Jeux de mains, jeux de vilains.
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Jeux de mains, jeux de vilains.
Prologue.
Azeroth est un monde plein de vie, de puissances et de surprises. Il n'est donc pas étonnant que dans ses recoins on puisse trouver moult histoires pleines d'espoir et de rêves, des histoires capable d'inspirer les générations à venir et de voir s'affronter de nobles héros contre des ennemis décidés, rusés, corrompus.
Ce n'est sans doute pas le propos de cet histoire mais je n'ai pas à en juger. Ce qui est certain, c'est que malgré toutes ses bizarreries, cet histoire a ses héros, ses ennemis, et ses passants innocents(?).
Parmi ses héros, nous comptons: Blanche, la première poule doté d'un exosquelette, la première poule à avoir picorer à mort un Jormungar, la première poule spécialisé dans la détection des pièges.
Alester Chance, maître et ami de Blanche.Chef-Coq chauve et muet.Spécialisé dans la cuisine arcanique et la préparation des ingrédients enchantés. Il a inventé la salade des Terres Foudroyés mais se trouve aussi être un paladin accompli.
Une seule personne peut être assez excentrique pour employer de tels personnes : Amelie de Bayle, née Amelie Bayle, Comtesse, Techno-Mage, à la main mécanique réputée. D'autres de ses alliés et employés seront présent avant la fin pour l'aider à combattre de terribles ennemis.
Quels ennemis. Quels ennemis.
Le Duc est un homme courtois, affable et bien éduqué. Il a été chargé par les divers ennemis de la Comtesse d'une mission importante : Faire converger leurs forces et leurs savoirs afin de réussir à la faire disparaître et lui voler définitivement son précieux Manoir.
Le Scientifique est un vieil adolescent génial et complètement détraqué qui n'a que comme seul objectif de briller par delà Amelie de Bayle.
Et bien sûr cet histoire n'aurait pas de sens sans Thorin Lidor et ses nains, qui jusqu'à la visite de la Comtesse de Bayle, étaient tranquillement en train de diriger une opération de fouille archéologique. Amelie a cependant des questions sur leur véritable calendrier....
Azeroth est un monde plein de vie, de puissances et de surprises. Il n'est donc pas étonnant que dans ses recoins on puisse trouver moult histoires pleines d'espoir et de rêves, des histoires capable d'inspirer les générations à venir et de voir s'affronter de nobles héros contre des ennemis décidés, rusés, corrompus.
Ce n'est sans doute pas le propos de cet histoire mais je n'ai pas à en juger. Ce qui est certain, c'est que malgré toutes ses bizarreries, cet histoire a ses héros, ses ennemis, et ses passants innocents(?).
Parmi ses héros, nous comptons: Blanche, la première poule doté d'un exosquelette, la première poule à avoir picorer à mort un Jormungar, la première poule spécialisé dans la détection des pièges.
Alester Chance, maître et ami de Blanche.Chef-Coq chauve et muet.Spécialisé dans la cuisine arcanique et la préparation des ingrédients enchantés. Il a inventé la salade des Terres Foudroyés mais se trouve aussi être un paladin accompli.
Une seule personne peut être assez excentrique pour employer de tels personnes : Amelie de Bayle, née Amelie Bayle, Comtesse, Techno-Mage, à la main mécanique réputée. D'autres de ses alliés et employés seront présent avant la fin pour l'aider à combattre de terribles ennemis.
Quels ennemis. Quels ennemis.
Le Duc est un homme courtois, affable et bien éduqué. Il a été chargé par les divers ennemis de la Comtesse d'une mission importante : Faire converger leurs forces et leurs savoirs afin de réussir à la faire disparaître et lui voler définitivement son précieux Manoir.
Le Scientifique est un vieil adolescent génial et complètement détraqué qui n'a que comme seul objectif de briller par delà Amelie de Bayle.
Et bien sûr cet histoire n'aurait pas de sens sans Thorin Lidor et ses nains, qui jusqu'à la visite de la Comtesse de Bayle, étaient tranquillement en train de diriger une opération de fouille archéologique. Amelie a cependant des questions sur leur véritable calendrier....
Amelie
Visite de Courtoisie
Chapitre I : Légitime défense
Visite de Courtoisie - L'histoire de la vie d'Amelie - Cet histoire ne manque pas de sel - Autre temps, autres mœurs - Rêve ou crève- Bataille contre la Légion- La vérité si je mens - La fin d'une ère
Visite de Courtoisie
30 minutes avant extra-réalisation. 30 minutes avant extra-réalisation.
Les portes du local se referment brutalement en tremblant sous les coups de mortier. Les lumières vacillent et des fissures apparaissent sur des bocaux aux contenus exotiques. Les fissures continuent librement dans l'air mais les gens sont trop occupés pour le remarquer.
Un nain tripote son tromblon tandis que l'homme chauve barricade la porte et qu'une certaine techno-mage place un objet circulaire et clignotant sur le verrou. L'objet est visiblement technologique et la porte semble réagir à sa présence en faisant apparaître de petites encoches vite comblées.
« Je le savais ! Je le savais ! » éclate le fils de Forgefer.
« Quoi ? Vous connaissiez l'existence d'une base secrète se servant de la vôtre comme couverture ? »
« NON ! Mais je le savais...On installe tranquillement une base d'exploration, puis d'un coup tout vos employés sont contrôlés mentalement et il y a un énorme complexe sous-terrain sous votre propriété . Tout ça, parce qu'on refuse de vous acheter des produits! »
« Non, mais dites tout de suite que je vous ai piégé aussi » s'emporte Amelie, en agitant ses mains vers le nain, tout en essayant de reprendre son souffle, ce qui n'est absolument pas pratique.
« Je connais les histoires ! Ce genre de chose finit par arriver partout où vous passez »
L'homme chauve vient taper l'épaule de la Comtesse et l'invite de quelques gestes à observer la pièce et surveiller l'heure. Ou le temps qui passe.
La pièce est en effet remplie d'étranges tubes violets ainsi que des machines tourbillonnantes et explosives, évoquant vaguement un vaisseau Naaru dont la maintenance serait assurée par des gobelins et des mo'args.
Vingt-quatre minutes avant extra-réalisation.
« Dites, je n'ai pas encore beaucoup d’expérience dans le domaine, mais ça n'a pas l'air d'être n'importe quel base secrète sous mon camp de fouille. J'ai été choisi pour l’expérience deluxe ? » commente Thorin en rechargeant son tromblon.
« Ironie. Il y a du progrès. Vous êtes de moins en moins pénible depuis que vous n'essayez plus d'être poli sans l'être. »
« Plus que vingt-quatre minutes à vivre dans un piège, il faut bien que je sois le meilleur de moi même. Et j'ai toujours l'âge d'être cinq fois votre grand-père. »
« Les idiots continuent à essayer de démolir la porte. Ce n'est donc pas un piège. Si ils ne nous veulent pas ici, on peut peut-être y faire quelque chose. »
« Comme SORTIR ?!? »
La Comtesse se tourne vers le nain.
« Vous...Vous tenez cette porte avec Alester. Moi je vais essayer de trouver comment utiliser cette machine. »
« Cette porte ne va jamais tenir. Vous voyez à quoi elle ressemble. »
« Oui. Mais je sais ce qu'elle est réellement aussi. »
« Vous...Raah ! Je le savais que vous n'insistiez pas normalement autant pour visiter un simple avant-poste. »
« Oui oui, bon. Nous aurons cette discuss- »
Vingt minutes avant extra-réalisation. Vingt minutes avant extra-réalisation.
Amelie ne termine pas cette phrase, s'approche d'une des machines et y remarque une sphère d’énergie multicolore en train de se faire broyer sous les effets d'un rayon noirâtre.
« Ils détruisent des granules du Manoir et... »
Amelie essaye d'esquiver une dysfonction mais un filet de poussière jaunâtre la recouvre. Pendant un bref instant elle observe d'étranges golems, une zone verte, une route, Herlime qui bondit et...
Elle secoue la tête, de retour dans sa ligne temporel.
« Houla...Ce n'est pas bon du tout ce qui se passe ici. »
« Non... Vous croyez ?!? »
Alester et le nain -assistés d'une poule en exo-squelette- sont en train d'essayer de maintenir la porte, tandis que l'appareil sur le verrou clignote et à émettre des sons étranges.
La Comtesse se rétrécit, saute entre des tuyaux, se téléporte à l’intérieur d'une console et détruit un commutateur.
Seize minutes avant
Un pentagone frappé d'une flamme rouge se promène dans un damier de bougies plates. Des flagrantes d’éther et d'ombres resplendissent en guise de soleil. Soudain une sorte de peinture hurle sa rage de façon tellement forte qu'elle gagne en volume. Le pentagone panique et tente de glisser sur une autre feuille, évite de peu une sorte de cercle métallique accompagnés de formes géométriques et se fait pousser en dehors par ce cercle.
extra-réalisation.
Alester tire brusquement Amélie en dehors des machines. Elle cligne des yeux et se tourne vers la porte. Une sorte de manche en sort brusquement, Amelie le pointe et essaye de dire quelque chose, mais elle ne parvient pas à reprendre son souffle. Le Paladin panique et se jette dessus en le manipulant comme il peut.
La porte s'ouvre sous l'assaut ennemi, émet un drôle de son répétitif...Avant de se figer en pleine chute ainsi que tout ce qui la touchait. Le Nain se place dans un coin en essayant de se faire oublier.
Des éléments de la(les) machine(s) changent de comportement. Le sol s'ouvre, les failles persistent. La véritable structure de la pièce devient évidente. Tout les tuyaux, toutes les opérations malsaines et magiques qui ont lieu ici se mêlent dans une dernière abération contrôlées par des tubes et des valves surmontés par une grosse pierre noirâtre.
Le résultat de ces opérations coule à flot sur une sphère blanche qui flotte au dessus d'un puits magmatique.
« On dirait une forme d'alchimie... » commence la Comtesse, perplexe.
Alester se met à bouger ses mains, il mime ou il utilise un langage des signes très expressif.
« Ce n'est pas de l'alchimie, c'est de la cuisine ? »
« Ahahah ! De la cuisine ! On a plus qu'à ouvrir un volcan à coté, pour débrancher le four ! »râle le nain.
« Bonne idée, mais nous n'avons malheureusement pas emmené de chaman. »
« .... »
Le Nain s'assied par terre, dépité et le regard vitreux.
Alester produit une étrangère cuillère et extrait d'un geste habile un afflux rosâtre d'un tuyaux mijotant à l'air libre. Ses yeux s'écarquillent, il tousse violemment, rougit. Puis lève le pouce avant d'agiter les mains.
« Ce sont donc des sortes de cocktails de réalités. On mélange du temps, des potentiels...Des réalités alternatives délaissées...Quelqu'un doit être bien nourri...Ou quelqu'un veut être bien nourri. »
Alester sort sa toque, la salue, lui dit au revoir tout en le replaçant rapidement sur sa tête, prend ensuite un air sérieux et dégoûté fait mine de repousser quelque chose.
« Oh. Oh oui ! Brillant ! Cela peut tout à fait marcher en plus. C'est un grand sacrifice pour toi...Mais au travail ! »
« Attendez...,commence le nain en clignant des yeux, comment est ce que quatre mimes peuvent être un plan ? »
« Il a dit qu'il était d'accord de renoncer symboliquement aux engagements de grand chef qu'il est et d'essayer de changer tout ce qui se passe ici en un bouillon infect. »
« Comment pouvez-vous comprendre ceci ? »
« Des années d’expériences et l'intelligence des arcanes. »
Voir un chef de magie travailler est un privilège. Cependant, ils cuisinent rarement des réalités. Tout cela pour dire qu'Alester court d'un tuyau à l'autre, jongle entre ses épices et les tuyaux, tandis que Blanche, la seule poule au monde doté d'un exo-squelette donne des coups ici et là pour aider et le presser.
Amelie réagit à des gestes du chef pour produire des variations magiques. Des flux de magies de couleurs se mélangent, les sables du Temps forment une bouillie à l’intérieur d'une soupe de réalité concassé. Bientôt le flot qui se déverse dans le four central perd de sa couleur.
Cinq minutes avant extra-réalisation. Cinq minutes avant extra-réalisation.
Alester serre sa toque, l'air mécontent.
« Oui, Alester, c'est malheureux de voir une entité extra-dimensionnel accepter de manger une bouillie pareille. C'était bien essayé. »
« Tout est perdu, alors ? » Demande le nain d'une voix tremblante.
« Oh. Non. Maintenant est venu le temps des solutions de dernières minutes ! Vite ! »
La Comtesse se projette vers les machines, sans remarquer la magie bleu qui embrase les portes et les vaporise. Une balle fuse et le nain se jette sur la trajectoire. La Comtesse n'a pas le temps de voir le coup qui l'abat.
Visite de Courtoisie - L'histoire de la vie d'Amelie - Cet histoire ne manque pas de sel - Autre temps, autres mœurs - Rêve ou crève- Bataille contre la Légion- La vérité si je mens - La fin d'une ère
Visite de Courtoisie
30 minutes avant extra-réalisation. 30 minutes avant extra-réalisation.
Les portes du local se referment brutalement en tremblant sous les coups de mortier. Les lumières vacillent et des fissures apparaissent sur des bocaux aux contenus exotiques. Les fissures continuent librement dans l'air mais les gens sont trop occupés pour le remarquer.
Un nain tripote son tromblon tandis que l'homme chauve barricade la porte et qu'une certaine techno-mage place un objet circulaire et clignotant sur le verrou. L'objet est visiblement technologique et la porte semble réagir à sa présence en faisant apparaître de petites encoches vite comblées.
« Je le savais ! Je le savais ! » éclate le fils de Forgefer.
« Quoi ? Vous connaissiez l'existence d'une base secrète se servant de la vôtre comme couverture ? »
« NON ! Mais je le savais...On installe tranquillement une base d'exploration, puis d'un coup tout vos employés sont contrôlés mentalement et il y a un énorme complexe sous-terrain sous votre propriété . Tout ça, parce qu'on refuse de vous acheter des produits! »
« Non, mais dites tout de suite que je vous ai piégé aussi » s'emporte Amelie, en agitant ses mains vers le nain, tout en essayant de reprendre son souffle, ce qui n'est absolument pas pratique.
« Je connais les histoires ! Ce genre de chose finit par arriver partout où vous passez »
L'homme chauve vient taper l'épaule de la Comtesse et l'invite de quelques gestes à observer la pièce et surveiller l'heure. Ou le temps qui passe.
La pièce est en effet remplie d'étranges tubes violets ainsi que des machines tourbillonnantes et explosives, évoquant vaguement un vaisseau Naaru dont la maintenance serait assurée par des gobelins et des mo'args.
Vingt-quatre minutes avant extra-réalisation.
« Dites, je n'ai pas encore beaucoup d’expérience dans le domaine, mais ça n'a pas l'air d'être n'importe quel base secrète sous mon camp de fouille. J'ai été choisi pour l’expérience deluxe ? » commente Thorin en rechargeant son tromblon.
« Ironie. Il y a du progrès. Vous êtes de moins en moins pénible depuis que vous n'essayez plus d'être poli sans l'être. »
« Plus que vingt-quatre minutes à vivre dans un piège, il faut bien que je sois le meilleur de moi même. Et j'ai toujours l'âge d'être cinq fois votre grand-père. »
« Les idiots continuent à essayer de démolir la porte. Ce n'est donc pas un piège. Si ils ne nous veulent pas ici, on peut peut-être y faire quelque chose. »
« Comme SORTIR ?!? »
La Comtesse se tourne vers le nain.
« Vous...Vous tenez cette porte avec Alester. Moi je vais essayer de trouver comment utiliser cette machine. »
« Cette porte ne va jamais tenir. Vous voyez à quoi elle ressemble. »
« Oui. Mais je sais ce qu'elle est réellement aussi. »
« Vous...Raah ! Je le savais que vous n'insistiez pas normalement autant pour visiter un simple avant-poste. »
« Oui oui, bon. Nous aurons cette discuss- »
Vingt minutes avant extra-réalisation. Vingt minutes avant extra-réalisation.
Amelie ne termine pas cette phrase, s'approche d'une des machines et y remarque une sphère d’énergie multicolore en train de se faire broyer sous les effets d'un rayon noirâtre.
« Ils détruisent des granules du Manoir et... »
Amelie essaye d'esquiver une dysfonction mais un filet de poussière jaunâtre la recouvre. Pendant un bref instant elle observe d'étranges golems, une zone verte, une route, Herlime qui bondit et...
Elle secoue la tête, de retour dans sa ligne temporel.
« Houla...Ce n'est pas bon du tout ce qui se passe ici. »
« Non... Vous croyez ?!? »
Alester et le nain -assistés d'une poule en exo-squelette- sont en train d'essayer de maintenir la porte, tandis que l'appareil sur le verrou clignote et à émettre des sons étranges.
La Comtesse se rétrécit, saute entre des tuyaux, se téléporte à l’intérieur d'une console et détruit un commutateur.
Seize minutes avant
Un pentagone frappé d'une flamme rouge se promène dans un damier de bougies plates. Des flagrantes d’éther et d'ombres resplendissent en guise de soleil. Soudain une sorte de peinture hurle sa rage de façon tellement forte qu'elle gagne en volume. Le pentagone panique et tente de glisser sur une autre feuille, évite de peu une sorte de cercle métallique accompagnés de formes géométriques et se fait pousser en dehors par ce cercle.
extra-réalisation.
Alester tire brusquement Amélie en dehors des machines. Elle cligne des yeux et se tourne vers la porte. Une sorte de manche en sort brusquement, Amelie le pointe et essaye de dire quelque chose, mais elle ne parvient pas à reprendre son souffle. Le Paladin panique et se jette dessus en le manipulant comme il peut.
La porte s'ouvre sous l'assaut ennemi, émet un drôle de son répétitif...Avant de se figer en pleine chute ainsi que tout ce qui la touchait. Le Nain se place dans un coin en essayant de se faire oublier.
Des éléments de la(les) machine(s) changent de comportement. Le sol s'ouvre, les failles persistent. La véritable structure de la pièce devient évidente. Tout les tuyaux, toutes les opérations malsaines et magiques qui ont lieu ici se mêlent dans une dernière abération contrôlées par des tubes et des valves surmontés par une grosse pierre noirâtre.
Le résultat de ces opérations coule à flot sur une sphère blanche qui flotte au dessus d'un puits magmatique.
« On dirait une forme d'alchimie... » commence la Comtesse, perplexe.
Alester se met à bouger ses mains, il mime ou il utilise un langage des signes très expressif.
« Ce n'est pas de l'alchimie, c'est de la cuisine ? »
« Ahahah ! De la cuisine ! On a plus qu'à ouvrir un volcan à coté, pour débrancher le four ! »râle le nain.
« Bonne idée, mais nous n'avons malheureusement pas emmené de chaman. »
« .... »
Le Nain s'assied par terre, dépité et le regard vitreux.
Alester produit une étrangère cuillère et extrait d'un geste habile un afflux rosâtre d'un tuyaux mijotant à l'air libre. Ses yeux s'écarquillent, il tousse violemment, rougit. Puis lève le pouce avant d'agiter les mains.
« Ce sont donc des sortes de cocktails de réalités. On mélange du temps, des potentiels...Des réalités alternatives délaissées...Quelqu'un doit être bien nourri...Ou quelqu'un veut être bien nourri. »
Alester sort sa toque, la salue, lui dit au revoir tout en le replaçant rapidement sur sa tête, prend ensuite un air sérieux et dégoûté fait mine de repousser quelque chose.
