Ainsi est le guerrier.
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Ainsi est le guerrier.
"Je suis le Guerrier.
Lorsque vous me verrez, je ne serai probablement pas vêtu cérémonieusement. Je serai enfermé dans mon acier. Je serai sale, sanglant et tanné. Je n'ai pas la langue agile ou le verbe éloquent. Je ne sais rien des manières de la Cour, ni de l'étiquette des bals officiels.
Je suis connu sous bien des noms : tank, chair à canon, combattant, bagarreur, cadavre.
Je suis le Guerrier.
Je n'ai pas la possibilité, ni l'envie, de me cacher. Je ne peux pas jaillir de l'ombre pour asséner des coups dévastateurs, puis retourner dans l'obscurité. Je ne peux pas carboniser un ennemi à trente pas. Je ne peux pas donner la mort à distance, à l'abri de la contre-attaque de mon adversaire. Pour tuer, je dois me rapprocher de mon opposant. Je vois son regard. J'entends son souffle. Je sens sa peur. Et lui la mienne.
Je ne peux pas plier la Nature à ma volonté. Je ne peux pas puiser dans le Néant et le forcer à obéir à mes ordres. Je ne peux pas étudier les arcanes et les maîtriser. Je ne commande rien, sinon mon cerveau, mon corps et ma volonté. C'est grâce à eux et eux seuls que je survis ou tombe.
Je n'ai aucun ami dans mes voyages. Pas de marcheur éthéré, invoqué du Néant pour être serviteur et garde du corps. Pas de loyal animal des plaines ou des bois, pour me défendre et me réconforter dans la douleur. Mon unique compagne est mon arme. Je dois en prendre soin mieux qu'aucun chasseur a jamais pris soin de sa bête. Je dois la maîtriser mieux qu'aucun démoniste a jamais maîtrisé son démon. Sans moi, elle est inutile. Sans elle, je ne suis rien.
Je ne peux soigner. Je ne peux créer de bouclier. Je ne peux pas appeler les dieux à l'aide et voire mes prières exaucées. J'en appelle à l'esprit de mes ancêtres au coeur de la bataille, et ils restent muets. Ma seule façon de protéger est de m'offrir, moi, mon sang et mes os et ma chair, comme un sacrifice. Pour attirer les coups de nos ennemis. Pour prendre les coups qui tueraient un être moindre, et pour continuer à combattre.
Je ne peux pas tuer avec la vitesse et la grâce du voleur, la soudaineté et la force du chasseur, ou avec le pouvoir flamboyant d'un mage. Quand je tue, c'est lent. Lent et sanglant pour tout les concernés, moi-même y compris. Je combats encore, harassé et exsangue, pour que mes compagnons recoivent la gloire de la mise à mort et les récompenses de la victoire. Si je meurs et qu'il survivent, c'est un sacrifice attendu.
Je viens de toutes les races et sous toutes les formes. Je combats sous des milliers de drapeaux, sur des millions de champs de bataille. Je suis congédié par le puissant, méprisé par le noble, sermonné par le prêtre et oublié par le paysan. Jusqu'au moment où sonnent les cors de guerre et où avancent leurs ennemis. Et alors monte le cri : « Où donc, dites-nous, où est le Guerrier ? »
Priez vos dieux que je continue à répondre à cet appel.
Peu répondent à l'appel. Moins encore y survivent. C'est un chemin long et dur, la voie du Guerrier. On y trouve souffrance et terreur et mort. Peu de récompense et encore moins de gratitude. A la fin, pour la plupart, il y a une tombe anonyme sur un champ de bataille balayé par les vents. S'ils ont de la chance.
Et pourtant, je continue le combat. Je ne sais même plus pourquoi. Peut-être pour la gloire, peut-être pour la celébrité, peut-être pour l'argent, pour mon pays ou pour ma famille. Peut-être tout simplement est-ce la seule chose que je sais faire. Mais je me battrai. Que vous aimiez ça ou non. Que vous le remarquiez ou non. Je serai là dehors, sur les rangs de la bataille. Combattant. Tuant. Mourant.
Je suis le Guerrier.
La Mort est mon affaire.
La votre... ou la mienne."
