Détresse ...
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Détresse ...
Dans le rêve
Prisonnière, je n’arrivais plus à me réveiller. Depuis combien de temps j’étais là je ne saurais le dire, ici le temps est capricieux parfois les minutes sont des secondes et les jours des semaines.
Djiraz étendu de tout son long veille sur moi et moi sur lui, comme autrefois, je me love entre ses pattes, il ne me parle pas mais je peux déceler que quelque chose cloche, il tente de me pousser de son museau. J’étais incapable de bouger, je pensais à ce froid mordant qui me saisissait de toutes parts qui me dévorait de l’interieur.
Assise, les jambes repliées contre ma poitrine, mes bras les enserrant, j’ai peur je fixe la neige, le vent joueur la soulève à sa guise la faisant valser au grès de ses envies. Ses désirs se matérialisent en une silhouette, une femme filiforme aux reflets bleu-azurin, aux longs doigts fins. Elle s’avance vers moi, lentement, silencieuse, la neige au sol tourbillonne, je baisse la tête me protégeant contre mes cuisses. Un de ses doigts se glisse sous mon menton le relève, elle se penche, approche son visage du mien, son index vient entrouvrir ma bouche. Ses lèvres au dessus des miennes, elle aspire lentement, se nourrissant de mes derniers souffles de vie.
Je criais l’aide mais aucun son ne sortait, je pensais à Angron l’attirant dans le rêve sans grand succès, Imdar, Eonath ces personnes qui pour une raison ou une autre pouvaient être sensible à mon appel ....
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Berceau de l'hiver
Gisant dans la neige, la lividité du corps de la va-nu-pieds contrastait avec le sang de ses nombreuses lacérations, la respiration lente, ses lèvres viraient au bleu givré …
Prisonnière, je n’arrivais plus à me réveiller. Depuis combien de temps j’étais là je ne saurais le dire, ici le temps est capricieux parfois les minutes sont des secondes et les jours des semaines.
Djiraz étendu de tout son long veille sur moi et moi sur lui, comme autrefois, je me love entre ses pattes, il ne me parle pas mais je peux déceler que quelque chose cloche, il tente de me pousser de son museau. J’étais incapable de bouger, je pensais à ce froid mordant qui me saisissait de toutes parts qui me dévorait de l’interieur.
Assise, les jambes repliées contre ma poitrine, mes bras les enserrant, j’ai peur je fixe la neige, le vent joueur la soulève à sa guise la faisant valser au grès de ses envies. Ses désirs se matérialisent en une silhouette, une femme filiforme aux reflets bleu-azurin, aux longs doigts fins. Elle s’avance vers moi, lentement, silencieuse, la neige au sol tourbillonne, je baisse la tête me protégeant contre mes cuisses. Un de ses doigts se glisse sous mon menton le relève, elle se penche, approche son visage du mien, son index vient entrouvrir ma bouche. Ses lèvres au dessus des miennes, elle aspire lentement, se nourrissant de mes derniers souffles de vie.
Je criais l’aide mais aucun son ne sortait, je pensais à Angron l’attirant dans le rêve sans grand succès, Imdar, Eonath ces personnes qui pour une raison ou une autre pouvaient être sensible à mon appel ....
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Berceau de l'hiver
Gisant dans la neige, la lividité du corps de la va-nu-pieds contrastait avec le sang de ses nombreuses lacérations, la respiration lente, ses lèvres viraient au bleu givré …
Marlyss
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