« Oh. Oh oui ! Brillant ! Cela peut tout à fait marcher en plus. C'est un grand sacrifice pour toi...Mais au travail ! »
« Attendez...,commence le nain en clignant des yeux, comment est ce que quatre mimes peuvent être un plan ? »
« Il a dit qu'il était d'accord de renoncer symboliquement aux engagements de grand chef qu'il est et d'essayer de changer tout ce qui se passe ici en un bouillon infect. »
« Comment pouvez-vous comprendre ceci ? »
« Des années d’expériences et l'intelligence des arcanes. »
Voir un chef de magie travailler est un privilège. Cependant, ils cuisinent rarement des réalités. Tout cela pour dire qu'Alester court d'un tuyau à l'autre, jongle entre ses épices et les tuyaux, tandis que Blanche, la seule poule au monde doté d'un exo-squelette donne des coups ici et là pour aider et le presser.
Amelie réagit à des gestes du chef pour produire des variations magiques. Des flux de magies de couleurs se mélangent, les sables du Temps forment une bouillie à l’intérieur d'une soupe de réalité concassé. Bientôt le flot qui se déverse dans le four central perd de sa couleur.
Cinq minutes avant extra-réalisation. Cinq minutes avant extra-réalisation.
Alester serre sa toque, l'air mécontent.
« Oui, Alester, c'est malheureux de voir une entité extra-dimensionnel accepter de manger une bouillie pareille. C'était bien essayé. »
« Tout est perdu, alors ? » Demande le nain d'une voix tremblante.
« Oh. Non. Maintenant est venu le temps des solutions de dernières minutes ! Vite ! »
La Comtesse se projette vers les machines, sans remarquer la magie bleu qui embrase les portes et les vaporise. Une balle fuse et le nain se jette sur la trajectoire. La Comtesse n'a pas le temps de voir le coup qui l'abat.
Amelie
L'histoire de la vie d'Amelie
L'histoire de la vie d'Amelie
Dans les profondeurs d'un cachot dans les profondeurs des Pics Foudroyés, des dizaines de gardes dotés de gros calibres surveillent un trio accompagné d'une poule doté d'une armure mécanique.
Cependant, l'armure de la poule est très abîmée et elle repose, ainsi que la poule, dans les bras d'un paladin chauve qui a visiblement tenté de combattre une armée.
La Comtesse se réveille en sursaut et se tient le cœur.
« Du calme, Comtesse. Vous avez été durement touchée. » grogne Thorin, qui n'a visiblement pas envie d'aider. Son bras est ensanglanté.
« Je crois que la poule s'est sacrifié pour vous, aussi. »
La Comtesse se redresse, chancelle, s'approche du paladin, extrait délicatement la poule des bras d'Alester et commence à opérer aussi minutieusement que possible pour retirer l'armure endommagée, malgré sa propre respiration sifflante.
« Pourquoi est ce que vous occupez d'une poule, alors que nous sommes entourés de soldats ? Et votre garde est dans un sale état aussi ? » demande Thorin.
« Il voudrait que je m'occupe de Blanche en premier. Puis Blanche est un de mes meilleurs éléments. »
« ...C'est une poule. Qu'est ce qu'elle peut bien faire ? »
« Combat, détection des pièges, infiltration, marquages. »
Le nain se tapote le front tandis qu'Amelie extrait Blanche de son armure et déchire un morceau de sa robe, pour ne pas déposer la poule sur le sol poussiéreux.
« Elle respire... »
« Combien vaut votre robe, Comtesse ? »
« Beaucoup. Silence, à présent. »
La meca-main de la Comtesse se met à s'illuminer et soudain des déclics se répandent dans la pièce tandis que la soldetesque s’excite.
« oh. Je vais juste soigner la poule. Vous n'avez visiblement pas d'ordre pour nous tuer, donc...Supportez le. »
Amelie commence à envoyer des rayons de couleurs sur Blanche qui caquette faiblement jusqu'à ce que les gardes attrapent violemment Blanche et Alester pour les emmener plus loin. La Comtesse est repoussée du pied vers le Nain.
Un homme émerge d'entre les gardes, revêtu d'une lourde tenue de laboratoire et la tête recouverte d'un gros masque d'ingénieur en saronite le faisant ressembler à une sorte de mouche d'épouvante.
« Réfléchissez à ce que...Vous direz au duc. Sinon, ils ne vivront pas très longtemps. »
Les gardes sortent en bon ordre.
Peu après, le vieux Nain semble reprendre vie et montre des signes de surchauffe.
« Dame Amelie, j'en ai assez ! Assez, assez ! Je vous ai offert l'hospitalité, le couvert, pris une balle dans le bras et je vais mourir ! Alors...Par tout les Titans...Qui est cet homme ? Qui est ce Duc ? Pourquoi mon camps de fouille ? Et comment les avez vous trouvé ? Qu'est ce que c'était que cet machine ? Pourquoi 20 gardes autour de vous ? Et sérieusement qu'est ce qu'il est arrivé à votre main ? »
Amelie lève sa main gauche et l'observe. Elle a une certaine tendance à oublier qu'elle n'a pas toujours eu une main mécanique parcourue par des veinules de mana.
« Vous méritez des réponses en effet. Alors pour ma main, c'est assez simple, j'ai voulu une main avec quelque nouvelles fonctions. » déclare calmement la mage.
« Oh oui, alors vous avez enlevé votre main et mis une nouvelle ?!? »
« Oh non, ça serait trop dangereux. C'est une chirurgienne et son équipe qui ont fait le travail. »
« Comme vous avez fait un ...exconquelette pour une poule ? »
« Oui.
« Vous n'avez pas une meilleur façon de dépenser votre argent ? »
« C'est un de mes meilleurs investissements. »
Le chef de chantier tire sa barbe et tousse. Au point où il en est, il peut tout aussi bien laisser tomber ce point.
« Soit. Et le reste ? »
« Alors...Je n'ai aucune idée de qui est ce Duc. Pour le reste, la situation est lié à une maison que j'ai acquise il y a quelque années. Cependant pour formuler une réponse cohérente, il va falloir remonter à la fondation du Royaume de Hurlevent. Voyez-vous- »
« Comtesse, je sais que les nains doivent par préjugés aimer les longues histoires épiques et dynastiques mais j'ai mal, j'ai peur, je ne comprends RIEN. Aussi si possible j'aimerais avoir une vague idée de ce qu'il se passe ici avant avant avant que ce Duc ne débarque, bon sang d'enfant de troggs im- »
« Pardon ! Il y a quelque années, j'ai acquis la maison d'un vieux mage irascible. C'était très étonnant car...Je pars dans des détails, excusez-moi. Ce bâtiment n'était pas son lieu de travail principal. Il y avait un petit laboratoire quelque chambres. Rien d'exceptionnel.»
« C'est alors ? »
« C'est alors...,sourit Amelie, c'est alors que j'ai commencé à détecter des traces étranges de magies. De veilles magies. Je me suis dis que le mage avait peut-être oublié des secrets chez lui finalement. J'ai cherché, exploré, consulté des restes de rapports poussiéreux sur cet maison et puis boum. La maison a explosé et moi avec. J'ai survécu par chance. »
« Vous étiez donc à la rue ? »
« Oh non. La maison a explosé mais elle n'a pas été détruite. Elle a explosé en un Manoir. Un grand Manoir impossible, plus petit à l’extérieur qu'à l’intérieur. Parallèlement, mes aventures et mes opérations grandissaient. Et c'est ainsi que l’obtient la nobilité sous le couvert de grandes aventures épiques ! »
Amelie reprend son souffle, invoque un peu d'eau et bois tranquillement, avant de passer la gourde au nain et de reprendre son récit.
« Je veux bien sûr dire que j'avais sauver et pris le contrôle d'une petite île et qu'un Royaume trop affaibli me donna un titre de noblesse plutôt que de risquer me voir déclarer cet île indépendante et devoir disperser des forces ou subir un énième affront politique.
J'ai affronté divers groupes louches et bizarres pendant ces années, en m'appuyant en partie sur ce Manoir. Sans doute plus que je ne m'en rendais compte. Lors du Cataclysme, il a implosé et sa magie s'est retrouvé éparpillée partout. Les sectes dont je viens de parler, ainsi que d'autres, ont voulu saisir l'occasion d'utiliser à leur tour la magie du Manoir pour fourbir leurs armes. »
« Fourbir leurs armes ? En leur rajoutant des coussins magiques ? »
« Cela n'a jamais été un Manoir ordinaire et je n'en sais sans doute pas la moitié. Toujours est-il, je me suis retrouvée à lutter plus ou moins difficilement contre ces groupes qui heureusement se tiraient souvent dans les pattes. Au point que j'ai connu une période de calme. »
« C'était le calme avant la tempête et les fourbes enfants de sagouins étaient en train de s'unir. »
« Vous entrez dans le rythme du récit ! Et oui...Quand je m'en suis rendu compte, je me suis plus ou moins isolée dans ma forteresse en n'y gardant que mes agents les plus...fous et les plus loyaux. Mes ennemis s'étaient ligués et étaient en train de prendre toute la vie du Manoir tandis que je cherchais avec la force du désespoir un point faible, un moyen d'enfoncer un coin dans leur association diabolique et pouvoir à nouveau lutter et pas seulement repousser leurs assauts et leurs tentatives d’assassinats débiles. »
« Le Mega-Pulverisatron n'était pas débile ! »
L’ingénieur mystérieux, qui était apparemment présent depuis un moment et caché sous une astuce techno-magique, se révèle, tremblant et offensé.
« Non, mais écoutez-vous dire le nom même du truc et dites moi que ce n'était pas débile ! Et qui êtes vous d'abord à nous espionner ainsi ? »
« Je suis LE SCIENTIFIQUE ! Je suis celui qui vous a battu. Je suis plus intelligent que vous ! Plus fort ! Plus grand !Et vous venez de révéler tout ce que je voulais savoir ! Minute...C'est normal que vous parliez, vous êtes dans nos geôles. Et puis comment nous avez vous trouvé ici ? »
« Vous venez de dire que j'av-Oh oui et puis zut. Vous êtes situé à moins de cent kilomètre de la zone d'influence de Techno-Fort. Dans des camps de fouilles de cet taille dans ce type de région il y a un moyenne un accident de chantier par mois. » déclare Amelie, agacée.
« Heu...Si je peux parler...On a eu un accident par mois comme vous dites. » intervient le Nain, qui commence à trouver sa place.
« Oui, Vénérable. Vous avez eu exactement un accident de chantier par mois depuis 1 an et trois mois. Un mois sur deux c'était le premier jour impair de la deuxième semaine et l'autre mois c'était le deuxième jour pair de la troisième semaine. » dit Amelie d'un ton docte.
Le nain abandonne et se couche sur le sol, à présent persuadé d'avoir trop bu de bière étrangère et de cauchemarder.
« Et c'est tout ? C'est tout ? Juste parce que quelqu'un a suivi un calendrier à peu près régulier, sans doute sans s'en rendre compte, vous avez décidé de-? » dit le Scientifique en tripotant son casque.
« HEY ! Si je dois parler, laissez moi le faire proprement ! Et non, cela ne m'a pas suffit. Je n'ai réussi à tracer qu'une porte en direction de cet endroit. Cela évoque un cagibi secret. J'ai donc voulu enquêter sur le terrain. Mais Thorin Lidor ici présent ne voulait pas que je vienne, ne voulait pas de matériel, et répondait avoir déjà entendu parler de ma réputation. Quand finalement j'ai réussi à obtenir le droit de lui rendre visite, j'avais eu plusieurs occasions d'essayer d'en apprendre plus à son sujet. J'ai pu difficilement apprendre qu'il n'avait plus vraiment de capacité gustative. Et voilà. »
Amelie acquiesce persuadée d'avoir tout expliqué quand elle se rend compte qu'elle n'a pas vraiment expliqué quoi que ce soit. Elle reprend donc la parole.
« J'ai apporté pour le souper un tonneau d'une bière spéciale d'une ancienne brasserie du Loch Modan et une bière vrykul. Le tonneau de bière naine a finit à la table de Thorin et l'autre à ses ouvriers. Sauf que j'avais échangé le contenu de l'un et de l'autre. »
« Hey, vous m'avez vraiment empoisonné avec de la biè- » l'interrompt Thorin.
« SILENCE, LE NAIN ! Je ne comprends toujours pas ! »
« Tout ces nains ne pouvaient pas avoir perdu leur sens de la bière. La table des officiers aurait pu faire semblant d'apprécier à la suite du Vénérable mais le reste des tablées aurait dû être terriblifiés. Au début j'ai été vexée. Puis j'ai ordonné un bombardement arcanique du complexe. »
«On ne peux pas ordonner le bombardement d'un bâtiment allié juste parce que des nains n'apprécient pas assez une bière. Je ne peux pas faire ça » dit le Scientifique.
« J...J'aurais fais pareil. »
« Tu es complètement folle ! J'en ai assez ! Et puis tu n'a pas...Et puis...Puis je t'ai battue ! Et tu va mourir sans savoir qui je suis ! AHAHAH ! Ce sera ma vengeance ! » dit-il avant de sortir en courant de la pièce.
« Heu...Et donc, Comtesse, qui est ce ? » demande Thorin.
« Aucune idée. Apparemment, c'était important pour lui. »
« Votre vie, c'est d'irriter des gens et de faire sauter des bâtiments ? »
«...Oui, un peu. »
Dans les profondeurs d'un cachot dans les profondeurs des Pics Foudroyés, des dizaines de gardes dotés de gros calibres surveillent un trio accompagné d'une poule doté d'une armure mécanique.
Cependant, l'armure de la poule est très abîmée et elle repose, ainsi que la poule, dans les bras d'un paladin chauve qui a visiblement tenté de combattre une armée.
La Comtesse se réveille en sursaut et se tient le cœur.
« Du calme, Comtesse. Vous avez été durement touchée. » grogne Thorin, qui n'a visiblement pas envie d'aider. Son bras est ensanglanté.
« Je crois que la poule s'est sacrifié pour vous, aussi. »
La Comtesse se redresse, chancelle, s'approche du paladin, extrait délicatement la poule des bras d'Alester et commence à opérer aussi minutieusement que possible pour retirer l'armure endommagée, malgré sa propre respiration sifflante.
« Pourquoi est ce que vous occupez d'une poule, alors que nous sommes entourés de soldats ? Et votre garde est dans un sale état aussi ? » demande Thorin.
« Il voudrait que je m'occupe de Blanche en premier. Puis Blanche est un de mes meilleurs éléments. »
« ...C'est une poule. Qu'est ce qu'elle peut bien faire ? »
« Combat, détection des pièges, infiltration, marquages. »
Le nain se tapote le front tandis qu'Amelie extrait Blanche de son armure et déchire un morceau de sa robe, pour ne pas déposer la poule sur le sol poussiéreux.
« Elle respire... »
« Combien vaut votre robe, Comtesse ? »
« Beaucoup. Silence, à présent. »
La meca-main de la Comtesse se met à s'illuminer et soudain des déclics se répandent dans la pièce tandis que la soldetesque s’excite.
« oh. Je vais juste soigner la poule. Vous n'avez visiblement pas d'ordre pour nous tuer, donc...Supportez le. »
Amelie commence à envoyer des rayons de couleurs sur Blanche qui caquette faiblement jusqu'à ce que les gardes attrapent violemment Blanche et Alester pour les emmener plus loin. La Comtesse est repoussée du pied vers le Nain.
Un homme émerge d'entre les gardes, revêtu d'une lourde tenue de laboratoire et la tête recouverte d'un gros masque d'ingénieur en saronite le faisant ressembler à une sorte de mouche d'épouvante.
« Réfléchissez à ce que...Vous direz au duc. Sinon, ils ne vivront pas très longtemps. »
Les gardes sortent en bon ordre.
Peu après, le vieux Nain semble reprendre vie et montre des signes de surchauffe.
« Dame Amelie, j'en ai assez ! Assez, assez ! Je vous ai offert l'hospitalité, le couvert, pris une balle dans le bras et je vais mourir ! Alors...Par tout les Titans...Qui est cet homme ? Qui est ce Duc ? Pourquoi mon camps de fouille ? Et comment les avez vous trouvé ? Qu'est ce que c'était que cet machine ? Pourquoi 20 gardes autour de vous ? Et sérieusement qu'est ce qu'il est arrivé à votre main ? »
Amelie lève sa main gauche et l'observe. Elle a une certaine tendance à oublier qu'elle n'a pas toujours eu une main mécanique parcourue par des veinules de mana.
« Vous méritez des réponses en effet. Alors pour ma main, c'est assez simple, j'ai voulu une main avec quelque nouvelles fonctions. » déclare calmement la mage.
« Oh oui, alors vous avez enlevé votre main et mis une nouvelle ?!? »
« Oh non, ça serait trop dangereux. C'est une chirurgienne et son équipe qui ont fait le travail. »
« Comme vous avez fait un ...exconquelette pour une poule ? »
« Oui.
« Vous n'avez pas une meilleur façon de dépenser votre argent ? »
« C'est un de mes meilleurs investissements. »
Le chef de chantier tire sa barbe et tousse. Au point où il en est, il peut tout aussi bien laisser tomber ce point.
« Soit. Et le reste ? »
« Alors...Je n'ai aucune idée de qui est ce Duc. Pour le reste, la situation est lié à une maison que j'ai acquise il y a quelque années. Cependant pour formuler une réponse cohérente, il va falloir remonter à la fondation du Royaume de Hurlevent. Voyez-vous- »
« Comtesse, je sais que les nains doivent par préjugés aimer les longues histoires épiques et dynastiques mais j'ai mal, j'ai peur, je ne comprends RIEN. Aussi si possible j'aimerais avoir une vague idée de ce qu'il se passe ici avant avant avant que ce Duc ne débarque, bon sang d'enfant de troggs im- »
« Pardon ! Il y a quelque années, j'ai acquis la maison d'un vieux mage irascible. C'était très étonnant car...Je pars dans des détails, excusez-moi. Ce bâtiment n'était pas son lieu de travail principal. Il y avait un petit laboratoire quelque chambres. Rien d'exceptionnel.»
« C'est alors ? »
« C'est alors...,sourit Amelie, c'est alors que j'ai commencé à détecter des traces étranges de magies. De veilles magies. Je me suis dis que le mage avait peut-être oublié des secrets chez lui finalement. J'ai cherché, exploré, consulté des restes de rapports poussiéreux sur cet maison et puis boum. La maison a explosé et moi avec. J'ai survécu par chance. »
« Vous étiez donc à la rue ? »
« Oh non. La maison a explosé mais elle n'a pas été détruite. Elle a explosé en un Manoir. Un grand Manoir impossible, plus petit à l’extérieur qu'à l’intérieur. Parallèlement, mes aventures et mes opérations grandissaient. Et c'est ainsi que l’obtient la nobilité sous le couvert de grandes aventures épiques ! »
Amelie reprend son souffle, invoque un peu d'eau et bois tranquillement, avant de passer la gourde au nain et de reprendre son récit.
« Je veux bien sûr dire que j'avais sauver et pris le contrôle d'une petite île et qu'un Royaume trop affaibli me donna un titre de noblesse plutôt que de risquer me voir déclarer cet île indépendante et devoir disperser des forces ou subir un énième affront politique.
J'ai affronté divers groupes louches et bizarres pendant ces années, en m'appuyant en partie sur ce Manoir. Sans doute plus que je ne m'en rendais compte. Lors du Cataclysme, il a implosé et sa magie s'est retrouvé éparpillée partout. Les sectes dont je viens de parler, ainsi que d'autres, ont voulu saisir l'occasion d'utiliser à leur tour la magie du Manoir pour fourbir leurs armes. »
« Fourbir leurs armes ? En leur rajoutant des coussins magiques ? »
« Cela n'a jamais été un Manoir ordinaire et je n'en sais sans doute pas la moitié. Toujours est-il, je me suis retrouvée à lutter plus ou moins difficilement contre ces groupes qui heureusement se tiraient souvent dans les pattes. Au point que j'ai connu une période de calme. »
« C'était le calme avant la tempête et les fourbes enfants de sagouins étaient en train de s'unir. »
« Vous entrez dans le rythme du récit ! Et oui...Quand je m'en suis rendu compte, je me suis plus ou moins isolée dans ma forteresse en n'y gardant que mes agents les plus...fous et les plus loyaux. Mes ennemis s'étaient ligués et étaient en train de prendre toute la vie du Manoir tandis que je cherchais avec la force du désespoir un point faible, un moyen d'enfoncer un coin dans leur association diabolique et pouvoir à nouveau lutter et pas seulement repousser leurs assauts et leurs tentatives d’assassinats débiles. »
« Le Mega-Pulverisatron n'était pas débile ! »
L’ingénieur mystérieux, qui était apparemment présent depuis un moment et caché sous une astuce techno-magique, se révèle, tremblant et offensé.
« Non, mais écoutez-vous dire le nom même du truc et dites moi que ce n'était pas débile ! Et qui êtes vous d'abord à nous espionner ainsi ? »
« Je suis LE SCIENTIFIQUE ! Je suis celui qui vous a battu. Je suis plus intelligent que vous ! Plus fort ! Plus grand !Et vous venez de révéler tout ce que je voulais savoir ! Minute...C'est normal que vous parliez, vous êtes dans nos geôles. Et puis comment nous avez vous trouvé ici ? »
« Vous venez de dire que j'av-Oh oui et puis zut. Vous êtes situé à moins de cent kilomètre de la zone d'influence de Techno-Fort. Dans des camps de fouilles de cet taille dans ce type de région il y a un moyenne un accident de chantier par mois. » déclare Amelie, agacée.
« Heu...Si je peux parler...On a eu un accident par mois comme vous dites. » intervient le Nain, qui commence à trouver sa place.
« Oui, Vénérable. Vous avez eu exactement un accident de chantier par mois depuis 1 an et trois mois. Un mois sur deux c'était le premier jour impair de la deuxième semaine et l'autre mois c'était le deuxième jour pair de la troisième semaine. » dit Amelie d'un ton docte.
Le nain abandonne et se couche sur le sol, à présent persuadé d'avoir trop bu de bière étrangère et de cauchemarder.
« Et c'est tout ? C'est tout ? Juste parce que quelqu'un a suivi un calendrier à peu près régulier, sans doute sans s'en rendre compte, vous avez décidé de-? » dit le Scientifique en tripotant son casque.
« HEY ! Si je dois parler, laissez moi le faire proprement ! Et non, cela ne m'a pas suffit. Je n'ai réussi à tracer qu'une porte en direction de cet endroit. Cela évoque un cagibi secret. J'ai donc voulu enquêter sur le terrain. Mais Thorin Lidor ici présent ne voulait pas que je vienne, ne voulait pas de matériel, et répondait avoir déjà entendu parler de ma réputation. Quand finalement j'ai réussi à obtenir le droit de lui rendre visite, j'avais eu plusieurs occasions d'essayer d'en apprendre plus à son sujet. J'ai pu difficilement apprendre qu'il n'avait plus vraiment de capacité gustative. Et voilà. »
Amelie acquiesce persuadée d'avoir tout expliqué quand elle se rend compte qu'elle n'a pas vraiment expliqué quoi que ce soit. Elle reprend donc la parole.
« J'ai apporté pour le souper un tonneau d'une bière spéciale d'une ancienne brasserie du Loch Modan et une bière vrykul. Le tonneau de bière naine a finit à la table de Thorin et l'autre à ses ouvriers. Sauf que j'avais échangé le contenu de l'un et de l'autre. »
« Hey, vous m'avez vraiment empoisonné avec de la biè- » l'interrompt Thorin.
« SILENCE, LE NAIN ! Je ne comprends toujours pas ! »
« Tout ces nains ne pouvaient pas avoir perdu leur sens de la bière. La table des officiers aurait pu faire semblant d'apprécier à la suite du Vénérable mais le reste des tablées aurait dû être terriblifiés. Au début j'ai été vexée. Puis j'ai ordonné un bombardement arcanique du complexe. »
«On ne peux pas ordonner le bombardement d'un bâtiment allié juste parce que des nains n'apprécient pas assez une bière. Je ne peux pas faire ça » dit le Scientifique.
« J...J'aurais fais pareil. »
« Tu es complètement folle ! J'en ai assez ! Et puis tu n'a pas...Et puis...Puis je t'ai battue ! Et tu va mourir sans savoir qui je suis ! AHAHAH ! Ce sera ma vengeance ! » dit-il avant de sortir en courant de la pièce.
« Heu...Et donc, Comtesse, qui est ce ? » demande Thorin.
« Aucune idée. Apparemment, c'était important pour lui. »
« Votre vie, c'est d'irriter des gens et de faire sauter des bâtiments ? »
«...Oui, un peu. »
Amelie
Cet histoire ne manque pas de sel.
Cet histoire ne manque pas de sel.
Après un temps suffisant pour qu'Amelie cherche dans sa tête un sortilège pour invoquer de la bière, la porte s'ouvre. Des gardes encore plus lourdement armés que les précédents entrent et encadrent un homme aux riches vêtements recouverts de symboles mystiques. Son visage rayonne d'une magie aveuglante. Même sa voix resplendit de pouvoir.
« Comtesse. Je suis ravie de pouvoir enfin vous accueillir comme ma prisonnière. » déclare l'inconnu d'une voix de baryton.
« Je profite de l'occasion pour dire que je ne reconnais pas votre titre. Vous l'avez sans doute choisi pour montrer que vous m'êtes supérieur. »
« Allons, allons, dit-il en éclatant d'un rire léger, tout ne tourne pas autour de vous. Je suis le Duc parce que je suis un Commandant. Pendant que vous luttiez contre ces entités fantastiques et ces chefs fous de pouvoir, il y avait des petites mains qui s'activaient partout, faisant tourner les rouages du mal. Et quand tout ceux là se sont unis, nous avons eu notre chance. Il a fallut qu'ils trouvent des gens suffisamment peu important pour tenter d'unifier leurs secrets. J'ai eu le nez assez fin et rusé pour leur trouver le Scientifique. J'ai trouvé le moyen de les détrôner tous et de les consumer. Ainsi je prendrais ma revanche sur tous. Sur ces elfes et ces nains et ces orcs qui prennent la place de l'humanité. Grâce au Manoir, je pourrais restaurer l'Empire ! »
« Notez, Vénérable, derrière le mal absolu, il y a souvent le racisme ordinaire et le complexe d'infériorité. » dit Amelie, dépitée.
« Vous pouvez vous moquer, Comtesse. Car vous allez travaillez pour moi à présent. »
« Heu...Nous devrions...Peut-être écouter...Notre hôte qui ne...Nous a encore rien fait de mal et...mm. » interroge le Nain, de plus en plus inquiet.
« Écoutez l'homme inférieur. »
« Vous ne m'avez ni privé de mon matériel ni de ma magie. Vous n'avez tué personne. Vos gardes sont nerveusement sur leurs gâchettes et vous maintenez votre magie à un niveau élevé. Il y a donc un problème et vous ne savez pas si cela fait partie d'un de mes plans ou si c'est juste que j'ai tout bloqué en essayant n'importe quoi. L'un ou l'autre, vous vous attendez à ce que je règle le problème. »
Le Duc se fige et s'efforce de respirer calmement tandis que la magie s'agite et brûle sur lui et autour de lui, menaçant de déchirer ses vêtements. Un de ses gardes recule légèrement. Le Duc passe sa colère et sa magie sur lui. Quand il a fini, il ne reste plus que des cendres.
« Vous allez relancer l’extra-réalisation...Parce que si elle n'a pas lieu, la zone de stockage va exploser. Vous savez comme le Norfendre est fragile. Vous préférez un Azeroth avec juste des hommes que pas d'Azeroth du tout. »
La Comtesse soupire et ferme les yeux un instant.
« J'aurais besoin d'Alester. »
« Oh non. Oh non. Nous gardons votre garde et sa stupide poule. Au moindre problème, nous les tuons. »
« C'est raisonnable. En ce cas, vous évacuez Thorin Lidor en lieu sûr et je fais cela pour vous.
« Et si je le tue ici et maintenant, vous pensez vraiment que je vais croire que vous ne le ferez pas ? Il va bientôt mourir quel que soit l'issue. »
« Nous pouvons le découvrir ensemble, si vous le voulez. »
Le Duc fait se lever sa magie, le nain tremble. Le Duc abaisse sa main.
Le Scientifique est penché sur la Comtesse et il utilise une machine pour soigner ses blessures mineurs.
« Une substance non-arcanique que nous n'arrivons ni à identifier ni à filtrer s'est infiltré dans tout le système. Malgré l'augmentation de puissance et les variations, nous sommes incapable de faire atteindre le moindre degré de réalité au flux, même si il dispose de caractéristiques sur toutes les dimensions. La substance a aussi formé une croûte sur la Sphère, ce qui fait que nous sommes devenus incapables de lui faire assimiler des éléments de façon plus classiques. »dit-il.
« Des offrandes et des sacrifices. » simplifie Amelie.
« Je sais, c'est un peu trop commun. C'est beau-Oh non ! Je ne vais pas parler avec toi. »
« Écoutez, je suis vraiment désolée de ne pas vous avoir demandé qui vous étiez. C'était impoli et inconvenant. »
Le Scientifique envoie voler ses instruments et arrache son masque.
« Désolé ! Désolé ! Il y a des gens comme moi qui luttons pendant des années pour arriver à ce genre de moment et moi, j'ai juste droit à être ignoré ! Et à être trouvé grâce un calendrier et une farce d'étudiant ! »
« Mais vous êtes tout jeune. »
« Ah oui, c'est ça ! Je suis trop jeune, c'est ça hein ! Je ne fais pas sérieux comme Némésis alors ajoutons un peu de ridicule ! Ahahahahahhhh ! »
Le jeune Scientifique disparaît en courant dans les couloirs. Les deux gardes qui encadrent Amelie s'efforcent de ne pas montrer de réaction.
« Bon...Si nous avançons ? »
« Le Duc nous a ordonné de ne pas vous emmener à la salle d'Extra-Réalisation sans le Bout...le Scientifique. »
« Oh. Très bien. »
Une minute plus tard.
« Est ce que l'un de vous deux est prêt à assumer comme dernières paroles <Garde la prisonnière, je vais voir si il a terminé sa crise d'adolescence.> »
« ... »
« ... »
Sans un mot, les gardes emmènent la Comtesse.
Amelie entre dans la pièce tandis que les gardes vont prendre position. Il leur a été dit de rester à la porte. Ils choisissent que les débris ne peuvent plus être qualifiés de porte et vont se porter à la porte entière la plus proche. Cent mètre plus loin.
La pièce a fort changé. Bien que les explosions et les instruments soient restés semblables, elles ne produisent plus qu'un résultat gris et terne qui glisse sur la Sphère et semble disparaître dans la lave.
Capaciteur en surcharge critique. Programme inoperationnel. Tout le monde est invité à relancer le programme. Deux secondes avant extra-réalisation.
La Techno-Mage se penche sur tout les éléments, la tête penché.
« Qu'est ce que c'est ? » Demande le Scientifique d'une voix acerbe.
« Oh. Vous êtes venu. Si vous voulez, nous pouv- »
« Non ! Je suis juste là professionnellement maintenant ! Pour t'exploiter grâce à une menace de destruction mondial tout en t'empêchant de monter un plan de dernière minute pour tout sauver. »
« Oh...Okay. Purement professionnel. Une autre journée de travail. Alors, à première vue, c'est de l'anti-sel qui bouche votre machine. Enfin, un prototype. Je ne peux pas dire qu'il soit terminé. »
« De l'anti-sel ? Qu'est ce que c'est encore ? »
« Un condiment alchimique destiné à supprimer entièrement et définitivement le goût de n'importe quel aliment. Alester le développe à ma demande. » dit Amelie
« Pour cacher le goût de poissons et tuer tes ennemis ? » demande le Scientifique, interessé.
« Hein ? Non. Le chef-coq de la Maison des Nobles s'est moqué de sa cuisine. Alors je comptais rendre ses préparations très très fade à un Bal ou un repas. »
« ...C'est tout ? »
« Non, il s'est aussi moqué du fait qu'Alester est muet. »
« Tu es en guerre et tu développe ça ! C'est intolérable ! »
« Je ne vois pas pourquoi vous vous énervez comme ça, ça devrait être à votre.Oh. Oui. Une autre blague d'étudiant vient de bloquer des années de travail. Navrée. »
« BIEN ! BIEN ! BIEN ! Peut-on essayer de sauver le monde pour l'offrir à un génie du mal avant que je ne parte m'effondrer pour boire toute mon inutilité ? »
« Est ce qu'on peut communiquer avec ce que vous appelez la Sphère ? »
« Non, c'est un point de non-existence que nous cherchons à saturer. Il devrait pouvoir s'exprimer à ce moment là. Il a été emmené par des créatures qui Néant qui l'ont injecté à l’intérieur de votre tentative pour recréer la Prime Energie de l'univers. »
« Ravie de savoir enfin pourquoi on a provoqué une tempête d'arcane sur Haute-Brande. »
La Comtesse se penche vers la lave et croise ses bras dans son dos.
« Si ce machin est à deux secondes d'être une entité capable de parler ou de communiquer, si je m'approche, je dois pouvoir provoquer une distorsion temporelle qui simule la réussite du processus et ainsi communiquer avec elle.
« Sauf que tu va rentrer en résonance avec les tornades temporels impliqués dans la créations des réalités fictives et te disperser sur un ou deux siècles. »
« Oh. Et tu peux contrebalancer ça ? »
« Parce que toi tu ne peux pas, n'est ce pas ? »
« Nop. Aucune idée de comment faire. »
« Je suis donc plus intelligent ! Reconnais-le ! »
« Yep. Je m'incline. Et j'aimerais un moyen pour descendre, aussi. Et que si jamais je crie albatros, tu remette en place la résonance machin. Ce que tu a dis. C'était trop technique pour moi. »
« ...Tu ne dis jamais <nop> ou <yep>. »
« J'essaye de sympathiser avec vos problèmes ! Instaurer une bonne ambiance de travail. Professionnel. Et tout. »
Capaciteur en surcharges critiques suprême avec risque de mega-pulvérisation. Programme inoperationnels. Tout le monde est invité à relancer le programme. Deux secondes avant extra-réalisation.
« Comment est ce que je sais que je peux te faire confiance ? »
« Oh heu. Tu seras le génie du mal capable de me disperser dans le temps sans que je ne comprenne comment. N'inverse pas les rôles. »
Le Scientifique sort un tableau de commande de sa tenue, tapote en marmonnant puis se dirige vers les divers commandes.
Amelie profite de l'escalier qui descend du plafond pour s'approcher de la Sphère et commence la version minute d'un long rituel qui réclame de nombreuses composantes.
Des éclairs se répandent autour de la sphère, recouvrant l'anti-sel.
Amelie se met à trembler. Un peu trop fort. Un peu trop tôt, un peu trop tard. Cela cesse juste au moment où elle se prépare à mourir sur quelque siècles.
« Qu'est ce qu'il se passe ? » demande une voix aiguë et désincarnée
« Bonjour...Nous avons un petit problème avec votre alimentation, monsieur... » dit Amelie, sur le ton de la conversation.
« Je ne suis personne...Je devrais...Je pourrais...Je dois. »
« Okay, okay. Décalage temporel. Ce n'est pas grave. Aucune idée sur le problème d'alimentation ? »
« Je ne suis encore...Que l’écho d'êtres qui ont cessés d'exister... »
« A cause de moi, vous allez cesser d'avoir de la nourriture. Vous ne deviendrez jamais personne. »
« Quoi ? »
« La machine est cassé. Je ne saurais la réparer. Mais cela risque de faire sauter le continent. Ou au moins la montagne. Donc je suis prêt à quelque sacrifice mais il va falloir que vous bougiez un peu. »
« Faites quelque chose . »
« Je ne peux rien faire sans vous. Il va falloir sortir un peu de votre zone de confort. »
« Je suis un point d'Inexistence. Je ne fais rien. »
« Tant pis. Profitez bien de vos échos tant qu'ils n'existent pas. Vous ne volerez jamais au dessus du monde comme un albatros. » crie la Comtesse, excédée.
La sphère se fracture, l'anti-sel tombe dans la lave. Un lasso arcanique se jette vers Amelie, tandis qu'elle tend le bras vers le coeur de la Sphère. Soudain, elle explose dans le Temps.
« Qu'est ce qu'il se passe, qu'est ce qu'il se passe ? »
Au milieu d'un tourbillon d'instants ramassés, Amelie est tenue par des fragments d’énergies pures qui semblent en train de se consumer eux-même.
« Vous êtes un condensé de réalités en train d'essayer de se réaliser en dehors de votre point d'Inexistence avant d'avoir atteint le point critique où vous êtes votre propre réalité. Oh et vous essayez de m'attraper à travers quelques siècles. Et je suis la seule coordonnée à peu près stable dont vous disposez. »
« Je ne comprends rien à ce que vous dites. »
« Peu importe. Aurevoir. »
Lorsqu'Amelie touche le point noir à coté de la presque-présence, des fragments d’énergies se répandent à travers l'Histoire.
Après un temps suffisant pour qu'Amelie cherche dans sa tête un sortilège pour invoquer de la bière, la porte s'ouvre. Des gardes encore plus lourdement armés que les précédents entrent et encadrent un homme aux riches vêtements recouverts de symboles mystiques. Son visage rayonne d'une magie aveuglante. Même sa voix resplendit de pouvoir.
« Comtesse. Je suis ravie de pouvoir enfin vous accueillir comme ma prisonnière. » déclare l'inconnu d'une voix de baryton.
« Je profite de l'occasion pour dire que je ne reconnais pas votre titre. Vous l'avez sans doute choisi pour montrer que vous m'êtes supérieur. »
« Allons, allons, dit-il en éclatant d'un rire léger, tout ne tourne pas autour de vous. Je suis le Duc parce que je suis un Commandant. Pendant que vous luttiez contre ces entités fantastiques et ces chefs fous de pouvoir, il y avait des petites mains qui s'activaient partout, faisant tourner les rouages du mal. Et quand tout ceux là se sont unis, nous avons eu notre chance. Il a fallut qu'ils trouvent des gens suffisamment peu important pour tenter d'unifier leurs secrets. J'ai eu le nez assez fin et rusé pour leur trouver le Scientifique. J'ai trouvé le moyen de les détrôner tous et de les consumer. Ainsi je prendrais ma revanche sur tous. Sur ces elfes et ces nains et ces orcs qui prennent la place de l'humanité. Grâce au Manoir, je pourrais restaurer l'Empire ! »
« Notez, Vénérable, derrière le mal absolu, il y a souvent le racisme ordinaire et le complexe d'infériorité. » dit Amelie, dépitée.
« Vous pouvez vous moquer, Comtesse. Car vous allez travaillez pour moi à présent. »
« Heu...Nous devrions...Peut-être écouter...Notre hôte qui ne...Nous a encore rien fait de mal et...mm. » interroge le Nain, de plus en plus inquiet.
« Écoutez l'homme inférieur. »
« Vous ne m'avez ni privé de mon matériel ni de ma magie. Vous n'avez tué personne. Vos gardes sont nerveusement sur leurs gâchettes et vous maintenez votre magie à un niveau élevé. Il y a donc un problème et vous ne savez pas si cela fait partie d'un de mes plans ou si c'est juste que j'ai tout bloqué en essayant n'importe quoi. L'un ou l'autre, vous vous attendez à ce que je règle le problème. »
Le Duc se fige et s'efforce de respirer calmement tandis que la magie s'agite et brûle sur lui et autour de lui, menaçant de déchirer ses vêtements. Un de ses gardes recule légèrement. Le Duc passe sa colère et sa magie sur lui. Quand il a fini, il ne reste plus que des cendres.
« Vous allez relancer l’extra-réalisation...Parce que si elle n'a pas lieu, la zone de stockage va exploser. Vous savez comme le Norfendre est fragile. Vous préférez un Azeroth avec juste des hommes que pas d'Azeroth du tout. »
La Comtesse soupire et ferme les yeux un instant.
« J'aurais besoin d'Alester. »
« Oh non. Oh non. Nous gardons votre garde et sa stupide poule. Au moindre problème, nous les tuons. »
« C'est raisonnable. En ce cas, vous évacuez Thorin Lidor en lieu sûr et je fais cela pour vous.
« Et si je le tue ici et maintenant, vous pensez vraiment que je vais croire que vous ne le ferez pas ? Il va bientôt mourir quel que soit l'issue. »
« Nous pouvons le découvrir ensemble, si vous le voulez. »
Le Duc fait se lever sa magie, le nain tremble. Le Duc abaisse sa main.
Le Scientifique est penché sur la Comtesse et il utilise une machine pour soigner ses blessures mineurs.
« Une substance non-arcanique que nous n'arrivons ni à identifier ni à filtrer s'est infiltré dans tout le système. Malgré l'augmentation de puissance et les variations, nous sommes incapable de faire atteindre le moindre degré de réalité au flux, même si il dispose de caractéristiques sur toutes les dimensions. La substance a aussi formé une croûte sur la Sphère, ce qui fait que nous sommes devenus incapables de lui faire assimiler des éléments de façon plus classiques. »dit-il.
« Des offrandes et des sacrifices. » simplifie Amelie.
« Je sais, c'est un peu trop commun. C'est beau-Oh non ! Je ne vais pas parler avec toi. »
« Écoutez, je suis vraiment désolée de ne pas vous avoir demandé qui vous étiez. C'était impoli et inconvenant. »
Le Scientifique envoie voler ses instruments et arrache son masque.
« Désolé ! Désolé ! Il y a des gens comme moi qui luttons pendant des années pour arriver à ce genre de moment et moi, j'ai juste droit à être ignoré ! Et à être trouvé grâce un calendrier et une farce d'étudiant ! »
« Mais vous êtes tout jeune. »
« Ah oui, c'est ça ! Je suis trop jeune, c'est ça hein ! Je ne fais pas sérieux comme Némésis alors ajoutons un peu de ridicule ! Ahahahahahhhh ! »
Le jeune Scientifique disparaît en courant dans les couloirs. Les deux gardes qui encadrent Amelie s'efforcent de ne pas montrer de réaction.
« Bon...Si nous avançons ? »
« Le Duc nous a ordonné de ne pas vous emmener à la salle d'Extra-Réalisation sans le Bout...le Scientifique. »
« Oh. Très bien. »
Une minute plus tard.
« Est ce que l'un de vous deux est prêt à assumer comme dernières paroles <Garde la prisonnière, je vais voir si il a terminé sa crise d'adolescence.> »
« ... »
« ... »
Sans un mot, les gardes emmènent la Comtesse.
Amelie entre dans la pièce tandis que les gardes vont prendre position. Il leur a été dit de rester à la porte. Ils choisissent que les débris ne peuvent plus être qualifiés de porte et vont se porter à la porte entière la plus proche. Cent mètre plus loin.
La pièce a fort changé. Bien que les explosions et les instruments soient restés semblables, elles ne produisent plus qu'un résultat gris et terne qui glisse sur la Sphère et semble disparaître dans la lave.
Capaciteur en surcharge critique. Programme inoperationnel. Tout le monde est invité à relancer le programme. Deux secondes avant extra-réalisation.
La Techno-Mage se penche sur tout les éléments, la tête penché.
« Qu'est ce que c'est ? » Demande le Scientifique d'une voix acerbe.
« Oh. Vous êtes venu. Si vous voulez, nous pouv- »
« Non ! Je suis juste là professionnellement maintenant ! Pour t'exploiter grâce à une menace de destruction mondial tout en t'empêchant de monter un plan de dernière minute pour tout sauver. »
« Oh...Okay. Purement professionnel. Une autre journée de travail. Alors, à première vue, c'est de l'anti-sel qui bouche votre machine. Enfin, un prototype. Je ne peux pas dire qu'il soit terminé. »
« De l'anti-sel ? Qu'est ce que c'est encore ? »
« Un condiment alchimique destiné à supprimer entièrement et définitivement le goût de n'importe quel aliment. Alester le développe à ma demande. » dit Amelie
« Pour cacher le goût de poissons et tuer tes ennemis ? » demande le Scientifique, interessé.
« Hein ? Non. Le chef-coq de la Maison des Nobles s'est moqué de sa cuisine. Alors je comptais rendre ses préparations très très fade à un Bal ou un repas. »
« ...C'est tout ? »
« Non, il s'est aussi moqué du fait qu'Alester est muet. »
« Tu es en guerre et tu développe ça ! C'est intolérable ! »
« Je ne vois pas pourquoi vous vous énervez comme ça, ça devrait être à votre.Oh. Oui. Une autre blague d'étudiant vient de bloquer des années de travail. Navrée. »
« BIEN ! BIEN ! BIEN ! Peut-on essayer de sauver le monde pour l'offrir à un génie du mal avant que je ne parte m'effondrer pour boire toute mon inutilité ? »
« Est ce qu'on peut communiquer avec ce que vous appelez la Sphère ? »
« Non, c'est un point de non-existence que nous cherchons à saturer. Il devrait pouvoir s'exprimer à ce moment là. Il a été emmené par des créatures qui Néant qui l'ont injecté à l’intérieur de votre tentative pour recréer la Prime Energie de l'univers. »
« Ravie de savoir enfin pourquoi on a provoqué une tempête d'arcane sur Haute-Brande. »
La Comtesse se penche vers la lave et croise ses bras dans son dos.
« Si ce machin est à deux secondes d'être une entité capable de parler ou de communiquer, si je m'approche, je dois pouvoir provoquer une distorsion temporelle qui simule la réussite du processus et ainsi communiquer avec elle.
« Sauf que tu va rentrer en résonance avec les tornades temporels impliqués dans la créations des réalités fictives et te disperser sur un ou deux siècles. »
« Oh. Et tu peux contrebalancer ça ? »
« Parce que toi tu ne peux pas, n'est ce pas ? »
« Nop. Aucune idée de comment faire. »
« Je suis donc plus intelligent ! Reconnais-le ! »
« Yep. Je m'incline. Et j'aimerais un moyen pour descendre, aussi. Et que si jamais je crie albatros, tu remette en place la résonance machin. Ce que tu a dis. C'était trop technique pour moi. »
« ...Tu ne dis jamais <nop> ou <yep>. »
« J'essaye de sympathiser avec vos problèmes ! Instaurer une bonne ambiance de travail. Professionnel. Et tout. »
Capaciteur en surcharges critiques suprême avec risque de mega-pulvérisation. Programme inoperationnels. Tout le monde est invité à relancer le programme. Deux secondes avant extra-réalisation.
« Comment est ce que je sais que je peux te faire confiance ? »
« Oh heu. Tu seras le génie du mal capable de me disperser dans le temps sans que je ne comprenne comment. N'inverse pas les rôles. »
Le Scientifique sort un tableau de commande de sa tenue, tapote en marmonnant puis se dirige vers les divers commandes.
Amelie profite de l'escalier qui descend du plafond pour s'approcher de la Sphère et commence la version minute d'un long rituel qui réclame de nombreuses composantes.
Des éclairs se répandent autour de la sphère, recouvrant l'anti-sel.
Amelie se met à trembler. Un peu trop fort. Un peu trop tôt, un peu trop tard. Cela cesse juste au moment où elle se prépare à mourir sur quelque siècles.
« Qu'est ce qu'il se passe ? » demande une voix aiguë et désincarnée
« Bonjour...Nous avons un petit problème avec votre alimentation, monsieur... » dit Amelie, sur le ton de la conversation.
« Je ne suis personne...Je devrais...Je pourrais...Je dois. »
« Okay, okay. Décalage temporel. Ce n'est pas grave. Aucune idée sur le problème d'alimentation ? »
« Je ne suis encore...Que l’écho d'êtres qui ont cessés d'exister... »
« A cause de moi, vous allez cesser d'avoir de la nourriture. Vous ne deviendrez jamais personne. »
« Quoi ? »
« La machine est cassé. Je ne saurais la réparer. Mais cela risque de faire sauter le continent. Ou au moins la montagne. Donc je suis prêt à quelque sacrifice mais il va falloir que vous bougiez un peu. »
« Faites quelque chose . »
« Je ne peux rien faire sans vous. Il va falloir sortir un peu de votre zone de confort. »
« Je suis un point d'Inexistence. Je ne fais rien. »
« Tant pis. Profitez bien de vos échos tant qu'ils n'existent pas. Vous ne volerez jamais au dessus du monde comme un albatros. » crie la Comtesse, excédée.
La sphère se fracture, l'anti-sel tombe dans la lave. Un lasso arcanique se jette vers Amelie, tandis qu'elle tend le bras vers le coeur de la Sphère. Soudain, elle explose dans le Temps.
« Qu'est ce qu'il se passe, qu'est ce qu'il se passe ? »
Au milieu d'un tourbillon d'instants ramassés, Amelie est tenue par des fragments d’énergies pures qui semblent en train de se consumer eux-même.
« Vous êtes un condensé de réalités en train d'essayer de se réaliser en dehors de votre point d'Inexistence avant d'avoir atteint le point critique où vous êtes votre propre réalité. Oh et vous essayez de m'attraper à travers quelques siècles. Et je suis la seule coordonnée à peu près stable dont vous disposez. »
« Je ne comprends rien à ce que vous dites. »
« Peu importe. Aurevoir. »
Lorsqu'Amelie touche le point noir à coté de la presque-présence, des fragments d’énergies se répandent à travers l'Histoire.
Amelie
Autre temps, autres mœurs .
Point d'Inexistence. Zone non-répertorié du Néant Distordu.
Pendant un moment, Amelie erre nul part et jamais. Cela semble plus facile que d'exploser à travers le Temps. Il faudrait qu'elle se rappelle de ne plus faire ça. A qui ? Elle n'était pas très sûr. Elle devait être quelqu'un. Sans doute. Elle-même sans doute. Si elle/je existe.
Après une courte éternité, un autre être apparaît. Elle lui rappelle le Scientifique. C'est une sorte de fantôme, avec un ...enfant à l’intérieur. Qui pleure. Elle sait ce qu'il faut faire faire. Elle s'approche et dépose sa main sur son épaule.
Août 25.
Une plus jeune Amelie Bayle parcourt les terres desolées des Maleterres. Deux ombres Inexistantes la suivent.
Elle tient en main une boussole qui tourne mollement. Lorsqu'elle entend des bruits et des cris, elle se penche en invoquant une boule de feu. 3 goules sont en train de s'en prendre à la porte d'une veille battisse.
La mage évalue la situation en gagnant discrètement un promontoire. Il ne semble pas y avoir plus de morts-vivants. Cela peut valoir la peine.
Quelque instant plus tard, la boule de feu atterrit dans le dos d'une goule qui se retourne à temps pour qu'une flasque d'huile éclate sur sa tête avant d'être enflammée par un trait de feu. La goule s'écroule et brûle sur place. Les deux autres macchabées s'élancent. Une nova plus tard, la mage se transfère près du bâtiment.
Elle enchaîne les brûlures sur une des cibles sans parvenir à lui faire prendre feu. L'autre goule parvient à briser la glace et s'abat sur un bouclier de mana. Amelie se concentre et une boule de feu arrache la tête de sa cible à l'instant même où son bouclier s'écroule et que la goule survivante la renverse. Elle prépare une autre boucle de feu tandis que la créature lacère ses bras de ses griffes suintantes. Son sort rate et la mort vivant va pour sa carotide quand une épée se plante en travers de la gorge du monstre.
La tête chancelante, Amelie relâche une explosion des arcanes avant de perdre brièvement connaissance.
Son sauveur, un jeune adolescent, la ramène à l’intérieur du cabanon. Quelque minutes plus tard, elle reprend conscience, toujours observée par deux ombres défiantes.
Le jeune homme l'observe, tout excité.
« Merci beaucoup, madame ! Tu m'a sauvée...Tu es une héroïne » déclame le jeune Athur.
« Mmm...Oui...Merci à toi aussi, j'imagine » répond nonchalamment Amelie en absorbant un antidote.
« Ce n'était rien. Tu les aurais tout seul. Boule de feu ! »
« Oui, tu a sans doute raison. Et qu'est ce que tu fais par ici tout seul, petit ? »
« J'ai fuis Atreval ! Je veux rejoindre l'Alliance ! Piloter un gyrocoptère et m'envoler loin de ces terres pourries ! Taratatatataaa ! »
La jeune Amelie observe le jeune écarlate, ses vêtements puis acquiesce.
« Et mm...Personne ne va s’inquiéter pour toi ? Tu dois avoir des parents ? »
« Oh non. Je ne suis qu'un orphelin comme un autre. Dis...Tu va m'emmener rejoindre l'Alliance ? »
« Mm...Buvons d'abord, tu a l'air d'avoir besoin d'un remontant. »
Arthur ne met que quelque instants pour s'endormir après le « remontant ». La mage le barricade dans le cabanon.
« Désolé, petit. Mais je ne vais pas m'encombrer d'un gosse en plein milieu de cet enfer. »
Les deux ombres chancellent et se troublent en proie à des souvenirs différents. Amelie a à peine le temps de fouiller les goules et de s'éloigner qu'une décharge d’énergie apparaît sous le bâtiment et se déploie sous la forme d'un tourbillon arcanique qui attrape la mage et fait voler la bâtisse en éclat.
Le tourbillon disparaît dans la magicienne puis se déploie en une colonne d’énergie qui disparaît dans les ruines. Le sol tremble violemment.
Point d'Inexistence. Zone non-répertorié du Néant Distordu.
Amelie relâche l'enfant. Le scientifique devient réel, à l'interieur de lui on devine les contours à présent fantomatiques de l'enfant qu'il a été.
« Tu m'a...Tu m'a laissé mourir là ! »
« ...Je suis désolée...Je ne me souvenais plus...Pas...Je croyais que- »
« Silence ! Tu ne comprends pas ! Lorsque je me suis réveillée dans mon campement écarlate, je me suis jurée de me venger. De me venger de m'avoir renvoyé si bas alors que je pensais atteindre mon rêve ! Les massacres, les expériences, tout ce que j'ai fais...C'était pour me venger ! Pour me venger de ce que tu m'avais fais ! Puis tu arrive encore à ne pas avoir fait ça ! »
« C'était peut-être juste une image et... »
« Oh arrête ! Tu sais très bien que c'était la vérité ! Tu n'a pas besoin d'être gentille tout le temps ! Il n'y a que moi ici ! Alors dis moi juste si ce que j'ai fais à un sens ! Tout ça c'est de ta faute ! »
« En vérité...Tu ne fais pas beaucoup de sens. »
« Parce que tu fais sens, peut-être ? Techno-Mage de pacotille ! »
« Qu'est ce que tu veux ? »
« TE TUER ! Mais je ne peux pas ici ! Alors tu va me raconter où on est, inventer un plan foireux. Après, comme je suis plus intelligent que toi, je te dirais que c'est de la folie et que ça ne peut marcher. Après ça marchera quand même et je finirais fou, alcoolique et dépressif, perdu dans ma misère diabolique ! »
« Oh...Okay...Essayons de procéder par étape. L'explosion c'était visiblement un stock de Pouvoir caché du Manoir. Pas les granules ou les autres manifestations que l'on a l'habitude de voir. J'imagine que j'étais visé et que j'aurais être le réceptacle de toute cet énergie. »
« Et tu va me reprocher de te l'avoir voler, c'est ça ?!? »
« Hein ? Oh non. Si je dois faire quelque chose, c'est te remercier. »
« Juste fois...Juste une fois...ESSAYE DE FAIRE SENS !!! »
« Si j'avais reçu tout ce pouvoir à l'époque, j'aurais...Et bien j'aurais reçu mon rêve. J'ai été puissante, impeccablement puissante. J'aurais pu mener des armées et disperser les démons. Ou quelque chose comme ça. »
« Et tu me remercie de ne pas avoir eu ton rêve ? »
« Du calme. Ce que je veux dire...C'est qu'après...J'en aurais voulu toujours plus. J'aurais imaginé des jalousies en tout lieu. Je serais devenue une puissante sorcière dans une forteresse isolée jusqu'à ce qu'un groupe d'aventurier vienne me vaincre. Le temps que le Pouvoir se jette sur moi j'étais à terre et ma dernière pensée cohérente, de ce que je peux souvenir, c'était que j'aurais te sauver. Hors, de ce que je sais de ce que j’appelle le Pouvoir, c'est- »
« Une forme d’énergie multi-forme raffinée rappelant par certains aspects votre tentative de reformer la Prime Énergie que tu cherchais à développer jusqu'à la Guerre du Nexus. »
« Heu, oui. » dit Amelie.
« J'ai dis que j'étais plus intelligent ! Surprise que je le prouve ! Je travaille sur ça depuis au moins autant de temps que ça. » déclare avec suffisance le Scientifique.
« C'est bien la question...Écoute...Cet forme d’énergie ne pouvait en aucune façon te ramener proprement à la vie. Mais elle a reçu une instruction d'un mage habilité. Alors elle a fait ce que la magie fait toujours. Chercher une faille dans la réalité. Vu qu'il n'y en avait pas, tu es devenu la faille. Ta mort a été restreinte à l’intérieur de toi. Ensuite, elle a essayé de te construire une vie de ce qu'elle pouvait obtenir autour d'elle. Moi, toi. Et puis au milieu de tout ça un jeune garçon qui essaye de s'échapper du cauchemar qui a pris la place de sa vie. »
« Je l'avais dis. C'est complètement fou. Je suis mort, donc ? »
« Tu es mort mais rien dans l'univers n'est au courant. Le Pouvoir lui a caché. » déclare Amelie, comme si c'était évident.
« Et si je demande si je suis vivant, ça va être genre < non mais ton âme sait qu'elle est morte. C'est juste le Pouvoir qui la convainc du contraire.> »
« Je ne l'aurais pas mieux dis. »
« J'aimerais bien que ce point de non-existence soit un peu digne de son nom. »
« Si nous examinons les choses en face, il semble que ce soit plutôt une sorte de point de...détricotage. »
« ...la cuisine, maintenant le tricot. Attention, voilà Amelie la ménagère. »
« Pff. Non. Mais des objets réels y entrent et sont réduit sous la forme de leurs composantes initiales. »
« Un peu comme le Pouvoir de ton fichu Manoir ? »
« Il y a des similitudes. Le Manoir se base sur des potentiels. C'est pour ça que tu l'utilisais dans ta création de réalités fictives, non ? »
« Yep. »
« Tu es mort mais il y a une fameuse barrière qui entoure cet réalité. Tu tiens une magie directement relié à moi. Je pense que le système de désenchantement ne trouve pas de point faible par où commencer. »
« Et maintenant ? »
« Maintenant, plan foireux. Ton rêve de voler...C'était important pour toi ? »
« Je crois oui..C'était il y a longtemps. Je n'y ai plus vraiment pensé...Je me rappelle...Je voulais vraiment découvrir d'autres horizons et survoler des régions fertiles...Ou l'océan...Des cieux et des paysages sans une once de décrépitude. Je n'ai jamais souhaité autre chose aussi fort. »
« Alors j'ai un plan,sourit faiblement Amelie, Je ne peux pas te promettre que nous allons mourir dans d'atroces souffrances. »
« ...Si c'est pire que la dernière fois que je t'ai fais confiance, je te promets que je vais vraiment me fâcher. »
« Ferme les yeux...Et essaye de revivre ton rêve. »
« Tu te prend pour une bonne fée, magnifique. »
« Hey. C'est toi qui a dis qu'on allait appliquer mon plan. Alors au travail. »
Pendant un moment, Amelie erre nul part et jamais. Cela semble plus facile que d'exploser à travers le Temps. Il faudrait qu'elle se rappelle de ne plus faire ça. A qui ? Elle n'était pas très sûr. Elle devait être quelqu'un. Sans doute. Elle-même sans doute. Si elle/je existe.
Après une courte éternité, un autre être apparaît. Elle lui rappelle le Scientifique. C'est une sorte de fantôme, avec un ...enfant à l’intérieur. Qui pleure. Elle sait ce qu'il faut faire faire. Elle s'approche et dépose sa main sur son épaule.
Août 25.
Une plus jeune Amelie Bayle parcourt les terres desolées des Maleterres. Deux ombres Inexistantes la suivent.
Elle tient en main une boussole qui tourne mollement. Lorsqu'elle entend des bruits et des cris, elle se penche en invoquant une boule de feu. 3 goules sont en train de s'en prendre à la porte d'une veille battisse.
La mage évalue la situation en gagnant discrètement un promontoire. Il ne semble pas y avoir plus de morts-vivants. Cela peut valoir la peine.
Quelque instant plus tard, la boule de feu atterrit dans le dos d'une goule qui se retourne à temps pour qu'une flasque d'huile éclate sur sa tête avant d'être enflammée par un trait de feu. La goule s'écroule et brûle sur place. Les deux autres macchabées s'élancent. Une nova plus tard, la mage se transfère près du bâtiment.
Elle enchaîne les brûlures sur une des cibles sans parvenir à lui faire prendre feu. L'autre goule parvient à briser la glace et s'abat sur un bouclier de mana. Amelie se concentre et une boule de feu arrache la tête de sa cible à l'instant même où son bouclier s'écroule et que la goule survivante la renverse. Elle prépare une autre boucle de feu tandis que la créature lacère ses bras de ses griffes suintantes. Son sort rate et la mort vivant va pour sa carotide quand une épée se plante en travers de la gorge du monstre.
La tête chancelante, Amelie relâche une explosion des arcanes avant de perdre brièvement connaissance.
Son sauveur, un jeune adolescent, la ramène à l’intérieur du cabanon. Quelque minutes plus tard, elle reprend conscience, toujours observée par deux ombres défiantes.
Le jeune homme l'observe, tout excité.
« Merci beaucoup, madame ! Tu m'a sauvée...Tu es une héroïne » déclame le jeune Athur.
« Mmm...Oui...Merci à toi aussi, j'imagine » répond nonchalamment Amelie en absorbant un antidote.
« Ce n'était rien. Tu les aurais tout seul. Boule de feu ! »
« Oui, tu a sans doute raison. Et qu'est ce que tu fais par ici tout seul, petit ? »
« J'ai fuis Atreval ! Je veux rejoindre l'Alliance ! Piloter un gyrocoptère et m'envoler loin de ces terres pourries ! Taratatatataaa ! »
La jeune Amelie observe le jeune écarlate, ses vêtements puis acquiesce.
« Et mm...Personne ne va s’inquiéter pour toi ? Tu dois avoir des parents ? »
« Oh non. Je ne suis qu'un orphelin comme un autre. Dis...Tu va m'emmener rejoindre l'Alliance ? »
« Mm...Buvons d'abord, tu a l'air d'avoir besoin d'un remontant. »
Arthur ne met que quelque instants pour s'endormir après le « remontant ». La mage le barricade dans le cabanon.
« Désolé, petit. Mais je ne vais pas m'encombrer d'un gosse en plein milieu de cet enfer. »
Les deux ombres chancellent et se troublent en proie à des souvenirs différents. Amelie a à peine le temps de fouiller les goules et de s'éloigner qu'une décharge d’énergie apparaît sous le bâtiment et se déploie sous la forme d'un tourbillon arcanique qui attrape la mage et fait voler la bâtisse en éclat.
Le tourbillon disparaît dans la magicienne puis se déploie en une colonne d’énergie qui disparaît dans les ruines. Le sol tremble violemment.
Point d'Inexistence. Zone non-répertorié du Néant Distordu.
Amelie relâche l'enfant. Le scientifique devient réel, à l'interieur de lui on devine les contours à présent fantomatiques de l'enfant qu'il a été.
« Tu m'a...Tu m'a laissé mourir là ! »
« ...Je suis désolée...Je ne me souvenais plus...Pas...Je croyais que- »
« Silence ! Tu ne comprends pas ! Lorsque je me suis réveillée dans mon campement écarlate, je me suis jurée de me venger. De me venger de m'avoir renvoyé si bas alors que je pensais atteindre mon rêve ! Les massacres, les expériences, tout ce que j'ai fais...C'était pour me venger ! Pour me venger de ce que tu m'avais fais ! Puis tu arrive encore à ne pas avoir fait ça ! »
« C'était peut-être juste une image et... »
« Oh arrête ! Tu sais très bien que c'était la vérité ! Tu n'a pas besoin d'être gentille tout le temps ! Il n'y a que moi ici ! Alors dis moi juste si ce que j'ai fais à un sens ! Tout ça c'est de ta faute ! »
« En vérité...Tu ne fais pas beaucoup de sens. »
« Parce que tu fais sens, peut-être ? Techno-Mage de pacotille ! »
« Qu'est ce que tu veux ? »
« TE TUER ! Mais je ne peux pas ici ! Alors tu va me raconter où on est, inventer un plan foireux. Après, comme je suis plus intelligent que toi, je te dirais que c'est de la folie et que ça ne peut marcher. Après ça marchera quand même et je finirais fou, alcoolique et dépressif, perdu dans ma misère diabolique ! »
« Oh...Okay...Essayons de procéder par étape. L'explosion c'était visiblement un stock de Pouvoir caché du Manoir. Pas les granules ou les autres manifestations que l'on a l'habitude de voir. J'imagine que j'étais visé et que j'aurais être le réceptacle de toute cet énergie. »
« Et tu va me reprocher de te l'avoir voler, c'est ça ?!? »
« Hein ? Oh non. Si je dois faire quelque chose, c'est te remercier. »
« Juste fois...Juste une fois...ESSAYE DE FAIRE SENS !!! »
« Si j'avais reçu tout ce pouvoir à l'époque, j'aurais...Et bien j'aurais reçu mon rêve. J'ai été puissante, impeccablement puissante. J'aurais pu mener des armées et disperser les démons. Ou quelque chose comme ça. »
« Et tu me remercie de ne pas avoir eu ton rêve ? »
« Du calme. Ce que je veux dire...C'est qu'après...J'en aurais voulu toujours plus. J'aurais imaginé des jalousies en tout lieu. Je serais devenue une puissante sorcière dans une forteresse isolée jusqu'à ce qu'un groupe d'aventurier vienne me vaincre. Le temps que le Pouvoir se jette sur moi j'étais à terre et ma dernière pensée cohérente, de ce que je peux souvenir, c'était que j'aurais te sauver. Hors, de ce que je sais de ce que j’appelle le Pouvoir, c'est- »
« Une forme d’énergie multi-forme raffinée rappelant par certains aspects votre tentative de reformer la Prime Énergie que tu cherchais à développer jusqu'à la Guerre du Nexus. »
« Heu, oui. » dit Amelie.
« J'ai dis que j'étais plus intelligent ! Surprise que je le prouve ! Je travaille sur ça depuis au moins autant de temps que ça. » déclare avec suffisance le Scientifique.
« C'est bien la question...Écoute...Cet forme d’énergie ne pouvait en aucune façon te ramener proprement à la vie. Mais elle a reçu une instruction d'un mage habilité. Alors elle a fait ce que la magie fait toujours. Chercher une faille dans la réalité. Vu qu'il n'y en avait pas, tu es devenu la faille. Ta mort a été restreinte à l’intérieur de toi. Ensuite, elle a essayé de te construire une vie de ce qu'elle pouvait obtenir autour d'elle. Moi, toi. Et puis au milieu de tout ça un jeune garçon qui essaye de s'échapper du cauchemar qui a pris la place de sa vie. »
« Je l'avais dis. C'est complètement fou. Je suis mort, donc ? »
« Tu es mort mais rien dans l'univers n'est au courant. Le Pouvoir lui a caché. » déclare Amelie, comme si c'était évident.
« Et si je demande si je suis vivant, ça va être genre < non mais ton âme sait qu'elle est morte. C'est juste le Pouvoir qui la convainc du contraire.> »
« Je ne l'aurais pas mieux dis. »
« J'aimerais bien que ce point de non-existence soit un peu digne de son nom. »
« Si nous examinons les choses en face, il semble que ce soit plutôt une sorte de point de...détricotage. »
« ...la cuisine, maintenant le tricot. Attention, voilà Amelie la ménagère. »
« Pff. Non. Mais des objets réels y entrent et sont réduit sous la forme de leurs composantes initiales. »
« Un peu comme le Pouvoir de ton fichu Manoir ? »
« Il y a des similitudes. Le Manoir se base sur des potentiels. C'est pour ça que tu l'utilisais dans ta création de réalités fictives, non ? »
« Yep. »
« Tu es mort mais il y a une fameuse barrière qui entoure cet réalité. Tu tiens une magie directement relié à moi. Je pense que le système de désenchantement ne trouve pas de point faible par où commencer. »
« Et maintenant ? »
« Maintenant, plan foireux. Ton rêve de voler...C'était important pour toi ? »
« Je crois oui..C'était il y a longtemps. Je n'y ai plus vraiment pensé...Je me rappelle...Je voulais vraiment découvrir d'autres horizons et survoler des régions fertiles...Ou l'océan...Des cieux et des paysages sans une once de décrépitude. Je n'ai jamais souhaité autre chose aussi fort. »
« Alors j'ai un plan,sourit faiblement Amelie, Je ne peux pas te promettre que nous allons mourir dans d'atroces souffrances. »
« ...Si c'est pire que la dernière fois que je t'ai fais confiance, je te promets que je vais vraiment me fâcher. »
« Ferme les yeux...Et essaye de revivre ton rêve. »
« Tu te prend pour une bonne fée, magnifique. »
« Hey. C'est toi qui a dis qu'on allait appliquer mon plan. Alors au travail. »
Amelie
Rêve ou Crève
Rêve ou Crève
Lorsqu’Arthur le Scientifique rouvre les yeux, Amelie est en train de bricoler sous un gyrocoptère abîmé et brinquebalant.
« Heu...D'accord. Encore moins de sens que d'habitude. Où est ce que tu a trouvé des matériaux ?
« Oh et bien...Tout se se transforme. »
Le Scientifique fait le tour du véhicule et attrape Amelie.
« Non, sérieusement qu'est ce que-Oh. »
« Attention aux cables s'il te plait. »
« Tu a transformé ta main en gycoptère. Ta fichue main en gyrocoptère. »
« Et bien, je n'avais rien d'autre sous la main, alors... »
La main mécanique d'Amelie n'est plus. A la place, pendent quelques fils et câbles qui la relie au gyrocoptère. Amelie tremble et s'appuie contre sa machine volante/ancienne main.
« On ne peut pas construire un gyrocoptère avec une main ! »
« Je l'ai fais, pourtant. Deux fois. »
« ...Il y en a un deuxième ? »
« Non, mais je l'ai fais avec une main mais aussi avec une main. »
« ...AH. AH. AH. Il peut vraiment voler ? »
« Oh. Et bien, il y a toujours le même problème que pour pouvoir me tuer. »
« Minute. Tu es en train de supprimer ton bras, tout ça. Pourquoi ne pourrais-je pas te tuer ? Ou voler ? »
« Allons. Nous ne sommes pas réellement en train de discuter sous cette forme. Il est bien entendu que nous sommes conservés sous formes d'informations et que nous avons l'impression de nous voir et de communiquer normalement parce que nos cerveaux font automatiquement la conversion afin de ne pas nous rendre fous. Ce que j'ai réellement fait c'est modifier une partie des informations relative à ma personne pour lui donner la forme qui s'exprimait à l’intérieur de tes processus mentaux. »
« Et tu te sens préserver de la folie en pensant tout ça ? »
« Ce n'est pas parce que quelqu'un a la Peste que son corps n'essaye pas de le sauver. »
« ...Soit. Continue. »
« Maintenant, c'est la partie la plus rude pour toi. Je t'offre ton rêve, mais il n'y a que toi qui pourra le faire décoller. Tu dois...Te rendre compte que tout ce qui s'est passé depuis que nous nous sommes rencontré, ce n'est pas toi. Que tu n'en veux pas. »
« Et perdre tout ce que je suis maintenant ? Plutôt crever. Que ça en vaille la peine ou pas...C'est ce que je suis. »
« Tu ne va rien perdre. Mais pense-y...Comme un cauchemar. Un cauchemar que tu ne va pas oublier. Un cauchemar qui a fait de vrais dégâts mais...Ce n'était pas toi. Tu pourras toujours considérer ce que tu veux à l’intérieur de celui-ci. Mais maintenant, tu peux devenir libre. »
« Et après, qu'est ce qu'il se passe ? »
« Normalement...Le Pouvoir me revient et je fais des folies. »
« Tu veux finalement vivre ton rêve ? »
« J'en ai un nouveau. C'est une surprise. »
Arthur le Scientifique grimpe doucement dans l'appareil.
« Je n'ai pas encore dit oui. »
Il observe les commandes, tapote les cadrans. De son coté, Amelie s’arnache comme elle peut contre l'appareil.
« Amelie. Pourquoi ? »
« Parce que je ne vais pas me laisser abattre par une anomalie bizarroïde sans doute situé dans un coin infréquentable du Néant. Un pot de fleur, un démon, une explosion, un gosse que j'ai blessé. Mais je ne vais pas cesser d'exister. Ce n'est pas une bonne histoire ça. Je veux mourir proprement. Avoir une mort ridicule, inaperçue, oubliée ou grandiose. Si quelqu'un te dit que tu n'existe pas, tu lui casse la gueule. Métaphoriquement, si il est plus fort que toi. »
Arthur passe ses lunettes de pilotes sur son nez.
« Et si on crée un trou dans la réalité ou quelque chose comme ça ? »
« Légitime défense. »
Le Scientifique fantômatique disparaît dans un flux d’énergie qui glisse et entoure la Comtesse.
« Premier bon point...Nous existons toujours. »
« Quoi ? »
« Oh non rien. Rien, rien, rien. Maintenant...Le Pouvoir en marche. »
Comme en écho, le gyrocoptère est soudain entouré par une véritable Mer des Marches. Une multitude de volées d'escaliers, de tout modèles, de tout types, de tout âges qui s'étendent aussi loin que la vue peut porter.
Une seconde après leur apparition, certaines marches commencent à fondre et à disparaître dans des éclats lumineux.
« Et maintenant ? »
« On espère que j'ai raison. »
« Ca n'a pas l'air de tenir. »
« Non. Rapide et intéressant historique sur la Mer des Marches. Elle est un enfant du Cataclysme. Lorsque le Manoir a implosé, un ancien escalier magique, plusieurs artefacts et d'autres petites choses se sont retrouvées coincées dans un vortex de sécurité qui s'est séparés en deux entres trois plans. L'essence du résultat s'est un peu rependue dans tout les escaliers magiques d'Azeroth avant de revenir à peu près à sa place habituel.
Sauf qu'il contenait à présent l'écho de tout les escaliers magiques et de certains qui n'ont jamais existés. La superstructure du Manoir s'est réorganisé autour de ce phénomène mais cela n'a jamais suffit à rendre réel quelque chose de totalement impossible. La magie a juste comblé le vide pour que d'une certaine façon la Mer des Marches puisse exister. Mais fondamentalement, elle est surréel. »
En bas, il ne reste plus qu'un escalier de dix marches, neuf et ancien, s'appuyant sur une lourde base en pierre pour terminer sur une une marche énergétique presque imperceptible et vibrante de force.
« Je n'ai rien écouté ni compris. Tu a une version courte ? »
« Le Point de Désenchantement est en train de nier l'improbable. Une fois que tu a nié tout l'improbable, aussi improbable soit-il, si il te reste de l'impossible, bienvenue dans la vrai magie! »
« Je suis presque sûr que cet phrase ne marche pas comme ça. »
-Excellent jeu de mot.
Lorsqu’Arthur le Scientifique rouvre les yeux, Amelie est en train de bricoler sous un gyrocoptère abîmé et brinquebalant.
« Heu...D'accord. Encore moins de sens que d'habitude. Où est ce que tu a trouvé des matériaux ?
« Oh et bien...Tout se se transforme. »
Le Scientifique fait le tour du véhicule et attrape Amelie.
« Non, sérieusement qu'est ce que-Oh. »
« Attention aux cables s'il te plait. »
« Tu a transformé ta main en gycoptère. Ta fichue main en gyrocoptère. »
« Et bien, je n'avais rien d'autre sous la main, alors... »
La main mécanique d'Amelie n'est plus. A la place, pendent quelques fils et câbles qui la relie au gyrocoptère. Amelie tremble et s'appuie contre sa machine volante/ancienne main.
« On ne peut pas construire un gyrocoptère avec une main ! »
« Je l'ai fais, pourtant. Deux fois. »
« ...Il y en a un deuxième ? »
« Non, mais je l'ai fais avec une main mais aussi avec une main. »
« ...AH. AH. AH. Il peut vraiment voler ? »
« Oh. Et bien, il y a toujours le même problème que pour pouvoir me tuer. »
« Minute. Tu es en train de supprimer ton bras, tout ça. Pourquoi ne pourrais-je pas te tuer ? Ou voler ? »
« Allons. Nous ne sommes pas réellement en train de discuter sous cette forme. Il est bien entendu que nous sommes conservés sous formes d'informations et que nous avons l'impression de nous voir et de communiquer normalement parce que nos cerveaux font automatiquement la conversion afin de ne pas nous rendre fous. Ce que j'ai réellement fait c'est modifier une partie des informations relative à ma personne pour lui donner la forme qui s'exprimait à l’intérieur de tes processus mentaux. »
« Et tu te sens préserver de la folie en pensant tout ça ? »
« Ce n'est pas parce que quelqu'un a la Peste que son corps n'essaye pas de le sauver. »
« ...Soit. Continue. »
« Maintenant, c'est la partie la plus rude pour toi. Je t'offre ton rêve, mais il n'y a que toi qui pourra le faire décoller. Tu dois...Te rendre compte que tout ce qui s'est passé depuis que nous nous sommes rencontré, ce n'est pas toi. Que tu n'en veux pas. »
« Et perdre tout ce que je suis maintenant ? Plutôt crever. Que ça en vaille la peine ou pas...C'est ce que je suis. »
« Tu ne va rien perdre. Mais pense-y...Comme un cauchemar. Un cauchemar que tu ne va pas oublier. Un cauchemar qui a fait de vrais dégâts mais...Ce n'était pas toi. Tu pourras toujours considérer ce que tu veux à l’intérieur de celui-ci. Mais maintenant, tu peux devenir libre. »
« Et après, qu'est ce qu'il se passe ? »
« Normalement...Le Pouvoir me revient et je fais des folies. »
« Tu veux finalement vivre ton rêve ? »
« J'en ai un nouveau. C'est une surprise. »
Arthur le Scientifique grimpe doucement dans l'appareil.
« Je n'ai pas encore dit oui. »
Il observe les commandes, tapote les cadrans. De son coté, Amelie s’arnache comme elle peut contre l'appareil.
