L'ombre de l'héritière

« Je me nomme Odalie, aujourd’hui, j’ai 17 ans. Pour la première fois depuis de longues années, j’ai revu une femme qui m’est chère. Laissez-moi vous racontez mon histoire »
« Je suis née, sur un navire, en l’an 19. Ce navire faisait route vers Anstreed. Mes parents, Jeanne et Pierre Foaldine faisait route vers l’île pour s’y établir. Ma mère, enceinte de 8 mois, m’a donnée naissance sur le navire. D’après le chaman embarqué, cela me promettais une vie mouvementé. Je suis un peu obligé de reconnaitre qu’il avait raison.
Deux jours après ma naissance, le navire s’échoua sur un écueil, et coula, de nombreuses personnes moururent, et certain s’en sortir indemne. Mes parents décédèrent du choc. Orpheline à deux jours, ma vie commençait déjà mal. Le chaman me recueillie, et une fois à terre se mis en quête d’une famille pour m’adopter.
Les « Du Lacs » acceptèrent, leur jeune fille ayant trois ans. Frédéric fut ravi d’avoir un deuxième enfant, mais comme je n’étais pas leur fille biologique, je n’étais pas née pour cette vie, et j’ai grandi loin du manoir familial. Ma sœur adoptif n’était pas en reste, mais Lÿse, plus vieille et plus consciencieuse faisait bonne figure devant les bourgeois et membres de la haute société de l’’île, alors que moi, je préférais échapper à leur visite.
Frédéric ne m’a jamais reproché ma désinvolture envers ce mode de vie. Lors de mes 6 ans, la famille vécu un grand drame. La mort de Dame Lysa. La mère de Lÿse, ma sœur adoptif fut profondément touchée, et cela entraina chez son père un grand malheur.
De plus, Dame Lysa mourut en même temps que l’enfant qu’elle portait. Un grand deuil s’abattit sur la famille du Lac, ainsi que sur toute l’île. Dans ce même laps de temps, Sr Frédéric choisit de me renvoyer à Hurlevent, car d’après un homme de l’île, il voyait en moi un futur paladin de la sainte lumière. Il est vrai que j’étais très croyante, et que j’aimais secourir les autres.
C’est ainsi que je repris un navire, dans le sens inverse cette fois. Pour une raison que j’ignore, je ne pu parler de l’île. Je ne l’ai appris que plus tard, car Sir Frédéric voulait garder l’île secrète. Pendant mes jeunes années, de 6 à 12 ans, j’appris à lire, écrire, compter. On m’apprit les principes de la lumière, ainsi que plusieurs choses sur le paladina. Pendant tout ce temps, je suis resté en excellent terme avec Lÿse, puisque nous correspondions par lettre. Lorsque le Cataclysme s’abattit sur Azeroth, ma sœur et mon père adoptif regagnèrent Hurlevent. C’est pour dans l’année de mes douze ans, que je revis ma sœur pour la première fois depuis 6 ans.
A partir de ce jour, je vis ma sœur plus souvent, jusqu’à son départ pour Dalaran. Sir Frédéric obtint quelque temps après son titre de noblesse, et décéda quelque temps après.
C’est à ce moment que ma sœur revint de Dalaran, et s’occupa des affaires de notre père, notamment de son testament. Elle me proposa alors de partager à égal ses possessions, mais par politesse et surtout parque ce n’était pas une vie pour moi, je refusai. Ma sœur obtint donc le titre de marquise, l’argent et les territoires de son père. Pour ne pas me laisser dans la pauvreté, elle m’envoya chaque moi une bonne sommes de pièces d’or. Elle le fait d’ailleurs toujours.
Mon apprentissage avançait bon train, et aujourd’hui je suis sous la tutelle de maitre Baelnor, qui s’occupe de me former.
Ma sœur quant à elle s’occupe d’Anstreed, et m’a proposé de revenir y vivre avec elle. J’ai accepté à la seule condition qu’elle m’aide à parcourir la distance qui sépare Anstreed d’Hurlevent. »
« Voilà mon histoire. La prédiction du chaman était exacte, et elle l’est encore aujourd’hui. J’espère devenir un paladin compétent, protéger et servir la lumière au mieux. »

[cette partie-ci est rédigé par la soeur d'Odalie, Lÿse.]

"Je me souviens de ce jour comme d'hier, encore une fois, il pleuvait. Depuis le départ d'Odalie, je me sens seule. J'était dans mes pensées, quand j'entendit sonner à la porte. Je fut surprise d'y trouver un coursier, le jeune homme me tendit une lettre, après l'avoir remercier, je montis dans ma chambre, pour lire cette lettre. Une écriture sobre, le tous fort bien rédigé. Mais l'impact fut le mème. Savoir ma jeune soeur morte d'un coup d'épée dans le coeur pour protéger une femme, me brisa le mien."

Odalie du Lac, morte le 17 mai de l'an 36.

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Voici l’histoire de mon paladin, j’espère que cela vous a plu, et encore une fois j’espère que la chronologie est exacte.