Une drôle d'affiche.

Une seule affiche placardée dans la cour de la garde de Hurlevent.

Superbe exemple d'une illusion d'optique... remarquait Cheena en examinant la gnomographie qu'elle avait prise.

Une seule affiche placardée à l'entrée des cuisines de l'Auberge de la Fierté du Lion à la Comté de l'Or.

Placardée sur un des murs de la Cathédrale de Hurlevent.

Ratchek contempla l'affiche, inspiré par sa gravure. Le symbole qu'il avait repéré l'intrigua, une sensation de "déjà-vu" mais impossible de retrouver le chemin de la mémoire. Il finit par s'en aller, ignorant tout d'un second souffle qui grondait quelques mètres sous ses pieds, dans les sous-sols de la cathédrale.

La jeune femme en bleu examinait toutes ses gnomographies en fronçant les sourcils. Elle savait d'instinct à qui elle étaient adressées, et cela ne lui disait rien que vaille. Elle finit par conclure que quelqu'un s'amusait à faire peur aux gens qu'elle connaissait, ce qui eu le don de faire naitre un sourire narquois sous son masque.

- Ils pensent que c'est Sbire hein... On verra bien. Je suis aux aguets.

Elle se posta dans l'ombre dans un coin de la ruelle et attendit sagement que le fameux poseur d'affiches y vienne.

Une seule affiche placardée sur une caisse de bois près de l'Hopital de Hurlevent.

*Passe à proximité des affiches qu'il renifle avec un air sceptique*
-Wouaf...
*Se métamorphose en draeneï*
-Les temps changent... Plus les minutes s'écoulent, plus le mal se met à suinter de chaque être...
*ricanne, puis se métamorphose à nouveau en loup et s'éloigne.*

- Myann, les Citrouilles, Cymbeline, Nael... Bien que chaque affiche puisse être destinée à n'importe qui... Il pose les quatre vérités de chacun contre les murs... Aurait-il peur de les envoyer à la face de chacune de ses victimes...? Est-ce que tu es un lâche, poseur d'affiches ?

Les mains dans les poches, la jeune femme en bleu fixait sa gnomographie de l'affiche de l'hopital. Elle sortit une loupe et se décida à en scruter chaque détail.

- pq ? Non... C'est un jeu d'image. On peut voir un M... ou deux P symetriques... Ou deux A entremêlés... Au choix.

Une seule affiche placardée sur un mur à l'entrée du Parc de Hurlevent.

Chacun avait son hypothèse pour expliquer ses affiches ...
Chacun cherchait qui elles désignaient, menaçaient ...
Bugman se demandait si tout celà n'avait pas un but simple : les occuper tous sur une intrigue qui ne serait en fait qu'un leurre destiné à détourner leur attention de quelquechose de plus grave encore.

Bugman prit du recul et resta vigilant ...

Fanélia pensait automatiquement à lui ...Au Sbire, celà ne pouvait être que lui. Pourtant pas encore de lettres...Ca n'allait pas tarder se disait-elle.
Se retournant dans son lit à l'Hopital elle se dit que de toute façon elle ne devait pas paniquer, quoiqu'il arrive.

La jeune femme en bleu jura. Elle n'aurait jamais pensé que son poseur d'affiches puisse également connaitre Fanélia. Mais le puzzle prenait forme dans sa tête. Il y avait un individu qui connaissait beaucoup de choses. Y compris l'état de son amie. *clic*

- Il essaye de leur plomber le moral...? Il a omis d'écrire que Cymbeline avait toute sa raison... Et qu'un soleil rouge veillait à ce que Fanélia ne fane pas... Parc, Cathedrale, Hopital, Caserne, Comté de l'Or. Où sera la prochaine affiche...? Et pourquoi s'en prendre aux femmes ?

Elle se décida à arpenter les rues jusqu'à trouver la prochaine affiche, peu convaincue.

La prêtresse faisait une de ses dernières promenades matinales. La naissance était toute proche, elle le savait. Mais elle avait entendu parler de ses affiches et elle voullait voir d'elle même..



- Cymbeline.. Cheena.. décidemment ces deux la se fourraient toujours dans la panade. Un jour, elles finiront pas disparaitre vraiment avec leurs bétises.

Elle reprit sa route, un doux sourire aux lêvres.

Dans la cité d'Hurlevent, Blacksaint arrache l'une des affiches et sent son sang qui commence à bouillir en lui. La paix dans l'alliance semble encore compromit celon lui. Ces armes cachaient sous sa cape se mettent à briller de plus en plus que sa colère montait.

_ Plus de victime, j'en ai assez de ces fous. Il faut frapper fort et direct au cœur de ceux qui nous menacent...

Il continua sa route dans la cité à la recherche d'information au sujet de ces affiches avec une ferme attention a d'y mettre fin.

Une affiche placardée sur un baril au Port de Hurlevent, ce matin à l'Aube.



Si vous interrogez les marins présents au moment du "crime", ils vous rétorqueront avoir vu un homme avec une cape et une cagoule courir à toute vitesse, disparaissant dans la brume matinale de Hurlevent.

Cymbelîne avait bien entendu remarqué les affiches, qui apparaissaient un peu partout aux quatre coins de la ville.
Le style lui rappelait celui de Sbire...ces affiches étaient-elles un prélude à quelques jeux de massacre à venir que ce dernier s'apprêtait à comettre ou tout simplement quelqu'un qui s'amusait à l'imiter...comme elle même il y a quelques mois de cela?

Elle pu retenir le sourire qui voulait se dessiner au coin de ses lèvres, mais ne pu rien contre la petite lueur d'excitation qui venait de s'allumer dans son regard.

-Qui que tu sois à envoyer tes petits messages, j'adore jouer à ces petits jeux là moi aussi...si tout dois reprendre, j'ai hâte de voir comment je pourrais à nouveau te damner le pion...

Elle s'éloigna..chantonnant une petite comptine pour enfant.

Elle soupira de voir que cette affiche là ne visait personne en particulier.

- Merde. Maintenant il montre ses jolies images à n'importe qui sans nous laisser y reflechir ? Hmpf... M'enerve...

Elle alla donc se poster au quartier mage et n'en bougea plus. Oui, elle boudait.

L'adolescente, plantée devant l'affiche, les bras croisés, les yeux plissés, déchiffre péniblement le texte de l'affiche...
- Pourquoi y a une carte derrière les trucs à ailes ? C'est.... la ville des morts na ?
- Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... pas du tout ? Aaaah ça je sais.. c'est le truc qui font les gens pour savoir s'ils sont amoureux !
Elle se gratte la tête.
- l'est bizarre, c'te affiche quand même ! hein, Chaton ?... Chaton ?....
Enorme soupir...

Accompagnée d'un homme à la tête de citrouille -en ces temps de Sanssaint c'est courant !-, Ayame s'avance vers l'une des affiches.
L'elfe doit jouer des coudes pour s'approcher d'assez près, une multitude de badauds étant déjà présente.

Les deux protagonistes observent et lisent.

-Et alors, Aya' t'en pense quoi ?

-J'en pense rien du tout.

-T'as bien raison !

L'elfe repartit avec son confrère dans la direction opposée, et déjà une foule plus grande s'amassait devant l'affiche.