Eclosion
Page 1 sur 1
Eclosion
Quelque part en Outre Terre, le 5ème jour de la Décade du Panda de la Quatorzième Ère.
Un étrange édifice de pierre était posé sur une terre aride et très peu usitée. Un endroit méconnu et très peu emprunté, celui dans lequel était installé une arche.
Elle était immense et majestueuse, semblait avoir perduré dans le temps. De loin on pourrait croire qu'elle était bleue, mais si on s'en rapprochait un temps soit peu, on pouvait remarquer que des nébuleuses billes bleues tournaient autour de celle-ci, et lui donnait la couleur de l'eau et du ciel, ou peut-être même de la glace.
Les boules commencèrent à tournoyer autour de l'Arche de plus en plus, cherchant à ne laisser rien ni personne entrer. Comme si quelqu'un essayait de se faufiler à travers, les billes bleues en protégeaient l'entrée ou peut-être même la sortie. Soudain une bille éclata, dans une feu d'artifice de lumière, la bille se transforma en eau qui se répandit sur le sol. Puis une autre bille vint à éclater, une autre et encore une autre.
Les billes continuèrent d'éclater les unes après les autres. Le bruit était assez important et pourtant personne, ni même une bestiole vint voir ce qu'il se passait en cette matinée.
Quelques centaines de billes venaient d'exploser en quelques minutes, et on pu alors apercevoir ce qu'il se cachait à l'intérieur de cette arche et ces tournoiements de sphères bleues. Des écailles noires, partout, semblant usées et vieillies. Un oeil averti n'aurait pu déceler de suite tellement il fallait s'approcher de l'Arche pour discerner ces écailles. C'était bel et bien Agham, enfermée là.
- Hurlevent, le même jour, la même heure, au même instant-
Une étrange sphère bleue et noire par moment tournait autour de Fanélia. Les proches de cette humaine savaient ce que cela voulait dire. Agham était là, sans vraiment l'être. Elle voyait à travers les yeux de Fanélia. Elle discernait tout, pensait même à sa place ? Personne ne savait vraiment à part peut-être elles-même. Elle était seule, elle avait laissé Kohlastrasz, alias Kohrin Di'Calea s'enfuir hier, Et Cheena était plus que désemparée. Tsadkiel était là aussi, le seul réjouit hier de voir la boule bleue tourner autour de l'humaine. Agham avait cependant demander à Tsadkiel de revenir la voir le lendemain.
Aujourd'hui donc, Agham était là à Hurlevent, seule, les sens en alerte.
Quelque chose se passe. Les événements se bousculent. Fanélia regarda ses mains où elle y tenait une lettre, elle serra les poings et froissa le parchemin. La sphère d'ombre bleutée s'arrêta de tournoyer et disparut, Fanélia tomba au sol en un instant, son armure dorée percuta le sol dans un bruit sourd et retentissant à la fois. Le noir l'envahit puis...plus rien.
- Quelques minutes plus tard, en Outre Terre-
Les sphères s'arrêtèrent d'éclater. Le bruit et la lumière s'apaisèrent soudainement. Le ciel se mit à s'assombrir, ou du moins retrouver sa couleur d'origine après ces flots de lumière incessants.
En quelques secondes on pu déceler que les écailles bougeaient à l'intérieur de l'Arche. La dragonne semblait agitée, elle pouvait enfin bouger, même si ce n'était que de quelques centimètres.
- Hurlevent, encore quelque minutes plus tard-
Fanélia git sur le sol, semblant rêver, ou peut-être autre chose. Un dialogue raisonne dans sa tête. Elle sait que cette fois-ci, les choses doivent changer.
- "Fanélia, tu dois m'amener une Snowhisper et vite. Si je ne sors pas d'ici, on mourra toutes les deux."
- "Ta prison s'effrondre n'est ce pas ? Pourquoi cela ne te réjouit pas Agham ? N'était-ce pas ce que tu voulais depuis le début ?"
- "Ton âme est mienne depuis que tu me l'as laissée. Aurais-tu oublié notre marché ?"
- "Cela ne répond pas à la question. Je te porte comme mon fardeau, depuis que tu m'as fait croire que Leiliel était morte. Je l'ai revu il y'a quelques jours et tout ça va chambouler le déroulement de ce que je voulais."
- "Ne t'avais-je pas dit que je la laisserai en vie si tu me donnais ce qu'il restait de toi? T'ai je menti Fanélia ...Cathules ?"
- "Pourquoi me l'avoir caché Agham ?! Tu joues avec nous, tu me prends de ce que j'ai le plus cher, et tu rigoles dans ton coin. Comment veux tu que je te fasse confiance ?"
- "La confiance, sache le, n'est pas ce qui rendra cette terre riche."
- "Peu importe Agham, tes paroles ne m'atteignent plus. J'essaye de te faire comprendre, de t'amener à la raison, de t'ouvrir les yeux à la lumière. Mais tu ne pourras pas changer si tu ne ressens rien par toi même."
- "J'ai ressenti beaucoup de choses à cause et non grâce à toi. Ce que vous appelez l'amitié, ou peut-être même l'amour, mais ce n'était que tes propres sentiments. Je déteste ton âme, elle a une saveur de traitrise et d'entêtement que je hais."
- "Alors pourquoi restes tu ici ?! Pourquoi ne pas prendre l'ame d'une Snowhisper puisqu'elles peuvent ouvrir ta prison?!"
- "Ce n'est pas si simple jeune humaine, mais bientôt Neaniel, Leiliel, Suriel et Lieriss seront à mes côtés et l'ouvriront."
-" Ca, c'est ce à quoi tu aspires. Tu sais pertinemment que la magie du vol bleu n'est pas si simple à contrer, et que ta vie s'efface. S'il le faut, elle s'effacera avec moi."
- "Petite idiote. N'as tu rien dans ta tête ?! Neaniel reste impossible à contrôler, Leiliel...non plus, leur mère est sournoise, je la déteste bien plus que quiquonque, et elle a osé donner les marques à ses deux filles. Qu'en est il de Suriel ? Impossible d'interférer dans ses rêves. J'y vois un loup blanc me pourchassant et rien d'autre. Lieriss ? Il ne reste plus que lui capable d'ouvrir la prison, et il va le faire, mais il aura besoin de ce qui lui reste comme famille s'il veut les marques à son tour."
- "Pourquoi Leiliel a t elle eu un fils et non pas une fille comme toutes les autres de son clan ? Agham, pourquoi ne veux tu jamais dire la vérité ?"
- "C'est ainsi. Il y'a parfois des questions auxquelles personne ne peut répondre."
-" Tu te fous de moi!"
-"Peut-être, mais en attendant, tu n'es pas en mesure de me donner des ordres."
- "Tssss, alors vas-y sors de là, sors Agham, puisque c'est tout ce qui t'intéresse."
-"La prison ne s'ouvre pas mais s'effondre. Est ce que c'est ton souhait le plus cher Fanélia ? Nous voir mourir ici pour des enfantillages ?"
-"Elle s'effondre car nous ne sommes pas d'accord ? Très bien qu'elle s'effondre!"
-"Arrête! Tu es inconsciente et complètement sotte! Arrête ça de suite! Nous devons trouver un accord!"
-" Tu l'as dit toi même, c'est toi qui donne les ordres...Tu changes vite d'avis dragonne."
-"Tu as perdu la tête à l'instant ou tu as vu Kohrin partir."
-"Tu appuies toujours là où ça fait mal."
-"Si tu ne fais rien, je te préviens, j'instaurerai la Terreur."
-" Mouahahah...Tu dis ça à chaque fois, et tu n'arrives même pas à faire peur à une mouche."
-"Ah. Et bien regarde un peu la puissance. Regarde la en face et assume ton affront à vouloir me désobéir."
Fanélia toujours sur le sol, semble plongée dans une léthargie certaine.
Un étrange édifice de pierre était posé sur une terre aride et très peu usitée. Un endroit méconnu et très peu emprunté, celui dans lequel était installé une arche.
Elle était immense et majestueuse, semblait avoir perduré dans le temps. De loin on pourrait croire qu'elle était bleue, mais si on s'en rapprochait un temps soit peu, on pouvait remarquer que des nébuleuses billes bleues tournaient autour de celle-ci, et lui donnait la couleur de l'eau et du ciel, ou peut-être même de la glace.
Les boules commencèrent à tournoyer autour de l'Arche de plus en plus, cherchant à ne laisser rien ni personne entrer. Comme si quelqu'un essayait de se faufiler à travers, les billes bleues en protégeaient l'entrée ou peut-être même la sortie. Soudain une bille éclata, dans une feu d'artifice de lumière, la bille se transforma en eau qui se répandit sur le sol. Puis une autre bille vint à éclater, une autre et encore une autre.
Les billes continuèrent d'éclater les unes après les autres. Le bruit était assez important et pourtant personne, ni même une bestiole vint voir ce qu'il se passait en cette matinée.
Quelques centaines de billes venaient d'exploser en quelques minutes, et on pu alors apercevoir ce qu'il se cachait à l'intérieur de cette arche et ces tournoiements de sphères bleues. Des écailles noires, partout, semblant usées et vieillies. Un oeil averti n'aurait pu déceler de suite tellement il fallait s'approcher de l'Arche pour discerner ces écailles. C'était bel et bien Agham, enfermée là.
- Hurlevent, le même jour, la même heure, au même instant-
Une étrange sphère bleue et noire par moment tournait autour de Fanélia. Les proches de cette humaine savaient ce que cela voulait dire. Agham était là, sans vraiment l'être. Elle voyait à travers les yeux de Fanélia. Elle discernait tout, pensait même à sa place ? Personne ne savait vraiment à part peut-être elles-même. Elle était seule, elle avait laissé Kohlastrasz, alias Kohrin Di'Calea s'enfuir hier, Et Cheena était plus que désemparée. Tsadkiel était là aussi, le seul réjouit hier de voir la boule bleue tourner autour de l'humaine. Agham avait cependant demander à Tsadkiel de revenir la voir le lendemain.
Aujourd'hui donc, Agham était là à Hurlevent, seule, les sens en alerte.
Quelque chose se passe. Les événements se bousculent. Fanélia regarda ses mains où elle y tenait une lettre, elle serra les poings et froissa le parchemin. La sphère d'ombre bleutée s'arrêta de tournoyer et disparut, Fanélia tomba au sol en un instant, son armure dorée percuta le sol dans un bruit sourd et retentissant à la fois. Le noir l'envahit puis...plus rien.
- Quelques minutes plus tard, en Outre Terre-
Les sphères s'arrêtèrent d'éclater. Le bruit et la lumière s'apaisèrent soudainement. Le ciel se mit à s'assombrir, ou du moins retrouver sa couleur d'origine après ces flots de lumière incessants.
En quelques secondes on pu déceler que les écailles bougeaient à l'intérieur de l'Arche. La dragonne semblait agitée, elle pouvait enfin bouger, même si ce n'était que de quelques centimètres.
- Hurlevent, encore quelque minutes plus tard-
Fanélia git sur le sol, semblant rêver, ou peut-être autre chose. Un dialogue raisonne dans sa tête. Elle sait que cette fois-ci, les choses doivent changer.
- "Fanélia, tu dois m'amener une Snowhisper et vite. Si je ne sors pas d'ici, on mourra toutes les deux."
- "Ta prison s'effrondre n'est ce pas ? Pourquoi cela ne te réjouit pas Agham ? N'était-ce pas ce que tu voulais depuis le début ?"
- "Ton âme est mienne depuis que tu me l'as laissée. Aurais-tu oublié notre marché ?"
- "Cela ne répond pas à la question. Je te porte comme mon fardeau, depuis que tu m'as fait croire que Leiliel était morte. Je l'ai revu il y'a quelques jours et tout ça va chambouler le déroulement de ce que je voulais."
- "Ne t'avais-je pas dit que je la laisserai en vie si tu me donnais ce qu'il restait de toi? T'ai je menti Fanélia ...Cathules ?"
- "Pourquoi me l'avoir caché Agham ?! Tu joues avec nous, tu me prends de ce que j'ai le plus cher, et tu rigoles dans ton coin. Comment veux tu que je te fasse confiance ?"
- "La confiance, sache le, n'est pas ce qui rendra cette terre riche."
- "Peu importe Agham, tes paroles ne m'atteignent plus. J'essaye de te faire comprendre, de t'amener à la raison, de t'ouvrir les yeux à la lumière. Mais tu ne pourras pas changer si tu ne ressens rien par toi même."
- "J'ai ressenti beaucoup de choses à cause et non grâce à toi. Ce que vous appelez l'amitié, ou peut-être même l'amour, mais ce n'était que tes propres sentiments. Je déteste ton âme, elle a une saveur de traitrise et d'entêtement que je hais."
- "Alors pourquoi restes tu ici ?! Pourquoi ne pas prendre l'ame d'une Snowhisper puisqu'elles peuvent ouvrir ta prison?!"
- "Ce n'est pas si simple jeune humaine, mais bientôt Neaniel, Leiliel, Suriel et Lieriss seront à mes côtés et l'ouvriront."
-" Ca, c'est ce à quoi tu aspires. Tu sais pertinemment que la magie du vol bleu n'est pas si simple à contrer, et que ta vie s'efface. S'il le faut, elle s'effacera avec moi."
- "Petite idiote. N'as tu rien dans ta tête ?! Neaniel reste impossible à contrôler, Leiliel...non plus, leur mère est sournoise, je la déteste bien plus que quiquonque, et elle a osé donner les marques à ses deux filles. Qu'en est il de Suriel ? Impossible d'interférer dans ses rêves. J'y vois un loup blanc me pourchassant et rien d'autre. Lieriss ? Il ne reste plus que lui capable d'ouvrir la prison, et il va le faire, mais il aura besoin de ce qui lui reste comme famille s'il veut les marques à son tour."
- "Pourquoi Leiliel a t elle eu un fils et non pas une fille comme toutes les autres de son clan ? Agham, pourquoi ne veux tu jamais dire la vérité ?"
- "C'est ainsi. Il y'a parfois des questions auxquelles personne ne peut répondre."
-" Tu te fous de moi!"
-"Peut-être, mais en attendant, tu n'es pas en mesure de me donner des ordres."
- "Tssss, alors vas-y sors de là, sors Agham, puisque c'est tout ce qui t'intéresse."
-"La prison ne s'ouvre pas mais s'effondre. Est ce que c'est ton souhait le plus cher Fanélia ? Nous voir mourir ici pour des enfantillages ?"
-"Elle s'effondre car nous ne sommes pas d'accord ? Très bien qu'elle s'effondre!"
-"Arrête! Tu es inconsciente et complètement sotte! Arrête ça de suite! Nous devons trouver un accord!"
-" Tu l'as dit toi même, c'est toi qui donne les ordres...Tu changes vite d'avis dragonne."
-"Tu as perdu la tête à l'instant ou tu as vu Kohrin partir."
-"Tu appuies toujours là où ça fait mal."
-"Si tu ne fais rien, je te préviens, j'instaurerai la Terreur."
-" Mouahahah...Tu dis ça à chaque fois, et tu n'arrives même pas à faire peur à une mouche."
-"Ah. Et bien regarde un peu la puissance. Regarde la en face et assume ton affront à vouloir me désobéir."
Fanélia toujours sur le sol, semble plongée dans une léthargie certaine.
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Eclosion
-Quelques heures après, à Hurlevent-
Fanélia est toujours allongée sur l'herbe du parc à Hurlevent. Elle respire normalement et semble plongée dans un sommeil doux.
Tsadkiel, à qui Agham avait demandé de repasser le lendemain, arrive en trombe sur un énorme ours.
-" Fanélia ?"
-"Agham ?"
Dit- il un peu étonné de la voir à terre dans l'herbe.
Il s'inquièta un peu plus, la pris dans ses bras et la porta jusqu'au puits de lune du parc. Il la posa délicatement sur le rebord en pierre. Il dit soudain :
-"mais oui bien sur!"
Il la repris dans ses bras et l'emmena dans la Quartier général de l'Arche.
Il monta les étages avec l'humaine dans ses bras, sortit la clé de la chambre de Neaniel et l'installa sur son lit. La chambre de Neaniel était sombre, sans fenetre, et des fresques étaient peintes sur tous les murs.
-Quelques minutes plus tard à Elwynn-
-"AIE! Ho hey c'est quoi ce TRUC!"
Un minuscule sporoptère vint sauter au visage d'une jeune elfette avec des lunettes. Le sporopètre avait un petit message à délivrer.
L'elfette s'empressa de l'ouvrir.
"Rejoins moi au parc de la cité des humains!"
Elle chevaucha son tigre avec le sporoptère sur la tête et en grommelant après cette sale bestiole qui la faisait zig-zaguer.
Elle arriva à destination, et Tsadkiel la serra dans ses bras.
-"Tu es venu!" lui dit il.
-"Bien sur j'ai eu presque peur !Que se passe t il ?"
Tsadkiel l'emmena voir Fanélia dans la chambre de Neaniel.
"- C'est la sorcière elle est endormie et je suis inquiet."
"- Ah mais je connais cette femme, on ne vas pas la deranger si elle dort ?"
-"Même Nours n'a pas reussi à la reveiller."
-" Ah ?" dit la jeune elfe.
-"Peut etre que le loup blanc pourra lui non?"
-"Peut etre !" Répondit Tsadkiel.
La jeune elfe se concentra et essaya d'entrevoir le fameux loup blanc. Elle voulait transmettre un message à Fanélia et pour cela elle devait passer par l'intermédiaire du loup.
Mais seulement le loup se mit à grogner en voyant que le message était pour Fanélia.
L'elfe haussa les sourcils, étonnée.
-"C'est la première fois qu'il grogne!" s'exclama t elle.
-"Peut etre n'es tu pas assez entrainée...Ma puce"
-"Peut etre père, mais comment arriver à en savoir plus sur ce loup?"
Ils discutèrent longuement et Tsadkiel vient à lui dire:
-" ce soir je t'emmenerai dans ma cachette secrète"
Tsadkiel sortit de la chambre puis du QG. Suriel regarda une dernière fois Fanélia et la recouvrit d'un drap en lui souriant.
-" Reposez vous bien madame la sorcière!"
Et elle repartit à son tour en direction d'Elwynn.
Fanélia est toujours allongée sur l'herbe du parc à Hurlevent. Elle respire normalement et semble plongée dans un sommeil doux.
Tsadkiel, à qui Agham avait demandé de repasser le lendemain, arrive en trombe sur un énorme ours.
-" Fanélia ?"
-"Agham ?"
Dit- il un peu étonné de la voir à terre dans l'herbe.
Il s'inquièta un peu plus, la pris dans ses bras et la porta jusqu'au puits de lune du parc. Il la posa délicatement sur le rebord en pierre. Il dit soudain :
-"mais oui bien sur!"
Il la repris dans ses bras et l'emmena dans la Quartier général de l'Arche.
Il monta les étages avec l'humaine dans ses bras, sortit la clé de la chambre de Neaniel et l'installa sur son lit. La chambre de Neaniel était sombre, sans fenetre, et des fresques étaient peintes sur tous les murs.
-Quelques minutes plus tard à Elwynn-
-"AIE! Ho hey c'est quoi ce TRUC!"
Un minuscule sporoptère vint sauter au visage d'une jeune elfette avec des lunettes. Le sporopètre avait un petit message à délivrer.
L'elfette s'empressa de l'ouvrir.
"Rejoins moi au parc de la cité des humains!"
Elle chevaucha son tigre avec le sporoptère sur la tête et en grommelant après cette sale bestiole qui la faisait zig-zaguer.
Elle arriva à destination, et Tsadkiel la serra dans ses bras.