« Amelie. Pourquoi ? »
« Parce que je ne vais pas me laisser abattre par une anomalie bizarroïde sans doute situé dans un coin infréquentable du Néant. Un pot de fleur, un démon, une explosion, un gosse que j'ai blessé. Mais je ne vais pas cesser d'exister. Ce n'est pas une bonne histoire ça. Je veux mourir proprement. Avoir une mort ridicule, inaperçue, oubliée ou grandiose. Si quelqu'un te dit que tu n'existe pas, tu lui casse la gueule. Métaphoriquement, si il est plus fort que toi. »
Arthur passe ses lunettes de pilotes sur son nez.
« Et si on crée un trou dans la réalité ou quelque chose comme ça ? »
« Légitime défense. »
Le Scientifique fantômatique disparaît dans un flux d’énergie qui glisse et entoure la Comtesse.
« Premier bon point...Nous existons toujours. »
« Quoi ? »
« Oh non rien. Rien, rien, rien. Maintenant...Le Pouvoir en marche. »
Comme en écho, le gyrocoptère est soudain entouré par une véritable Mer des Marches. Une multitude de volées d'escaliers, de tout modèles, de tout types, de tout âges qui s'étendent aussi loin que la vue peut porter.
Une seconde après leur apparition, certaines marches commencent à fondre et à disparaître dans des éclats lumineux.
« Et maintenant ? »
« On espère que j'ai raison. »
« Ca n'a pas l'air de tenir. »
« Non. Rapide et intéressant historique sur la Mer des Marches. Elle est un enfant du Cataclysme. Lorsque le Manoir a implosé, un ancien escalier magique, plusieurs artefacts et d'autres petites choses se sont retrouvées coincées dans un vortex de sécurité qui s'est séparés en deux entres trois plans. L'essence du résultat s'est un peu rependue dans tout les escaliers magiques d'Azeroth avant de revenir à peu près à sa place habituel.
Sauf qu'il contenait à présent l'écho de tout les escaliers magiques et de certains qui n'ont jamais existés. La superstructure du Manoir s'est réorganisé autour de ce phénomène mais cela n'a jamais suffit à rendre réel quelque chose de totalement impossible. La magie a juste comblé le vide pour que d'une certaine façon la Mer des Marches puisse exister. Mais fondamentalement, elle est surréel. »
En bas, il ne reste plus qu'un escalier de dix marches, neuf et ancien, s'appuyant sur une lourde base en pierre pour terminer sur une une marche énergétique presque imperceptible et vibrante de force.
« Je n'ai rien écouté ni compris. Tu a une version courte ? »
« Le Point de Désenchantement est en train de nier l'improbable. Une fois que tu a nié tout l'improbable, aussi improbable soit-il, si il te reste de l'impossible, bienvenue dans la vrai magie! »
« Je suis presque sûr que cet phrase ne marche pas comme ça. »
-Excellent jeu de mot.
Dernière édition par Amelie le Dim 24 Mar 2013, 20:55, édité 3 fois
Amelie
Bataille contre la Légion
Bataille contre la Légion
Dans un coin reculé du Néant, une sorte de clairière. Ou plutôt un vide entre des nuages verdâtres et violets.
Un carré de bleusaille de la Légion Ardente tient fermement sa dernière ligne de défense face à des aberrations composées uniquement d'yeux et de dents acérées. Plus loin, des diablotins vénèrent les restes supposés d'une botte d'un Seigneur d'Avant-la Légion. A coté, une meute de gangrechien donne depuis des centaines d'années la chasse à un démon qui pour leur échapper a lentement et difficilement développer une grande paire d'ailes. Les gangrechiens eux se contentent de tomber à chaque fois dans la direction de son vol. Dans cette course sans fin, ils lui arrachent assez de mana pour ne pas être rassasiés avant de lui laisser un peu d'avance. Pour la chasse. Pour le sport.
Tout ce monde ne se préoccupe guère des perturbations au creux des nuages. Les perturbations sont la nature même du Néant.
« Je vole, je vole ! »
« Non, tu pars en vrille ! Tu pars en vrille ! Cesse de partir en vriiiillleeee ! »
« Où est le sol ! Où est le sol ! Vers où est le haut ! »
« Décide ! Et essaye de suivre le vide crée par l'Escalier avant qu'il ne se referme et qu'on soit grillé ! »
« Je sais piloter ? »
« C'est ton rêve, c'est le Néant, c'est ma main. BIEN SUR QUE TU SAIS PILOTER ! »
« Ca va, pas besoin de crier. »
« Je vais t'attacher à la carcasse de ce coucou volant à ma place, et tu verras si je n'ai pas besoin de crier ! »
« Oh...Personne n'insulte ma machine! »
Insulté, le jeune Arthur prend une forte inspiration et commence à naviguer entre les vents du Néant et d'étranges vers qui veulent le dévorer. En fait, il part toujours en vrille, la Comtesse continue de crier, mais il va dans la bonne direction. A peu près.
Lorsque le gyrocoptère se stabilise, son pilote et son passager se trouvent un peu plus que mal. Tout les occupants de la clairière ont cessé toute activité parce que la Mer des Marches a réussi à survivre et à se développer à nouveau. Dans des déferlements de paliers, elle envahit l'espace disponible.
« Ils ne vont pas l'attaquer ? »
« C'est nouveau. Tout ce qui est nouveau dans le Néant est dangereux. »
« Est ce que la Mer des Marches est dangereuse ? »
« Heu. »
« Et quel est la suite du plan ? »
«En construction. »
« Est ce que tu es vraiment intelligente, madame ? »
« Il y a un problème ? »
« Parce que concrètement, tu n'a encore rien fait pour empêcher la montagne d'exploser. »
Amelie essaye de répondre mais au même instant, la Mer des Marches engloutit les diablotins. Les grangrechiens se jettent sur cette nouvelle proie. Arthur doit manœuvrer pour éviter le gros démon inutile qui peut enfin échapper à ses poursuivants.
Les Légionnaires essayent de repousser les aberrations vers les marches qui bougent et roulent non loin d'eux.
Les gangrechiens commencent à voler de la magie à l'envahisseur. Ils y gagnent plus que ce qu'ils en espéraient. Dans une explosion chaotique, ils deviennent des petits Escaliers magiques disparates. Qui essayent de s'agencer en meute ou en maison qui n'aurait que des escaliers.
La Mer des Marches accroît brutalement sa croissance dans un craquement inquiétant et Arthur doit à présent manœuvrer pour éviter cette menace.
« Ouvre un portaail, ou quelque chooosee !! »
« Trouve moi un endroit calme ! Et une deuxième main ! »
Les aberrations se dispersent et attaquent aléatoirement à tout ce qui passe à leur porté. L'unité de la Légion s'est rassemblée en formation serrée autour de ses lanceurs de sort. Leur chef sort avec effroi un cor démoniaque et souffle à plein poumon à l’intérieur. Après ses poumons, c'est le reste de son corps et de son âme qui devient un son infernal qui consume toute la bleusaille survivante.
Un portail s'ouvre et des gangregardes furieux se déploient et font brûler la marée boisée qui menaçait de tout emporter. Des infernaux tombent du ciel.
« Il y a encore un truc où ils doivent d'abord casser la Mer ? »
« Je ne crois pas, non ! »
Soudain des vers de bois géant émergent des débris tandis que des rangées d'escaliers se transforment en colli-maçon avant de devenir des espèces de tornades folles qui se consument elles-même ainsi que les gangregardes. Des petites souris sont ignorés par les infernaux jusqu'à ce qu'ils soient dévorées. Des wyrmelins de mana tourbillonnent follement en éclatant à gauche et à droite.
Autour du portail, des marcheurs de vides encadrent une foule de démons lanceurs de sort.
L'armée de la Légion se replie le dos au flux de Néant et adopte une position visiblement défensive pendant les arcanistes prennent position
. La Mer des Marches panse ses blessures.
« Madame Amelie, je crois qu'on devrait essayer...Quelque chose, oui ? »
«...Désinfecter la Mer des Marches ? »
« Tu a une idée de si ils vont rameuter toute la Légion ici ou non ? »
« Heu. Je ne crois pas. Mais je ne sais pas qui est en charge de ce secteur. »
« Tu crois que la Mer des Marches pourrait te ramener dans la montagne ? »
« Si je demande poliment ? Et si elle n'est pas fâchée que je l'ai emmenée ici ? »
« Il y a un autre plan ? »
« Il faut que je touche le sol, alors ! »
Arthur fait atterrir plus ou moins brutalement son gyrocoptère. Dés qu'Amelie touche le sol(après s'être déharnaché). L'environnement autour d'elle forme de longues pyramides de marches, qui par endroit reposent clairement et de façon très inquiétantes sur des marches en bois de l'époque impériale.
Elles se mettent lentement à onduler et à remuer un peu comme la queue d'un chien.
-Oh...Okay. Je suis désolée de t'avoir emmener ici...Quoi que cela ressemble plus à ton milieu naturel qu'autre chose. Avant de te laisser aller à ta rage et à plus de marées, j'aurais besoin d'une porte. D'un portail. Pour la montagne où j'étais avant. Je dois aller...Faire mes propres vagues.
La Mer des Marches est voilement secoué et rompt le lien entre Amelie et son ancienne meca-main. Arthur est obligé de s'envoler pour ne pas se faire écraser. Une des pyramides se transforme en une longue ascension vers un portail aussi carré que blanc.
Le gyrocoptère se dirige vers l'armée et l'Eredar qui vient d'apparaître. La mage crie, jure, frappe une marche puis se met à courir vers sa sortie.
Elle embrasse une marche avant d'ouvrir la porte. Elle se retourne un instant.
La dernière chose qu'elle voit, c'est une armée de rongeurs et d’infestations arcaniques tenir très bizarrement tête à une armée démoniaque. En même temps, un gyrocoptère en très mauvais état distrait un Eredar qui ne remarque pas les marches métalliques en très de se déplier dans une de ses oreilles. Tout autour des aberrations festoient sur les restes des vaincus des deux camps.
-Je me demande si le Kirin Tor va me renvoyer ça par courrier.
Dans un coin reculé du Néant, une sorte de clairière. Ou plutôt un vide entre des nuages verdâtres et violets.
Un carré de bleusaille de la Légion Ardente tient fermement sa dernière ligne de défense face à des aberrations composées uniquement d'yeux et de dents acérées. Plus loin, des diablotins vénèrent les restes supposés d'une botte d'un Seigneur d'Avant-la Légion. A coté, une meute de gangrechien donne depuis des centaines d'années la chasse à un démon qui pour leur échapper a lentement et difficilement développer une grande paire d'ailes. Les gangrechiens eux se contentent de tomber à chaque fois dans la direction de son vol. Dans cette course sans fin, ils lui arrachent assez de mana pour ne pas être rassasiés avant de lui laisser un peu d'avance. Pour la chasse. Pour le sport.
Tout ce monde ne se préoccupe guère des perturbations au creux des nuages. Les perturbations sont la nature même du Néant.
« Je vole, je vole ! »
« Non, tu pars en vrille ! Tu pars en vrille ! Cesse de partir en vriiiillleeee ! »
« Où est le sol ! Où est le sol ! Vers où est le haut ! »
« Décide ! Et essaye de suivre le vide crée par l'Escalier avant qu'il ne se referme et qu'on soit grillé ! »
« Je sais piloter ? »
« C'est ton rêve, c'est le Néant, c'est ma main. BIEN SUR QUE TU SAIS PILOTER ! »
« Ca va, pas besoin de crier. »
« Je vais t'attacher à la carcasse de ce coucou volant à ma place, et tu verras si je n'ai pas besoin de crier ! »
« Oh...Personne n'insulte ma machine! »
Insulté, le jeune Arthur prend une forte inspiration et commence à naviguer entre les vents du Néant et d'étranges vers qui veulent le dévorer. En fait, il part toujours en vrille, la Comtesse continue de crier, mais il va dans la bonne direction. A peu près.
Lorsque le gyrocoptère se stabilise, son pilote et son passager se trouvent un peu plus que mal. Tout les occupants de la clairière ont cessé toute activité parce que la Mer des Marches a réussi à survivre et à se développer à nouveau. Dans des déferlements de paliers, elle envahit l'espace disponible.
« Ils ne vont pas l'attaquer ? »
« C'est nouveau. Tout ce qui est nouveau dans le Néant est dangereux. »
« Est ce que la Mer des Marches est dangereuse ? »
« Heu. »
« Et quel est la suite du plan ? »
«En construction. »
« Est ce que tu es vraiment intelligente, madame ? »
« Il y a un problème ? »
« Parce que concrètement, tu n'a encore rien fait pour empêcher la montagne d'exploser. »
Amelie essaye de répondre mais au même instant, la Mer des Marches engloutit les diablotins. Les grangrechiens se jettent sur cette nouvelle proie. Arthur doit manœuvrer pour éviter le gros démon inutile qui peut enfin échapper à ses poursuivants.
Les Légionnaires essayent de repousser les aberrations vers les marches qui bougent et roulent non loin d'eux.
Les gangrechiens commencent à voler de la magie à l'envahisseur. Ils y gagnent plus que ce qu'ils en espéraient. Dans une explosion chaotique, ils deviennent des petits Escaliers magiques disparates. Qui essayent de s'agencer en meute ou en maison qui n'aurait que des escaliers.
La Mer des Marches accroît brutalement sa croissance dans un craquement inquiétant et Arthur doit à présent manœuvrer pour éviter cette menace.
« Ouvre un portaail, ou quelque chooosee !! »
« Trouve moi un endroit calme ! Et une deuxième main ! »
Les aberrations se dispersent et attaquent aléatoirement à tout ce qui passe à leur porté. L'unité de la Légion s'est rassemblée en formation serrée autour de ses lanceurs de sort. Leur chef sort avec effroi un cor démoniaque et souffle à plein poumon à l’intérieur. Après ses poumons, c'est le reste de son corps et de son âme qui devient un son infernal qui consume toute la bleusaille survivante.
Un portail s'ouvre et des gangregardes furieux se déploient et font brûler la marée boisée qui menaçait de tout emporter. Des infernaux tombent du ciel.
« Il y a encore un truc où ils doivent d'abord casser la Mer ? »
« Je ne crois pas, non ! »
Soudain des vers de bois géant émergent des débris tandis que des rangées d'escaliers se transforment en colli-maçon avant de devenir des espèces de tornades folles qui se consument elles-même ainsi que les gangregardes. Des petites souris sont ignorés par les infernaux jusqu'à ce qu'ils soient dévorées. Des wyrmelins de mana tourbillonnent follement en éclatant à gauche et à droite.
Autour du portail, des marcheurs de vides encadrent une foule de démons lanceurs de sort.
L'armée de la Légion se replie le dos au flux de Néant et adopte une position visiblement défensive pendant les arcanistes prennent position
. La Mer des Marches panse ses blessures.
« Madame Amelie, je crois qu'on devrait essayer...Quelque chose, oui ? »
«...Désinfecter la Mer des Marches ? »
« Tu a une idée de si ils vont rameuter toute la Légion ici ou non ? »
« Heu. Je ne crois pas. Mais je ne sais pas qui est en charge de ce secteur. »
« Tu crois que la Mer des Marches pourrait te ramener dans la montagne ? »
« Si je demande poliment ? Et si elle n'est pas fâchée que je l'ai emmenée ici ? »
« Il y a un autre plan ? »
« Il faut que je touche le sol, alors ! »
Arthur fait atterrir plus ou moins brutalement son gyrocoptère. Dés qu'Amelie touche le sol(après s'être déharnaché). L'environnement autour d'elle forme de longues pyramides de marches, qui par endroit reposent clairement et de façon très inquiétantes sur des marches en bois de l'époque impériale.
Elles se mettent lentement à onduler et à remuer un peu comme la queue d'un chien.
-Oh...Okay. Je suis désolée de t'avoir emmener ici...Quoi que cela ressemble plus à ton milieu naturel qu'autre chose. Avant de te laisser aller à ta rage et à plus de marées, j'aurais besoin d'une porte. D'un portail. Pour la montagne où j'étais avant. Je dois aller...Faire mes propres vagues.
La Mer des Marches est voilement secoué et rompt le lien entre Amelie et son ancienne meca-main. Arthur est obligé de s'envoler pour ne pas se faire écraser. Une des pyramides se transforme en une longue ascension vers un portail aussi carré que blanc.
Le gyrocoptère se dirige vers l'armée et l'Eredar qui vient d'apparaître. La mage crie, jure, frappe une marche puis se met à courir vers sa sortie.
Elle embrasse une marche avant d'ouvrir la porte. Elle se retourne un instant.
La dernière chose qu'elle voit, c'est une armée de rongeurs et d’infestations arcaniques tenir très bizarrement tête à une armée démoniaque. En même temps, un gyrocoptère en très mauvais état distrait un Eredar qui ne remarque pas les marches métalliques en très de se déplier dans une de ses oreilles. Tout autour des aberrations festoient sur les restes des vaincus des deux camps.
-Je me demande si le Kirin Tor va me renvoyer ça par courrier.
Amelie
La vérité si je mens.
La vérité si je mens.
Amelie s'écroule brutalement contre un mur, le bras en sang.
« Fichue Azeroth. <Si tu t'arrache la main, tu saigne. Gnanananana> »
Une énième explosion retentit dans la pièce d'à coté et elle décide d'attendre appuyée contre le mur.
Un gnome étrangement arnaché dans un exosquelette composé de très nombreuses paraboles déboule dans la pièce à reculons et en hurlant dans un communicateur.
« Équipe 1 et 3 ! Les Hostiles ont réenclenché une partie de leurs systèmes automatisés ! Nous venons d'engager le contact avec un terrible robot géant non-identifié. Bien reçu ? Comment ça vous êtes désolé ? Raaaahhh ! Terminé ! »
Le soldat se précipite vers la zone de combat qu'Amelie devine trépidante.
« Les gars, bonne nouvelle ! Ce n'est pas une attaque! L’équipe 3 demande à ce qu'on ne se fasse pas tuer le temps de...Oohh. »
La Comtesse ferme les yeux, même si elle ne sait pas si sa tête tourne à cause de la perte du sang ou de ses troupes.
Quelques minutes plus tard, elle reprend conscience sur un tapis pliant. La pièce où elle se trouve est sécurisé par trois hommes et deux naines. Elle peut apercevoir un tunnel complètement dévasté par une ouverture inopinée dans un mur.
Elle essaye de se redresser et un des soldats, qui porte un tabard rouge légèrement diffèrent de ses collègues, vient l'aider.
« Comtesse, je dois vous informer prioritairement que le Manoir s'est fermé, que la Mer des Marches a été extraite par une force non-identifié. Les Hostiles ont pu profiter de cet faille rédhibitoire de la superstructure pour soustraire 90% des zones sensibles à notre surveillance. Certains systèmes de défenses secondaires ont cependant été mis en marche par des alliés non-identifiés. Navrée madame. »
« Je suis responsable pour la Mer des Marches. J'étais dans le Néant et...C'est compliqué. Non-prioritaire. J'ai besoin de connaître comment la situation a évolué ici. Rapidement mais de façon complète. »
« Bien, madame. Après le bombardement arcanique, la Sergent a ordonné que les équipes d'interventions se rendent sur place. Nous avons engagés les forces hostiles et les éléments alliés contrôlés jusqu'à T+7 après la perte de votre signal. A ce moment là, les forces hostiles ont commencés à se replier dans leur complexe secret.
Pendant que nous sécurisions l'étage, nous avons reçu une communication de l'Alliance nous ordonnant de nous considérer officiellement aux arrêts et de remettre nos armes au premier officier qui se présenterait. La Sergent a à ce moment là eu un geste que j'ai interprété à tort comme un signal d'alerte.
En me retournant violemment, j'ai renversé une partie de l'équipe technique. Dans le stress et la confusion, un technicien non-identifié a déclenché les explosifs que nous venions de poser sur tout les accès du camp de fouille. Après heu...Nous nous sommes...Mis à la recherche d'un chemin par lequel un officier de l'Alliance pourrait nous attendre. Exactement. Pour pouvoir nous rendre et tout le reste de la terrible procédure. »
Le chef d'équipe acquiesce fermement tandis qu'Amelie se gratte l'arrière de la tête.
« D'accord. Magnifique, brillant. Et...Ensuite ? »
« Nous avons commencé notre assaut du premier niveau du complexe hostile en rencontrant une résistance tenace jusqu'à ce qu'un système de téléportation à courte distance rapatrie tout les éléments hostiles biologiques et que tout les systèmes automatisés cessent brutalement de fonctionner. Nous avons méthodiquement sécurisé les deux premiers niveaux et repérés une sortie camouflée. Après avoir déterminé que personne n'avait utilisé ce passage, nous...Attendez, j'oublie quelque chose. Ah oui. Après avoir déterminé que personne n'avait utilisé ce passage, nous avons conclu que c'était un piège et nous l'avons fais sauter pour éviter heu...le piège. Ensuite nous nous sommes séparés en trois équipes pour sécuriser les lieux et obtenir plus d'informations. L'équipe numéro 3 a accidentellement activé un fichu robot tueur mais est parvenu à enclencher autodestruction avant que nous soyons tous mort. Une masse de lave apparemment destinée à servir de dépotoir à été remarqué au cœur de l'installation. D'après les information obtenues à ce moment là, il a été déterminé que la poche volcanique était instable, en croissance, et pleine à rompre sa coque de protection. Les forces hostiles n'ont pas pu être repérées par aucun moyen disponible ou indisponible. Je demande une permission de faire une pause dans le rapport pour me déshydrater, Comtesse. »
« Ce n'est plus un rapport, c'est un fleuve. Permission accordée. Il commence à faire vraiment chaud ici. »
Alors que les soldats se désaltèrent rapidement et mangent d'étranges petits biscuits, le sol tremble légèrement. Au bout d'un moment, Amelie fait signe au soldat qui reprend son rapport pendant qu'elle termine de manger.
« La décision a alors été prise de relâcher un concentré de gaz irradiés de Gnomeregan dans le système d'aération et- »
Les yeux de la Techno-Mage s’écarquillent et elle commence à tousser violemment en agitant les bras en l'air.
Les soldats sont surpris, paniquent un peu et une des naines vient frapper Amelie dans le dos, ce qui ne l'empêche pas de continuer de tousser quand elle ne se plaint pas.
Le gnome dans son exosquelette parabolique revient.
« J'ai repéré un chemin ! Et j'ai des nouvelles-Heu...Qu'est ce qu'il se passe ? La Comtesse est souffrante ?!? »
« Je ne sais pas, Armure-à-Onde, je venais de recommencer mon rapport-les gaz de gnomeregan-quand elle s'est mise à tousser. Tu m'avais assuré que rien ne pouvait remonter jusqu'à ce niveau. »
« Ce n'est pas ça.Hum.Heu...Comtesse, essayez de tousser moins fort s'il vous plait. Merci. Heu...hum...Ah oui ! J'ai trouvé ce produit très très illégal...Par terre...Enfin dans un stock de produits ennemi. Parce que...Les gens très très méchant aiment les produits très très....Et vu que tout allait exploser, nous avons pris la décision de l'employer parce que de toute façon il allait être répandu si on ne faisait rien. »
« Oh. Je vais mieux. Je vais mieux ! Arrêtez de me démonter le dos, Greta ! Gardez ça entre naines. Ou faites en ce que vous voulez. Chef du jour, continuez. »
« Oui. Nous avons donc répandu le Gaz et Armure-à-Ondes a...utilisé...heu... »
« Son vieux matériel de l'IMUN qu'il a toujours avec lui par...patriotisme et nostalgie! » déclare fièrement le gnome.
« Oui, bien sûr, commente Amelie, des valeurs typiquement gnomes. »
« Exactement ! »
« Votre rapport est encore long ? J'aimerais quand même casser quelque chose avant que tout explose. »
« A vrai dire, je dois me référer à présent à la Radio pour les dernières nouvelles. »
« Merveilleux. Vous pouvez continuer à parler, Armure. »
« Le bastion Hostile a été identifié. L'équipe numéro 1 se prépare pour un assaut frontal. L'équipe numéro 3 cherche à nous offrir du temps en permettant à la poche magmatique de s'écouler dans les profondeurs du complexe . Cela devrait nous faire gagner quelque minutes. La Sergent demande si elle doit nous attendre. »
« Avec un cognac. »
Amelie s'écroule brutalement contre un mur, le bras en sang.
« Fichue Azeroth. <Si tu t'arrache la main, tu saigne. Gnanananana> »
Une énième explosion retentit dans la pièce d'à coté et elle décide d'attendre appuyée contre le mur.
Un gnome étrangement arnaché dans un exosquelette composé de très nombreuses paraboles déboule dans la pièce à reculons et en hurlant dans un communicateur.
« Équipe 1 et 3 ! Les Hostiles ont réenclenché une partie de leurs systèmes automatisés ! Nous venons d'engager le contact avec un terrible robot géant non-identifié. Bien reçu ? Comment ça vous êtes désolé ? Raaaahhh ! Terminé ! »
Le soldat se précipite vers la zone de combat qu'Amelie devine trépidante.
« Les gars, bonne nouvelle ! Ce n'est pas une attaque! L’équipe 3 demande à ce qu'on ne se fasse pas tuer le temps de...Oohh. »
La Comtesse ferme les yeux, même si elle ne sait pas si sa tête tourne à cause de la perte du sang ou de ses troupes.
Quelques minutes plus tard, elle reprend conscience sur un tapis pliant. La pièce où elle se trouve est sécurisé par trois hommes et deux naines. Elle peut apercevoir un tunnel complètement dévasté par une ouverture inopinée dans un mur.
Elle essaye de se redresser et un des soldats, qui porte un tabard rouge légèrement diffèrent de ses collègues, vient l'aider.
« Comtesse, je dois vous informer prioritairement que le Manoir s'est fermé, que la Mer des Marches a été extraite par une force non-identifié. Les Hostiles ont pu profiter de cet faille rédhibitoire de la superstructure pour soustraire 90% des zones sensibles à notre surveillance. Certains systèmes de défenses secondaires ont cependant été mis en marche par des alliés non-identifiés. Navrée madame. »
« Je suis responsable pour la Mer des Marches. J'étais dans le Néant et...C'est compliqué. Non-prioritaire. J'ai besoin de connaître comment la situation a évolué ici. Rapidement mais de façon complète. »
« Bien, madame. Après le bombardement arcanique, la Sergent a ordonné que les équipes d'interventions se rendent sur place. Nous avons engagés les forces hostiles et les éléments alliés contrôlés jusqu'à T+7 après la perte de votre signal. A ce moment là, les forces hostiles ont commencés à se replier dans leur complexe secret.
Pendant que nous sécurisions l'étage, nous avons reçu une communication de l'Alliance nous ordonnant de nous considérer officiellement aux arrêts et de remettre nos armes au premier officier qui se présenterait. La Sergent a à ce moment là eu un geste que j'ai interprété à tort comme un signal d'alerte.
En me retournant violemment, j'ai renversé une partie de l'équipe technique. Dans le stress et la confusion, un technicien non-identifié a déclenché les explosifs que nous venions de poser sur tout les accès du camp de fouille. Après heu...Nous nous sommes...Mis à la recherche d'un chemin par lequel un officier de l'Alliance pourrait nous attendre. Exactement. Pour pouvoir nous rendre et tout le reste de la terrible procédure. »
Le chef d'équipe acquiesce fermement tandis qu'Amelie se gratte l'arrière de la tête.
« D'accord. Magnifique, brillant. Et...Ensuite ? »
« Nous avons commencé notre assaut du premier niveau du complexe hostile en rencontrant une résistance tenace jusqu'à ce qu'un système de téléportation à courte distance rapatrie tout les éléments hostiles biologiques et que tout les systèmes automatisés cessent brutalement de fonctionner. Nous avons méthodiquement sécurisé les deux premiers niveaux et repérés une sortie camouflée. Après avoir déterminé que personne n'avait utilisé ce passage, nous...Attendez, j'oublie quelque chose. Ah oui. Après avoir déterminé que personne n'avait utilisé ce passage, nous avons conclu que c'était un piège et nous l'avons fais sauter pour éviter heu...le piège. Ensuite nous nous sommes séparés en trois équipes pour sécuriser les lieux et obtenir plus d'informations. L'équipe numéro 3 a accidentellement activé un fichu robot tueur mais est parvenu à enclencher autodestruction avant que nous soyons tous mort. Une masse de lave apparemment destinée à servir de dépotoir à été remarqué au cœur de l'installation. D'après les information obtenues à ce moment là, il a été déterminé que la poche volcanique était instable, en croissance, et pleine à rompre sa coque de protection. Les forces hostiles n'ont pas pu être repérées par aucun moyen disponible ou indisponible. Je demande une permission de faire une pause dans le rapport pour me déshydrater, Comtesse. »
« Ce n'est plus un rapport, c'est un fleuve. Permission accordée. Il commence à faire vraiment chaud ici. »
Alors que les soldats se désaltèrent rapidement et mangent d'étranges petits biscuits, le sol tremble légèrement. Au bout d'un moment, Amelie fait signe au soldat qui reprend son rapport pendant qu'elle termine de manger.
« La décision a alors été prise de relâcher un concentré de gaz irradiés de Gnomeregan dans le système d'aération et- »
Les yeux de la Techno-Mage s’écarquillent et elle commence à tousser violemment en agitant les bras en l'air.
Les soldats sont surpris, paniquent un peu et une des naines vient frapper Amelie dans le dos, ce qui ne l'empêche pas de continuer de tousser quand elle ne se plaint pas.
Le gnome dans son exosquelette parabolique revient.
« J'ai repéré un chemin ! Et j'ai des nouvelles-Heu...Qu'est ce qu'il se passe ? La Comtesse est souffrante ?!? »
« Je ne sais pas, Armure-à-Onde, je venais de recommencer mon rapport-les gaz de gnomeregan-quand elle s'est mise à tousser. Tu m'avais assuré que rien ne pouvait remonter jusqu'à ce niveau. »
« Ce n'est pas ça.Hum.Heu...Comtesse, essayez de tousser moins fort s'il vous plait. Merci. Heu...hum...Ah oui ! J'ai trouvé ce produit très très illégal...Par terre...Enfin dans un stock de produits ennemi. Parce que...Les gens très très méchant aiment les produits très très....Et vu que tout allait exploser, nous avons pris la décision de l'employer parce que de toute façon il allait être répandu si on ne faisait rien. »
« Oh. Je vais mieux. Je vais mieux ! Arrêtez de me démonter le dos, Greta ! Gardez ça entre naines. Ou faites en ce que vous voulez. Chef du jour, continuez. »
« Oui. Nous avons donc répandu le Gaz et Armure-à-Ondes a...utilisé...heu... »
« Son vieux matériel de l'IMUN qu'il a toujours avec lui par...patriotisme et nostalgie! » déclare fièrement le gnome.
« Oui, bien sûr, commente Amelie, des valeurs typiquement gnomes. »
« Exactement ! »
« Votre rapport est encore long ? J'aimerais quand même casser quelque chose avant que tout explose. »
« A vrai dire, je dois me référer à présent à la Radio pour les dernières nouvelles. »
« Merveilleux. Vous pouvez continuer à parler, Armure. »
« Le bastion Hostile a été identifié. L'équipe numéro 1 se prépare pour un assaut frontal. L'équipe numéro 3 cherche à nous offrir du temps en permettant à la poche magmatique de s'écouler dans les profondeurs du complexe . Cela devrait nous faire gagner quelque minutes. La Sergent demande si elle doit nous attendre. »
« Avec un cognac. »
Amelie
La fin d'une ère
La fin d'une ère
Une porte imposante et tirée d'une lave et d'une magie malsaines se pare de myriades de runes et de glyphes harmonieuses qui lui confèrent une prestance académique.
Face à elle, dans un couloir qui tremble et chancelle, un groupe d'une vingtaine de soldats.
En première ligne, des nains et des gnomes s'activent autour d'un mortier doté d'un système de guidance beaucoup trop sophistiqué et de quelques grosses boîtes visiblement mécaniques.
Derrière, deux Golems Ameliequement Gadgétises tiennent compagnies à deux hommes dont les imposants boucliers ont été clairement extrait d'un Techno-Tank. Juste derrière, les lanceurs de sorts et les fusiliers forment un drôle de groupe disparate emmenés par une Sergent au yeux trop bleu.
Encore plus loin, derrière une barricade improvisée, Amelie la quasi-manchote est installée du matériel compliqué et un meca-gnome. Tout ce matériel et tout ces gens sont montés sur d'étranges cubes bruns.
-Equipe 3, lance-elle dans un communicateur, nous n'avons plus vraiment de temps. Quel est votre statut.
Le communicateur grésille et zune sous l'assaut de multiples parasites mais finalement une voix de gnomette perce au travers.
-...deux minutes...ousse....Joyeux anni... ...ances à tous. Desolée-
La Comtesse balance son appareil et jure un bref instant.
-Deux minutes, les gens ! Tout le monde se tient. Si quelqu'un meurt juste pour éviter de devoir répondre à un acte de trahison ou de haute-trahison, je vous préviens que...J'aurais des enfants juste pour les nommer après vous !
Une nouvelle explosion, assourdie cette fois, répond à cette déclaration. Un des murs refroidit brutalement, éclate. Tout se met à trembler. Sauf les gens et le matériel Bayle. Jusqu'à ce qu'un des cubes lâche sous le poids d'un des GAGs, qui se met à rouler et à fuser dans tout les sens, écrase une des boîtes puis disparaît dans une faille dans le sol.
Le sol s'arrête de trembler.
-Machineries, FEU !
Les tirs de mortiers prennent de drôles d'angles mais s'écrasent bien sur la porte. Les boîtes produisent rageusement des petites bombinettes qui viennent exploser avec autant d'enthousiasme que des kamikazes gobelins.
-GAG, FEU !
Des tirs d'arcanes jaillissent du bras du golem, provoquant des craquelures sur les glyphes de la porte, qui se mettent à bouger à une vitesse folle.
-Mages, en action !
Deux quel'doreis et un gnome se mettent à psalmodier. Ils produisent des rayons bleutés qui semblent inspecter toute la porte.
« Oh en fait, on peut juste la faire sauter, elle n'est pas si solide que ça. Beaucoup plus facile. Réglez le mortier sur- »
« COMTESSE, il n'y a pas un morceau de sol qui tienne! »
« Oh, c'est juste. »
La Comtesse invoque des petites illusions de glyphe et les envoie à ses fusiliers. Ceux-ci s'efforcent d'abattre leurs correspondance réelles sur la porte .Le GAG se révèle bien plus habile à ce jeu une fois qu'un technicien a pris le temps de lui fournir le jeu de données.
La porte, avec réluctance, s'ouvre.
-Activation du puits de gravité. Recul de la première ligne. Et en jeu !
Les nains et les gnomes se jettent en arrière et sur le coté tandis que le GAG quitte lentement le sol. La Sergent s'approche et balance un grand coup d'épée dans le GAG qui fuse dans les airs, manque de basculer, récupère son équilibre et passe dans l’entrebâillement de la porte sous les assauts ennemis. La porte se referme.
Amelie ne peut s'empêcher d'appuyer sur un bouton rouge.
Après la nouvelle et terrible explosion, elle disparaît dans un flash de magie.
Amelie cligne lentement des yeux. Elle est à présent dans une haute pièce éclairée par le ciel bleu visible à travers de hautes fenêtres. Face à elle, assis sur un trône, le Duc est entouré d'images de nombreuses petites parcelles de l'univers reliés entre elles et avec lui par des fils colorés.
« Et nous y voilà, Comtesse. Toute la magie, toute la puissance que vous avez voulu faire vôtre. Vous avez beau avoir retourné mon Scientifique, tenté vos petits plans de dernières minutes, à la fin...Vous êtes ici, vos forces vont bientôt mourir, votre version du Manoir est morte. Mais vous m'avez peut-être réserver un dernier coup d'éclat ? »
La mage soupire et rassemble ce qui se trouve au creux de son existence, de sa nature-même avant d'adresser un doigt d'honneur à son adversaire assis.
« Vraiment, vraiment. Je suis déçu. Mais l'on ne peut pas tromper sa vrai nature, j'imagine. Je vais vous faire regarder, vous savez. Je vais bâtir un Manoir parfait et équilibré. De là bas, sans que rien n'échappe à mon contrôle, je m’insérerais dans l'Alliance jusqu'à ce qu'Azeroth soit pure. Que faites-vous ainsi ? Cessez d'agiter votre main ! Ça y est...Elle est enfin devenue sénile. »
« Pardonnez-moi, mais je crois qu'elle d'applaudir. »
A la gauche du trône vient d'apparaître le fantôme d'un vieux mage. Le duc se redresse, l'air un peu inquiet.
« Je vous connais, déclare il du haut de son siège, je sais qui vous êtes ! Ce que vous faites ! Vous êtes sous mon contrôle. Je suis des familles. Je contrôle le Manoir dans toutes ses dimensions ! »
« ...Du calme...Monsieur...Maître...Magus...Duc...Votre excrence...Je ne suis que le Gardien. L’Assemblée souhaiterait justement vous féliciter. Vous dire pourquoi nous vous avons choisi. Elle est en chemin. Si vous voulez bien la recevoir. Enfin, nous recevoir. Je tiens à dire que j'en fais partie. Pour de vrai. Officiellement. »
« Oh très bien. Très bien, se calme le duc en reprenant dignement place, j'aime être acclamé et la Comtesse a mérité d'entendre les critiques et le choix avisé et évident de tout ce qu'elle essayait de chérir et de posséder. »
« Vous me permettrez de présenter rapidement l'Assemblée ? »
« Tout ce qu'il vous plaira, mon brave. »
« Madame la Comtesse...heu...Merci d'avoir essayé de m'applaudir déjà. Vous qui avez initialisé deux des versions les plus fantaisistes du Manoir, sachez que l'Assemblée est composé d'une partie notable d'anciens mages ayant vécu dans le Manoir. Nous nous sommes souvent présentés comme de simples répliques arcaniques. « Dernier souffle vital enfermé dans une boucle temporel » manque de théâtralité et est surtout beaucoup moins accepté socialement parlant. Sans plus attendre, je vous présente....L’Assemblée. »
Cent ou deux cents fantômes de mages humains apparaissent. Dans un coin, 3 fantômes d'orcs sont apparemment suspendu et figés dans une brume blanchâtre qui tournoie en de nombreuses petites volutes à l'aspect inquiétant.
Le duc n'a que d'yeux pour cet présence qui le révolte.
« C'est intolérable !, s'écrie il, Que font ces intrus d'Outreterre dans mon Assemblée ! »
Un fantôme plutôt rond vieux et frisé se place à la droite du trône du Duc. Il essaye maladroitement d'attirer son attention.
