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Acedia : De l'émergence de la Paresse.

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Message  Ajaxandriel Givreciel Mer 22 Fév 2012, 17:30

Acedia : De l'émergence de la Paresse. Avatar14

Faubourgs d'Hurlevent, année du Cataclysme.
Le pré où paît un troupeau de vaches ondule sous des rafales de vent. L'automne est bien amorcée.


Un jeune homme avançait dans les herbes séchées par l'été. Ses cheveux mi-longs et mal entretenus, sa barbe naissante avaient la couleur de ces hautes herbes mortes. Un long manteau gris rapiécié ici et là battait au vent.
Pas après pas, il s'éloignait des murs de la ville où des ouvriers s'affairaient.
Ces murs qui portaient encore les stigmates de cette nuit-là... où la créature infernale, que des Nains instruits disent issue de la création du monde, avait porté sur la ville une pluie de feu et cette atmosphère irréelle dont parlent les prophéties de fin des temps.
Le garçon se rappellait.
Il se pencha, ramassa une poire et s'assit contre l'arbre. L'essuyant d'un revers de manche, il la croqua et tourna son regard vers les murailles.

L'ère du Cataclysme. La fin des temps s'était donc déjà produite. Et rien n'avait changé, au fond.
Le monde fonctionnait toujours pareil. Qu'apportait de mieux la Lumière ? A quoi bon poursuivre le noviciat à Comté-du-Nord ?
L'être humain seul n'a aucune prise sur le monde et ses soubresauts. Voué à subir ses caprices. Voué à survivre, selon ses possibilités.
Survivre, dans un monde qui continue sa marche, imperturbable, malgré la déflagration du surnaturel, malgré les annonces cauchemardesques.

Oui, des choses avaient bel et bien changé, mais comme on change la peinture d'un mur sans pour autant l'abattre.
Il y avait ces tailleurs de pierre, soignant peu à peu les balafres perpétuellement incandescentes dans les créneaux, comme si la pierre elle-même avait été maudite par le feu.
Et il y avait ces réfugiés, chaque jour plus nombreux débarqués d'un royaume du nord. On les reconnaissait à leurs vêtements sobres mais étranges. Parmi eux des changeformes à l'apparence mi humaine-mi lupine. Les worgens du pays de Gilnéas.
Il avait déjà observé la magie des Elfes de l'ouest qui leur donne des formes d'animaux variés.
Et cet Ajaxandriel des Elfes du nord lui avait enseigné comment changer un être en une créature ridicule pendant quelques instants.
Mais jamais on n'avait vu tout un peuple maudit de la sorte. On dit que les Elfes de l'ouest veillaient sur eux, les apaisaient, et qu'il fallait se comporter avec eux comme avec quiconque... Ces pauvres hères n'étaient que des monstres de plus dans ce monde en pleine déraison.

Le jeune homme jeta le trognon devant lui. Il incanta un sortilège mineur que l'Elfe du nord lui avait également appris. Presque mécaniquement, par pur désœuvrement.
L'air vibra sur sa main comme prêt à se rompre, à se déchirer, formant rapidement une protubérance de flammes qui alla s'écraser sur le reste du fruit, le calcinant avec quelques brins d'herbe autour.

Le soir commençait à tomber, la chaleur dégagée par le sort fit place en un instant à une fraîcheur humide et pénétrante.
Alors qu'il se relevait, des corneilles qu'il n'avait pas remarquées s'envolèrent brutalement derrière lui, dans un fracas d'ailes et de croassements.
Se retournant avec stupeur, il vit les oiseaux s'éloigner dans le ciel.
Puis, rassuré, il baissa machinalement son regard vers l'ombre du poirier, où, en plissant les yeux, il vit une silhouette difforme se dessiner.
Un de ces Worgens l'épiait.
Un éclat sous le chapeau haut-de-forme : l'être portait des sortes de petites lunettes rondes, ou des bésicles. Il était vêtu entièrement de noir, posant ses mains acérées sur une canne ornée de plumes, un corvidé perché sur son épaule frémissait des ailes.


Voyant peut-être que le jeune homme reculait instinctivement alors qu'il s'avançait, le worgen reprit forme humaine.
Des filets de fumée noirâtre le suivaient alors que sa carrure d'homme-loup s'affaissait.

Quand il sortit de l'ombre de l'arbre solitaire, à la lumière du crépuscule, en cette heure qu'on dit "entre chien et loup", il ne laissa paraître qu'une allure de bourgeois.
Des cheveux longs et noirs, luisants, tombant derrière lui, et une barbe à la mode de l'ancienne Dalaran. Un nez aquilin et des traits émaciés. Et cette paire de bésicles à la monture dorée qu'il rangea dans la poche revolver de sa redingote noir de jais.