-"Tu es venu!" lui dit il.
-"Bien sur j'ai eu presque peur !Que se passe t il ?"
Tsadkiel l'emmena voir Fanélia dans la chambre de Neaniel.
"- C'est la sorcière elle est endormie et je suis inquiet."
"- Ah mais je connais cette femme, on ne vas pas la deranger si elle dort ?"
-"Même Nours n'a pas reussi à la reveiller."
-" Ah ?" dit la jeune elfe.
-"Peut etre que le loup blanc pourra lui non?"
-"Peut etre !" Répondit Tsadkiel.
La jeune elfe se concentra et essaya d'entrevoir le fameux loup blanc. Elle voulait transmettre un message à Fanélia et pour cela elle devait passer par l'intermédiaire du loup.
Mais seulement le loup se mit à grogner en voyant que le message était pour Fanélia.
L'elfe haussa les sourcils, étonnée.
-"C'est la première fois qu'il grogne!" s'exclama t elle.
-"Peut etre n'es tu pas assez entrainée...Ma puce"
-"Peut etre père, mais comment arriver à en savoir plus sur ce loup?"
Ils discutèrent longuement et Tsadkiel vient à lui dire:
-" ce soir je t'emmenerai dans ma cachette secrète"
Tsadkiel sortit de la chambre puis du QG. Suriel regarda une dernière fois Fanélia et la recouvrit d'un drap en lui souriant.
-" Reposez vous bien madame la sorcière!"
Et elle repartit à son tour en direction d'Elwynn.
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Eclosion
Eclosion- Le labyrinthe des ombres.
- Hurlevent, le lendemain à l'aube-
Fanélia était toujours allongée dans cette chambre sombre, sans lumière aucune. Aucun bruit n'aurait pu la réveiller. Rien, Même pas le brouhaha du rez-de-chaussée.
Est ce qu'elle rêvait et ne voulait sortir de là ? Personne ne pouvait savoir, à part Agham surement.
Pourtant à ce moment Fanélia commençait à s'agiter, et remuer dans des draps qui n'étaient même pas les siens.
-Pensées-
- "Un jour a suffit pour changer le cours des événements, Fanélia. Tu ne peux plus reculer, alors abdique."
Fanélia ne répondit pas, elle ne voulait pas répondre à celle qui jouait avec son âme.
-" Très bien tu préfères rester muette, cela change de d'habitude."
-" Je vais te montrer l'enfer du Labyrinthe. Tu sais ce que cela signifie Fanélia? Que tout ne sera jamais plus comme avant."
Leur âme était en balance constante. Elles devaient trouver un équilibre pour ne jamais qu'une envahisse complètement l'autre sous peine de voir la balance s'effondrer.
Elles avaient jusque là réussi à ne jamais se mélanger complètement. Une voulait sortir et l'autre l'empêcher de sortir. Deux forces qui s'opposaient chaque jour sans relâche, mais l'entre choc de ces forces permettait un certain équilibre.
Ni tout blanc, ni tout noir. La balance jouait le yoyo mais jamais encore un poids n'avait heurté le sol.
Il fallait bien que cela arrive...Un jour ou l'autre, les forces cesseront de s'affronter, et l'une tuera l'autre. Voilà le destin de deux âmes différentes et pourtant liées.
-" Le labyrinthe n'est que le reflet des pensées de chacun. Regarde les affronter leurs peurs et leurs envies, et souffre avec eux."
-" Agham tu es b....ete.. Si je souffre tu souffriras avec moi...Et la balance s'écroule...ra."
-" C'est peut-être ce que je veux. Souffrir avec toi."
-" Démon! VA t'en je n'en peux plus ! VA t'EN !
Fanélia gesticulait dans son lit, son visage n'était à présent plus serein. Elle cauchemardait."
-Des pensées au cauchemar-
Le noir disparu pour laisser place à un ciel bleu et magnifique. Elle semblait voler dans les airs, profitant de la brise. Elle regarda en dessous dans l'espoir d'y voir de vertes prairies.
Tout ce qu'elle vit n'était qu'un Labyrinthe géant, à perte de vue qui continuait à des kilomètres au-delà.
Elle volait, elle en était sur, elle était installée sur une bête avec de grandes ailes noires. Un dragon peut-être ? Elle ne s'en souciait peu. Elle était intriguée par le labyrinthe.
-" Approchons-nous" lui dit la bête.
Soudain elle sentit tout son corps plonger à une vitesse faramineuse vers la terre. La bête l'emmenait près du labyrinthe.
Elle le survolait, mais elle s'aperçu vite qu'il y'avait des personnes qui erraient dedans.
-" Pourquoi? Agham, pourquoi fais tu cela ?"
La bête s'approcha encore plus des murs immenses qui composaient le labyrinthe.
Elle vit un elfe, un elfe qu'elle connaissait. Oui elle le connaissait depuis des années maintenant.
Mais son choc fut plus grand quand elle s'aperçut qu'il y'avait des corps pendus contre les murs.
-"Agham, que fais tu ?! Que fait Silvanos ici ?!"
Fanélia regarda la bête sur laquelle elle volait, et eu un frisson qui lui parcourut l'échine.
La bête tourna la tête et lui montra ses centaines de dents, ce qui pouvait peut-être, être pris comme un sourire. Fanélia se mit à trembler.
-"Fais moi descendre Agham! Pourquoi suis je ici ?!"
La dragonne se posa sur le haut d'un mur et replia ses ailes.
-"Laisse les affronter leurs peurs et leurs désirs, Fanélia. Apprends combien ta souffrance m'est insupportable, et combien la mienne peut l'être."
-"Regarde combien l'amitié peut être cruelle. Aller vers ce que l'on désire ou sauver ceux que l'on prétant être amis. Regarde et comprends. Endure la même traitrise."
Les pendus crièrent vers l'elfe, sans répit :
"- Traître ! Traître ! Tu n’es qu’un traître ! "
Silvanos tomba à terre, accablé par les cris, restant impuissant face à cela.
- Arrêtez ! Laissez-moi en paix ! Se mit à crier Silvanos.
Agham se mit à Hurler en direction de l'elfe aux cheveux blancs en guise de réponse:
- Ecoute-moi et rejoins-moi, ne te laisse pas avoir par ces spectres qui t’assomment d’un qualificatif que tu n’es pas. Rejoins-moi et tu trouveras la sortie, ou erre à jamais à travers le labyrinthe !
Fanélia sursauta à la voix qui grondait installée sous elle comme monture.
-"Te rejoindre ?!" S'exclama Fanélia.
-" Oui, tu ne le souhaites pas Fanélia ? Tu souhaites qu'il continue à errer? Tu ne VEUX PAS AIDER TON AMI?!" Agham se mis à hurler folle de rage.
Fanélia se boucha les oreilles et ferma les yeux, comme si le ciel lui tombait sur la tête. Elle ne savait plus quoi faire d'aurte à part avoir peur.
-" Je...je... laisse le partir!
Soudain une explosion se fit sentir. Quelques murs autour de Silvanos explosèrent dans un tumulte arcanique.
Fanélia eu un moment de panique, et Agham s'envola à ce moment même.
"- Silvanos !" cria de totues ses forces Fanélia en direction du sol.
"- Ne crie pas pauvre sotte, ca ne sert à rien. Ton cri se transformera en ce qu'il désire le plus, ou au contraire ce qu'il hait le plus."
-" Je m'en fiche fais le sortir!!!"
-" Ce n'est pas toi qui donne les ordres. Et je n'en ai pas fini avec toi."
La dragonne S'envola dans de grands battements d'ailes, rodant au dessus du labyrinthe à la recherche de quelque chose, toujours fanélia sur son dos.
Silvanos se réveilla quelques minutes plus tard, fou de rage i détruisit son miroir, le brisant en milles morceaux.
- Hurlevent, le lendemain à l'aube-
Fanélia était toujours allongée dans cette chambre sombre, sans lumière aucune. Aucun bruit n'aurait pu la réveiller. Rien, Même pas le brouhaha du rez-de-chaussée.
Est ce qu'elle rêvait et ne voulait sortir de là ? Personne ne pouvait savoir, à part Agham surement.
Pourtant à ce moment Fanélia commençait à s'agiter, et remuer dans des draps qui n'étaient même pas les siens.
-Pensées-
- "Un jour a suffit pour changer le cours des événements, Fanélia. Tu ne peux plus reculer, alors abdique."
Fanélia ne répondit pas, elle ne voulait pas répondre à celle qui jouait avec son âme.
-" Très bien tu préfères rester muette, cela change de d'habitude."
-" Je vais te montrer l'enfer du Labyrinthe. Tu sais ce que cela signifie Fanélia? Que tout ne sera jamais plus comme avant."
Leur âme était en balance constante. Elles devaient trouver un équilibre pour ne jamais qu'une envahisse complètement l'autre sous peine de voir la balance s'effondrer.
Elles avaient jusque là réussi à ne jamais se mélanger complètement. Une voulait sortir et l'autre l'empêcher de sortir. Deux forces qui s'opposaient chaque jour sans relâche, mais l'entre choc de ces forces permettait un certain équilibre.
Ni tout blanc, ni tout noir. La balance jouait le yoyo mais jamais encore un poids n'avait heurté le sol.
Il fallait bien que cela arrive...Un jour ou l'autre, les forces cesseront de s'affronter, et l'une tuera l'autre. Voilà le destin de deux âmes différentes et pourtant liées.
-" Le labyrinthe n'est que le reflet des pensées de chacun. Regarde les affronter leurs peurs et leurs envies, et souffre avec eux."
-" Agham tu es b....ete.. Si je souffre tu souffriras avec moi...Et la balance s'écroule...ra."
-" C'est peut-être ce que je veux. Souffrir avec toi."
-" Démon! VA t'en je n'en peux plus ! VA t'EN !
Fanélia gesticulait dans son lit, son visage n'était à présent plus serein. Elle cauchemardait."
-Des pensées au cauchemar-
Le noir disparu pour laisser place à un ciel bleu et magnifique. Elle semblait voler dans les airs, profitant de la brise. Elle regarda en dessous dans l'espoir d'y voir de vertes prairies.
Tout ce qu'elle vit n'était qu'un Labyrinthe géant, à perte de vue qui continuait à des kilomètres au-delà.
Elle volait, elle en était sur, elle était installée sur une bête avec de grandes ailes noires. Un dragon peut-être ? Elle ne s'en souciait peu. Elle était intriguée par le labyrinthe.
-" Approchons-nous" lui dit la bête.
Soudain elle sentit tout son corps plonger à une vitesse faramineuse vers la terre. La bête l'emmenait près du labyrinthe.
Elle le survolait, mais elle s'aperçu vite qu'il y'avait des personnes qui erraient dedans.
-" Pourquoi? Agham, pourquoi fais tu cela ?"
La bête s'approcha encore plus des murs immenses qui composaient le labyrinthe.
Elle vit un elfe, un elfe qu'elle connaissait. Oui elle le connaissait depuis des années maintenant.
Mais son choc fut plus grand quand elle s'aperçut qu'il y'avait des corps pendus contre les murs.
-"Agham, que fais tu ?! Que fait Silvanos ici ?!"
Fanélia regarda la bête sur laquelle elle volait, et eu un frisson qui lui parcourut l'échine.
La bête tourna la tête et lui montra ses centaines de dents, ce qui pouvait peut-être, être pris comme un sourire. Fanélia se mit à trembler.
-"Fais moi descendre Agham! Pourquoi suis je ici ?!"
La dragonne se posa sur le haut d'un mur et replia ses ailes.
-"Laisse les affronter leurs peurs et leurs désirs, Fanélia. Apprends combien ta souffrance m'est insupportable, et combien la mienne peut l'être."
-"Regarde combien l'amitié peut être cruelle. Aller vers ce que l'on désire ou sauver ceux que l'on prétant être amis. Regarde et comprends. Endure la même traitrise."
Les pendus crièrent vers l'elfe, sans répit :
"- Traître ! Traître ! Tu n’es qu’un traître ! "
Silvanos tomba à terre, accablé par les cris, restant impuissant face à cela.
- Arrêtez ! Laissez-moi en paix ! Se mit à crier Silvanos.
Agham se mit à Hurler en direction de l'elfe aux cheveux blancs en guise de réponse:
- Ecoute-moi et rejoins-moi, ne te laisse pas avoir par ces spectres qui t’assomment d’un qualificatif que tu n’es pas. Rejoins-moi et tu trouveras la sortie, ou erre à jamais à travers le labyrinthe !
Fanélia sursauta à la voix qui grondait installée sous elle comme monture.
-"Te rejoindre ?!" S'exclama Fanélia.
-" Oui, tu ne le souhaites pas Fanélia ? Tu souhaites qu'il continue à errer? Tu ne VEUX PAS AIDER TON AMI?!" Agham se mis à hurler folle de rage.
Fanélia se boucha les oreilles et ferma les yeux, comme si le ciel lui tombait sur la tête. Elle ne savait plus quoi faire d'aurte à part avoir peur.
-" Je...je... laisse le partir!
Soudain une explosion se fit sentir. Quelques murs autour de Silvanos explosèrent dans un tumulte arcanique.
Fanélia eu un moment de panique, et Agham s'envola à ce moment même.
"- Silvanos !" cria de totues ses forces Fanélia en direction du sol.
"- Ne crie pas pauvre sotte, ca ne sert à rien. Ton cri se transformera en ce qu'il désire le plus, ou au contraire ce qu'il hait le plus."
-" Je m'en fiche fais le sortir!!!"
-" Ce n'est pas toi qui donne les ordres. Et je n'en ai pas fini avec toi."
La dragonne S'envola dans de grands battements d'ailes, rodant au dessus du labyrinthe à la recherche de quelque chose, toujours fanélia sur son dos.
Silvanos se réveilla quelques minutes plus tard, fou de rage i détruisit son miroir, le brisant en milles morceaux.
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Eclosion
-Le grand tumulte-
(Texte de Lacan)
Agham était toujours en vol, à vive allure. Portant Fanélia sur son dos écailleux.
-"Fais moi descendre! Je veux descendre! Ahhhh!!" Fanélia se cramponnait au dos de la bête qui ne la ménageait pas.
La dragonne se posa sur un mur.
-" Le grand tumulte!" Cria Agham dans un souffle.
La dragonne replia ses ailes et planta se griffes dans la roche, furieuse.
-" Arrête!" Fanélia essaye de descendre mais la dragonne l'en empecha reprenant son envol quelque mettre au dessus du mur. Ses ailes se balançaient de haut en bas.
Fanélia ferma les yeux quelques instants apeurée par la réaction de la dragonne puis les rouvrit et regarda en bas.
Elle y vit une draenei aux cheveux bruns qui errait la sans but précis. Fanélia la connaissait, elle l'avait vu quelques jours auparavant.
-" Je hais les draeneis, quels êtres méprisants...Affronte ma volonté jeune sotte."
-"Ecoute-moi et rejoins-moi, ne te laisse pas avoir par ces spectres qui t'assomment d'un qualificatif que tu n'es pas. Rejoins moi et tu trouveras la sortie, ou ère à jamais à travers le labyrinthe ! "
-"Agham! Pourquoi demander ca ?! Ne vois tu pas qu'on pourrait la sauver?! La sortir de là!"
La draenei regardait les corps pendus, impuissante. Les murs du labyrinthe étaient infranchissables.
- JAMAIS ! hurla Yhliamara dans en sa langue.
-"Tu entends ca Fanélia ? Entends tu cela? Je lui fais peur." Agham ricana, et Fanélia martela le dos d'agham de ses petits poings serrés.
-"Fais moi descendre! Fais moi descendre!!!"
Agham se retourna à 180 degrès vers le sud, en restant sur place.
-"Regarde de ce coté! Regarde tout près!" Hurla Agham.
Fanélia les sourcils froncés regarda dans la direction qu'Agham voulait lui montrer.
Un humain un peu plus bas avec un armure de plaque entouré toujours et encore de pendus.
-"Tu veux descendre hein Fanélia ? Tu le veux ? Tu n'en peux déjà plus, alors que cela ne fait que commencer. On va donc descendre si telle est ta volonté."
Agham se mit à rire sadiquement, dans un grondement horrible. Ce rire aurait bien pu faire trembler les murs du labyrinthe. Puis Agham fit un vol en piqué et s'enfonça sous terre détruisant le sol à son contact. Fanélia fut éjectée plus loin sur le sol, et tomba évanouie près de l'impact.
Le rire continuait... Les cadavres n'en finissaient plus autour de lui, chaque fois un, puis encore un... Lorsque le rire cessa, une trappe s'ouvrit sous les pieds de l'humain, trop tard pour qu'il puisse s'en dégager, mais pas assez pour oublier les réflexes que sa condition d'homme de guerre avait forgé. Lors de la chute il saisit son épée à deux mains dans son dos et l'étendit en l'air afin de ne pas échouer dans ce trou improvisé...
"- Tu es coriace... humain..." dit Agham, amusée.
"- Et toi bien peu imaginatif... Tu pensais vraiment pouvoir m'éliminer avec un simple artifice de ce genre ?! Pitoyable personnage..." *crache dans le trou au dessus duquel il est suspendu*"
Ses bras se bandèrent, lui octroyant l'impulsion nécessaire pour surgir hors de ce trou. Avant qu'il ne repose les pieds sur le sol, un bruissement gigantesque lui fit tourner la tête... Une patte immense l'avait saisi par la taille et le plaqua contre un mur...
Agham se dressait au dessus de lui, enserrant l'humain qui semblait minuscule.
"- Tu ne sembles pas comprendre à qui tu t'adresses... Humain... Je peux t'aider, je peux faire en sorte que Bolvar cède sous le poids de tes poings, je peux faire en sorte que tous ceux qui t'ont humilié et renié payent leur affront... Je peux...
"- Tu peux surtout repartir, fiente de guano, tu arrives trop tard..."
La dragonne enserra sa proie encore un peu plus fort... l'armure de plate céda sous la puissance de l'étau.
Lacan rigolait... Sans son casque, l'on pouvait lire une joie malsaine sur son visage se dessiner au fur et à mesure que le dragon essayait de lui faire mal.
"- Vas-y petit moineau, SERRE ENCORE PLUS FORT, TU ME FAIS RIRE..."
Agham, folle de rage l'arracha du mur contre lequel elle l'avait enfermé de ses griffes et le projeta au loin... Il traversa un mur, puis deux... Son armure était dorénavant dans un état pitoyable...
"- Insolent... Je vais te faire payer tes paroles..."
Lacan se releva comme s'il ne s'était jamais rien passé...
"- Tu vas surtout me dire ce que tu attends de moi... Et me libérer, tu n'arriveras à rien avec moi de cette façon... Animal."
Agham s'envola à nouveau et regarda en direction de l'humain... Stagnant dans les airs, elle voyait Fanélia non loin d'ici, elle devait mettre fin à cette conversation et allait la récupérer au plus vite avant qu'on ne la voit.
"- Tu n'es pas comme tous les autres... Comment peux-tu me tenir tête de la sorte... Sais-tu au moins qui je suis... Tu m'intrigues humain..."
- Je crois avoir lu quelques écris sur toi... Tel'Agham, celle qui contrôle les rêves... Quel dommage que je ne sois pas aussi faible que les abrutis que tu as déjà pu contrôler de la sorte...
- Suggéré... cette nuance a son importance... Humain. Maintenant que les présentations sont faites... Je réitère cette gracieuse proposition... Rejoins moi, et tu sortiras indemne et même grandi de ce labyrinthe...
- Je doute que tu puisse me proposer plus qu'un de tes prédécesseurs..."
Agham tenta de sourire... Quelqu'un était passé avant lui ?
"- Qui aurait pu avoir la prétention d'offrir plus de pouvoir que moi ?!
- Un démon... Mais cela ne te concerne pas, ton offre ne m'intéresse pas. Contente toi de partir sans faire plus de bruit que tu n'en as déjà occasionné... Si tu cherches encore mon âme... Ne te fatigues plus, j'en ai déjà fait don... contre cette puissance..."
Lacan prit une dague et se la planta dans l'abdomen, sans même laisser échapper un petit cri de douleur. Aucune goutte de sang... Il retira la dague et la rangea dans son fourreau. La blessure se résorbait petit à petit... Lacan ne lui laissa pas dire un mot de plus :
"- Je vais fermer les yeux... quand je les rouvrirai, je t'aurai chassé de mon esprit, et ce rêve se terminera... Reviens quand tu veux, mais n'oublie pas la boisson et surtout... Des arguments plus intéressants que ton prédécesseur..."
Lacan ferma effectivement les yeux... Pas de réponse, plus de bruit, plus de rire... Lorsqu'il les rouvrit, il était dans son lit, son casque fidèlement ancré sur sa tête et son matériel disposé à côté de son lit...
"Misérable être inférieur..." cracha-t-il en se levant...
Agham enervée par cet affront reprit son envol et fendit l'air vers le sol ouvrit sa patte de tous ses crocs et choppa Fanélia encore gisante sur le sol. Elle referma ses crocs en enserrant l'humaine qui lui paraissait bien minuscule à ses yeux.
Elle la posa sur le sommet d'un des murs.
-" Reveille toi." Grommela Agham, vraiment hors d'elle.
-" REVEILLE TOI MISERABLE!" Hurla t-elle.
Fanélia ouvrit lentement les yeux, et se mit à trembler.
-"Laisse moi tranquille...va t en...."
-"Tes amis m'énervent. Et tu vas payer pour eux."
-"Arrête Agham! Cela peut être aussi tes amis si tu m'écoutes!" Cria Fanélia au bord des larmes.
-"Mes amis ? AH AH AH." Agham se mit à rire une nouvelle fois, un rire sincèrement pervers.
-" Crains tes amis plus que tes ennemis. Tes ennemis ne te trahissent jamais." Rajouta Agham.
-"C'est faux! Faux faux faux!!!" Hurla Fanélia regardant la dragonne au moins trente fois plus imposante qu'elle.
-" Ah? Sais tu qui peut penser cela ? Regarde là, celle qui dit être ton amie."
Agham reprit Fanélia dans ses griffes et la balanca sur son dos. Fanélia attérit dans un choc, plaquée sur le dos de la dragonne. Fanélia s'accrochait à ses écailles de peu de ne pas tomber d'aussi haut.
Elle se dirigea quelques mètres plus loin, laissant les murs explosés par sa rencontre avec Lacan derrière elle.
(Texte de Lacan)
Agham était toujours en vol, à vive allure. Portant Fanélia sur son dos écailleux.
-"Fais moi descendre! Je veux descendre! Ahhhh!!" Fanélia se cramponnait au dos de la bête qui ne la ménageait pas.
La dragonne se posa sur un mur.
-" Le grand tumulte!" Cria Agham dans un souffle.
La dragonne replia ses ailes et planta se griffes dans la roche, furieuse.
-" Arrête!" Fanélia essaye de descendre mais la dragonne l'en empecha reprenant son envol quelque mettre au dessus du mur. Ses ailes se balançaient de haut en bas.
Fanélia ferma les yeux quelques instants apeurée par la réaction de la dragonne puis les rouvrit et regarda en bas.
Elle y vit une draenei aux cheveux bruns qui errait la sans but précis. Fanélia la connaissait, elle l'avait vu quelques jours auparavant.
-" Je hais les draeneis, quels êtres méprisants...Affronte ma volonté jeune sotte."
-"Ecoute-moi et rejoins-moi, ne te laisse pas avoir par ces spectres qui t'assomment d'un qualificatif que tu n'es pas. Rejoins moi et tu trouveras la sortie, ou ère à jamais à travers le labyrinthe ! "
-"Agham! Pourquoi demander ca ?! Ne vois tu pas qu'on pourrait la sauver?! La sortir de là!"
La draenei regardait les corps pendus, impuissante. Les murs du labyrinthe étaient infranchissables.
- JAMAIS ! hurla Yhliamara dans en sa langue.
-"Tu entends ca Fanélia ? Entends tu cela? Je lui fais peur." Agham ricana, et Fanélia martela le dos d'agham de ses petits poings serrés.
-"Fais moi descendre! Fais moi descendre!!!"
Agham se retourna à 180 degrès vers le sud, en restant sur place.
-"Regarde de ce coté! Regarde tout près!" Hurla Agham.
Fanélia les sourcils froncés regarda dans la direction qu'Agham voulait lui montrer.
Un humain un peu plus bas avec un armure de plaque entouré toujours et encore de pendus.
-"Tu veux descendre hein Fanélia ? Tu le veux ? Tu n'en peux déjà plus, alors que cela ne fait que commencer. On va donc descendre si telle est ta volonté."
Agham se mit à rire sadiquement, dans un grondement horrible. Ce rire aurait bien pu faire trembler les murs du labyrinthe. Puis Agham fit un vol en piqué et s'enfonça sous terre détruisant le sol à son contact. Fanélia fut éjectée plus loin sur le sol, et tomba évanouie près de l'impact.
Le rire continuait... Les cadavres n'en finissaient plus autour de lui, chaque fois un, puis encore un... Lorsque le rire cessa, une trappe s'ouvrit sous les pieds de l'humain, trop tard pour qu'il puisse s'en dégager, mais pas assez pour oublier les réflexes que sa condition d'homme de guerre avait forgé. Lors de la chute il saisit son épée à deux mains dans son dos et l'étendit en l'air afin de ne pas échouer dans ce trou improvisé...
"- Tu es coriace... humain..." dit Agham, amusée.
"- Et toi bien peu imaginatif... Tu pensais vraiment pouvoir m'éliminer avec un simple artifice de ce genre ?! Pitoyable personnage..." *crache dans le trou au dessus duquel il est suspendu*"
Ses bras se bandèrent, lui octroyant l'impulsion nécessaire pour surgir hors de ce trou. Avant qu'il ne repose les pieds sur le sol, un bruissement gigantesque lui fit tourner la tête... Une patte immense l'avait saisi par la taille et le plaqua contre un mur...
Agham se dressait au dessus de lui, enserrant l'humain qui semblait minuscule.
"- Tu ne sembles pas comprendre à qui tu t'adresses... Humain... Je peux t'aider, je peux faire en sorte que Bolvar cède sous le poids de tes poings, je peux faire en sorte que tous ceux qui t'ont humilié et renié payent leur affront... Je peux...
"- Tu peux surtout repartir, fiente de guano, tu arrives trop tard..."
La dragonne enserra sa proie encore un peu plus fort... l'armure de plate céda sous la puissance de l'étau.
Lacan rigolait... Sans son casque, l'on pouvait lire une joie malsaine sur son visage se dessiner au fur et à mesure que le dragon essayait de lui faire mal.
"- Vas-y petit moineau, SERRE ENCORE PLUS FORT, TU ME FAIS RIRE..."
Agham, folle de rage l'arracha du mur contre lequel elle l'avait enfermé de ses griffes et le projeta au loin... Il traversa un mur, puis deux... Son armure était dorénavant dans un état pitoyable...
"- Insolent... Je vais te faire payer tes paroles..."
Lacan se releva comme s'il ne s'était jamais rien passé...
"- Tu vas surtout me dire ce que tu attends de moi... Et me libérer, tu n'arriveras à rien avec moi de cette façon... Animal."
Agham s'envola à nouveau et regarda en direction de l'humain... Stagnant dans les airs, elle voyait Fanélia non loin d'ici, elle devait mettre fin à cette conversation et allait la récupérer au plus vite avant qu'on ne la voit.
"- Tu n'es pas comme tous les autres... Comment peux-tu me tenir tête de la sorte... Sais-tu au moins qui je suis... Tu m'intrigues humain..."
- Je crois avoir lu quelques écris sur toi... Tel'Agham, celle qui contrôle les rêves... Quel dommage que je ne sois pas aussi faible que les abrutis que tu as déjà pu contrôler de la sorte...
- Suggéré... cette nuance a son importance... Humain. Maintenant que les présentations sont faites... Je réitère cette gracieuse proposition... Rejoins moi, et tu sortiras indemne et même grandi de ce labyrinthe...
- Je doute que tu puisse me proposer plus qu'un de tes prédécesseurs..."
Agham tenta de sourire... Quelqu'un était passé avant lui ?
"- Qui aurait pu avoir la prétention d'offrir plus de pouvoir que moi ?!
- Un démon... Mais cela ne te concerne pas, ton offre ne m'intéresse pas. Contente toi de partir sans faire plus de bruit que tu n'en as déjà occasionné... Si tu cherches encore mon âme... Ne te fatigues plus, j'en ai déjà fait don... contre cette puissance..."
Lacan prit une dague et se la planta dans l'abdomen, sans même laisser échapper un petit cri de douleur. Aucune goutte de sang... Il retira la dague et la rangea dans son fourreau. La blessure se résorbait petit à petit... Lacan ne lui laissa pas dire un mot de plus :
"- Je vais fermer les yeux... quand je les rouvrirai, je t'aurai chassé de mon esprit, et ce rêve se terminera... Reviens quand tu veux, mais n'oublie pas la boisson et surtout... Des arguments plus intéressants que ton prédécesseur..."
Lacan ferma effectivement les yeux... Pas de réponse, plus de bruit, plus de rire... Lorsqu'il les rouvrit, il était dans son lit, son casque fidèlement ancré sur sa tête et son matériel disposé à côté de son lit...
"Misérable être inférieur..." cracha-t-il en se levant...
Agham enervée par cet affront reprit son envol et fendit l'air vers le sol ouvrit sa patte de tous ses crocs et choppa Fanélia encore gisante sur le sol. Elle referma ses crocs en enserrant l'humaine qui lui paraissait bien minuscule à ses yeux.
Elle la posa sur le sommet d'un des murs.
-" Reveille toi." Grommela Agham, vraiment hors d'elle.
-" REVEILLE TOI MISERABLE!" Hurla t-elle.
Fanélia ouvrit lentement les yeux, et se mit à trembler.
-"Laisse moi tranquille...va t en...."
-"Tes amis m'énervent. Et tu vas payer pour eux."
-"Arrête Agham! Cela peut être aussi tes amis si tu m'écoutes!" Cria Fanélia au bord des larmes.
-"Mes amis ? AH AH AH." Agham se mit à rire une nouvelle fois, un rire sincèrement pervers.
-" Crains tes amis plus que tes ennemis. Tes ennemis ne te trahissent jamais." Rajouta Agham.
-"C'est faux! Faux faux faux!!!" Hurla Fanélia regardant la dragonne au moins trente fois plus imposante qu'elle.
-" Ah? Sais tu qui peut penser cela ? Regarde là, celle qui dit être ton amie."
Agham reprit Fanélia dans ses griffes et la balanca sur son dos. Fanélia attérit dans un choc, plaquée sur le dos de la dragonne. Fanélia s'accrochait à ses écailles de peu de ne pas tomber d'aussi haut.
Elle se dirigea quelques mètres plus loin, laissant les murs explosés par sa rencontre avec Lacan derrière elle.
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Eclosion
-Le grand tumulte (suite)-
(Texte de Cheena et Eriane)
-"Regarde Fanélia, le vrai visage de l'amitié."
-"Laisse moi en paix, j'en ai marre de ce labyrinthe, pose moi et va-t-en!" S'écria Fanélia s'accrochant toujours sur le dos de la dragonne.
Le battement d'aile s'arrêta subitement. Combien de personne étaient-elles enfermées dans le labyrinthe ? Fanélia allait-elle toutes les voir ? Les voir souffrir une par une ?
Ce cauchemar paraissait si réel pour l'humaine, que rien n'aurait pu la réveiller à ce moment là.
Toujours en vue du labyrinthe, une humaine aux cheveux argentés semblait errer, apeurée.
-"Non… non… c’est impossible ! Ce n’est pas moi ! Je n’ai pas fait exprès ! Ce n’est pas moi qui vous ai fait ça… " S'exclama l'humaine, morte de trouille.
Elle se mit à courir traversant les pendus, courant tête baissée, sans s'arrêter.
-"Cheena est ton amie n'est ce pas Fanélia ?" s'interloqua Agham.
-"C'est Cheena en bas ?!" Ils étaient trop haut pour mieux discerner les silouhettes enfermées dans les murs, surtout que Fanélia voyait de plus en plus mal de loin. La dragonne plongea battant de ses ailes sombres immenses. Elle s'approcha et frôla les murs en leur cîme.
-"Regarde. Elle décide d'abandonner ses amis. Regarde là ! Elle fuit!!! Ah ah ah" Agham se mit à rire sans s'arrêter.
Fanélia regarda Cheena fuir avec amertume, et peut-être dépit.
-"Tu imagines Fanélia tu aurais été à la place des pendus ? Elle t'aurait laissée...Ah ah ah. L'amitié n'est ce pas ?! N'y crois plus, cela ne sert à rien." cria Agham s'adressant à sa "cavalière".
-" Je ne te crois pas Agham, Cheena n'est pas comme ca!!! Non! Jamais elle ne sera comme ca!" Fanélia hurla de toutes ses forces, les veines ressortant presque du cou, tellement elle était tendue.
Fanélia, les nerfs à bout, se releva dans un élan, prenant appui sur ses jambes qui semblaient bien frêles à ce moment. Son talon glissa, tenant à moitié en équilibre sur les écailles lisses de la bête. Elle fronça les sourcils, sure d'elle-même et décidée à sauter à terre. Elle se mit à courir, une enjambée, puis une autre et elle sauta dans le vide.
-"Imbécile!" Hurla Agham, tous crocs sortis.
Agham fonça à vive allure et se mit sous elle avant qu'elle ne tombe au sol. La rousse percuta le dos de la dragonne. Elle secoua la tête, les bras étalés sur les écailles.
-" Laisse moi la rejoindre!" Cria l'humaine à bout de force.
-"Si tu veux qu'elle nous rejoigne, il va falloir qu'elle le veuille. Demandons lui, humaine. Ne va pas contre la volonté de tes soit-disant amies." La dragonne s'agita et fit resonner une nouvelle fois le labyrinthe de cette question implacable.
-"Ecoute moi et rejoins moi, ne te laisse pas avoir par ces spectres qui t'assomment d'un qualificatif que tu n'es pas. Rejoins moi et tu trouveras la sortie, Ou ère à jamais à travers le labyrinthe!"
-"Où… où es-tu… ?" se demanda Cheena.
-"Kohrin… aide-moi…"
Cheena se mit à sangloter, comme une enfant perdue.
"Agham… Te rejoindre… ?" dit-elle.
"Jamais… Jamais… Je ne serais jamais à toi…"
-"Tu entends ca Fanélia? Elle ne veut pas te rejoindre." Dit Agham à Fanélia, dans une voix redevenue presque calme.
-"Elle ne veut pas te rejoindre, TOI! Pas moi! Et je vais aller la chercher! Coute que coute!" Fanélia tendit un bras vers l'humaine aux cheveux d'argent, malgré les secousses d'Agham.
Une jeune femme aux yeux verts apparut au dessus de Cheena, elle lui tendait la main.
-"Arrête Fanélia, cela ne sert à rien, elle ne te verra pas! Elle ne peut pas te voir!" Dit Agham à Fanélia. Agham remonta à vive allure, fendant l'air vers les cieux.
-"Je ne peux pas l’attraper… les murs sont trop hauts… mais où suis-je… ?" se demandait Cheena, terrifée.
-"Je suis perdue… Un labyrinthe… ? Les murs autour de moi sont… trop hauts… Jamais je ne sortirais de là…"
Cheena se laissa tomber au sol et se blottit dans un angle de murs en se tenant la tête.
-"Kohriiiiiiiin ! " Hurla t -elle.
Fanélia ramena sa main à elle, et se laissa porter par la dragonne, complètement abassourdie par les événements.
-"Cheena...sors de là, je t'en prie..."
-"La seule chose qu'elle veut c'est voir Kohrin. Ne prends tu pas cela comme une trahison de l'entendre crier son nom, Fanélia ? Ne vois tu pas que cette amitié est fictive?"
-"C'est tout ce que tu sais faire Agham ? Me faire croire que mes amies me trahissent toujours ? Ce n'est pas parce que toi tu as été trahie que moi je le serai."
La dragonne avait repris son envol, loin de Cheena depuis quelques minutes, mais aux paroles de Fanélia, elle s'arrêta net, faisant du sur place, battant des ailes.
-" ah ah ah ...AH AH AH!" La dragonne lâcha une sorte de rire rauque et complètement fou.
"- Elle sera pendue à son tour, pour sa trahison. Tu devrai me remercier Fanélia, je vais t'en débarrasser." S'exclama Agham toujours dans les airs.
Fanélia mit ses mains sur ses oreilles, fermant les yeux, ne voulant plus entendre le son de cette voix.
-"Tu as peur ? Ne sois pas effrayée, Fanélia... Voyons. Si elle est pendue c'est pour son bien. Et peut-être même le tien." Dit Agham d'une voix enjouée.
Fanélia ne put rien ajouter à ces paroles, sans queue ni tête. Est ce que c'est elle qui voulait ca ? Non....elle en était sûre...Alors pourquoi Agham jouait comme ça ? Autant de questions que Fanélia se posait et qui restaient sans réponse.
"- Cela peut être drôle Fanélia... Qu'elle soit pendue!"
Les murs se mirent à bouger, s'imbriquant les uns dans les autres, sous un nuage de poussières. Ils emprisonnèrent Cheena. Plus rien à faire, elle allait être pendue à son tour.
Quelques minutes plus tard les murs se mirent à bouger encore, reprenant leur forme initiale, laissant Cheena pendue, langue pendante.
Une humaine juste à coté du mur où était Cheena rampait littéralement sur les murs suintants, terrorisée...
A chaque pas, chaque tournant, de chaque poutre elle voyait un des habitants de la ville qu'elle connaissait...
Le boucher, la langue sortie et les yeux révulsés, qui râlait en tendant une main bleuie d'où sortait des asticots.. "Gold", qui l'appelait dans un dernier souffle, pendu par sept chaînes.
Plus elle avançait, plus les pendus devenaient décharnés, boursouflés, et hulraient de plus en plus "Traîtresse! Traîtresse!"..
Les gens qu'elle côtoyait chaque jour..
Ériane avait essayé de traverser les couloirs obscurs, mais à chaque pendu qui la suppliait, qui l'injuriait, son horreur augmentait, pour la laisser tétanisée de terreur, incapable de faire un pas de plus, la tête sur le point d'éclater...
Et cette voix lugubre, froide..
Elle vit, Cheena, pendue. Elle continua cependant son chemin, horrifiée, et entendant toujours les mêmes voix lui rappeler ce mot "traitresse".
-"Encore une qui laisse ses amies de coté. Tu la connais Fanélia? La major de la garde de ta cité. Elle qui doit les protéger, elle qui partage le même homme que ton amie, Fanélia. Quelle ironie. L'humanité est écoeurante."
Fanélia secouait la tête ne voulant visiblement pas écouter les paroles d'Agam, ses mains sur ses oreilles.
-" Demandons lui ce qu'elle désire."
-"Ecoute moi et rejoins moi, ne te laisse pas avoir par ces spectres qui t'assomment d'un qualificatif que tu n'es pas. Rejoins moi et tu trouveras la sortie, Ou ère à jamais à travers le labyrinthe!"
Ériane hurla sans voix dans son horreur, juste avant de hurler, assise dans son lit, en tenant son oreiller comprimé dans ses bras.
Elle resta un instant les yeux écarquillés et la bouche encore ouverte, avant de se rende compte des murs de sa chambre.
Elle se rendormi difficilement avec à l'esprit la sensation de devoir trouver la sortie, de rejoindre.. quelqu'un.. mais qui..
(Texte de Cheena et Eriane)
-"Regarde Fanélia, le vrai visage de l'amitié."
-"Laisse moi en paix, j'en ai marre de ce labyrinthe, pose moi et va-t-en!" S'écria Fanélia s'accrochant toujours sur le dos de la dragonne.
Le battement d'aile s'arrêta subitement. Combien de personne étaient-elles enfermées dans le labyrinthe ? Fanélia allait-elle toutes les voir ? Les voir souffrir une par une ?
Ce cauchemar paraissait si réel pour l'humaine, que rien n'aurait pu la réveiller à ce moment là.
Toujours en vue du labyrinthe, une humaine aux cheveux argentés semblait errer, apeurée.
-"Non… non… c’est impossible ! Ce n’est pas moi ! Je n’ai pas fait exprès ! Ce n’est pas moi qui vous ai fait ça… " S'exclama l'humaine, morte de trouille.
Elle se mit à courir traversant les pendus, courant tête baissée, sans s'arrêter.
-"Cheena est ton amie n'est ce pas Fanélia ?" s'interloqua Agham.
-"C'est Cheena en bas ?!" Ils étaient trop haut pour mieux discerner les silouhettes enfermées dans les murs, surtout que Fanélia voyait de plus en plus mal de loin. La dragonne plongea battant de ses ailes sombres immenses. Elle s'approcha et frôla les murs en leur cîme.
-"Regarde. Elle décide d'abandonner ses amis. Regarde là ! Elle fuit!!! Ah ah ah" Agham se mit à rire sans s'arrêter.
Fanélia regarda Cheena fuir avec amertume, et peut-être dépit.
-"Tu imagines Fanélia tu aurais été à la place des pendus ? Elle t'aurait laissée...Ah ah ah. L'amitié n'est ce pas ?! N'y crois plus, cela ne sert à rien." cria Agham s'adressant à sa "cavalière".
-" Je ne te crois pas Agham, Cheena n'est pas comme ca!!! Non! Jamais elle ne sera comme ca!" Fanélia hurla de toutes ses forces, les veines ressortant presque du cou, tellement elle était tendue.
Fanélia, les nerfs à bout, se releva dans un élan, prenant appui sur ses jambes qui semblaient bien frêles à ce moment. Son talon glissa, tenant à moitié en équilibre sur les écailles lisses de la bête. Elle fronça les sourcils, sure d'elle-même et décidée à sauter à terre. Elle se mit à courir, une enjambée, puis une autre et elle sauta dans le vide.
-"Imbécile!" Hurla Agham, tous crocs sortis.
Agham fonça à vive allure et se mit sous elle avant qu'elle ne tombe au sol. La rousse percuta le dos de la dragonne. Elle secoua la tête, les bras étalés sur les écailles.
-" Laisse moi la rejoindre!" Cria l'humaine à bout de force.
-"Si tu veux qu'elle nous rejoigne, il va falloir qu'elle le veuille. Demandons lui, humaine. Ne va pas contre la volonté de tes soit-disant amies." La dragonne s'agita et fit resonner une nouvelle fois le labyrinthe de cette question implacable.
-"Ecoute moi et rejoins moi, ne te laisse pas avoir par ces spectres qui t'assomment d'un qualificatif que tu n'es pas. Rejoins moi et tu trouveras la sortie, Ou ère à jamais à travers le labyrinthe!"
-"Où… où es-tu… ?" se demanda Cheena.
-"Kohrin… aide-moi…"
Cheena se mit à sangloter, comme une enfant perdue.
"Agham… Te rejoindre… ?" dit-elle.
"Jamais… Jamais… Je ne serais jamais à toi…"
-"Tu entends ca Fanélia? Elle ne veut pas te rejoindre." Dit Agham à Fanélia, dans une voix redevenue presque calme.
-"Elle ne veut pas te rejoindre, TOI! Pas moi! Et je vais aller la chercher! Coute que coute!" Fanélia tendit un bras vers l'humaine aux cheveux d'argent, malgré les secousses d'Agham.
Une jeune femme aux yeux verts apparut au dessus de Cheena, elle lui tendait la main.
-"Arrête Fanélia, cela ne sert à rien, elle ne te verra pas! Elle ne peut pas te voir!" Dit Agham à Fanélia. Agham remonta à vive allure, fendant l'air vers les cieux.
-"Je ne peux pas l’attraper… les murs sont trop hauts… mais où suis-je… ?" se demandait Cheena, terrifée.
-"Je suis perdue… Un labyrinthe… ? Les murs autour de moi sont… trop hauts… Jamais je ne sortirais de là…"
Cheena se laissa tomber au sol et se blottit dans un angle de murs en se tenant la tête.
-"Kohriiiiiiiin ! " Hurla t -elle.
Fanélia ramena sa main à elle, et se laissa porter par la dragonne, complètement abassourdie par les événements.
-"Cheena...sors de là, je t'en prie..."
-"La seule chose qu'elle veut c'est voir Kohrin. Ne prends tu pas cela comme une trahison de l'entendre crier son nom, Fanélia ? Ne vois tu pas que cette amitié est fictive?"
-"C'est tout ce que tu sais faire Agham ? Me faire croire que mes amies me trahissent toujours ? Ce n'est pas parce que toi tu as été trahie que moi je le serai."
La dragonne avait repris son envol, loin de Cheena depuis quelques minutes, mais aux paroles de Fanélia, elle s'arrêta net, faisant du sur place, battant des ailes.
-" ah ah ah ...AH AH AH!" La dragonne lâcha une sorte de rire rauque et complètement fou.
"- Elle sera pendue à son tour, pour sa trahison. Tu devrai me remercier Fanélia, je vais t'en débarrasser." S'exclama Agham toujours dans les airs.
Fanélia mit ses mains sur ses oreilles, fermant les yeux, ne voulant plus entendre le son de cette voix.
-"Tu as peur ? Ne sois pas effrayée, Fanélia... Voyons. Si elle est pendue c'est pour son bien. Et peut-être même le tien." Dit Agham d'une voix enjouée.
Fanélia ne put rien ajouter à ces paroles, sans queue ni tête. Est ce que c'est elle qui voulait ca ? Non....elle en était sûre...Alors pourquoi Agham jouait comme ça ? Autant de questions que Fanélia se posait et qui restaient sans réponse.
"- Cela peut être drôle Fanélia... Qu'elle soit pendue!"
Les murs se mirent à bouger, s'imbriquant les uns dans les autres, sous un nuage de poussières. Ils emprisonnèrent Cheena. Plus rien à faire, elle allait être pendue à son tour.
Quelques minutes plus tard les murs se mirent à bouger encore, reprenant leur forme initiale, laissant Cheena pendue, langue pendante.
Une humaine juste à coté du mur où était Cheena rampait littéralement sur les murs suintants, terrorisée...
A chaque pas, chaque tournant, de chaque poutre elle voyait un des habitants de la ville qu'elle connaissait...
Le boucher, la langue sortie et les yeux révulsés, qui râlait en tendant une main bleuie d'où sortait des asticots.. "Gold", qui l'appelait dans un dernier souffle, pendu par sept chaînes.
Plus elle avançait, plus les pendus devenaient décharnés, boursouflés, et hulraient de plus en plus "Traîtresse! Traîtresse!"..
Les gens qu'elle côtoyait chaque jour..
Ériane avait essayé de traverser les couloirs obscurs, mais à chaque pendu qui la suppliait, qui l'injuriait, son horreur augmentait, pour la laisser tétanisée de terreur, incapable de faire un pas de plus, la tête sur le point d'éclater...
Et cette voix lugubre, froide..
Elle vit, Cheena, pendue. Elle continua cependant son chemin, horrifiée, et entendant toujours les mêmes voix lui rappeler ce mot "traitresse".
-"Encore une qui laisse ses amies de coté. Tu la connais Fanélia? La major de la garde de ta cité. Elle qui doit les protéger, elle qui partage le même homme que ton amie, Fanélia. Quelle ironie. L'humanité est écoeurante."
Fanélia secouait la tête ne voulant visiblement pas écouter les paroles d'Agam, ses mains sur ses oreilles.
-" Demandons lui ce qu'elle désire."
-"Ecoute moi et rejoins moi, ne te laisse pas avoir par ces spectres qui t'assomment d'un qualificatif que tu n'es pas. Rejoins moi et tu trouveras la sortie, Ou ère à jamais à travers le labyrinthe!"
Ériane hurla sans voix dans son horreur, juste avant de hurler, assise dans son lit, en tenant son oreiller comprimé dans ses bras.
Elle resta un instant les yeux écarquillés et la bouche encore ouverte, avant de se rende compte des murs de sa chambre.
Elle se rendormi difficilement avec à l'esprit la sensation de devoir trouver la sortie, de rejoindre.. quelqu'un.. mais qui..
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Eclosion
- Le soir même, à Ironforge-
-" Tu as déjà été dans les terres du Nord, Suriel ?"
-" Heu que jusqu'à Arathi!" S'écria l'elfe enjouée.
-" Bien allons-y mais cela sera un grand voyage." Dit Tsadkiel d'un ton assuré.
-"Je suis prête!"
Les deux elfes ont pris la direction du Nord, à dos de tigre et d'ours. Le voyage semblait assez long et périlleux. Une fois arrivés aux terres fantômes il décidèrent d'établir un campement pour la nuit.
La nuit se passa et au réveil Tsadkiel n'était plus là. Laissant un mot à Suriel de l'attendre gentiment aux terres fantômes le temps qu'il revienne.
Cela ne la dérangeait pas plus que ca, Elle savait qu'il allait revenir. Confiante, elle visita les lieux, trop curieuse pour ne rien faire et rester les bras ballants.
-Une matinée embrumée-
Neaniel était à Elwynn depuis plusieurs semaines déjà. Elle chassait, pour son déjeuner. Elle repensait aux derniers événements. Ses retrouvailles avec sa soeur...et surtout sa fille qu'elle ne pouvait toujours pas voir. Elle était las de cette situation et pourtant elle l'acceptait, faisant confiance au père de son enfant.
Alors qu'elle décochait une flèche pour viser un murloc, elle tourna la tête et vit un elfe qu'elle reconnaitrait entre mille. Assis devant le lac à Elwynn, de l'autre côté de la berge.
Elle décida d'aller le voir, intriguée.
-" Tsad'? Que fais tu ici ?" Demanda Neaniel.
-"Ca ne te regarde pas, laisse moi" lui répondit il d'un ton glacial.
-"Hey...ca ne va pas ?" ajouta l'elfette pas très satisfaite de la réponse.
-" Laisse moi tranquille tu veux.."
Si on ne connaissait pas ces deux elfes on aurait pu croire qu'ils étaient ennemis. Ils s'echangèrent des mots pendant de longues minutes. Neaniel voulant s'approcher de lui pour voir ce qu'il n'allait pas, Tsadkiel reculant à son approche, comme si elle avait la peste. Ils se mirent à marcher, encore et toujours juqu'à la colline des sentinelles. Tsadkiel ne voulait toujours rien dire, pourtant Nean' savait qu'il cachait quelque chose...Mais quoi? Impossible de le savoir de la bouche de l'elfe. Elle insistait lui disant qu'elle n'allait pas baisser les bras, qu'elle ne renoncerait pas tant qu'il n'aurait pas afficher un sourire sincère.
-" Nous ne serons jamais plus ensemble Neaniel. Cesse de vivre dans le passé." Etaient des mots qu'elle ne cessait d'entendre. Cependant elle s'accrochait comme une sangsue, tétue et bornée.
-"Je sais et ca m'est égal Tsadkiel." Rétorqua t elle, d'un ton assuré.
Sans doute pour se débarasser de celle qui la suivait, Tsadkiel lui dit alros que Suriel était prisonnière quelque part aux bois de la pénombre et c'est pour ca qu'il allait mal. Neaniel le cru à demi, mais ne preferait pas laisser le doute s'installer et lui fit confiance.
Ils allèrent tous deux au Bois de la Pénombre, devant une mine Tsadkiel lui dit :
-" Tu passes par la droite et moi par la gauche, on devrait attérir sur une mine non loin devant"
Neaniel hocha la tete et se camouffla.
-"Fais attention à toi" Ajouta t il.
Les deux elfes se séparerent. Et plus rien. Tsadkiel avait filé. Le temps que Nean le remarque, il était déjà parti loin vers l'est, vers le défilé de Deuillevent.
Neaniel, rageuse de s'être laissée avoir, et surtout qu'on avait utilisé sa fille pour ca...décida de le retrouver coute que coute. Elle retourna en ville, elle demanda aux gardes qui lui ont alors indiqué avoir vu passer un elfe allant vers l'Est. Elle courut dans cette direction.
-" Je te chercherai jusqu'à la fin de mes jours s'il le faut ! " Hurla t elle.
Perdue dans les rochers de Deuillevent, elle cherchait Tsadkiel en hurlant son nom. Résonance, mais aucune réponse. Elle le vit soudaitn sur un des pic rocailleux.
-"Tsad!!! Ecoute moi! Dis moi ce qu'il ne va pas!!!" Cria t elle, presque désespérée.
-" T'es un vrai pot de colle. Cesse de me suivre. Tu m'ennuies plus qu'autre chose. Cela ne m'aidera pas à aller mieux".
Puis il disparut, laissant derrière lui un parfum amère et glacial.
Neaniel tomba à genoux les mains sur le visage.
-" Ne me laisse pas...Tsadkiel..." Elle se mit à pleurer frappant le sol de toute ses forces.
-" Tu as déjà été dans les terres du Nord, Suriel ?"
-" Heu que jusqu'à Arathi!" S'écria l'elfe enjouée.
-" Bien allons-y mais cela sera un grand voyage." Dit Tsadkiel d'un ton assuré.
-"Je suis prête!"
Les deux elfes ont pris la direction du Nord, à dos de tigre et d'ours. Le voyage semblait assez long et périlleux. Une fois arrivés aux terres fantômes il décidèrent d'établir un campement pour la nuit.
La nuit se passa et au réveil Tsadkiel n'était plus là. Laissant un mot à Suriel de l'attendre gentiment aux terres fantômes le temps qu'il revienne.
Cela ne la dérangeait pas plus que ca, Elle savait qu'il allait revenir. Confiante, elle visita les lieux, trop curieuse pour ne rien faire et rester les bras ballants.
-Une matinée embrumée-
Neaniel était à Elwynn depuis plusieurs semaines déjà. Elle chassait, pour son déjeuner. Elle repensait aux derniers événements. Ses retrouvailles avec sa soeur...et surtout sa fille qu'elle ne pouvait toujours pas voir. Elle était las de cette situation et pourtant elle l'acceptait, faisant confiance au père de son enfant.
Alors qu'elle décochait une flèche pour viser un murloc, elle tourna la tête et vit un elfe qu'elle reconnaitrait entre mille. Assis devant le lac à Elwynn, de l'autre côté de la berge.
Elle décida d'aller le voir, intriguée.
-" Tsad'? Que fais tu ici ?" Demanda Neaniel.
-"Ca ne te regarde pas, laisse moi" lui répondit il d'un ton glacial.
-"Hey...ca ne va pas ?" ajouta l'elfette pas très satisfaite de la réponse.
-" Laisse moi tranquille tu veux.."
Si on ne connaissait pas ces deux elfes on aurait pu croire qu'ils étaient ennemis. Ils s'echangèrent des mots pendant de longues minutes. Neaniel voulant s'approcher de lui pour voir ce qu'il n'allait pas, Tsadkiel reculant à son approche, comme si elle avait la peste. Ils se mirent à marcher, encore et toujours juqu'à la colline des sentinelles. Tsadkiel ne voulait toujours rien dire, pourtant Nean' savait qu'il cachait quelque chose...Mais quoi? Impossible de le savoir de la bouche de l'elfe. Elle insistait lui disant qu'elle n'allait pas baisser les bras, qu'elle ne renoncerait pas tant qu'il n'aurait pas afficher un sourire sincère.
-" Nous ne serons jamais plus ensemble Neaniel. Cesse de vivre dans le passé." Etaient des mots qu'elle ne cessait d'entendre. Cependant elle s'accrochait comme une sangsue, tétue et bornée.
-"Je sais et ca m'est égal Tsadkiel." Rétorqua t elle, d'un ton assuré.
Sans doute pour se débarasser de celle qui la suivait, Tsadkiel lui dit alros que Suriel était prisonnière quelque part aux bois de la pénombre et c'est pour ca qu'il allait mal. Neaniel le cru à demi, mais ne preferait pas laisser le doute s'installer et lui fit confiance.
Ils allèrent tous deux au Bois de la Pénombre, devant une mine Tsadkiel lui dit :
-" Tu passes par la droite et moi par la gauche, on devrait attérir sur une mine non loin devant"
Neaniel hocha la tete et se camouffla.
-"Fais attention à toi" Ajouta t il.
Les deux elfes se séparerent. Et plus rien. Tsadkiel avait filé. Le temps que Nean le remarque, il était déjà parti loin vers l'est, vers le défilé de Deuillevent.
Neaniel, rageuse de s'être laissée avoir, et surtout qu'on avait utilisé sa fille pour ca...décida de le retrouver coute que coute. Elle retourna en ville, elle demanda aux gardes qui lui ont alors indiqué avoir vu passer un elfe allant vers l'Est. Elle courut dans cette direction.
-" Je te chercherai jusqu'à la fin de mes jours s'il le faut ! " Hurla t elle.
Perdue dans les rochers de Deuillevent, elle cherchait Tsadkiel en hurlant son nom. Résonance, mais aucune réponse. Elle le vit soudaitn sur un des pic rocailleux.
-"Tsad!!! Ecoute moi! Dis moi ce qu'il ne va pas!!!" Cria t elle, presque désespérée.
-" T'es un vrai pot de colle. Cesse de me suivre. Tu m'ennuies plus qu'autre chose. Cela ne m'aidera pas à aller mieux".
Puis il disparut, laissant derrière lui un parfum amère et glacial.
Neaniel tomba à genoux les mains sur le visage.
-" Ne me laisse pas...Tsadkiel..." Elle se mit à pleurer frappant le sol de toute ses forces.
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Eclosion
-Le grand tumulte : Choix-
(Texte de Laerwin)
Agham et Fanélia étaient à nouveau dans les airs. Deux silouhètes s'afffairaient dans les couloirs du labyrinthe.
Un elfe et un humain couraient dans le même sens, sans s'arrêter, mais malheureusement dans des couloirs parrallèles. A croire qu'ils ne pourraient jamais se croiser, les murs étaient disposés de façon à ce qu'ils ne puissent se rencontrer.
Fanélia regarda en bas, inquiète et tellement remuée par ce qu'elle venait de voir.
-"Oh regarde ça Fanélia, ils sont proches de la sortie, tout comme nous. Regarde les courrir.
Vont ils vraiment atteindre l'issue ? J'ai des doutes. Ne serait-ce pas drôle de les en empêcher ?
Le ciel bleu au dessus du labyrinthe céda pour un ciel nuageux, une brume épaisse s'installa et la vision d'en haut devint presque impossible.
Agham volait à toute allure à travers ces nuages dans le but de rattrapper les deux individus qui courraient.
-" Agham arrête toi ! On y voit rien maintenant ! Le ciel s'assombrit !"
