[Brouillons] Trucs et bidules.
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[Brouillons] Trucs et bidules.
Bonjour!
Après plusieurs mois de demandes insistantes de la part de nombreuses personnes (Si, je vous assure. Au moins quatre!), je me permet de créer ici le sujet qui regroupera tout les textes que j'ai pu écrire pour la veillée des contes de Forgefer.
Je tiens à préciser plusieurs choses avant de commencer:
- Premièrement, gardez toujours en tête que les textes présentés sont des brouillons et qu'ils sont avant tout écrits pour être "parlés". Exposés ici, il n'est pas impossible que leur lecture soit difficile. Pour simplifier (et parceque je suis sympa), retenez juste que les emotes sont toujours en italique et que chaque saut de ligne se traduit par un copier coller IG .
- Deuxièmement. Non, je ne ferais pas l'effort de retravailler les textes ou de faire les ajouts de dernière minute (imaginez le boulot supplémentaire). Encore une fois ils ne sont qu'une base de travail et peuvent vous donner des idées sur comment je m'y prend pour donner vie aux récits. Les mauvaises langues pourront ajouter qu'il existe certains textes retravaillés sur un forum dont je ne citerais pas le nom, je leur promet une éternité d'agonie si leur langue se délie.
- Dernièrement. Dans un soucis de vous pousser à lire chaque textes, je ne posterais pas le gros bloc qui est déjà écrit en un seul passage. Donc, je posterais les textes au rythme de un tout les un ou deux jours, suivant ma motivation (et le temps restant avant la prochaine veillée). Je me permettrais aussi quelques commentaires égocentriques sur les tourments qui m'ont agités durant leur rédaction. Néanmoins, un payement cash d'une fiole des sables, d'une bécane de Mekgénieur et de 10 tisserêves pourront me faire changer d'avis.
Je pense avoir fait le tour et vous souhaite bonne lecture!
Ajout: Voila, comme poster des textes ne me permettait pas de gagner ma croute de manière correcte (personne ne m'a payé de bécanne depuis le temps) j'ai décidé de manière totalement arbitraire qu'a partir de maintenant je posterais aussi toutes les autres horreurs qui me passe par la tête. Vous êtes prévenus.
Après plusieurs mois de demandes insistantes de la part de nombreuses personnes (Si, je vous assure. Au moins quatre!), je me permet de créer ici le sujet qui regroupera tout les textes que j'ai pu écrire pour la veillée des contes de Forgefer.
Je tiens à préciser plusieurs choses avant de commencer:
- Premièrement, gardez toujours en tête que les textes présentés sont des brouillons et qu'ils sont avant tout écrits pour être "parlés". Exposés ici, il n'est pas impossible que leur lecture soit difficile. Pour simplifier (et parceque je suis sympa), retenez juste que les emotes sont toujours en italique et que chaque saut de ligne se traduit par un copier coller IG .
- Deuxièmement. Non, je ne ferais pas l'effort de retravailler les textes ou de faire les ajouts de dernière minute (imaginez le boulot supplémentaire). Encore une fois ils ne sont qu'une base de travail et peuvent vous donner des idées sur comment je m'y prend pour donner vie aux récits. Les mauvaises langues pourront ajouter qu'il existe certains textes retravaillés sur un forum dont je ne citerais pas le nom, je leur promet une éternité d'agonie si leur langue se délie.
- Dernièrement. Dans un soucis de vous pousser à lire chaque textes, je ne posterais pas le gros bloc qui est déjà écrit en un seul passage. Donc, je posterais les textes au rythme de un tout les un ou deux jours, suivant ma motivation (et le temps restant avant la prochaine veillée). Je me permettrais aussi quelques commentaires égocentriques sur les tourments qui m'ont agités durant leur rédaction. Néanmoins, un payement cash d'une fiole des sables, d'une bécane de Mekgénieur et de 10 tisserêves pourront me faire changer d'avis.
Je pense avoir fait le tour et vous souhaite bonne lecture!
Ajout: Voila, comme poster des textes ne me permettait pas de gagner ma croute de manière correcte (personne ne m'a payé de bécanne depuis le temps) j'ai décidé de manière totalement arbitraire qu'a partir de maintenant je posterais aussi toutes les autres horreurs qui me passe par la tête. Vous êtes prévenus.
Dernière édition par Tousansons le Lun 16 Juil 2012, 12:04, édité 4 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Commencons par le tout premier texte travaillé que j'ai présenté, avec mon chevalier de la mort de l'époque (Non, vous ne rêvez pas)! Nous étions le 7 Avril 2010 et je ne parlerais pas des deux lamentables essais précédents car oui, il y en a eu. Que dire de plus? J'ai trouvé que c'était un bon moyen de connaître la mentalité du personnage en quelques lignes.
- Spoiler:
- Alors.. Hum.
réajuste ses lunettes et s'appuie contre la table.
Comme d'hab j'bossais dans mon trou. Plein d'fumée, d'suie et d'bruit.
fait mine de tousser. Très réussi.
Y'a pire quand même comme existence. J'vous assure.
Et puis un jour qu'j'aurais bien eue b'soin d'aide.
observe l'assemblée, cherche quelque chose, ou quelqu'un.
Je m'suis dit. Ma grande, ça s'rait bien l'moment que t'aille trouver l'âme soeur!
Ton travail t'prend trop de temps! Montre donc que toi aussi t'as un coeur!
Alors comme j'suis pas quelqu'un d'difficile!
Dès l'premier instant j'en ai trouvé un.
son regard se pose sur ..
Mince en plus il était pas vilain!
Un physique d'athlète. Un truc à faire tourner la tête. Sisi. Balèse, j'suis sure il pouvait m'porter d'une main.
Et puis soigné le type! Attention! Intelligent aussi! La totale!
passe une main dans ses cheveux.
Alors j'ai fouillée mon atelier. Puis j'lui ai confectionné avec amour un robot servant. Vraiment trop chou et utile!
Je m'suis mise sur mon trente et un. Parce qu'il fallait quand même bien s'présenter.
fait mine de se maquiller.
Alors j'ai frappé à sa porte. Et comme j'suis quelqu'un d'directe. J'lui ai tendu l'robot en lui disant.
/kneel
« Vous voulez m'épouser?! »
Tain', j'pensais pas que quelqu'un pouvait rire autant.
secoue tristement la tête.
Il a même pas r'gardé mon cadeau. En fait il m'a claqué la porte au nez. Imaginez ma dé-cep-tion..
J'suis rentrée dans mon atelier. Mais vous croyez quand même pas qu'j'étais découragée, non?
J'me suis dit que j'tapais sans doutes pas au bon endroit. Alors même si j'aime pas trop la forêt, j'm'y suis mise en embuscade, dès fois que quelqu'un passe!
regarde de nouveau l'assemblée. Puis.. ses contours s'estompe avant qu'elle ne disparaisse.
Ça à pas trainé!
Et puis mince! Il était pas vilain non plus!
Bien baraqué, avec un r'gard brillant et jaune mystérieux qui m'fait fondre. Alors d'accord il avait les ch'veux verts et il sentait la salade. Mais avec la fumée dans l'atelier ça s'rait pas un problème!
Donc j'me jette sur lui et j'lui dit.
/kneel
« Vous voulez m'épouser?! »
Tain' j'en ai encore mal partout.
Il à hurlé un tas d'trucs du genre « Sale démon dégéneré! » « Retourne dans l'néant qui t'as vu naître! » « Tes tentations resteront sans effets vile succube! »
/fear
J'ai rien compris. Mais surtout il m'a tabassée avec son bâton. Il frappait foutrement fort!
Donc j'me suis replanquée dans mon trou en massant mes bosses. Mais ça a rien calmé d'mes ardeurs!
J'ai décidée d'faire un truc qui claque pour l'prochain. Les Hommes ils aiment bien qu'on tente l'impossible pour attirer leur attention il paraît.
Alors j'ai passée deux s'maines pour construire une roquette géante! Avec une place ou s'asseoir! Et même une porte. Ah ouai, elle en imposait bien.
mime la taille en écartant ses bras. Grande comme ça! Sisi m'sieurs dames!
Avec mon idée en tête je m'suis remise en chasse. J'ai trainée du sabot dans un tas d'villes et d'coins pas forcément romantiques.
cherche surement, souriante.
Ah oui, j'vous ai dit que j'étais pas difficile?
réajuste ses lunettes.
« Mate moi c'lui la! » Que j'ai pensé en l'voyant la première fois.
Il est grand. Très même.
Il est musclé. J'aime quand ils sont musclés.
/flex
Il d'vait être bien membré que j'pensais. Il allait m'faire une belle portée en plus d'pouvoir m'aider à travailler!
Un r'gard charmeur. J'suis sure qu'il m'aime déjà!
/shy
Alors moi j'suis directe hein! J'ai même déjà du vous l'dire. J'm'approche donc de lui! Et j'lui dit.
/kneel
« Vous voulez m'épouser?! »
Tain', même pas que j'lui laisse le temps de répondre. Il d'vait être trop heureux que j'm'intéresse à lui! Alors j'rajoutais.
« J'vous ramène une étoile en gage d'amour! »
Ni une ni deux, j'monte dans mon engin et comme qui dirait j'm'envoie littéralement en l'air!
L'amour ça donne des ailes il parait! C'est vrai! Dans mon cas elles faisaient quand même un sacré boucan.
Par contre ce que j'pensais pas, c'est qu'elles étaient si loin les étoiles.
Si vous l'voyez, vous pourrez lui dire que j'suis pas encore redescendue?
/curtsey
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:43, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
On continue avec la veillée du 5 mai. Pas grand chose à dire sur ce texte, si ce n'est que j'ai tenté le coup du scénario plus ou moins construit et de l'histoire plus ou moins sérieuse racontée par un personnage qui ne l'est pas du tout (sérieux).
- Spoiler:
- B'soir!
/hi
Un truc sérieux pour une fois! Soyez sympa! Même ptèt' épique! Et ptèt' même violent!
Alors j'vais parler d'un p'tit comté quelqu' part. On va dire qu'il a pas d'nom pour froisser personne.
Avec un comte. Un beau, un musclé.
/flex
Avec un château. Un chouette.
Avec des champs fertiles et des citoyens en bonne santé aussi!
Bref...
Réajuste ses lunettes.
Alors ça commence vraiment quand l'dites terres elles vont s'faire attaquer par un voisin gourmand, ou affamé.. Au choix.
Et j'ai b'soin de préciser que c'est du trois contre un?
Enfin... Toujours il est que l'comte il a décidé d'menner ses hommes dans un combat héroïque. Entendez par la... Désespéré. Ok?
Il laisse une petite garnison au château. Dit au revoir à ses enfants et sa femme. Puis il galope avec son armée à la rencontre d'l'adversaire.
Alors ils s'retrouvent dans une grande plaine. Façons terrains tout conçu pour les bouch'ries
Ah, ça en imposait grave les deux armées sur l'pied de guerre.
Deux putains d'grands murs de lances et d'boucliers. Surmontés d'bannières toutes flambants neuves et sorties du lavoir.
Et puis fallait entendre les cors d'guerre et les ordres qu'ça beuglaient un peu partout. Impressionnant, vraiment.
Mais vous vous souv'nez? J'ai aussi dit qu'c'était du trois contre un.
Écrase une mouche un peu trop aventureuse avant de continuer, l'air satisfaite.
.... C'était un beau combat. Très honorable, pas d'coup en traître. Tout dans les règles. Mais c'était avant tout bien bourrin.
L'genre d'combat sauvage plein d'bruit et d'fureur. Ou tout l'monde s'bat pour un centimètre d'terrain, ou le sang coule à flots et ou on marche sur les cadavres au bout d'un court instant.
Et l'sol vibrait sous les sabots des ch'vaux. Et l'ciel était noir de flèches, d'carreaux et d'boulets de canons. Ça aussi c'était sacrément impressionnant. C'était foutrement moins sympa quand ça r'tombait au sol en fauchant les hommes comme des blés.. Ca s'dit ça.. Non?
N'a pas l'air sure pour le coup.
N'empêche qu'au final..
L'bon seigneur il avait plus qu'ses yeux pour voir ses hommes s'faire massacrer.
Et il a pas fallu longtemps pour qu'il soit capturé. Vivant.. Une bosse, ou deux.. Bon.. Sacrément amoché en fait.
Pour sauver sa face il tente l'tout pour l'tout. « Faites ce que vous voulez d'moi. Mais épargnez mes sujets siouplait ».
Un geste vach'ment noble! Perso' j'aurais jamais fait ça, hé. Bon en fait j'aurais jamais participé aux combats.. Mais j'm'égare.
Mais vous pensez quand même pas qu'ça va finir maint'nant hein?
Sourit bêtement.
Bien sur qu'non!
Parce que l'vainqueur au moment ou il s'tenait en face du comte. Ben il était quand même un peu énervé. Ben oui, il en avait gros.
Prend donc une « grosse » voix.
« Alors mon gars. Mes gens ils crêvent d'faim pendant qu'tu ripaille? T'réponds même pas à mes courriers et t'voudrais que j'fasse genre un baiser et on oublie? »
Hum..
« J'pense plutôt qu'on va faire ça à ma manière! » Qu'il a dit alors en éclatant de rire.
/laugh
Bon, ils l'ont fait en un peu plus ampoulé évidement. Ils étaient cultivés, eux.
Et il enchaine l'bon seigneur. Avec des trucs lourds et rouillés.
Rp Atlas pendant un bref instant.
Et le premier soir il lui fait rien bouffer et le fourre dans une cage sans trop lui taper d'ssus.
Et l'lendemain il l'emmène au première loge d'un sacré spectacle. Son château assiégé. Et l'village qu'il surplombe en flamme. Un chouette feu d'joie.
Moins drôle, ses sujets sont aussi empalés sur des piquets ou laissés au milieu du brasier. Ça gigote drol'ment un type qui brûle en fait, vous l'saviez?
J'passe aussi sur les scènes d'tortures insout'nables et d'violences gratuites. C'est le lot d'toute bonne guerre vous m'direz.
Vous laisse le temps d'imaginer tout ce qui peut être insoutenable et cruel.
Après cette scène un peu extrème faut avouer. L'vainqueur il l'enferme dans la cage et il lui donne rien à bouffer d'la nuit. Encore!
L'temps de finir d'prendre le château quoi. Et d'massacrer tout l'monde dedans quoi.
Parce que il t'nait bon le tas de pierres! Ils étaient foutr'ment têtus dedans!
Oui, allez y! Vous pouvez dire « complètement stupides! », car au final les cris d'agonies vont pas trop permettre au bon comte d'dormir la nuit. Bande d'ingrats...
Réajuste ses lunettes.
Alors l'lendemain, le vainqueur il emmène l'bon seigneur dans la salle à manger du château. La.. Surprise, il a rassemblé l'reste de la famille... La femme. Bon, il avait pas tué tout l'monde!
Ah oui.. Il avait aussi trouvé une dizaine de gars balèzes à l'air un peu bêtes.
D'ordinaire j'aurais dit qu'ils étaient mignons. Mais moi j'connais la suite de l'histoire, hé.
En même temps c'est dingue squ'un type peut devenir con en temps de guerre. Encore plus quand il a des compagnons.. Pire si y'a une jolie fille dans la même pièce.. Et j'vous laisse imaginer si elle est pas dans le même camps.. Hein?
HEIN?!
Se penche en avant.
Ben autant vous dire qu'elle en a bavé... Ouai...
Et qu'même un type à l'air idiot il peut s'montrer vach'ment inventif dans certains cas.
Alors il paraît que quand on s'débat c'est pire encore. Mais il paraît seul'ment. J'ai jamais essayée v'zallez m'dire. Qu'est ce que j'y connais d'abord?
Prend un air désolé.
Enfin bref! Pas b'soin de dessin. Z'avez une dizaine de bourrins qui font leur affaire d'une femme, jusqu'à c'que ça les amusent plus. En gros quand elle est dev'nue incapab' d'bouger quoi.
Et alors qu'elle agonisait. Ils l'ont trainée par les ch'veux jusqu'au village qui brulait encore avant de la j'ter au milieu.
Et tout ça sous les yeux du mari b'sur. Enchainé, impuissant.. Un peu dégouté.. Sacrément même.
Et l'vainqueur il en profite alors pour enfermer d'nouveau l'type dans la cage. Bon, il le tabasse un peu et s'moque beaucoup de lui aussi.
Surprise quand l'soir il lui donne à manger.. D'la viande grillée.
Vous avez d'vinez?
Regarde l'assemblée.
C'était les restes encore fumant d'sa femme qu'on lui donnait à manger! La tête qu'il tirait quand il a su la vérité.
Et l'vainqueur il lui dit alors
« J'fais un rôti demain. Tu veut savoir qui j'enfile au bout d'la pique maintenant? »
/curtsey
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:43, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
On avance d'un petit mois. Nous sommes désormais le 2 juin! Et oh surprise, pas de chevalier cette fois çi. En revanche, voici la première d'une longue série. Les aventures d'un nain de légende! Qui? Sam bien sur! Je vous laisse deviner de quel illustre personnage il est inspiré.
- Spoiler:
- Bonsoir!
Salue l'assemblée.
Je suis sure que personne ici ne connait les folles histoires de Sam'! Je me trompe?
Parcourt l'assemblée du regard.
Soupire un bref instant avant de reprendre un sourire radieux.
Tant mieux! Je vais pouvoir vous en raconter une alors!
Parce que Sam', ce n'était pas n'importe qui! Ça non!
Passe une main dans ses cheveux et montre les dents, l'air féroce.
C'est le plus grand héros d'Azeroth! Si messieurs dames! Et si moi je le connais, pourquoi pas vous? Hein?!
Alors je vais quand même être sympa et commencer par le début.
Sam' c'était un Nain...
Se fend d'un sourire presque innocent.
Et pour l'heure il était à l'affut dans un tas de buissons de la vallée de Strangleronce. Avec pour seuls compagnons, une hache de guerre ainsi qu'une tenue de cuir léger qui laissait apparaître sa peau brunie et ses muscles saillants.
Se met derrière la table et mime l'éclaireur sérieux, avec une main pour se protéger du soleil.
Avec des mouvements qu'auraient fait pâlir d'envie n'importe quelle panthère Ombregueule il se déplaçait de fougères en fougères, approchant de son but.
Une entrée de caveau Troll à moitié dissimulée par la végétation du coin.
On entendait seulement les oiseaux exotiques piailler et les moustiques vrombir. Sam' c'était tout au plus un fantôme qu'évoluait sous le couvert des arbres. Au nez et à la barbe de la faune locale. Pourtant sacrément vorace.
Fait lentement le tour de la table, à demi-accroupie, baissant presque le ton de sa voix.
Il longeait maintenant l'allée défoncée qui menait à l'entrée du bâtiment.
Quand... Quelque part autour de lui une branche fit..
« Crac! »
Vif comme l'éclair! Sam' bondit!
Saute sur la table.
Car juste derrière lui, un tigre monstrueux avait tenté une approche discrète!
Mais, nettement plus rapide il se jette sur la bête, dégainant la hache de guerre qu'il portait à la ceinture!
La suite mes amis!
Une démonstration de sauvagerie primaire, la bête contre le guerrier!
Saute de la table.
L'animal était un géant, même parmi ses semblables. Ses coups de griffes auraient arrachés la tête à un combattant moins expérimenté.
Mais évidemment que Sam' il était pas inexpérimenté! Il rendait coup sur coup!
La patte de la créature lui laboura tout de même la poitrine, laissant une marque sanglante sur son passage...
Mais Il en fallait plus que ça pour déstabiliser le plus grand héros d'Azeroth! Celui qui avait enduré des tourments que nul mortels n'auraient supportés!
Il attrapa la patte du tigre au vol avant de la sectionner d'un coup de hache!
Abat sa main « Tchac! »
Mieux encore..
Avant même que la bête ne puisse rugir de douleur et de rage. Il abat de nouveau son arme sur le crâne du tigre et le tue en silence!
Sans prendre le temps de se féliciter de cette victoire. Il tourne les talons et s'engouffre dans le caveau avant même qu'autre chose ne note sa présence.
Regarde autour d'elle.
Vous êtes déjà rentrés dans les mausolées Trolls?
Ça fait froid dans le dos hein?
Le décor était tout ce qu'on peut attendre des Trolls. Des murs suintant d'humidité et couverts de mousse. Des crânes ricanant et des idoles barbares jonchant le sol.
Sam' lui il n'avait pas peur de toutes ces histoires de malédiction ou de dieux animaux qu'on racontait lors de soirées trop arrosées.
Il avait surtout écouté les passages avec les fabuleux trésors, les masques mortuaires en or massif et les victimes qu'on emmenaient parfois en sacrifices.
Pour l'heure il se déplaçait dans le tombeau avec autant d'aisance qu'a l'extérieur. Étreignant sa hache d'une main. Se tenant au mur de l'autre. Ainsi il gardait une allure rapide alors que l'obscurité se faisait plus présente.
Soudain, au détour d'un couloir il s'arrêta sans un bruit.
Flairant l'obscurité et la mort qui rampait dans les recoins sombre de la grande pièce ou il venait de débarquer.
Reprend son souffle. Ou ménage le suspens, c'est à vous de voir.
Les murs étaient creusés d'alcôves ou attendaient sagement les corps momifiés de mille générations Trolle. Au moins.
Et puis pour ménager l'effet. Un mince filet de lumière tombait pile sur un trône de pierre qui se trouvait au centre de la pièce.
Mais!
Ce qui intéressait Sam' c'était les quantités impressionnantes de pierreries et de métaux précieux qui luisaient faiblement dans l'obscurité. Tous étaient disposés dans des urnes de deux bons mètres, donnant à la salle un air de jardin des merveilles.
Mais!
Il y avait autre chose.. Qui luisait dans l'obscurité.
prend une mine sérieuse.
Pas des pièces d'or. Pas des richesses dépassant l'entendement. Non.. Des écailles.
La mort.. Lente.. La mort qui étouffe par ses anneaux.
Un serpent!
Que dis je!
lève les mains au ciel
Un monstre venu tout droit des abimes du temps!
Gigantesque et Difforme, à la gueule aussi grande que notre héros! Un corps massif et noir respirant le mal et défiant les lois naturelles!
Mes amis, la mort venait une fois de plus le chercher quand une paire d'yeux jaunes posa son regard sur le Nain.
L'être de cauchemar se redressa alors en sifflant. Dardant l'air de sa langue Bifide.
Aussi silencieux que le reste du tombeau. Sam' se fondit dans les ombres. Échappant au regard insistant de la créature pour se faufiler entre les jarres de trésors.
Un raclement sur la pierre lui indiqua que son adversaire se lançait à sa poursuite!
Il fallait agir vite!
Vous ne pensez tout de même pas qu'il allait tourner les talons devant le danger!
Il prenait seulement son élan!
Admirez ici que toute cette scène ne prend que quelques secondes et qu'elle est faite dans un silence seulement troublé par le mouvement de reptation du reptile.
Se permet un petit tour de piste en trottant.
Toujours en courant il fit le tour de la salle.. Pour tomber dans le dos de la créature qui n'avait pas encore compris ce qu'il se passait!
S'arrête, essoufflée.
Il lève alors sa hache au moment ou le monstre se retourne! Tout prêt à l'avaler!
C'était le moment qu'il attendait!
Il évita facilement les anneaux qui tentait de l'enfermer et visant avec précision, les muscles tendus à l'extrême, il projeta sa hache dans la gueule ouverte du serpent.
Un combattant ordinaire n'aurait fait que blesser. Cette fois par contre, la hache traversa la tête de part en part!
Ce fut bien sur suffisant pour vaincre le monstre!
Son corps puissant balayait follement l'air, renversant des urnes dans un fracas de poteries brisées. Les sifflements enragés étaient devenus de pitoyables gargouillements alors que la mort rampante luttait contre l'autre mort qui voulait s'emparer d'elle.
Sam' quand à lui courait se mettre à l'abri, emportant une poignée de pierres précieuses ainsi qu'un bracelet finement ouvragé!
Car même proche de la mort, il gardait la tête froide!
Qui allait payer la tournée quand il raconterait ses aventures?
/curtsey
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:44, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Veillée du 7 juillet. Pas grand chose à dire si ce n'est que je jure ne pas avoir pris de stupéfiants avant de l'écrire.
- Spoiler:
- salue l'assemblée.
B'soir!
Vous vous souv'nez de moi?
J'suis sure j'vous ai manquée!
Non? Qu'importe.
Bref, une fois n'est pas coutume, j'vais vous parler d'un sujet qui m'tient à cœur. Un sujet d'cœur en fait. Ahah.
Tout l'monde doit être chaud bouillant en plus.
Frappe trois fois sur le sol avec un sabot.
Vot' attention s'vous plait.
Ondule jusqu'au centre de la pièce. Ah si, vous avez bien lu.
Tout l'monde à besoin d'une raison pour exister.
Écarte une mèche rebelle. Un mouvement lent et charmeur si c'est encore possible.
Pour certains c'est l'argent.
Pour d'autres c'est les prouesses martiales.
Pour d'autres encore, c'est juste pouvoir se rendre utile.
Hé, j'vous ai pas dit ce que c'était moi!
Alors c'est pour ça que je vais l'crier haut et fort!
Non-morte cherche âme en peine pour aventure d'un soir. Ou amour éternel!
Non-morte libre cherche à faire le tour du mon-ondeuh. Accompagnée de préférence, hé!
Alors comme souvent dans ces cas là.
Une voix grave résonne.
Tend l'oreille.
« Ne cherche plus, belle inconnue. »
parle avec une voix grave, Tavu?
« Ton appel au secours, moi, je l'ai entendu, même que ça rimait quand j'y ai répondu »
feint une méfiance du plus belle effet.
Et comme trop souvent les donzelles effarouchée dans ce genre d'situations ça se résume à.
Iiiiiih!
Recule précipitamment en battant des bras, paniquée.
Enfin tout ça pour vous rassurer. Moi j'réagis pas comme ça si on présente bien!
Mais restons sérieux un moment voulez vous? Je m'égare un peu.
J'aimerais comprendre pourquoi ça m'arrive jamais ce genre d'affaire. C'est pas qu'dans les livres pourtant.
Y'a qu'a voir la quantité d'laiderons qui trouvent chaussures à leur pieds. Pourquoi pas moi hein?
Parce que toi. Toi la personne seule qui m'écoute à cet instant.
Ou encore toi, celle qui pense tout connaître et qui s'moque sur'ment.
Plisse les yeux et passe les spectateurs en revue.
J'te l'dis!
C'est pas parc'que j'suis morte que j'ai pas d'sacrées qualités.
Retrouve un grand sourire.
Et nombreuses avec ça. Voyez plutôt.
Se place de profil, enfin.. De profil pour une partie de l'assemblée.
Avouez que j'ai rien perdu d'puis le temps!
Vous laisse l'admirer sous toutes les coutures.
Non, j'fournis pas de Gnomo' d'moi avant d'passer l'arme à gauche.
/laugh
Sinon j'suis plus une bouche à nourrir. Et j'ai plus besoin d'dormir.
Compte sur ses doigts.
Ça vous parle pas, ça?
Mmmh? Mince, je vous pensais plus imaginatifs!
C'est parc'que j'suis cannée c'est ça? Normalement tout l'monde trouve plein d'idées avec une phrase du genre.
J'sais pas moi. Comme par exemple m'remplir avec autre chose.
Ricane.
Et la. Ça vous parle mieux ptèt'?
Observe les réactions.
Ahah! Maint'nant j'sais qu'vous êtes en fait des vieux pervertis! Vous vous cachez bien sous vos faux airs sympas. Mais en fait.
la mine triomphante.
Non mais c'est vrai quoi.
J'ai quoi d'moins qu'une qui respire? J'suis un peu moins bien conservée et encore, j'demande à voir.
Vous verrez dans dix ans quand moi j'aurais pas un pet d'graisse dans l'derrière de plus et qu'vot' dulcinée elle sera toute ridée, grosse et chiante!
Et puis pensez aussi au fait qu'vous la prenez sortie du berceau. La pauv' elle connait rien à la vie. Moi j'ai d'l'experience à r'vendre. J'suis une valeur sure et conservée.
/wink
Euh.. J'en étais ou?
Ah oui! Bon, vous avez aussi entendu qu'j'étais super romantique. Hein?
Reprend sa voix grave.
« Avec moi, rien d'impossible »
accompagne la phrase d'un sourire plus blanc que blanc.
Non. En fait j'vais être honnête. J'suis pas romantique.
J'suis quelqu'un d'directe. Pour moi c'est vach'ment important.
J'ai carrément plus l'impression d'exister qu'en m'planquant derrière des vers bien construits et des lettres torrides qui remplissent les fontes des facteurs.
V'savez quoi? Les gens romantiques pour moi ils ont pas d'couilles. Ouai.
Ah ben ça fait deux qualités d'plus!
V'voyez que j'commence à être un bon coup. Ahah.
Passe une nouvelle main dans ses cheveux, toujours dans le plus pur style créature de rêve. Hum.. Non-morte de rêve.
Et puis pour continuer. Vous en connaissez beaucoup des d'moiselles qui viendraient vanter leur qualité d'si belle manière devant un public sévère?
Ouai. Moi j'en ai assez dans les tripes pour l'faire.
J'suis solide comme l'roc, inébranlable et indétrônable.
J'suis aussi vach'ment aventureu.. Aventurière à mes heures. Et j'sais me battre.
Avec moi t'auras des nuits et des vacances comme jamais t'en auras. Promesse'.
En fait plus j'réfléchis. Plus j'me dis que j'pourrais en trouver encore beaucoup des avantages.
Mais faut quand même garder une part d'mystère aussi. C'est PRI-MOR-DIAL!
SI!
Non mais c'est vrai! C'est quoi l'intérêt d'manger une sucrerie quand on sait déjà l'goût qu'elle a avant même d'avoir ouvert l'emballage?
Je ne dirais rien de plus donc.
/curtsey
M'rci!
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:44, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Et nous continuons jusqu'au 4 aout 2010! Une nouvelle aventure du plus grand héros d'Azeroth. Un texte que j'aime à dire charnière, que ce soit en terme de longueur ou de qualité (avis purement égoïste et personnel). La fin est baclée, je l'avoue.
- Spoiler:
- Si vous me permettez Nain.
Bonsoir messieurs dames!
/hi
Ce soir!
Je vais conter les aventures d'un héros.
Pas n'importe lequel. Le Héros!
on l'aurait presque entendue, la majuscule.
Vous devez surement le connaître!
Regarde l'assemblée en fronçant les sourcils.
Bref, passons au récit.
Respire un grand coup.
C'était une nuit à ne pas mettre le nez dehors.
Une pluie battante.
Le vent qui souffle en gémissant dans les vergues!
Le genre de nuit qui sied parfaitement aux événements...
Marque une courte pause un mot suspendu aux lèvres.
...dramatiques.
Donc!
Un navire reposait dans la minuscule crique d'une île.
Pas n'importe quel île! Une perdue dans les étendues de la grande mer!
Loin au sud ouest. Loin de toute terre connue.
Une île que quelqu'un cherchait avidement depuis des semaines!
Alors cette personne avait mené le « Dragon des crêtes » et son équipage vers sa destination, bravant mille dangers que nous n'énuméreront malheureusement pas ici!
Un navire qui avait sa réputation d'insaisissable! Un fier galion pirate comme on en fait plus.
Un équipage indomptable qui avait vu défiler cent vingt sept capitaines, selon la légende!
Mais il en fallait plus pour arrêter celui du moment. Sam', le lion des mers. Un Nain qui avait de l'héroïsme à revendre.
Celui qui avait dompté même les jouets des Titans! Disait on.
Pour l'heure.
Le mauvais temps et la nuit tombée avaient empêchés toute exploration avancée de l'île.
Sam' avait donc donné quartier libre à l'équipage, qui s'était empressé de percer les tonneaux d'alcools.
Il n'avait d'ailleurs pas fallu longtemps avant qu'ils se retrouvent à brailler à tue tête, ivres morts.
Se permet une petite expression comique.
Certains en profitèrent pour s'improviser danseur sous les éclats de rire des spectateurs.
Ne dansera pas pour vous, n'espérez pas.
Et malgré l'heure avancée on entendait encore des éclats de voix et les sons d'instruments de musique provenant des ponts inférieurs.
Dans sa cabine, Sam' lui, dormait.
Son existence aventureuse avait aiguisé ses sens! Le repos n'était pour lui qu'un moyen de repartir aussi sec au combat.
Sa longue vie de Nain avait forgé un corps solide comme le roc.
Et comme rien ne pouvait l'égaler au pistage!
C'est donc un guerrier frais et dispos qui saute de sa couche en entendant des bruits venant de dehors.
Car oui! Au delà des relent de fêtes que faisait ses Hommes, il y avait autre chose!
Tend l'oreille puis secoue négativement la tête.
Les bruits furtifs de nombreux pas!
Bien plus discret que les ombres non identifiées qui rôdent sur son navire, Sam' parcourt sa cabine sans un bruit.
Il s'empare de la hache de guerre qui trône sur sa table de travail et vient se coller contre la porte.
Dehors on s'agitait.
Sam' compta rapidement une bonne trentaine de paire de pieds qui ne faisaient pas d'efforts pour être moins bruyants.
Ils devaient avoir entendus les chants d'ivrogne de son équipage et se sentaient en sécurité.
Et maintenant quelqu'un d'enhardi essayait d'ouvrir la porte de sa cabine!
Sans grand succès d'ailleurs. Sam' était prévoyant et ne laissait jamais ses portes ouvertes.
Se ramasse sur elle même. Elle essaye même de se donner un air impressionnant avant de reprendre, plus bas.
Aucune lumière ne filtrait de l'extérieur.
Ceux qui étaient sur le pont devaient donc avoir les yeux habitués à l'obscurité.
Sam' était aussi de ce genre la.
Se repliant dans sa cabine, il attendait qu'ils essayent de forcer l'entrée.
Ce qui ne tarda pas! Les coups sourds et plus pressants contre le bois n'alertèrent pourtant pas l'équipage encore trop ivre.
Et lorsque la porte céda enfin, une forme indistincte fut propulsée dans la pièce.
Le moment que Sam' attendait pour frapper!
bondit
Ne prenant pas le temps de voir qui osait envahir son vaisseau, le Nain abattit sa hache de toutes ses forces sur celui qui venait de rentrer.
Il sentit le tranchant s'enfoncer profondément dans des chairs, broyant l'os et arrachant à son assaillant un hululement douloureux particulièrement grotesque avant qu'il ne s'effondre.
Ses adversaires pouvaient donc être blessés et mourir!
Ne laissant pas le temps aux suivants de réagir, Sam' retirait son arme de sa première victime et chargeait en beuglant!
Lance d'une voix forte, un poing tendu en l'air.
AUX ARMES CHIENS DU DRAGON!
AUX ARMES DEFENDEZ VOTRE NAVIRE!
Et sans plus attendre il fondait sur sa seconde victime de la soirée. Sa hache sifflant dans l'air et taillant net un bras.
Dans les ponts inférieurs, les derniers bruits de la fête laissèrent place à un silence perplexe.
Et lorsqu'un nouvel assaillant mordit la poussière, couinant en tenant ses entrailles, se fut le branle bas!
En quelques instants, les marins saouls redevinrent des guerriers craints.
Des ordres brefs fusèrent dans les coursives, on entendit des portes claquer, des bruits de course précipitée, quelques chutes comiques et des jurons.
Sur le pont, la scène fut violemment éclairée alors que la porte du gaillard d'avant s'ouvrait à la volée.
A la lueur des torches de ses marins, Sam' pouvait maintenant distinguer ses nombreux adversaires.
Assurément humains, nus comme des vers, la peau sombre recouverte de repoussantes peintures rituelles.
Leurs visages bestiaux déformés par la haine et la soif de sang.
Sans hésitation, le Nain tranchait proprement la tête d'un des sauvages un peu trop aventureux.
Tandis que de l'autre côté du navire, les membres d'équipages avaient accueilli les attaquants avec une salve de mousquet aussi bruyante que dévastatrice.
La rangée de visage grimaçant qui s'était rué vers la nouvelle ouverture gisait maintenant au sol, dans une mare de sang.
Se joignant aux rugissements de leur capitaine, l'équipage du Dragon des mer s'élança au combat avec enthousiasme.
Les sauvages étaient légèrement équipés, ils avaient du traverser la crique à la nage et comptait surement tomber par surprise sur un équipage saoul et endormi. Quelle erreur!
Le Dragon des mer s'enorgueillissait d'ailleurs de regrouper presque toute les races d'Azeroth.
Des Nains armés de mousquets couvraient froidement leur camarades Trolls et Humains, alors que deux Gnomes couraient entre les jambes des adversaires pour leur trancher les jambes.
Un elfe au regard aiguisé faisait chanter son arc tandis que deux frères Orcs déchainaient leur rage dans les rangs ennemis.
Seul contre quatre adversaires Sam' esquiva souplement une lourde masse en ossements avant d'envoyer sa hache dans un large coup circulaire.
Fauchant une paire de jambes et la masse en question!
Alors que leur congénère s'effondrait en beuglant, un second eu la tête traversée d'un obus de mousquet Nain.
Emporté par son élan, Sam' atterri sur le troisième!
D'une détente fulgurante, il lui expédiait un coup de pied retentissant dans l'entrejambe, avant de lui fendre le crâne d'une frappe verticale!
Mais, la panique de la riposte passée, les sauvages se révélaient de très bons adversaires. Brutaux et rapides, ils profitaient de la moindre ouverture pour faire couler le sang.
Plusieurs marins étaient déjà au sol, blessés ou proprement refroidis.
Un petit groupe d'assaillant avait investi le gaillard d'arrière et arrosait les tireurs Nains de fléchettes de sarbacane.
Lorsque l'un des « cousins » piqué par l'un des projectiles s'effondra en crachant ses poumons.
Ses congénères se dissimulèrent derrière les caisse de voilure pour riposter en évitant les tirs empoisonnés.
De son côté Sam' était engagé dans un combat contre un sauvage géant, avec un crâne surmonté de plumes en guise de couvre chef.
Armé de ce qui ressemblait à un gourdin garni de pointe d'os, il le narguait en gueulant dans une langue inconnue.
Quelque chose du genre.
Scharh fllnnght hjalnaaa!!!
vient de se décrocher la mâchoire.
Sans répondre à la provocation, Sam' chargea, rapide comme l'éclair.
Et alors que son adversaire s'apprêtait à riposter, il se déroba sur la droite.
Tout ses muscles tendus au point de rupture, il décocha un coup d'une rapidité et d'une force incroyable!
La hache pénétrant par la cuisse, remontant par le bassin avant de finir son œuvre en ressortant par l'une des hanches, coupant le sauvage en deux.
Sur le pont, après un bref instant de flottement, la mort de ce qui semblait être leur chef sonna le glas chez l'attaquant.
Gémissant et jurant dans leur langue, les sauvages se jetèrent à l'eau et abandonnèrent le combat sous les quolibets et les rires de l'équipage.
Sam' leur laissa d'ailleurs quelques minutes pour savourer la victoire. Il restait encore beaucoup à faire!
Il restait encore l'île à explorer et ses secrets à percer.
Mais ça les amis...
vous le découvrirez une prochaine fois!
/curtsey
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:44, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Hé oui, nous sommes déjà le 8 septembre. Un texte que j'ai beaucoup apprécier écrire, oui. En revanche j'ai eu cette impression de ne pas atteindre le public ce soir là xD.
- Spoiler:
- hoche la tête à l'attention de l'assemblée, un sourire aux lèvres.
Messieurs,
Dames,
Auditeurs assidus fidèles au poste, ou nouveaux venus un peu perdu.
Joint ses mains et relève le menton, toisant ceux qui croisent son regard d'un peu plus haut que l'étiquette l'exige.
Vous vous demandez sans doutes d'où viennent les héros et les êtres vils que l'ont vous dépeint sans cesse avec force détails.
Les peintures, les fresques. Les récits épiques, les prophéties et les légendes?
N'allez pas croire que mots, histoires et rimes ne sont que simples souvenirs ou idées que l'ont parquent et traitent comme simple bétail.
Chaque œuvres, écrites ou parlées,
Nature vivante et morte,
Les éphémères comme celles qui intriguent encore par delà les millénaires.
Chacune nait, vit et meurt comme tout ceux affligés par la malédiction des ravages du temps.
Des vies pleines, intenses..
..Désirables!
Ce soir alors, laissez moi vous offrir un bref instant de Lumière.
Écarte les bras, comme une invitation à venir la rejoindre.
L'histoire de Créateur et Création! Celle du père qui met au monde l'enfant.
L'histoire de ce qui jamais ne vous laisse indifférents.
Ouvre la bouche pour parler, ménage sont petit effet pendant une bonne dizaine de secondes, dévoilant ses paumes bien en vues.. Vides.
Voici Création.
/wink
Pour le moment ce n'est qu'idée, ébauche, feuille vierge et imperfection.
Dans le néant ce n'est qu'un être incomplet,
Une boue noire et informe qui se traine lamentablement en attendant l'illumination.
Jette quelque chose d'invisible à vos yeux d'un air dédaigneux.
Méprisable qu'une telle chose puisse seulement exister, ce n'est que Douleur pour le cœur et le regard.
Tourne lentement autour de la table, y laissant gracieusement glisser sa main droite.
Bien peu font attention à Création.
Car combien son capable d'en saisir le sens, d'en voir l'importance ou d'en goutter l'essence pour reconnaître œuvre quand elle est en devenir?
Ils se comptent sur les doigts de la main!
Lève un doigt accusateur pour le pointer dans le vide en face d'elle.
Ils se complaisent dans l'ignorance, laissant un amer goût d'inachevé dans la bouche!
Se trainant avec Création dans la fange en se regardant pourrir.