[Tiré du forum guerriers US, traduit par Alvin]
(Tiré également du forum de la guilde le Lotus Pourpre sur Conseil des ombres, posté par Fauvette)
Lorsque vous me verrez, je ne serai probablement pas vêtu cérémonieusement. Je serai enfermé dans mon acier. Je serai sale, sanglant et tanné. Je n'ai pas la langue agile ou le verbe éloquent. Je ne sais rien des manières de la Cour, ni de l'étiquette des bals officiels.
Je suis connu sous bien des noms : tank, chair à canon, combattant, bagarreur, cadavre.
Je suis le Guerrier.
Je n'ai pas la possibilité, ni l'envie, de me cacher. Je ne peux pas jaillir de l'ombre pour asséner des coups dévastateurs, puis retourner dans l'obscurité. Je ne peux pas carboniser un ennemi à trente pas. Je ne peux pas donner la mort à distance, à l'abri de la contre-attaque de mon adversaire. Pour tuer, je dois me rapprocher de mon opposant. Je vois son regard. J'entends son souffle. Je sens sa peur. Et lui la mienne.
Je ne peux pas plier la Nature à ma volonté. Je ne peux pas puiser dans le Néant et le forcer à obéir à mes ordres. Je ne peux pas étudier les arcanes et les maîtriser. Je ne commande rien, sinon mon cerveau, mon corps et ma volonté. C'est grâce à eux et eux seuls que je survis ou tombe.
Je n'ai aucun ami dans mes voyages. Pas de marcheur éthéré, invoqué du Néant pour être serviteur et garde du corps. Pas de loyal animal des plaines ou des bois, pour me défendre et me réconforter dans la douleur. Mon unique compagne est mon arme. Je dois en prendre soin mieux qu'aucun chasseur a jamais pris soin de sa bête. Je dois la maîtriser mieux qu'aucun démoniste a jamais maîtrisé son démon. Sans moi, elle est inutile. Sans elle, je ne suis rien.
Je ne peux soigner. Je ne peux créer de bouclier. Je ne peux pas appeler les dieux à l'aide et voire mes prières exaucées. J'en appelle à l'esprit de mes ancêtres au coeur de la bataille, et ils restent muets. Ma seule façon de protéger est de m'offrir, moi, mon sang et mes os et ma chair, comme un sacrifice. Pour attirer les coups de nos ennemis. Pour prendre les coups qui tueraient un être moindre, et pour continuer à combattre.
Je ne peux pas tuer avec la vitesse et la grâce du voleur, la soudaineté et la force du chasseur, ou avec le pouvoir flamboyant d'un mage. Quand je tue, c'est lent. Lent et sanglant pour tout les concernés, moi-même y compris. Je combats encore, harassé et exsangue, pour que mes compagnons recoivent la gloire de la mise à mort et les récompenses de la victoire. Si je meurs et qu'il survivent, c'est un sacrifice attendu.
Je viens de toutes les races et sous toutes les formes. Je combats sous des milliers de drapeaux, sur des millions de champs de bataille. Je suis congédié par le puissant, méprisé par le noble, sermonné par le prêtre et oublié par le paysan. Jusqu'au moment où sonnent les cors de guerre et où avancent leurs ennemis. Et alors monte le cri : « Où donc, dites-nous, où est le Guerrier ? »
Priez vos dieux que je continue à répondre à cet appel.
Peu répondent à l'appel. Moins encore y survivent. C'est un chemin long et dur, la voie du Guerrier. On y trouve souffrance et terreur et mort. Peu de récompense et encore moins de gratitude. A la fin, pour la plupart, il y a une tombe anonyme sur un champ de bataille balayé par les vents. S'ils ont de la chance.
Et pourtant, je continue le combat. Je ne sais même plus pourquoi. Peut-être pour la gloire, peut-être pour la celébrité, peut-être pour l'argent, pour mon pays ou pour ma famille. Peut-être tout simplement est-ce la seule chose que je sais faire. Mais je me battrai. Que vous aimiez ça ou non. Que vous le remarquiez ou non. Je serai là dehors, sur les rangs de la bataille. Combattant. Tuant. Mourant.
Je suis le Guerrier.