-"Je ne les laisserai pas s'enfuir!" Rétorqua Agham qui commençait à s'échauffer, les yeux grand ouvert.
Impossible de discerner quoi que ce soit dans le labyrinthe. Agham marqua un temps d'arrêt, complètement désorientée.
-"REVENEZ MORTELS !" hurla Agham. Sa voix fit trembler tout son corps draconique. Fanélia s'accrocha tant bien que mal à son dos écailleux pour ne pas tomber.
Astarîx et Mélaar courraient toujours, impossible de les voir pour nos deux protagonistes aériennes. Ils semblaient se diriger vers une quelquonque sortie.
-" Vous ne sortirez pas d'ici!" reprit la dragonne.
Elle volait à toute allure au dessus du labyrinthe qui paraissait infini.
Mais... soudain!
"BONK"
Agham heurta sa gueule contre quelque chose de dur, d'immense apparement. Sonnée par le choc, elle dégringola des dizaines de metres en aval.
-"Ahhhhhhhhhhhhh" Cria Fanélia emportée elle aussi par la chute de sa monture.
Les deux s'écrasèrent au sol. D'abord Agham, dans un bruit sourd et horrible qui fit trembler le sol, puis Fanélia à quelques mètres, son corps roulant par terre dans les dédales du labyrinthe et s'arrêta net contre quelquechose indéfinissable. Le brouillard était trop dense pour discerner quoi que ce soit.
Les deux cibles que visaient Agham avaient déjà disparu dans les nuages grisâtres.
Fanélia ouvrit lentement les yeux, elle n'était pas morte. D'ailleurs pouvait -elle mourir dans le labyrinthe? Elle n'en savait rien, mais ces blessures paraissaient bien réelles pourtant.
Agham secoua la tête au sol. quelques dents parmis ses centaines étaient au sol. Le choc a du être violent.
Elle se remit sur ses pattes et regarda autour d'elle afin de trouver Fanélia. Tout était gris maintenant. Même Agham ne voyait rien à moins de 10 mètres.
Elle avança à taton, et stoppa sa marche quand elle vit Fanélia encore au sol.
L'humaine encore au sol releva la tête et regarda la dragonne, puis ajouta :
-" Tu ne me laisseras donc jamais tranquille.."
-"Relève toi, et regarde derrière toi" Dit Agham d'un ton sec et peut être même inquiet.
Fanéia se releva doucement, encore sonnée par le choc et leva la tête.
Un tronc d'arbre immense, à peine visible à cause de l'atmosphère presque noire maintenant. Chaque minute passait et la lumière s'éteignait de plus en plus.
-" Un..un arbre ? C'est bien de l'écorce ?" Fanélia mit sa main sur le tronc et le regardait complètement étonnée.
-"Oui..c'est la sortie du labyrinthe." Reprit Agham.
-" La sortie ? Alors je vais pouvoir sortir d'ici?"
-"Détrompe toi. Nous sommes dans les murs du Labyrinthe...et cet arbre ne devrait pas être là, pas maintenant."
-"Pas maintenant? Comment ça pas maintenant? Allons à se cîme Agham et sortons de là, tu as assez joué!"
-"Ce n'est pas un jeu. Nous allons rester bloquer là si nous continuons."
-" Je comprend pas, tu dis que c'est la sortie et maintenant tu affirmes que tu allons être bloquées."
-"C'est le but du Labyrinthe Fanélia. Le but ....du Labyrinthe est de trouver la sortie, non? Maintenant qu'elle est là, crois tu avoir accomplie ton but ? Vuex tu vraiment sortir alors que tes amis sont enfermés ici? Il faut faire un choix. Et comme tu vas en être incapable nous allons rester bloquer ici."
-" Le choix est simple, je vais délivrer tout le monde et on monte tout en haut de l'arbre tous ensemble."
Agham éclata d'un rire monstrueux.
-"Tu as de l'humour Fanélia. Oui beaucoup d'humour, car personne ne verra l'arbre à part nous. Veux tu toujours emprunter la sortie ou sauver tes amis ?"
-"Hein? Mais comment on les fait sortir de là alors ?!"
-" Réponds à ma question!"
-"Je..." Fanélia s'arreta, ne sachant que répondre.
-"Tu ne sais pas...toujours pas. Alors je vais t'aider à décider. Regarde qui voilà."
Fanélia se retourna avec hâte pour voir ce que voulait lui montrer Agham.
-"Veux tu lui faire trouver la sortie ? Fanélia...je vais lui demander pour toi!"
-"Lae!" Cria Fanélia, les sens en alerte. "Agham arrete s'il ne peut pas voir la sortie, ca sert à rien de lui faire miroiter!"
-"Oh mais ce n'est aps pour lui que je le fais, mais pour toi."
Titubant, se reposant vainement sur les parois lisses du labyrinthe, Laerwin tente de se rapprocher de la source.
-"Rejoins moi et tu trouveras la sortie."
Fanélia ? Le son de sa voix... L'émotion d'entendre à nouveau celle qu'il a aimée lui avait déjà perdre sa concentration la veille, et réduit à néant toute autre tentative de projeter un corps spectral par la suite. Se pourrait-il que tout ceci soit lié ? Essayait-elle de le tirer de là ?
-"Lae l'écoute pas!!!! Elle ment ! Va t-en Lae!!!Cours ! VA T-EN!" cria Fanélia de toutes ses forces.
-" Il semblerait qu'il entende ta voix, Fanélia. Voilà son désir le plus cher. C'est interessant." Agham ricanna.
Le contact avec le sol est rude et lui remet pour un temps les idées en place. Et puis qu'est ce que foutait cette pierre ici ? Péniblement, il se relève et reprend sa marche.
Impossible. Comment saurait-elle où il se trouve ? Et puis après tout, c'est à lui de la sauver, pas l'inverse. C'est pour elle qu'il est parti à Ombrelune, sur les traces de Gul'Dan qui l'ont conduit droit au Temple. Il ne faut pas qu'elle prenne le risque de venir. Non. Mais comment faire ? Il doit continuer ses recherches. Maintenir son corps spectral. Ou lui donner une enveloppe physique. Ou contrôler et asservir quelqu'un. N'importe quoi pour elle. Oui.
Les corps pendus étaient là eux aussi implorant Laerwin de les décrocher.
"Ne les écoute pas, rejoins moi, rejoins moi et tu quitteras cet enfer."
Les plaintes et les insultes des pendus formait un bruit de fond auquel il ne fait maintenant plus attention. Ses amis, les rares qui subsistent, il n'a plus le temps pour eux.
Une autre pierre, qu'il évite cette fois. La voix est toute proche.
-"Regarde Fanélia...va t il réussir à t'atteindre..? Aidons le tu veux ?" Dit Agham dans une voix très basse.
-"Arrete ! Arrete sinon je te tue Agham!"
"- Oh des menaces..nous approchons du but."
"Tends moi la main... Touche moi... mon aimé..." Dit Agham. Mais sa voix apraissait celle de Fanélia aux oreilles de Laerwin.
Laerwin relève la tête, un sourire sarcastique se dessinant sur ses lèvres quand il voit Fanélia se dressant devant lui dans toute sa splendeur, nimbée d'une douce lumière. Elle lui tend les bras, souriante, chaleureuse.
Le labyrinthe obéissait aux désirs de chacun, pourtant Agham en semblait le maitre de jeu.
L'incantation fuse, lancée un bras tendu vers sa cible, faible mais déterminé, l'autre le retenant au mur. Le mot de mort détruit l'image de son aimée, et provoque chez lui une douleur tant physique que mentale.
Agham reçut l'attaque de plein fouet, et reprit son envol attrappant Fanélia de justesse entre ses griffes.
Elles étaient à des dizaines de mètres au dessus du sol, devant le tronc immense qui ne s'arretait de grimper vers le ciel. Fanélia se débattait, hurlant de rage de voir Laerwin au sol, sans pouvoir faire quoi que ce soit.
-"Cesse de brailler, il a voulu te tuer, c'est un traitre. Ne le vois tu pas? Et les sorts que je réserve aux traitres tu les connais maintenant.
Laerwin s'écroule au sol, inconscient dans son propre cauchemar.
Les murs du labyrinthe bougèrent et Laerwin fut englouti par les murs. Peut être pour devenir lui aussi un de ces nombreux pendus ?
Il ne se réveillera que bien plus tard, prostré au fond d'une fosse, sauvé de justesse par un des déchus qu'il a su asservir.
Il prend un sourire mauvais et marmonne entre ses dents.
"Bien.. tenté."
(Texte de Laerwin)
Agham et Fanélia étaient à nouveau dans les airs. Deux silouhètes s'afffairaient dans les couloirs du labyrinthe.
Un elfe et un humain couraient dans le même sens, sans s'arrêter, mais malheureusement dans des couloirs parrallèles. A croire qu'ils ne pourraient jamais se croiser, les murs étaient disposés de façon à ce qu'ils ne puissent se rencontrer.
Fanélia regarda en bas, inquiète et tellement remuée par ce qu'elle venait de voir.
-"Oh regarde ça Fanélia, ils sont proches de la sortie, tout comme nous. Regarde les courrir.
Vont ils vraiment atteindre l'issue ? J'ai des doutes. Ne serait-ce pas drôle de les en empêcher ?
Le ciel bleu au dessus du labyrinthe céda pour un ciel nuageux, une brume épaisse s'installa et la vision d'en haut devint presque impossible.
Agham volait à toute allure à travers ces nuages dans le but de rattrapper les deux individus qui courraient.
-" Agham arrête toi ! On y voit rien maintenant ! Le ciel s'assombrit !"
-"Je ne les laisserai pas s'enfuir!" Rétorqua Agham qui commençait à s'échauffer, les yeux grand ouvert.
Impossible de discerner quoi que ce soit dans le labyrinthe. Agham marqua un temps d'arrêt, complètement désorientée.
-"REVENEZ MORTELS !" hurla Agham. Sa voix fit trembler tout son corps draconique. Fanélia s'accrocha tant bien que mal à son dos écailleux pour ne pas tomber.
Astarîx et Mélaar courraient toujours, impossible de les voir pour nos deux protagonistes aériennes. Ils semblaient se diriger vers une quelquonque sortie.
-" Vous ne sortirez pas d'ici!" reprit la dragonne.
Elle volait à toute allure au dessus du labyrinthe qui paraissait infini.
Mais... soudain!
"BONK"
Agham heurta sa gueule contre quelque chose de dur, d'immense apparement. Sonnée par le choc, elle dégringola des dizaines de metres en aval.
-"Ahhhhhhhhhhhhh" Cria Fanélia emportée elle aussi par la chute de sa monture.
Les deux s'écrasèrent au sol. D'abord Agham, dans un bruit sourd et horrible qui fit trembler le sol, puis Fanélia à quelques mètres, son corps roulant par terre dans les dédales du labyrinthe et s'arrêta net contre quelquechose indéfinissable. Le brouillard était trop dense pour discerner quoi que ce soit.
Les deux cibles que visaient Agham avaient déjà disparu dans les nuages grisâtres.
Fanélia ouvrit lentement les yeux, elle n'était pas morte. D'ailleurs pouvait -elle mourir dans le labyrinthe? Elle n'en savait rien, mais ces blessures paraissaient bien réelles pourtant.
Agham secoua la tête au sol. quelques dents parmis ses centaines étaient au sol. Le choc a du être violent.
Elle se remit sur ses pattes et regarda autour d'elle afin de trouver Fanélia. Tout était gris maintenant. Même Agham ne voyait rien à moins de 10 mètres.
Elle avança à taton, et stoppa sa marche quand elle vit Fanélia encore au sol.
L'humaine encore au sol releva la tête et regarda la dragonne, puis ajouta :
-" Tu ne me laisseras donc jamais tranquille.."
-"Relève toi, et regarde derrière toi" Dit Agham d'un ton sec et peut être même inquiet.
Fanéia se releva doucement, encore sonnée par le choc et leva la tête.
Un tronc d'arbre immense, à peine visible à cause de l'atmosphère presque noire maintenant. Chaque minute passait et la lumière s'éteignait de plus en plus.
-" Un..un arbre ? C'est bien de l'écorce ?" Fanélia mit sa main sur le tronc et le regardait complètement étonnée.
-"Oui..c'est la sortie du labyrinthe." Reprit Agham.
-" La sortie ? Alors je vais pouvoir sortir d'ici?"
-"Détrompe toi. Nous sommes dans les murs du Labyrinthe...et cet arbre ne devrait pas être là, pas maintenant."
-"Pas maintenant? Comment ça pas maintenant? Allons à se cîme Agham et sortons de là, tu as assez joué!"
-"Ce n'est pas un jeu. Nous allons rester bloquer là si nous continuons."
-" Je comprend pas, tu dis que c'est la sortie et maintenant tu affirmes que tu allons être bloquées."
-"C'est le but du Labyrinthe Fanélia. Le but ....du Labyrinthe est de trouver la sortie, non? Maintenant qu'elle est là, crois tu avoir accomplie ton but ? Vuex tu vraiment sortir alors que tes amis sont enfermés ici? Il faut faire un choix. Et comme tu vas en être incapable nous allons rester bloquer ici."
-" Le choix est simple, je vais délivrer tout le monde et on monte tout en haut de l'arbre tous ensemble."
Agham éclata d'un rire monstrueux.
-"Tu as de l'humour Fanélia. Oui beaucoup d'humour, car personne ne verra l'arbre à part nous. Veux tu toujours emprunter la sortie ou sauver tes amis ?"
-"Hein? Mais comment on les fait sortir de là alors ?!"
-" Réponds à ma question!"
-"Je..." Fanélia s'arreta, ne sachant que répondre.
-"Tu ne sais pas...toujours pas. Alors je vais t'aider à décider. Regarde qui voilà."
Fanélia se retourna avec hâte pour voir ce que voulait lui montrer Agham.
-"Veux tu lui faire trouver la sortie ? Fanélia...je vais lui demander pour toi!"
-"Lae!" Cria Fanélia, les sens en alerte. "Agham arrete s'il ne peut pas voir la sortie, ca sert à rien de lui faire miroiter!"
-"Oh mais ce n'est aps pour lui que je le fais, mais pour toi."
Titubant, se reposant vainement sur les parois lisses du labyrinthe, Laerwin tente de se rapprocher de la source.
-"Rejoins moi et tu trouveras la sortie."
Fanélia ? Le son de sa voix... L'émotion d'entendre à nouveau celle qu'il a aimée lui avait déjà perdre sa concentration la veille, et réduit à néant toute autre tentative de projeter un corps spectral par la suite. Se pourrait-il que tout ceci soit lié ? Essayait-elle de le tirer de là ?
-"Lae l'écoute pas!!!! Elle ment ! Va t-en Lae!!!Cours ! VA T-EN!" cria Fanélia de toutes ses forces.
-" Il semblerait qu'il entende ta voix, Fanélia. Voilà son désir le plus cher. C'est interessant." Agham ricanna.
Le contact avec le sol est rude et lui remet pour un temps les idées en place. Et puis qu'est ce que foutait cette pierre ici ? Péniblement, il se relève et reprend sa marche.
Impossible. Comment saurait-elle où il se trouve ? Et puis après tout, c'est à lui de la sauver, pas l'inverse. C'est pour elle qu'il est parti à Ombrelune, sur les traces de Gul'Dan qui l'ont conduit droit au Temple. Il ne faut pas qu'elle prenne le risque de venir. Non. Mais comment faire ? Il doit continuer ses recherches. Maintenir son corps spectral. Ou lui donner une enveloppe physique. Ou contrôler et asservir quelqu'un. N'importe quoi pour elle. Oui.
Les corps pendus étaient là eux aussi implorant Laerwin de les décrocher.
"Ne les écoute pas, rejoins moi, rejoins moi et tu quitteras cet enfer."
Les plaintes et les insultes des pendus formait un bruit de fond auquel il ne fait maintenant plus attention. Ses amis, les rares qui subsistent, il n'a plus le temps pour eux.
Une autre pierre, qu'il évite cette fois. La voix est toute proche.
-"Regarde Fanélia...va t il réussir à t'atteindre..? Aidons le tu veux ?" Dit Agham dans une voix très basse.
-"Arrete ! Arrete sinon je te tue Agham!"
"- Oh des menaces..nous approchons du but."
"Tends moi la main... Touche moi... mon aimé..." Dit Agham. Mais sa voix apraissait celle de Fanélia aux oreilles de Laerwin.
Laerwin relève la tête, un sourire sarcastique se dessinant sur ses lèvres quand il voit Fanélia se dressant devant lui dans toute sa splendeur, nimbée d'une douce lumière. Elle lui tend les bras, souriante, chaleureuse.
Le labyrinthe obéissait aux désirs de chacun, pourtant Agham en semblait le maitre de jeu.
L'incantation fuse, lancée un bras tendu vers sa cible, faible mais déterminé, l'autre le retenant au mur. Le mot de mort détruit l'image de son aimée, et provoque chez lui une douleur tant physique que mentale.
Agham reçut l'attaque de plein fouet, et reprit son envol attrappant Fanélia de justesse entre ses griffes.
Elles étaient à des dizaines de mètres au dessus du sol, devant le tronc immense qui ne s'arretait de grimper vers le ciel. Fanélia se débattait, hurlant de rage de voir Laerwin au sol, sans pouvoir faire quoi que ce soit.
-"Cesse de brailler, il a voulu te tuer, c'est un traitre. Ne le vois tu pas? Et les sorts que je réserve aux traitres tu les connais maintenant.
Laerwin s'écroule au sol, inconscient dans son propre cauchemar.
Les murs du labyrinthe bougèrent et Laerwin fut englouti par les murs. Peut être pour devenir lui aussi un de ces nombreux pendus ?
Il ne se réveillera que bien plus tard, prostré au fond d'une fosse, sauvé de justesse par un des déchus qu'il a su asservir.
Il prend un sourire mauvais et marmonne entre ses dents.
"Bien.. tenté."
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Eclosion
-Le grand tumulte : Rouge-
(Texte de Kohrin)
Kohrin ouvrit les yeux, il était dans un lieu qui lui semblait inconnu, il lui semblait pourtant qu’il s’est endormi. Il n’eut pas le loisir d’approfondir cette pensée, ce qu’il voyait le laissant sans voix.
Des murs noirs s’élevant vers le ciel, rendant la fuite impossible devant lui, derrière lui, à sa droite, de partout !
- Délivre-moi…
Le rogue sursauta, mettant ses mains sur les gardes de ses épées, il vit Cheena pendu, la langue toute violette et boursouflée, le corps ouvert délicatement comme une dissection. Koh cligna des yeux, les organes de Cheena marchaient parfaitement.
Est-ce de sa faute si elle est là ? Est-ce qu’il est allait trop fort avec elle ce jour-là ? Kohrin eut un pincement au cœur.
- Cheena, je …
- Délivre-moi…
- Bie…
Kohrin s’arrêta. Son instinct de Drake lui disait qu’il ne fallait pas toucher ces murs sous peine de danger mortel… Il passa son chemin, le visage sans expression. Il continua à marcher à avancer, il avait besoin de comprendre. Quelque chose l’EMPECHAIT de réfléchir. Une pression énorme lui tambourinait dans la tête.
- Traître…
Il continua sous les cris de Cheena, l’insultant de traître. Cela ne lui semblait pas réel, pourquoi il ne parvenait pas à réfléchir…
Il passa devant tout les gens qu’il connaissait : Astarîx qui avait du se faire attraper par les murs du labyrinthe finalement sans trouver la sortie, Xocco, Irhondril (sans remords là, olol²) etc...