Comme je vous l'ai dit, elle n'est qu'un ouvrage fort incomplet, oscillant entre existence et oubli.
Un vers écrit sur un morceau de nappe, une lueur dans un regard,
quelques vocalises mal maitrisées et un souvenir qui perdure en attendant d'être couché sur le papier.
Des formes naissantes aux lignes hésitantes, premiers balbutiements à la voix pourtant si claire, des couleurs encore ternes aux choix déjà harmonieux.
Commence alors une grande histoire.
S'autorise un petit rire, sa main relevée juste a temps pour être placée devant sa bouche.
Pleine de rebondissements. Ces récits qui éclairent ceux qui prennent le temps de les écouter et d'en tirer pleinement les sens.
S'approche d'une pauvre âme du public, se penchant à son niveau, un sourire charmeur aux lèvres.
Créateur est courtisan. Il trouve des rimes d'abords enfantines, esquisse et présente les premières poses, il parle de paysages mystérieux et inconnus en toile de fond,
Création demande une attention de tout les instants!
Se relève vivement puis se détourne avec une lenteur toute calculée, laissant un parfum amer de.. Amer, voila.
Fragile assemblage aux traits trop fins, à la voix si facilement oubliée. On croit la tenir, mais bien vite elle s'efface, si l'on n'y prête pas garde.
Ne pas ménager ses efforts et y mettre une partie de soit. Son passé, son avenir, ses rêves.
Toutes ces chaines en or en argent, bordées de soieries et parées de diamants, qui peuvent l'attirer, la faire rire et l'intriguer.
Mais elle est encore trop loin pour être appréhendée, comme toutes marionnette entre les mains d'un maître hésitant.
Marque une courte pause, lissant distraitement l'une de ses mèches.
Avec le temps, Idée s'étoffe.
Les lignes deviennent alors courbes et arabesques gracieux. Tournures de phrases plus complexes, mélanges accrocheurs de couleurs chaudes et froides.
désir et curiosité s'agitent, les mains tremblent et excitation s'éveille.
Laisse courir une main le long d'un dos imaginaire, une lente caresse non dénuée d'un certain charme.
Un être si merveilleux en devenir. On est tentés de bruler les étapes, de se bruler les ailes sur son autel, offrant sa vie pour finalement ne trouver que larmes et échec.
Remonte la main pour atteindre une nuque, tournant lentement autour de quelque chose de tout aussi immatériel que précédemment.
Voilà qu'arrive l'heure,
Création se regarde enfin et sa propre vision la dégoute.
effectue un quart de tour parfait. Elle se tient droite, une main tendue vers l'infini qui se reflète dans ses yeux.
Il est temps pour elle de la prison qui la retient depuis trop longtemps!
- Sa voix se fait vibrante, enflammée.
Ses membres, ensembles grossiers et maladroits attendaient d'êtres finement sculptés.
Ce qui coulait en elle était noir et souillé. Elle cherchait désespérément ce qui la purgerait alors.
Le chemin vers œuvre passait forcément par la.
plonge son autre main dans une poitrine invisible, l'autre se referme comme une serre sur ce qui devrait être une gorge pour maîtriser un corps qui s'agite follement.
Que commence l'élévation!
- Une pointe d'hystérie se devine dans sa voix.
Qu'elle aussi découvre ce qu'est la signification d'une vraie vision!
Retire la main d'un geste théâtral, présentant ce qui s'y trouve du bout des doigts. Du vide, mais il lui appartient.
Une étreinte soudaine, une union aussi violente que passionnée!
Des bras puissants l'entoure, la toile l'enserre sans espoirs de retour en arrière. Sans crier gare, la porte de Liberté se referme.
Les froides griffes de terreur lui lacère la peau et elle sursaute alors que la morsure de douleur mutile ses lèvres lors d'un baiser empoisonné.
Son corps n'est bientôt plus que meurtrissures par lesquelles coulent erreurs et corrections trop hâtives. Les feuilles se tâchent d'une encre rouge foncée,
les couleurs bavent sur la toile, transformant sourires en grimaces affolées et donnant à la végétation une teinte maladive.
Œuvre prend forme dans horreur et ténèbres, torturant les formes et donnant vie aux cauchemars.
Laideur se défend, apportant supplice, les lignes s'étirent, créations bouffies et déformées, sorties droit d'un esprit dérangé.
Imperfection s'enfonce dans les chairs obligeant à y creuser plus profondément. Sinistre travail de fossoyeur, creusant un sol gelé et cassant, dégorgeant sans cesse des flots d'un sang noir et puant.
s'arrête brutalement, une main sur la poitrine, une expression douloureuse sur le visage.
L'extirper ainsi arrache des hurlements déchirants à Création car,
Verse une larme. Une seule, qui roule quelques secondes sur sa joue avant de se cristalliser.
Souffrance est l'une des voies nécessaire vers la perfection.
Poursuit, le souffle plus court qu'a l'accoutumée. Hé, elle le simule vachement bien.
Créateur est avec elle, évidemment.
A travers les cris et les gémissements. En épongeant le sang, en ramassant finalement les brouillons qu'il froisse d'une poigne rageuse,
Et qu'il reprend les toiles qu'il a arrachées, les larmes aux yeux.
Reprend son souffle. Admirez un peu le jeu d'acteur.
Derrière le voile rouge qui obscurcit encore ses sens malmenés, Création peut entrevoir le bout du tunnel.
Cette lumière encore faible, promesse de l'extase future. Blancheur éclatante qui s'approche inexorablement.
Met brusquement une main devant ses yeux, rejetant la tête en arrière.
Ah!
Tourne vivement sur elle même, le visage toujours caché, le bras libre tendu en guise de dérisoire protection.
/fear
Pousse un long gémissement plaintif et titube sur quelques mètres.
L'éclat!
Si éblouissant!
Il darde les deux entités de ses rayons. Il éblouit des yeux encore trop jeunes, son souffle chaud agressant des poumons fragiles.
S'arrête et se redresse, se dévoilant à la vue de tous. De nouveau radieuse et souriante.
Mais il révèle surtout au monde la beauté de l'œuvre brute, tout juste achevée!
Fait deux pas calculés, puis retire un rideau de tissu imaginaire d'un geste théâtral.
Messieurs,
Dames,
Dévoile une œuvre de vide -et donc invisible- particulièrement réussie à son public.
Ceci n'est qu'une pâle représentation des pouvoirs infinis dont dispose Créateur.
Tous peuvent voir la nouvelle définition du sublime! Tous peuvent enfin s'incliner, rêver, désirer et bientôt peut être..
Vouloir s'élever eux aussi.
La toile est finie. Peinture de maître,
Reflets de Sang et d'Acier que le temps ne parviendra pas à altérer.
Le récit dépeint les plus noirs penchants des vivants et des morts. De sombres sentiments et entités.
A jamais enfermés dans des bois dont on ne ressort que rarement indemnes.
La sculpture quant à elle représente la beauté et la force masculine mise à nue.
Réalisée dans la pierre la plus noble pour enchanter le regard et immortaliser ainsi un cœur.
Création elle. Pleure,
Mais des larmes de joie car enfin elle se voit telle qu'elle aurait toujours dû être!
/curtsey
Maintenant,
Vous voila éclairés.
Claque des doigts, mettant terme à la représentation, faisant également disparaître ce qui n'a jamais existé.
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:45, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Veillée du 6 Octobre. Toute ressemblance avec l'instance que farmais dans l'espoir d'avoir ce f*ckin' proto-drake rouillé est fortuite!
- Spoiler:
- Messieurs, Dames!
Le bonsoir!
/hi
regarde l'assemblée d'un air de.. Chevalier de la mort.
Je ne pouvais décemment pas fêter mon retour à Forgefer sans vous conter les aventures de quelqu'un qui fait battre bien des cœurs de naines.
Je suis d'ailleurs certaine qu'une bonne amie à moi vous en a déjà racontée plusieurs sur lui!
La connaissant elle n'aurait pas résisté.
Voici...
Les folles histoires d'un nain EX-CEP-TIO-NNEL, vraiment!
Trêve de longue introduction.
Rendez vous loin dans le nord, dans des montagnes ou même la foudre gelait en leur sommets.
Montre loin au nord, avant de continuer d'une voix forte.
A l'instant, notre héros grimpait le long d'une paroi particulièrement raide.
Une falaise abrupte, alors qu'il pourchassait inlassablement sa quête de gloire et de puissance.
Autour de lui se déchainait un blizzard comme vous n'en avez jamais connu ici en Dun Morogh.
Le vent hurlait dans ses oreilles. Il lui devenait impossible d'entendre quoique ce soit!
En même temps, le froid lui engourdissait les doigts!
Lève un poing, plie et déplie les doigts. Ajoute un petit effet givré de bon aloi.
Ses sourcils se couvraient de givre à mesure que la tempête l'engloutissait.
Mais c'était sans compter son inébranlable détermination. Cette fournaise qui brûlait en lui comme mille forges naines! Le rendant aussi impossible à stopper qu'un glacier.
Car ce héros, c'était Sam'! Celui qui, selon la légende, avait gagné au bras de fer contre Sargeras lui même!
/wink
Il progressait lentement, assurant ses prises et approchant inexorablement de son objectif.
Un cœur de mystères et de trésors encore insoupçonnés!
Un groupe de structures à l'architecture ancienne, aux colonnes ouvragées et aux dorures extraordinairement conservées.
Et alors qu'il manquait de tomber à chaque instants, notre Nain continuait son ascension jusqu'à ce qui ressemblait de plus en plus à une ville titanesque à flanc de montagne!
Même dans l'obscurité ambiante, il pouvait nettement distinguer les tours qui montaient à l'assaut du ciel, les ponts qui se jetaient majestueusement au dessus du vide!
Fait passer une main à l'horizontale devant elle. Ben oui, un pont au dessus du vide!
Des remparts impressionnant que rien ne semblait pouvoir abattre.
Mais aussi.. L'état d'abandon et de ruine qui régnaient en maîtres sur toutes les structures.
Un silence de mort l'accueillait alors qu'il poussait son corps pour atteindre ce qui devait être une terrasse surplombant les abimes.
Une chance pour lui qu'elle ai été si proche!
Il lui aurait ensuite été difficile de continuer son ascension tellement les murs pierre manquaient de prises.
Prendre pied sur la terrasse ne lui prit pourtant qu'un instant. Toute son énergie retrouvée à l'idée d'enfin être sur un terrain plat.
Bombant le torse et reprenant son souffle, Sam' n'en restait pas moins sur ses gardes, l'absence de bruits autre que la tempête était oppressant et ne lui disait rien qui vaille.
D'un regard il balaya le petit balcon sur lequel il se trouvait.
Étrangement, il était d'une taille acceptable pour voir la démesure dont faisait preuve la cité.
Une avancée , soutenue par deux piliers finement ouvragés encore une fois. Un banc de pierre aux motifs envoutants, des lierres entrecroisés en spirales infinies.
Les murs portaient les mêmes délires artistiques. Le genre d'œuvres qui finissent par donner le tournis.
Des légendes courraient sur des endroits similaires. Des cités ou sommeillaient des créatures sans âges.
Sam' sursauta alors que son regard s'était perdu dans les entrelacs représentés sur le mur en face de lui.
Quelqu'un l'observait depuis un judas habilement dissimulé dans les décorations!
Si il ne s'était pas attardé sur les sculptures, ce détail lui aurait surement échappé. Ratant du même coup quelque chose d'important!
Cette cité n'était pas morte!
Passé l'étonnement, Sam' fonçait derrière l'une des colonnes pour se dérober à la vue du voyeur.
Car qui disait judas, voulait surement dire porte! Il empoigna sa hache de guerre d'une main, toute sa fatigue envolée.
Son sang bouillonnait dans ses veines, l'excitation du danger l'envahissant.
Il était seul dans une cité inconnue, sur un minuscule balcon donnant sur un vide insondable.
Perdu au milieu de la tourmente, sans espoir de retour!
Et dans un raclement de pierre, la porte magnifiquement dissimulée s'ouvrit devant ses yeux!
Pour révéler...
ménage son effet, regardant les membres de l'assemblée, souriant de toute ses dents.
Une Naine?
En a l'air étonnée elle même.
Non!
Secoue la tête.
Elle ressemblait à une naine. Aux formes pleines et généreuses, d'ailleurs.
Mais elle n'était qu'un corps de roche, aussi parfait soit il.
Ses grands yeux faits de deux diamants à l'éclat particulièrement pur fouillaient le balcon, cherchant l'intrus.
Elle n'avait pas plus de chevelure que de vêtements. Le tout étant harmonieusement intégré dans la pierre dont elle était formée, suivant des nuances de couleurs compliquées.
Sam' en eu le souffle coupé. Et pourtant il lui en fallait beaucoup!
Par contre elle n'avait pas l'air très dangereuse et surtout mystérieusement belle. Alors, toute ses craintes envolées, il se révéla aux yeux de l'inconnue.
Qui fit un bon en arrière, immédiatement sur la défensive.
Fait un bond en arrière, immédiatement sur la défensive!
Sam' fut néanmoins nettement plus rapide, saisissant son poignet pour lui empêcher tout geste malheureux!
Ce qui lui valu une flopée d'injures dans une langue inconnue.
Se fend d'une expression féroce.
Elle ouvrit sa bouche en une muette prière lorsque, vif comme l'éclair, Sam' brandit sa hache prêt à frapper!
Mais!
Ce n'était pas cette beauté antique qui allait subir son courroux!
C'était plutôt l'aberration déformée qui venait d'apparaitre juste derrière eux!
Pointe du doigt derrière l'assemblée, insistante.
/point
Sa seule vision aurait pu rendre malade un esprit moins endurci que celui de notre héros!
/laugh
Sam' l'avait repéré alors qu'il passait l'encadrement de la porte, ses longs bras tentaculaires s'accrochant aux montants avec un bruit de succion écœurant.
Le corps présentait de vagues signes humanoïdes, mais il avait cet aspect gélatineux et répugnant qui le rangeait dans la catégorie des,
Monstres!
Sam' tira l'inconnue sans ménagement pour l'éloigner de son agresseur potentiel. Elle roula au sol en jurant dans sa langue.
Puis d'une détente impressionnante, il se jeta en avant, faisant décrire à son arme un arc de cercle foudroyant!
Le scène ne dura que le temps d'un éclair!
Sam ' se réceptionna souplement devant la chose, y laissant sa hache profondément enfoncée dans ce qui semblait sa tête.
Ce simple coup fut suffisant pour que la créature s'effondre en gargouillant, répandant des bouts de cervelle et du sang sur le sol.
Alors qu'il s'approchait prudemment pour récupérer son arme, Sam' pouvait distinctement entendre les bruits qui venaient du couloir.
Un concert qu'il ne connaissait que trop bien.
Le fracas de l'acier et le ronflement des flamme
La mélodie qui n'était autre que la GUERRE!
Nettement plus important. Les mouvements furtifs au loin lui indiquait que d'autres créatures approchaient rapidement!
Quasiment invisibles, il lui fut difficile d'en apprécier le nombre avant qu'elles ne soient sur lui.
Mais il n'en avait cure!
Rugissant de défi il se campa dans l'entrée, faisant mur de son corps.
Répondant par des cris à fendre les tympans, les monstres attaquèrent, utilisant leurs bras démesurés pour tenter de le saisir.
D'un coup de hache bien placé, il tranchait net l'un des membres disproportionné, arrachant un hululement de douleur au monstre!
Il réussit même à éviter une attaque vicieuse surgissant du néant, qui aurait du l'écraser contre le mur, comme une mouche un peu trop virulente.
Chasse une mouche d'ailleurs.
L'un des tentacules vint tout de même s'enrouler autour de sa cuisse, manquant de lui faire perdre l'équilibre!
S'agrippant alors fermement contre un des montants de la porte, Sam' frappa une nouvelle fois l'un des appendices trop aventureux.
Malgré ses efforts, il lui fut impossible de se dégager! Chaque membres coupés étaient remplacés dans l'instant!
Mais alors que tout semblait irrémédiablement perdu.
Une chaude bulle de lumière vint soudainement l'entourer. Les monstres couinant de douleur en relâchant leur étreinte!
Il fut ensuite projeté en arrière avec une force inouïe!
Tant et si bien qu'il heurtait le banc, sombrant rapidement dans l'inconscience, malgré son endurance!
La dernière chose qu'il put voir était l'inconnue, enrobée d'un halo fantastique, ses yeux brillant s!d'une sainte colère!
Elle balayait ses innombrables opposants d'un revers de la main!
Puis ce fut le vide.
Marque une pause, les yeux mis clos.
Sam' ne reprit conscience que bien des heures plus tard. Le soleil venait caresser son visage de rayons bienveillants.
La tempête avait laissée la place à une superbe journée dans les pics, donnant encore plus de majesté aux ruines dans lesquelles il se trouvait.
Il était toujours sur cet étrange balcon.
Son premier réflexe fut d'ailleurs d'étreindre la hache qu'il avait toujours en main.
Mais lorsque son regard vint se poser sur l'endroit ou se trouvait la porte. Il ne vit que des décombres et les pierres tassées d'un récent éboulement.
Nulles traces de l'inconnue ni de ses assaillants. Avaient ils seulement existés?
Ce qu'il ramassa par la suite derrière le banc ne pouvait que confirmer l'horrible vérité.
Un diamant d'une pureté sans égale. A l'éclat presque vivant et désormais éternellement triste.
/curtsey
va récupérer son casque.
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:45, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Nous continuons avec la veillée du 3 novembre! (Après un jour de retard que de toutes façons personne n'a remarqué ). Vous savez, cette période cataclysmique! Bref, encore une aventure du plus grand héros de tout les temps. Les plus observateurs noteront surement que ce texte serait presque la suite directe d'un autre, fait quelques mois plus tôt.
- Spoiler:
- Bonsoir messieurs dames.
/hi
Je suis contente de voir que les évènements récents ne vous empêchent pas d'être si nombreux et attentifs ce soir!
Après tout, ce n'est pas quelques vulgaires humeurs de la terre qui vont nous arrêter, n'est ce pas?
/laugh
Je ne vais donc pas m'attarder plus.
Place au récit!
Fait un tour de table, tandis qu'elle se ménage un effet.
Les flots s'étaient enfin calmés.
Après des heures de furieuse tempête, la mer venait amicalement lécher les plages d'une île isolée.
Des nuages d'un blanc cotonneux passaient paresseusement dans le ciel tandis que le soleil baignait le paysage de ses bienveillants rayons.
Dans le ciel, des multitudes d'oiseaux joueurs tournoyaient autour de ce bout de terre au milieu de nulle part.
Sam' quand à lui.
Il gisait sur le sable, vaincu.
Marque une pause brutale, la mine sombre.
En quelques instants, le plus grand héros qu'Azeroth à connu venait de tout perdre.
Son vaisseau!
L'invincible dragon des crêtes, balloté des heures durant par les flots enragés, avant d'être projeté avec force sur des récifs traîtres!
Sa coque s'était déchirée comme du papier avant qu'il ne disparaisse en bouillonnant dans les profondeurs.
Son équipage!
Les pirates les plus craints de la grande mer. Ils avaient tous péris, malgré leurs efforts désespérés pour sauver leur existences.
Dans une nuit d'un noire d'encre, sous des trombes d'eau. Alors que le vent hurlait.
Rien n'était venu à leur secours.
Balaie l'air d'une main, la mine résignée.
Seul Sam' avait survécu.
Il avait tout donné dans le combat.
Sa force légendaire comme sa ténacité et son courage hors norme.
Il avait surnagé au milieu des eaux noires. Il s'était accroché aux planches orphelines de son défunt vaisseau.
De tout son être il avait lutté contre le destin qui semblait inéluctable!
Serre un poing puis continue.
Contre vents et marées! Car il n'était pas du genre à abandonner si facilement!
Et quand enfin l'océan le laissa échoué sur le rivage. On aurait pu croire que notre héros en était sorti vainqueur mais..
Il était désormais seul. Seul sur une île perdue au milieu de la grande mer.
Loin de toutes terres connues. Sans aucun espoir de retour!
Quelle cruelle récompense après ces années de voyages et d'aventures.
Et même si il était encore vivant et entier. Sam' se maudissait à présent!
Il en vint à DOUTER de lui même, de ses actes et de son but! Quelles folies avait il nourri pendant tout ce temps?
Appuie énormément sur le mot « douter », lui donnant une note sinistre.
L'île n'avait pas l'air grande. Un simple promontoire de sable et de roche, avec des constructions antiques en son milieu.
Une fois debout et passé un vertige passager, notre héros s'engagea alors sur ce qui semblait un ensemble de pierres taillées, se transformant en allée puis escaliers jusqu'aux premiers bâtiments.
Usées par les incessants passages de la mer. Elles étaient pour la plupart recouvertes de Varech séchant au soleil.
Lentement Sam' gravissait l'escalier, écrasé par la majesté de ces ruines qui avaient résisté à la fureur des océans pendant si longtemps.
Elle ressemblait à ces anciennes demeures des bien nés. Même si leur emplacement semblait incongru, tellement au sud des premiers vestiges connus.