"N'ayez aucune crainte, jeune homme. Je ne faisais qu'admirer votre sensibilité innée aux arcanes. Laissez-moi vous dire à quel point cette condition de manant est indigne d'un magicien en puissance tel que vous."

Voilà un langage qu'un simple manant aurait eu bien du mal à soutenir. Mais le garçon avait appris les expressions polissées et les tournures soutenues grâce -paradoxalement- à l'Elfe du nord.

"En quoi mes apparents talents vous intéresseraient-ils ? Seriez-vous en quête de saltimbanques pour concurrencer Sombrelune ? Haha.
Ou vous-même... Une sorte de mage instructeur ?..."

L'homme en noir montra un interminable rictus de satisfaction.
"Je me présente : Arthémidore Arsène Ignacius de Corbeaulieu.
Je ne suis qu'un simple antiquaire et pharmacien, jeté sur les routes par la guerre au nord... Mais...
Héhéhé, en effet, je suis également une sorte d'instructeur.
J'enseigne qu'il existe en chaque être de quoi apporter le ...changement. En lui et autour de lui.
Oui... De quoi changer le monde."
Ajaxandriel Givreciel
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Message  Ajaxandriel Givreciel Mer 22 Fév 2012, 17:33

Vieille Hurlevent, une masure encastrée dans une ruelle étroite.

Le jeune homme aux cheveux filasses frappa à la porte.
De Corbeaulieu sous sa forme humaine vînt lui ouvrir, serrant la main de son visiteur, puis, rajustant son monocle, il l'invita à s'engager dans l'escalier.
Un escalier exigu de bois sec et poussiéreux, où une fenêtre étroite laissait passer quelques rayons d'un pâle soleil d'hiver.

En ouvrant la porte, il trouva un étage d'un seul tenant, un atelier, où s'entassaient de toutes parts tableaux, vieux livres, rouleaux de parchemin, bibelots de bois ou de métal, pioches naines de toutes formes, coiffes emplumées, boucliers orcs, pièces d'art tribal tauren, statuettes trolles et elfiques...
Cette grande pièce ressemblait en fait à un grenier, seuls un lit étroit mais de bonne facture auprés duquel trônait un bureau et son chandelier, montrait que c'était bien une pièce à vivre.

Au fond se trouvait une paillasse, un lit de fortune entouré de cristaux de toutes tailles et de toutes couleurs posés à même le plancher.

De derrière une poutrelle qui soutenait un totem de bois noir au style inconnu, représentant une sorte de hibou avec un bec de héron, sortit une jeune fille aux cheveux noirs anthracite et à la peau blanche comme le lait.
La fine silhouette salua timidement et reprit son activité frénétique de rangement.

"Je vous présente mademoiselle Hellebora."
Le worgen continua à voix basse.

"Le propriétaire qui me loue ce local m'a mis en garde sur la présence perpétuelle de cette ...occupante. Il parait qu'elle n'en sort jamais à cause de l'escalier. Une forme de claustrophobie mêlée d'agoraphobie.
- Hein ?... Comment se nourrirait-elle ?
- Elle invoque le peu dont elle a besoin. Elle me coûte quelques cristaux d'enchanteurs par semaine, mais son immense passion pour le rangement s'est trouvé fort utile pour mes collections. J'en ai fait mon assistante.

Mais regardez plutôt toutes ces œuvres du passé, toute cette culture palpable, que j'ai pu sauver de mon atelier de Gilnéas.
- Vous êtes donc bien gilnéen ?
- J'y ai vécu ...toutes ces années.
Je vous l'assure, y être antiquaire, vue l'autharcie du royaume, était un peu comme être mage ici : sonder l'inconnu et l'apporter aux gens.
- Je vois, ouais."


Le garçon parcourut du regard ce capharnaüm et nota comme un "thème" dominant : des artefacts au même style que le totem d'oiseau.

"C'est quoi, tout ça ? Ces statuettes et ces orbes ? Là, là et là ?
- Brillante question. C'est sûrement la collection la plus intrigante que j'aie pu rassembler.
Ce sont des objets qui auraient été pris il y a des années aux orcs, nécrolytes et autres chamans de la Horde noire. Mais le style n'est clairement pas orc. Ni ogre. J'ai théorisé qu'ils étaient l'œuvre d'une autre peuplade du monde d'origine des Orcs.
- Ha ouais ?
- Théorie ...qui s'est clairement confirmée en interrogeant les aventurier de votre royaume, qui pour beaucoup ont eu la chance de visiter ce monde-là.

Bien, je vous montrerai le reste un autre jour sûrement, procédons plutôt au rituel.
Hellebora, le portail je vous prie ?"


