Huit lames pour le tranchant d'une vie
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Huit lames pour le tranchant d'une vie
Lame d'acier
Au cœur d'un arbre creux je me suis réfugiée. Dans les limbes d'un sommeil enfiévré, je me suis laissée sombrer.
Je patauge dans le passé d'un autre, au milieu des cris de guerre, au milieu du brame des cors qui rythme les assauts et les replis.
Parmis les cavaliers, l'un d'eux attire mon attention, droit, son armure miroite, reflète, déforme, le champs de bataille qui se déroule en contre bas.
La visière descend soudainement sur ce regard d'une dureté adamantine, juste avant que Fendrel ne s'élance.
Lame sacrée
Il est jeune, impétueux, il n'est pas le Fen que je connais. Il lutte avec fougue, sans compassion.
~ Tous ceux qui portent la marque du Fléau doivent périr. ~
Les réprouvés, et puis les autres aussi, ceux qui cèdent à la tentation du Mal. Enfin il a l'occasion d'incarner ses plus nobles idéaux.
A cette idée ma conscience se cabre comme un cheval rétif, ce n'est pas Fen... Le Fendrel que je connais fait à la fois figure de père et de confident. La main du Fendrel que je connais aime aérer la paille et nourrir les chevaux. Mais je n'ai pas le loisir de m'accrocher au Fendrel que je connais car le récit n'est pas terminé.
Lame protectrice
Les paladins ont leurs protégés, parmis eux. Elle. Elle est institutrice, elle incarne la sensibilité qu'il a du mettre de côté. Elle est sa douce et tendre moitié.
Je n'imagine pas son visage, je n'imagine pas son sourire, ses traits me sont refusés et au fond de moi, je sais pourquoi...
Lame ambitieuse
Il est jeune, il veut faire ses preuves. Il veut exister, être reconnu, valorisé.
Mais à quel prix Fen... à quel prix l'as tu payé...
Lame sacrificielle
Ils connaissent la vérité. Ils connaissent le mensonge. Elle est innocente Fen, tu le sais.
Il s'agit de ta propre compagne, accusée par tes supérieurs d'être marquée par le Fléau.
Il s'agit de celle à qui tu as promis ton cœur, pour le pire et pour le meilleurs, jusqu'à ce que sa mort ne vous sépare.
Sa mort... par Ta main...
Parce qu'ils testaient ta loyauté, parce que tu étais prêt à plonger dans cette folie.
Qui est ce monstre qui m'est décrit... ce n'est pas toi Fen... mon instinct ne me trompe pas.
Lame sanguinaire
Je gémis dans mon sommeil agité, je pleure en plongeant dans ton passé.
Huit lames dansent sous tes doigts agiles. Tu es le maître d'œuvre, tu es le bourreau. L'instigateur des tortures les plus raffinées, à tel point que tes victimes, droguées par tes soins, sont condamnées à rester conscientes jusqu'à la toute fin.
J'ai le goût amer de la bile sur ma langue... des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, ta propre épouse, la peau lacérée, dépecés lambeaux par lambeaux avant que tu ne t'attaques à chaque fibre de leur corps suppliciés.
Fen... tu es un mauvais médecin.
Lame scellée
Je sombre dans une torpeur maladive, luttant contre l'horreur, contre le dégoût, contre l'incompréhension. Pourquoi...
~ Voyons... c'est évident. Parce que j'ai aimé ça... ~
C'est un mauvais rêve...
~ Un mauvais rêve dont on ne se réveille jamais... ~
Ce n'est pas le Fendrel que je connais.
Lame rédemptrice
Le Fendrel que je connais dessinne les cathédrales.
Le Fendrel que je connais a les traits tirés et le sourire las, son visage reflète l'inquiétude dès qu'un blessé passe le seuil de la porte.
Le Fendrel que je connais a adopté un lycan avec un passé qui n'est pas des plus fréquentable, il le guide sur un chemin de droiture et de tempérance.
Le Fendrel que je connais a voulu m'offrir un toit, ainsi que son amitié... si un tel terme peut encore exister malgré son passé.
Le Fendrel que je connais a fait serment de protéger Hurlevent, marche ou crève, il n'a d'autre choix que d'avancer.
[Nota : background partiellement dévoilé avec l'accord du principal concerné, en hommage à une agréable soirée de roleplay.]
Au cœur d'un arbre creux je me suis réfugiée. Dans les limbes d'un sommeil enfiévré, je me suis laissée sombrer.
Je patauge dans le passé d'un autre, au milieu des cris de guerre, au milieu du brame des cors qui rythme les assauts et les replis.
Parmis les cavaliers, l'un d'eux attire mon attention, droit, son armure miroite, reflète, déforme, le champs de bataille qui se déroule en contre bas.
La visière descend soudainement sur ce regard d'une dureté adamantine, juste avant que Fendrel ne s'élance.
Lame sacrée
Il est jeune, impétueux, il n'est pas le Fen que je connais. Il lutte avec fougue, sans compassion.
~ Tous ceux qui portent la marque du Fléau doivent périr. ~
Les réprouvés, et puis les autres aussi, ceux qui cèdent à la tentation du Mal. Enfin il a l'occasion d'incarner ses plus nobles idéaux.
A cette idée ma conscience se cabre comme un cheval rétif, ce n'est pas Fen... Le Fendrel que je connais fait à la fois figure de père et de confident. La main du Fendrel que je connais aime aérer la paille et nourrir les chevaux. Mais je n'ai pas le loisir de m'accrocher au Fendrel que je connais car le récit n'est pas terminé.
Lame protectrice
Les paladins ont leurs protégés, parmis eux. Elle. Elle est institutrice, elle incarne la sensibilité qu'il a du mettre de côté. Elle est sa douce et tendre moitié.
Je n'imagine pas son visage, je n'imagine pas son sourire, ses traits me sont refusés et au fond de moi, je sais pourquoi...
Lame ambitieuse
Il est jeune, il veut faire ses preuves. Il veut exister, être reconnu, valorisé.
Mais à quel prix Fen... à quel prix l'as tu payé...
Lame sacrificielle
Ils connaissent la vérité. Ils connaissent le mensonge. Elle est innocente Fen, tu le sais.
Il s'agit de ta propre compagne, accusée par tes supérieurs d'être marquée par le Fléau.
Il s'agit de celle à qui tu as promis ton cœur, pour le pire et pour le meilleurs, jusqu'à ce que sa mort ne vous sépare.
Sa mort... par Ta main...
Parce qu'ils testaient ta loyauté, parce que tu étais prêt à plonger dans cette folie.
Qui est ce monstre qui m'est décrit... ce n'est pas toi Fen... mon instinct ne me trompe pas.
Lame sanguinaire
Je gémis dans mon sommeil agité, je pleure en plongeant dans ton passé.
Huit lames dansent sous tes doigts agiles. Tu es le maître d'œuvre, tu es le bourreau. L'instigateur des tortures les plus raffinées, à tel point que tes victimes, droguées par tes soins, sont condamnées à rester conscientes jusqu'à la toute fin.
J'ai le goût amer de la bile sur ma langue... des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, ta propre épouse, la peau lacérée, dépecés lambeaux par lambeaux avant que tu ne t'attaques à chaque fibre de leur corps suppliciés.
Fen... tu es un mauvais médecin.
Lame scellée
Je sombre dans une torpeur maladive, luttant contre l'horreur, contre le dégoût, contre l'incompréhension. Pourquoi...
~ Voyons... c'est évident. Parce que j'ai aimé ça... ~
C'est un mauvais rêve...
~ Un mauvais rêve dont on ne se réveille jamais... ~
Ce n'est pas le Fendrel que je connais.
Lame rédemptrice
Le Fendrel que je connais dessinne les cathédrales.
Le Fendrel que je connais a les traits tirés et le sourire las, son visage reflète l'inquiétude dès qu'un blessé passe le seuil de la porte.
Le Fendrel que je connais a adopté un lycan avec un passé qui n'est pas des plus fréquentable, il le guide sur un chemin de droiture et de tempérance.
Le Fendrel que je connais a voulu m'offrir un toit, ainsi que son amitié... si un tel terme peut encore exister malgré son passé.
Le Fendrel que je connais a fait serment de protéger Hurlevent, marche ou crève, il n'a d'autre choix que d'avancer.
[Nota : background partiellement dévoilé avec l'accord du principal concerné, en hommage à une agréable soirée de roleplay.]
Heliven
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