« Excusez moi, Votre Excellence, Maître du Manoir. »
« Quoi donc, petit mage, proclame-il en tournant sa morgue et sa furie vers l'intrus, je vois des Archimages dans cet salle et ils n'osent pas s'approcher. »
« Et bien, je m’excuse tout à fait de vous importuner. J'ai cependant été appointer par l'Assemblée pour vous parler en son nom. »
« Ridicule. Est ce une insulte ou une plaisanterie ? Je ne m'adresserais qu'au plus titré et reconnu d'entre vous. »
«J'aimerais pouvoir vous le renseigner, Excellence, mais il y a un petit problème...Si vous me permettez d'expliquer...L’Assemblée a un temps fonctionner en se référant aux rangs et aux titres mais ceux-ci ont considérablement évolués en mille ans, sans compter la présence de personnes disposant de titres d'autres Royaumes...Depuis un autre système a été experimenté et... »
« Je ne tolérais pas d'entendre parler de ce concept absurde de démocratie de ces pestes de gnome ! »
« Oh non non. Nous ne l'imaginerions pas non plus. C'est juste que...Celui qui accepte d'essayer de trouver un terrain d'entendre entre les égos surdeveloppés d'une vingtaine de génération de mages obtient le poste. »
« ...Cette situation changera. En attendant, soyez-moi utile et dites moi pourquoi il y a des horribles orcs. »
« Une situation regrettable, Votre Excellence. Ils étaient dans le Manoir quand il a été physiquement détruit lors de la Chute d'Hurlevent. Nous nous sommes retrouvés avec ce problème. Nous avons récemment développé cet nouvelle prison. Jusqu'ici nous les avons pourchassés à plusieurs reprises mais ils sont toujours parvenus à s'échapper. Ils sont vraiment très fourbes et malsains. Si je pouvais être assez hardi pour vous adresser une requête ? »
« Frotte-manche, crache Amelie, dépitée. »
« Silence, Comtesse ! Porte-Parole, je vous écoute. »
« Si vous les envoyez dans la lave fortement irradiée que vous avez développés, nous pensons qu'ils ne devraient pas en revenir. Je vous conseille de les y envoyer avec leur prison. C'est une petite partie du Manoir à sacrifier mais de toute façon elle était déjà contaminée et pourrie par leur seul présence. »
«Bien. Admirez tous...Alors que je commence mon devoir pour l'Humanité. »
Amelie baille alors que le Duc lève les bras et murmure des mots inconnus. Les liens colorés s'agitent autour de lui et une petite explosion se fait entendre tandis que des petits points se décrochent de la structure pour s'écraser sur l'image du Norfendre. Les trois orcs et leur prison se volatilise dans une odeur d'ozone et d'arcane. Le Duc éclate d'un rire satisfait tandis que l'Assemblée applaudit poliment.
« Merci beaucoup, Votre Excellence. Nous vous remercions infiniment. Vous ne pouvez pas savoir à quel point vous nous ôtez un grand poids de la conscience. Si vous me l'autorisez, j'aimerais à présent vous adresser notre discours. »
« Rapidement, en ce cas. Je dois bâtir mon Manoir. L’Humanité attend. »
« Oh oui. Personne ne souhaite retarder le début de votre règne. Voyez cela comme un discours d'intronisation. Nous sommes après tout vos premiers et plus loyaux sujet. Liés au Manoir dés l'instant où nous choisissons de ne pas mourir et voués à respecter les instructions de celui qui le commande. »
Le Duc sourit, se cale dans son trône et adresse un signe de la tête bienveillant au gros fantôme.
« Depuis des années, nous étions sous l'influence d'une Mage folle au comportement chaotique, aux intérêts disparates et à l'incapacité prononcé à adopter un comportement digne de la plupart des gens qui comptent réellement. Elle a bien sûr eu des contestants à son Droit avant vous, mais ceux-ci étaient trop étranger ou faibles pour attirer notre attention. Puis vous êtes arrivé. Vous avez tout de suite attiré l'attention bienveillante de certains d'entre nous. Vous venez d'une bonne famille de Dalaran, vous avez un parcours académique impeccable. Vous êtes ambitieux, vous comptez replacer notre Manoir parmi les pouvoirs qui comptent. Les pouvoirs que l'on craint, les pouvoirs que l'on respecte. »
La Comtesse grogne et se tord, essayant de se boucher les oreilles d'une main.
Le Duc l'oblige au silence d'un sortilège puis fait signe au Porte-Parole de continuer. Peut-être que ce petit ancêtre insignifiant pourrait le servir. Après tout, il suffirait de lui attribuer un autre rang post-mortem. Rien d'impossible, pour lui.
« Avec vous, nous regagnerons une position noble et hautaine. La position qui convient à une tradition millénaires. Mais ce n'est que lorsque nous avons enfin observé la situation sous un angle plus large que nous avons pu atteindre un véritable consensus.
Nous avons alors pu observer une personne capable de faire revivre des traditions encore plus ancienne que le Manoir que nous connaissons, une personne qui ne s'autorise aucune limite, une personne qui sait ce que signifie véritablement être un mage, une personne à l'obstination irraisonnée, une personne qui aime sincèrement son Art.... »
Archibald dandine d'un pied à l'autre.
« Vous pouvez le dire. Je suis là » sourit le Duc.
« Avant de conclure je trouverais légitime de remercier et féliciter Antoine Deuxpoints qui essaye de convaincre depuis 40 ans le Manoir à mettre en place un spectacle. C'est lui qui a arrangé tout les points de cette cérémonie. Pour une seule fois, applaudissons-le. »
L’Assemblée applaudit avec un drôle d'enthousiasme pour des vieux mages sévères. Le premier fantôme à être apparu en rougit presque. Le Duc frappe du poing sur son trône, en ayant assez de perdre son temps.
« A présent que la fin approche », reprend Archibald quand la foule se calme, « je voudrais vous dire...Que nous vous avons choisi, votre Excellence. Vous n'êtes rien de tout ce que j'ai dis auparavant, n'avez jamais aimé la magie et vous avez triché pour avoir votre permis de téléportation du premier coup. Plutôt mourir que de jamais devoir vous servir, jeune blan-bec. »
« Trahison ! !! Vous me servirez contre votre volonté ! Vous ne pouvez pas mourir ! »
-Inexact. Mais il est vrai que nous ne pouvons pas nous tuer nous-même. Merci de détester assez les orcs pour avoir jeté nos derniers souffles sans faire attention à ce que vous faisiez.
L’Assemblée meurt dans l'écho du rire arcanique d'un millénaire de veilles malices. Le Duc hurle et prend flamme en essayant de maintenir tout les liens qui se déforment déjà. Amelie le renverse d'un coup d'épaule. Des traits de magies se libèrent en tout sens et l'une des conséquences de ces événements, c'est qu'Amelie de Bayle cessa d'être.
Une porte imposante et tirée d'une lave et d'une magie malsaines se pare de myriades de runes et de glyphes harmonieuses qui lui confèrent une prestance académique.
Face à elle, dans un couloir qui tremble et chancelle, un groupe d'une vingtaine de soldats.
En première ligne, des nains et des gnomes s'activent autour d'un mortier doté d'un système de guidance beaucoup trop sophistiqué et de quelques grosses boîtes visiblement mécaniques.
Derrière, deux Golems Ameliequement Gadgétises tiennent compagnies à deux hommes dont les imposants boucliers ont été clairement extrait d'un Techno-Tank. Juste derrière, les lanceurs de sorts et les fusiliers forment un drôle de groupe disparate emmenés par une Sergent au yeux trop bleu.
Encore plus loin, derrière une barricade improvisée, Amelie la quasi-manchote est installée du matériel compliqué et un meca-gnome. Tout ce matériel et tout ces gens sont montés sur d'étranges cubes bruns.
-Equipe 3, lance-elle dans un communicateur, nous n'avons plus vraiment de temps. Quel est votre statut.
Le communicateur grésille et zune sous l'assaut de multiples parasites mais finalement une voix de gnomette perce au travers.
-...deux minutes...ousse....Joyeux anni... ...ances à tous. Desolée-
La Comtesse balance son appareil et jure un bref instant.
-Deux minutes, les gens ! Tout le monde se tient. Si quelqu'un meurt juste pour éviter de devoir répondre à un acte de trahison ou de haute-trahison, je vous préviens que...J'aurais des enfants juste pour les nommer après vous !
Une nouvelle explosion, assourdie cette fois, répond à cette déclaration. Un des murs refroidit brutalement, éclate. Tout se met à trembler. Sauf les gens et le matériel Bayle. Jusqu'à ce qu'un des cubes lâche sous le poids d'un des GAGs, qui se met à rouler et à fuser dans tout les sens, écrase une des boîtes puis disparaît dans une faille dans le sol.
Le sol s'arrête de trembler.
-Machineries, FEU !
Les tirs de mortiers prennent de drôles d'angles mais s'écrasent bien sur la porte. Les boîtes produisent rageusement des petites bombinettes qui viennent exploser avec autant d'enthousiasme que des kamikazes gobelins.
-GAG, FEU !
Des tirs d'arcanes jaillissent du bras du golem, provoquant des craquelures sur les glyphes de la porte, qui se mettent à bouger à une vitesse folle.
-Mages, en action !
Deux quel'doreis et un gnome se mettent à psalmodier. Ils produisent des rayons bleutés qui semblent inspecter toute la porte.
« Oh en fait, on peut juste la faire sauter, elle n'est pas si solide que ça. Beaucoup plus facile. Réglez le mortier sur- »
« COMTESSE, il n'y a pas un morceau de sol qui tienne! »
« Oh, c'est juste. »
La Comtesse invoque des petites illusions de glyphe et les envoie à ses fusiliers. Ceux-ci s'efforcent d'abattre leurs correspondance réelles sur la porte .Le GAG se révèle bien plus habile à ce jeu une fois qu'un technicien a pris le temps de lui fournir le jeu de données.
La porte, avec réluctance, s'ouvre.
-Activation du puits de gravité. Recul de la première ligne. Et en jeu !
Les nains et les gnomes se jettent en arrière et sur le coté tandis que le GAG quitte lentement le sol. La Sergent s'approche et balance un grand coup d'épée dans le GAG qui fuse dans les airs, manque de basculer, récupère son équilibre et passe dans l’entrebâillement de la porte sous les assauts ennemis. La porte se referme.
Amelie ne peut s'empêcher d'appuyer sur un bouton rouge.
Après la nouvelle et terrible explosion, elle disparaît dans un flash de magie.
Amelie cligne lentement des yeux. Elle est à présent dans une haute pièce éclairée par le ciel bleu visible à travers de hautes fenêtres. Face à elle, assis sur un trône, le Duc est entouré d'images de nombreuses petites parcelles de l'univers reliés entre elles et avec lui par des fils colorés.
« Et nous y voilà, Comtesse. Toute la magie, toute la puissance que vous avez voulu faire vôtre. Vous avez beau avoir retourné mon Scientifique, tenté vos petits plans de dernières minutes, à la fin...Vous êtes ici, vos forces vont bientôt mourir, votre version du Manoir est morte. Mais vous m'avez peut-être réserver un dernier coup d'éclat ? »
La mage soupire et rassemble ce qui se trouve au creux de son existence, de sa nature-même avant d'adresser un doigt d'honneur à son adversaire assis.
« Vraiment, vraiment. Je suis déçu. Mais l'on ne peut pas tromper sa vrai nature, j'imagine. Je vais vous faire regarder, vous savez. Je vais bâtir un Manoir parfait et équilibré. De là bas, sans que rien n'échappe à mon contrôle, je m’insérerais dans l'Alliance jusqu'à ce qu'Azeroth soit pure. Que faites-vous ainsi ? Cessez d'agiter votre main ! Ça y est...Elle est enfin devenue sénile. »
« Pardonnez-moi, mais je crois qu'elle d'applaudir. »
A la gauche du trône vient d'apparaître le fantôme d'un vieux mage. Le duc se redresse, l'air un peu inquiet.
« Je vous connais, déclare il du haut de son siège, je sais qui vous êtes ! Ce que vous faites ! Vous êtes sous mon contrôle. Je suis des familles. Je contrôle le Manoir dans toutes ses dimensions ! »
« ...Du calme...Monsieur...Maître...Magus...Duc...Votre excrence...Je ne suis que le Gardien. L’Assemblée souhaiterait justement vous féliciter. Vous dire pourquoi nous vous avons choisi. Elle est en chemin. Si vous voulez bien la recevoir. Enfin, nous recevoir. Je tiens à dire que j'en fais partie. Pour de vrai. Officiellement. »
« Oh très bien. Très bien, se calme le duc en reprenant dignement place, j'aime être acclamé et la Comtesse a mérité d'entendre les critiques et le choix avisé et évident de tout ce qu'elle essayait de chérir et de posséder. »
« Vous me permettrez de présenter rapidement l'Assemblée ? »
« Tout ce qu'il vous plaira, mon brave. »
« Madame la Comtesse...heu...Merci d'avoir essayé de m'applaudir déjà. Vous qui avez initialisé deux des versions les plus fantaisistes du Manoir, sachez que l'Assemblée est composé d'une partie notable d'anciens mages ayant vécu dans le Manoir. Nous nous sommes souvent présentés comme de simples répliques arcaniques. « Dernier souffle vital enfermé dans une boucle temporel » manque de théâtralité et est surtout beaucoup moins accepté socialement parlant. Sans plus attendre, je vous présente....L’Assemblée. »
Cent ou deux cents fantômes de mages humains apparaissent. Dans un coin, 3 fantômes d'orcs sont apparemment suspendu et figés dans une brume blanchâtre qui tournoie en de nombreuses petites volutes à l'aspect inquiétant.
Le duc n'a que d'yeux pour cet présence qui le révolte.
« C'est intolérable !, s'écrie il, Que font ces intrus d'Outreterre dans mon Assemblée ! »
Un fantôme plutôt rond vieux et frisé se place à la droite du trône du Duc. Il essaye maladroitement d'attirer son attention.
« Excusez moi, Votre Excellence, Maître du Manoir. »
« Quoi donc, petit mage, proclame-il en tournant sa morgue et sa furie vers l'intrus, je vois des Archimages dans cet salle et ils n'osent pas s'approcher. »
« Et bien, je m’excuse tout à fait de vous importuner. J'ai cependant été appointer par l'Assemblée pour vous parler en son nom. »
« Ridicule. Est ce une insulte ou une plaisanterie ? Je ne m'adresserais qu'au plus titré et reconnu d'entre vous. »
«J'aimerais pouvoir vous le renseigner, Excellence, mais il y a un petit problème...Si vous me permettez d'expliquer...L’Assemblée a un temps fonctionner en se référant aux rangs et aux titres mais ceux-ci ont considérablement évolués en mille ans, sans compter la présence de personnes disposant de titres d'autres Royaumes...Depuis un autre système a été experimenté et... »
« Je ne tolérais pas d'entendre parler de ce concept absurde de démocratie de ces pestes de gnome ! »
« Oh non non. Nous ne l'imaginerions pas non plus. C'est juste que...Celui qui accepte d'essayer de trouver un terrain d'entendre entre les égos surdeveloppés d'une vingtaine de génération de mages obtient le poste. »
« ...Cette situation changera. En attendant, soyez-moi utile et dites moi pourquoi il y a des horribles orcs. »
« Une situation regrettable, Votre Excellence. Ils étaient dans le Manoir quand il a été physiquement détruit lors de la Chute d'Hurlevent. Nous nous sommes retrouvés avec ce problème. Nous avons récemment développé cet nouvelle prison. Jusqu'ici nous les avons pourchassés à plusieurs reprises mais ils sont toujours parvenus à s'échapper. Ils sont vraiment très fourbes et malsains. Si je pouvais être assez hardi pour vous adresser une requête ? »
« Frotte-manche, crache Amelie, dépitée. »
« Silence, Comtesse ! Porte-Parole, je vous écoute. »
« Si vous les envoyez dans la lave fortement irradiée que vous avez développés, nous pensons qu'ils ne devraient pas en revenir. Je vous conseille de les y envoyer avec leur prison. C'est une petite partie du Manoir à sacrifier mais de toute façon elle était déjà contaminée et pourrie par leur seul présence. »
«Bien. Admirez tous...Alors que je commence mon devoir pour l'Humanité. »
Amelie baille alors que le Duc lève les bras et murmure des mots inconnus. Les liens colorés s'agitent autour de lui et une petite explosion se fait entendre tandis que des petits points se décrochent de la structure pour s'écraser sur l'image du Norfendre. Les trois orcs et leur prison se volatilise dans une odeur d'ozone et d'arcane. Le Duc éclate d'un rire satisfait tandis que l'Assemblée applaudit poliment.
« Merci beaucoup, Votre Excellence. Nous vous remercions infiniment. Vous ne pouvez pas savoir à quel point vous nous ôtez un grand poids de la conscience. Si vous me l'autorisez, j'aimerais à présent vous adresser notre discours. »
« Rapidement, en ce cas. Je dois bâtir mon Manoir. L’Humanité attend. »
« Oh oui. Personne ne souhaite retarder le début de votre règne. Voyez cela comme un discours d'intronisation. Nous sommes après tout vos premiers et plus loyaux sujet. Liés au Manoir dés l'instant où nous choisissons de ne pas mourir et voués à respecter les instructions de celui qui le commande. »
Le Duc sourit, se cale dans son trône et adresse un signe de la tête bienveillant au gros fantôme.
« Depuis des années, nous étions sous l'influence d'une Mage folle au comportement chaotique, aux intérêts disparates et à l'incapacité prononcé à adopter un comportement digne de la plupart des gens qui comptent réellement. Elle a bien sûr eu des contestants à son Droit avant vous, mais ceux-ci étaient trop étranger ou faibles pour attirer notre attention. Puis vous êtes arrivé. Vous avez tout de suite attiré l'attention bienveillante de certains d'entre nous. Vous venez d'une bonne famille de Dalaran, vous avez un parcours académique impeccable. Vous êtes ambitieux, vous comptez replacer notre Manoir parmi les pouvoirs qui comptent. Les pouvoirs que l'on craint, les pouvoirs que l'on respecte. »
La Comtesse grogne et se tord, essayant de se boucher les oreilles d'une main.
Le Duc l'oblige au silence d'un sortilège puis fait signe au Porte-Parole de continuer. Peut-être que ce petit ancêtre insignifiant pourrait le servir. Après tout, il suffirait de lui attribuer un autre rang post-mortem. Rien d'impossible, pour lui.
« Avec vous, nous regagnerons une position noble et hautaine. La position qui convient à une tradition millénaires. Mais ce n'est que lorsque nous avons enfin observé la situation sous un angle plus large que nous avons pu atteindre un véritable consensus.
Nous avons alors pu observer une personne capable de faire revivre des traditions encore plus ancienne que le Manoir que nous connaissons, une personne qui ne s'autorise aucune limite, une personne qui sait ce que signifie véritablement être un mage, une personne à l'obstination irraisonnée, une personne qui aime sincèrement son Art.... »
Archibald dandine d'un pied à l'autre.
« Vous pouvez le dire. Je suis là » sourit le Duc.
« Avant de conclure je trouverais légitime de remercier et féliciter Antoine Deuxpoints qui essaye de convaincre depuis 40 ans le Manoir à mettre en place un spectacle. C'est lui qui a arrangé tout les points de cette cérémonie. Pour une seule fois, applaudissons-le. »
L’Assemblée applaudit avec un drôle d'enthousiasme pour des vieux mages sévères. Le premier fantôme à être apparu en rougit presque. Le Duc frappe du poing sur son trône, en ayant assez de perdre son temps.
« A présent que la fin approche », reprend Archibald quand la foule se calme, « je voudrais vous dire...Que nous vous avons choisi, votre Excellence. Vous n'êtes rien de tout ce que j'ai dis auparavant, n'avez jamais aimé la magie et vous avez triché pour avoir votre permis de téléportation du premier coup. Plutôt mourir que de jamais devoir vous servir, jeune blan-bec. »
« Trahison ! !! Vous me servirez contre votre volonté ! Vous ne pouvez pas mourir ! »
-Inexact. Mais il est vrai que nous ne pouvons pas nous tuer nous-même. Merci de détester assez les orcs pour avoir jeté nos derniers souffles sans faire attention à ce que vous faisiez.
L’Assemblée meurt dans l'écho du rire arcanique d'un millénaire de veilles malices. Le Duc hurle et prend flamme en essayant de maintenir tout les liens qui se déforment déjà. Amelie le renverse d'un coup d'épaule. Des traits de magies se libèrent en tout sens et l'une des conséquences de ces événements, c'est qu'Amelie de Bayle cessa d'être.
Amelie
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