L'homme déroula sous ses yeux un parchemin, puis traça à la craie un motif circulaire au plancher, l'agrémentant de symboles cabalistiques, dont certains étaient des runes que le garçon connaissaient dans un autre contexte.

Il plaça des crânes eux-mêmes barbouillés de symboles, et commenta avec un vague sourire :
"Des éléments rituels orcs. Oh...mais...
se saisissant d'un autre crâne, il le fixa un instant
Non, celui-ci est issu de la science néo-lordaeronnaise.
- Néo-lor...?
- Réprouvée, si vois préférez."


Alors qu'il finissait de placer les crânes sur le sceau tracé, Hellebora s'approcha en apportant des éléments de ce qui devînt un grand arceau une fois monté.
Elle eut une expression d'effroi en posant son regard sur le montage et sur De Corbeaulieu.
Ce dernier, qui en silence la remercia et la congédia d'un geste de la main, fit un signe pour inviter cordialement le jeune homme à prendre place dans le cercle.

"Cela devrait être concluant cette fois-ci.
- Ce grand pouvoir dont vous me parliez, euh, ça consiste en quoi en fait ?
- L'inconnu, mon jeune ami, l'inconnu. Le pouvoir de ce qui n'est pas. Mais qui aspire à devenir.
Vous allez bien vite voir par vous-même... et en vous-même, si j'ose dire.
...Je vous en prie, asseyez-vous, mettez-vous à l'aise, détendez-vous. Fermez bien les yeux et ouvrez grand votre esprit."


L'antiquaire alluma quelques cendriers remplis d'herbe séchées, et commença à marcher en rond autour du sceau, un carnet à la main qu'il lisait dans une ou plusieurs langues exotiques, sonnant en borborygmes âpres pour les oreilles, et un encensoir de laiton dans l'autre, qu'il agitait en un mouvement régulier.

Le jeune homme rouvrit les yeux un instant, par curiosité, et vit la demoiselle pâle aux cheveux noirs, assise prostrée au fond de la pièce, sur son lit de fortune.

La fumée formait un écran de plus en plus opaque et le texte incompréhensible martelé par De Corbeaulieu avait un effet soporifique.
La silhouette de l'antiquaire semblait se dématerialiser dans ce brouillard opaque.

Pour la première fois de sa vie le jeune homme ressentit un sentiment d'intense ennui. Un ennui inhumain.
"Quel... Mais... Quel...ennui..."
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Message  Ajaxandriel Givreciel Mer 22 Fév 2012, 17:35

Le réveil.

Du noir.
Un noir insondable.


Le jeune homme sursauta.
"Aveugle ! Purée cet enflure m'a rendu aveugle !!?

- Non mon jeune ami. corrigea la voix de Corbeaulieu.
Tu viens justement d'ouvrir les yeux.
- Mais... Je ne vois rien...
- C'est précisément parce qu'il n'y A rien.
- Qu'est-ce que ça ve...?
- Du moins il n'y a encore rien. Mais si mes calculs s'avèrent exacts, nous devrions tomber sur ...quelque-chose.
- C'est donc ça votre "inconnu" ?...
- ...Attention... Maintenant !"


Un flux de lueurs violacées s'offrit à leurs vues.
Puis un autre. Et encore un autre.
Les alentours devinrent vite une mer d'énergies d'arcanes scintillantes circulant dans le plus grand désordre.

Contemplant ce spectacle, il aperçut enfin la silhouette de Corbeaulieu non loin de lui, mais à l'envers.
" Hé m'sieur... C'est quoi cette diablerie ? Qu'est-ce que vous faites la tête en bas ?
- Rassure-toi je n'ai pas la tête en bas. Regarde, tes pieds ne sont pas au sol.
- Hein !? Mais où est le sol ? C'est moi qui suis à l'envers, vous croyez ?
- Non plus. Car ici il n'y a ni envers, ni endroit. Tout est chaos.
- ...Le Néant distordu !!?
- En effet. La source et la fin de tout pouvoir."



Ils flottaient depuis plusieurs minutes qui semblaient être des jours.
Ou peut-être étaient-ce des jours semblables à des minutes... Difficile à trancher, seuls les courants d'arcanes rythmaient cet environnement.

"Bon... Qu'est-ce qu'on attend, maintenant qu'on "y" est ?
- Des...indigènes. Ils ne vont pas tarder."

Quelques autres ...instants d'ennui profond, et les soi-disant indigènes se présentèrent.
Il y avait quatre ou cinq créatures - là encore difficile à dire, la notion de nombre finissant elle-même par s'estomper - des silhouettes humanoïdes sans consistence, aussi scintillantes que les courants d'énergie alentours, entourées de bandelettes qui virevoltaient et s'entortillaient perpétuellement sur eux.
Avec eux, un orbe d'une noirceur insondable, luisant, comme délimité par une coquille de verre.

"Nous voici, Shfarid.
- Par les Vents, vous êtes enfin arrivé, Corbeaulieu ! Et avec un visiteur, avec ça ! Laissez-moi vous offrir cette verrotter...je veux dire, ces humbles cristaux arcaniques en guise de bienvenue.
- C'est un honneur. J'avoue avoir eu quelques doutes d'orientation en chemin, héhéhé.
- Bien, nous allons pouvoir aborder les modalités de notre transaction dans des conditions optimales.

En aparté, le jeune homme interrogea l'antiquaire :
- Qui sont-ils ? Je croyais que le Néant était la demeure des démons de la Légion ardente...
- Ce sont des Ethériens.
Eh non. Tout comme notre monde n'est pas un unique royaume d'Hurlevent infini et uniforme, ici aussi il y a des disparités, des Gilnéas, des Lordaeron, des Orgrimmar, des champs de bataille et des plaines paisibles. ...Sous une autre forme, bien sûr."



Une sorte de tente ou de chapiteau était apparue autour du petit groupe. Corbeaulieu s'avança parmi les êtres extradimensionnels :

"Donc, nous prenons en charge votre hôte, et en échange, nous préparons le terrain pour votre stratégie commerciale, c'est bien ce dont il s'agit ?
- Tout à fait. Nous souhaitons mesurer le rapport bénéfice-risque de notre entreprise. Et pour cela, nous avons besoin d'observations de terrain plus détaillées. Les dernières affaires sur votre monde remontent aux alliances douteuses de nos concurrents avec votre éminent -mais instable- prédécesseur Medhiv, et le roi voyageur Khael'thas Haut-soleil... Je crains que ces passifs malheureux n'aient détérioré l'image de notre race aux yeux des vôtres.
un autre éthérien ajouta :
De plus, il existe dans la partie interne de votre monde des autochtones que nous avons diagnostiqués comme dangereux après quelques tentatives infructueuses pour établir des relations."

Une sorte de socle fit apparaitre l'image d'un monstre insectoïde, colossal, muni de nombreuses paires de membres.

Le jeune homme derrière De Corbeaulieu l'interrogea à nouveau.
"Et ces éthériens, bon, ils ont l'air d'être des magiciens assez ultimes dans leur genre... donc, ils sont avec ou contre les autres démons ?
- Je ne suis pas intime au point d'en être entièrement sûr, mais il me semble qu'ils ne leur sont pas alliés. Mais regarde plutôt cette boule, qui flotte là depuis que nous sommes arrivés.
- Ouais, je l'avais bien remarquée. Et donc ?
- C'est une...cage. Dedans, se trouve un démon.
- Un vrai démon prisonnier ? ...Comme un prisonnier de guerre, alors ?
- Pas exactement. Selon ce que m'a confié Shfarid, c'est plus une sorte de déserteur. Ils en ont fait leur "invité" alors qu'il cherchait à se soustraire aux armées ardentes.
- Marrant. Mais alors, si j'ai bien suivi... c'est lui qu'on est venu délivrer ?
- Précisément : Que tu es venu délivrer.
- Moi...?"

"Excellent. conclut l'étherien de son côté
Puisque notre négociation a porté ses fruits, procédons sans attendre à la remise de votre dû. Messieurs. L'essence de la Paresse."


Le dénommé Shfarid saisit, en finissant sa phrase, l'orbe dans ses "mains" de tissu flottant. Il la frotta, comme s'il déverouillait un mécanisme invisible, puis la plaça devant les deux humains.

Corbeaulieu appela l'entité par son nom.

Un énorme œil se dessina dans l'orbe d'ébène.

"Non... Non !
Ne... m'appellez...pas... Ne...me...dérangez pas !!
Jamais...tranquille... Quelle...corvée...
- Navré de vous importuner, mais votre réveil est nécessaire à votre délivrance, K******.
- De... quoi?... Devoir...encore ...bouger ?
- Vous devez fuir le Néant, or je peux vous offrir cette opportunité. Associons-nous."


L'oeil, qui semblait alors attentif à ce que l'antiquaire disait, se fixa soudain sur le jeune homme blond.
Un soupir déchirant se fit entendre dans le campement immatériel.

"Bon... Bon... C'est...d'accord..."


Quand je vis cet œil unique se poser sur moi, c'est comme s'il... m'aspirait dans son orbe de ténèbres...
Ou peut-être, comme si je l'inspirais en moi-même...
Ou peut-être... Les deux...
Comment...expliquer...
Hmfff...
Quelle...corvée...
Ajaxandriel Givreciel
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