Ces derniers lui hurlaient dans les oreilles (qu’il avait fort sensible !) qu’il n’était qu’un traître, un sale connard de vendu…
Il vit parmi les pendus, une femme rousse qu’il ne reconnu pas, il avait le sentiment qu’elle avait un tatouage de dragon sur elle. Il ne savait pas pourquoi qu’il savait ça. Il le croyait dur comme le Khorium…
Agham volait en direction inverse de l'arbre, elle voulait s'en éloigner le plus possible. Surtout après l'épisode avec le draeneï. Plus elle s'éloignait de l'arbre plus le ciel redevenait clair et bleu. Mais elle s'arreta. Un humain tout vétu de rouge était en bas, dans les murs, elle le connaissait que trop bien, lui.
Agham vit Kohrin, elle avait encore Fanélia inconsciente dans ses griffes, énervée comme jamais elle jeta Fanélia dans le couloir du labyrinthe.
-" Tu as perdu Fanélia... Et moi avec..." Agham écorcha ce qu'on pourrait peut être appeler un sourire.
-" Voila ta seule chance de sortir...saisis-là, ne me déçois pas , humaine!"
Les murs commencèrent à bouger et Fanélia se retrouva pendue..des branches d'arbre sortaient des murs en guise de corde.
Kohrin vit aussi Fanélia, il serra les dents, le masque de pierre se fissura et pressa le pas avant qu’il ne craque.
Les hurlements de haine, de pleurs lui semblaient de plus en plus irréels, et l’énorme pression qu’il ressentait lui empêchait d’écrire. Seule une sensation primaire remontait en lui comme une coulée de lave prête à jaillir d’un volcan en explosant : La fureur. Le rogue commençait à être de plus en plus furieux envers lui-même, envers cet endroit, envers le fait qu’il ne pouvait pas réfléchir...
Une voix lointaine retentit sans crier gare, elle résonna dans tout le labyrinthe :
-"Ecoute moi et rejoins moi, ne te laisse pas avoir par ces spectres qui t'assomment d'un qualificatif que tu n'es pas. Rejoins moi et tu trouveras la sortie, Ou ère à jamais à travers le labyrinthe!"
Agham retenu un souffle, elle savait que l'heure de vérité approchait.
Tout devient clair pour le rogue… Agham et encore Agham, il était dans un de ses fichus rêves !
Il eut un élan de joie en revoyant Agham, élan de joie vite calmé quand il sentit que ce n’était pas comme d’habitude.
- Agham, tu le sais pourtant … Arrête de jouer, y a bien plus important que ça à faire. Tu veux être libre non ? Tu étais où pendant ce temps là ? Et Fané…
Koh se tût, eût par sa propre phrase.
Fanélia… Elle lui manquait déjà. Son sourire chaleureux, ses yeux… La fureur du drake revint au galop.
Il était fou furieux.
Qu’ils étaient-ils pour décider de son destin ? Qu’est qu’Agham a encore fait ? Elle le manipulait ? Qu’est que sa mère humaine a encore fait ? Pourquoi on lui foutait jamais la paix ? Leiliel était encore en vie ? Quel est ce tour ironique du destin ? Lui un fils ? A d’autres ! Les femmes Snowhisper avaient toujours des filles.
Il était fou furieux, on ne la lui faisait pas.
Dans sa conscience brumeuse emportée par la fureur il entendit des os craquer, de la peau se déchirer... et un antique tatouage se déchira dans une explosion muette…
….
….
Kohlastrasz prit son envol vers le ciel entouré des murs du labyrinthe. Il avait oublié une chose fondamentale : Dans les rêves, pour peu que tu aies de la volonté tu peux le manier à la guise surtout si le rêve vient de soi-même…
Sa fureur retomba légèrement, prenant conscience de cette chose qu’il venait se rappeler. Il sut qu’il ne peut pas faire tomber le labyrinthe mais la pression dans sa tête avait disparu, il pouvait réfléchir en toute impunité. Même s’il était dans son rêve il ne pouvait pas faire ce qu’il désirait tant qu’Agham sera là dans sa pauvre tête.
- AGHAM, JE SUIS MON MAÎTRE ET NUL AUTRE QUE MOI-MÊME, TU LE SAIS POURTANT !
Il cracha une soufflée de flammes, de plus en plus énervé envers lui-même et envers la rupture ô combien débile de Fanélia !
Agham ne semblait pas disposée à répondre, mais le labyrinthe était toujours là. Un des pendus : Astarîx lui gueula dans ses oreilles :
- TRAÎTRE !
- TA GUEULE ! ET POURQUOI TU ES LA D’ABORD SALE VOYEUR !
- … Traître !
- Tu ne veux pas changer de disque ? Tu n’existes pas ! Le vrai Astarîx aurait été en train de se délivrer sans problèmes, et IL A PAS UNE VOIX DE FILLE LUI !
Astarîx ou l’illusion pendue se tût. Koh était trop furieux pour se laisser distraire par ces illusions.
- AGHAM ARRÊTE DE JOUER AINSI, TU VAS PERDRE A FAIRE L’IDIOTE ! ET LAISSE MES AMIS, VERITABLES AMIS EN PAIX, PAS CES FAUSSES ILLUSIONS QUI CHOUINENT AINSI ! JE TE PENSAIS PLUS REALISTE QUE CA !
Une lumière aveuglante lui brûla les yeux, il tenta de se protéger mais …
…Le soleil… Koh cligna les yeux, le matin était déjà bien avancé, le soleil lui tapait en plein les yeux et c’était lui la lumière mesquine qui lui a fait sortir de ce mauvais rêve…
Il secoua la tête, et vit Skylendros en train de monter la garde. Il se souvenait : Il était sur un des plateaux de Nagrand…
Ses autres sens se réveillèrent petit à petit. Pourquoi l’herbe était SI mouillée ?! Grognant tel qu’un dragon de mauvaise humeur il vit son torse nue en sueur. Il avait transpiré comme pas permis… Une douleur aigue dans le dos lui rappela que le Fléau Mort-Vivant avait toujours son maudit tatouage derrière le dos et ce dernier semblait le punir d’avoir osé tenter de rêver qu’il se libérait…
Koh se souvenait parfaitement du rêve. Il savait aussi pertinemment que les jours du Tatouage étaient comptés… ou les siens.
-"C’est moi le Maître…", Déclara froidement une voix d’outre-tombe et certainement pas celle d’Agham.
Koh regarda autour de lui. La voix avait parler en lui visiblement… Et il la reconnaissait…
Skylendros, le Drake du Néant jeta un œil vers Koh et lâcha un faible soupir. (du point de vue d’un drake adulte) Il savait qu’ils n’ont pas finis de sortir de l’auberge… Le majestueux dragon étira ses ailes et attendit patiemment que le rogue reprend ses esprits.
- Hé bien, il me semble que c’est vraiment sérieux cette fois, dit-il pour lui-même.
Il sourit.
En effet Skylendros, fils indirect de Neltharion, allait avoir un rôle à jouer !
(Texte de Kohrin)
Kohrin ouvrit les yeux, il était dans un lieu qui lui semblait inconnu, il lui semblait pourtant qu’il s’est endormi. Il n’eut pas le loisir d’approfondir cette pensée, ce qu’il voyait le laissant sans voix.
Des murs noirs s’élevant vers le ciel, rendant la fuite impossible devant lui, derrière lui, à sa droite, de partout !
- Délivre-moi…
Le rogue sursauta, mettant ses mains sur les gardes de ses épées, il vit Cheena pendu, la langue toute violette et boursouflée, le corps ouvert délicatement comme une dissection. Koh cligna des yeux, les organes de Cheena marchaient parfaitement.
Est-ce de sa faute si elle est là ? Est-ce qu’il est allait trop fort avec elle ce jour-là ? Kohrin eut un pincement au cœur.
- Cheena, je …
- Délivre-moi…
- Bie…
Kohrin s’arrêta. Son instinct de Drake lui disait qu’il ne fallait pas toucher ces murs sous peine de danger mortel… Il passa son chemin, le visage sans expression. Il continua à marcher à avancer, il avait besoin de comprendre. Quelque chose l’EMPECHAIT de réfléchir. Une pression énorme lui tambourinait dans la tête.
- Traître…
Il continua sous les cris de Cheena, l’insultant de traître. Cela ne lui semblait pas réel, pourquoi il ne parvenait pas à réfléchir…
Il passa devant tout les gens qu’il connaissait : Astarîx qui avait du se faire attraper par les murs du labyrinthe finalement sans trouver la sortie, Xocco, Irhondril (sans remords là, olol²) etc...
Ces derniers lui hurlaient dans les oreilles (qu’il avait fort sensible !) qu’il n’était qu’un traître, un sale connard de vendu…
Il vit parmi les pendus, une femme rousse qu’il ne reconnu pas, il avait le sentiment qu’elle avait un tatouage de dragon sur elle. Il ne savait pas pourquoi qu’il savait ça. Il le croyait dur comme le Khorium…
Agham volait en direction inverse de l'arbre, elle voulait s'en éloigner le plus possible. Surtout après l'épisode avec le draeneï. Plus elle s'éloignait de l'arbre plus le ciel redevenait clair et bleu. Mais elle s'arreta. Un humain tout vétu de rouge était en bas, dans les murs, elle le connaissait que trop bien, lui.
Agham vit Kohrin, elle avait encore Fanélia inconsciente dans ses griffes, énervée comme jamais elle jeta Fanélia dans le couloir du labyrinthe.
-" Tu as perdu Fanélia... Et moi avec..." Agham écorcha ce qu'on pourrait peut être appeler un sourire.
-" Voila ta seule chance de sortir...saisis-là, ne me déçois pas , humaine!"
Les murs commencèrent à bouger et Fanélia se retrouva pendue..des branches d'arbre sortaient des murs en guise de corde.
Kohrin vit aussi Fanélia, il serra les dents, le masque de pierre se fissura et pressa le pas avant qu’il ne craque.
Les hurlements de haine, de pleurs lui semblaient de plus en plus irréels, et l’énorme pression qu’il ressentait lui empêchait d’écrire. Seule une sensation primaire remontait en lui comme une coulée de lave prête à jaillir d’un volcan en explosant : La fureur. Le rogue commençait à être de plus en plus furieux envers lui-même, envers cet endroit, envers le fait qu’il ne pouvait pas réfléchir...
Une voix lointaine retentit sans crier gare, elle résonna dans tout le labyrinthe :
-"Ecoute moi et rejoins moi, ne te laisse pas avoir par ces spectres qui t'assomment d'un qualificatif que tu n'es pas. Rejoins moi et tu trouveras la sortie, Ou ère à jamais à travers le labyrinthe!"
Agham retenu un souffle, elle savait que l'heure de vérité approchait.
Tout devient clair pour le rogue… Agham et encore Agham, il était dans un de ses fichus rêves !
Il eut un élan de joie en revoyant Agham, élan de joie vite calmé quand il sentit que ce n’était pas comme d’habitude.
- Agham, tu le sais pourtant … Arrête de jouer, y a bien plus important que ça à faire. Tu veux être libre non ? Tu étais où pendant ce temps là ? Et Fané…
Koh se tût, eût par sa propre phrase.
Fanélia… Elle lui manquait déjà. Son sourire chaleureux, ses yeux… La fureur du drake revint au galop.
Il était fou furieux.
Qu’ils étaient-ils pour décider de son destin ? Qu’est qu’Agham a encore fait ? Elle le manipulait ? Qu’est que sa mère humaine a encore fait ? Pourquoi on lui foutait jamais la paix ? Leiliel était encore en vie ? Quel est ce tour ironique du destin ? Lui un fils ? A d’autres ! Les femmes Snowhisper avaient toujours des filles.
Il était fou furieux, on ne la lui faisait pas.
Dans sa conscience brumeuse emportée par la fureur il entendit des os craquer, de la peau se déchirer... et un antique tatouage se déchira dans une explosion muette…
….
….
Kohlastrasz prit son envol vers le ciel entouré des murs du labyrinthe. Il avait oublié une chose fondamentale : Dans les rêves, pour peu que tu aies de la volonté tu peux le manier à la guise surtout si le rêve vient de soi-même…
Sa fureur retomba légèrement, prenant conscience de cette chose qu’il venait se rappeler. Il sut qu’il ne peut pas faire tomber le labyrinthe mais la pression dans sa tête avait disparu, il pouvait réfléchir en toute impunité. Même s’il était dans son rêve il ne pouvait pas faire ce qu’il désirait tant qu’Agham sera là dans sa pauvre tête.
- AGHAM, JE SUIS MON MAÎTRE ET NUL AUTRE QUE MOI-MÊME, TU LE SAIS POURTANT !
Il cracha une soufflée de flammes, de plus en plus énervé envers lui-même et envers la rupture ô combien débile de Fanélia !
Agham ne semblait pas disposée à répondre, mais le labyrinthe était toujours là. Un des pendus : Astarîx lui gueula dans ses oreilles :
- TRAÎTRE !
- TA GUEULE ! ET POURQUOI TU ES LA D’ABORD SALE VOYEUR !
- … Traître !
- Tu ne veux pas changer de disque ? Tu n’existes pas ! Le vrai Astarîx aurait été en train de se délivrer sans problèmes, et IL A PAS UNE VOIX DE FILLE LUI !
Astarîx ou l’illusion pendue se tût. Koh était trop furieux pour se laisser distraire par ces illusions.
- AGHAM ARRÊTE DE JOUER AINSI, TU VAS PERDRE A FAIRE L’IDIOTE ! ET LAISSE MES AMIS, VERITABLES AMIS EN PAIX, PAS CES FAUSSES ILLUSIONS QUI CHOUINENT AINSI ! JE TE PENSAIS PLUS REALISTE QUE CA !
Une lumière aveuglante lui brûla les yeux, il tenta de se protéger mais …
…Le soleil… Koh cligna les yeux, le matin était déjà bien avancé, le soleil lui tapait en plein les yeux et c’était lui la lumière mesquine qui lui a fait sortir de ce mauvais rêve…
Il secoua la tête, et vit Skylendros en train de monter la garde. Il se souvenait : Il était sur un des plateaux de Nagrand…
Ses autres sens se réveillèrent petit à petit. Pourquoi l’herbe était SI mouillée ?! Grognant tel qu’un dragon de mauvaise humeur il vit son torse nue en sueur. Il avait transpiré comme pas permis… Une douleur aigue dans le dos lui rappela que le Fléau Mort-Vivant avait toujours son maudit tatouage derrière le dos et ce dernier semblait le punir d’avoir osé tenter de rêver qu’il se libérait…
Koh se souvenait parfaitement du rêve. Il savait aussi pertinemment que les jours du Tatouage étaient comptés… ou les siens.
-"C’est moi le Maître…", Déclara froidement une voix d’outre-tombe et certainement pas celle d’Agham.
Koh regarda autour de lui. La voix avait parler en lui visiblement… Et il la reconnaissait…
Skylendros, le Drake du Néant jeta un œil vers Koh et lâcha un faible soupir. (du point de vue d’un drake adulte) Il savait qu’ils n’ont pas finis de sortir de l’auberge… Le majestueux dragon étira ses ailes et attendit patiemment que le rogue reprend ses esprits.
- Hé bien, il me semble que c’est vraiment sérieux cette fois, dit-il pour lui-même.
Il sourit.
En effet Skylendros, fils indirect de Neltharion, allait avoir un rôle à jouer !
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Eclosion
-Le grand tumulte : Automne-
Agham s'arreta subitement. Ses ailes se décomposèrent en cendres. Le reste de son corps tomba au sol. Non loin de Fanélia encore pendue.
-"Pleure Fanélia...ou emprunte la sortie...fais le, plus personne ne te retient ici..."
Agham gisait au sol, tout son corps se décomposait petit à petit.
-"Koh...rin.." Répondit Fanélia à moitié étranglée par les branches.
-"Il ne te reste plus qu'à sortir...non? Tes amis n'en valent pas la peine...et encore moins ce que tu aimes et ceux que tu as aimé."
-"Tout est fini...va rejoindre l'arbre et sors...sans t'occuper d'eux."
Les branches relachèrent leur étreinte. Le labyrinthe entier se mit à trembler, les murs commencèrent à s'éffondrer sur eux même. Fanélia tomba au sol et se massa le cou, voulant rattrapper Kohrin qui avait disparu dans les airs.
-"Ne va pas le rattrapper!!!!Va à la sortie et vite Fanélia !!!" Hurla Agham le corps à moitié en cendre et dépouillé.
Fanélia se mit à courir à tout jambe, droit devant elle. Les murs bougeaient et le labyrinthe ressemblait maintenant à un gigantesque couloir en ligne droite. Elle avançait sans s'arreter. Elle traversa le nuage grisatre elle savait que l'arbre était pas loin dès lors.
Elle s'arreta juste devant regardant l'écorce.
-"Comment...?" Fanélia se mit à pleurer devant l'arbre, tomba les genoux au sol.
-" Je n'ai pas pu les sauver...Pourquoi Agham..." Elle pleurait et hurlait sans relâche devant l'arbre puis...
Soudain...
L'arbre commencait à perdre ses feuilles par milliers. Fanélia leva la tête, regardant le spectacle sordide. Elle pleurait sans relâche. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait couru vers l'arbre et pas vers Kohrin. Tout est était sombre maintenant, et les feuilles s'empilaient par millier au sol.
Le tronc de l'arbre commencait à changer de forme dans un bruit strident et désagréable.
L'écroce forma subitement une alcove, par laquelle on pouvait sans doute passer.
Fanélia placa un pied devant l'autre voulant entrer.
Elle passa l'alcove et tout était blanc à présent. Elle devait être à l'intérieur de l'arbre.
-"Sorcière, j'ai un message pour vous." Dit alors une voix très calme et sereine.
Fanélia s'arreta net, et regarda subitement derrière elle. L'alcove se refermait. Elle était enfermée à l'intérieur de l'arbre.
"-Mais..." dit doucement Fanélia encore en pleur.
-"Sorcière, il existe des personnes qui veulent vous sauver. Vous ne devez pas abandonner. Fin du message."
Fanélia regarda devant elle maintenant, elle vit un loup blanc énorme, et majestueux. Elle s'en approcha et il s'allongea devant elle, sereinement.
-"Venez dormir contre ma fourrure, il ne fait pas bon de rester en dehors de l'arbre."
Fanélia retrouva le sourire, et alla s'allonger près du loup, tout ses soucis semblaient disparaitre. Petit à petit elle oubliait tout, et était sur le point de s'endormir dans la foururre rassurante de la bête immense.
Le loup ne ferma pas les yeux pour autant lui. Il vit un elfe apparaitre devant lui, devant un miroir.
Tsadkiel était confronté à un miroir où il se voyait. Il n'y avait rien autour à part du blanc et ce miroir posé devant lui.
-"Je...Pourquoi est ce que je suis là ?"
Tsadkiel le toucha, et le miroir se brisa en mille morceaux. Il se baissa pour ramasser les morceaux et essayer de rassembler le miroir. Mais rien y faisait. Il n'arrivait pas à reconstituer le miroir.
En voulant prendre un morceau plus coupant qu'un autre il se blessa. Son doigt saigna lentement. Il regarda sa main en sang et ne réagit pas. Tout ce qu'il voulu était remettre le miroir en place.
Bientôt il vit qu'il perdait ses membres un par un. Ses doigts, ses mains, ses bras, ses jambes...puis sa tête. Il se décomposa, ne laissant que la chair sur le sol auprès des morceaux de miroir brisés.
un nuage rouge vient alors recouvrir la scène, enveloppant Tsadkiel et le miroir brisé d'une couleur rouge sang.
Tout était rouge maintenant à l'intérieur de l'arbre. Le loup ne prit pas la peine d'aller voir Tsadkiel et resta là à veiller l'humaine qui dormait.