La Mort est mon affaire.
La votre... ou la mienne."
[Tiré du forum guerriers US, traduit par Alvin]
(Tiré également du forum de la guilde le Lotus Pourpre sur Conseil des ombres, posté par Fauvette)
Jackham
Re: Ainsi est le guerrier.
Il manque la fin la voici
Tel le cuivre échangé à travers Azeroth, notre sang l’est sur le champ de bataille, avec la seule promesse de vivre à travers le temps, dans une guerre sans fin.
Je pourrais chercher une fin rapide à ma condition mais seuls le courage et la volonté me guident, la fureur des combats me maintenant debout.
J'arrive le matin et je pars le soir, honoré par l'aube et le crépuscule.
Je ne crains que la peur elle-même, avec le sang de mes ancêtres je suis leur pas, je recherche ce qu'Azeroth a de pire à offrir, mon arme n’étant reconnue que pour le sang qu'elle a répandu.
J'offre par là un héritage pour ceux qui voudront suivre notre voix.
Si nous devions nous rencontrer sur le champ de bataille, tuez-moi avec hâte car le sang de la bataille m’exalte et les cris des guerriers tombés me rendent plus puissant. Si je me vois offert une mort rapide, vous aurez épargné votre vie mais rendu ceux qui vont me suivre toujours plus enragés.
Lorsque que le feu se propage et la guerre fait rage vous me trouverez, furie hurlante, comme un tourbillon je déchirerai les champs de bataille et les couvrirai de rouge car c'est là que j’excelle. Je pense qu'un jour il n'y aura plus de guerre car le chaos sera étouffé par ceux suffisamment braves pour sentir l'urgence et répondre à cet appel.
Mon armure n'est ni luisante ni polie, mes armes ne sont pas propres, je devrais m'agenouiller devant les rois et les nobles, mais ce n'est pas de mon ressort d’agir par politique ou de dire de jolis mots. Mon honneur et mon courage me servent suffisamment bien, moi et les compagnons qui valent un tel honneur.
Je suis rarement assez chanceux pour pouvoir échapper à mes adversaires et c'est pour cela que j'ai appris à maitriser mes armes et a les lever en signe de défi !
Si je devais un jour rencontrer la Mort elle-même, venant pour moi, je l'intercepterai, je lui ferai perdre toute envie de combattre. Par défi, je lui déchirerai les tendons afin de la ralentir lorsqu'elle ira chercher les miens et, si le temps me le permet, je désarmerai la Mort elle même.
Si nous devions croiser le fer et confronter nos volontés, que le meilleur guerrier gagne.
Tel le cuivre échangé à travers Azeroth, notre sang l’est sur le champ de bataille, avec la seule promesse de vivre à travers le temps, dans une guerre sans fin.
Je pourrais chercher une fin rapide à ma condition mais seuls le courage et la volonté me guident, la fureur des combats me maintenant debout.
J'arrive le matin et je pars le soir, honoré par l'aube et le crépuscule.
Je ne crains que la peur elle-même, avec le sang de mes ancêtres je suis leur pas, je recherche ce qu'Azeroth a de pire à offrir, mon arme n’étant reconnue que pour le sang qu'elle a répandu.
J'offre par là un héritage pour ceux qui voudront suivre notre voix.
Si nous devions nous rencontrer sur le champ de bataille, tuez-moi avec hâte car le sang de la bataille m’exalte et les cris des guerriers tombés me rendent plus puissant. Si je me vois offert une mort rapide, vous aurez épargné votre vie mais rendu ceux qui vont me suivre toujours plus enragés.
Lorsque que le feu se propage et la guerre fait rage vous me trouverez, furie hurlante, comme un tourbillon je déchirerai les champs de bataille et les couvrirai de rouge car c'est là que j’excelle. Je pense qu'un jour il n'y aura plus de guerre car le chaos sera étouffé par ceux suffisamment braves pour sentir l'urgence et répondre à cet appel.
Mon armure n'est ni luisante ni polie, mes armes ne sont pas propres, je devrais m'agenouiller devant les rois et les nobles, mais ce n'est pas de mon ressort d’agir par politique ou de dire de jolis mots. Mon honneur et mon courage me servent suffisamment bien, moi et les compagnons qui valent un tel honneur.
Je suis rarement assez chanceux pour pouvoir échapper à mes adversaires et c'est pour cela que j'ai appris à maitriser mes armes et a les lever en signe de défi !
Si je devais un jour rencontrer la Mort elle-même, venant pour moi, je l'intercepterai, je lui ferai perdre toute envie de combattre. Par défi, je lui déchirerai les tendons afin de la ralentir lorsqu'elle ira chercher les miens et, si le temps me le permet, je désarmerai la Mort elle même.
Si nous devions croiser le fer et confronter nos volontés, que le meilleur guerrier gagne.
Gorsh
Re: Ainsi est le guerrier.
Et voici un autre texte sur les guerriers !
Cette discuccion se déroule un soir, au coin du feu, sur la place centrale du village de BloodHoof. Elle se tient entre un vieux guerrier au crépuscule de sa vie et un jeune guerrier quelques heures avant le jour des Lames, qui demandent à chaque guerrier de choisir sa spécialisation.
Entends mon appel et mon message jeune guerrier, car des trois chemins que tu peux emprunter, la voie du Protecteur est sans doute la plus exigeant, la moins versatile et celle qui pardonnera le moins.
Aussi, j'aimerais que tu poses un instant arme et boulcier, et prêtes une oreille attentive à mes dires.
Tout au long de ma longue vie, j'ai toujours souris aimablement à mes frères guerriers lorsqu'ils se garagarisaient du nombre d'épées qu'ils avaient brisés sur le corps de leurs ennemis, du nombre de fois ou ils avaient du porter leur armes aux maîtres forgerons afin de les faire redresser, retremper ou tout simplement nettoyer du sang et des fluides qu'avaient laissées leurs innombrables victimes. Car, vois tu mon jeune ami, j'ai toujours considéré que plus important que le nombre d'ennemis abattus, était le nombre de soeurs et frères d'armes que tu as sauvés.
Reçois ici l'un des premiers piliers de notre formation : la voie du protecteur n'est pas celle de la mort, mais celle de la vie et du don de soi. Si les dieux t'offrent une longue existence, tu pourras sans doute, comme je le fais aujourd'hui, regarder tes multimples cicatrices et y associer, non pas un ennemi tombé, mais un compagnon toujours vivant. Telle est la voie du protecteur.
Maintenant que l'essentiel est dit, j'aimerais te présenter ce que sera ta vie, ton quotidien si tu persistes dans cette voie. Tout au long de ton entrainement, et des aventures que tu ménera de par le vaste monde, en Azeroth ou en Outre-terre, tu devra souvent faire face aux quolibets, aux sarcasmes ou dans le meilleur des cas, à l'indifférence polie voir à la compassion de ceux et celles qui ont fait de la mort leurs métiers.
Combien de fois te faudra t-il admirer la froide efficacité d'un voleur et la rapidité avec laquelle il fait passer de vie à trépas un adversaire ou une des nombreuses créatures errantes qui peuplent notre vaste monde ? il te faudra aussi envier la puissance de destructinos des mages et des démonisqtes qui, en quelques incantations vaporiseront leurs adversaires ... et que dire de tes frères guerriers ayant optés pour la voie des Armes ou de la Furie ? Ceux là même te regarderont amusés, batailler quelques minutes un adversaire qu'ils annihileront en quelques instants dans une danse de mort parfaitement executée. Tous riront de toi, tous te regarderont d'un oeil amusé et te plaindront toi, le pesant, le besogneux ... le guerrier aux lames si lentes qui fait couler si peu de sang.
Comprends encore ici, que chacune des quêtes solitaires qui te seront confiées seront une épreuve à nulles autres pareiles à celles des autres voies. Il te faudra être patient et endurant, entêté et vigilant car tes capacités offensives ne te laisseront que peu de chances en cas d'imprévus. Reçoit ici le deuxième pilier de la voie du protecteur : Ne laisse jamais gagner par la soif de sang, restes lucides ; à raconter au coin du feu devant les jeunes femelles du clan.
Non, non..NON !! ton destin est ailleurs, plus loin, plus haut.
Mon jeune ami, tu serviras la multitude, là ou d'autres ne servent que l'individu, tu seras le rempart de tous là ou d'autres ne protègent que leur vie car tui suis la voie du protecteur et ton nom est SACRIFICE.
Pourquoi faire ce choix, pourquoi suivre une voie si ingrate, si difficile, si peu reconnue ? là est ta question jeune guerrier ?! Hmmmm as-tu simplement écoutés les idées derrères les mots ?
Lorsque les tambours de guerre résonnent et que des groupes d'aventuriers fourbissent armes et armures, sorts de soins et de destructions, lorsqu'ils se préparent à rentrer dans les donjons les plus dangereux de notre vaste monde, les grottes les plus malfamées de l'outre-terre ... vers qui se tournent tous les regars ? toi, car ton rôle sera, et de loin le plus important.
Et lorsque sonnera pour toi l'heure de la première bataille et que tu feras face aux créatures les plus dangereuses et les plus puissantes de notre vaste univers, tu comprendras rien alors combien les sacrifices consentis tout au long de ta formation sont justifiés. Car tous compterons sur toi, tous seront derrière toi, mais toi mon fils, tu seras seul. Telle est la voie du Protecteur.
Dans ce maelstrom de fureur, de cris et de souffrance, alors que tes compagnons d'armes danseront à tes cotés une danse appelant la mort, toi, tu danseras une danse guerrière célébrant la vie ... la tienne et celle de ceux qui t'accompagne dans la bataille. Cent fois ton bras armé se levera pour plonger ta lame dans les chairs de l'ennemi, cent fois ton bouclier se lévera pour parer un coup fatal, mais la fatigue te restera étrangère car la voie du Protecteur t'enseigne comme valeur première l'endurance et la pugnacité. Les coups pleuvront sur toi, certains si puissants qu'ils tueraient instantanément tout autre que toi, mais tu resteras sur tes pieds, au milieu de tonunivers d'acier, n'ayant but que de canaliser la rage de l'adversaire sur toi, pour que d'autres vivent.
Viendra surement, en de nombreuses occasion, le moment où tous douterons, ou les forces déclinant, le spectre de la défaite assombrira le théatre de la bataille. Mais tu ne failliras pas, tu ne douteras pas, car la voie du Protecteur t'enseigne aussi le courage, la perséverance et le don de soi.Tu resteras donc vigilant, concentré, puissant au fonds de toi, ses ultimes ressources qui permettent à chacun de repousser l'inévitable, d'inverser le cours d'une bataille que tous considérent dèja comme perdus. Tu te sublimeras alors mon jeune ami, et l'essence même du grand Protecteur coulera en toi .. tous reprendront alors courage, il te suivrons, ils t'aimeront, ils comprendront alors ce que tu es réellement : leur salut, leur bouclier.
Puis la bataille gagnera son paroxysme, ton corps martyrisé, brisé, ouvert en 1000plaies réclamera grâce. Et la souffrance, vieille et fidèle compagne, sera omniprésente, ton univers sera souffrance, mais là encore, tu ne failliras pas. Tu puiseras en elle la rage qui te permettra de continuer le combat, acceptant ici avec abnégation un coup déstiné à un autre, parant de là un coup de taille qui aurait tranché en deux le voleur à tés cotés. Souriant de chaque nouvelle estocade, de chaque faille trouvé dans ton armure par ton formidable adversaire, car chaque blessure que tu recois porte en elle le salut d'un de tes frères d'armes. Souviens toi mon fils, que ton nom est sacrifice, et ton prénom abnégation.
Lorsque vous aurez vaincus, lorsqu'aprés ce qui t'a paru être des siécles de combats, l'adversaire sera vaincu, à terre, immobile dans le froid appel de la mort. La fureur de la bataille s'éteindra dans les corps et les âmes de tes frêres d'armes, tu feras le tour des blessés et des agonisants, et tu honoreras ton adversaire
Alors, ils recommenceront à se vanter, comparant de ci de là, leurs prouesses martiales, se disputant la parternité du coup fatal. Et toi, aprés quelques accolages, quelques sourires et paroles de félicitations, tu t'en retourneras panser tes blessures et continuer ta vie d'aventuriers.
Et quand tu les recroisera, ils n'auront pas oubliés, leur regar auront changés.
Bien ... va maintenant, je suis fatigué, la vieillesse sans doute ... reviens me voir demain. Nous discuterons ensemble de ton choix, le jour des lames n'est plus qu'à deux lunes maintenant et il te faudra être sur.
Cette discuccion se déroule un soir, au coin du feu, sur la place centrale du village de BloodHoof. Elle se tient entre un vieux guerrier au crépuscule de sa vie et un jeune guerrier quelques heures avant le jour des Lames, qui demandent à chaque guerrier de choisir sa spécialisation.
Entends mon appel et mon message jeune guerrier, car des trois chemins que tu peux emprunter, la voie du Protecteur est sans doute la plus exigeant, la moins versatile et celle qui pardonnera le moins.
Aussi, j'aimerais que tu poses un instant arme et boulcier, et prêtes une oreille attentive à mes dires.
Tout au long de ma longue vie, j'ai toujours souris aimablement à mes frères guerriers lorsqu'ils se garagarisaient du nombre d'épées qu'ils avaient brisés sur le corps de leurs ennemis, du nombre de fois ou ils avaient du porter leur armes aux maîtres forgerons afin de les faire redresser, retremper ou tout simplement nettoyer du sang et des fluides qu'avaient laissées leurs innombrables victimes. Car, vois tu mon jeune ami, j'ai toujours considéré que plus important que le nombre d'ennemis abattus, était le nombre de soeurs et frères d'armes que tu as sauvés.
Reçois ici l'un des premiers piliers de notre formation : la voie du protecteur n'est pas celle de la mort, mais celle de la vie et du don de soi. Si les dieux t'offrent une longue existence, tu pourras sans doute, comme je le fais aujourd'hui, regarder tes multimples cicatrices et y associer, non pas un ennemi tombé, mais un compagnon toujours vivant. Telle est la voie du protecteur.
Maintenant que l'essentiel est dit, j'aimerais te présenter ce que sera ta vie, ton quotidien si tu persistes dans cette voie. Tout au long de ton entrainement, et des aventures que tu ménera de par le vaste monde, en Azeroth ou en Outre-terre, tu devra souvent faire face aux quolibets, aux sarcasmes ou dans le meilleur des cas, à l'indifférence polie voir à la compassion de ceux et celles qui ont fait de la mort leurs métiers.
Combien de fois te faudra t-il admirer la froide efficacité d'un voleur et la rapidité avec laquelle il fait passer de vie à trépas un adversaire ou une des nombreuses créatures errantes qui peuplent notre vaste monde ? il te faudra aussi envier la puissance de destructinos des mages et des démonisqtes qui, en quelques incantations vaporiseront leurs adversaires ... et que dire de tes frères guerriers ayant optés pour la voie des Armes ou de la Furie ? Ceux là même te regarderont amusés, batailler quelques minutes un adversaire qu'ils annihileront en quelques instants dans une danse de mort parfaitement executée. Tous riront de toi, tous te regarderont d'un oeil amusé et te plaindront toi, le pesant, le besogneux ... le guerrier aux lames si lentes qui fait couler si peu de sang.
Comprends encore ici, que chacune des quêtes solitaires qui te seront confiées seront une épreuve à nulles autres pareiles à celles des autres voies. Il te faudra être patient et endurant, entêté et vigilant car tes capacités offensives ne te laisseront que peu de chances en cas d'imprévus. Reçoit ici le deuxième pilier de la voie du protecteur : Ne laisse jamais gagner par la soif de sang, restes lucides ; à raconter au coin du feu devant les jeunes femelles du clan.
Non, non..NON !! ton destin est ailleurs, plus loin, plus haut.
Mon jeune ami, tu serviras la multitude, là ou d'autres ne servent que l'individu, tu seras le rempart de tous là ou d'autres ne protègent que leur vie car tui suis la voie du protecteur et ton nom est SACRIFICE.
Pourquoi faire ce choix, pourquoi suivre une voie si ingrate, si difficile, si peu reconnue ? là est ta question jeune guerrier ?! Hmmmm as-tu simplement écoutés les idées derrères les mots ?
Lorsque les tambours de guerre résonnent et que des groupes d'aventuriers fourbissent armes et armures, sorts de soins et de destructions, lorsqu'ils se préparent à rentrer dans les donjons les plus dangereux de notre vaste monde, les grottes les plus malfamées de l'outre-terre ... vers qui se tournent tous les regars ? toi, car ton rôle sera, et de loin le plus important.
Et lorsque sonnera pour toi l'heure de la première bataille et que tu feras face aux créatures les plus dangereuses et les plus puissantes de notre vaste univers, tu comprendras rien alors combien les sacrifices consentis tout au long de ta formation sont justifiés. Car tous compterons sur toi, tous seront derrière toi, mais toi mon fils, tu seras seul. Telle est la voie du Protecteur.
Dans ce maelstrom de fureur, de cris et de souffrance, alors que tes compagnons d'armes danseront à tes cotés une danse appelant la mort, toi, tu danseras une danse guerrière célébrant la vie ... la tienne et celle de ceux qui t'accompagne dans la bataille. Cent fois ton bras armé se levera pour plonger ta lame dans les chairs de l'ennemi, cent fois ton bouclier se lévera pour parer un coup fatal, mais la fatigue te restera étrangère car la voie du Protecteur t'enseigne comme valeur première l'endurance et la pugnacité. Les coups pleuvront sur toi, certains si puissants qu'ils tueraient instantanément tout autre que toi, mais tu resteras sur tes pieds, au milieu de tonunivers d'acier, n'ayant but que de canaliser la rage de l'adversaire sur toi, pour que d'autres vivent.
Viendra surement, en de nombreuses occasion, le moment où tous douterons, ou les forces déclinant, le spectre de la défaite assombrira le théatre de la bataille. Mais tu ne failliras pas, tu ne douteras pas, car la voie du Protecteur t'enseigne aussi le courage, la perséverance et le don de soi.Tu resteras donc vigilant, concentré, puissant au fonds de toi, ses ultimes ressources qui permettent à chacun de repousser l'inévitable, d'inverser le cours d'une bataille que tous considérent dèja comme perdus. Tu te sublimeras alors mon jeune ami, et l'essence même du grand Protecteur coulera en toi .. tous reprendront alors courage, il te suivrons, ils t'aimeront, ils comprendront alors ce que tu es réellement : leur salut, leur bouclier.
Puis la bataille gagnera son paroxysme, ton corps martyrisé, brisé, ouvert en 1000plaies réclamera grâce. Et la souffrance, vieille et fidèle compagne, sera omniprésente, ton univers sera souffrance, mais là encore, tu ne failliras pas. Tu puiseras en elle la rage qui te permettra de continuer le combat, acceptant ici avec abnégation un coup déstiné à un autre, parant de là un coup de taille qui aurait tranché en deux le voleur à tés cotés. Souriant de chaque nouvelle estocade, de chaque faille trouvé dans ton armure par ton formidable adversaire, car chaque blessure que tu recois porte en elle le salut d'un de tes frères d'armes. Souviens toi mon fils, que ton nom est sacrifice, et ton prénom abnégation.
Lorsque vous aurez vaincus, lorsqu'aprés ce qui t'a paru être des siécles de combats, l'adversaire sera vaincu, à terre, immobile dans le froid appel de la mort. La fureur de la bataille s'éteindra dans les corps et les âmes de tes frêres d'armes, tu feras le tour des blessés et des agonisants, et tu honoreras ton adversaire
Alors, ils recommenceront à se vanter, comparant de ci de là, leurs prouesses martiales, se disputant la parternité du coup fatal. Et toi, aprés quelques accolages, quelques sourires et paroles de félicitations, tu t'en retourneras panser tes blessures et continuer ta vie d'aventuriers.
Et quand tu les recroisera, ils n'auront pas oubliés, leur regar auront changés.
Bien ... va maintenant, je suis fatigué, la vieillesse sans doute ... reviens me voir demain. Nous discuterons ensemble de ton choix, le jour des lames n'est plus qu'à deux lunes maintenant et il te faudra être sur.
Gorsh
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