Tentant de se focaliser sur ce nouveau mystère, il essayait d'oublier tout ce qui l'accablait alors, malgré la sensation oppressante qu'il n'avait fait qu'aller d'échecs en échecs durant toute sa vie.
Marchant Entre deux rangées de colonnes majestueuses, Sam' restait aux aguets, ses sens nullement affaiblis par les éprouvantes épreuves qu'il avait enduré!
Mais qu'est ce qui aurait pu le préparer à ce qu'il vit alors sortir gracieusement de derrière un éboulis de pierre?
Le son de deux pieds nus sur le sol mouillé lui fit faire volte face! Mais trop tard pour éviter ce qui s'était glissé dans son dos!
/laugh
Deux bras chauds et bienveillants l'entourèrent alors.
Tandis qu'un visage souriant aux yeux noirs le dévisageait avec un petit rire moqueur en toile de fond.
C'était l'une de ces sauvages nichant sur les îles perdues de la grande mer.
Sam' avait souvent combattus contre ces brutes sanguinaires et superstitieuses.
Mais aujourd'hui, la femme qui l'étreignait semblait bien inoffensive. En tout cas, il n'eut même pas l'idée de tenter de s'en écarter.
Elle était particulièrement grande. Entièrement nue, sa peau noire comme la nuit couverte de peintures rituelle incompréhensibles.
Ses longs cheveux tressés en nattes lui retombaient sur le visage.
Ses formes généreuses, bien loin de tout les artifices et maquillages qu'il avait supporté durant ses voyages dans les grandes villes du monde.
Dessine des formes généreuses dans l'air avec ses mains. Avant de ricaner, contente d'elle.
Elle parlait avec une voix musicale et apaisante tout en tentant d'entrainer le Nain à travers le dédale de colonnes et de murs effondrés.
Sam' n'émit aucun commentaires, se contentant de suivre l'inconnue, gardant dans un coin de son esprit une porte de sortie en cas de danger.
Durant le trajet, elle tentait de communiquer. Instaurant difficilement un lien de confiance à travers la barrière des langues.
Sam' compris qu'elle s'appelait Sarmil, comme elle s'évertuait à le répéter en se désignant.
Le reste de son discours était incompréhensible. Seul ses gestes permettait au nain de saisir le sens de certaines messages qu'elle lui faisait passer.
Ici elle désignait une statue défoncée en répétant « Ibal, Ibal ». La elle montrait l'océan en ajoutant « Fnahg ».
Secoue lentement la tête, roule des épaules et prend le temps de marquer une pause.
Jusqu'à ce qu'ils arrivent dans ce qui ressemblait à une chambre, elle ne s'arrêta pas un instant pour admirer le paysage.
Elle semblait d'ailleurs parfaitement au fait de la configuration des lieux.
Une fois dans la petite pièce éclairée uniquement par un pan de mur effondré, elle l'invita à s'étendre sur un lit de pierre recouvert de peaux de bêtes.
Sam' ne se fit pas prier d'ailleurs. Il nota tout de même que les peaux étaient sèches. Étrange pour une île qui était surement sous les eaux quelques heures plus tôt.
Tapote d'un doigt sur une tempe.
Le laissant à ses silencieuses observations, son hôte l'avait alors laissé seul, mimant seulement le geste de manger avec ses mains, avant de s'éloigner en riant.
Son rire cristallin résonnait étrangement dans l'immensité du lieu. Donnant une touche sous marine au lieu.
Les minutes passaient, interminables. Il éprouvait toujours une crainte sourde de cet endroit. Comme si tout était trop beau!
Pourtant, quand il la vit revenir, les bras chargés de fruits à l'apparence fort engageante, tout ses doutes s'envolèrent pour laisser place à une gratitude sincère.
Elle vint s'asseoir juste à côté de lui, gardant son mystérieux sourire et plongeant son regard dans le sien.
Ses grands yeux évoquèrent immédiatement la grandeur de l'océan à notre héros. Insondables et chargés de secrets.
L'impression qui s'était ancrée en lui n'en fut alors que renforcée.
Entre temps, elle coupa en deux un fruit semblable à une grosse éponge avant de présenter l'une des moitié au Nain, l'invitant à la prendre.
Mangeant d'abord avec prudence , il n'hésita plus une seconde après quelque bouchées tellement il le jugea délicieux!
Une chair tendre et incroyablement sucrée! Fondant dans la bouche pour devenir un jus au goût persistant une fois avalé.
Sourit, presque nostalgique. Presque..
Devant sa mine réjouie, l'inconnue lui resservit de bon cœur une nouvelle part qui ne résista pas plus longtemps que la précédente, la faisant rire aux éclats.
Serein, Sam' se laissa aller sur sa couche après avoir engloutit pas moins de quatre portions copieuses de fruits tous plus délicieux les uns que les autres.
Le contrecoup de la journée prenait lentement le dessus depuis un moment. Et maintenant que son ventre était plein et ses craintes envolées, le sommeil tentait de s'installer!
Comprenant ce qu'il désirait faire en le voyant bailler à s'en décrocher la mâchoire, l'inconnue débarrassait le lit des victuailles bien entamées pour lui laisser tout le loisir de s'étendre.
Il n'avait pas eu le droit à un véritable sommeil depuis des lunes. Grommelant des remerciements, il ferma les yeux pour enfin essayer de trouver le sommeil.
Se fendant d'une expression ravie, elle s'approcha pour se pencher au dessus de lui.
Trop fatigué pour émettre une objection, il la laissa lui déposa un long baiser sur le front, avant de lui murmurer des paroles toujours aussi incompréhensibles à l'oreille.
Comme dans n'importe quel mauvais livre à l'eau de rose, le soleil était couchant à ce moment la. Ses rayons parait la mer de reflets d'or et d'argent.
Dans la torpeur qui le gagnait, il pouvait voir l'eau miroiter au loin.
A presque une tête vraiment amicale. Elle marque une pause de plus, la mine grave.
Mais..
S'écrie brusquement!
Mais aussi le froid éclat de l'acier à quelque centimètres de son visage!
Une lame rituelle que celle qui l'avait recueilli tenait dans ses mains! Prête à la lui plonger dans la poitrine!
En un éclair sa fatigue fut consumée par la rage.
La rage d'avoir été ainsi dupé par une vulgaire sorcière! La rage de ne pas avoir pu s'en apercevoir plus tôt, trop occupé à se lamenter sur son sort!
Cette rage qui brûlait toute sa faiblesse du moment pour la changer en force indestructible!
Avant même qu'elle ne se rende compte qu'il était éveillé, Sam' lui tordait le poignet, lui faisant lâcher l'arme dans un hoquet de surprise.
Elle rebondit au sol, tintant avec ces mêmes notes sous marines qui l'avait troublé.
Et alors qu'il regardait son adversaire. Tout devint noir autour de lui! Il se mit à suffoquer, avec la sensation atroce de se noyer!
Met une main sur sa gorge et serre. Facile pour elle, remarquez.
Et finalement il se rendait compte qu'il était toujours perdu dans l'océan en furie! Il avait du lâcher la planche ou il s'était réfugié et commençait à couler!
Quelques poussées lui permirent d'ailleurs de remonter à la surface. La scène n'avait pris que quelques précieuses secondes alors qu'elle lui avait semblé durer des heures!
Tout ceci n'avait été qu'un rêve! Ou un sortilège lancé sur lui pour le perdre à jamais.
Heureusement pour lui, il s'en était rendu compte à temps. Il ne préférait pas savoir ce qu'il serait arriver si la sorcière avait finie son funeste office.
Il revint se hisser sur la place, s'accrochant à elle, maintenant parfaitement réveillé.
Et alors, au milieu des éléments qui voulaient sa perte. Luttant une fois de plus pour sa vie, contre des forces qui dépassent l'entendement!
Sam' se mit à hurler! Un défi pour ceux qui tentaient vainement d'assassiner celui que même les dieux très anciens avaient appris à craindre!
Déclame d'une voix vibrante et furieuse.
Que la terre tremble! Que le ciel gronde et que les vents rugissent!
Que le sol s'ouvre sur les flammes et que des tréfonds les cauchemars jaillissent!
Claque brutalement une de ses bottes sur le sol.
Venez éléments en furie! Venez! Je reste debout et je ris!
Je danse et je chante car je ne suis pas seul aujourd'hui!
Tend un poing plein de hargne vers l'assemblée, une expression féroce sur le visage.
Alors DEBOUT frères et sœurs! Haut les cœurs, prenez les armes!
Marque une nouvelle pause, le dénouement est proche.
Le reste de ses paroles devaient se perdre dans la réponse de l'océan, le cachant à votre vue.
Pour un temps seulement!
/curtsey
Merci!
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:45, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Veillée du premier Décembre. Nos amis mages aprécierons la référence à cette classe trop classe.
- Spoiler:
- Messieurs,
Dames,
Hoche poliment la tête à l'attention de l'assemblée.
Amateurs d'arts novices comme confirmés. Attentifs ou un peu dissipés.
Ce soir, laissez moi vous emporter pour un court voyage.
Se permet un clin d'œil au premier venu.
Une promenade légère en ces temps encore troublés.
Un rayon de Lumière qui je l'espère saura se faire apprécier.
Claque des doigts, ajoutant une petite étincelle lumineuse à la phrase. Ooooh!
C'était de ces après midi qui s'annoncent sous les meilleures augures.
Un vent doux qui soufflait joyeusement dans une vallée encaissée, pour le plus grand bonheur de la myriade d'oiseaux venus y nicher.
Laisse l'étincelle tournoyer autour d'elle avant qu'elle ne prenne la liberté de s'éloigner et de disparaître un peu plus haut.
Un soleil bienveillant qui filtrait à travers les branches d'une végétation luxuriante.
Brille, littéralement.
Des fougères envahissantes luttaient âprement avec de grands arbres au branches basses.
Le bruit reposant d'un torrent tout proche qui dévalait des pentes rocailleuses en cascades joyeuses.
Et au milieu de ce paradis de nature, le maître et son élève étaient assis, l'un en face de l'autre, yeux mis clos.
Le maître était un grand être. Vénérable par le poids des âges et des responsabilités qui reposaient sur ses épaules.
On le disait sage, il se disait uniquement cultivé.
On le disait fort, Il se disait uniquement sérieux.
On le disait éternel, Il se disait uniquement suffisamment proche des cieux.
Balaie l'air d'une main désinvolte.
Son élève en revanche était en bien des points différente.
Parle d'un ton plus léger, on pourrait presque y entendre une pointe de cynisme.
Elle était encore jeune, fougueuse et particulièrement impatiente. Sa soif de savoir faisait peine à voir, frôlant avec l'inconscience et la bêtise.
Mais c'était une jolie fleur d'insouciance encore frêle et ne demandant qu'a être cueillie par la première main professionnelle et aimante.
Et cette fois-ci, ils s'étaient retrouvés dans cet endroit reculé pour une bonne raison.
Joint ses mains au niveau de la poitrine, yeux mis clos.
Le maître avait une attitude plus solennelle qu'a l'accoutumée, annonçant quelques événements importants.
Car c'était le jour de l'épreuve!
Est certaine que vous avez entendus le coup de tonnerre.
L'élève tenait difficilement en place. Ah, il fallait la voir ouvrir discrètement un œil ou bouger ses jambes dès que l'occasion se présentait.
Et chaque écarts aux règles se traduisait par un claquement de langue, sans aucune animosité, mais suffisamment équivoque.
Elle retrouvait son calme,
Un bref instant seulement.
Quand enfin, le Maître décide de commencer la leçon.
Ouvre deux yeux, plus froids qu'a l'accoutumée, ou c'est juste une impression.
« La première leçon, mon enfant » dit il alors d'une voix calme et posée.
Et celle ci commence à réciter, avec son air d'enfant avide de faire plaisir à un professeur exigeant.
sa voix se fait plus douce et jeune, superbement imitée.
« Celui qui marche avec les étoiles doit prendre garde à ne pas tourner vers lui l'attention de ceux qui ont la haine facile. »
« Il doit rester loin des conflits et dispenser son juste pouvoir sans compromettre sa sécurité. »
« Il est alors vital de ne pas dépasser la limite ultime des cents insultes maudites, sous peine de voir se retourner contre lui la Colère! »
donne un côté tragique au mot colère, très réussi.
Le maître hoche la tête à la fin, il semble satisfait. « Bien, bien, la seconde leçon »
Et la voilà qui reprend, la voix un peu tremblante, mal assurée, mais pleine d'une ferveur vibrante qui fait chaud au cœur.
« Celui qui marche avec les étoiles doit garder le contrôle de son âme et de son esprit, comme le majestueux Bonkla qui arpente les terres du sud »
« Il ne doit jamais oublier qu'un grand pouvoir implique de grandes responsabilités »
« Aussi, il prendra garde à conserver l'entier contrôle sur sa consommation de tige bleue, la boisson qui ouvre l'esprit autant que le cœur! »
Nouvel hochement de tête du maître qui se lève et vient se placer derrière son élève, posant ses mains sur ses épaules.
« Continue mon enfant, je te prie. La troisième leçon »
L'élève tourne vivement la tête facilement déconcentrée.
Dans le cas présent, une tape amicale suffit à la remettre sur le droit chemin et à reprendre sa récitation.
« Ces deux leçons retenues, celui qui marche avec les étoiles ne doit pas oublier qu'il est nettement supérieur aux autres »
« La vie simple des gens du peuple les exposent à de terrifiantes maladies comme l'ignorance et la bêtise »
« En cela il peut les aider brièvement, leur offrant un instant d'illumination, certes court, mais suffisant pour terminer la lecture des nouvelles le matin. »
Le maître hoche une nouvelle fois la tête, sans émettre d'objection. « Quatrième leçon, la plus importante de toutes »
L'élève ne se fait pas prier! Elle prend une profonde inspiration, le dénouement est proche!
« La dernière leçon, celle que tout ceux qui marchent avec les étoiles doivent retenir. Couplé à leur immense savoir sur le monde et ses dangers »
« La base de leur force dans le monde, une recette entretenue depuis des millénaires par les gardiens sacrés du devoir antique et obscur de Kaar! »
marque une pause, une expression pleine de malice en plein milieu de la figure.
« Des raisins secs, une once de beurre. Un pouce de sucre, de la farine et trois œufs, relevé avec une touche d'alcool fort pour les amoureux. »
L'élève joint ses mains et attend, fébrile.
Fait de même et attend, fébrile.
Même les oiseaux font silence un instant, le moment est magique, il restera à jamais gravé dans la pierre.
Puis vient la délivrance, le maître qui l'applaudit, y ajoutant son rire franc et chaleureux.
Ouvre les bras, radieuse.
Car elle a passée l'épreuve!
/curtsey
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:46, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Nous enchainons sur la veillée du 5 Janvier. Nettement plus long (c'est peu le dire) que le précédent, voici le retour de Sam'. Je dois dire qu'il y avait de l'ambiance ce soir là.
- Spoiler:
- Bonsoir!
/hi
J'espère que vous allez toujours bien!
J'en suis même certaine!
Je vais me permettre de reprendre le flambeau d'une amie qui malheureusement ne se trouve pas parmi nous.
regarde les membres assis et secoue la tête, résignée.
J'espère tenir haut la barre et lui faire honneur autant que vous faire plaisir.
Bref. Trêve de bavardages! Laissez donc le silence s'installer.
L'histoire prend place il y a déjà longtemps, dans des régions reculées que la Lumière peinait encore à baigner.
A cet époque, il y avait un petit bois non loin d'un village dont le temps à dévoré l'existence autant que le nom.
Un endroit chargé d'histoires et de mystères.
Au coin du feu on parlait de dangers, terrés sous le couvert des arbres. On évoquait avec crainte ce qui y était construit.
Et on cachait l'existence de ceux qui y vivaient, ou y avaient vécus.
Mais cette fin d'après midi d'hiver n'avait pas découragée un voyageur seul à y pénétrer.
Malgré les avertissements pressants des habitants du village, il avait emporté le strict nécessaire avant de les quitter.
Car ce voyageur n'était pas n'importe qui!
prend un ton solennel.
Sous cet épais manteau de fourrure et ces confortables bottes de cuir usées mais increvables.
Armé d'une courte hache en acier parfaitement aiguisée. Une arme ayant connue mille combats.
Et derrière cette barbe courte mais fournie et ces yeux bleus perçants se cachait un nain.
Et pas n'importe quel nain!
Sam'!
Celui que les légendes ne citent pas. Par manque évident de goût, cela va de soit.
Notre héros s'intéressait à l'endroit car l'on disait qu'un sorcier s'y terrait. Gardant jalousement un trésor dépassant l'imagination.
L'appel du danger comme celui de la richesse n'avait pas mis longtemps a parvenir à ses oreilles. Et il progressait désormais,
dans la clarté déclinante du jour, aux aguets et à l'écoute du moindre son.
Autour de lui, Les arbres n'était plus que des troncs aux branches griffues qui lacéraient le ciel.
Leur écorce noire comme la nuit, couverte d'aspérités traîtres qui s'enfonçaient impitoyablement dans la chair.
Sous le blanc manteau, la terre morte ne laissait aucune herbe pousser. Elle était glissante, parsemée de crevasses et de rochers instables.
Pour couronner le tout, une épaisse brume rajoutait à l'aspect peu engageant de l'endroit, obligeant le voyageur à plisser les yeux pour continuer à s'orienter.
On racontait de nombreuses légendes sur la forêt des fous. Celle la même qui renfermerait en son sein un ancien asile. D'où son nom.
Sam' le savait de source sure. Le trésor s'y trouvait!
Il s'enfonçait en plein cœur des bois.
marche un temps avec une grande prudence, marquant une pause.
C'est seulement après plusieurs heures de lente progression qu'un bruit non loin attira son attention!
Alors que le crépuscule achevait d'étendre ses bras et que l'obscurité prenait rapidement ses droits.
Sam' entendait un lent raclement sur le sol, suivi de grognement gutturaux ne présageant rien de bon.
Et pour cause!
Quelques arbres plus loin, se terrait la source du trouble.
Un homme à l'allure bizarre, trainant d'une jambe et tournant visiblement en rond!
Traine d'une jambe tout en continuant, histoire d'imager.
Ses guenilles ne devait même pas le protéger du froid et sans voir son visage, il devait avoir une mine effroyable.
D'une main, il laissait trainer une lourde barre de fer au sol, à l'origine du raclement.
Serrant sa hache, le nain s'approcha à quelque mètres, gardant une distance respectables avec cet étrange individu.
L'instant choisi pour l'inconnu de tourner un visage fou vers le nain, forcé de reculer d'un bond, tout de suite sur ses gardes!
Il adressa une muette prière à ses ancêtres devant l'abomination qui se tenait en face de lui.
Le visage de l'homme était proprement massacré.
De sa bouche aux lèvres fendues et aux dents noires ne sortait que des grognements pathétiques.
Sa chair était creusée par d'anciens supplices que nous passeront sous silence!
Ses deux yeux porcins et déments rivés sur le nain.
Immédiatement il se mit à avancer sur sur lui, étreignant son arme de fortune, de funestes intentions au fond du regard!
Passé un trop bref instant de flottement, Sam' évitait sans aucun efforts le coup maladroit de son adversaire!
Et d'un mouvement particulièrement vif, il le coupait en deux au niveau du bassin!
tranche l'air du plat de la main, particulièrement vive.
Puis après un brusque mouvement de recul , notre héros tournait les talons et s'éloignait au plus vite de cette vision dérangeante.
Car pire que tout, la chose qui gisait au sol bougeait encore! Baignant dans ses fluides mais continuant de s'accrocher à la « vie »
n'est pas sure que le terme soit approprié.
Gémissant et continuant de ramper vers sa proie, roulant des yeux en la regardant s'éloigner.
Et derrière elle, d'autres sons peu rassurants se faisaient déjà entendre.
Ils n'avaient pas échappés à Sam', c'est pour cela qu'il avait décroché du combat et courrait!
Il ne savait pas trop ou aller, il fallait bien l'admettre. L'opacité de la brume l'empêchait complètement de se repérer depuis plusieurs heures déjà.
Néanmoins, il tentait de mettre autant de distance que possible entre lui et ses effroyables opposants.
Il devait bien vite déchanter...
baisse d'un ton, la mine grave.
Car bientôt, ce n'était pas uniquement derrière lui qu'ils étaient.
Mais tout autour!
Déjà, d'autres abominations sortaient de derrière les arbres! Aussi repoussante que la première!
L'une d'elle n'avait plus qu'une masse de chair cousue et suppurante à la place du visage!
Un être pitoyable dont les borborygmes étouffés donnaient un haut le cœur.
Une autre encore avait subit les attentions de quelques artistes déments. En témoignait les sabots dont elle était doté.
Ainsi que les tiges de fer lui sortant du dos. Porc épic humain d'un genre nouveau.
Pour Sam', il n'était plus l'heure de se battre! Mais de trouver un endroit ou il ne serait pas irrémédiablement débordé.
Non pas qu'il fuyait devant l'ennemi! Bien au contraire!
est sure d'elle, sisi!
Il bouillait à l'idée de se battre, mais il savait aussi que le surnombre et la résistance hors norme de ses adversaires étaient de nets désavantages.
Inutile de décrire son soulagement lorsqu'au travers de la brume et de l'obscurité galopante..
Se découpait non loin, les rudes formes d'une cabane de chasseur.
Un refuge fait de solides rondins. A l'unique fenêtre barricadée et à la porte fortifiée.
Nulle lumière ne filtrait de la porte entrouverte. Et le silence des environs n'était troublé que par les bruits dérangeants de ses implacables poursuivants!
L'état des environs ne laissant aucun doute quand à son caractère abandonné depuis des années, Sam s'y engouffrait!
Pour s'y retrancher par la suite, refermant la lourde porte et s'asseyant dans l'obscurité, plus silencieux qu'une tombe.
passe un nouveau doigt sur ses lèvres.
Pendant un moment on entendait plus que le vent dehors.
Car c'est bien connu! même en reprenant son souffle après une course effrénée, Sam' arrivait à ne pas faire de bruit.
Pourtant il savait que les choses le cherchait.
Perdant la notion du temps dans le noir le plus complet, il ne saurait dire quand elles commencèrent à tourner autour de la cabane.
De plus en plus nombreuses.
Leurs halètements répugnants emplissant l'air. Impossible de savoir si elles communiquaient ou si seule la folie les habitaient.
Étreignant sa hache, Sam' comptait.
Il y en avait une bonne quarantaine qui rodaient autour de sa cachette! De plus en plus proches.
Et aussi malades soient elles, il devait se rendre à l'évidence que leur traque n'était pas dénuée de logique.
regarde l'assemblée avec une mine de conspiratrice.
Elles avaient retrouvé sa piste et refermaient lentement leur piège sur lui.
ET SOUDAINEMENT!
frappe brutalement du poing sur la table.
Un coup particulièrement violent fit trembler la porte! Tandis qu'a l'extérieur résonnait un beuglement à fendre la glace!
Aucune gorge normalement constituée n'aurait été capable d'une telle horreur!
Donc non, je ne vous ferais pas d'imitation!
Sentant son poil de nuque se hérisser, Sam' se redressa d'un bond.
Il était découvert! Acculé!
D'autre cris répondirent au premier, tous aussi hideux les uns que les autres.
Parfois on croyait entendre des trompes percées, ou des gargouillements étranglés, sortant de gorges encombrées par la Lumière sait quoi.
Le vacarme qu'ils causaient allait en s'amplifiant. De quoi rendre les esprits faibles fous de terreur!
Déjà plusieurs de leur congénères attaquaient aussi la porte et la fenêtre.
Sam' le savait, retiré au milieu de la pièce. Il n'en avait plus que pour quelques minutes avant que son dernier rempart ne cède.
La rage qui sommeillait en lui emplissait désormais son corps.
Une force irrésistible!
Le résultat d'années passées en voyages et aventures. Ses ressources inépuisables était un atout que bien peu en ce monde pouvait égaler.
Sans échappatoire, il s'arrangerait pour n'en laisser aucun à ses adversaires!
Mais alors que la porte montrait quelque signes de faiblesse. Une note sinistre retentit au loin.
Le bourdonnement d'une cloche solitaire, venant du cœur des bois.
Elle devint rapidement un son continu, vrillant les tympans, allant même jusqu'à faire vibrer le bois de la cabane.
Entièrement absorbé par la menace proche, Sam' ne se laissait pas déconcentrer. Mais la froide colère allait bientôt laisser place à la surprise!
reprend d'un ton plus enjoué.
Ses adversaires abandonnaient la chasse!
Plus aucun ne tentait de pénétrer dans son refuge. Au contraire, ils tournaient les talons! Laissant leur proie encore étonnée dans sa dérisoire forteresse.
Leur cris se faisaient déjà plus lointains à mesure que les minutes s'écoulaient.
Et alors que la cloche continuait de sonner, Sam' se décidait enfin à pointer son nez par l'entrée.
Dehors, la nuit était tombée depuis déjà plusieurs heures.
La neige foulée par d'innombrables pieds et autres appendices moins identifiables témoignaient de la violence et de la barbarie de ces monstres!
Bien que secoué par tout ces évènements, Sam' n'avait pas non plus perdu le nord! Il avait encore un trésor à découvrir!
Et son petit doigt lui disait que ce son de cloche salvateur avait un tout autre rôle à jouer que de le sortir d'une mauvaise passe de plus.
/laugh
Se lançant sur la trace fraiche des créatures, Sam' se jetait une fois de plus dans l'inconnu!
Les pistes convergeaient toutes vers un point précis, il le savait.
Ni la brume omniprésente, ni le froid mordant qui arrivait à pénétrer ses épaisseurs de cuir, n'allait le ralentir!
La suite se jouerait dans le repaire du sorcier.
Qu'allait il trouver dans les anciennes salles et couloirs de cet asile? Était il réellement désaffecté?
D'où venaient ces créatures sorties droit d'esprits dérangés? Pourquoi répondait elle à l'appel lugubre de cloches invisibles?
Beaucoup de questions! Mais elles ne trouveront pas de réponses ce soir!
Une prochaine peut être?
Merci!
/curtsey
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:47, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Veillée du 2 février. Avant dernier texte. La suite logique de celui du mois d'avant, pas grand chose à ajouter.
- Spoiler:
- Bonsoir!
/hi
Ça fait plaisir de voir autant de monde!
Et donc! Ce soir, je vais tenir ma promesse.
Néanmoins..
malgré mes efforts, je crains que notre belle langue ne reste la mieux adaptée pour conter les aventures.
Vous n'imaginez pas le boulot que c'est de transcrire entièrement un texte en commun.
Si le texte n'est pas fidèle à l'œuvre originale, j'en suis vraiment navré!
Enfin bref!
/wink
Sans plus attendre, commençons. Un peu de silence je vous prie.
prend une longue inspiration.
L'imposante masse du bâtiment se découpait parfaitement dans l'obscurité.
Son air ancien et abandonné n'enlevait en rien à son côté impressionnant.
Ni ses fenêtres condamnées par de lourdes planches de bois.
Ni son entrée à la porte enfoncée et ni sa toiture ou de nombreuses tuiles manquaient d'ailleurs.
Tout ce délabrement, ajouté à un froid mordant, à une neige omniprésente. Et le bruit continu d'une cloche qui sonnait non loin.
Une seule note, sinistre et ne faiblissant pas.
tape sa main dans le vide, comme n'importe quel mauvais annonciateur de l'apocalypse.
DONG!
DONG!
Tout ceci renforçait donc l'oppressant du lieu alors que notre héros s'en approchait.
Il avait déjà bravé de nombreux dangers pour l'atteindre. Et bravé de nombreux dangers tout court!
Car oui! C'était un héros comme on n'en fait plus désormais.
Pas de ceux qui paradent bien habillés avec l'équivalent de deux haricots entre les jambes!
Armé d'une simple hache déjà rouge du sang de ses ennemis, le visage fermé et parfaitement concentré.
Vêtu d'un chaud manteau de fourrures et d'un pourpoint de cuir usé.
Sam' était bien déterminé à aller jusqu'au bout de l'aventure, quoiqu'il en coute.
Car oui! C'était lui!
Il avait passé plusieurs heures à pourchasser ses adversaires, des monstres sans âmes qui hantaient les bois dans lesquels il était rentré plus tôt dans la soirée.
De proie traquée, il était passé chasseur!
Ne laissant aucune chance à ces créatures déformées qui découvraient désormais, pourquoi Sam' était un héros de légende!
Insaisissable et mortel, il virevoltait au travers de leur rangs, tranchant les membres et mutilant des corps déjà honteusement affligés.
tranche l'air de la main.
Leur semblant vaguement humain mais surtout horriblement incomplets les rendaient d'ailleurs encore plus détestables!
Avançant inexorablement vers son objectif. Les ruines d'un ancien asile de fou, perdu au milieu des bois, promesse d'un antique trésor.
La ou nous reprenons l'histoire, il ne restait plus qu'une poignée d'adversaires apeurés et dispersés.
Son attention enfin tournée vers l'ancienne structure, le nain passait rapidement le petit muret qui délimitait d'anciens jardins.
Aujourd'hui ce n'était plus qu'une étendue morne, ou quelques rares rochers dépassaient de la neige,
Ainsi que des monticules blancs à hauteur d'homme, disposés irrégulièrement.
Immédiatement alarmé par le fait qu'aucune des créatures n'osaient le suivre ici, Sam' restait particulièrement sur le qui-vive.
Plus encore lorsque les dernières notes de la lugubre cloche moururent dans le lointain.
Plus rien ne bougeait.
Le vent lui même avait l'air d'éviter l'endroit, il entendait son sifflement dans les branches non loin mais,
Pas un souffle ne venait fouetter son visage.
Le seul son audible était le le bruit de ses pas dans la neige.
marche sur la pointe des pieds, enfin, elle essaye.
Ne riez pas!
Totalement à découvert, tout ses sens en éveil, Sam' cherchait activement la source du trouble.
Puis son regard se posa sur l'un des monticules.
Ils n'étaient pas fait de neige! Même si celle-ci commençait à les recouvrir, dissimulant leur véritable nature.
Fébrilement, Sam' dégageait le fine couche blanche qui recouvrait le plus proche, avant de reculer et de sonder l'obscurité!
Des cocons!
Formés d'une soie poisseuse et puante. Ils contenaient les restes de créatures qui ne s'étaient pas trouvées au bon endroit.
Mais pire que tout. La relative fraicheur des ensembles trahissait la présence de leur créateur non loin!
s'arrête et regarde l'assemblée.
Et alors, personne ne saurait dire comment Sam' réussit à survivre a ce qui va suivre.
Comment ça?
C'est évident que Sam' allait survivre! Vous arrivez encore à en douter?!
Bref!
Peut être avait il sentit le déplacement d'air non loin.
Peut être avait il aperçu une forme se découpant dans la pénombre.
Peut être seulement, son sens inné du danger l'avait alerté!
Toujours est il qu'il fit un bond de côté!
fait un bond de côté, titube et se rattrape de justesse. Tadaaaa!
Alors que quelque chose se fichait dans la neige, juste là ou il se trouvait l'instant d'avant!
Puis, tombant lourdement sur le sol, une nouvelle créature de cauchemar se jetait sur lui!
Furieuse de ne pas avoir pu mettre sa proie hors de combat sans efforts, une monstrueuse araignée venait chercher son dû.
Que dis-je! Ce n'était pas une araignée!
à l'air passablement écœurée par la suite.
Cette chose avait bien huit pattes, mais elles étaient autant de mélange de chair et de métal.
Son abdomen boursoufflé laissait aussi dépasser plusieurs arrêtes pointues.
Son corps n'était qu'une infâme parodie d'être humain!
aux bras longs et griffus, à la tête.. Ou au visage, enfin..
A la partie supérieure garnie de mandibules et de crocs! Voila!
Et sans autres avertissements qu'un grognement elle passait à l'assaut, incroyablement vive, voyez plutôt.
Une véritable tempête! Un ouragan de haine pure! Chacun de ses coups étaient capable de faire trembler le sol, alors imaginez l'effet sur un nain.
Ce n'est qu'en faisant appel à toute ses ressources que Sam' restait dans cette danse mortelle!
La! Il pare de justesse une frappe de taille qui aurait du le laisser cul de jatte!
Et maintenant il roule sur le côté, entre les pattes du monstre!
Et alors qu'il...
Oh!
Le voila qui se redresse à une vitesse incroyable, portant un coup à déraciner un arbre droit sur le flanc!
S'essuie le front, bonne actrice.
Malgré cela, l'insaisissable créature réussi en partie à l'éviter, bondissant au dernier moment!
L'arme laissait un sillon sanglant dans les chairs de l'abdomen, tranchant deux des pattes arrières par la même occasion!
Rugissant de colère et de douleur, le monstre ruait pour propulser le malheureux nain à plusieurs mètres.
Et alors qu'il retombait durement sur le sol, s'apprêtant à recevoir un nouvel assaut, Sam' fut particulièrement surpris de ne pas en subir d'ailleurs!
Pourquoi?!
Parce que!
Se trainant difficilement, la créature battait en retraite dans le bâtiment en ruine, laissant une large trainée rouge sur le sol, cela va de soit.
Tout en jurant et crachant dans une immonde parodie de langage.
Profitant de cette accalmie, Sam' se remettait sur pied et reprenait brièvement son souffle avant de la prendre en chasse.
Blessée, elle ne faisait plus aucun effort de discrétion. En témoignait les bruits de bois brisés qui provenaient déjà de l'intérieur.
Sur ses talons, Sam' pénétrait donc l'ancien asile. Beaucoup plus discrètement.
Car le temps n'avait pas épargné les murs et boiseries, ce qui pouvait être aussi dangereux que ces occupants.
L'intérieur sentait un espèce de renfermé pas franchement agréable.
L'obscurité omniprésente rendait toute observations préalables quasiment impossible. Ce n'était peut être pas une mauvaise chose tout compte fait!
Car les sens aiguisés de notre héros lui faisait éviter plusieurs masses informes trainant au sol. Bénie soit l'absence de lumière en cet instant!
Se guidant uniquement au bruit que faisait le fuyard, il empruntait une série de couloirs délabrés.
Évitant sans aucun problèmes les parties à demi effondrées, sautant par dessus un gouffre béant s'ouvrant sur les profondes caves de l'édifice.
Il ne prit pas le temps de s'attarder sur les cellules encore fermées qui bordaient les couloirs. Surtout après y avoir entendu des sons étouffés.
En attendant!
Oui, il y avait bien plus important!
Bien que toujours invisible, la créature fatiguait alors que Sam' s'enhardissait à mesure que l'écart se réduisait!
semble particulièrement fière de sa phrase, allez savoir.
Tant et si bien qu'il finissait par la rattraper après quelques minutes de poursuite ininterrompue.
Elle s'était retranchée dans ce qui semblait être la nef d'une chapelle.
Ne me demandez pas d'être certaine dans le noir! Eh!
Défonçant sans efforts la porte de bois vermoulu, les deux adversaires se retrouvaient une fois de plus face à face.
Le monstre s'était emparé d'un grand chandelier à l'air particulièrement lourd. Retiré de son pied, l'un des embouts était suffisamment pointu pour servir d'une lance rudimentaire.
Tenant le nain à distance, la chose se tenait entre lui et un piédestal à demi invisible dans le fond de la pièce.
Distinguant parfaitement son adversaire, le nain se préparait à frapper.
Tout ses muscles tendus, paré à toute éventualités.
Il avait une entière confiance en sa vitesse et sa force.
D'ailleurs! Aussi impressionnant qu'il pouvait l'être, son adversaire était maladroit et n'avait pas l'air d'un réel combattant.
Et surtout, le nain pouvait maintenant sentir sa peur et son profond désarroi.
Ce genre d'adversaires capable de quasiment tout dans les moments ou ils sont acculés!
Et alors qu'il faisait un pas en avant..
La mort dans les yeux! Le feu du combat lui brulant les entrailles!
marque une pause.
La créature quand à elle, balayait l'air de l'arme, dans une dérisoire tentative d'échapper à son destin!
Puis, voyant que rien n'allait pouvoir la sauver, elle pris une décision que seule une créature démente aurait pu prendre!
Ce qu'elle était, d'ailleurs, c'est évident.
Donc! Elle retourna l'arme contre elle! S'empalant dessus avec un gargouillement grotesque et non dénué d'une certaine satisfaction.
Elle S'effondrant alors mollement, laissant le chemin libre vers le
TRESOR!
Sam' enjambait la défunte chose, non sans lui avoir décoché un coup de pied dans les côtes, histoire de s'assurer qu'il n'y avait pas de nouvelles ruses de sa part!
Puis il se penchait sur le piédestal qu'elle semblait tant vouloir garder, utilisant son briquet pour allumer le second chandelier.
Il était d'ailleurs étonnant que la bougie y soit encore en état, trahissant par la même des utilisations pas si anciennes que cela.
Sur ledit piédestal il y avait un livre. Le genre de livre simple, relié d'un cuir sombre, sans décorations, ni titre.
Les pires! Les plus dangereux!
Le nain l'ouvrait d'une main fébrile. Curieux, impatient et à la fois terrifié par ce qui pouvait se trouver à l'intérieur.
A la lumière mourante de la bougie, il lisait alors rapidement le préface.
Il restait ainsi plusieurs minutes, la mine sombre, penché sur sa page.
jusqu'à ce que la lumière s'éteigne et ne le libère enfin.
Jusqu'à ce qu'il le referme et ne disparaisse dans l'obscurité avec le trésor sous son bras.
Merci!
/curtsey
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:47, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Veillée du 2 mars. Dernier texte en date et je tiens aussi à le préciser, dernier texte tout court. ne comptez plus sur ma présence aux prochaines veillées. Hé, c'est un peu pour ça que je vous ai déballé toutes ces lignes de textes insipides et sans âmes.
Bref! Sur ce texte en particulier, pas grand chose à ajouter, si ce n'est que je voulais changer des habituelles aventures pour un thème plus complot/glamour. Bonne lecture!
Bref! Sur ce texte en particulier, pas grand chose à ajouter, si ce n'est que je voulais changer des habituelles aventures pour un thème plus complot/glamour. Bonne lecture!
- Spoiler:
- Dames,
Messieurs,
s'incline avec lenteur devant l'assemblée.
Ce soir, une de ces histoires au premier abord sans prétentions, Néanmoins, je vous demande toute votre attention.
Sachez toutefois écouter, peut être qu'entre les phrases, se cache une autre forme de vérité.
lisse distraitement l'une de ses mèches, marquant un temps d'arrêt.
Sans plus attendre,
Tout débute dans un château de légendes.
Une construction que bien peu auraient pu imaginer, même en rêves.
Tout n'était que délire d'architectes et de mages aux esprits torturés, mais géniaux. En témoignaient les tours griffant rageusement le ciel,
les statues aux poses provocantes et les créneaux comme autant de mâchoires affamées.
Et à l'intérieur, le spectacle était autant à couper le souffle,
Tout n'était que faste, richesses outrageusement exposées, portraits équivoques à la gloire et à une puissance que nulle ne pouvait mettre en doute!
C'est d'ailleurs entre des colonnes se perdant dans les ombres des plafonds, dans une salle au proportion gigantesque qu'une fête battait son plein.
A la clarté de lustres fait de cristaux inconnus, maintenus en l'air et dégageant une lumière tamisée grâce à de subtils enchantements et sorts,
Les convives, triés sur le volet et exigeants s'étaient amassés autour de longues tables,
Allongés sur des bancs, ou regroupés en petits groupes attentifs aux divers spectacles que présentait la soirée.
Masqués, on devinait pourtant sans peine à leurs allures, gestes et critiques acérées ce qui caractérise les gens de hautes lignées.
Alors que les alcools forts, la musique entretenue par des petits groupes d'artistes doués et les brûleurs d'encens diffusaient des senteurs exotiques,
et que la salle plongeait dans une atmosphère cotonneuse, autant due à la fumée qu'aux résidus arcaniques se concentrant autour des principales -et nombreuses- sources à disposition des invités.
Dans cette ambiance propice aux affaires de pouvoirs, aux complots et amourettes d'un soir, une chasse discrète avait lieu entre les allées.
Pas de ces battues sanglantes au dénouement tragique, non.
/wink
Plutôt de ces recherches désespérées d'un simple regard, d'une marque d'attention, ou d'un mot.
Car, dans cette foule anonyme l'on pouvait sans peine le remarquer. Cette âme n'évoluant plus avec autant de grâce que les autres.
Ses mains tremblantes, ses mouvements maladroits et le vitreux de ses yeux que l'on devinait à travers le masque.
Tout ceci trahissait un état d'ébriété ou de bêtise largement plus avancé.
Son regard embrumé fouillait les ténèbres et tentait de percer le fin écran de fumée.
Il était prince, pour tout vous dire. Répondant au doux nom de Eszkaazdnir.
ne fait aucune erreur dans la prononciation.
Accessoirement c'était une grosse brute arrogante. Inapte à prendre une quelconque succession,
tout juste bon à arpenter les campagnes et donner une progéniture bâtarde aux jeunes facilement impressionnées des classes inférieures.
ajoute la phrase suivante d'un air désinvolte.
Mais pour ce soir, il sera le « héros », car il en faut bien un.
laisse échapper un rire discret, une main portée en hâte devant la bouche.
Ah il était bien loin de son air supérieur en cet instant.
A chaque espoir déçu, on pouvait le voir se rabattre sur une coupe libre, ou qu'il empruntait discrètement.
Agissait il par dépit?
D'envie peut être.
Il cherchait, oh et il aimerait bien retrouver!
Ce regard qu'il avait croisé plus tôt dans la soirée.
Deux éclats de diamant d'une pureté à vous percer le cœur.
Il s'était un instant senti nu devant les yeux de cette inconnue. Devant cet air curieux et surtout follement amusé.
Qui ne l'aurait pas été devant sa réaction, me direz vous.
Brisant alors son premier verre de la soirée, l'échappant par mégarde, entièrement absorbé, la bouche grande ouverte en un « Oh » grotesque.
Elle s'était bien vite éclipsée, se détournant d'un mouvement gracieux et le laissant seul, déjà désemparé.
marque une courte pause, lisse de nouveau l'une de ses mèches et reprend.
N'écoutant que les coups sourd qui lui martelait la poitrine, il avait bousculé ceux qui l'entourait.
Ne déclenchant qu'un vague concert de protestations chez ses compatriotes souvent bien trop occupés pour lui prêter attention, ou même le remarquer.
Se frayant un chemin au travers d'eux, il déboulait autour de l'une des grandes tables,
Garnie de nourritures et boissons rares, trésors du monde ou subtils travaux d'artistes de l'arcane confirmés.
Ne s'occupant plus de boire ou manger, contrairement à ses habitudes, notre « héros » la découvrait une nouvelle fois, de l'autre côté.
Ô sublime apparition!
joint ses mains, les yeux brillants et le sourire jusqu'aux oreilles.
Tentation de chair, riant avec un petit groupe d'invités. S'amusant visiblement de leur échange de frivolités.
Et quel éclat de voix que ce rire!
Ah, voilà le prince comblé, incapable de la quitter des yeux un instant,
Il fait le tour, il s'approche!
Malgré ses gestes gauches, son pas lourd, sa respiration sifflante. Cet air d'épave à la dérive qui lui colle à la peau.
Il tente d'atteindre celle qui la sauvera du naufrage,
Renversant plusieurs plats au passage, avant d'être stoppé par un importun moins occupé que les autres,
Il n'avait sans doute pas apprécié de se retrouver avec une grande partie de sa boisson sur le veston suite à un coup d'épaule malheureux.
Les excuses, les menaces, rien n'y fait.
Perdant patience en voyant sa promise s'échapper une nouvelle fois,
retire une insignifiante poussière de son épaule gauche.
Il expédie le faquin au sol d'un crochet du droit impitoyable!
La mâchoire brisée, l'individu crache ses dents et son sang, l'air perdu et surpris par un tel dénouement.
Autour de lui, on s'indigne! On glousse ou l'on crie d'effroi, le prince n'en a cure!
Laissant la foule s'attarder autour du blessé que l'on soulage déjà à grand renfort de magie, il presse le pas, tourmenté.
A chaque dos qui se présente à ses yeux, il croit voir les courbes qui aurait fait pâlir une succube de jalousie,
Et cette tenue qui lui va à ravir, la sublimant dans chacun de ses gestes. Épousant parfaitement ses formes qu'il aurait dit dessinées par le plus grand des artistes.
Tandis qu'autour, les rires et éclat de voix lui semblent être celle qu'il désire l'appelant avec insistance.
change de ton, y ajoutant une pointe de nervosité, de précipitation.
Et la!
Cette porte qui claque un peu plus loin! Le faisant enfin sortir de ses fantasmes et rêveries.
Il en est sur, il l'a vue lui faire un signe de la main avant de disparaître de l'autre côté.
Comme une invitation à venir la rejoindre!
Plus de doute! Et c'est avec le sang bouillonnant dans ses veines qu'il se hâte jusqu'à ladite porte.
Superbement ouvragée, une œuvre magnifique au demeurant.
La promesse que derrière ces montants de bois peint se cache des délices sans communes mesures.
Tremblant il fait jouer la poignée, le souffle court, les yeux exorbités!
retient son souffle... ... ... ... Bon, elle était facile celle la.
La porte n'étant pas verrouillée, il s'engouffre dans le couloir, prenant cette fois bien soin de s'assurer que personne ne pourrait suivre.
Continue d'un ton joyeux, moqueur peut être.
La relative fraîcheur du lieu contrastait violemment avec la salle enfumée et moite ou il se trouvait précédemment.
Le voilà qui frissonne et s'ébroue comme un animal. Passant une main sur son visage, essayant de se redonner une contenance, sans succès.
Un prince dans cet état, quelle tristesse.
/facepalm
Le corridor est fidèle au reste du bâtiment, débordant de décorations tape à l'œil. Ses murs percés d'alcôves ou reposent les bustes de dirigeants au regard sévère et aux noms aussi longs qu'illustres.
Durant sa lente progression en zig-zag, notre « héros » se prend plusieurs fois les pieds dans l'épais tapis de fourrures aux motifs compliqués.
Oubliant ses manières déjà fort limitées, il se surprend à jurer, tandis qu'en écho il en est sur, le rire lui répond.
A chaque fois il se redresse et essaye d'aller plus vite, ce manège ne faisant qu'accélérer la chute suivante,
Rouge comme une fleur de feu, passablement essoufflé, forcé de ralentir et souffrant d'un poing de côté,
C'est un bruit de pas précipité tout proche, un froissement d'étoffe et un soudain silence, qui lui indique finalement que sa proie est toujours à sa portée.
De plus, la flamme magique vacillante des flambeaux dirige son regard vers une porte-fenêtre.
Celle-ci, entrouverte, donne sur une large terrasse balayée par le vent frais de la nuit. Un étendard claquant fièrement sur son mat fixé à la balustrade.
Confiant il s'avance jusqu'au rebord de pierre, regardant nerveusement sur les côtés. C'était il trompé?
Le doute l'étreint brusquement. Ne se comportait il pas comme un imbécile? Cette façon de faire était indigne de son rang, il n'était pas un sauvage!
Et le voilà bouffi d'orgueil qui se retourne après ce bref instant de lucidité.
Précisément lorsqu'elle choisit de surgir des ombres à quelques pas de lui.
Tout ce qui réussit à sortir de la bouche de notre « héros » à présent? Un vulgaire gargouillement étranglé.
ne vous fera pas l'imitation, non.
Venant presque se coller à lui, posant délicatement un doigt sur ses lèvres, son regard rivé dans le sien.
Ah, il oublie bien vite tout ce qu'il vient de penser. De nouveau complètement ensorcelé, toute volonté annihilée à l'instant ou un délicat parfum de fleurs lui chatouille les narines.
/laugh
Maintenant qu'il la tient au creux de ses mains, qu'elle est venue d'elle même se jeter dans ses filets!
Sa raison s'efface, la bête qui sommeillait prend le dessus. Un brasier qui menace à présent de le consumer de l'intérieur.
Cette flamme qui ne demande qu'a être partagée, de gré.
tend une main vers le public, tout sourire effacé.
Ou de force!
Referme théâtralement le poing avant de le ramener contre sa poitrine.
Le prince grogne, refermant ses bras sur sa proie, la plaquant contre le mur, la serrant suffisamment fort pour lui arracher un couinement de douleur.
« Allons, que sont ces manières? N'avez vous pour seule envie que de me briser les os? » finit elle par ajouter,
La tête en feu, notre « héros » baragouine quelque chose d'incompréhensible en guise de réponse.
Prenant les devants, l'inconnue le presse. Jouant des mains, flattant des cuisses, posant ses lèvres contre la peau de son cou,
Usant admirablement de chaque parcelles encore libres de son corps, elle le force à relâcher suffisamment son étreinte, avec un soupir satisfait.
Se hissant ensuite contre lui et l'entourant de ses bras. Y ajoutant même un ronronnement prédateur devant l'expression béate de son partenaire d'infortune.
Celui-ci s'enhardit d'ailleurs. Laissant sa main libre se glisser sous les tissus de la robe, caressant une peau perlant de sueur.
Elle sourit, dévoilant ses dents, remuant délicieusement à mesure qu'il se fait téméraire.
Ravi de l'entendre ainsi roucouler dans ses bras, il s'abandonne tout entier à cet être merveilleux, priant intérieurement pour que cet instant ne cesse jamais.
Il ne devait jamais savoir que son vœux allait à l'instant être exaucé.
Car alors que son esprit était occupé ailleurs -comme souvent, remarquez- il ne prêta aucune attention au soudain vide d'air l'entourant.
Une fraction de seconde après, suivait une sourde explosion,
Et juste ensuite, une averse de sang chaud, arrosant copieusement les murs et le sol,
Sans surprise le prince était mort sur le coup. Son corps réduit à l'état d'une masse de chair boursouflée et informe. Les organes apparents, les os brisés par le choc.
Et sa partenaire d'un soir?
Écartant une mèche poisseuse de son visage, elle se penchait sur ce qui avait autrefois été vivant, une large sourire aux lèvres.
S'agenouillant à ses côtés et lui murmurant quelques mots avant de disparaître.
laisse flotter la scène.
« Ouvrez votre cœur à la Lumière »
/curtsey
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:47, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Veillée du 4 mai. C'est uniquement parceque j'avais le texte sous la main et qu'on m'a menacé de mort (Je vous assure, j'ai les scr33ns). Le brouillon manque de tout ce qui a été rajouté sur un coup de tête IG (Il fallait y être). Bonne lecture, adieu.
- Spoiler:
- Dames, Messieurs,
Bonsoir!
/hi
Ce soir, je vous réserve un conte qui trouve ses origines il y a fort longtemps. Je l'ai donc traduit et légèrement adapté.
Je m'excuse d'avance si certains phrasé semblent obscurs, j'ai fait de mon mieux.
Je vous laisse le soin de deviner à qui et pourquoi il s'adressait.
/wink
Notre histoire débute dans une unique pièce de ce qui semble être une maison. Sans fioritures ni réelles décorations.
accompagne la phrase d'un geste ample de la main gauche.
Pas de fenêtres, on peine à en trouver l'entrée. Le mobilier est absent, et l'on entend pas un bruit.
Une pièce plus hors du temps qu'autre chose, au charme dénudé et artificiel.
Leur propriétaires étaient aussi bien silencieuses, se trouvant chacune dans un coin de la pièce, s'observant.
Leurs yeux brillants d'une flamme ternie par le temps et l'attente.
Quatre sœurs de destinées. Même regards, même gestes ou habitudes au premier abord.
Tout débute lorsque la première s'avance.
Sa tenue d'une apparente simplicité la sublimait avec brio. Sur des tons bleutés bien assortis, aussi tranchants que les froides profondeurs d'un glacier.
Ses façons de faire trahissait l'enthousiasme et l'inconscience de la jeunesse. Son visage néanmoins traversé d'un sourire condescendant l'enlaidissant considérablement.
Toisant ses sœurs elle leur lançait, pleine de dédain « Je suis las de vous. Je m'en vais parcourir l'univers et mettre mon infini pouvoir à contribution pour le défier et le dompter »
Sur ses mots, elle empruntait la porte et disparaissait, laissant les trois restantes se regarder sans émettre d'objections ou de commentaires.
Il ne faut d'ailleurs pas longtemps avant que la seconde s'avance.
Sa préférence pour les couleurs vives sautait aux yeux. Sa robe est d'un rouge vif, épousant amoureusement des formes qu'elle n'avait aucune envie de dissimuler.
Plus mature que la première, elle n'en gardait pas moins son apparente vitalité, l'éclat de son regard dissimulant mal une malice et un penchant prononcé pour le vice.
C'est avec une grâce que beaucoup jugerait scandaleuse qu'elle se campait au milieu de la pièce avant de déclamer.
« Puisque l'heure n'est plus à l'attente. Je m'en vais parcourir l'univers et mettre mon infini pouvoir à contribution pour le séduire et l'aimer »
Et la voilà qui s'en va comme la première. Ne restant que deux sœurs pour se regarder dans le blanc brillant des yeux.
Jusqu'à ce que la troisième s'avance, vous vous en doutez désormais.
Elle se fait discrète. Préférant la sobriété de tons gris, oscillant tantôt vers le noir d'encre ou le blanc immaculé.
Ses manières, ses gestes et sa tenue témoigne d'un âge largement plus avancé, la voilà qui s'approche de sa sœur avant de lui murmurer.
« Je ne pourrais souffrir de voir ces deux là s'éloigner sans que j'en fasse de même. Je m'en vais donc parcourir l'univers et mettre mon infini pouvoir à contribution pour le découvrir et le comprendre »
La quatrième répondra d'un simple hochement de tête, lui laissant quitter la pièce. Elle doit se contenter d'attendre, quatre murs nus et l'ennui pour seule compagnie.
S'il est impossible de mesurer exactement le temps s'étant écouler, nous allons donc nous envoler directement au point d'arrivée.
Des années? Des millénaires? Qu'importe, dans la petite pièce, rien n'a réellement changé.
Complètement immobile, au même endroit et surement dans la même posture que nous l'avions abandonnée, la quatrième scrutait la porte.
Quand après une éternité elle s'ouvre enfin, c'est pour laisser passer la première.
La voilà qui s'avance, toujours vêtue de ses riches atours aux accents bleutés. Pourtant ses épaules sont voutées, sa mine plus sombre et ses gestes moins assurés.
Ce qui n'empêche pas celle qui était restée de la questionner sans attendre qu'elle se soit installée.
« Comment va l'univers, ma sœur? »
Après un soupir, elle fini par répondre ne faisant aucun effort pour cacher sa lassitude et son dépit.
entame la suite d'un ton las, une profonde tristesse au fond de la voix.
« L'univers a répondu au défi. »
« S'ensuivit une éternité de lutte. Ou les mondes se sont embrasés, ou j'étais tantôt conquérante adulée ou bourreau décriée. »
« J'ai tué autant que j'ai vu périr. Pendant tout ce temps, moi qui pensait dominer je n'ai fait que détruire »
« Après réflexions je me suis rendue compte que cette violence et cette haine sans limites qui me faisait avancer ne m'apporterait rien de plus sans l'envie et l'amour de ce qui était premièrement convoité »
Et voilà la première particulièrement déçue qui s'assoit contre le mur, trop fatiguée d'avoir lutter en vain.
s'arrête un temps. Prenant soin de réajuster ses lunettes.
L'instant choisit pour la porte de s'ouvrir à nouveau, laissant passer la seconde sœur, tout aussi bouleversée. Ce qui n'empêche pas la question de fuser.
« Comment va l'univers, ma sœur? »
C'est au bord des larmes qu'elle lui répond.
est au bord de larmes. Étonnant non?
« J'avais confiance en mes charmes, je me sentais pleinement capable de lui faire plaisir »
ravale un sanglot particulièrement bien joué.
« Pendant tout ce temps, mon existence n'était tournée que pour l'attirer vers moi avant qu'enfin, il ne m'étreigne de ses bras. »
« J'ai pensé y parvenir, il a répondu, semblait intéressé. Il est même venu et alors, Ô bonheur nous nous sommes aimés. »
« Mais quelle ne fut pas ma tristesse lorsque aussitôt après il s'en est allé. Car maintenant je le sais, j'avais le charme et la force pour le combler, c'est évident »
« Je n'avais hélas pas l'expérience et le savoir pour le garder à mes côtés »
marque une nouvelle pose, abandonne la mine ravagée d'une amoureuse déçue pour quelque chose d'un poil plus neutre.
Entre temps, la troisième est rentrée.
En silence elle a reprit sa place, attendant que sa sœur est terminée la laissant se taire et se perdre en sanglots étouffés.
Elle se raidit lorsque vient l'inévitable question de la quatrième, décidément bien curieuse de leur sort.
« comment va l'univers, ma sœur? »
Moins affectée que ses deux autres comparses, elle prend tout de même plusieurs minutes avant de répondre.
« Je me suis armée de mes connaissances, de mes outils et des mes indéniables talents d'observation pour analyser et comprendre »
« J'ai passé un temps incroyable à parcourir les courants cosmiques, à élaborer des théories, à calculer sans relâche des points qui me semblaient importants »
« Avant que je ne me rende compte qu'il me manquait une donnée cruciale, celle qui vaut mon retour et un cuisant échec. »
« J'ai tentée de comprendre et de calculer sur une base statique un univers trop mobile et changeant pour que ce soit possible »
« Le temps m'a ainsi démontré qu'un fait qui semblait juste l'instant d'avant s'est retrouvé faussé par un élément que nous n'aurions pas soupçonné. »
Et voilà donc la troisième, aussi désappointée que les autres. Elle va reprendre sa place et son attente.
Mais c'était sans compter une nouvelle question.
« Comment va l'univers, ma sœur? »
Vous devinez qui est visée?
D'abord feignant la surprise, la quatrième sœur se décide enfin à s'avancer sous le regard de ses semblables.
Un sourire en coin, ravie qu'on s'occupe d'elle, à n'en pas douter.
joint ses mains, sérieux quand tu nous tiens.
« Je pensais ne jamais vous voir revenir. Être capable de refaire mon univers de la manière qui me plaisait le plus. Ainsi j'aurais pu vous oublier, malgré vos qualités »
« Mais plusieurs éléments sont venus me prouver que j'avais tord »
« En premier lieu mon envie de continuer à être meilleur que vous trois réunies, cette volonté de garder une longueur d'avance et de toujours vous dominer »
« En second lieu, j'ai souffert de ne plus vous avoir en face de moi pour vous désirer et vous aimer. Vous, mes sœurs »
« Ensuite, je vous laisse imaginer quelle tortures j'ai endurée de ne pas savoir ce que vous faisiez. Je brûlais d'envie de connaître vos sorts respectifs »
« Que ce soit pour les comprendre, mais aussi pour vous aider à en tirer les conclusions. »
« Elle est d'une étonnante simplicité à bien y réfléchir »
se permet un petit sourire en coin. Vraiment pas longtemps.
« Parfois, à vouloir vivre seul une aventure ou un but que l'on s'est donné. On se rend trop vite compte que le mur qui nous empêche de l'atteindre ne provient pas de votre inaptitude »
« Mais bien de votre acharnement à la solitude »
/curtsey
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:48, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Bonjoir. Voici le brouillon du texte présenté à la veillée du premier février (et non pas du premier avril, je vous assure que j'y étais). Je ne vais pas mentir, il était prêt depuis cinq bon mois et moisissait dans mes tiroirs, c'était l'occasion de le présenter (après relecture et correction quand même). Petite surprise, la conteuse était originale. Vous savez, celle avec des cornes et des sabots accompagnée d'un être infâme et banni de tout les bien pensants. Bonne lecture !
PS: pour ceux qui débarquent, chaque saut de ligne correspond à une phrase "parlée", chaque ligne en italique est un emote.
PS: pour ceux qui débarquent, chaque saut de ligne correspond à une phrase "parlée", chaque ligne en italique est un emote.
- Spoiler:
- /hi
Merci d'être présents et je l'espère attentifs.
Avant de commencer je tiens à vous prévenir que le texte qui vous sera conté par mes soins grâce à l'autorisation de son auteur,
Ceci n'est donc pas de moi -bien que j'ai la tache de le faire vivre devant vous-, les omissions et erreurs ne sont bien sur pas de mon fait,
Mais une parole est une parole, je me suis refusée à le modifier.
Ces précisions nécessaires étant faites,
L'histoire qui va suivre va une fois de plus vous tenir bien éloigné de vos belles contrées.
Une touche d'exotisme, une pincée de passé, de secret ou d'ombre.
Notre récit commence de l'autre côté du monde,
Par delà la grande mer et le maelström qui gronde.
Kalimdor, un continent au moins aussi grand que nos royaumes et au moins aussi rempli de mystère.
Un lot de danger, de trésors et de légendes.
/wink
Imaginez Féralas,
Plus qu'une forêt étouffante comme peut l'être celle du bois de la pénombre.
Plus dense et vivante que les jungles de Strangleronce.
Un enchevêtrement de végétation particulièrement envahissante, recouvrant des lieues sans jamais vraiment s'éclaircir,
Et le tout dominé par des arbres si anciens et étranges qu'ils pourraient à eux seul contenir plusieurs famille à la base de leurs troncs.
Écarte les bras, « grand comme ça, sisisi! ».
Bien sur ce n'est pas la seule particularité de cet endroit. Mais il y en aurait tant à dire qu'il nous faudrait bien plus qu'une soirée.
/smile
Heureusement pour vous l'histoire s'intéresse aux voyages d'un héros,
lisse distraitement l'une de ses mèches avant de reprendre.
Perdu au fond d'un vallon, progressant avec agilité entre les lianes, les fougères géantes et les arbres,
Vêtu d'une confortable tenue de cuir usé par le temps, protégé par un simple chapeau de cuir élimé.
Autour de lui, la végétation grimpe autour des colonnes de pierres brisées, derrière lesquelles il se cache,
Elle pousse entre les pavés d'une vieille route défoncée ou notre héros court de couverts en couverts.
Et autour de lui, Alors que des feuilles paresseuses tombent de la canopée loin au dessus.
Il n'est pas inconnu de certains d'entre vous,
Lissant consciencieusement sa barbe alors qu'il s'arrête pour réfléchir aux différents embranchements.
Celui qui a défié la mort plusieurs fois..
Et triomphé.
Voyez vous de qui je veux parler?
Un nain de légende!
regarde l'assemblée avec insistance.
Celui que l'on appelle Sam'.
Évidemment.
abandonne un temps sa mèche puis reprend.
Poussé par un appel bien plus fort que de simple trésors matériels.
Car bien avant la richesse il cherchait l'exaltation du défi et le plaisir de la découverte que personne n'a fait.
C'est pour cette raison qu'il se trouve ici. On racontait de nombreuses choses sur les bâtisseurs de ces ruines.
/shrug
A leurs apogée, ils étaient peut être infiniment cultivés, raffinés et bien sur immortels.
Mais ils ont surtout étés utilisateurs inconscients de la magie, des êtres bouffis d'orgueils qui ne méritent que l'oubli.
Notre nain cherche avant tout l'une de leurs source de savoir, cachée précisément dans ses ruines, je vous laisse deviner laquelle?
ne vous laisse pas deviner et continue.
Et si la plupart des rumeurs entourant les ruines faisaient états de pièges mortels, de gardiens armés jusqu'aux dents et de princesses en attente de sacrifices,
La majorité préféraient plutôt mettre cela sur le compte du mythe et des fabulations d'ivrognes.
De quoi piquer la curiosité d'un aventurier chevronné comme Sam', bien sur!
Alors qu'il avançe tel une ombre au travers d'allées jonchées de pierres tombées des structures environnantes,
Attentif aux moindres bruits et d'ailleurs surpris de ne pas croiser âme qui vive, ou presque.
Car il faut le noter!
Depuis qu'il est rentré dans le vallon, plus aucune créature ne l'épie.
Pas même de serpents pour siffler dans son dos.
Pas même de nuées d'insectes pour le tourmenter.
Seuls présents pour troubler le silence, deux perroquets bruyants qui volètent de perchoirs en perchoirs et répètent sans cesse le même couplet exaspérant.
Non, je n'ai aucune envie de vous le répéter.
agite une main d'un air désinvolte et marque une pause.
La décrépitude de l'endroit n'enlevait en rien à sa majesté et l'on sentait encore le regard de ces anciens occupant en parcourant ses allées,
Et même si le toit s'ouvrait sur de larges parties effondrées, il règne une atmosphère pesante dans ses couloirs,
L'air se fait lourd les sons sont étouffés, le poids des âges pèse fortement sur les lieux.
Encore peu gêné par le phénomène, il débouche dans une petite cour à l'intérieur de ce qui ressemblait à un temple.
Sam' fronce les sourcils devant ce qui s'offre à ses yeux. Par réflexe l'une de ses mains empoigne le manche de la courte et fidèle hache qui pend à sa ceinture.
baisse d'un ton, mystérieuse.
Si la cour ne contient qu'une simple fontaine sans décoration et actuellement à sec, les alentours sont occupés par une bien étrange assemblée.
Dissimulé derrière le mur et jetant de furtifs regards sur ce qu'il voit, Sam' note la présence de pas moins d'une dizaine de personnes immobiles.
Et après une petite minute de flottement, ne remarquant toujours aucun mouvements autre que les deux perroquets attentifs et toujours aussi loquaces sur une corniche,
il entre prudemment dans la pièce, retenant son souffle
Au premier abord les personne sont disposées sans ordre logique et s'apparentent à de très réalistes statues.
Présentées dans des poses originales, l'une d'elle était même penchée sur le bassin de la fontaine, les mains en coupe.
Intrigué, notre héros s'attarde quelques temps à détailler cette étonnante galerie.
Il y a de tout parmi les œuvres exposées.
Des humains, des orcs, des gobelins,
Des mages, de fiers paladins et d'infâmes nécromanciens.
Tous réunis dans la même pièce malgré les différences et le manque d'harmonie dans leur disposition.
hésite visiblement à ajouter quelque chose, puis se ravise marquant une nouvelle pause.
L'ambiance est bien plus lourde qu'a l'extérieur.
Sam' en mettrait sa main au feu, cette pièce pleine d'individus semble déborder de consciences désespérément figées.
Comme mû par un instinct de préservation, Sam' se refuse toujours à respirer trop fort.
Fasciné par les statues, il a grand peine à les quitter des yeux. Craignant peut être de les voir quitter leur état d'attente éternelle.
Leurs traits sont d'un réalisme à rendre vert de jalousie nos plus talentueux sculpteur.
La pierre taillée d'une main d'orfèvre est invisible et rend à merveille chacun des plis des étoffes, le lustre de leurs armures,
Leurs visages sont tous beaux et doux. Leurs traits princiers et figés les rendent inexplicablement désirables.
Sam' se surprend d'ailleurs à perdre son regard dans le décolleté terriblement plongeant de l'une des œuvres,
Et même lorsqu'il réussit à décrocher à grand peine, gêné. C'est pour tomber dans une autre, bien plus fournie que la précédente.
étire un large sourire.
Rouge comme une pivoine et marmonnant dans sa barbe sur ces « sorcières » elfes,
marque nettement les derniers mots y laissant une amère touche de mépris.
il réussit enfin à se rabattre sur...
...les superbes armures des guerriers immobiles,
Le voilà qui s'extasie devant des armes d'une qualité inégalée, aux runes travaillées et enchantements compliqués.
Sam' est un personnage amoureux des belles choses d'un point de vue purement esthétique, peut être trop d'ailleurs.
soupire longuement.
Toujours est il qu'après un bel effort mental, il réussit à s'extirper de sa contemplation des statues,
Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il se rend compte que dehors la nuit est quasiment tombée.
Trop absorbé par cette galerie de trésors, voilà qu'il en perd la tête et oublie ce qu'il est venu chercher.
Pauvre Sam', il est encore bien loin de se douter de ce qui l'attend alors qu'il pose son regard sur la fontaine.
Un bassin de pierre au contenu étrangement immobile, plusieurs bouches disposés en cercle au centre par lesquels doit théoriquement sortir l'eau.
Ce qui n'est pas le cas.
Le tout donne donc une œuvre classique, un peu décevante même.
C'est d'ailleurs à se demander ce que font les autres merveilles autour, qui d'un coup semblent encore moins à leur place.
Maintenant soucieux de ses difficultés grandissantes à se mouvoir rapidement, il se penche à grand peine pour lire la plaque se trouvant sur le rebord.
Ce qui s'y trouve gravée est pour le moins énigmatique,
« Le chant, l'eau, la vie »
laisse un moment de flottement.
Que sont donc ces étranges créatures immobiles? Et que peut bien signifier cette phrase inscrite dans la pierre?
Pour l'heure, Sam' se rend compte avec effroi qu'il ne peut plus se relever.
Sa tête est plus lourde qu'une montagne, comme le reste de son corps d'ailleurs.
C'est avec difficulté qu'il articule un juron,
fait de nouveau un bref silence.
De très loin lui parvient toujours le concert des deux perroquets, qui n'ont nullement l'air sous l'effet de la magie des lieux.
Imaginez sa frustration, Sam' battu par deux oiseaux et la magie d'un peuple disparu?
Car vous vous doutez bien qu'il s'agit de magie, désormais.
Avez vous une idée pour qu'il s'en sorte?
Ne soyez pas timides, après tout ce n'est que sa vie qui en dépend.
"S'ensuivra quelques questions et quelques réponses, il fallait y être je n'ai pas tout noté"
Oui, c'est cela la solution.
Le chant !
a recommencée à être méprisante, ce doit être naturelle.
Ces paroles qui sont autant d'incantations pour conjurer les sorts qui protègent les lieux, repoussant les prédateurs plus surement que n'importe quelle armée.
agite une main d'un air ennuyé.
Mais passons,
Sam' est de nouveau libre de ses mouvements, accomplira t il ce qui est inscrit sur le marbre?
Hélas pour cette fois, l'histoire ne nous offrira qu'un maigre,
Peut être.
Merci de votre attention.
/curtsey
PPS furtif: Devant un sursaut de motivation, il se pourrait que j'essaye d'être plus productif pendant quelques temps. Vous n'avez rien lu, rien vu. C'est entendu?
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:49, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
On l'avait vue raconter. J'ai trouvé ça sympa! Je ne pourrais pas être à celle de ce mercredi, je pense, donc.. Faudra que tu mettes ce que Hisha aura raconté ici :p
Jorra
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Veillée du 7 mars. Malgré l'absence du clan d'Airain, une Draeneï motivée à repris le flambeau le temps de l'évenement (qu'elle soit remerciée, parceque j'allais pas le faire avec un déka tout de même). Bref, je ne ferais pas de commentaires sur la soirée, on s'en fiche et puis j'écrirais des pages balancées dans le néant ( avoir raison et l'exprimer ne plait pas )
Pour le texte ce qui en est ressorti c'est qu'il était trop long, ce qui est en partie vrai. Pourtant j'ai beaucoup aimé l'écrire et j'aurais aimé un autre public pour le lire. Une nouvelle aventure de Sam', une des premières même. Bonne lecture!
Pour le texte ce qui en est ressorti c'est qu'il était trop long, ce qui est en partie vrai. Pourtant j'ai beaucoup aimé l'écrire et j'aurais aimé un autre public pour le lire. Une nouvelle aventure de Sam', une des premières même. Bonne lecture!
- Spoiler:
- Bonsoir !
/hi
Merci de votre présence,
Et j'en suis certaine.. De votre totale attention
/frown
Trêve de bavardages, j'ai une aventure à vous conter !
prend un moment avant de commencer.
Il était une fois..
La guerre.
La vraie, pas les petites luttes de pouvoir dans des trous perdus dont personne n'entend parler!
Celle qui fait trembler les murs, pleurer les mères et mourir les fils !
Voilà.
Donc c'était la guerre.
Pire!
C'était une guerre fratricide. Celle dont l'on parle encore au coin du feu lorsqu'on a passé un certain âge.
Celle aussi qui divise toujours des familles et détruit facilement des amitiés.
Qui avait tort ou raison n'est pas le sujet de la soirée, heureusement !
Il est plutôt question d'aventures et d'un vol.
/wink
Le grand hall résonne de l'incessant fracas des armes qui s'entrechoquent.
On peut aussi y ajouter les cris de guerre,
les ordres beuglés par les chefs
et les gémissements plaintifs des mourants,
C'est d'ailleurs difficile de désigner qui prend l'avantage dans l'histoire, tout le monde se ressemble.
Même pour l'observateur attentif qui avance avec précaution sur une corniche en hauteur, loin des regards.
Plongé dans la pénombre, l'endroit n'est éclairé que par la lueur des nombreux incendies et les tirs d'armes de siège.
Ce qui donne une allure fantomatique et indistincte aux combattants ferraillant entre les barricades, les colonnes de pierre taillée et l'omniprésente fumée.
Pour l'heure, les assaillants présumés sont bloqués dans les artères principales de la grande cité souterraine qu'ils assiègent.
Ses défenseurs à la barbe de feu luttent avec acharnement, ne cédant un pouce de terrain qu'a contrecœur.
Chaque logis est une forteresse, chaque ponts surplombant le vide un point d'importance pour les deux camps.
Il ne faisait pas bon être un nain sans signe d'appartenance dans ces périodes.
Il ne faisait pas bon hésiter sur la maison à soutenir.
En revanche, profiter de la confusion générée par les combats pour accomplir ses propres desseins pouvait encore payer.
Ce qui tombe bien car,
Plié en deux et courant le long de la corniche, c'est bien ce qu'a en tête le nain qui observe la lutte en contrebas.
Non pas que voir ses semblables s'entretuer ne touche pas son âme,
Mais bien parce que se refusant à entrer dans un conflit « stupide » selon ses dires il préfère s'en tenir éloigner.
Ou du moins ne pas s'en mêler plus que de nécessaire.
Il faut dire que ce nain n'est pas n'importe qui.
D'accord il a l'air jeune et l'est surement.
Portant fièrement une courte barbe et une longue chevelure retenue par un serre tête discret.
Vêtu d'un confortable uniforme de cuir d'un noir uni et portant un nom qui ferait bientôt trembler Azeroth.
Sam'
Oui!
Bien avant de s'aventurer jusque dans l'antre de la mort lui même,
Ou de défier les plus puissantes créations des titans,
Notre héros faisait ses jeunes heures dans des royaumes en proie à la guerre civile.
..Avec plus ou moins de réussite, mais c'est une autre histoire.
marque une pause.
Quelques sauts et un prompt rétablissement sur le toit d'une demeure, notre nain discret s'approche du rebord.
En amont il a parfaitement prévu son opération, il faut le souligner.
Tout ceci étant bien sur le fruit d'un travail de collecte d'informations long et fastidieux.
agite une main d'un air désinvolte.
Les derniers jours ainsi passés à regarder de vieilles cartes et élaborer le plan l'ont mené jusqu'ici.
Rentrer dans la ville assiégée par une entrée détournée débouchant sur une série d'escaliers et de couloirs oubliés,
Pour ensuite éviter les zones de combat et atterrir sans heurts sur cette bâtisse d'un notable nain dont nous tairons le nom.
Ensuite et sans vraiment prendre le temps de souffler, il s'accroche au rebord du toit à juste à l'emplacement d'une fenêtre.
Et D'une impulsion il se propulse dans la pièce, pieds en avant.
Un bref choc lui indique d'ailleurs que la sentinelle en faction était bien à l'emplacement prévu...
Puis continuant sur sa lancée il roule jusqu'à une table s'arrêtant enfin contre une masse inerte..
Qui n'avait hélas rien d'un pied de ladite table.
marque un nouveau temps d'arrêt, prenant le temps de « souffler ».
Un rapide coup d'œil à ce sur quoi il a buté lui indique qu'il s'agit du corps sans vie de la sentinelle.
Proprement égorgée et baignant dans son sang.
Un premier détail non prévu dans son plan. A moins qu'un nain entrant brusquement par une fenêtre soit capable de ce genre de prodige.
/smile
La pièce est bien comme celle décrite dans ses textes. Un bureau carré sans décorations autres qu'une tenture de mauvais goût contre l'un des murs.
Et la table en son milieu.
Toutefois, c'est sans lui laisser le temps de digérer cette nouvelle information que le désagréable froid de l'acier chatouille ses omoplates.
Tandis que dans son oreille on susurre un « La place est déjà prise, gamin »
/smile
C'est le second point non prévu du plan.
Sam' se risque à tourner lentement la tête pour situer son interlocutrice.
Oui son interlocutrice. Car c'était une naine !
Pas ce genre de naine qui reste au foyer a élever les marmots. Plutôt de celles qui ne tiennent pas en place et préfèrent la vie d'aventure.
Elles existent, je vous assure.
montre les dents en une parodie de sourire, puis reprend.
Une naine donc.
Au visage expressif et pour l'heure pas vraiment amical, une longue chevelure noire comme le charbon.
Engoncée dans une armure en plaque et armée d'un impressionnant marteau de guerre solidement attaché dans son dos...
En plus de la dague qui menaçait notre héros cela va de soit.
Voyant sa mine déconfite, l'inconnue part d'un grand rire avant d'ajouter.
/laugh
« C'est comme ça que l'on approche les femmes chez toi? »
Et sans laisser au nain le temps de répondre elle continue.
« Une chance que je t'ai senti arriver, j'y laissais quelques dents autrement ! »
Notez qu'elle ne prête pas non plus attention lorsque le sol se met à trembler suite à une violente explosion non loin.
« Mais maintenant dis moi gamin. Qu'est ce que tu fiches ici? »
« Et si tu pouvais faire vite, sinon les charbonneux vont nous tomber sur le râble que tu seras encore en train de me regarder. »
La question est pertinente, que fait Sam' ici?
Qu'est ce qui a bien pu lui demander autant de préparation et de prise de risque?
Vous avez peut être une idée?
laisse passer un moment, ébouriffant ses cheveux.
Entre temps la naine s'est relevée, tenant tout de même notre héros en respect.
Si Sam' en profite pour se remettre sur pied, la main qu'elle porte au manche de son arme lui interdit tout mouvements brusques.
Il n'est pas sur de son coup avec elle.
Oh non, pas sur du tout.
Car sous ses atours désinvolte et détendu, elle couve quelque chose que notre nain commence à bien connaître.
Le danger.
Sans doute cette lueur au fond de son regard.
Ou cette façon qu'elle a de se mouvoir même en armure, presque féline et en aucun cas gênée.
Cette naine est bien plus dangereuse que lui, jeune nain plein d'ambitions mais aussi très tête brulée.
N'ayant aucune chance. Il décide de jouer carte sur table, parlant d'une voix assurée qu'il espère sincère.
On l'espère tous pour lui, remarquez.
« Je me nomme Sam', je suis aventurier, voleur mais avant tout à mon compte. »
C'était vrai. S'installe alors un court silence durant lequel la naine jauge notre héros.
Dehors le vacarme va en s'intensifiant à mesure que les combattants se rapprochent de leurs positions.
Le temps est compté avant que cette demeure ne soit envahie et transformée en champ de bataille, comme toute les autres.
C'est seulement lorsqu'elle hoche la tête avec un demi-sourire qu'il continue.
« Il y a dans cette maison une pièce qui mène sur un couloir habilement dissimulé. »
« Il s'enfonce dans les entrailles de la terre, et sa construction est bien antérieure à celle de Grim-Batol »
Ah, je n'avais peut être pas précisé que toute cette histoire se déroulait à Grim-Batol.
Mais les plus malins l'auront déjà deviné bien sur.
reprend.
« Au bout du couloir se trouve une salle ou le maître de maison entrepose ses trésors pour les protéger des voleurs. »
« Il y a de quoi payer la rançon d'un roi. »
Elle l'interrompt d'un geste de la main, se dirigeant vers l'horrible tenture pour la tirer d'un coup sec.
Révélant un mur de pierre à l'air tout ce qu'il y a de plus normal.
« Parfait gamin et je suis sur que tu sais comment l'atteindre. »
Elle affiche désormais un sourire qui ne laisse place à aucun refus.
affiche aussi ce même genre de sourire.
« Tu l'ouvres, on entre et on partage le butin? »
Sam' se doute bien qu'elle ne tiendra jamais parole, il sera éliminé une fois la porte ouverte.
Comme la sentinelle qui n'avait rien demandée à personne. Cette naine n'avait finalement pas grand chose pour plaire.
Devant son air peu convaincu elle ajoute tout de même, une main sur le cœur:
« Sur mon honneur et celui de ma famille, les... »
s'interrompt brusquement puis enchaine d'une voix empressée.
Par un coup du sort elle n'aura pas le temps de finir sa phrase avant que la guerre ne soit sur eux!
Dehors, une nouvelle déflagration plus proche que les précédente fait trembler les murs les projetant au sol.
Sam' se protège du mieux qu'il peut sous la table alors que les gravats pleuvent autour de lui.
Dans la fumée et le bruit il entend tout de même la naine pester.
« Bon sang gamin! Viens vite voir ! »
Dissimulée dans l'ombre de la fenêtre, elle lui pointe du doigt l'action à l'extérieur.
Et quel spectacle !
La grande allée dans laquelle ils se trouvent est maintenant plongée dans une brume opaque aux teintes violacées.
La naine continue ses commentaires sans mâcher ses mots. Sam' la sent bien plus nerveuse que tout à l'heure alors qu'il jette aussi un œil par l'ouverture.
« Salopards de noirauds, ils ont pas réussis à prendre pied dans la ville aussi facilement. Voilà qu'ils utilisent la magie. »
Au milieu des rangs serrés des combattants, des colonnes de ténèbres se meuvent comme de terrifiants tentacules,
Fauchant les rangs des défenseurs et des attaquants sans discernement.
balaie l'air d'une main.
« Regarde, elle s'en prend même à eux! Pauvres imbéciles. »
Le combat se transforme en une lutte pour la survie, chacun cherchant un endroit ou s'abriter des horreurs s'extirpant des profondeurs du monde.
Mais aussi des éboulements permanents alors que le sol continue de trembler.
Des rochers gros comme des charrettes s'écrasent au milieu des allées et le toit de leur refuge se lézarde déjà.
« Dépêche toi gamin, on a plus le temps. Ouvre cette foutue porte et tirons nous d'ici ! »
Sur ces mots elle le tire en arrière et le plante devant le mur.
Sans se faire prier, Sam' se met à l'ouvrage car comme elle, il a largement entendu les rumeurs sur les aberrations crées par les sombres magies.
Gêné par le manque de luminosité et rendu nerveux par l'urgence de la situation,
Il manque deux fois les pierres activant le mécanisme compliqué du passage.
Derrière lui la naine surveille la seule porte donnant sur les couloirs encore silencieux de la demeure.
De temps en temps elle jette un œil au nain qui passe une main fébrile dans ses cheveux.
Lorsqu'enfin il parvient à l'ouvrir, elle se jette à l'intérieur lui empoignant une épaule et le pousse en avant sans ménagement.
Et c'est avec le ciel qui leur tombe sur la tête qu'il s'engage dans l'étroit couloir.
Hélas pas très loin !
Car alors que Sam' évite de justesse un débris tombant à quelques pieds devant lui.
La naine lâche un juron retentissant et perd sa prise sur son épaule !
attend une seconde et observe l'assemblée.
Je vous passerais le juron pour cette fois.
Vif comme l'éclair notre héros se retourne et attrape l'un de ces avant bras avant que l'une des ignobles créations de ténèbres n'emporte la naine.
Un long bras d'ombre qui s'est frayé un chemin jusqu'à eux s'est enroulé autour de sa taille, s'efforçant de l'entrainer en arrière.
Faisant déjà preuve d'une force peu commune, il la retient sans céder un pouce de terrain alors qu'autour de lui le couloir menace à chaque instants de s'effondrer.
Pestant contre son sort, la naine empoigne sa dague et essaye d'atteindre ce qui l'emprisonne.
Malheureusement la lame traverse le corps éthéré sans lui infliger le moindre mal.
Sam' de son côté ne parvient pas à gagner du terrain. Ses muscles bandés à l'extrême et son regard plongé dans celui de la naine.
« Elles viennent nous chercher. » dit-elle « Tu les entends derrière moi, si nombreuses.. »
Il les a parfaitement entendues qui s'approchent cachées par l'obscurité omniprésente.
« Nous n'avons aucune chances de nous en tirer si tu restes la, tu sais? »
Il le sait très bien mais il refuse de lâcher.
Elle peine à respirer alors que la chose resserre encore son étreinte.
« Il y a un moyen de ressortir hors de la ville par ce passage? »
Ça aussi il le savait, il se contente de hocher vivement la tête sans savoir quoi dire.
« Maintenant écoute moi. Tu vas lâcher mon bras et courir. »
Sans lui laisser le temps de répondre elle continue.
« C'est la seule solution, je veux vivre autant que toi. Je les retiendrais le plus longtemps possible. »
Le nain refuse d'un mouvement de tête et renforce sa prise en grommelant.
« Avec un peu de chance j'en sortirais vivante. Gam.. »
« Sam', écoute. Tu as encore toute ta vie devant toi. »
« Tu as l'étoffe des héros. »
« Et dire que j'avais prévue de me débarrasser de toi, amusant non? »
Les monstres se rapprochent, il peut presque les voir ramper le long des murs et du tentacule, affamés.
« Mais je suppose que tu le savais déjà. »
Sam' fronce les sourcils sans cesser de la fixer, bien plus concentré à l'empêcher d'être emportée qu'a discuter philosophie du guerrier.
« Tu es têtu comme un mule! Laisse moi à la fin »
Elle sourit à son silence.
« C'est ce que je voulais voir. Tu iras loin Sam', merci. »
Et sans crier gare elle lui enfonce profondément sa dague dans l'un des bras qui la retient.
laisse un moment de flottement.
reprend, satisfaite de son petit effet.
Passé la surprise, la douleur est fulgurante.
A tel point que notre héros lâche prise et manque de tomber à la renverse.
Tout ce qu'il entend alors que trente six chandelles dansent devant ses yeux est un déjà lointain:
« POUR FORGEFEEEEER! »
Cri de guerre rapidement suivi de bruits de lutte étouffée.
On venait de lui sauver la vie.
Elle venait de lui sauver la vie!
Mais comme il n'était pas l'heure de verser une larme pour une compagne d'infortune sitôt rencontrée et déjà disparue.
Reprenant rapidement ses esprits et serrant son bras blessé d'un morceau de sa tunique pour éviter de perdre trop de sang,
Le nain se mit à courir dans le couloir,
Courir jusqu'à en perdre haleine, pour s'éloigner du cauchemar.
Il ne s'arrêtera même pas dans la salle des coffres pour prélever son dû.
Pas plus qu'il ne regardera derrière lui une fois à l'air libre.
Elle venait de lui sauver la vie...
Alors pour remercier cette inconnue.
Depuis ce jour, Sam' est devenu une légende.
Merci de votre attention !
/curtsey
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:49, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Surprise, surprise! Voici le brouillon brut et vrai de la veillée du pre.. Du second du mois de Mai. Aussi vous n'aurez pas le droit aux rajouts de dernières minutes et à tout ce qui fait que l'on rend un texte vivant durant cet événement (je vous rassure, le public était presque aussi mou que d'habitude.). Pour le texte en lui même je l'avoue, il a été fait en catastrophe comme la plupart de ceux que j'ai présenté et je suis conscient qu'il est loin de faire partie de mes plus grandes réussites. N.é.a.n.m.o.i.n.s je reste satisfait de cet enchainement d'idées plus que déplacées servies avec quelques litres de jus de myrtille.
- Spoiler:
- Mesdames et messieurs,
Bonsoir.
réajuste ses lunettes.
Premièrement, ce qui va suivre s'adresse avant tout à un public averti. Certaines scènes ou paroles pourraient choquer, promesses.
Aussi je demanderais aux plus jeunes, ou à ceux qui sont très vite impressionnés; de quitter la salle le temps de mon passage.
Merci de votre compréhension.
attendra un peu s'il le faut.
L'histoire que je vais vous conter m'a été vivement recommandée par une vieille amie.
Elle n'a tolérée que du bout des lèvres que je l'adapte et la traduise pour le plus grand nombre, aussi..
Par respect pour elle autant que pour moi je vous demande toute votre attention.
prend une longue inspiration puis entame avec le punch d'une trentenaire enthousiaste.
Il était une fois ..
La guerre.
/wink
Une guerre qui déchire un monde entier depuis des temps immémoriaux.
Ce conflit sans âge oppose deux peuples qui ne reculent devant rien pour infliger souffrances et peine à l'autre.
Leurs vies n'est qu'une succession de luttes à l'intérieur des ruines de leurs civilisation.
L'instinct qui dicte leurs actes à depuis longtemps remplacé la raison.
Bien sur il n'est plus question de parler avec ceux d'en face,
Mais imaginez aussi qu'il ne soit même plus envisagé de manger de leur nourriture, de dormir sous leur toits, d'utiliser leurs fournitures et j'en passe.
Le plus triste dans tout cela, c'est qu'il n'est plus question de tort ou de raison.
marque une courte pause.
..Oui, les origines de leurs différents sont depuis longtemps perdus sous les décombres de leurs cités.
Et ils ont étés effacés de leur mémoires par les actes commis par la suite.
Ainsi les Blancs et les Noirs s'entretuent simplement car leurs parents en ont donné l'ordre.
Suivant ainsi ce qu'ont dit leurs grands parents, qui eux aussi suivaient les ordres de la génération précédente.
Nous n'allons même pas nous attarder sur les spécificités de chacun des camps,
Ils n'en ont pas, voyez plutôt.
Les Blancs sont de grands êtres semblables à nous humains. Entièrement blancs de peau, de cheveux et d'yeux.
Les Noirs sont de grands êtres semblables à nous humains. Entièrement noirs de peau, de cheveux et d'yeux.
Voilà un point de départ bien attristant, aux espoirs inexistants.
marque une nouvelle pause.
Enfin,
/shrug
Notre aventure va se concentrer sur le tragique destin de trois héros combattants pour la cause des Blancs.
D'ordinaire toujours côte à côte et entretenant une amitié de longue date.
Le début de notre histoire les place dans une situation difficile ou chacun se retrouve isolé des autres au cœur d'un temple Noir ou leurs ennemis sont solidement retranchés.
Alors que leur mission d'origine est de le capturer et de le raser jusqu'au fondations,
Ils sont a présent au milieu des décombres de leur premier assaut, en plein cœur du bâtiment.
Et ils mènent une lutte désespérée contre un adversaire nettement supérieur en nombre.
Ils doivent aussi faire avec la magie Noire qui hante le lieu, qui met leur mental à rude épreuve.
Mais passons,
Le premier que nous allons rencontrer s'appelle Courage.
Par la Lumière qu'il porte bien son nom.
a des étoiles dans les yeux.
C'est un meneur de Blancs hors pairs, particulièrement charismatique, beau à se damner et à la volonté de fer.
Les mâles comme les femelles qui ont eu la chance de servir un temps à ses côtés ne désirent plus que lui en pensées.
Il n'en tire aucune fierté, aucun orgueil, il se contente d'offrir ce qu'il sait faire de mieux, galvaniser ses troupes et redonner l'espoir si jamais il faiblit.
Pour l'heure il mène sans faillir un petit groupe de Blancs au milieu des allées défoncées du monument détesté.
Nullement gêné par les influences néfastes du lieu, ses guerriers portent une mort glorieuse et rapide à ceux qui se mettent en travers de son chemin.
Emportés par la voix forte et rassurante de leur chef ils ignorent la douleur et la perte de leurs camarades.
Néanmoins ses effectifs diminuent petit à petit, car si de courage il ne manque pas,
Il n'a hélas pas le sens tactique et la discipline de fer des vrais militaires.
réajuste une nouvelle fois ses lunettes, avec une petite moue.
La seconde, car c'est une seconde.
Elle se nomme Discipline.
La encore, la bien nommée.
C'est une grande guerrière Blanche à la peau immaculée, aux manières strictement militaire et à la voix sévère.
C'est surtout une combattante de légende qui n'a jamais été vaincue.
Jamais.
appuie sur le mot, séparant lentement les syllabes.
Quelques soient les combats et le nombre d'adversaires, Discipline en est toujours sortie victorieuse.
Si elle tire une grande fierté de ses prouesses martiales et de son sens tactique hors du commun, c'est parce qu'elle se sait utile à la cause Blanche.
Et c'est forte de cette idée qu'elle ferraille sans céder un pouce de terrain sur les marches menant au grand autel Noir se trouvant au milieu du temple.
Aucune arme ne l'atteint, aucun Noir ne porte la main sur elle.
Tel l'avatar de la mort elle se fraie un chemin sanglant au travers de leurs rangs,
Les corps s'entassent en grand nombre à mesure qu'elle progresse, le sang éclaboussant la pierre nue tandis que les membres tranchés nets roulent en contrebas.
Aucune supplique ne l'arrête, aucune prière ne l'émeut.
Qu'ils soient prêtres, gardiens ou civils tous tombent sous la justice de sa lame.
marque une pause.
Elle tue froidement en appliquant à la lettre les manuels de combat qu'elle connait par cœur.
manque de perdre ses lunettes.
..Excusez moi.
Reprend, la voix un peu trop haute pour les premières phrases.
Elle récite aussi sans se tromper les trop nombreuses litanies de haine envers les Noirs,
Et les prières de protection contre leur magie.
Mais ce bourreau n'est pas non plus sans faille.
Tuer n'est encore qu'un devoir, elle déteste les Noirs mais elle n'y prend encore aucun plaisir.
Cette ferveur destructrice, cette extase que seule procure une frénésie meurtrière.
Le moment rêvé de parler de la troisième protagoniste.
En début de l'histoire je vous ai dit qu'elle faisait aussi partie des héros.
Pourtant elle n'en a pas les atours.
Premièrement elle n'a pas de nom. Un coup du destin que nous ne prendrons pas le temps d'expliquer cette fois.
C'est aussi une grande Blanche, presque aussi grande que Discipline, sans atteindre sa parfaite droiture.
Elle est plutôt quelconque et peine à attirer les regards avec ses airs un peu pataud, son front large et ses épaules basses.
Autre détail intéressant, elle est sourde et muette. Deux tares de naissances jamais expliquées, qu'elle supporte bon gré mal gré.
Cela ne l'empêche pourtant pas d'être avec deux Blancs qui rayonnent par leur qualités.
Au moment ou nous en parlons, tout semble perdu.
Acculée au fond d'un couloir par ses adversaires,
Saignant abondamment d'une large blessure à la hanche,
La tête pleine de pensée négatives, de doutes.
Je suis certaine que vous voulez y faire un tour.
/eye
Qu'importe, vous y aurez droit.
Tout s'entrechoque un peu. Pour l'instant elle se voit surtout mourir d'une bonne dizaine de façons différentes.
Vidée de son sang sur place, embrochée au bout d'une pique en signe d'avertissement, lentement éviscérée, torturée à mort et j'en passe.
compte sur ses doigts en même temps qu'elle énumère.
A voir la tête qu'elle tire, ce ne sont pas des idées qui lui plaise.
En grognant elle serre le tissu imbibé qui empêche à son sang de refaire la peinture du sol, les images changent presque immédiatement.
Elle se voit très affaiblie mais toujours debout. Autour d'elle il y a des cadavres, des centaines de cadavres de Noirs.
Un petit sourire vient alors orner son visage fatigué.
Les images continuent d'affluer dans son esprit embrumé.
Elle n'est plus affaiblie mais bien vivante et rayonnante de fierté et d'orgueil. Les corps de Blancs et de Noirs s'entremêlent à ses pieds tandis qu'une nouvelle aube se pointe derrière elle.
Voilà qui semble bien mieux lui convenir, elle se remet d'ailleurs à marcher.
Une nouvelle flamme s'allume au fond de son regard et tout semble enfin s'enchainer quand elle commence à courir dans le couloir.
Il y a des cris devant et derrière, mais elle n'y prête déjà plus attention.
Au fond de son esprit s'est réveillé ce qui fait toute sa particularité.
Bien loin de la discipline de fer de Discipline ou du courage sans commune mesure de Courage.
Certain y verront une simple colère qui ne demande qu'a éclater. D'autres une fureur contenue. D'autres encore une rage non maîtrisée.
En vérité je vous le dit.
Il s'agit ni plus ni moins que d'années de frustration et d'une jalousie sans borne.
Dans son esprit bien plus échauffé désormais repasse en boucle son existence de dernière roue du carrosse malgré ses indéniables qualités.
Elle ne sait pas enchanter les foules et elle ne connaissait pas le manuel du bon petit Blanc.
Elle ce qui lui plait c'est...
marque une pause, remonte ses lunettes et s'éclaircit la voix.
Tuer !
Tuer, comme ce pauvre noir dont elle écrase le crâne contre les pierres tombées du plafond.
Elle cogne, elle cogne encore et encore jusqu'à ce que du visage il ne reste qu'une bouillie sanglante ou se mêle yeux, cervelle, os broyés et sueur.
Un voile rouge devant les yeux elle abandonne sa victime pour reprendre sa course dans les décombres.
Sans même s'en apercevoir elle se retrouve dans une salle aux proportions gigantesque.
Des rangées de bancs renversées bordent une allée ébène couverte de sang et de cadavres.
Plus loin un combat à lieu ou un groupe de Noirs acculés luttent contre un adversaire seul, une Blanche que nous reconnaissons être discipline.
En quelques enjambées la sans-nom est sur eux.
Une brume rouge flotte un instant en l'air lorsque sa hache tranche l'un des combattants en deux.
Le Noir un instant surpris de ne plus sentir ses jambes retombe mollement au sol en braillant de terreur.
La Blanche militaire se tourne dans la direction de la sans nom et lui adresse un sourire encourageant alors qu'elle élimine les derniers combattants encore valides.
Sourire qui achève de l'enrager.
Sourire qu'elle rêve depuis toute petite d'effacer du visage de cette putain !
met une main devant sa bouche, navrée.
Alors qu'elle faisait la sale besogne, qui se payait le luxe de parader avec les troupes? De participer au banquets et de finir ses soirées dans le lit des officiers?
Certainement pas notre sans nom trop occupée à panser ses plaies et à se préparer pour les prochaines opérations.
C'est donc avec sa plus belle expression vicieuse et perverse qu'elle continue sur sa lancée dans sa direction,
Pour finir sur son ancienne sœur d'arme en lui enfonçant profondément un poing renforcé par un bon centimètre de métal dans la mâchoire.
Discipline passe rapidement du stade de la surprise à celui de la douleur alors que ses dents viennent en bonne partie de quitter leurs emplacements.
Elle perd l'équilibre et lâche son arme pour la première fois depuis..
Pour la première fois tout court depuis qu'elle combat.
Le tintement qu'elle fait en dévalant les marches restera dans de nombreuses mémoires d'ailleurs.
/smile
La sans nom n'en reste pas la.
Oh que non !
Sans lui laisser le temps de réagir elle lui brise le tibias d'un coup de botte de plaque taille quarante-deux.
Un premier cri s'échappe de la bouche aux lèvres éclatées alors qu'elle s'effondre et ne se retient que d'une main contre l'autel gorgé du sang des précédents vaincus.
Main qui se retrouve bientôt sans attaches lorsque un tranchant de hache la sectionne au niveau du poignet.
Nouveau cri, de rage cette fois. Cette rage impuissante de celle qui vient de perdre le premier combat de sa vie et ne comprend pas comment, ni pourquoi?
« Pourquoi? »
C'est d'ailleurs ce qu'elle réussit à articuler avant qu'une gifle ne lui arrache la joue.
Avant qu'on ne lui brise la mâchoire et qu'on plonge une main dans la bouche.
Avant qu'on ne lui arrache la langue,
Puis les oreilles. Avec les dents les oreilles, c'est important.
Je vous rassure elle est morte après avoir perdue sa langue, ses fluides se mêlent d'ailleurs sans peine avec les autres.
Penchée sur le cadavre de Discipline, la sans nom fouille les entrailles de la défunte avec une expression démente sur le visage.
Il ne lui faut pas longtemps pour qu'elle en ressorte un cœur de belle taille, qu'elle brandit vers le ciel en un cri de victoire silencieux.
souffle une poussière sur son épaule.
Chancelante elle se relève.
Il lui reste encore à trouver Courage.
Le sourire qui lui orne le visage s'étire un peu plus, une lueur maligne brillant au fond de son regard.
Car le bellâtre qui ne l'a toujours regardée qu'avec pitié va vite comprendre qu'elle en attend beaucoup plus de lui.
Tellement plus, peut être même qu'il ne pourra pas tout lui offrir.
tousse et marque une pause.
Maintenant je suis navrée mais le décence ne me permet pas de clore totalement cette histoire.
Aussi je m'arrêterais sur cette première conclusion.
Si cela vous frustre, tant pis.
Merci et.. Bonne soirée.
Oui, le texte était à l'origine prévu pour être en deux parties car au vu de ce que j'avais en tête et du nombre de pages qui gonflait, je me suis dit que j'allais tout de même éviter de prendre une heure de temps pour conter. Au final il n'y aura pas de seconde partie, elle est euh.. Un peu trop trash pour être exposée dans un lieu public et devant un jeune public. Il fallait naitre grand avant de jouer à World Of Warcraft les enfants !
PS du riche qui a du temps à perdre: Même s'il n'y a pas de dessin au bic de nanas en sous-vêtements ou de vidéo Fanmade de Naruto, je reste bien sur ouvert à toutes critiques cons-truc-ti-ves en rapport avec les textes.
PS du riche qui a du temps à perdre: Même s'il n'y a pas de dessin au bic de nanas en sous-vêtements ou de vidéo Fanmade de Naruto, je reste bien sur ouvert à toutes critiques cons-truc-ti-ves en rapport avec les textes.
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:50, édité 2 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Veillée du 13 juill.. Ou pas du tout.
Ceci n'a absolument aucun rapport avec tout le reste et ca n'est pas non plus un fanart au bic de Naruto (quoique), voila voila. J'ai fait le comeback de l'intéressant du jour.
PS: Comme en témoignent les traits dégueulasses et les nuances de gris inachevées ceci est un brouillon.
PPS: Si vous suppliez très fort j'en posterais d'autres.
PPPS: Sisi, des aussi chouettes et inachevés.
Ceci n'a absolument aucun rapport avec tout le reste et ca n'est pas non plus un fanart au bic de Naruto (quoique), voila voila. J'ai fait le comeback de l'intéressant du jour.
- Spoiler:
PS: Comme en témoignent les traits dégueulasses et les nuances de gris inachevées ceci est un brouillon.
PPS: Si vous suppliez très fort j'en posterais d'autres.
PPPS: Sisi, des aussi chouettes et inachevés.
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:51, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Hop, assez des elfes déprimantes et manquant clairement de style. Place à celle que vous attendiez tous !
- Spoiler:
Oui c'est toujours un brouillon mais pas n'importe lequel, un brouillon de naine mage! Excusez moi du peu.
PS du guerrier: Modification du titre, je pourrais donc en profiter pour poster en toute impunité les dernières photos de mes lasagnes bolognaise en plus de l'habituel flood illisible.
PS du guerrier: Modification du titre, je pourrais donc en profiter pour poster en toute impunité les dernières photos de mes lasagnes bolognaise en plus de l'habituel flood illisible.
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:51, édité 2 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Bonjour,
Premièrement, certains l'ont déjà vu mais d'autres me l'ont réclamée.
Et en bonus, attention vous ne la verrez pas souvent parcequ'elle n'aime pas se montrer en public.
Notez que le second est resté en l'état, parceque je suis un gros flemmard.
Tout d'abord sachez que cette journée est placée sous le signe de la chèvre de l'espace, sisi regardez vos calendriers austro-hongrois du IIIe siècle. Voila, deux Draeneïs avec des boobs, des cornes et des sabots. Il y en a qui aiment.
Premièrement, certains l'ont déjà vu mais d'autres me l'ont réclamée.
- Spoiler:
Et en bonus, attention vous ne la verrez pas souvent parcequ'elle n'aime pas se montrer en public.
- Spoiler:
Notez que le second est resté en l'état, parceque je suis un gros flemmard.
Dernière édition par Tousansons le Dim 03 Fév 2013, 15:51, édité 1 fois
Tousansons
Re: [Brouillons] Trucs et bidules.
Le premier me plaît. Et ce n'est pas - qu' - à cause des boobs.
Srem
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