A l'extérieur de l'arbre tout s'effondra, et Agham n'était plus que de la cendre à présent.
Tout était noir, et le labyrinthe était en ruine.
Dans un dernier souffle Agham chuchota :
"-Mais qui suis-je alors ?"
Tout s'arreta alors, seul l'arbre qui avait perdu toutes ses feuilles demeurait là imobile. A l'intérieur le loup et Fanélia dormaient paisiblement.
-Hurlevent au même moment-
Neaniel arrivait en trombe dans la chambre ou était Fanélia, voulant faire on ne sait quelle bétise encore.
"-Reveille toi !!!Reveille toi !! Je suis la Agham!"
Astarix vint empecher Neaniel de faire n'importe quoi, sa soeur Leilile arriva quelques minutes plus tard dans cette chambre sombre aussi.
Ils decidèrent de reveiller Fanélia avec de l'eau. Fanélia ouvrit les yeux mais semblait profondément choquée. inconsciente respirant encore mais pourtant ne réagissait à rien.
Le soir même, Astarix décida de l'emmener à la sombre compté. Pour y faire quoi ? Personne ne savait vraiment. Il l'emmena cependant, et revenu quelques heures après, Fanélia toujours dans le même état.
A l'heure actuelle Fanélia n'a pas bougé, et un sceau magique protège la chambre dans laquelle elle a été déposée. Pourtant des questions subsistent :
- Fanélia et Agham sont elles encore en vie ? Ne forment elles qu'une ?
- L'arche a t-elle explosé ?
Agham s'arreta subitement. Ses ailes se décomposèrent en cendres. Le reste de son corps tomba au sol. Non loin de Fanélia encore pendue.
-"Pleure Fanélia...ou emprunte la sortie...fais le, plus personne ne te retient ici..."
Agham gisait au sol, tout son corps se décomposait petit à petit.
-"Koh...rin.." Répondit Fanélia à moitié étranglée par les branches.
-"Il ne te reste plus qu'à sortir...non? Tes amis n'en valent pas la peine...et encore moins ce que tu aimes et ceux que tu as aimé."
-"Tout est fini...va rejoindre l'arbre et sors...sans t'occuper d'eux."
Les branches relachèrent leur étreinte. Le labyrinthe entier se mit à trembler, les murs commencèrent à s'éffondrer sur eux même. Fanélia tomba au sol et se massa le cou, voulant rattrapper Kohrin qui avait disparu dans les airs.
-"Ne va pas le rattrapper!!!!Va à la sortie et vite Fanélia !!!" Hurla Agham le corps à moitié en cendre et dépouillé.
Fanélia se mit à courir à tout jambe, droit devant elle. Les murs bougeaient et le labyrinthe ressemblait maintenant à un gigantesque couloir en ligne droite. Elle avançait sans s'arreter. Elle traversa le nuage grisatre elle savait que l'arbre était pas loin dès lors.
Elle s'arreta juste devant regardant l'écorce.
-"Comment...?" Fanélia se mit à pleurer devant l'arbre, tomba les genoux au sol.
-" Je n'ai pas pu les sauver...Pourquoi Agham..." Elle pleurait et hurlait sans relâche devant l'arbre puis...
Soudain...
L'arbre commencait à perdre ses feuilles par milliers. Fanélia leva la tête, regardant le spectacle sordide. Elle pleurait sans relâche. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait couru vers l'arbre et pas vers Kohrin. Tout est était sombre maintenant, et les feuilles s'empilaient par millier au sol.
Le tronc de l'arbre commencait à changer de forme dans un bruit strident et désagréable.
L'écroce forma subitement une alcove, par laquelle on pouvait sans doute passer.
Fanélia placa un pied devant l'autre voulant entrer.
Elle passa l'alcove et tout était blanc à présent. Elle devait être à l'intérieur de l'arbre.
-"Sorcière, j'ai un message pour vous." Dit alors une voix très calme et sereine.
Fanélia s'arreta net, et regarda subitement derrière elle. L'alcove se refermait. Elle était enfermée à l'intérieur de l'arbre.
"-Mais..." dit doucement Fanélia encore en pleur.
-"Sorcière, il existe des personnes qui veulent vous sauver. Vous ne devez pas abandonner. Fin du message."
Fanélia regarda devant elle maintenant, elle vit un loup blanc énorme, et majestueux. Elle s'en approcha et il s'allongea devant elle, sereinement.
-"Venez dormir contre ma fourrure, il ne fait pas bon de rester en dehors de l'arbre."
Fanélia retrouva le sourire, et alla s'allonger près du loup, tout ses soucis semblaient disparaitre. Petit à petit elle oubliait tout, et était sur le point de s'endormir dans la foururre rassurante de la bête immense.
Le loup ne ferma pas les yeux pour autant lui. Il vit un elfe apparaitre devant lui, devant un miroir.
Tsadkiel était confronté à un miroir où il se voyait. Il n'y avait rien autour à part du blanc et ce miroir posé devant lui.
-"Je...Pourquoi est ce que je suis là ?"
Tsadkiel le toucha, et le miroir se brisa en mille morceaux. Il se baissa pour ramasser les morceaux et essayer de rassembler le miroir. Mais rien y faisait. Il n'arrivait pas à reconstituer le miroir.
En voulant prendre un morceau plus coupant qu'un autre il se blessa. Son doigt saigna lentement. Il regarda sa main en sang et ne réagit pas. Tout ce qu'il voulu était remettre le miroir en place.
Bientôt il vit qu'il perdait ses membres un par un. Ses doigts, ses mains, ses bras, ses jambes...puis sa tête. Il se décomposa, ne laissant que la chair sur le sol auprès des morceaux de miroir brisés.
un nuage rouge vient alors recouvrir la scène, enveloppant Tsadkiel et le miroir brisé d'une couleur rouge sang.
Tout était rouge maintenant à l'intérieur de l'arbre. Le loup ne prit pas la peine d'aller voir Tsadkiel et resta là à veiller l'humaine qui dormait.
A l'extérieur de l'arbre tout s'effondra, et Agham n'était plus que de la cendre à présent.
Tout était noir, et le labyrinthe était en ruine.
Dans un dernier souffle Agham chuchota :
"-Mais qui suis-je alors ?"
Tout s'arreta alors, seul l'arbre qui avait perdu toutes ses feuilles demeurait là imobile. A l'intérieur le loup et Fanélia dormaient paisiblement.
-Hurlevent au même moment-
Neaniel arrivait en trombe dans la chambre ou était Fanélia, voulant faire on ne sait quelle bétise encore.
"-Reveille toi !!!Reveille toi !! Je suis la Agham!"
Astarix vint empecher Neaniel de faire n'importe quoi, sa soeur Leilile arriva quelques minutes plus tard dans cette chambre sombre aussi.
Ils decidèrent de reveiller Fanélia avec de l'eau. Fanélia ouvrit les yeux mais semblait profondément choquée. inconsciente respirant encore mais pourtant ne réagissait à rien.
Le soir même, Astarix décida de l'emmener à la sombre compté. Pour y faire quoi ? Personne ne savait vraiment. Il l'emmena cependant, et revenu quelques heures après, Fanélia toujours dans le même état.
A l'heure actuelle Fanélia n'a pas bougé, et un sceau magique protège la chambre dans laquelle elle a été déposée. Pourtant des questions subsistent :
- Fanélia et Agham sont elles encore en vie ? Ne forment elles qu'une ?
- L'arche a t-elle explosé ?
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Eclosion
-Un jour auparavant : Les terres fantômes-
Tsadkiel revint voir sa fille comme promis aux terres fantomes. Suriel très heureuse de revoir son père souriait, même aux trolls.
-"Je vais t'emmener dans ma cachette secrète, Suriel." Dit Tsadkiel à sa fille.
Ils galopèrent, Tsadkiel à dos d'ours, et suriel sur son tigre jusqu'à Lune d'argent.
Ils s'arrêterrent devant une énorme batisse elfe de sang. Et Tsadkiel semblait las ou peut être inquiet.
Ils parlèrent de longues minutes, mais Suriel sentait que quelque chose n'allait pas avec son père. Il lui parlait comme si il allait disparaitre. Une étrange sensation qu'elle n'aimait pas du tout. Elle lui dit alors qu'elle ne voulait pas le perdre, et lui répondait qu'un jour elle devrait être sans lui et avancer de son propre chef.
Suriel l'avait vu, il avait un oeil qui brillait d'une étrange façon. Cela l'inquietait encore plus. Il lui dit qu'il n'était pas malade mais que si un jour il manquait à l'appel alors....
-"Occupe toi de Maë..." dit Tsadkiel.
Suriel ne savait pas trop quoi dire. Mais elle répéta que de toute façon il ne pouvait disparaitre.
Le soleil vint à se coucher et Suriel décida d'aller voir sa mère, Neaniel.
-Hurlevent, peu de temps après-
Neaniel était près d"un puits, assise sur un banc dans le quartier des mages. Une lettre à la main, elle commençait à trembler.
-"Mère...."
Neaniel leva la tête et resta sans voix. Une elfe qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau était devant elle, elle portait des lunettes, avait de longs cheveux blancs.
Sans un mot Neaniel se releva, prit la main de sa fille, et l'attira vers elle, la serrant aussi fort qu'elle pouvait, mais trop émue pour parler.
Suriel repoussa cependant sa mère de ses deux mains.
-"Mais...." balbutia Nean, repoussée.
-"Je suis heureuse de vous rencontrer mais je ne vous apprécie pas." Rétorqua sa fille, une petite moue sur les lèvres.
Neaniel baissa la tête, triste aux paroles de sa fille qu'elle venait de voir pour la première fois.
-"Mais j'espère que j'apprendrai à vous aimer, comme j'ai fait avec mon père..."
-"Je suis désolée..Suriel, j'aurai tant voulu que cela se passe autrement..."
-" Vous n'avez pas à être désolée, la sorcière vous a fait peur, mais père dit qu'il ne faut pas avoir peur d'elle. Et j'ai plus confiance en lui qu'en vous."
-" Toi aussi tu veux l'aider, la sorcière ? Ce n'est pas avec la confiance qu'il faudra l'aider Suriel mais avec l'amour."
-" Ne parlez pas de choses que vous ne comprenez pas mère, vu que vous n'aimez personne."
-"Pourtant... je t'ai aimé dès la première seconde où je t'ai vue...comme j'aime ton père encore aujourd'hui."
-" Si vous m'aimiez moi ou mon père vous ne nous auriez pas abandonnés. "
-"Abandonner n'est pas le mot approprié, Suriel, j'aurai juste dit protéger."
-"Mais oui...encore un mensonge. Enfin là n'est pas le problème, j'ai des choses à faire et je voulais juste vous voir avant de les faire."
Suriel sourit doucement à sa mère.
-"Tu as le même sourire que ton père."Dit tristement Neaniel en regardant sa fille.
-"Et il parait que je vous ressemble beaucoup, à mon grand regret." Puis Suriel tourna des talons disparaissant dans les ruelles d'Hurlevent, laissant sa mère, seule, une nouvelle fois.
Neaniel éclata en sanglot s'appuyant au puits, sans pouvoir faire autre chose que regarder sa fille s'en aller.
Tsadkiel revint voir sa fille comme promis aux terres fantomes. Suriel très heureuse de revoir son père souriait, même aux trolls.
-"Je vais t'emmener dans ma cachette secrète, Suriel." Dit Tsadkiel à sa fille.
Ils galopèrent, Tsadkiel à dos d'ours, et suriel sur son tigre jusqu'à Lune d'argent.
Ils s'arrêterrent devant une énorme batisse elfe de sang. Et Tsadkiel semblait las ou peut être inquiet.
Ils parlèrent de longues minutes, mais Suriel sentait que quelque chose n'allait pas avec son père. Il lui parlait comme si il allait disparaitre. Une étrange sensation qu'elle n'aimait pas du tout. Elle lui dit alors qu'elle ne voulait pas le perdre, et lui répondait qu'un jour elle devrait être sans lui et avancer de son propre chef.
Suriel l'avait vu, il avait un oeil qui brillait d'une étrange façon. Cela l'inquietait encore plus. Il lui dit qu'il n'était pas malade mais que si un jour il manquait à l'appel alors....
-"Occupe toi de Maë..." dit Tsadkiel.
Suriel ne savait pas trop quoi dire. Mais elle répéta que de toute façon il ne pouvait disparaitre.
Le soleil vint à se coucher et Suriel décida d'aller voir sa mère, Neaniel.
-Hurlevent, peu de temps après-
Neaniel était près d"un puits, assise sur un banc dans le quartier des mages. Une lettre à la main, elle commençait à trembler.
-"Mère...."
Neaniel leva la tête et resta sans voix. Une elfe qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau était devant elle, elle portait des lunettes, avait de longs cheveux blancs.
Sans un mot Neaniel se releva, prit la main de sa fille, et l'attira vers elle, la serrant aussi fort qu'elle pouvait, mais trop émue pour parler.
Suriel repoussa cependant sa mère de ses deux mains.
-"Mais...." balbutia Nean, repoussée.
-"Je suis heureuse de vous rencontrer mais je ne vous apprécie pas." Rétorqua sa fille, une petite moue sur les lèvres.
Neaniel baissa la tête, triste aux paroles de sa fille qu'elle venait de voir pour la première fois.
-"Mais j'espère que j'apprendrai à vous aimer, comme j'ai fait avec mon père..."
-"Je suis désolée..Suriel, j'aurai tant voulu que cela se passe autrement..."
-" Vous n'avez pas à être désolée, la sorcière vous a fait peur, mais père dit qu'il ne faut pas avoir peur d'elle. Et j'ai plus confiance en lui qu'en vous."
-" Toi aussi tu veux l'aider, la sorcière ? Ce n'est pas avec la confiance qu'il faudra l'aider Suriel mais avec l'amour."
-" Ne parlez pas de choses que vous ne comprenez pas mère, vu que vous n'aimez personne."
-"Pourtant... je t'ai aimé dès la première seconde où je t'ai vue...comme j'aime ton père encore aujourd'hui."
-" Si vous m'aimiez moi ou mon père vous ne nous auriez pas abandonnés. "
-"Abandonner n'est pas le mot approprié, Suriel, j'aurai juste dit protéger."
-"Mais oui...encore un mensonge. Enfin là n'est pas le problème, j'ai des choses à faire et je voulais juste vous voir avant de les faire."
Suriel sourit doucement à sa mère.
-"Tu as le même sourire que ton père."Dit tristement Neaniel en regardant sa fille.
-"Et il parait que je vous ressemble beaucoup, à mon grand regret." Puis Suriel tourna des talons disparaissant dans les ruelles d'Hurlevent, laissant sa mère, seule, une nouvelle fois.
Neaniel éclata en sanglot s'appuyant au puits, sans pouvoir faire autre chose que regarder sa fille s'en aller.
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Eclosion
- Hurlevent, la tête de Neaniel heurtant le sol : pensées-
"Ma tête vient de heurter le bois taillé, je vois de drôles de couleurs,
Tout résonne, mais je suis bien, la douleur ne me fait plus peur,
Mes yeux ne supportent plus cette blancheur, celle qui me foudroie,
Doucement la neige accueillera le bois, celle que tu aimes, mon Roi."
Mère...Je comprends maintenant,
Et Leiliel aussi surement,
Cette histoire que vous nous racontiez pour nous endormir,
Nous deux émerveillées par tant de rêveries et de soupirs.
Un beau jour, au temps des neiges sur les monts,
Une jeune princesse ne connaissant que les tigres en tapisseries,
Part pour découvrir le jardin royal, encore méconnu aujourd'hui.
En chassant un tigre égaré dans le parc, elle s'égare vers le pont,
La nature sauvage se présente sinistre pour la jeune fille,
Mais elle se rend compte de son propre courage d’avoir quitté le fil,
Se retrouvant maintenant dans un univers interdit,
Fait d’ombre, de peur et de glace endormie.
C’est le tigre qui l’invite et l’anime à continuer son expédition,
Connaître plus que le jardin, n'est que la brûlante tentation,
Elle décide de s’enfoncer d’avantage dans ce royaume féerique,
Elle marche sur un tapis de fleurs glacées immaculées,
Et jouit des senteurs enivrantes loin du chemin domestique.
Jusqu’à ce que l’obscurité tombe et la beauté mystérieuse de la forêt,
Se transforme en dangers invisibles, discrets et sûrement secrets.
Alors la fille entend les cris des rapaces nocturnes chassant les souris,
Lorsqu'un orage éclate, elle pleure de peur, élevant ses mains, elle prie.
Au milieu de son désespoir, la foudre s’abat sur un arbre majestueux,
La scène change, la petite fille impuissante reste sur le manteau neigeux,
Eprouvant de la compassion pour l’arbre, elle le caresse,
Elle sent frémir toute son écorce avec noblesse.
Elle partage ses émotions fortes, sans aucun regret,
Celui qu’elle vient de sentir, c’est le roi de la forêt.
Il lui explique qu’il était endormi, presqu'en train de se dissoudre,
Mais que sa sève glacée a été animée par le coup de foudre.
Le roi de la forêt lui offre protection et amour durant la nuit,
Il referme ses bras autour d’elle, la berçant même passé minuit.
Mais la jeune fille pleure son réveil le lendemain matin, avec peine,
Pour rendre leur union complète, l’arbre lui offre ses fruits et ses graines.
Les deux amants retournent au château familial ensemble,
Le couple passe les années qui suivent sans rien que ne tremble,
Ils se promènent dans la nature pour parler de tout ce qui existe.
Mais ils n’arrivent pas à échapper à leur problème qui persiste,
Leur nature est différente et deviennent alors tout deux tristes.
Pour résoudre leur malheur,
Ils vont voir un guérisseur,
Il leur promet de rapprocher leurs deux natures pourtant sereines,
Il sculpte dans le bois de l’arbre un corps de guerrier d’ébène.
Le roi de la forêt souffre, mais la jeune fille est émerveillée,
L’apparition du prince des bois à la silhouette taillée la fait espérer.
D’abord, ils semblent pouvoir être heureux, tranquilles,
Mais le « mariage de la chair et du bois » est impossible.
Pour se rejoindre à tout jamais, sans rage,
Ils attendent à nouveau une nuit d’orage.
Frappés par la foudre, ils s’unissent dans un dernier baiser tendre,
Jusqu’à ce que, sur la neige, leurs corps soient réduits en cendre.
"Ma tête vient de heurter le bois taillé, je vois de drôles de couleurs,
Tout résonne, mais je suis bien, la douleur ne me fait plus peur,
Mes yeux ne supportent plus cette blancheur, celle qui me foudroie,
Doucement la neige accueillera le bois, celle que tu aimes, mon Roi."
"Ma tête vient de heurter le bois taillé, je vois de drôles de couleurs,
Tout résonne, mais je suis bien, la douleur ne me fait plus peur,
Mes yeux ne supportent plus cette blancheur, celle qui me foudroie,
Doucement la neige accueillera le bois, celle que tu aimes, mon Roi."
Mère...Je comprends maintenant,
Et Leiliel aussi surement,
Cette histoire que vous nous racontiez pour nous endormir,
Nous deux émerveillées par tant de rêveries et de soupirs.
Un beau jour, au temps des neiges sur les monts,
Une jeune princesse ne connaissant que les tigres en tapisseries,
Part pour découvrir le jardin royal, encore méconnu aujourd'hui.
En chassant un tigre égaré dans le parc, elle s'égare vers le pont,
La nature sauvage se présente sinistre pour la jeune fille,
Mais elle se rend compte de son propre courage d’avoir quitté le fil,
Se retrouvant maintenant dans un univers interdit,
Fait d’ombre, de peur et de glace endormie.
C’est le tigre qui l’invite et l’anime à continuer son expédition,
Connaître plus que le jardin, n'est que la brûlante tentation,
Elle décide de s’enfoncer d’avantage dans ce royaume féerique,
Elle marche sur un tapis de fleurs glacées immaculées,
Et jouit des senteurs enivrantes loin du chemin domestique.
Jusqu’à ce que l’obscurité tombe et la beauté mystérieuse de la forêt,
Se transforme en dangers invisibles, discrets et sûrement secrets.
Alors la fille entend les cris des rapaces nocturnes chassant les souris,
Lorsqu'un orage éclate, elle pleure de peur, élevant ses mains, elle prie.
Au milieu de son désespoir, la foudre s’abat sur un arbre majestueux,
La scène change, la petite fille impuissante reste sur le manteau neigeux,
Eprouvant de la compassion pour l’arbre, elle le caresse,
Elle sent frémir toute son écorce avec noblesse.
Elle partage ses émotions fortes, sans aucun regret,
Celui qu’elle vient de sentir, c’est le roi de la forêt.
Il lui explique qu’il était endormi, presqu'en train de se dissoudre,
Mais que sa sève glacée a été animée par le coup de foudre.
Le roi de la forêt lui offre protection et amour durant la nuit,
Il referme ses bras autour d’elle, la berçant même passé minuit.
Mais la jeune fille pleure son réveil le lendemain matin, avec peine,
Pour rendre leur union complète, l’arbre lui offre ses fruits et ses graines.
Les deux amants retournent au château familial ensemble,
Le couple passe les années qui suivent sans rien que ne tremble,
Ils se promènent dans la nature pour parler de tout ce qui existe.
Mais ils n’arrivent pas à échapper à leur problème qui persiste,
Leur nature est différente et deviennent alors tout deux tristes.
Pour résoudre leur malheur,
Ils vont voir un guérisseur,
Il leur promet de rapprocher leurs deux natures pourtant sereines,
Il sculpte dans le bois de l’arbre un corps de guerrier d’ébène.
Le roi de la forêt souffre, mais la jeune fille est émerveillée,
L’apparition du prince des bois à la silhouette taillée la fait espérer.
D’abord, ils semblent pouvoir être heureux, tranquilles,
Mais le « mariage de la chair et du bois » est impossible.
Pour se rejoindre à tout jamais, sans rage,
Ils attendent à nouveau une nuit d’orage.
Frappés par la foudre, ils s’unissent dans un dernier baiser tendre,
Jusqu’à ce que, sur la neige, leurs corps soient réduits en cendre.
"Ma tête vient de heurter le bois taillé, je vois de drôles de couleurs,
Tout résonne, mais je suis bien, la douleur ne me fait plus peur,
Mes yeux ne supportent plus cette blancheur, celle qui me foudroie,
Doucement la neige accueillera le bois, celle que tu aimes, mon Roi."
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Eclosion
[Eclosion - fin de la première partie]
- Cette nuit, dans un coin sombre de Shattrath-
-"Enfin tu te décides Neaniel."
-"Qui es-tu, Fanélia ou Tel'Agham ?"
-"Je suis ce qu'il t'arrange, je peux être les deux, comme une seule. Qui préfèrerai-tu voir ?"
-"Tu t'es donc bien réveillée de ta torpeur, Agham...Comment ça se fait hein?" Dit Neaniel, énervée.
-"Oh, oui le grand tumulte a à moitié fonctionné dirons-nous. Ta fille est très agaçante, tu le sais...Et son père encore plus."
-"Laisse ma famille en dehors de ça, je te l'ai déjà dit plusieurs fois. Le grand tumulte...Je ne sais de quoi tu parles, mais si je vois un tumulte ici c'est bien toi, Agham."
-"Tu sais que j'ai besoin de toi, et c'est pour ça que tu es là. Mais votre mère à toi et Leiliel vous protégeait un peu trop à mon goût. Aux grands mots les grands moyens, Neaniel."
-"C'est à dire ? Explique toi."
-"C'est très simple pourtant, tu n'es vraiment pas intelligente, c'est regrettable."
-"Arrête de tourner autour du pot, ça a le don de m'énerver."
-"J'ai déjà entendu ces paroles tiens...ah oui Lieriss". L'humaine éclata de rire.
-"Tu as vu Lieriss ?!" Nean fronça les sourcils, dégoutée des paroles de la paladine.
-" Oui oui...Il ressemble beaucoup à son père, ou à sa mère peut-être. Mais tu le sais qu'il m'appartient ? C'est pour ça que tu panique ma petite Neaniel?"
-"Arrête ça tu veux...Ne t'amuse pas avec le fils de ma soeur...Elle te le pardonnera jamais, ni Kohrin, j'en suis persuadée."
-"Pardonner ou pas, elle me l'a confié, et je te promets de bien m'en occuper, ah ah ah."
-"Ton rire est acerbe, démone. Tu dévies la conversation pour ne pas répondre à ma question? C'est vraiment petit."
-"Oh non je vais y répondre, et tout de suite même. J'ai du approcher la mort avec ma compagne de voyage, tu sais Fanélia, le corps que tu vois devant toi. Pourquoi approcher la mort ? C'est simple...Regarde tes marques sur le visage, elles sont synonymes de ma sortie, et celle de ta mère. Fanélia s'est donnée à moi, remarque je ne lui ai pas trop laissé le choix."
-"Comment ça "donnée" ?! Fanélia est encore là sinon tu serais morte! Alors laisse là !"
-"Oui, oui elle est encore là car ta fille l'a recueillie, mais qu'en est il maintenant?"
-"Ma fille l'a recueillie?? Qu'est ce que Suriel a avoir la dedans?"
-"Tu n'auras qu'à demander à son père, à moins qu'il soit déjà trop tard, que la bête des catacombes soit sortie au grand jour."
-"Hein mais de quoi tu parles là ?! Quelle bête ?!"
-"C'est une métaphore, Neaniel. Un jour à Tanaris nous avons discuté longuement lui et moi. Quand Fanélia voulait se cacher car sa tête était soit disant mise à prix. Il voulait absolument me faire comprendre qu'en m'attachant à vous je pourrai retrouver ma liberté. Mais qu'en était-il de lui? Il est voué à disparaître, et tu ne le vois même pas."
-"Voué à disparaître ? Qu'as tu fait à Tsad' morveuse ?!!!"
Fanélia éclata d'un rire glauque et résonnant.
-"Voyons, tu sais que lorsque je m'immisce dans ses rêves, je suis très vite chassée? Même le miroir de vérité ne reflète qu'une âme détruite, et allant tout droit à sa perte. Ceci dit c'est amusant."
-"Mais...." Reprit l'humaine. "Je peux le sauver, si tu as peur pour lui."
-"Comment ?" Dit Neaniel, abasourdie.
-"En me laissant faire une chose que je n'ai jamais faite!"
Fanélia fonça les poings en avant vers Neaniel. Elle recula par le choc.
Fanélia marmonna des mots qui ressemblaient à du draconique, ou peut-être même de l'érédûn. Des cercles de lumières tout autour d'elles venaient à danser et se mirent à éclairer le sombre recoin de la ville.
Nean resta à terre quelques minutes quand les éclairs de lumière cessèrent. Fanélia se mit à genoux devant elle, déterminée.
-"Si tu veux sauver Tsadkiel, accepte moi, et tu feras au moins quelque chose de bien dans ta vie."
-"Et tu laisseras tout le monde en paix ?" Balbutia l'elfe encore endolorie.
-"Je te le promets ma petite Neaniel, mon petit trésor, même Tsadkiel sera sauvé grâce à toi, ta soeur, tes amis, tout le monde...Nean.tout le monde. N'est ce pas ton jour de gloire qui arrive ? Fais moi confiance pour une fois, de toute façon tu n'as plus le choix."
-"Et ton arche, où es ton arche ?!"
-"Je ne sais pas, mais tu vas le faire pour moi, Neaniel. Et quand tu seras devant, tu verras à quel point j'ai raison, tout le monde sera sain et sauf, à jamais!
-"C'est faux, tu vas te libérer et tous nous éliminer un par un! Qui es tu à la fin?!"
-"Oh non je te le promets Neaniel, n'as tu pas enduré les pires des souffrances? Toutes ces cicatrices sur ton corps las? Ne veux tu pas que tout s'arrête? Regarde ta chair, elle est emplie de blessures, que tu n'arrives plus à supporter. Alors ne veux tu pas que tout se fige et qu'ils soient heureux de nouveau? ...Laisse Tsadkiel se faire sauver par celle qui l'aime et retourner vivre avec sa princesse, Neaniel. Laisse le. Et tu le sauveras."
Neaniel détourna la tête, touchée par les mots d'Agham. Elle marqua un instant d'hésitation puis...
-"Je n'ai plus rien à perdre...tout le monde me hait..."
-"Oui c'est bien Neaniel, tu vois enfin la vérité en face. Mais toi? Toi tu les aimes n'est ce pas? Alors ne sois pas égoiste, c'est bien ce que t'a demandé Tsadkiel hein? De ne pas être égoïste. Il est temps de le prouver, de te SACRIFIER!"
-"Mais...mais..." Neaniel éclata en sanglot, de tout son corps elle ressentait la plus grande des détresses.
-"Acceptes Neaniel, acceptes le! Faisons un bout de chemin ensemble pour les libérer de cet Enfer."
Neaniel se mit à genoux devant l'humaine, et la fixa dans les yeux. Elle jouait sa vie, à sa réponse, elle le savait. Que faire? Croire Agham ? La laisser faire ce qu'elle voulait ? Elle n'avait plus rien à perdre. Même Cheena finirait par être touchée par Agham si ça continuait. Elle le savait.
Elle pleura silencieusement de longues minutes, puis acquiesça lentement.
-"Doucement la neige accueillera le bois, celle que tu aimes, mon Roi." Dit Neaniel en souriant, les larmes arrivant sur ses lèvres encore enflées par le coup que lui avait porté Astarix deux jours auparavant.
-"Oui, c'est ça!" Fanélia relâcha la main de l'elfe elle recommença son incantation plus forte encore que précedement. Dans des flots de lumière la main de Fanélia frôla celle de l'elfe.
Et en quelques secondes tout redevint sombre. Fanélia tomba à terre avachie sur le corps de Neaniel gisant sur le sol.
- Vous partez déjà, sorcière ?
- J'en ai bien peur, mais je vous rends celle qui a failli me tuer, et je prends une de celles qui va enfin me libérer.
- Et si ça échoue?
- Ca ne peut échouer c'est ma dernière chance. Je dois m'ôter de cette femme, sinon...le noir de mon âme restera sombre à tout jamais.
- Et le cauchemar, vous a t-il vu ?
- Il n'a vu que le reflet du Labyrinthe, celui qui m'a fait frôler la mort.
- Alors je vous ai sauvé, n'est ce pas ?
- Oui. Tu nous as sauvé.
- Vous voulez ma mère...
- En effet, c'est déjà fait. Il ne reste plus que sa soeur, et je pourrai sortir de ma prison. Mais ton cousin va m'y aider.
- Ne leur faites pas de mal, je les aime beaucoup, c'est ma seule famille.
- Non. Bien sûr que non. Tu n'as pas confiance en moi?
- Si, maintenant que je vous vois.
- Cette nuit, dans un coin sombre de Shattrath-
-"Enfin tu te décides Neaniel."
-"Qui es-tu, Fanélia ou Tel'Agham ?"
-"Je suis ce qu'il t'arrange, je peux être les deux, comme une seule. Qui préfèrerai-tu voir ?"
-"Tu t'es donc bien réveillée de ta torpeur, Agham...Comment ça se fait hein?" Dit Neaniel, énervée.
-"Oh, oui le grand tumulte a à moitié fonctionné dirons-nous. Ta fille est très agaçante, tu le sais...Et son père encore plus."
-"Laisse ma famille en dehors de ça, je te l'ai déjà dit plusieurs fois. Le grand tumulte...Je ne sais de quoi tu parles, mais si je vois un tumulte ici c'est bien toi, Agham."
-"Tu sais que j'ai besoin de toi, et c'est pour ça que tu es là. Mais votre mère à toi et Leiliel vous protégeait un peu trop à mon goût. Aux grands mots les grands moyens, Neaniel."
-"C'est à dire ? Explique toi."
-"C'est très simple pourtant, tu n'es vraiment pas intelligente, c'est regrettable."
-"Arrête de tourner autour du pot, ça a le don de m'énerver."
-"J'ai déjà entendu ces paroles tiens...ah oui Lieriss". L'humaine éclata de rire.
-"Tu as vu Lieriss ?!" Nean fronça les sourcils, dégoutée des paroles de la paladine.
-" Oui oui...Il ressemble beaucoup à son père, ou à sa mère peut-être. Mais tu le sais qu'il m'appartient ? C'est pour ça que tu panique ma petite Neaniel?"
-"Arrête ça tu veux...Ne t'amuse pas avec le fils de ma soeur...Elle te le pardonnera jamais, ni Kohrin, j'en suis persuadée."
-"Pardonner ou pas, elle me l'a confié, et je te promets de bien m'en occuper, ah ah ah."
-"Ton rire est acerbe, démone. Tu dévies la conversation pour ne pas répondre à ma question? C'est vraiment petit."
-"Oh non je vais y répondre, et tout de suite même. J'ai du approcher la mort avec ma compagne de voyage, tu sais Fanélia, le corps que tu vois devant toi. Pourquoi approcher la mort ? C'est simple...Regarde tes marques sur le visage, elles sont synonymes de ma sortie, et celle de ta mère. Fanélia s'est donnée à moi, remarque je ne lui ai pas trop laissé le choix."
-"Comment ça "donnée" ?! Fanélia est encore là sinon tu serais morte! Alors laisse là !"
-"Oui, oui elle est encore là car ta fille l'a recueillie, mais qu'en est il maintenant?"
-"Ma fille l'a recueillie?? Qu'est ce que Suriel a avoir la dedans?"
-"Tu n'auras qu'à demander à son père, à moins qu'il soit déjà trop tard, que la bête des catacombes soit sortie au grand jour."
-"Hein mais de quoi tu parles là ?! Quelle bête ?!"
-"C'est une métaphore, Neaniel. Un jour à Tanaris nous avons discuté longuement lui et moi. Quand Fanélia voulait se cacher car sa tête était soit disant mise à prix. Il voulait absolument me faire comprendre qu'en m'attachant à vous je pourrai retrouver ma liberté. Mais qu'en était-il de lui? Il est voué à disparaître, et tu ne le vois même pas."
-"Voué à disparaître ? Qu'as tu fait à Tsad' morveuse ?!!!"
Fanélia éclata d'un rire glauque et résonnant.
-"Voyons, tu sais que lorsque je m'immisce dans ses rêves, je suis très vite chassée? Même le miroir de vérité ne reflète qu'une âme détruite, et allant tout droit à sa perte. Ceci dit c'est amusant."
-"Mais...." Reprit l'humaine. "Je peux le sauver, si tu as peur pour lui."
-"Comment ?" Dit Neaniel, abasourdie.
-"En me laissant faire une chose que je n'ai jamais faite!"
Fanélia fonça les poings en avant vers Neaniel. Elle recula par le choc.
Fanélia marmonna des mots qui ressemblaient à du draconique, ou peut-être même de l'érédûn. Des cercles de lumières tout autour d'elles venaient à danser et se mirent à éclairer le sombre recoin de la ville.
Nean resta à terre quelques minutes quand les éclairs de lumière cessèrent. Fanélia se mit à genoux devant elle, déterminée.
-"Si tu veux sauver Tsadkiel, accepte moi, et tu feras au moins quelque chose de bien dans ta vie."
-"Et tu laisseras tout le monde en paix ?" Balbutia l'elfe encore endolorie.
-"Je te le promets ma petite Neaniel, mon petit trésor, même Tsadkiel sera sauvé grâce à toi, ta soeur, tes amis, tout le monde...Nean.tout le monde. N'est ce pas ton jour de gloire qui arrive ? Fais moi confiance pour une fois, de toute façon tu n'as plus le choix."
-"Et ton arche, où es ton arche ?!"
-"Je ne sais pas, mais tu vas le faire pour moi, Neaniel. Et quand tu seras devant, tu verras à quel point j'ai raison, tout le monde sera sain et sauf, à jamais!
-"C'est faux, tu vas te libérer et tous nous éliminer un par un! Qui es tu à la fin?!"
-"Oh non je te le promets Neaniel, n'as tu pas enduré les pires des souffrances? Toutes ces cicatrices sur ton corps las? Ne veux tu pas que tout s'arrête? Regarde ta chair, elle est emplie de blessures, que tu n'arrives plus à supporter. Alors ne veux tu pas que tout se fige et qu'ils soient heureux de nouveau? ...Laisse Tsadkiel se faire sauver par celle qui l'aime et retourner vivre avec sa princesse, Neaniel. Laisse le. Et tu le sauveras."
Neaniel détourna la tête, touchée par les mots d'Agham. Elle marqua un instant d'hésitation puis...
-"Je n'ai plus rien à perdre...tout le monde me hait..."
-"Oui c'est bien Neaniel, tu vois enfin la vérité en face. Mais toi? Toi tu les aimes n'est ce pas? Alors ne sois pas égoiste, c'est bien ce que t'a demandé Tsadkiel hein? De ne pas être égoïste. Il est temps de le prouver, de te SACRIFIER!"
-"Mais...mais..." Neaniel éclata en sanglot, de tout son corps elle ressentait la plus grande des détresses.
-"Acceptes Neaniel, acceptes le! Faisons un bout de chemin ensemble pour les libérer de cet Enfer."
Neaniel se mit à genoux devant l'humaine, et la fixa dans les yeux. Elle jouait sa vie, à sa réponse, elle le savait. Que faire? Croire Agham ? La laisser faire ce qu'elle voulait ? Elle n'avait plus rien à perdre. Même Cheena finirait par être touchée par Agham si ça continuait. Elle le savait.
Elle pleura silencieusement de longues minutes, puis acquiesça lentement.
-"Doucement la neige accueillera le bois, celle que tu aimes, mon Roi." Dit Neaniel en souriant, les larmes arrivant sur ses lèvres encore enflées par le coup que lui avait porté Astarix deux jours auparavant.
-"Oui, c'est ça!" Fanélia relâcha la main de l'elfe elle recommença son incantation plus forte encore que précedement. Dans des flots de lumière la main de Fanélia frôla celle de l'elfe.
Et en quelques secondes tout redevint sombre. Fanélia tomba à terre avachie sur le corps de Neaniel gisant sur le sol.
- Vous partez déjà, sorcière ?
- J'en ai bien peur, mais je vous rends celle qui a failli me tuer, et je prends une de celles qui va enfin me libérer.
- Et si ça échoue?
- Ca ne peut échouer c'est ma dernière chance. Je dois m'ôter de cette femme, sinon...le noir de mon âme restera sombre à tout jamais.
- Et le cauchemar, vous a t-il vu ?
- Il n'a vu que le reflet du Labyrinthe, celui qui m'a fait frôler la mort.
- Alors je vous ai sauvé, n'est ce pas ?
- Oui. Tu nous as sauvé.
- Vous voulez ma mère...
- En effet, c'est déjà fait. Il ne reste plus que sa soeur, et je pourrai sortir de ma prison. Mais ton cousin va m'y aider.
- Ne leur faites pas de mal, je les aime beaucoup, c'est ma seule famille.
- Non. Bien sûr que non. Tu n'as pas confiance en moi?
- Si, maintenant que je vous vois.
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum