Parcours d'un Aspirant.
Page 1 sur 1
Parcours d'un Aspirant.
Trois textes rédigés à trois périodes différentes que j'assemble afin de relater le parcours de Srem lors de sa période Aspirant.
Thème associé : https://www.youtube.com/watch?v=POvBm48AtCc
Le frère Vardwell continuait sa formation d'Aspirant Prétorien.
Son vocabulaire changeait assurément. Des phrases mieux construites, un commun plus audible. Des insultes moins grotesques et plus recherchées. Srem n'avait tout d'abord pas apprécié de quitter ce confort de la langue facile, ses remarques plus crues les unes que les autres ; il avait finalement compris l'enjeu de cette ouverture d'esprit. Plus de respect, plus de diplomatie ; là était deux clefs parmi tant d'autres. Son attitude virait de même au vert. Un obéissance croissante envers ses supérieurs, une écoute approfondie des autres soldats, mais aussi une plus grande tolérance. Il devenait petit à petit le frère d'arme idéal, cherchant coûte que coûte à n'oublier personne. Son patriotisme, déjà reconnu à plusieurs reprises, gagnait encore en volonté.
Sa nature berserk évoluait sans cesse. Celle qui portait son courroux sans aucun avis, allant parfois à l'encontre des meilleurs résultats ; commençait à être domptée, Srem parvenant petit à petit à la provoquer, mais surtout à la maîtriser. Foncer seul contre cent si cela n'était pas justifié devenait petit à petit un vieux souvenir, rassurant indéniablement sa sœur. Srem lui aussi se sentait mieux, sans particulièrement chercher à l'avouer. Ses techniques de combat gagnaient en possibilités et en efficacité. Il ne cherchait plus à tuer le plus vite possible, quitte à frapper là où l'ennemi l'attendait. Bien au contraire, Vardwell s’efforçait à le désarmer, le fatiguer ou mieux encore, le désemparer. Il l'achevait ensuite, lorsque l'adversaire n'avait plus que ses yeux pour pleurer. Il maniait de mieux en mieux les armes. Sa préférence était toujours dans ses jumelles ou sa hache, mais s'exerçait au maniement du bouclier et à la hallebarde. Sous les conseils et entraînements du Seigneur, il n'avait pas le droit à l'échec, et il le savait.
Le jeune brigand du Sud devenait petit à petit un chevalier du Nord.
...
Le mois se terminait. L'Apirant était impatient, pour sûr ; mais n'en perdait ses moyens pour autant.
Il était allé se trouver une bassine d'eau et une mixture sans nul doute étrange. Dans la soirée, il se sera lavé les cheveux pendant près de trente minutes, cherchant à effacer cette pseudo-coloration noire qui le suivait depuis maintenant plusieurs mois. Cela semblait être un retour aux origines. Pendant que ses mains maltraitaient sa chevelure, il se remémorait son passé dans le Clan, et notamment son premier jour à Fenris. Malgré les efforts, il ne parvenait pas à retrouver sa couleur d'antan, le noir ayant terni les cheveux pour un long moment. Il parvint cependant à obtenir un châtain plus ou moins foncé.
« C'est toujours ça. » dit-il au miroir.
...
Serments accomplis et genou relevé, il regardait son Seigneur et ami sans vraiment l'observer, plongé dans ses pensées. Issu d'une famille de raclures localisée dans une ville de roublards dans une région de vautours, rien ne le prédestinait à devenir Chevalier. Et pourtant. Il se tenait, équipé de son armure noirâtre, toujours aussi pensif. Une voix familière brisa son obnubilation.
« Tu peux aller installer tes affaires dans tes quartiers. »
Il acquiesça vaguement, toujours ailleurs, et salua plus ou moins dignement avant de se retourner plus ou moins correctement et de se diriger plus ou moins droitement vers la sortie. Empruntant machinalement les couloirs associés, il revoyait quelques jours de sa vie, ce n'était pas les plus importantes, mais symbolisaient pour lui des périodes de sa vie. Et plus il approchait du présent, plus il trouvait son parcours atypique, presque admirable. Qu'avait-il fait pour mériter une telle faveur du destin ? Il pensa, n'obtenant aucune réponse. Peut-être était-ce lui et lui seul qui était responsable d'une telle escalade sociale ? Il moulina de l'épaule à deux reprises, jouant de ses sourcils par inadvertance. Il n'avait pas la réponse et après réflexion, cela l'importait peu. Il en était là et devait désormais poursuivre.
Il était heureux, mais savait qu'une autre personne le serait encore plus que lui. Sa sœur bien évidemment, munie de son altruisme débordant et de sa valeur inébranlable de la famille. Il commença à s'imaginer la lettre qu'il lui enverrait pour lui annoncer la nouvelle. Une chose était alors certaine, il l'inviterait à revenir quelques jours à Fenris pour fêter cela comme les Vardwell le faisaient lorsqu'ils étaient encore quatre : une pinte généreuse pour chacun, et un mal de crâne inouï le lendemain.
Thème associé : https://www.youtube.com/watch?v=POvBm48AtCc
Le frère Vardwell continuait sa formation d'Aspirant Prétorien.
Son vocabulaire changeait assurément. Des phrases mieux construites, un commun plus audible. Des insultes moins grotesques et plus recherchées. Srem n'avait tout d'abord pas apprécié de quitter ce confort de la langue facile, ses remarques plus crues les unes que les autres ; il avait finalement compris l'enjeu de cette ouverture d'esprit. Plus de respect, plus de diplomatie ; là était deux clefs parmi tant d'autres. Son attitude virait de même au vert. Un obéissance croissante envers ses supérieurs, une écoute approfondie des autres soldats, mais aussi une plus grande tolérance. Il devenait petit à petit le frère d'arme idéal, cherchant coûte que coûte à n'oublier personne. Son patriotisme, déjà reconnu à plusieurs reprises, gagnait encore en volonté.
Sa nature berserk évoluait sans cesse. Celle qui portait son courroux sans aucun avis, allant parfois à l'encontre des meilleurs résultats ; commençait à être domptée, Srem parvenant petit à petit à la provoquer, mais surtout à la maîtriser. Foncer seul contre cent si cela n'était pas justifié devenait petit à petit un vieux souvenir, rassurant indéniablement sa sœur. Srem lui aussi se sentait mieux, sans particulièrement chercher à l'avouer. Ses techniques de combat gagnaient en possibilités et en efficacité. Il ne cherchait plus à tuer le plus vite possible, quitte à frapper là où l'ennemi l'attendait. Bien au contraire, Vardwell s’efforçait à le désarmer, le fatiguer ou mieux encore, le désemparer. Il l'achevait ensuite, lorsque l'adversaire n'avait plus que ses yeux pour pleurer. Il maniait de mieux en mieux les armes. Sa préférence était toujours dans ses jumelles ou sa hache, mais s'exerçait au maniement du bouclier et à la hallebarde. Sous les conseils et entraînements du Seigneur, il n'avait pas le droit à l'échec, et il le savait.
Le jeune brigand du Sud devenait petit à petit un chevalier du Nord.
...
Le mois se terminait. L'Apirant était impatient, pour sûr ; mais n'en perdait ses moyens pour autant.
Il était allé se trouver une bassine d'eau et une mixture sans nul doute étrange. Dans la soirée, il se sera lavé les cheveux pendant près de trente minutes, cherchant à effacer cette pseudo-coloration noire qui le suivait depuis maintenant plusieurs mois. Cela semblait être un retour aux origines. Pendant que ses mains maltraitaient sa chevelure, il se remémorait son passé dans le Clan, et notamment son premier jour à Fenris. Malgré les efforts, il ne parvenait pas à retrouver sa couleur d'antan, le noir ayant terni les cheveux pour un long moment. Il parvint cependant à obtenir un châtain plus ou moins foncé.
« C'est toujours ça. » dit-il au miroir.
...
Serments accomplis et genou relevé, il regardait son Seigneur et ami sans vraiment l'observer, plongé dans ses pensées. Issu d'une famille de raclures localisée dans une ville de roublards dans une région de vautours, rien ne le prédestinait à devenir Chevalier. Et pourtant. Il se tenait, équipé de son armure noirâtre, toujours aussi pensif. Une voix familière brisa son obnubilation.
« Tu peux aller installer tes affaires dans tes quartiers. »
Il acquiesça vaguement, toujours ailleurs, et salua plus ou moins dignement avant de se retourner plus ou moins correctement et de se diriger plus ou moins droitement vers la sortie. Empruntant machinalement les couloirs associés, il revoyait quelques jours de sa vie, ce n'était pas les plus importantes, mais symbolisaient pour lui des périodes de sa vie. Et plus il approchait du présent, plus il trouvait son parcours atypique, presque admirable. Qu'avait-il fait pour mériter une telle faveur du destin ? Il pensa, n'obtenant aucune réponse. Peut-être était-ce lui et lui seul qui était responsable d'une telle escalade sociale ? Il moulina de l'épaule à deux reprises, jouant de ses sourcils par inadvertance. Il n'avait pas la réponse et après réflexion, cela l'importait peu. Il en était là et devait désormais poursuivre.
Il était heureux, mais savait qu'une autre personne le serait encore plus que lui. Sa sœur bien évidemment, munie de son altruisme débordant et de sa valeur inébranlable de la famille. Il commença à s'imaginer la lettre qu'il lui enverrait pour lui annoncer la nouvelle. Une chose était alors certaine, il l'inviterait à revenir quelques jours à Fenris pour fêter cela comme les Vardwell le faisaient lorsqu'ils étaient encore quatre : une pinte généreuse pour chacun, et un mal de crâne inouï le lendemain.
Srem
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum