses au loin, un appel, des paroles... Non, il n'y avait personne et d'un coup, je me sentais extrêmement faible, fatigué et ma jambe me faisait souffrir à en mordre.
" PA' ! Je viens de trouver un worgen presque mort ! "
" Démerdes toi ! "
Hein quoi ? Qui a parlé ? Il n'y a personne dans toute cette brume.
" Est ce qu'on peut le garder ? Dis... "
je dressai les oreilles, commençant à comprendre que j'avais tout ce temps rêvé et ouvrir les yeux pour voir des elfes de la horde..
La seule chose dont je pris conscience était que la douleur m'affirmait que j'étais en vie, le reste était trop flou pour être compréhensible..
J'étais en worgen, je me débattais aveuglément, sans aucune réflexion, l'instinct de survie primant sans raison puisque je ne suis pas en danger. Quoi que je fasse, cette instinct ne me lâchait pas, il m'ordonnait de me battre, de sortir de là, de sortir de la cage où j'étais, de lutter et de vivre !
Lentement balloté, je repensais à mon parcours. Une naissance mouvementé, une fuite dont je ne me souviens guère vers le nord... Je me souviens de Lordaeron et sa beauté avant la peste et malgré les orcs... Je me souviens de ma famille, les Milloins, famille d'enquêteur, d'informateur, de journaliste car d'après ce que mes parents disaient, c'était dans notre sang et on avait tous cette affinité avec l'information et les choses complexes. Puis vint la Peste et nous retournâmes à Hurlevent d'où nous étions originaires. Puis, vint mes dix-huit années... Et là, je me mis à souffrir, blessé en plein cœur, je me sentis revivre cette souffrance qui m'avait fait perdre tant d'année et faillit me tuer et qui en tua d'autres, par ma faute.
Parfois, je me dis que je n'aurais jamais du survivre à cette épreuve où j'ai échoué. Personne n'est au courant de cette histoire et je préfère qu'il en reste ainsi. Paradoxalement, je parle beaucoup mais j'émets peu d'avis personnel véritable ou de chose me concernant. C'est peut-être mieux ainsi.
Je repensai à ma renaissance mentale, les elfes de la nuit, le darnassien... puis mon retour à Hurlevent. Je me regardais et cette fois, j'étais en humain, mon chapeau sur la tête, ma gabardine sur le dos, et mes habits habituels tout en regardant Hurlevent évoluée. Assistant aux événements que j'ai vu sans pour autant y participer, les événements auxquels j'ai participé de grès ou de forces et aux informations qui me restent dessus... Garde de Hurlevent, les Hospitaliers, le clan sombrecoeur, Theramore, la Rédemption... La purification... Je visualisais ma renaissance d'esprit après l'avoir perdu pendant des années mais je me sentais pourtant être mort-né, et cette situation me colle encore à la peau.
J'entendis quelques choses au loin, un appel, des paroles... Non, il n'y avait personne et d'un coup, je me sentais extrêmement faible, fatigué et ma jambe me faisait souffrir à en mordre.
" PA' ! Je viens de trouver un worgen presque mort ! "
" Démerdes toi ! "
Hein quoi ? Qui a parlé ? Il n'y a personne dans toute cette brume.
" Est ce qu'on peut le garder ? Dis... "
je dressai les oreilles, commençant à comprendre que j'avais tout ce temps rêvé et ouvrir les yeux pour voir des elfes de la horde..
La seule chose dont je pris conscience était que la douleur m'affirmait que j'étais en vie, le reste était trop flou pour être compréhensible..
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Re: Rislon Milloin: Informateur
Carnet de R.M
Un jour dans les premiers jours de Novembre de l'an 33Questionnement
La Gazette sera prête ! Il ne manque plus que l'article de Danny et l'imprimerie pourra se mettre au travail. Cela faisait depuis la disparition d'Heythe et de Nelson Nografe qu'une édition n'avait pas été publiée, mise à part quelques brèves et articles seuls pour montrer qu'elle existe encore. L'importance d'un mensuel ou au moins d'une publication d'articles toutes les semaines est primordiale dans l'information, ainsi que pour la vie quotidienne... Cependant, très récemment, j'ai lu un article, assez intéressant et bien écrit, il faut l'avouer, mais qui était hélas erroné sur une chose:
La base de son argumentation reposait sur une information erronée. Les conséquences énoncées sont pourtant exactes, ce sont juste les prévisions qui sont à risques. Je sais, carnet, à quoi bon dire que l'information de base de son argumentation est fausse alors que les conséquences sont pour autant exactes ?
Il faudrait un jour que j'écrive une thèse sur l'information, bien qu'elle sera très longue et pourrait parfois sembler très contradictoire... Un peu comme mes principes. En tout cas, l'actualité reste tout aussi riche, qu'elle soit officielle ou officieuse... Plus officieuse qu'officielle je dirais. J'en ris mais au fond, je crois que je pleurerais bien des jours et je ne crois pas que cela me soulagerait autant que ça... J'ose même parfois prendre des nouvelles d'amis que je vois passer plus loin. Je commence à m'isoler, c'est mauvais. Au moins, les gens ne semblent pas se rendre compte de ma condition, c'est déjà ça, même si la plupart sont unanimes: je ne suis pas dans ma meilleure forme, pas pour l'information mais pour mon attitude.
Dès demain, il faut que je reprenne les choses en main. J'irais voir ceux que je croise pour leur demander des nouvelles depuis le temps qu'on ne s'est pas vu. Quand Danny m'enverra son article, je pourrais commencer à faire jouer de l'imprimerie, cette édition devrait plaire, je pense. J'irai m'informer sur la Maison Bayle, sur les Cœurs de Lions que j'ai croisé en ville il y a quelques jours, sur l'actualité du Nord...
J'irai m'informer sur la toile de l'information, celle qui change en permanence, elle est pourtant parfois si belle, la comprendre et la voir dans toute son intégralité prendrait plusieurs vies, mais elle ne dure hélas que quelques jours, et encore, tout est en perpétuelle changement.
Demain....Demain...Demain...Si cela se trouve, je ne verrais pas le jour se lever demain, c'est vrai... Ni après-demain. D'ailleurs quand suis-je ? Je ne sais pas... C'est vrai, j'avais oublié. On m'a blessé à la gorge, j'étouffais, ce froid m'a envahi puis cette douce sensation de douceur alors que ma vue s'obscurcissait, mes yeux maintenant fermés... Et je me suis retrouvé ici...
C'est vrai. Quand suis-je et dans quel état j'erre... ? Où suis-je en vrai ? J'ai peur, je veux sortir d'ici !JE VEUX SORTIR !
Mes doigts sont tièdes, cela ne doit donc pas vraiment dépendre que de moi. De plus, je sens une présence... plusieurs mêmes... Ce doit être eux, oui... Autant que je m'occupe alors, ma mémoire a bien besoin de remettre les choses en ordre, depuis trois semaines, tout est en désordre, c'est difficile de s'y retrouver. Mettons nous au travail...Signé: le Carnet
PS: Je sais que tu n'existes pas, petit carnet, ce n'est pas pour autant que je ne t'apprécie pas et que je ne déverse pas dans ses lignes: émotions, sentiments, passions, connaissances et identité. Au contraire. Puisses-tu en faire bon usage là où moi, je ne fis que le mal...
Dans un lit de l'infirmerie de la caserne de Hurlevent, Rislon dormait, légèrement fiévreux, faible, ne semblant pas se réveiller... Mais "demain" sera un bon jour, il fera beau ce jour-là, et il pourra essayer de reprendre les choses en main...
Un "demain" dont la date n'était pas encore prévu au programme et qui semblait encore incertain.
Un "demain" dont la date n'était pas encore prévu au programme et qui semblait encore incertain.
Rislon Milloin- Personnages Joués : Ai-je vraiment l'air d'un coupable? (voir image)
Re: Rislon Milloin: Informateur
Il tournait en rond dans sa chambre du 221 bis, n'étant plus habitué à rester enfermé dans une salle alors que sa curiosité lui criait de sortir s'informer. Ce fut une des raisons du pourquoi il avait pris un jour le titre d'informateur... Non car il informait les autres, en fait, il ne les informait que très peu sur tout ce qui se passait réellement, voire pas du tout... En vérité, et il le répète: il prit ce titre car il allait s'informer lui même des situations qu'il ne connaissait pas, il était ainsi devenu son propre informateur...
Cette histoire n'était de toute façon pas du goût de tout le monde qui, pour la plupart, le prenne pour la banque centrale de l'information Azerothienne... Un titre absurde selon lui. Surtout que ses principes l'empêchent bien des fois d'intervenir ou de parler, des principes compliqués, ambigus et éparpillés un peu partout qui formaient pour lui son code moral, ce qui le faisait retomber souvent dans la même problématique:
L'observateur influence le milieu qu'il observe car il doit forcément s'y trouver pour en comprendre les trames... Mais le milieu influence lui-même l'observateur car il s'y trouve, ce qui finit par l'impliquer. Alors comment faire pour observer et apprendre du milieu dans son ensemble et le plus fidèlement possible tout en n'étant que très peu influencé par ce dit milieu ? En restant à la limite des sphères d'influences. Et il passait donc tout son temps à se faufiler à la limite des sphères d'influence des institutions, assez loin pour que l'influence soit le plus négligeable possible mais assez prêt pour observer objectivement le milieu.
L'observeur doit alors être le plus neutre et impartial possible pour que la vision des sphères soit la plus réaliste possible. Bien sûr, ceci est de la théorie. En pratique, nous sommes tous subjectifs, Rislon devait être alors le moins subjectif possible pour se rapprocher de l'objectivité et de l'impartialité. Il faut donc éviter toute intervention directe ou indirecte dans le milieu, et si une intervention est nécessaire, elle doit être indirecte et faire du minimalisme:
Ce qui signifie pour lui: intervenir indirectement mais le plus faiblement possible mais assez pour que l'intervention fasse une réaction dans le milieu qui réponde à la problématique posée... C'est à dire: en dire le moins possible, dire juste le nécessaire vital, et bien d'autres choses...
Et de toute façon, tout cela était encore régis par son code moral...
Ces réflexions n'arrangeaient pas ses problèmes qui se trouvaient juste derrière cette porte. Escarina Stolen voulant ses carnets, le retour de Mauvais Présage, le problème lié aux élections et surtout les problèmes -qu'il savait être entièrement de sa faute- avec son entourage... Passant soudainement du coq gris à l'âne gris, il se demandait pourquoi un observateur/protagoniste se ferait plus ou moins volontairement prendre par le milieu en question et emprisonné tout en paraissant sereine et réfléchis...
Car derrière sa facette d'observatrice et de prisonnière, elle était en fait celle qui tirait les ficelles: une manipulatrice... Un rôle très risqués mais qui demeurait très efficace. Pour contrôler les événements, il faut mieux faire partie des événements, les provoquer et tenter de diriger les flux... A cela s'ajoutait les circonstances relationnels, historiques, sociales et administratives de l'organisation et le tout formait une magnifique toile avec un gros trou en coin...
C'était au tour des blancs de jouer, cela conformimait sa thèse, même si la partie ne se trouvait pas ici.
Il s'attela donc à expérimenter son nouveau code d'écrit afin de prévoir au pire...
Cette histoire n'était de toute façon pas du goût de tout le monde qui, pour la plupart, le prenne pour la banque centrale de l'information Azerothienne... Un titre absurde selon lui. Surtout que ses principes l'empêchent bien des fois d'intervenir ou de parler, des principes compliqués, ambigus et éparpillés un peu partout qui formaient pour lui son code moral, ce qui le faisait retomber souvent dans la même problématique:
L'observateur influence le milieu qu'il observe car il doit forcément s'y trouver pour en comprendre les trames... Mais le milieu influence lui-même l'observateur car il s'y trouve, ce qui finit par l'impliquer. Alors comment faire pour observer et apprendre du milieu dans son ensemble et le plus fidèlement possible tout en n'étant que très peu influencé par ce dit milieu ? En restant à la limite des sphères d'influences. Et il passait donc tout son temps à se faufiler à la limite des sphères d'influence des institutions, assez loin pour que l'influence soit le plus négligeable possible mais assez prêt pour observer objectivement le milieu.
L'observeur doit alors être le plus neutre et impartial possible pour que la vision des sphères soit la plus réaliste possible. Bien sûr, ceci est de la théorie. En pratique, nous sommes tous subjectifs, Rislon devait être alors le moins subjectif possible pour se rapprocher de l'objectivité et de l'impartialité. Il faut donc éviter toute intervention directe ou indirecte dans le milieu, et si une intervention est nécessaire, elle doit être indirecte et faire du minimalisme:
Ce qui signifie pour lui: intervenir indirectement mais le plus faiblement possible mais assez pour que l'intervention fasse une réaction dans le milieu qui réponde à la problématique posée... C'est à dire: en dire le moins possible, dire juste le nécessaire vital, et bien d'autres choses...
Et de toute façon, tout cela était encore régis par son code moral...
Ces réflexions n'arrangeaient pas ses problèmes qui se trouvaient juste derrière cette porte. Escarina Stolen voulant ses carnets, le retour de Mauvais Présage, le problème lié aux élections et surtout les problèmes -qu'il savait être entièrement de sa faute- avec son entourage... Passant soudainement du coq gris à l'âne gris, il se demandait pourquoi un observateur/protagoniste se ferait plus ou moins volontairement prendre par le milieu en question et emprisonné tout en paraissant sereine et réfléchis...
Car derrière sa facette d'observatrice et de prisonnière, elle était en fait celle qui tirait les ficelles: une manipulatrice... Un rôle très risqués mais qui demeurait très efficace. Pour contrôler les événements, il faut mieux faire partie des événements, les provoquer et tenter de diriger les flux... A cela s'ajoutait les circonstances relationnels, historiques, sociales et administratives de l'organisation et le tout formait une magnifique toile avec un gros trou en coin...
C'était au tour des blancs de jouer, cela conformimait sa thèse, même si la partie ne se trouvait pas ici.
Il s'attela donc à expérimenter son nouveau code d'écrit afin de prévoir au pire...
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Re: Rislon Milloin: Informateur
Carnet de R.M
1 Juin de l'an 31Questionnement
Je suis presque arrivé à la moitié de ton contenu, petit carnet, et jusqu'à présent, je ne t'avais écris quelques réflexions et banalités sur la propagation des rumeurs. Cela faisait même pas mal de temps que je n'avais rêvé d'autre chose que de ce que j'avais vécu la journée... Je viens juste de me réveiller et déjà, ce dernier s'éclipse.
Je ne savais pas quand j'étais mais seulement où j'étais: Theramore d'avant sa destruction. Peut-être en l'an 30 lors de la Garde de Theramore ou en début 32 en ma condition de worgen... J'étais immobile comme figé par une force invisible, ma tête ne me permettait de voir que devant moi et tout ce que je pouvais entendre étaient sourds et probablement dans un charabia ou langue que je ne connaissais pas. Les gens n'avaient pas de visage et vivaient leur vie comme s'il n'y avait rien. Les seuls choses qui me prêtaient de l'attention étaient des corbeaux noirs qui s'accumulaient sur les toits.
Plus le temps passait, plus mon dos brûlait et mon angoisse avec. J'étais oppressé et c'est alors que je vis un humain s'approcher de moi... fouet en main mais ce n'était pas le commandant Bédivère cette fois, j'essayais de voir son visage sans réellement le distinguer, puis je vis son tabard troué que j'essaye de dessiner sur cette page: un diagramme octogonal avec un trigramme sur chaque côté Il me semble familier... Et au moment où il allait le fouetter aux gens, j'entendis un "Non" très fort venue d'une femme, et mon rêve se délia... pour me réveiller dans mon lit.
Maintenant... Pourquoi, qui et ... comment ?Signé: Le CarnetAurore de Juin 34.47
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